Memoire Ghislaine Corrige - 114119

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MEMOIRE

SUJET : CONNAISSANCE ATTITUDE ET PRATIQUE DE LA POPULATION

FACE AUX MALADIE D’ORIGINES HYDRIQUES

« CAS DE CAMP MAJORE VANGU »

PLAN DU TRAVAIL

INTRODUCTION

1. ETAT DE LA QUESTION

2. PROBLEMATIQUE

3. OBJECTIFS :

 GENERAL

 SPECIFIQUES

4. HYPOTHESE

5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

6. DELIMITATION DU SUJET

7. SUBDIVISION DU SUJET

CHAP I. Généralités sur les maladies hydriques

CHAP II. Prévention des maladies hydriques

CHAP III. Approche méthodologique

CHAP IV. Présentation des résultats

CHAP V. Discussion et commentaire

 Conclusion

 Suggestion
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INTRODUCTION

1. ETAT DE LA QUESTION

L’eau est l’aliment indispensable dans la vie de l’homme, et elle est un élément vital pour
notre quotidien, cette dernière constitue donc une condition primordiale du bien-être de la
population, étant très importante dans la vie humaine elle est aussi une de plus grandes
sources des maladies (Agnès . F, 2018).

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS) les maladies d’origines

Hydriques ont représenté 40 % des urgences sanitaires liées au climat au cours de deux
derniers décennies (Anctil. F, 2012).

Dans les années 2000, l’organisation mondiale de la santé (OMS) recensant


14.000 cas de choléra à travers le monde, dont 5000 mortels, ces décès sont survenus pour 87
% d’entre eux en Afrique, une des seules régions au monde avec l’Asie où cette maladie est
encore rependue (Boiche. J, 2019).

L’OMS estime que 80 % des nouvelles contaminations se produisent au Sud du Sahara, la


plus connue et la plus rependue des maladies parasitaires hydriques et sans contesté le
paludisme. L’anophèle, le moustique vecteur se produit en effet dans des zones chaudes et
humides où il infect par le plasmodium falciparum qu’il transmet ensuite à l’homme où lui
suçant le sang (Braun A,2023).

Les pays pauvres sont largement plus touchés, mois des foyers épidémique se déclarent
périodiquement dans les pays riches (Ex e, Moi 200, Washington (Ontario) au moins 2300
personnes ont été gravement malades suite d’une contamination microbienne du réseau d’eau
potable aux sources polluée, à la consommation des aliments ou d’eau contaminée par les
selles des personnes infectées (BUKATA V, 2020).

En RDC, l’eau non potable est une menace, 53,5% de ménage son exposé a toutes sortes des
maladies hydrique, bien que la RDC soit le pays d’Afrique possèdent les ressources hydriques
les plus importants, elle fait face aujourd’hui à des difficultés pour servir sa population en eau
potable (Chalmin, S. 2020).
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D’après les statistique publié par le ministère de l’énergie et le programme de nation unie
(PNUE, 2010 taux national), de désert, qui était de 69 % en 1990, est tombé à 22% en 2005
avant de monter à 26 % (Chibani, D, 2016).

L’absence d’eau potable et assainissement déficient menacent la santé de plusieurs


personnes, un grand nombre des personnes ne disposant pas encore d’un approvisionnement
régulier en eau potable et d’autres n’ont pas accès à une source d’approvisionnement en eau
potable (Chibani, D, 2016).

L’incident des maladies infectieuses causer par de l’eau de boisson de mauvaise qualité est
souvent la chez les enfants âgés de 0 à 5 ans (Chibani, D, 2016).

Les maladies transmises par des micro-organismes présents dans l’eau qui exigent une action
prioritaire sont :

 Le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde (et paratyphoïde) la diarrhée, l’hépatite


viral A et tant d’autres.

Parallèlement, la male nutrition chronique touche 43 % des enfants de 0 à 5

ans sur toute l’étendue du territoire Congolais. La male nutrition résulte de causes multiples
dont le faible d’accès à l’eau potable, à des services d’assainissements et au non adoption des
pratiques d’hygiène de base. De manière générale l’accès à l’eau de qualité et à des conditions
sanitaires et d’hygiène adéquates permettent la prévention de multiples autres maladies
d’origine hydrique (Essayagh, M, 2020).

Par ailleurs, la situation de conflits dans certaines provinces facilite la propagation de


maladies d’origine hydrique, en raison de mouvements de population importants. L’arrivée
de déplacés dans des communautés d’accueil, avec un faible taux d’accès à l’eau potable,
augmente la pression sur les ressources disponibles. Ainsi cette situation reste la même dans
l’espace du Haut Katanga et spécifiquement dans le Camp Major Vangu, où nous rencontrons
différents cas de maladies hydriques suite à l’environnement male assainie, et au manque
d’approvisionnement en eau potable par la majorité de la population, cette manque est dû aux
coupures intempestive par la régie des eaux (Girerd, R, 2022).

Pour se ressourcer cette population puise de l’eau de puits source de diverses maladies
d’origine hydrique car cette eau n’est pas traitée avant l’utilisation (Girerd, R, 2022).
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2. PROBLEMATIQUE

L’eau c’est la vie, elle apparait en première approximation comme un élément essentiel de la
planète et l’aliment des organismes vivants, elle est à l’origine de la vie (Girerd, R, 2022). .

En effet l’eau est l’élément autour duquel se maintient et se développe la vie, par ailleurs l’eau
n’est toujours pas la vie, car elle est la source de plusieurs problèmes de la vie, dont les
maladies, les inondations, les noyades et ainsi la mort ; d’ailleurs certains auteurs affirment
que l’homme meurt rapidement par la soif que la faim (HAMAMAH, S. 2022).

