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Appareillage pour diagraphie de perméabilité incluant un piézocone

Article · July 2010

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3 authors, including:

Elisabeth Haza-Rozier Philippe Reiffsteck


Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’am… Université Gustave Eiffel - IFSTTAR
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Journées Nationales de Géotechnique et de Géologie de l’Ingénieur JNGG2010 -Grenoble 7-9 juillet 2010

APPAREILLAGE POUR DIAGRAPHIE DE PERMÉABILITÉ INCLUANT


UN PIEZOCONE

HYDRAULIC PROFILING TOOL INCLUDING CPTU MEASUREMENTS

Bruno DORBANI1, Elisabeth HAZA-ROZIER 2, Philippe REIFFSTECK 3


1 CETE de l’Est, MEEDDM, Strasbourg, France
2 CETE Normandie Centre, MEEDDM, Rouen, France
3 Université Paris Est, LCPC, Paris, France

RÉSUMÉ – Le Perméafor est un outil d’analyse in-situ des sols permettant


l’élaboration de diagraphies continues de perméabilité. Cette communication
présente la campagne expérimentale menée sur sites tests et la validation de la
nouvelle version de l’appareil avec des essais de pompage et des essais au
pénétromètre statique.

ABSTRACT – The Permeafor is an in situ soil testing device providing quick


estimate of the permeability profile of ground layers encountered. This paper
presents the experimental campaign conducted on experimental site and validation
of the new version of the device with pumping tests and static penetration tests.

1. Introduction

Le Perméafor est un outil d’analyse in-situ des sols développé au début des
années 80. Cet outil de sondage rapide donne une estimation de la perméabilité des
couches traversées. Il permet l’élaboration de diagraphies continues de perméabilité
dont l’analyse qualitative aboutit à un premier diagnostic de la structure des digues
(repérages de niveaux de fuite essentiellement). Sa cadence d'auscultation est de
l'ordre de 40 mètres linéaires par jour, ce qui en fait un appareil d'auscultation à «
grand rendement », eu égard aux essais d'eau (type Lefranc) réalisés
classiquement, qu'il complète avantageusement. La diagraphie de perméabilité
obtenue est complétée par une courbe de fonçage (durée d’enfoncement pour 20
cm) afin de juger qualitativement de la résistance à l'enfoncement du sol. Les autres
avantages de l’essai Perméafor sont de permettre de réaliser un essai au cours du
fonçage sans tubage préalable et, du fait de la faible hauteur de la cavité cylindrique,
d’effectuer un grand nombre de mesures (5 par mètre ou plus) (Ursat, 1995).
Les forts enjeux liés à la pérennité de ces ouvrages existants, notamment vis-à-
vis des mécanismes d'érosion interne, ont amené à envisager l'évolution du matériel
Perméafor afin d'obtenir des paramètres géomécaniques quantitatifs. Une première
étape a été réalisée par l’ajout d’un piézocone à son extrémité et nous présentons
dans cette communication la campagne expérimentale de validation de cette
nouvelle version de l’appareil.

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2. Dispositif expérimental

2.1 Principe de l’essai

Il s’agit de mesurer le débit injecté au travers d’une pointe crépine, sous une
charge constante, à la profondeur du forage. La géométrie spécialement étudiée de
la pointe permet de réaliser les essais à l’avancement, en continu et sans l’utilisation
d’obturateurs (Ursat, 1992).

3.2. Matériel

Le matériel en plus de la sondeuse géotechnique et des organes tels que tubes


de forage, tête d’adaptation et flexibles, est constitué par (figure 1a) :
• une pointe crépine Perméafor,
• un module de mesure avec débitmètres, capteurs de pression et de
déplacement et vannes de dérivation,
• un boîtier électronique de conditionnement pour acquisition sur un
ordinateur portable équipé d’un logiciel de visualisation donnant le débit
instantané et le débit moyen en temps réel.
Les deux débitmètres permettent de couvrir une plage allant de 0,1 à 180 l/mn
avec une précision de +/- 0,5 %. L’ensemble fonctionne avec un groupe de pression
régulé par l’intermédiaire d’une balance hydrostatique permettant d’appliquer des
charges hydrauliques comprises entre 3 et 5 m avec une précision de +/- 5 mm. La
pression He est mesurée au niveau de la pompe.

