Nutrition Eide1
Nutrition Eide1
Nutrition Eide1
A - NUTRITION
OBJECTIF GENERAL
A la fin de ce cours l’EIDE1 doit être capable de conduire une alimentation saine et équilibrée
des femmes et des enfants en fonction de leurs besoins, en utilisant les ressources disponibles.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
1- Définition :
Digestion : C’est l’ensemble des processus qui se produisent dans l’appareil digestif et qui
comprend trois groups de phénomènes intriqués : phénomènes mécaniques faisant progresser
les substances, phénomènes chimiques de simplification des principes nutritifs des aliments en
nutriments et les phénomènes microbiens transformant les résidus en matières fécales.
1
Le tube digestif comprend un certain nombre d’éléments aux fonctions variées et
diverses. Voir le tableau en dessous)
Elément Fonction
Les fonctions des diverses secrétions digestives se résument comme suit (voir tableau) :
2
Pancréas : amylase - Amylase pancréatique : transformation des
pancréatique, peptidases, glucides en sucres simples (disaccharides maltose et
enzymes lipolyques iso-maltose)
- Peptidases : transformation des peptides en acides
aminés
- Enzymes lipolytiques (lipase pancréatique) :
digestion des lipides et des ester-cholestérol en
mono glycérides, acide gras libres et cholestérol
libre
1- Définitions :
Aliment : Matière d’origine agricole ou industrielle dont la consommation sert à couvrir les
besoins nutritionnels. Ils sont les sources des nutriments essentiels dont l’organisme a besoin.
Alimentation : c’est la manière d’apporter des aliments à l’organisme, pour couvrir ses
besoins nutritionnels essentiels.
Nutrition : C’est l’ensemble des phénomènes qui apportent des nutritions aux cellules et
exportent les déchets du métabolisme. Elle englobe donc toutes les fonctions physiologiques
nécessaires à l’utilisation (métabolisation) des nutriments pour la croissance, l’entretien, le
fonctionnement de l’organisme, ainsi que pour produire la chaleur et l’énergie.
Métabolisme : C’est l’ensemble des transformations subies par les nutriments au sein de la
cellule. Elle comprend :
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2- Caractéristiques d’un aliment :
1- Nutritif : c’est-à-dire qu’il doit apporter des éléments qui participent à la couverture des
besoins nutritionnels ;
2- Sain : C'est-à-dire qu’il ne présente aucun risque d’ordre physique, chimique ou
microbien, pour le consommateur ;
3- Socio culturellement accepté : c'est-à-dire qu’il fait partie des aliments régulièrement
consommés dans la communauté. Par exemple, la tortue n’est pas mangée dans un
village A alors qu’elle est acceptée et même très recherchée dans le village B.
Dans la pratique courante, les différents groupes d’aliments peuvent varier d’un pays à
l’autre. Ainsi dans les pays anglo-saxons, on distingue 4 groupes d’aliments que sont :
1- Produits laitiers ;
2- Viandes, poissons, œufs ;
3- Les céréales et enfin
4- Les fruits et légumes alors qu’en France on en distingue 10 groupes : le lait et produits
laitiers, le groupe : viande-poisson-œufs et produits dérivés, les produits amidonnés non
céréaliers (pomme de terre, topinambour, légumes sacs), les légumes, les fruits, le sucre
et aliments sucrés, les matières grasses, les produits divers dont les aliments industriels
et les boissons.
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Les aliments énergétiques : riches en lipides ou en glucides. Ils couvrent un plus grand
pourcentage des besoins énergétiques. Ils sont constitués de céréales (maïs, riz, mil, sorgho,
blé,…), de tubercules et racines (manioc, patate, pomme de terre, macabo, igname, banane
plantain, etc.), des huiles et des graisses.
Les aliments plastiques ou de construction : riches en protéines dont l’intérêt majeur est de
couvrir les besoins en acides aminés indispensables à la synthèse des protéines spécifiques
plutôt que de fournir de l’énergie. Ce sont les viandes, les laitages, les œufs, les légumineuses
(haricot, soja, pistache) et les noix (coco, palmiste)
Les Aliment de protection : riches en vitamines et en sels minéraux essentiels. Ils constitués
de fruits (mangue, orange, safou, mandarine, citron, pamplemousse, papaye, corossol, etc.) et
légumes frais (courge, concombre, radis, etc.)
A2 - BESOINS NUTRITIONNELS
1- Définitions :
Diététique : Etude de l’hygiène et de la thérapeutique alimentaire.
Besoins nutritionnels : c’est la quantité des nutriments nécessaires pour un individu
pendant 24 heures. Ces besoins influencés par l’âge, le sexe, l’état physiologique.
Ration alimentaire : c’est la quantité d’aliments que doit consommer un individu
pendant 24 heures pour couvrir ses besoins notionnels ;
Nutriment : c’est un élément simple et absorbable de ration alimentaire qui servira à la
couverture des besoins nutritionnels. Les nutriments proviennent de la digestion des
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principes nutritifs des aliments (par exemple les acides aminés proviennent de la
digestion des protéines : les acides gras de la digestion des liquides et des graisses).
2- Les nutriments :
Les aliments que nous consommons apportent différentes substances de base appelées
nutriments, nécessaires au fonctionnement de notre organisme. Ces nutriments sont :
- L’eau
- Les protéines : acides aminés
- Les lipides : acides gras
- Les glucides : glucose, fructose
- Les vitamines
- Les minéraux et les oligoéléments.
