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CHAPITRE 3
3.1 INTRODUCTION:
L’étude et la prospection du sol constituent une importante partie de la résistance des
matériaux appliquée aux matériaux composant 1'écorce terrestre. Les deux buts souvent
recherchés par ces études du sol sont, d'une part, la détermination des efforts exercés par ou
contre le massif du sol, et, d'autre part, la prévision des déplacements et des déformations
éventuels du sol. Ce dernier est souvent destiné à recevoir des fondations d'ouvrages de
génie civil ou de bâtiments. Il importe cependant de noter que c'est bien une technique
souvent difficile parce qu'on travaille très rarement sur des matières homogènes. En effet, les
formations géologiques et les propriétés des sols de fondations varient et considérablement
d'un point à l'autre et d'une année a 1'autre.
L'étude géologique et surtout géotechnique des sols de fondations prennent vraiment de
l'importance et de 1'ampleur lorsqu'on sait que d'après les statistiques faites dans plusieurs
pays du monde, on recense un nombre important de malfaçons dans des projets de
construction. Ces anomalies sont bel et bien dues a des erreurs commises pendant la phase
d’étude géotechnique ou fondation. On a cependant remarqué qu’en général, ces erreurs
étaient de trois types:
Erreurs commises pendant la reconnaissance du sol.
Erreurs commises pendant l'élaboration et le calcul du sol de fondation.
Erreurs commises pendant l'exécution des travaux de fondation
3.2. LA GEOTECHNIQUE:
"Partie de la géologie appliquée qui étudie les propriétés des sols et des roches en
fonction des projets de construction d'ouvrages d'art" (Dictionnaire Encyclopédique Larousse).
Souvent confondue avec la mécanique des sols, ce sont bien les données géologiques de type
structural qui lui servent de base. Avec d'autres branches de la géologie appliquées, la
géotechnique forme ce qui est appelé communément la géologie structurale.
3.3. LA MECANIQUE DES SOLS:
Puisant toutes ses lois dans la mécanique classique (équations générales du mouvement
et de 1'équilibre), et la statique (mécanique classique avec considération des déformations),
la mécanique des sols est une mécanique appliquée aux composants du sol avec
considération de critères d'équilibre, de déformation et surtout de porosité et de perméabilité.
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
Elle prend aussi en considération dans son approche, d'autres indices et caractéristiques
propres au sol considéré. La mécanique des sols est donc applicable à des milieux continus
avec une attention particulière sur les relations contrainte/déformation dans le massif du sol.
Le but principal de toute étude du sol par les procédés de cette branche de la mécanique
est la détermination du comportement (déformation) sinon de la résistance du sol sous 1'effet
de certaines sollicitations (contraintes) qui lui sont ou seront appliquées. Ces procédés de la
mécanique des sols sont appliqués soit en laboratoire, soit par des calculs faits et conduits
sur des échantillons du sol, soit sur chantier (In-situ) par des mesures et des essais pour la
détermination des différents aspects et caractéristiques (plus souvent la pression admissible)
du sol.
3.3 CLASSIFICATION DES SOLS:
En général on distingue deux principales formes et états d'existence des formations
géologiques : les roches et les sols. L’état rocheux est généralement compact, dur et très
résistant. Il est souvent difficile de le réduire en morceaux et demande pour le faire
d'énormes efforts mécaniques. Par contre, les sols sont composés de roches meubles de
1'écorce terrestre, et la résistance de liaison entre les particules solides est beaucoup plus
faible. On peut classer les différents types de sols d'après les critères suivants:
3.3.1 CLASSIFICATION GEOLOGIQUE:
A. Sols Résiduels (Eluvial): Sols formés sur place.
B. Sols Transportés: Ce sont des sols formés à la suite du transport des éléments
solides sur des distances par des agents naturels. En fonction des conditions de
dépôt et le mode de transport, on distingue:
a) Sols Alluviaux: Transportés par les eaux de rivières.
b) Sols Lacustres: La sédimentation et le dépôt se sont faits dans les lacs.
c) Sols Marins: Ce sont généralement les argiles et les vases.
d) Sols Glaciers: Qui sont le résultat de l’action des glaces.
e) Sols Eoliens: Transportés et formés sous 1'effet des vents
B. SOLS FINS: Ce sont les sols comportant plus de 50% de leur poids composé
d'éléments fins ( 1/10 mm). On retrouve essentiellement les limons, les sols argileux et les
argiles.
C. SOLS ORGANIQUES: Ce sont des sols composés en grand pourcentage en matières
organiques. Dans cette classe on trouve surtout les Tourbes.