a) b)
Figure 1. Principe de l’essai Perméafor (1 : ordinateur portable ; 2 : débitmètre ; 3
: capteur de pression ; 4 : capteur de déplacement ; 5 : centrale d'acquisition ; 6 :
pointe Perméafor ; 7 : bloc en T avec presses étoupes ; 8 : pompe ; 9 : réservoir
d'eau ; 10 : capteur de pression ; 11 : piézocône)

Afin de faciliter l'analyse de essais Perméafor, une nouvelle conception de la


pointe était nécessaire (CEN/ISO, 2005). Il a été proposé d’incorporer un piézocône
afin d’avoir accès aux classifications des sols par l’emploi des abaques mises au

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point pour le CPT par Robertson et al. (1986), l'estimation de la compacité du sol et
l’identification des domaines de saturation faible. Il est alors possible de proposer
des corrélations plus robustes tels que validés par plusieurs mesures sur le
comportement hydraulique et mécanique des matériaux testés. Des modifications
ont donc été apportées au dispositif existant. Il a été décidé d'ajouter un capteur de
pression à proximité de la crépine pour s’affranchir des corrections et un
pénétromètre à cône électrique avec mesure de la pression interstitielle sous la
pointe Perméafor et de renouveler complètement l'acquisition de données (figure
1b).

3. Méthode d’essai

3.1. Protocole expérimental

Durant l’essai au Perméafor, la pointe crépine est descendue par battage dans le
sol par pas de 20 cm grâce à une sondeuse géotechnique hydraulique classique
avec marteau. Lorsque la crépine est dans le sol, l’injection démarre et se fait de
manière continue pendant toute la durée du fonçage. A l’arrêt du fonçage, le débit
est enregistré en fonction du temps pendant 10 s puis le fonçage reprend.

3.2. Facteurs d’influence

Le débit injecté est fonction de la perméabilité du sol et de la charge effectivement


appliquée. Cette dernière dépend de la charge disponible en surface, de la
profondeur de la nappe phréatique et des pertes de charge dans le circuit d’injection
(débitmètre, vannes, tuyauteries, crépine). Les pertes de charges sont fonction du
débit et elles sont mesurées par un étalonnage préalable à des fins de correction
(Reiffsteck et al., 2009). Ces corrections ne sont plus nécessaires avec la mesure
directe dans la crépine.

3.3. Analyse des résultats

Le paramètre dérivé des mesures et assimilable à une perméabilité est :


Pk = Q (1)
H'
avec :
Q : débit d’eau absorbé par le sol,
H’ : charge effective
H ' = H e + Dw − dH (Q) (2)
où :
He : charge appliquée par le dispositif,
Dw : profondeur de la nappe,
dH(Q) : pertes de charges dans le circuit, fonction du débit.
Du fait du protocole de mesure, le rapport Q/H’ est généralement plafonné à une
valeur de 5.10-3 m²/s, correspondant à des sols très perméables et n’est pas calculé
pour une valeur inférieure à 5.10-7.

3.4. Corrélation avec la perméabilité

La littérature indique comme expression du débit :

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2. . L
D
Q=
(D
ln L + L D2 +1
2
)
.K .H '.D (3)

La formule (4) permettrait, théoriquement de quantifier la perméabilité K en m/s


des horizons traversés à partir du rapport Q/H’.
K =  .Pk (4)
avec une valeur de  = 2,8 pour L/D = 1 et D = 0,05 m (voir figure 1).
La figure 2 donne la corrélation obtenue à partir d’essais Lefranc ou d’essais de
perméabilité réalisés en laboratoire sur moules Proctor pour plus d’une dizaine de
sites ayant fait l’objet d’études détaillées. Ils ont été complétés par un étalonnage de
l’appareil dans une cuve d’essai sur différents matériaux aux paramètres
géomécaniques connus. Ces nombreux résultats ont permis de définir une valeur
expérimentale de ce coefficient proche de 2,3 (figure 2).
Il semble réaliste d’utiliser cette relation dans une plage de mesure de Q/H’
comprise entre 1.10-6 et 1.10-3 m²/s sous réserve bien sûr d’écarter les mesures
situées aux interfaces de couches très différentes et d’avoir pris soin de repérer les
niveaux pièzométriques des nappes captives éventuelles.