3- Rôles des nutriments :
- L’eau : Le corps humain contient en moyenne 64% d’eau. L’eau est un élément vital
pour notre organisme. Elle sert à hydrater les cellules, transporter les substances
chimiques nutritives vers les cellules et au transport des déchets des cellules vers les
reins et participe à la bonne réalisation des réactions chimiques. Un bon équilibre hydro
électrolytique est indispensable et toute perturbation durable augmente le risque vital.
Le besoin en eau est le plus vital des besoins nutritionnels. L’apport journalier conseillé
en eau est de 2 à 2,5l/jour soit 1,5 litre d’eau de boisson + 1 litres d’eau de constitution
des aliments. Les pertes hydriques sont de plusieurs types :
Perte unitaire qui est la plus importante avec 1 à 1,5 litre en 24h
Perte pulmonaire estimée à 0,5l/24h sachant que l’air expiré contient 37% d’eau.
Perte fécale : 100ml/24 heures et peut augmenter en cas de diarrhée ;
Perte sudorale : elle est variable en fonction de l’individu. On peut perdre jusqu’à 31/h
(forte activité sous température élevée avec de l’air sec : footballeur).
Un rapport insuffisant en eau peut être cause d’un dysfonctionnement rénal, de l’apparition
de calculs et d’une constipation par sécheresse des selles.
- Les protéines : les protéines sont la source des acides aminés qui couvrent les besoins
de construction, d’entretien et de réparation pour permettre la croissance, le
renouvellement et la réparation des muscles, du cerveau, des os et des autres organes
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vitaux. Elles participent à la couverture des besoins énergétiques car 1g de protéine
apporte 4Kcal.
- Les lipides : les lipides apportent les acides gras qui couvrent les besoins énergétiques
à toutes les activités physiques, intellectuelles et le fonctionnement des organes. Ils nous
permettent de lutter contre le froid. 1 gramme de lipide apporte 9Kcal. Parmi les lipides,
il faut noter le cholestérol qui est indispensable à la vie des cellules et à la synthèse des
hormones. Il en existe deux types le cholestérol HDL ou « bon cholestérol » et le
cholestérol LDL ou « mauvais cholestérol ». l’excès de cholestérol LDL dans le sang
est un facteur de risque cardiovasculaire. Ce dernier se trouve dans les graisses saturées
(charcuterie, graisses animales, produits hydrogénés tel que margarine, etc.)
- Les glucides : Les glucides apportent après digestion, la plupart des sucres simples qui
sont des sources d’énergie rapidement mobilisables pour l’effort musculaire et l’activité
cérébrale. Ils participent à la couverture des besoins énergétiques car 1g de glucide
apporte 4Kcal. Les glucides (comme les fibres) sont très importants pour la digestion.
Elles Procurent une sensation de satiété, améliorent le transit intestinal, l’élimination
des toxines et l’entretien de la flore intestinale. Par ailleurs elles permettent une
meilleure répartition de l’assimilation des sucres et des graisses en ralentissant leur
passage rapide dans le sang. Elles luttent contre la constipation et
l’hypercholestérolémie.
Ces apports jouent un rôle majeur dans l’utilisation de l’énergie par les cellules et entrent
dans la constitution de la structure des cellules ; ils sont constitués par les éléments suivants ;
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Adolescents 1000mg
Adultes 800mg
Le fluor intervient dans la croissance des os et des dents et est utile pour la prévention
des caries dentaires
Le phosphore intervient dans la formation des os et des dents et dans l’équilibre acido-
basique
L’iode est un constituant des hormones thyroïdiennes, il joue un rôle important dans la
prévention du goitre :
Sources : huile de foie de poisson, jaune d’œuf, beurre, fromage, lait entier
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Enfants de 10 à 12 ans : 30µg
Adolescents et femme adultes : 35µg
Homme adulte : 45µg
Femmes enceintes et allaitantes : 45 à 55µg
Sources : levure et céréales complètes, viande, légumes et fruits secs, foies, pomme de terre,
volaille, jaune d’œuf.
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l’énergie des glucides et des acides gras. La carence en vitamine B5 est exceptionnelle
chez l’homme parce que les besoins sont facilement couverts par le régime alimentaire.
Source journaliers : 5 à 10 mg par jour :
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- La vitamine C (acide ascorbique) est la vitamine antifatigue. Elle stimule les défenses
de l’organisme et permet la résistance aux infections. Elle favorise l’absorption du fer.
La carence en vitamine C provoque le scorbut.
Sources : fruits frais (agrumes, goyave, légume verts, pomme).
Besoins journaliers : enfant de 1 à 3 ans : 35mg
Enfant de 4 à 12 ans : 40 à 60mg
Adolescent et adulte : 60 à 100mg
Femme enceinte et allaitante : 80 à 100mg.
1- Définitions :
La ration alimentaire : elle est quantité d’aliments indispensable quantitativement et
qualitativement pour couvrir les besoins de l’organisme pendant 24heures. Cette ration
peut être repartit en 03 repas principaux minimum : petit déjeuner, déjeuner et diner.
2- Types de besoins :
a) Besoins quantitatifs et énergétiques :
La ration alimentaire doit couvrir les besoins énergétiques de telles sortes que le bilan recette-
dépense équilibré.
Ces besoins énergétiques sont couverts par les apports des lipides, glucides et protéines. Ils se
mesurent en kilocalories(Kcal). Les glucides doivent représenter 50 à 60 % de cet apport en
énergie. Les lipides 20% à 35% et les protides 12% à 15%.
Les besoins énergétiques journaliers varient en fonction de l’âge (voir le tableau suivant.)
