Corrige EDPetApplications Sujet3
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1
– Soit v ∈ V. Comme q(x) ≥ 0, σ ≥ 0, et p(x) ≥ α > 0 on a
Z Z
¡ 2 2
¢
a(u, v) = p(x)|∇v(x)| + q(x)|v(x)| dx + σ v 2 ds
Ω Γ1
≥ α|v|21,Ω
≥ αckvk2H 1 (Ω) ,
car | · |1,Ω est une norme dans l’espace V équivalente à la norme
k · kH 1 (Ω) (conséquence de l’inégalité de Poincaré généralisée qui est
valable sur V, Ω étant connexe et borné). Donc a est coercive.
– Soit v ∈ V. On a par l’inégalité de Cauchy-Schwarz
|L(v)| ≤ kf kL2 (Ω) kvkL2 (Ω) + kg1 kL2 (Γ1 ) kγ0 vkL2 (Γ)
¡ ¢
≤ kf kL2 (Ω) + kg1 kL2 (Γ1 ) kγ0 kL(H 1 (Ω),L2 (Γ)) kvkH 1 (Ω) .
Le lemme de Lax-Milgram permet d’en déduire l’existence et l’unicité
de u ∈ V solution du problème variationnel.
3. On prend v ∈ D(Ω) dans la formulation variationnelle, on obtient
puisque v = 0 sur ∂Ω
XN ¿ À
∂u ∂v
p , + hqu, viD0 (Ω),D(Ω) = hf, viD0 (Ω),D(Ω) ,
∂xi ∂xi D0 (Ω),D(Ω)
i=1
∂u
puisque p, q ∈ L∞ (Ω), u ∈ H 1 (Ω) d’où qu, p ∂x i
∈ L2 (Ω) et on
peut alors remplacer les intégrales sur Ω par les crochets de dualité
h·, ·iD0 (Ω),D(Ω) .
En dérivant au sens des distributions, on trouve
¡ ¢
−div p∇u + qu = f dans D0 (Ω),
et donc dans L2 (Ω), d’où p.p. sur Ω puisque f, qu ∈ L2 (Ω). Ceci donne
la première équation de (1).
2
¡ ¢
On a montré que −div p∇u + qu = f. On a donc
Z
¡ ∂u ¢
p + σu − g1 v ds = 0, ∀v ∈ V.
Γ1 ∂ν
On en déduit que
∂u
p + σu − g1 = 0 sur Γ1 ,
∂ν
d’où la deuxième condition aux limites dans (1).
Corrigé de l’exercice 2 (10pts)
montrant ainsi que la forme bilinéaire a est coercive sur H 1 (Ω) × H 1 (Ω).
Finalement, il est clair que
|(f, v)| ≤ kf kL2 (Ω) kvkL2 (Ω) ≤ kf kL2 (Ω) kvkL2 (Ω) ∀v ∈ H 1 (Ω). 0.5pt
3
H 1 (Ω). 0.5pt
Prenant v = u dans la formulation variationnelle correspondante, on obtient
1
C1 kuk2H 1 (Ω) ≤ a(u, u) = (f, u) ≤ kf kL2 (Ω) kukL2 (Ω) 0.5pt
et donc
kukH 1 (Ω) ≤ C1 kf kL2 (Ω) , 0.5pt
où C1 est une constante indépendante de λ.
2. On a
a(u, v) = (f, v) ∀v ∈ H 1 (Ω).
Choisissant v = 1, on obtient
µZ ¶ µZ ¶ Z
λ u dx 1 dx = f dx 0.5pt
Ω Ω Ω
Par conséquent
¯Z ¯ ¯Z ¯
¯ ¯ ¯ ¯
¯ u dx¯ = 1 ¯ f dx¯ ≤ C3
kf kL2 (Ω) , 1pt
¯ ¯ λ|Ω| ¯ ¯ λ
Ω Ω
1
où C3 = 1 .
|Ω| 2
3. Soit φ ∈ D(Ω). On a
Z µZ ¶ µZ ¶ Z
∇u · ∇φ dx + λ u dx φ dx = f φ dx.
Ω Ω Ω Ω
autrement dit
Z µ Z ¶ Z
1
−∆u + |Ω| f dx φ dx = f φ dx. 1pt
Ω Ω Ω
4
Par conséquent
Z
1
−∆u = f − |Ω| f dx p.p. dans Ω. 0.5pt (2)
Ω
et grâce à (2), on a
Z
∂u
∂n v ds = 0 ∀v ∈ H 1 (Ω) 0.5pt
∂Ω
∂u
i.e. ∂n = 0 sur ∂Ω. Formellement, u est donc la solution du problème
Z
−∆u = f − 1
|Ω| f dx dans Ω,
Ω
∂u
∂n =0 sur ∂Ω.