Cet ainsi le problème d’eau reste un sujet majeure dans la population Katangaise
précisément ceux qui habitent la zone camp Assistant, cette population est confrontée aux
problèmes d’accès à l’eau potable, malgré l’existence d’un réseau d’eau (REGIDESO) en
effet pour se ressourcer cette population fait recours à l’eau des puits et des forages qui les
exposent à des maladies d’origines hydriques car cette eau est portée de plusieurs bactéries
surtout que ce ne pas traiter avent l’utilisation (Hounsa, A.E, 2019).

Pour ce qui est à noter pour cette zone d’études les questions suivantes

S’imposent :

 Connaissez-vous les maladies d’origines hydriques ?

 Quelle est votre attitude et pratique pour éviter ces maladies ?

 Quelles sont vos sources d’approvisionnement en eau ?

 Avez-vous déjà souffert d’une des maladies hydrique, les quelles ?

3. OBJECTIFS

a. Objectif générale

D’une manière générale notre étude vise améliorer la connaissance de la population sur les
maladies hydriques.

b. Objectifs pacifiques :

- Contribuer à la promotion de l’information sur les maladies hydriques.


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- Sensibiliser la population à l’hygiène de l’eau de boissons et des aliments

- Identifier les sources d’approvisionnement en eau au camp assistant

- Identifier les maladies d’origine hydriques fréquentes au camp assistant

4. INTERET ET CHOIX DU SUEJT

 Le choix de ce sujet n’est pas un fait du hasard, la santé des êtres humains nous concerne
tous, lorsqu’il y a un mort d’homme c’est un vide dans la société qui se crée dans ce cadre
d’idée nous personnes de santé sommes dans l’obligation de trouver des solutions durable à
ce genre de problème.

a. Intérêt personnel

Dans le cadre de cotre étude nous avons voulu apprendre les causes de l’existence de
cas de maladies liées à l’eau dans l’espace Camps Major Vangu.

b. Intérêt scientifique
Ce travail surement d’une manière ou d’une autre servira référence à futures
chercheuses qui inciteront les sujets similaires.

c. Intérêt socio-économique

Le résultat de ce travail pourra réduire le taux des maladies, non diffèrent modes de
prévention et grand les maladies diminuera la fréquence, l’économie sera revenue à la normal,
car la population qui passait le temps presque au centre de sorti hospitalisée serait dans leurs
maisons et aussi dans leurs activités génératrices de revenues.

5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES MALADIES HYDRIQUES

CHAPITRE II. PREVENTION DES MALADIES HYDRIQUES

CHAPITRE III. APPROCHE METHODOLOGIQUE

CHAPITRE IV. PRESENTATION DES RESULATS


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CHAPITRE V. DISCUSSION
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CHAPITRE 1 : GENERALITES ET CONCEPTUALISATION.

I.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS

I.1.1 Connaissance :

La connaissance se définie comme l’action ou le fait de comprendre, connaître les


caractéristiques de quelque chose. (Merlet et al., 2023)

I.1.2 Attitude :

L’attitude de définie comme l’état d’esprit d’un sujet, d’une personne ou d’un groupe vis-à-
vis d’un objet, d’une action, d’une maladie ; c’est une prédisposition mentale à agir de telle ou
telle façon. (Merlet et al., 2023)

I.1.3 Pratique :

C’est une façon de procéder ou technique de procéder dans la réalisation d’une action ou
d’une activité.

I.1.4 Population

C’est un ensemble d’individus ou d’éléments partageant une ou plusieurs caractéristiques qui


se servent à les regrouper.

I.1.5 Maladie

Selon l’organisation mondiale de la santé ( OMS) la maladie est une altération de l’état de
santé se manifestant par un ensemble des signes et de symptômes perceptibles correspondants
à des troubles généraux ou localisés fonctionnelles dû à des causes internes ou externes et
comportant une évaluation.(Boiche et al, 2019)

I.1.6 Maladies Hydriques :

Les maladies Hydriques sont nommés comme tels car elles sont causées par la consommation
des eaux insalubres ou souillés «fwwFuturaScience.com» santé

I.1.7 L’eau :

L’eau en latin (Aqua qui a donné aquatique et en Grec Hydros qui a donné Hydrique) est un
sous liquide en condition ou en température ambiante composée de molécule qui associe 2
atomes d’hydrogènes et 1 atome d’oxygène “H2O” incolore , inodore, et sans saveur(Anctil
et al., 2012).
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I.1.8 Approvisionnement en eau :

C’est l’ensemble des mesures et des infrastructures qui permettent d’amener l’eau à la
collectivité et rurales. (Anctil et al., 2012)

I.1.9 Les besoins en eau :

C’est la quantité d’eau nécessaire pendant une période donnée pour une satisfaction complète

I.1.10 Pénurie d’eau :

C’est une situation dans laquelle la demande en eau dépasse des ressources en eau
disponibles.

I.1.11 Une eau de source :

C’est une eau souvent définie comme une eau sortant naturellement du sol

12 Traitement de l’eau :

Le traitement d’eau est un procédé qui vise à éliminer la présence des germes, de bactéries ou
des plions pour rendre cette eau usée en bonne qualité pour la consommation. (Bagtérienne,
2011.)

I.1.13 Eau potable

Cette eau qui, adaptée est destinée à la consommation humaine. Elle peut être bue sans risque
pour la santé, on parle d’eau potable car on fait également référence à son utilisation.

L’eau peut être naturellement potable, comme cela est le cas pour les eaux de source, mais
elle peut devoir également être traitée afin de s’en assurer.