De 4 à 6 ans 1700kcal/j
De 7 à 12 ans 2100kcal/j
b) Besoins qualitatifs
Au point vue qualitatif, le régime alimentaire doit être équilibré et satisfaire les
besoins nutritionnels suivants :
- Les besoins de constructions : ce sont des besoins assurés majoritairement par les
protéines. Les sont nécessaire pour édifier les tissus de l’organisme, on les appels aussi
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aliments plastiques. Ils servent à bâtir les cellules, les membres cellulaires, les tissus, le
squelette, les enzymes et certaines hormones.
- Les besoins énergétiques : ils sont assurés essentiellement par les glucides et par les
lipides. Ils sont nécessaires pour l’accomplissement des différentes activités de
l’organisme.
- Les besoins de protection : ils sont assurés par les vitamines et les oligo-éléments qui
catalysent les réactions qui ont lieu dans l’organisme.
Une alimentation équilibrée doit comporter les aliments devant couvrir les différents
besoins de l’organisme. (Monter un travail dirigé sur les calculs d’un repas équilibré.)
- Eau
- Fruits (ananas) qui apportent les vitamines et les fibres.
- Manioc qui apporte les glucides
- Tomates qui apportent les sels minéraux et les fibres.
- Poissons qui apportent les protéines.
- Arachides qui apportent les protéines et les lipides.
Les besoins nutritionnels de certains groupes augmentent en fonction de leur état. Les groupes
particulièrement vulnérables à la nutrition sont : les femmes enceintes, les femmes allaitantes,
les nourrissons et les personnes âgées.
Pendant la grossesse, les besoins en fer et acide folique sont fortement accrue et
l’alimentation seule ne peut pas les couvrir. Pour cela, la supplémentations en fer/ acide folique
est nécessaire pendant cette période.
Ainsi la femme enceinte doit prendre le fer/acide folique selon le tableau suivant :
Le gain de poids pendant la grossesse pour une femme bien nourrit est la suivante :
1. 1er trimestre : 1 à 2 kg
2. 2ème et 3ème trimestre : 1,5 à 2 kg/mois
En cas de nausée du petit matin, il faut prendre les aliments secs riches en glucide. Au
cours de la journée, on conseil les petits repas fréquent au lieu de 2 ou 3 repas réguliers. Les
aliments avec assaisonnement excessifs sont déconseillés. Les comprimés de fer/acides foliques
se prennent pendant les repas pour éviter les nausées. Aussi, la femme enceinte doit éviter de
se lever brusquement. Il est aussi conseillé de prendre des fortes doses de vitamine du groupe.
La constipation.
Il est conseillé la consommation des fruits et légumes car riches en fibres, la prise adéquate des
liquides. Aussi, il faut avoir une habitude régulière d’élimination, de sommeil, de recréation et
d’exercice physique.
Pendant l’allaitement, les besoins nutritionnels sont augmentés à cause des facteurs que sont :
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- La production du lait : la femme allaitante produit 700 à 900ml de lait par jour.
Pour cela, elle a des besoins énergétiques supplémentaires estimés à 500kcal/j. il lui faut
aussi un apport complémentaire en faire et acide folique selon le tableau suivant :
Il faut donc :
a) L’apparition des dents : l’âge de l’apparition des dents varie d’un enfant à l’autre
entre 4 et 5 mois
b) L’immaturité du tube digestif et de la fonction rénale : pendant les 3 premiers mois,
il lui faut du lait pour les raisons suivantes :
- La salivation est inexistante, mais le nourrisson possède des enzymes adéquates pour
digérer les protéines émulsifiées du lait ;
- L’amidon, les lipides, les protéines des autres aliments sont toujours peu tolérés
jusqu’au moment où la production des enzymes digestives se fera (entre 4 et 6 mois) ;
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- La gestion volontaire de la déglutition ne se met en place qu’à partir de 3 mois ;
- Le rein reste immature avant 6 semaines.
La 1ère année de la vie est la période où l’enfant est plus en carence nutritionnelle :
- Une carence pour un nutriment donné retentit de façon sérieuse sur la santé du
nourrisson ;
- Les réserves faites pendant la vie fœtale seront utilisées pendant les 3 premiers mois de
la vie.
- Les besoins énergétiques sont plus élevés chez l’enfant que chez l’adulte par rapport au
poids corporel. Son métabolisme de base est aussi élevé ;
- Les besoins en protéines sont aussi élevés à cause de la croissance. Il faut éviter les
excès de protéines ou les régimes hyper protidiques qui peuvent provoqués une
déshydratation ou une fièvre persistante ;
- Les besoins en lipides sont également importants. Les lipides sont nécessaires pour les
vitamines liposolubles et les acides gras essentiels. ;
- Les vitamines sont aussi importantes pour l’enfant. Un enfant, né à termes d’une mère
nourrit de façon adéquate durant la grossesse, à fait des resserves de vitamines B2, B6
et vitamine A qui seront épuisées vers l’âge de 4 mois. En plus de ces vitamines, il faut
aussi apporter la vitamine C et la vitamine D ;
- Les minéraux sont indispensables à l’enfant le calcium est bien distribué dans le lait
maternel. Quant au fer, l’enfant né à termes a une bonne réserve en fer et qui peut
persister jusqu’à 4 mois ;
- Cas particulier :
Les jumeaux et les prématurés ont des besoins particuliers. Il faut leur donner un
supplément de fer afin de prévenir une anémie ferriprive et vieille à une bonne
alimentation pendant les 1ères années de vie.
L’alimentation de l’enfant est fonction de son appétit, ce qui permet d’évaluer la quantité
d’aliments à ingérer. L’appétit de l’enfant varie d’un repas à l’autre, et d’un jour à l’autre. On
ne doit pas forcer un enfant en bonne santé à manger lorsqu’il n’a pas faim. Il faut insister
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auprès des parents à donner une alimentation variée et équilibrée, composé des aliments de
constructions, des aliments énergétiques et des aliments de protection.