1,E-02 mesure labo


K (m/s) Lefranc
Theorie
Sable-Limon
1,E-03
Grave

1,E-04

1,E-05

Q/H' (m²/s)
1,E-06
1,E-06 1,E-05 1,E-04 1,E-03 1,E-02

Figure 2. Corrélation entre les mesures du coefficient de perméabilité K par


différentes méthodes et la grandeur Q/H’

5. Essais de validation

Des tests de validation ont été effectués sur deux remblais d'essai construits dans
les installations du Centre d'Expérimentation Routière (CER) de Rouen. Le but
général de cette expérience était de tester la nouvelle pointe Perméafor par souci de
cohérence avec elle-même et par rapport à d'autres méthodes de reconnaissance.
Cette recherche fait suite à une étude réalisée dans le cadre du diagnostic des
digues du Rhin à Marckolsheim, ce qui justifie l’utilisation de grave alluvionnaire du
Rhin (0/64 mm) lors des tests (Reiffsteck et al., 2009). La figure 3 montre la
géométrie du remblai expérimental, comportant deux cellules : l'une compactée
construite en 11 couches compactées pour atteindre 95% de la densité Proctor
optimale et une non compactée construite en 6 couches avec une densité finale de
85% de la densité Proctor optimale (figure 3b).

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Figure 3. Vue en plan des remblais d'essai

qd (MPa) Po/VIA resistance de pointe (MPa)


résistance de pointe (MPa)
0 20 40 60 80 100 0 5 10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15 20 25 30 35
0 5 10 15 20 25 30 35
0,0 0,0 0,0 0,0

0,5 0,5 0,5 0,5

1,0 1,0 1,0 1,0

1,5 1,5 1,5 1,5


profondeur (m)

profondeur (m)
profondeur (m)
profondeur (m)

2,0 2,0 2,0 2,0


NC_CPT2
C_DPT
NC_CPT1
2,5 2,5 2,5 2,5
NC_DPT
C_CPT2

C_CPT1 C_HPT_1
3,0 3,0 3,0 3,0
C_HPT_2

3,5 3,5 3,5 NC_DPR 3,5


C_DPR

4,0 4,0 4,0 4,0


a) b) c) d)
Figure 4. Profils (a) CPTu, (b) PDA, (c) paramètres de forage, (d) CPT Perméafor
(C pour compactée et NC pour la cellule non compactée)

Les cellules ont été enveloppées dans une membrane géosynthétique et équipées
de tubes en plastique permettant de mesurer les niveaux piézométriques (T indiqué
sur la figure 3). Bien que le problème des aquifères à nappe libre sans ré-
alimentation n'ait pas de solution mathématique, un calcul simple à partir des
résultats des essais de pompage effectués dans les deux cellules a donné un
coefficient de perméabilité instantané de l’ordre de 10-2 m/s.
Dix-huit profils Perméafor, quatre CPTu et deux au pénétromètre dynamique,
répartis également dans chaque cellule ont été effectuées (seuls les essais
Perméafor sont représentés sur la figure 3).
La figure 4 montre ces différents profils. Les CPT classiques ont été difficiles à
réaliser dans la grave compactée et par conséquent ils ont été arrêtés à 0,6 m
(figure 4a). Un battage avec une faible énergie de la sonde Perméafor a permis de
pénétrer dans le remblai sans destruction de la pointe électrique et d'obtenir un profil
de résistance au cône (figure 4d). Les différents types de profils de pénétration et le

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paramètre poussée sur outil (Po) normalisée par la vitesse d'avance (VIA) possèdent
également une grande cohérence.
Q/H' (m^2/s)
densité sèche
1,E-04 1,E-03 1,E-02 1,E-01 1,8 2 2,2
0,00 0,00