3.3.3. CLASSIFICATION GRANULOMETRIQUE: Cette classification est faite sur la base d'une
progression géométrique de raison 1/10. On note que ce n’est ici qu’une classification des
sols sableux parmi tant d’autres. D’après cette classification on peut rencontrer les types de
sols sableux présentés au tableau suivant.
Types de sables et classification d'après leur composition granulométrique :
3.2.1. DEFINITION:
On appelle fondation la partie inférieure ou base d'un ouvrage par laquelle il repose sur le terrain qui lui
sert d'assise. Les fondations sont destinées à reprendre puis à répartir le poids d'un ouvrage sur le sol. Elles ne
doivent pas permettre, en principe, ni les tassements ni les glissements et doivent être à l'abri des affouillements
effets de:
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
Dans l'étude des fondations, il faut toujours rechercher une solution économique
respectant la stabilité de l'ouvrage. Il faut bien noter, qu'une erreur commise dans la
conception et l'étude de cette partie de l'ouvrage, est toujours difficile et coûteuse à corriger
parfois même impossible à faire.
mauvais comportement dans le sol à cause de son humidité, le bois et le fer sont très rarement utilisés. Pour le
cas de la maçonnerie, elle peut être de moellons, de pierres, de briques pleines ou de blocs de béton. La plupart
des fondations sont faites en béton armé. Il est important que les matériaux utilisés ne soient ni gélifs, ni
susceptible de détériorations sous l'effet de l'humidité. Suivant la profondeur, on distingue généralement trois
Ce sont des fondations supportant des poteaux, et sont généralement de formes en plan très simples
3.2.4. FONDATIONS FILANTES: Lorsque les semelles ont des dimensions telles qu'elles se
touchent presque dans un sens, il est plus pratique et plus avantageux de les relier de manière
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
à en former une seule semelle continue filante. Sous un mur aussi il faut disposer d’une
fondation filante.
L'utilisation de ce type de fondation superficielle devient nécessaire lorsque les semelles continues ou isolées
toucher.
La solution de radier général est, la plupart du temps, une excellente solution pour les
fondations. Cependant, le radier général ne peut jouer le rôle de répartiteur de charges que
s'il est suffisamment rigide d’où des épaisseurs parfois excessives et coûteuses.
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
Poids de l’ouvrage
Force portante du sol
Surface d'appui sur le sol
Pour cette condition il faut généralement atteindre la couche de terrain présentant une
résistance suffisante.
Dans l'étude des fondations, il faut toujours rechercher une solution économique tout en
répondant au besoin de base celui d’assurer la stabilité de l'ouvrage. Il faut bien noter aussi
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
qu'une erreur commise dans la conception et l'étude de cette partie de l'ouvrage est toujours
difficile et coûteuse à corriger, si ce n'est pratiquement impossible d’y remédier.
La FORCE PORTANTE d'un sol peut se déterminer soit par des essais directs effectués sur le
terrain (Pénétromètre ou Pressiomètre), soit par des essais et analyses en laboratoire sur des
échantillons prélevés du sol concerné par l’étude. Quelle que soit la méthode employée dans
la prospection du sol, il importe de connaître le terrain non seulement au niveau des
fondations, mais aussi au-dessus et aux alentours de celles-ci. (Fig.1)
La couche de terrain choisie pour
l'assise de la construction doit avoir au
moins deux mètres (2m) d'épaisseur. Dans
un même terrain, la résistance est variable
avec la profondeur dans un rapport
directement proportionnel à celle-ci.
Comme mécanisme de réaction, la
résistance d’un terrain appliquée à une
fondation se traduit souvent par une
résistance sous la semelle et des
frottements latéraux à sa périphérie. Le tableau suivant donne à titre indicatif les contraintes
admissibles (capacités portantes) pour certains types de sol.
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
3.5. TASSEMENT :
Dans l'étude de la stabilité de l'ouvrage, le problème de tassement du sol de fondation
peut devenir décisif et déterminant. Le terrain d'assise ne devrait pas céder sous l'action des
charges que lui transmet la fondation de l'ouvrage. Ceci revient à dire que le sol de fondation
devrait être suffisamment incompressible ou, en d’autres termes, ne doit pas "tasser". Un
tassement nul n'est possible que dans le cas de roches très dures. Or, en pratique de faibles
tassements de l'ordre de 5-30mm, selon la nature de la construction et les matériaux qui la
composent, ne sont pas dangereux s'ils sont REGULIERS. Le tassement des terrains argileux
dépend surtout de la vitesse avec laquelle l'eau contenue dans le terrain est chassée par la
compression. (Fig.2)
Pour toute couche portante prévue pour recevoir les
fondations d’une construction, elle devrait satisfaire les
conditions suivantes :
L'épaisseur de la couche du terrain considérée est supérieure
à (2 mètres)
La couche de terrain d'assise est l'abri du gel (profondeur de
plus de 0.30-0.40 m ou 5-8 cm par degré au-dessous de 0°C)
Il est certainement possible de réaliser des fondations avec des matériaux autres que la
maçonnerie et le béton. Cependant, et en raison de leur mauvais comportement date certains
milieux surtout, le bois et le fer sont très rarement utilisés. Pour le cas de la maçonnerie, elle
peut être de moellons, briques ou blocs de béton (armé ou pas). Il est important que les
matériaux utilisés ne soient pas gélifs(1), ni susceptible de détériorations sous l'effet de
l'humidité.