Les préférences et les adhésions alimentaires ne doivent pas être discutées en présence
de l’enfant car lorsqu’il découvre que son refus de manger devient un centre d’intérêt pour les
parents, il saisit l’occasion pour en faire un chantage.
Il faut accorder une grande attention à l’hygiène buccale de l’enfant. Les restes
d’aliments riches en glucide se logent entre les dents et constituent un milieu favorable à la
croissance des bactéries qui produisent des substances acides capables d’enlever l’émail
dentaire. Il faut donc brosser les dents après chaque repas. Il est recommandé les biscuits et les
friandises.
Pour ce groupe d’âge, le model est le même que celui de l’adulte. Il est important de s’assurer
que le grand appétit des adolescents soit satisfait par des repas substantiels et équilibrés. La
prise de fer est à surveiller chez les adolescents.
Poids:
Il est suggéré d’employer deux types d’instruments :
Pour les enfants au dessous de 4 – 5ans : balance (exemple modèle 23T
PBW) d’une capacité maximale de 25 kg et graduée en divisons de 100 grammes ou une
balance type Salter avec une culotte ou un panier pour mettre l’enfant.
Pour les enfants au dessus de 4-5ans; on utilise une balance ou pèse personne de bonne qualité
sur lequel l’enfant se tient debout.
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Dans ce cas, l’instrument recommandé à une capacité de 100 kg et graduée en division de 100
gr.
Taille
Au dessus de 2 ans, on utilise une toise verticale.
Ayant ôté ses chaussures, le sujet se tient debout sur une surface plane contre la tige verticale,
les pieds parallèles et les talons, les fesses, les épaules et l’arrière de la tête touchant la tige.
Périmètre brachial
La mesure de la circonférence du bras se justifie particulièrement dans les régions isolées ou
l’on peut disposer régulièrement de balance pour les pesés, un mètre- ruban est placé en mi-
hauteur du bras lorsqu’il est en position horizontale et détendue.
Rapport poids/taille
Il exprime le poids d’un enfant en fonction de sa taille. Il met en évidence la maigreur chez un
enfant mais ne permet pas de différencier un enfant trop petit pour son âge, (souffrant de
malnutrition chronique) d’un enfant de taille satisfaisante. Il s’exprime en écart réduit (Z-
score)
Enfant 6 – 59 mois
PB ≥ 115 et < 125 mm
et/ou P/T ≥ -3 z-score et < - 2 z-score = MAM
PB <115 mm et/ou P/T < -3 z-score
et/ou présence d’œdèmes bilatéraux = MAS
FE/FA/autres adultes
PB < 180 mm et/ou IMC < 16 = MAS
PB <210 mm et ≥ 180 mm et/ou IMC <18 et supérieur ou égal à 16
Indice de Masse Corporelle : IMC
L’indice de Quételet (Indice de Masse Corporelle : IMC = Poids en Kg / (taille) 2.
taille en mètre)
18,5-24,9 Normal
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35-39,9 Obésité type II (modérée)
A cela, nous pouvons ajouter la présence ou absence d’œdèmes bilatéraux et le test d’appétit,
pour l’évaluation de l’état nutritionnel.
A4 - PATHOLOGIES NUTRITIONNELLES
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Avitaminose K Diabète sucré Alcoolisme
Anémies
Goutte
Avitaminose du groupe B
Avitaminose PP ou pellagre HTA
Avitaminose C ou scorbut
Rachitisme
Ostéomalacie
Troubles dus à la carence en Iode
1- Obésité :
Définition :
L’obésité est l’excès de la masse de graisse. Elle est difficilement mesurable ;
cependant, on considère comme obèses, les sujets dont le poids excède de 20% leur idéal
théorique calculé par :
- La formule de Lorentz :
Pour les hommes = taille (en cm) – 100 - (Taille-150)/4
Pour les femmes = Taille (en cm) -100 - (Taille - 150)/2
- L’indice de Quételet (Indice de Masse Corporelle : IMC = Poids en Kg / (taille) 2.
taille en mètre)
IMC (kg/m2) Etat nutritionnel
18,5-24,9 Normal
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≥40 Obésité type III (sévère)
Causes:
- L’obésité est une maladie évolutive qui résulte le plus souvent d’un déséquilibre du
bilan calorique soit par diminution des dépenses, soit et surtout par excès d’apport
- L’importance de la composante familiale est bien connue, mais il est souvent difficile
de faire la part entre les facteurs génétiques et nutritionnels
Signes cliniques et examens complémentaires :
- L’interrogatoire précise les modalités d’installation et les circonstances déclenchantes:
problèmes psychologiques et grossesse. L’examen distingue l’obésité gynoïde,
Prédominant à la moitié inférieure du corps, de l’obésité androïde, atteignant la partie
supérieure du tronc.
- Biologiquement : il faut rechercher les troubles métaboliques associés : Diabète,
hyperlipidémie, hyperurécémie.
Traitement :
Le traitement est dominé par le régime hypocalorique dont le taux est fixé par
l’interrogatoire alimentaire. Il faut souvent associer un soutien psychothérapique, et
éventuellement prescrite de petites doses de tranquillisant. La proscrire les anorexigènes, les
diurétiques, les extraits thyroïdiens qui sont inutiles et souvent dangereux. La surveillance de
l’efficacité est jugée par la courbe pondérable et la normalisation des troubles biologiques
éventuels.
Le pronostic dépend des complications cardiovasculaires, métaboliques, rhumatologiques dont
la survenue est imprévisible.