Dans l’un ou l’autre cas, l’eau est évaluée et des tests sont effectués pour trouver d’éventuels
contaminants potentiellements nocifs.

Une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre de caractéristiques la rendant
propre à la consommation humaine.

C’est une eau qui n’offre pas d’inconvénients pour la santé du consommateur.

C’est une qualité signale que l’eau convient à tous les usagers domestiques habituels, y
compris l’hygiène corporelle.
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Elle doit être bactériologiquement libre de toute contamination féco-orale et chimiquement


exempté de quantité excessives des matières organiques et minérales toxiques. (J.P.
BITUNDU.2010)

I.1.7 Eau polluée ou souillée

Selon le petit Robert (1996), c’est toute eau dont l’état d’asepsie est altéré, corrompu, infecté,
par rapport à cette étude, une eau est dite polluée quand elle contient des agents pathogènes.

L’homme apporte où cycle de l’eau une perturbation qualitative par la pollution plus ou moins
importante qui découle de ses rejets d’eaux usagées et qui vient s’ajouter aux problèmes
qualitatifs dit naturels.

Selon L’OMS, 80% de maladies infectieuses sont dues à la mauvaise qualité de l’eau et
constitue une des premières causes de mortalité dans le monde, soit 25.000 décès par
jour(Chibani and Ferhat, 2016)

I.2 GENERALITES SUR LES MALADIES HYDRIQUES

Les maladies Hydriques sont des maladies généralement causées par la consommation ou
l’ingestion de L’eau contaminée par les bactéries, virus, champignons, et aussi les contacts
directs avec les eaux insalubres.(Anctil et al., 2012)

Notons qu’il en existe quatre (4) catégories :

I.2.1. La première catégorie est celle des maladies d’origine hydrique Çwater-borne
diseases’)

La transmission se fait par ingestion d’une eau contaminée ; cette catégorie regroupe toutes
les

Maladies de l’eau sale (choléra, typhoïde, poliomyélite, méningite, hépatite A et B,


dysenteries…), dont les maladies diarrhéiques font partie. Elles sont causées par un agent
pathogène utilisant l’eau comme habitat principal pendant une période essentielle de sa vie.
Certaines de ces maladies sont liées à l’absence d’hygiène personnel et absence de drainage
des eaux usée qui stagnent et l’accumulation des ordures dans la cours.(Vissin et al., 2016)

I.2.2. La deuxième catégorie est celle des maladies aquatiques ou (`water-based


diseases’).
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La transmission de cette catégorie se fait par des pathogènes qui passent une partie de leur
cycle de vie dans l’eau ; toutes ces maladies sont dues à l’infection par les vers parasites
(helminthes), qui dépendent d’hôtes aquatiques intermédiaires (escargot d’eau) pour
accomplir leur cycle de vie. Le ver de Guinée est le seul dans ce groupe à être normalement
transmis par l’eau de boisson (ce n’est pas commun, mais la schistosomiase peut être
transmise également en buvant de l’eau traitée)

Ces maladies dites d’infection intestinale ou parasitaire sont liées à la qualité de l’eau. Ce sont
les maladies qui ne sont pas fatales en général (draconculose, paragonimose, clonorchose,
schistosomiases…) ; mais la morbidité associée à ces maladies à des conséquences graves en
termes de pertes économiques, en réduisant les capacités des malades à vaquer paisiblement à
leurs occupations. Elles sont également le résultat d’une contamination de l’eau par substance
utilisant l’eau comme porteuse, suite à l’insalubrité provoquée par la non évacuation des
déchets solides et liquides aux alentours des parcelles, à l’insuffisance de l’assainissement à
l’intérieur, au manque de système de raccordement aux égouts dans des milieux urbain etc.
(Vissin et al., 2016)

I.2.3. La troisième catégorie est les maladies dues au manque d’hygiène (water-washed
diseases).

Cela concerne les maladies dont on peut réduire la transmission en augmentant le volume
d’eau utilisé pour l’hygiène, indépendamment de la qualité de cette eau : infection de la peau
ou des yeux (sepsis bactérien de la peau, gale, infections fongiques de la peau, trachome) ;
cette catégorie renferme les maladies qui apparaissent en situation de pénurie d’eau salubre et
se développent dans de mauvaises conditions et pratiques d’hygiène (trachome, lèpre,
tuberculose, coqueluche, tétanos, diphtérie…). La transmission de ces infections se fait
essentiellement à travers les mains sales.(Mandele et al., 2020)

I.2.4. La quatrième catégorie est celle des maladies transmises par les vecteurs liés à
l’eau – (water-related insect vector).

La transmission de cette catégorie se fait par des vecteurs qui se multiplient dans l’eau et sont
actifs à proximité des points d’eau (principalement malaria, fièvre jaune, fièvre dengue,
maladie du sommeil et filariose). Certains insectes participent au cycle fécal-oral en
véhiculant des pathogènes fécaux sur leur corps et dans leur appareil intestinal, ce sont les
insectes vecteurs liés aux excréments (mouches et cafards). Ces maladies se transmettent
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généralement par la piqûre d’insectes vecteurs (moustiques, mouches tsé-tsé…).(Agnès and


Aristide, 2015.)