Suivant la profondeur, on distingue
généralement trois grands groupes de fondations:
Fondations superficielles (0.80 1.50 mètre)
Fondations semi-profondes (1.50 5.00 mètre)
Fondations profondes (au delà de 5.00 mètres)
(1)
Gélif: qui se fend ou se brise sous l'action du gel
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A. FONDATION EN RIGOLES:
Ce sont des fondations de faible profondeur et dont les
fouilles sont effectuées en forme de rigoles (Fig.4). Elles sont
généralement utilisées comme fondation pour des
constructions légères et plus particulièrement pour les murs
de clôture. Ce type de fondations est souvent réalisé en
béton cyclopéen constitué de gros béton et de moellons
d'où son aspect économique. (Fig.5)
B. FONDATIONS ISOLEES:
Ce sont des fondations supportant des poteaux et sont généralement de forme en plan très
simples (carrées, rectangulaires, ou très rarement circulaires) (Fig.6). Les efforts de traction
existant sur la partie inférieure de la semelle se manifestent dans ce genre de fondations dans
les deux directions. Par conséquent, les armatures
se trouvent souvent disposées selon les deux axes.
(Fig.7)
La liaison de la semelle au poteau est assurée
par des armatures d'attente comprises dans le
ferraillage de la fondation. Suivant le rapport de la
hauteur (épaisseur) de la fondation à ses autres
dimensions en plan (AB), on distingue deux types
de semelles:
Semelle Flexible: H (B - b)/4 (Fig.8)
Semelle Rigide: H (B - b)/4 avec: B: plus grande dimension.
b: dimension du poteau.
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En pratique, on prend les dimensions d'une fondation rectangulaire (AB) dans les mêmes
rapport que celles du poteau (ab), c'est à dire, (A/B) (a/b).
C. FONDATIONS FILANTES:
Lorsque les semelles ont des dimensions
telles qu'elles se touchent presque dans un sens,
il est plus pratique et plus avantageux de les
relier de manière à en former une seule semelle
continue (Fig.9). Or, dans le cas d’un mur, la
fondation est automatiquement continue sous
toute la longueur du mur. Ce sont les fondations
filantes sous murs.
La semelle filante (ou continue) sous
poteaux, destinée à répartir la charge reçue
par l'ensemble des piliers (poteaux), doit
être aussi rigide que possible. Pour cette
condition on peut avoir : H L/(69)
où L représente la distance entre axes des
piliers.
Cette rigidité peut être réalisée par
l'exécution d'une poutre qui surmonte la
fondation filante. La semelle se trouve ainsi
raidie. Cette poutre-raidisseur constitue aussi un entretoisement favorable à la stabilité de
l'ouvrage.
Le fonctionnement (on dit aussi schéma
statique ou schéma de travail) de ce type de
fondations se fait dans deux directions:
Transversalement: Elle agit comme une
semelle isolée rectangulaire de
dimensions (AB)
avec: A: largeur de la fondation (Fig.9)
B: distance entre deux axes.
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
Et tout comme la fondation isolée, une fondation filante peut être rigide ou flexible dans le
sens transversal (sens de sa largeur).
Longitudinalement : Dans le sens longitudinal, la fondation fonctionne comme une
poutre renversée continue avec les poteaux comme appuis (Fig.10). Ce genre de
fondations représente du point de vue étude et calcul une certaine complexité qui fait
appel à des notions très élaborées en résistance des matériaux. Cette complexité est
due surtout au fait que la répartition des contraintes du sol sur la semelle est difficile
à évaluer d’une manière exacte. On note ici que la solution exacte à ce problème n'est
pas encore connue.
D. RADIER GENERAL:
L'utilisation de ce type de fondations
superficielles devient nécessaire lorsque les
semelles continues ou isolées deviennent
exagérément très larges et tendent à se
toucher les unes les autres. Ce cas de
fondations est rencontré dans les situations
suivantes :
la capacité portante du sol est très
faible
les charges de la superstructure sont élevées
les poteaux ou les murs porteurs de structures sont trop rapprochés
difficulté d'atteindre un bon sol trop profond
L’option de radier général est, la plupart du temps, une excellente solution pour la
question de conception des fondations de constructions d’immeubles d’habitation ou de
structures en refends (voiles en béton armé).