2- Goutte :
Définition :
C’est une dyspurinie métabolique d’origine génétique touchant les hommes dans 90%
des cas chez les femmes, la goutte n’apparaît qu’après la ménopause
Causes :
La goutte primitive est due à un excès d’acide urique dans le sang circulant. Cette
hyperurécémie peut être due à une surproduction d’acide urique (lui-même déchet du
métabolisme des protides). L’influence de la sédentarité et du régime alimentaire est bien
connue dans la survenue de la goutte.
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Signes cliniques et examens complémentaires :
La crise de goutte aigue survient classiquement en pleine nuit chez un homme jeune,
touchant la première articulation métacarpo-phalangienne, ou la cheville puis
quelque fois le genou. Au petit matin, la crise se calme.
Elle est due à l’accumulation de l’acide urique dans les tissus. Les masses
blanchâtres siègent dans les articulations, mais aussi à l’hélix de l’oreille, aux
coudes, pieds et mains.
Biologiquement : la vitesse de sédimentation est accélérée avec une hyperpolynucléose
neutrophile et une hyperurécémié au delà de 0,080g/1
Traitement
La crise aiguë se soigne par le repos, la cure de diurèse supérieure à 2 litres/jour et
la colchicine qui peut être remplacée par les antis inflammatoires non stéroïdiens.
La goutte chronique nécessite une vie saine, une cure d’amaigrissement pour les
obèses, une diurèse supérieure à 21/jour en mélangeant eau simple et eau gazeuse,
un régime hypopurinique
3- Goitre :
Définition :
C’est l’augmentation diffuse du volume de la thyroïde. Le goitre peut être homogène ou
hétérogène, comprenant alors un ou plusieurs noyaux.
Causes :
Théoriquement, le goitre ou l’hypertrophie de la glande thyroïde est lié à une
hyperstimulation hypophysaire, même si bien souvent le taux de TSH (hormone de stimulation
thyroïdienne) plasmatique est normal.
Signes cliniques et examens complémentaires :
Les signes cliniques sont limités aux simples, a vasculaires, parfois nodulaires. Il n’y a pas de
signe d’hyper ou d’hypothyroïdie.
Sur le plan paraclinique : le dosage hormonal est souvent normal ainsi que la TSH.
L’échographie montre bien le volume du goitre. Les éléments de surveillance sont
essentiellement le volume du goitre et les signes de compression.
Traitement
- L’abstention sous surveillance pour les petits goitres
- L’opothérapie frénatrice par thyroxine
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- La chirurgie, si le goitre est volumineux, compressif ou gênant et ne réagissant pas au
traitement médical.
4- Diabète sucré :
Définition :
C’est une maladie de la nutrition caractérisée par la difficulté qu’a l’organisme à utiliser
les glucides.
Causes :
Le glucose inutilisé s’accumule les humeurs et « fuit » dans les urines d’où le nom de
« diabète ». Ce trouble se traduit par une hyperglycémie. Le diabète est une maladie
héréditaire : il est 2 fois et demie plus fréquent chez les sujets qui ont des diabétiques dans leur
famille que dans la population générale.
Il existe :
- Le diabète pancréatique par des destructions des îlots de Langerhans du pancréas.
- Le diabète endocrinien par hypersécrétion des facteurs hyperglycémiants
Signes cliniques et examens complémentaires :
Le dépistage doit être fait particulièrement lors de toute consultation notamment chez
les sujets prédisposés : diabètes connus dans la famille, sujets obèses, sujets âgés et mères ayant
donné naissance à des enfants de plus de 4kg. On distingue :
- Le diabète gras, sans acidocétose qui est évoqué en présence des signes cliniques
suivants :
Polydipsie (soif vive très souvent révélatrice)
Polyurie
Polyphagie
Prurit, abcès ou furoncle à répétition
- Le diabète maigre, avec cétose qui est évoqué en présence des signes cliniques
suivants :
Polydipsie, polyurie
Amaigrissement marqué, profond, malgré la polyphagie
Sueurs nocturnes
Asthénies considérables
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- Les complications du diabète sont les rétinopathies, les neuropathies et enfin la
gangrène du pied.
Les examens complémentaires utilisés sont les suivants :
- La recherche de la glycosurie qui peut aller jusqu’à 1g litre
- La recherche des corps cétoniques
- Le dosage de la glycémie à jeun
- La réserve alcaline
- Le pH sanguin
Traitement
Il est basé sur le régime et consiste à :
- Corriger l’obésité par restriction calorique
- Réduire l’ingestion des glucides
- Apporter suffisamment des protides
- Contrôler l’apport des lipides
Les hypoglycémiants et l’insuline sont également utilisés pour traiter le diabète.
5- Kwashiorkor :
Définition :
C’est une malnutrition correspondant surtout à une carence protidique. Elle atteint les
enfants entre 18 mois et 3 ans en moyenne, mais n’est pas exceptionnelle après cet âge.
Elle est particulièrement fréquente après les épidémies de rougeole.
Signes cliniques et examens complémentaires :
Les signes cliniques les plus connus du Kwashiorkor sont :
- Un retard de croissance à la fin de l’allaitement maternel, et au moment du sevrage
- Des œdèmes fermes, mais gardant le godet, indolores, déclives, localisés aux membres
et à la face.
- Des troubles digestifs et psychiques avec anorexie invincible, apathie, tristesse,
irritabilité, et diarrhée traînante.