PRINCIPALES MALADIES LIÉES À L’EAU

D’une manière générale les principales maladies liées à l’eau sont cité notamment comme
suite :

 Choléra ;
 Gale ;
 Hépatite ;
 Onchocercose (cécité des rivières) ;
 Paludisme ;
 Amibiase ;
 Campylobactériose ;
 Schistosomiase ;
 Teigne (Some et al., 2014)

1.1.6.6. Détail sur les causes des principales maladies liées à l’eau

1.13.1. Choléra

Des cas de choléra peuvent se produire sporadiquement partout au monde où les


approvisionnements en eau, l’assainissement, la salubrité des aliments et les pratiques
d’hygiène ne sont pas réunis. Les communautés surpeuplées qui vivent dans de mauvaises
conditions d’assainissement et qui n’ont pas un approvisionnement en eau de boisson saine
sont celles qui sont le plus vulnérables.(Baille, 2023)

1.13.1.1. Les causes du choléra

Le choléra est causé par la bactérie Vibriocholerae. Les gens sont infectés après avoir
consommé des aliments ou de l’eau qui ont été contaminés par celles de personnes infectées.
Les fruits de mer crus ou pas assez cuits peuvent être une source d’infection dans les zones où
le choléra est répandu et l’assainissement médiocre. Les fruits et légumes qui ont été lavés
avec de l’eau contaminée par des égouts peuvent également transmettre l’infection si la
bactérie V. cholera est présente.(OMS, 2010)
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1.13.1.2. Impact du choléra sur la population

Le choléra est une infection intestinale aiguë qui commence par une diarrhée aqueuse
indolore, des nausées et des vomissements. La plupart des sujets atteints ont une diarrhée très
bénigne ou une infection asymptomatique. Les personnes sous-alimentées en particulier ont
des symptômes plus graves. Les cas graves de choléra se présentent avec une diarrhée et des
vomissements abondants. Le choléra grave, non traité, provoquer une déshydratation rapide et
fatale.(Chalmin et al., 2020)

1.13.1.3. Interventions lors du choléra

Pour prévenir la propagation du choléra, les quatre interventions suivantes sont essentielles et
efficaces :

 Approvisionnement en eau de boisson saine en qualité et quantité suffisante


 Bonne hygiène personnelle
 Bonne hygiène alimentaire
 Evacuation hygiénique des excréta.
 Sensibilisation sur les modes de transmission et prévention(Baille, 2023)

1.13.7. Diarrhée

La diarrhée est répandue dans le monde entier ; elle est à l’origine de 4% de tous les décès et
de 5% des incapacités. Elle est le plus souvent causée par des infections gastro-intestinales qui
tuent chaque année environ 2,2 millions de personnes dans le monde, pour la plupart des
enfants dans les pays en développement (rapport OMS 2012)

1.13.7.1. Les causes de la diarrhée

La diarrhée est un symptôme d’une infection causée par un grand nombre d’organismes
bactériens, viraux et parasitaires dont la plupart peuvent se propager par l’eau souillée. Elle
est plus fréquente lorsqu’il n’y a pas d’eau propre pour la boisson, la cuisine et le nettoyage,
et lorsque les règles basiques d’hygiène ne sont pas réunies.

L’eau contaminée par les matières fécale humaines provenant par exemple des égouts
municipaux, de fosses septiques et de latrines constitue une source de préoccupation
particulière. Les fèces animales contiennent également des micro-organismes pathogènes qui
peuvent causer la diarrhée.(Hounsa et al., 2019)

1.13.7.2. Impact de la diarrhée sur la population


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D’infection, la diarrhée peut être aqueuse (par exemple dans le choléra) ou sanguinolente
(dans la dysenterie par exemple).

La diarrhée due à une infection peut durer quelques jours, ou plusieurs semaines, comme dans
la diarrhée persistante. La diarrhée sévère peut mettre l’existence en danger du fait du manque
de liquide, comme dans la diarrhée aqueuse, notamment chez les nouveau-nés et les jeunes
enfants, les personnes sous-alimentées et celles dont l’immunité est affaiblie.

Notamment la nuit. L’écorchure des zones de démangeaison se traduit par des plaies qui
peuvent être infectées par des bactéries. Une forme plus grave de gale, connue sous le nom de
gale norvégienne, est plus fréquente chez les personnes dont le système immunitaire est
affaibli.(Hounsa et al., 2019)

1.13.9. Fièvres typhoïde et paratyphoïde

Les fièvres typhoïde et paratyphoïde sont des infections causées par des bactéries qui sont
transmises lors de l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par des selles. Une eau propre
et un bon assainissement permettent de prévenir la propagation de la typhoïde et de la
paratyphoïde. L’eau contaminée est l’une des voies de transmission de la dite maladie.
(Essayagh et al., 2020)

1.13.9.1. Les Causes de la fièvre typhoïde

Les fièvres typhoïde et paratyphoïde sont causées par les bactéries Salmonella typhi et
Salmonella paratyphi respectivement. Les germes de la typhoïde et de la paratyphoïde passent
dans les selles et l’urine des personnes infectées. Les personnes deviennent infectées après
avoir consommé des aliments ou des boissons qui ont été manipulées par une personne
infectée ou par de l’eau de boisson qui a été contaminée par des effluents contenant les
bactéries. Une fois que les bactéries arrivent dans le corps d’une personne, elles se multiplient
et se propagent dans le courant sanguin(Essayagh et al., 2020)

1.13.9.2. Impact de la fièvre typhoïde sur la population

La fièvre typhoïde est une infection bactérienne des voies intestinales et du courant sanguin.
Les symptômes peuvent être bénins ou graves et comprennent une fièvre prolongée pouvant
être aussi élevée que 39°-40°C, des malaises, une anorexie, des céphalées, une constipation ou
une diarrhée, des taches rosées sur la poitrine ainsi qu’une splénomégalie et une
hépatomégalie.(Essayagh et al., 2020)
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1.13.11. Gale