-0,50 -0,50

-1,00 -1,00

-1,50 -1,50
profondeur (m)

profondeur (m)
-2,00 CP0
-2,00
CP20_10
CP50_30
-2,50 CP50_60 -2,50
CP50_120
CP100_300
-3,00 CP100_600 -3,00
NCP20_10
NCP50_30
-3,50 NCP50_60 -3,50 non compacté
NCP50_120
compacté
NCP100_300
-4,00 NCP100_600
a) -4,00
b)
Figure 5. Profils a) Q/H' et b) de densité pour les deux cellules

La figure 5a résume les différents profils des essais de perméabilité effectués sur
le remblai. Différentes longueurs entre les phases d'injection (20, 30, 50 et 100 cm)
et différents temps d'injection (10, 30, 60, 300 et 600 s) ont été testées. Pour ce sol
bien gradué, il n'y a presque pas de différences entre les cellules compactée et non
compactée, même si le réarrangement des grains semble créer des profils plus
dispersés pour la cellule compactée. Les tests réalisés dans la cellule compactée
donnent des valeurs légèrement inférieures. Le ratio entre les coefficients de
perméabilité K obtenus par essais de pompage et Q/H' obtenue à partir d'essais
Perméafor sont proches des valeurs observées dans la figure 2.
u2 (MPa) qt (MPa)
Q/H (m^2/s)
0 0,5 1 1,5 2 2,5 0 5 10 15
1,E-07 1,E-05 1,E-03 1,E-01
0,0 0,0
0,0

-0,5 -0,5
-0,5

-1,0 -1,0 -1,0

-1,5 -1,5 -1,5


profondeur (m)
profondeur (m)
profondeur (m)

-2,0 -2,0 -2,0

-2,5 -2,5 -2,5

-3,0 -3,0 -3,0

P_20_10 P_20_10 P_20_10


P_20_30 -3,5 P_20_30 P_20_30
-3,5 -3,5
P_50_60 P_50_60 P_50_60
P_50_120 P_50_120 P_50_120
-4,0 P_100_300 -4,0 P_100_300 -4,0 P_100_300
P_100_600 P_100_600 P_100_600

-4,5
a) b) c) -4,5 -4,5

Figure 6. Profils a) Q/H' ; b) surpression interstitielle u2 ; c) résistance de pointe qt


pour la cellule multicouche

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A la fin de cette série d’essais, le remblai a été excavé jusqu’à mi-hauteur. Une
couche de limon d’environ 1 m d’épaisseur a été mise en place recouverte par une
nouvelle couche de grave compactée (entre 1,77 et 2,76 m de profondeur). Ce
remblai multicouche avait pour objectif de simuler la structure des digues du Rhin. La
figure 6 montre la capacité de la nouvelle pointe à localiser précisément la position
des couches avec les informations du piézocône (classiquement, l’entraînement des
matériaux granulaires retarde la chute de résistance de pointe à l’arrivée dans la
couche de limon alors que le passage limon grave est obtenu à la cote prévue),
l’absence d’influence de l’injection sur les mesures de pression interstitielle (prouvant
l’efficacité de la géométrie de la pointe à créer une étanchéité), l’efficacité de la
diagraphie de perméabilité à donner les contrastes de perméabilité.

recharge - sablo-graveleuse (0,2m) noyau - terre compactée (2,7m)


terrain naturel - graves du Rhin (7,8m) noyau - passage argilo-limoneux (5,8m)
Remblai CER monocouche grave du Rhin Remblai CER multicouche grave du Rhin
Remblai CER multicouche limon

100
10
12
9
8 11

7
effort de pointe qt (MPa)

10
6

5
4 3

2
0,1
0 1 2 3 4 5 6 7 8
rapport de frottement (%)