- Des lésions cutanées avec dépigmentation et hyperpigmentation à la fois
- Des altérations des cheveux qui deviennent pâles et cassants
- Une pâleur liée à anémie
- Une hypotonie musculaire
- Un abdomen distendu avec gros foie de stéatose
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Biologiquement : le dosage sanguin des protides montre un effondrement du taux souvent
inférieur à 50g/litre
6- Marasme :
Définition et cause :
C’est une malnutrition correspondant surtout à une carence globale en calories
Signes cliniques :
- Amaigrissement important avec fonte musculaire et disparition du pannicule adipeux
- Retard staturo-pondéral important
- Atteinte profonde de l’état général
- Appétit conservé au début, et l’enfant n’a pas la tristesse rencontrée dans le cas du
Kwashiorkor. En plus, pas œdème, ni lésions cutanées
Biologiquement : le taux de protide sanguin est habituellement normal
Traitement et conduite à tenir
- L’apport en protides doit être théoriquement de 4g/kg /24heures
- La ration calorique doit être de 100 à 120 calories par kg, d’abord sous forme de lait
demi écrémé sucré, puis enrichi en protéines
- L’élargissement du régime dès la reprise de l’appétit sous forme de bouillie ou de purée
fait avec les aliments locaux additionnés à la viande, au poisson et œufs
Les autres moyens de prise en charge du marasme sont :
- Une couverture antibiotique et le traitement des parasitoses associées
- Un apport en poly vitamines en particulier les vitamines du groupe D et B
- Un apport en sels minéraux
- Une correction de la déshydratation due à la diarrhée
- Une prescription des médicaments ayant effet sur l’appétit et
- Des antis palustres
La prévention du marasme repose sur l’éducation nutritionnelle, l’allaitement maternel
jusqu’au moins 24 mois, la diversification du régime et l’apport d’aliments riches en protéines
et enfin la vaccination contre la rougeole.
Cette éducation nutritionnelle doit combattre les tabous notamment ceux interdisant souvent
aux enfants des aliments riches en protéines. La prévention exige en même temps un
accroissement du niveau de vie social, culturel et économique des populations.
7- Avitaminose A
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Définition et considérations d’ordre général :
L’avitaminose A est une des principales causes de cécité dans le monde, notamment
dans les pays en voie de développement. Elle est consécutive à un apport insuffisant en vitamine
A
Causes et facteurs de risque :
- L’âge : les enfants d’âge préscolaire sont les plus touchés et développent souvent les
carences les plus sévères
- Le sexe : les garçons sont plus sensibles que les filles
- Statut physiologique : les femmes enceintes et allaitantes présentent souvent des signes
de carence comme une héméralopie ou les tâches de Bitot à cause de l’accroissement
des besoins en vitamine A pendant cette période
- L’allaitement est bien établi
- Facteurs culturels : l’espacement et la limitation des naissances ont de manière
générale un effet protecteur et réduisent considérablement les carences en vitaminé A
Signes cliniques et examens complémentaires :
Le signe le plus courant est la baisse de la vision crépusculaire, appelée la cécité nocturne. La
xérophtalmie est un autre signe très fréquent de carence en vitamine. Il s’agit de la sécheresse
de la conjonctive qui s’épaissit ; l’œil perd de son brillant par dessiccation. Sur les conjonctives
palpébrales, on peut voir des tâches blanches appelées tâches de Bitot.
L’apparition de ce symptôme est fréquente dans les communautés soumises à une alimentation
carencée, on parle en ce moment d’héméralopie épidémique. Les autres signes de carence en
vitamine A sont :
- La « kératomalacie » qui est une tâche opaque s’étendant rapidement sur la cornée et
entraînant en quelques heures la perte de la vue. Elle est consécutive à une infection
secondaire avec larmoiement et sécrétion visqueuse.
- Une ulcération de la cornée par où pénètre l’infection atteignant tous les milieux de
l’œil et entraînant une fonte purulente totale de l’œil. Elle apparaît au stade ultime,
surtout chez les nourrissons,
Biologiquement : le dosage du rétinol sérique est la méthode biochimique la plus largement
employée
Traitement et prévention :
La prévention repose sur plusieurs stratégies dont entre autre la supplémentation en vitamine A
sous forme buvable ou en capsules (200 000 UI) tous les 4 à 6 mois pendant plusieurs années.
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Le schéma thérapeutique recommandé contre la xérophtalmie est le suivant :
Age ≤ 1an Age ≥1an
Immédiatement 100 000 UI 200 000 UI
Le lendemain 100 000 UI 200 000 UI
2 à 4 semaines plus tard 100 000 UI 200 000 UI
Malnutrition protéino énergétique sévère (MPE), tous les mois jusqu'à résolution de la MPE
100 000 UI 200 000 UI
Le schéma d’administration universel de la vitamine A chez les enfants d’âge préscolaire et les
femmes allaitantes est le suivant :
Nourrissons de 6 à 11 mois 100 000 UI de vitamine A pendant la vaccination contre
la rougeole
Remarque : lorsque les nourrissons de moins de 6 mois ne sont pas allaites une supplémentation
de 50 000 UI de vitamine A, en une seule dose ou deux doses de 25 000 UI, doit être envisagée
avant qu’ils n’atteignent l’âge de 6 mois.
8- Avitaminose K
Définition :
L’avitaminose K est la carence en vitamine K et occasionne des troubles de la coagulation.