La gale est une infection cutanée contagieuse qui se propage rapidement dans des conditions
de surpeuplement et que l’on trouve dans le monde entier. L’hygiène personnelle est une
mesure de prévention importante et l’accès à un approvisionnement en eau adéquat est
essentiel pour la lutte contre cette maladie.(Braun and Mammadova-Bach, 2023)

1.13.11.1. Causes de la gale

L’infestation par la gale est causée par la mite microscopique Sarcoptes scabieuse. La mite
femelle fécondée creuse dans la peau, puis dépose des œufs dans le sillon derrière elle. Après
l’éclosion des œufs, les larves migrent vers la surface de la peau où elles prennent leur forme
adulte. L’accouplement a lieu à la surface de la peau. Une mite adulte peut vivre jusqu’à
environ un mois sur une personne(Marín-Quílez et al., 2023)

1.13.11.2. Impact de la gale sur la population

Le signe principal de la maladie est une éruption papuleuse que l’on trouve plus fréquemment
sur les mains, notamment entre les doigts, le pli cutané du poignet, du coude ou du genou, le
pénis, la poitrine et les épaules. L’infestation cause souvent une démangeaison intense sur tout
le corps, Notamment la nuit. L’écorchure des zones de démangeaison se traduit par des plaies
qui peuvent être infectées par des bactéries. Une forme plus grave de gale, connue sous le
nom de gale norvégienne, est plus fréquente chez les personnes dont le système immunitaire
est affaibli.(Braun and Mammadova-Bach, 2023)

1.13.12. Hépatite

L’hépatite, terme général désignant l’inflammation du foie, a un certain nombre de causes


infectieuses. Deux des virus qui causent l’hépatite (hépatite A et E) sont transmis par l’eau et
les aliments ; l’hygiène est donc importante dans la lutte contre ces virus.(Lebossé and
Zoulim, 2021)

1.13.12.1. Les causes de l’hépatite

Les virus de l’hépatite A et E, s’ils n’ont aucun rapport l’un avec l’autre, sont tous deux
transmis par la voie oro-fécale, le plus souvent par de l’eau contaminée et d’une personne à
l’autre. L’hépatite A pourrait être transmise également par des aliments contaminés par des
manipulateurs de denrées alimentaires infectés, des aliments crus, ou des aliments manipulés
après la cuisson.(Paccoud et al., 2019)
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1.13.12.2. Impact de l’hépatite sur la population

Parmi les causes infectieuses, l’hépatite A et E sont associées à des approvisionnements en


eau insuffisants ainsi qu’à un assainissement et une hygiène de mauvaise qualité, entraînant
une infection et une inflammation du foie. La maladie débute par l’apparition soudaine de
fièvre, une faiblesse de l’organisme, un manque d’appétit, des nausées, une gêne abdominale,
suivis par un ictère quelques jours après.(Paccoud et al., 2019)

1.13.17. Onchocercose (cécité des rivières)

L’onchocercose ou cécité des rivières est une maladie parasitaire ayant pour vecteur un
insecte qui se reproduit dans l’eau. Elle cité comme la deuxième cause principale de cécité
d’origine infectieuse dans le monde. La lutte contre les gîtes larvaires d’insectes dans les
rivières constitue un des piliers de la prévention. (Lawson, 2019)

1.13.17.1. Les causes de l’onchocercose

L’onchocercose est une maladie parasitaire causée par Onchocerca volvulus, un ver parasite
mince qui surtout vie jusqu’à 14 ans dans l’organisme de la personne. La maladie est
transmise d’une personne à l’autre par la piqûre d’une mouche. (Lawson, 2019)

1.13.17.2. Impact de l’onchocercose sur la population

Le ver femelle adulte qui peut mesurer plus d’un ½ mètre de long, produit des millions de
jeunes vers microscopiques. Les microfilaires migrent à travers la peau et, lorsqu’elles
meurent, causent des démangeaisons intenses et une dépigmentation de la peau, des
lymphoedèmes provoquant des ainés pendantes et un éléphantiasis des organes génitaux, des
troubles graves de la vue, et la cécité lorsqu’elles atteignent les yeux. (Lawson, 2019)

1.13.18. Paludisme

Le paludisme ou malaria est une maladie infectieuse parasitaire la plus courante dans le
monde il se transmet par la piqûre des moustiques qui se reproduisent en eau douce ou parfois
en eau saumâtre. (BUKATA and CHORNOMYDZ, 2020)

1.13.18.1. Les cause du paludisme

Le paludisme est causé par quatre espèces, le paludisme après avoir été piqués par un
moustique appelé ‘anophèle’ infecté. Certains moustiques femelles prennent leur repas de
sang au crépuscule et au début de la soirée, mais d’autres piquent pendant la nuit ou aux
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premières heures du matin. Lorsqu’un moustique pique une personne infectée, il ingère des
parasites du paludisme avec le sang. Pendant une période de 8 à 35 jours (en fonction de la
température ambiante), le parasite se développe dans le moustique. La forme infectante du
parasite passe dans les glandes salivaires du moustique et est injectée dans un nouvel hôte
humain lors des repas de sang suivants. (BUKATA and CHORNOMYDZ, 2020).

Les symptômes du paludisme sont généralement la fièvre, les frissons, les céphalées, les
douleurs musculaires, la fatigue, la nausée et les vomissements, la diarrhée, l’anémie et la
jaunisse (coloration de la peau et des yeux). Des convulsions, un coma, une anémie sévère et
une insuffisance rénale peuvent également survenir. La gravité et l’ampleur des symptômes
dépendent du type spécifique de paludisme. Dans certains types, l’infection peut rester
inactive pendant une période pouvant aller jusqu’à cinq ans et elle peut être récurrente. Dans
les zones de transmission intense du paludisme, les gens peuvent développer une immunité
protectrice suite à des infections répétées. Sans traitement rapide et efficace, le paludisme peut
évoluer vers une forme cérébrale grave suivie par la mort. (BUKATA and
CHORNOMYDZ, 2020).