Figure 7. Classifications de Robertson (1990) pour l’essai sur le site réel et les
trois remblais expérimentaux (1 : sol fin argile ou silt sensible, 2 : sols organiques et
tourbes, 3 : argile, 4 : argile silteuse à argile, 5 : silt argileux à argile silteuse, 6 : silt
sableux à silt argileux, 7 : sable silteux à silt sableux, 8 : sable silteux à sable, 9
sable, 10 : sable graveleux à sable, 11 : sols fins intermédiaires très raides, 12 :
sable cimentés ou dilatants) (EN / ISO, 2002, 2003)

L'interprétation des données CPTU est basée sur l’abaque proposée par
Robertson (1990) (figure 7). Cette analyse a conduit à une classification relativement
précise des matériaux rencontrés pour les remblais expérimentaux et pour la digue à
Marckolsheim basés sur l’observation des carottes de sol prélevées à proximité de
l'emplacement des profils CPT (2m long de l'axe). Dans une première approche,
l'utilisation du battage ou vibrofonçage de l’outil a une influence sur la résistance à la
pénétration et le rapport de frottement, mais ce n'était pas l'objet principal de cette
expérience et il n’y a pas eu d’étude paramétrique spécifique.

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6. Conclusions

Dans le domaine des digues et des canaux, le nombre d'ouvrages existants est
considérable. L'importance des enjeux liés à la durabilité de ces structures, en
particulier contre les mécanismes de l'érosion interne, ont conduit le Réseau
Scientifique et Technique du MEEDDM et plus particulièrement le LRPC Strasbourg
à développer et faire évoluer le Perméafor afin d'obtenir une méthode fiable de
diagnostic préliminaire de la structure interne des digues et d'autre part des
paramètres quantitatifs géotechniques. Cette étude a validé la nouvelle conception
de la sonde et la pertinence des résultats. Les avantages de ce nouvel outil de
diagraphie de perméabilité sont à la fois techniques et économiques :
- la variation de la perméabilité des ouvrages peut être identifiée avec exactitude,
- le classement éventuel du sol à l'aide CPT existant sur les graphiques et autre
corrélations,
- la vitesse dans l'exécution.
Cet appareil détermine de façon fiable les zones de transition avec un gradient
élevé (c'est-à-dire contact entre couches de limon et de gravier par exemple), qui
sont des zones préférentielles pour le développement de l'érosion interne.

7. Remerciements

Les auteurs désirent remercier le ministère de l’Environnement de l’Énergie, du


Développement Durable et de la Mer pour le financement de cette action de
recherche ainsi que leurs collègues P. Ursat, P. Chassaing et F. Peridon.
Ils remercient également Électricité de France pour sa collaboration, sa
contribution financière à la réalisation des essais et l’accès aux données du projet.

8. Références bibliographiques

CEN (2005) EN/ISO 22476-1 Essais électriques de pénétration au cône et au piézocone, 41 pages.
ISO (2002) ISO 14688-1, Dénomination et description des sols, 16 pages.
ISO (2003) ISO 14688-2 Quantification des caractéristiques descriptives et principes de classification,
18 pages.
Robertson, P. K., Campanella, R. G., Gillespie, D., and Grieg, J., (1986). Use of piezometer cone
data. Proceedings of American Society of Civil Engineers, ASCE, In-Situ 86 Specialty Conference,
Edited by S. Clemence, Blacksburg, June 23 - 25, Geotechnical Special Publication GSP No. 6,
pp. 1263 - 1280.
Robertson, P. K., (1990). Soil classification using the cone penetration test. Canadian Geotechnical
Journal, Vol. 27, No. 1, pp. 151 - 158.
Ursat P., (1992). Le Perméafor. Appareillage de diagraphie de perméabilité. Bulletin de liaison P et
Ch., 178, pp.19-26.
Ursat P. (1995). Le Perméafor, un appareil bien adapté à l'analyse des fuites dans les digues en terre,
2nd European conference on soil mechanics and foundation engineering, 11, Copenhagen vol. 1,
pp. 1297-1301.
Reiffsteck Ph., Dorbani B., M. Khay & E. Haza-Rozier (2009) Appareillage pour diagraphie de
perméabilité, Proceedings of the 17th International Conference on Soil Mechanics and
Geotechnical Engineering, M. Hamza et al. (Eds.), pp. 1045-1048

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