Causes et mécanisme :
L’avitaminose K est liée :
- Une diminution de l’apport notamment dans des circonstances où l’entéro-synthèse
n’est pas suffisante pour fournir la vitamine K nécessaire à l’organisme
- Une carence en vitamine K chez le nouveau-né notamment au cours de la 1ère semaine
où la prothrombine est insuffisante
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- Une carence chez l’adulte notamment au cours d’un traitement prolonge aux
antibiotiques aboutissant à une destruction de la flore intestinale
- Des troubles d’absorption au cours de la digestion difficile des graisses, en cas de
certaines affections digestives et déficits biliaires
- Des troubles d’utilisation de la vitamine K dus à des atteintes hépatiques graves
Signes cliniques et examens complémentaires :
- Chez le nouveau-né, les signes cliniques se caractérisent par une tendance
hémorragique dans un tableau d’ictère et de troubles digestif comme les hémorragies
méningées et digestives (type melaena, hématémèse saignement du cordon et du palais
et épistaxis)
- Chez l’adulte, la tendance hémorragique (avec hématurie, hémorragies digestives,
hématomes : le taux de prothrombine plasmatique est en baise.
Traitement :
Il est basé essentiellement sur l’administration de la vitamine K
9- Avitaminose du groupe B
1- Avitaminose B1 : Béribéri
Le béribéri est une maladie causée par un déficit en vitamine B1, qui provoque une insuffisance
cardiaque et des troubles neurologiques. L’organisme humain n’est pas capable de stoker la
vitamine B. il doit en trouver quotidiennement dans son alimentation.
Causes et mécanisme :
- La consommation exclusive de riz poli, dépourvu de ses écorces riche en thiamine chez
la femme enceinte ou allaitante, ou chez le nourrisson né de mère carence
- L’alcoolisme, associé à un alimentaire insuffisante.
Signe cliniques et examens complémentaires :
- Polynévrite et Myocardite avec dyspnée, douleurs précordiales, insuffisante cardiaque
- Encéphalopathie alcoolique avec paralysie oculaire et nystagmus, troubles de la marche
(ataxie)
Traitement :
Il repose sur la prise de la vitamine B1 ; une alimentation équilibrée comportant des céréales
complètes et le sevrage alcoolique radical.
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2- Avitaminose B2 ( Ariboflavinose)
Cause et mécanisme
- Déficit d’apport
- Plus fréquemment carence d’absorption au cours de syndromes digestifs ou
l’antibiothérapie prolongée qui détruit la flore intestinale
Signe cliniques
Bouche avec perlèche de la commissure des lèvres : amincissement fendillement de la
muqueuse avec fine desquamation et sensibilité douloureuse de la langue ou
glossodynie aboutissant à une langue desséchée, pourpre et dénudée irrégulièrement par
desquamation.
Nez : dermite séborrhéique des sillons nasolabiaux à la racine et aux ailes du nez
Œil : fatigue visuelle, diminution de l’acuité visuelle
Traitement :
Il est essentiellement basé sur la prise de la vitamine B2
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11- Avitaminose C ou Scorbut
Définition :
Le scorbut est une maladie liée à une déficience alimentaire en vitamine C qui se traduit
dans sa forme grave par le déchaussement des dents et la purulence des gencives, des
hémorragies puis la mort.
Causes et mécanisme :
- Le nourrisson sous alimentation artificielle (lait non industrie) ou aux bouillies sans
adjonction de jus de fruit ou de purée de légumes, est forcément carence
- Très rare chez l’adulte, mais existe les hommes âgés vivant seuls, dont l’alimentation
est dépourvue de légumes et fruits
- Le scorbut du nourrisson (maladie de Barlow) avec des douleurs osseuses très vives
des membres inférieurs, des hématomes sous-périostes, chapelets costaux aux
jonctions chondrocostaux , et des ecchymoses sous-cutanées
- Le scorbut chez l’adulte : l’hématome constitue le signe majeur ; on note des
hémorragies cutanées et sous-cutanés et enfin des troubles bucco-dentaires avec
gingivo-stomatite hémorragique et chute des dents
Biologiquement : le taux sanguin de l’ascorbine baisse
Traitement :
En prévention : un jus d’orange sucré chaque jour, dès le 6ème mois, ou à défaut une quantité
double de jus de tomate est nécessaire.
En curatif : le traitement est basé sur la prise de la vitamine C et des aliments riches en
vitamine C (voir table de composition des aliments).
Définition
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- Au cours des maladies digestives chroniques (diarrhée graisseuse, insuffisance biliaire
et pancréatique extrême)
- Au cours de certaines maladies rénales
Signes cliniques
- Les déformations osseuses comme les craniotabès (zones non calcifiées et molles sur
la voûte crânienne, la fermeture tardive des fontanelles, le thorax en carène ou en
entonnoir, le gonflement des charnières chondrocostales, des genoux, des coudes en
enfin des déformations du bassin, et une incurvation des membres
- Hypotonie musculaire, retard de la première dentition et la tétanie est associée
b) L’ostéomalacie
Définition :
a) La boulimie
- Provocation du vomissement
- Utilisation inappropriée des laxatifs ou des diurétiques
- Exercice physique excessif
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- Imposition de restrictions alimentaires de type anorexique
Causes et mécanisme :
Les causes de la boulimie sont complexes et multiples et sont issues d’une combinaison de
facteurs émotionnels, comportementaux, psychologiques et sociaux. Ces facteurs sont
probablement (et paradoxalement) les mêmes que ceux de l’anorexie mentale, les deux
maladies étant fréquemment liées. Un même patient peut souffrir d’une combinaison des
deux maladies, ou d’une alternance d’anorexie et de boulimie. La boulimie est plus fréquente
que l’anorexie et touche plus volontiers les femmes que les hommes (9/10), notamment la
femme jeune, débutant souvent en fin d’adolescence (18-19 ans).
La boulimie peut être un symptôme isolé. Mais peut aussi se rencontrer au cours
des syndromes dépressifs, des troubles d’anxiété de drogue, alcool. La boulimie entraine des
comportements compulsifs de consommation de nourriture, en grande quantité, sur un court
laps de temps. Les aliments choisis sont assez stéréotypés aliments très caloriques, volontiers
sucrés (gâteaux, crèmes, glaces…) parfois salés.