1.13.20. Schistosomiase

La schistosomiase est une maladie hydrique considérée comme la deuxième infection


parasitaire en importance après le paludisme, en termes de santé publique et d’impact
économique. Les signes qui suivent l’infection sont des éruptions ou des démangeaisons
cutanées. Deux mois après l’infection, de la fièvre, des frissons, une toux et des douleurs
musculaires peuvent apparaître alors que les parasites atteignent leur maturité. Les infections
non traitées peuvent entraîner l’apparition de sang dans les urines et les selles, accompagnée
d’une hépatomégalie et d’une splénomégalie. Chez les enfants, ceci a un impact négatif en
termes de croissance, d’état nutritionnel et de développement cognitif. L’infection chronique
entraîne des maladies hépatiques, rénales et vésicales. Quelques fois, le système nerveux est
touché, ce qui cause des crises convulsives, des paralysies et une inflammation de la moelle
épinière. .(Koné, 2020)

1.13.20.1. Causes de la schistosomiase

La schistosomiase chez l’homme, l’hôte final, est causée par les trois principales espèces de
plathelminthes, à savoir Schistosomahaematobium, S.japonicum, et S. mansoni. Notons qu’en
Asie, le bétail et le buffle d’Asie sont d’importants hôtes réservoirs. L’infection survient
lorsque des larves nageant librement pénètrent la peau de l’homme. Les larves se développent
17

dans des gastéropodes d’eau douce. Les hommes sont infectés lorsqu’ils entrent dans des eaux
infestées de larves à des3 fins domestiques, professionnelles et récréatives. Après avoir
pénétré la peau, les larves se transforment et sont transportées par le sang jusqu’aux veines
qui drainent les intestins ou la vessie où elles parviennent à maturité, s’accouplent et
produisent des œufs. Les œufs causent des atteintes à différents tissus, notamment la vessie et
le foie. La réaction aux œufs dans les tissus provoque une inflammation et la maladie.
Lorsque les hommes infectés excrètent dans l’eau des œufs parasités avec les fèces ou l’urine,
les œufs éclosent donnant naissance à des larves qui, à leur tour, infectent les gastéropodes
aquatiques. Dans le gastéropode, le parasite se transforme et se divise en larves de la seconde
génération qui sont libérées dans l’eau douce, prêtes à infecter d’autres hommes.(Koné,
2020).

1.13.21. Teigne

La teigne ou ténia est une affection habituellement bénigne de la peau, du crâne ou des ongles
causée par un champignon. L’hygiène personnelle, soutenue par la disponibilité de quantités
suffisantes d’eau, constitue une mesure de prévention capitale. (Sagara, 2019).

1.13.21.1. Les causes de la teigne

La teigne est causée par différents types de champignons connus sous le terme de
dermatophytes. Elle se propage par contact direct avec une personne ou un animal infecté€
(chiens, chats, cochons d’Inde, bétail), par contact avec le sol ou par contact indirect avec des
articles contaminés par le champignon, par exemple des vêtements, des serviettes, des draps et
couvertures, des chaises et des articles de toilette manipulés par les personnes infectées. Le
lien avec l’eau se fait par l’intermédiaire d’une mauvaise hygiène personnelle et domestique
et le manque d’eau pour le nettoyage et le lavage. (Baille, 2023)

1.13.21.2. Impact de la teigne sur la population

La teigne est une dermatose contagieuse affectant le crâne, les ongles, les pieds, ou le corps.
Malgré son nom, la teigne est causée par un champignon.

Sur le crâne, la teigne débute sous la forme d’une papule ou d’une lésion cutanée qui s’étend
ensuite en anneaux. Les cheveux deviennent fragiles, cassent facilement et tombent, laissant
des plaques d’alopécie sur le crâne. Sur le corps, la teigne peut apparaître dans un premier
temps sous forme de plaques rouges ou roses, plates ou légèrement saillantes sur la peau.
(Source livre OMS les maladies hydriques).
18

CHAPITRE 2 : PRÉVENTION DE MALADIES HYDRIQUES

La notion de la prévention est Complexe dans le domaine de santé , elle peut se définir sous
différents aspects ,il convient de présenter les définitions de concept a fin de percevoir une
définition pertinente.(Mondiale de la Santé, 2010)

2.1 QUELQUES DÉFINITIONS :

Prévenir : le mot prévenir veut dire tout simplement annoncer, alerter, avertir, mettre au
courant quelqu’un d’une chose à venir, dans le but de l’empêcher ou d’y remédier. La notion
de prévention d’écrit l’ensemble des actions, des attitudes et des comportements qui visent a
évité la survenue d’une maladie où d’un événement, à maintenir et a amélioré la santé.
(Mondiale de la Santé, 2010)

La prévention est l’ensemble de mesures prises pour préserver une situation donnée (sanitaire,
sociale, économique, environnementale) planète. La prévention est l’ensemble de toutes les
dispositions prises pour empêcher l’apparition , l’aggravation d’un danger, d’un risque, d’une
maladie, ou de toute situation dommageable comme une épidémie , une crise ,un accident…
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS) la prévention est l’ensemble des mesures
visant à éviter ou à réduire le nombre et la gravité des maladies ,des accidents et des
handicaps…