Le radier général ne peut jouer le rôle de répartiteur de charges, l’autre fonction primordiale
de toute fondation, que s'il est suffisamment rigide. Dans cet objectif, il est souvent composé
de poutres et de dalles et la condition de rigidité se trouve réalisée si: (Fig.11)
H L/10 .... pour les poutres
H L/20 .... pour les dalles et où L: portée de l'élément et H: hauteur ou épaisseur
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
Frottement latéral
Résistance en pointe
Frottement latéral et résistance en pointe combinés
Une fondation en pieux se compose d'un ou plusieurs pieux et d'un radier ou semelle
réunissant les têtes des pieux afin de répartir la charge uniformément sur chaque pieu.
(Fig.15 & 16).
La forme des pieux peut être d'une grande diversité et on peut avoir en général, les
formes comme montrées dans la figure : (Fig.18)
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
D'après le mode de leur travail dans le sol, les pieux sont de deux types:
Pieux flottants
Pieux résistant en pointe (Fig.17)
Le pieu peut être moulé d'avance et enfoncé, c'est le pieu préfabriqué, comme il peut
être réalisé sur place. (Fig.19)
B. SEMELLE :
Généralement confondue avec la semelle de fondation du mur de soutènement, elle est
plus sauvent disposée horizontalement (Fig. 5a). Elle se trouve parfois inclinée vers la sol de
fondation (Fig. 5b). Si le sol d'assise présente des difficultés, un talon dans la semelle est
prévu afin de résister au glissement de l’ouvrage (Fig. 5c). Les terres à soutenir reposent en
partie sur la semelle tout en s'appuyant sur le rideau du mur de soutènement.
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
REMARQUE IMPORTANTE: L'étude et la réalisation d'un mur de soutènement sont souvent complètement
dictées par le type et la nature du mur (rideau), la semelle et le sol à soutenir.
C. COURONNEMENT DU MUR:
C'est en quelque sorte un raidissement de la tête du mur. Les couronnements du mur sont
très variés selon l'aspect que l'on désira lui donner. Le but principal est d'apporter une
certaine rigidité dans le sens horizontal du mur, ce qui permet de réduire les risques de
déformations variant d'une tranche à une autre dues aux poussées variables du sol, au retrait,
et aux effets de la variation de la température et qui risquent de provoquer des ondulations
dans la partie supérieure du mur initialement rectiligne. On distingue principalement les
types de couronnements suivants:
o Simple retour horizontal ou incliné de l'un ou des deux côtés à la fois (Fig. 6a)
o Acrotère, corniche ou garde-corps. (Fig. 6b)
o Mur bahut (mur avec chaperon bombé). (Fig. 6c)
o Console. (Fig. 6d)
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D. STABILISATEUR ARRIERE:
Dans certains cas et afin d'augmenter ou
d'assurer la stabilité de tout l'ensemble du mur de
soutènement, on a recours à des dispositions
constructives appelées stabilisateurs arrières. Ces
derniers sont des éléments horizontaux en béton
armé liés rigidement au rideau du mur de
soutènement (Fig. 7). Ce genre de mur est
communément appelé Murs Chaises.
E. CONTREFORTS :
Ces éléments sont disposés de raidir le rideau. Espacés généralement de 2.5 à 5.00
mètres, ils peuvent êtres en forme d'un voile plein, voile évidé ou carrément réduit en poteau
comprimé ou un tirant. (Fig. 8a,b,c)
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
5. Murs spéciaux : Ils sont spéciaux parce qu'ils sont appelés à supporter des
charges non ordinaires ou des charges normales dans des conditions peu
courantes.
Chapitre 3 : GEOTECHNIQUE ET FONDATIONS SPECIALES
6. S
E
L
O
N
B. LA SEMELLE DE FONDATION:
Différentes dispositions en plan
peuvent être utilisées pour les semelles de
fondations de murs de soutènement. La
forme et la disposition Sont cependant
fonction de la forme du mur (rideau),
l'existence ou non de contrefort eu si la
semelle comporte un talon (bêche)
Ou plusieurs. La semelle de fondation peut
être horizontale ou inclinée. En résumé, on
peut distinguer les types suivants:
A. Forme en Plan:
o Fondation horizontale. (Fig. 15a)
o Fondation inclinée. (Fig. 15b)
o Fondation à talon central. (Fig. 15c)
o Fondation à talon arrière. (Fig. 15d)
o Fondation brisée. (Fig. 15e)
o Semelle arrière. (Fig. 15f)
o Semelle avant. (Fig. 15g)
o Semelle en Té. (Fig. 15h)
Fin de Chapitre