- Une disparition spontanée avec le temps, mais non sans souffrance qui doit justifier
une consultation spécialisée
- Un passage à la chronicité avec une boulimie qui perdure, avec des rechutes
fréquentes
- L’apparition d’une dépression, de conduites additives (drogues, alcool)
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- Une évolution vers l’anorexie
- Une invalidité scolaire, affective et sociale.
Traitement :
b) Anorexie mentale :
Le terme dérive du grec qui signifie « perte d’appétit » bien que l’on s’attende pour préciser
qu’une personne souffrant d’anorexie mentale ne présente pas nécessairement « une perte
d’appétit » mais plutôt un refus de s’alimenter correctement.
Causes et mécanismes :
Cette maladie touche principalement les femmes (90% des cas) mais la forme la plus courante
est celle affecte les adolescentes, surtout de 15 à 20 ans. Elle affecte également les jeunes
filles préadolescentes, parfois d’âge de 8 ans.
Traitement :
Trop longtemps en France, les anorexiques ont été placés en chambre d’isolement, parfois
plusieurs mois, strictement coupés de toute influence familiale censé être à l’origine du
trauma originel. Le traitement repose sur la psychothérapie mais les résultats sont mitigés.
La sous nutrition contribue pour plus de 50% de décès chez les jeunes enfants de moins de
cinq ans dans les pays en voie de développement. Parmi les principales causes de décès chez
ces jeunes enfants tels que la diarrhée, la pneumonie, la rougeole et le paludisme sont
attribuable à la sous nutrition.
C’est un ensemble d’intervention en nutrition à grand impact sur les malnutritions délivrées
tant au niveau communautaire que dans les formations sanitaires.
La plupart des problèmes nutritionnels sont concentrés pendant les 12-36 premiers mois de
la vie. Donc, réduire ces problèmes dépend des interventions pendant le développement
fœtal et la petite enfance.
Les AEN portent sur huit aspects de la nutrition des enfants et des femmes :
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2 – promotion d’une alimentation complémentaire optimale à partir de six mois et poursuite
de l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de deux ans et au-delà ;
3 – promotion d’une alimentation optimale pour les enfants malades et ceux sévèrement
malnutris ;
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-6-9mois : 300kcal/jour doivent être apportés des aliments de compléments (1/3 des besoins
et 2/3 par le lait maternel). Ceci correspond à la période de transition alimentaire vers le
plat familial :
Donner les aliments variés pour assuré un apport adéquat en nutriment : inclure les
aliments d’origine animale, les aliments fortifiés, les aliments riches en vitamine A,
les fruits et légumes :
Pratiquer l’alimentation active (aider l’enfant à manger, l’encouragé à mangé, d’être
patient pendant l’aide, donner à manger quand l’enfant réclame, mettre à la couleur
dans le repas, ne pas forcer l’enfant à manger, veiller qu’il a effectivement mangé
lorsqu’il a son plat à part)
Continuer à nourrir l’enfant pendant et après la maladie
(OMS/UNICEF)
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Age Dose et durée du traitement
a. Objectif
L’objectif de ce protocole est corriger la malnutrition sévère dans toutes les tranches d’âge.
L’admission
Le traitement au cours de la phase aigue ou phase initiale ou phase I :
Le traitement pendant la phase de transition :
Le traitement au cours de la phase II ou phase de récupération.
b. Admission
Critères d’admission :
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Enfant 6 mois (ou ayant une taille 65 cm) :
Adolescent :
P/T<70%
Ou avec présence d’œdèmes bilatéraux.
Adultes :
IMC< 16
Ou avec présence d’œdèmes bilatéraux sans atteinte organique
Procédures d’admission :
Les patients admis au CNT arrivent épuisés (près des nombreuses heures de transport). Cela
présente une cause supplémentaire de risque de mortalité. Il est donc préférable de donner
au patient dés son arrivée de l’eau sucrée (10g de sucre dans 100ml d’eau soient 2 morceaux
de sucre local dans 100ml d’eau).
Ces deux outils rassemblent toutes les informations aussi bien médicales et nutritionnelles
ainsi que le suivi du patient durant tout son séjour au centre de nutrition thérapeutique.
Le patient peut être traité au centre nutritionnel thérapeutique ouvert 24 heures sur 24, ou
en service
Traitement nutritionnel :
Produits utilisés :
La quantité de F75 à donner à chaque repas est déterminée par le poids du patient et sa
classe de poids correspondant e :
Donner F75 à la tasse avec une soupe ou par sonde naso-gastrique (mais surtout n’utiliser
pas la cuillère qui a tendance à laisser la malnutri)
Acide folique :
Antibiotique :
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1.5. Traitement curatif de la malaria selon le protocole national
Surveillance :
Température matin et soir ; Poids ; Nombre de repas ; Absence pendant le repas ; Refus de
repas ; Utilisation d’une sonde naso-gastrique ; Perfusion ou transfusion ; Degré d’œdèmes ;
Vomissement ; Déshydratation ; Fréquence respiratoire.
¥ La taille.
Ces informations ci-dessous doivent être retranscrites immédiatement sur la fiche de suivi.
Complication :
DESHYDRATATION :
Les enfants malnutries sont très sensibles à un excès de sodium. Les signes de
déshydratation observés chez un enfant normal peuvent être retrouvés chez un
enfant sévèrement malnutri non déshydraté.
Seuls les antécédents d’une récente perte liquidienne ou d’un changement récent de
l’apparence physique (notamment du retard) peuvent aider à diagnostiquer une
déshydratation
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