Après toutes ces définitions nous pouvons dire que la prévention est le fait d’empêcher la
survenue des mauvais événements entre autres : la maladie, le décès précoce, crise alimentaire
accident, maladies infectieuses, et tant d’autre.(Mondiale de la Santé, 2010)

2.1.1 TYPES DE PRÉVENTION

Il existe trois types des préventions :

a) La prévention primaire.
b) La prévention secondaire.
c) La prévention tertiaire.
a. LA PRÉVENTION PRIMAIRE
19

La prévention primaire est l’ensemble des actes visant à diminuer l’incidence d’une maladie
dans une population et à réduire les risques d’apparitions des nouveaux cas. Ex la
vaccination, l’assainissement du milieu. (Mondiale de la Santé, 2010)

b. PRÉVENTION SECONDAIRE

La prévention secondaire consiste a diminué la prévalence d’une maladie dans une


population. Ce stade recouvre les actes destinés à agir au début de l’apparition de troubles afin
de s’opposer à son évolution ou encore pour faire disparaitre les facteurs de risques. ex :
dépistage précoce du VIH. (Some et al., 2014)

c. PRÉVENTION TERTIAIRE :

La prévention tertiaire consiste à éviter les complications et les invalidités.

1. sensibiliser la population sur les maladies hydriques ;

Cette sensibilisation consiste à informer la population de l’impact de ces maladies et la gravité


en fin qu’elles puissent agir en conséquence de cause. (Some et al., 2014)

2. sensibilisation à l’hygiène et assainissement.

La sensibilisation à l’hygiène vise a améliorer le comportement hygiénique de la population


sur le plan collectif ou individuel par une communication ou une éducation sanitaire.

L’hygiène : c’est l’ensemble des principes, des pratiques individuel ou collectif visant à la
conservation de la santé, L’hygiène est basée sur trois actions : nettoyage, désinfection,
conservation. (Some et al., 2014)

3. Sensibilisation à l’assainissement

L’assainissement du milieu :

L’assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de


l’environnement.

Par rapport à notre travail nous allons parler de l’assainissement du milieu de vie (ménage),
les sources de puisages d’eaux (Robinet, puits, sources) (Agnès and Aristide, 2015).

3.2. TYPES D’HYGIÈNE


20

Il existe plusieurs types d’hygiène ; l’hygiène alimentaire, l’hygiène corporelle , l’hygiène


bucco-dentaire , l’hygiène de vie …Pour notre travail ce qui nous intéresse plus c’est
l’hygiène alimentaire .

L’hygiène alimentaire est l’ensemble des mesures et pratiques nécessaires pour assurer la
sécurité et la salubrité des aliments à toutes les étapes de la chaîne alimentaire .Quelques
mesures d’hygiènes a observé pour une hygiène alimentaire :

- Observé de bonne règles d’hygiène personnelle.


- Se lavé soigneusement et correctement les mains avec du savon et de l’eau propre
Superviser les enfants lorsqu’ils se lavent les mains
- Lavé les matériels destinés a la préparation des aliments.
- Lavé les fruits et légumes avant de les manger.
- Bien nettoyer la viande, les poissons légumes avant la préparation.
- Se lavé les mains après avoir été aux toilettes. (Agnès and Aristide, 2015.)

2.2.1 LAVAGE DES MAINS

La prévention des maladies dite de mains sale, le ministère de la santé public lance cet appel «
ensemble lavons nos mains, car choisir de laver ses mains au savon c’est choisir la santé ».

Aux partenaires, il déclare : « j’invite aussi tous nos partenaires au développement à nous
renouvelé́ leur engagement pour qu’ensemble,, nous fassions du slogan mains propres, zéro
microbe, un véritable arme qui protège ». (Mandele et al., 2020)

Pour le ministère de la santé public, à ce moment où le monde entier est secoué́ par la maladie
à virus Ebola, « le lavage des mains au savon devient plus qu’impérieux ». Face à̀ la présence
du virus, le ministère de la santé public à rappelé́ à tous « l’intérêt de la pratique de lavage de
main au savon ou à la cendre comme un de moyen préventif pour combattre cette épidémie ».
La situation persistance des maladies diarrhéique, du choléra, de la fièvre typhoïde, des
infections respiratoires du paludisme dans une partie du pays, sont lié en majorité́ mauvaise
pratique hygiénique de lavage des mains et d’assainissement. (Mandele et al., 2020)

Le pays étant toujours marqué par un accès limité à l’eau potable ; une mauvaise ou une
absence d’utilisation de latrine hygiénique avec malheureusement plusieurs compatriote
pratiquant encore la défécation à l’aire libre et généralement une majorité́ écrasante qui ne se
lave pas les mains aux moments critiques Il faut se laver les au moment critique tel qu’avant
21

de manger, avant de préparer l’aliment ; après avoir été́ aux toilette, avant de faire manger le
Bébé́, avant d’allaiter le Bébé́, après avoir « changé le couche de Bébé́.

Le lavage des mains, est une mesure préventive efficace, simple et moins couteuse, que nous
conseillons à tous. « Cette bonne pratique de lavage des mais va, à coup sûr, améliorer votre
santé et donc vous épargner des dépenses de santé́ dus aux maladies que l’on peut bien éviter
par ce simple geste ».

Instituée en 2008 par l’Assemblée générale de l’ONU, la journée mondiale de lavage des
mains vise à motivée toute la population à effectuer ce geste simple, efficace et moins cher
pour prévenir les maladies des mains sales notamment la fièvre typhoïde, l’Ebola, la diarrhée.
(Mandele et al., 2020)

2.2.2 TECHNIQUES DE LAVAGE DE MAINS

 Enlever ses bijoux (bagues, bracelets, et montre) ;


 Mouiller les mains et les avants bras à l’eau claire dans un lavabo ;
 Appliquer le savon antibactérien ou le désinfectant pour les mains ;
 Frottez-vous les mains l’une contre l’autre durant au minimum 20 secondes ;
 Laver toutes les surfaces de vos mains y compris vos ongles, vos pouces et entre vos
doigts ;
 Rincer les mains avec de l’eau propre.

Pour améliorer la santé de la communauté́, la lutte contre les causes de maladies Hydriques
est un élément important. Il est possible de réduire la fréquence des maladies Hydriques si une
campagne de lutte est faite toute la communauté́ ; il faut insister sur l’application des
principes Suivants préconisés par FOUNTAIN D.E (1980.P281) :

 Une installation sanitaire convenable, pour chaque habitation, trou assez profond,
planche solide, orifice adéquate, minus d’un couvercle et une maisonnette bien
construite, aérée et assez spacieuse avec un nettoyage journalier ;
 L’emploi de l’installation sanitaire par toute personne pour faire ses besoins : selle,
urine, la défécation et la miction sur la terre en brousse, dans la Foret ou dans l’eau
sont dangereuse pour toute la communauté́ ;
 L’emploi d’un petit trou de 30cm pour le besoins lorsqu’on est éloigné de l’installation
sanitaire, le trou sera fermer après l’emploi ;
22

 La propreté́ de mains : se laver les mains avant de manger, avant de préparer la


nourriture, après avoir été́ à la toilette, après tout travail sale ;
 La propreté́ de a la cuisine : les ustensiles et la vaisselle, il faut chasser des animaux
(poule, et autres) dans la cuisine ;
 La protection de la source d’eau et la consommation d’eau potable,
 Le port de soulier est à̀ recommandé pour se protéger contre les larves des
ankylostomes et des anguillules.

2.3. LA GESTION DE L’EAU

Le manque d’accès à l’eau potable et un assainissement de base ainsi que la mauvaise


condition d’hygiène provoquent près de 90% de l’ensemble de décès lié à la diarrhée,
principalement parmi les enfants les enfants. (Mandele et al., 2020)

2.3.1 QUALITE ET NORME MINIMALE DE L’EAU POTABLE

Une eau potable est souvent définie comme une eau que l’on peut consommer sans danger
pour la santé, car elle ne doit être ni toxique, ni infectée de bactéries, de parasites ou de virus
nuisibles pour l’homme. Actuellement dans le monde plus de 4 millions de personnes meurent
encore chaque année à cause d’une eau non potable et 885 millions n’y ont pas accès. Il est
donc important de connaître les différentes normes et indicateurs de potabilité et de qualité
afin de sensibiliser les personnes en charge de la gestion de l’eau sur l’importance du contrôle
de la qualité de l’eau afin d’éviter autant de maladies et de mortalité. (Vissin et al., 2016)

L’OMS définit bien des critères de potabilité et des recommandations que les pays développés
et la plupart des grandes villes appliquent en permanence à l’aide d’outils d’analyse en
continu ou par des mesures en laboratoire afin de garantir aux consommateurs une eau
potable. Nous comprenons que ces recommandations moyennement rigoureuses, ne sont
parfaitement pas respectées car elles sont un peu contraignantes pour certaines zones pour des
raisons de moyens. Suite à ces désagréments, plusieurs régions, comme l’Union Européenne,
ont votés par une loi leurs propres normes de potabilité de l’eau.

Les maladies contagieuses causées par les bactéries pathogènes, les virus et les parasites sont
très souvent liées à la consommation d’eau ne répondant pas à des critères minimaux de
potabilité. Elles constituent pour la santé le risque le plus commun et le plus répandu. Il est
donc important d’établir des normes et des indicateurs de potabilité et de qualité et surtout de
23

vérifier qu’elles sont respectées, notamment sur les points d’accès à l’eau et si nécessaire de
les adapter selon les zones et les particularités locales.

Soulignons que toutes les populations sont concernées par des critères de potabilité. Les pays
pauvres sont principalement concernés car une faible partie de la population dispose d’une
alimentation par un réseau public. L’autre partie puise l’eau directement à sa source c’est-à-
dire dans les puits, les rivières, les sources non aménagées ou les réserves pluviales naturelles.
C’est là que l’exposition à la consommation d’eaux souillées est la plus importante comme
notre milieu d’étude. Ainsi, une eau avant d’être consommée sans danger pour la santé
comme la définition l’a soulignée doit répondre à certaines normes de potabilité. (Vissin et
al., 2016)

1. Potabilité microbiologique

La potabilité microbiologique : c'est l'absence, ou la présence à des taux suffisamment faibles,


de micro-organismes susceptibles de provoquer des maladies graves et contagieuses. (Anctil
et al., 2012)

b. Potabilité Chimique

La potabilité chimique : est considérer comme une absence, ou une présence à des taux
suffisamment faibles, de substances toxiques susceptibles de provoquer des maladies à plus
ou moins à long terme.

L’eau élément essentielle à la vie, a besoin d’être protégée, traitée et économisée. C’est
ressource naturelle rare et précieuse, sa qualité est fragile et son cycle naturel très long. L’eau
captée ne répond pas souvent aux normes de potabilité : elle peut contenir des produits
indésirables ou en grande quantité. Ainsi, pour pouvoir être consommée sans danger, l’eau
doit être correctement traitée. (Anctil et al., 2012)

2.3.2 LES TRAITEMENTS DE L’EAU

Le traitement de l’eau est tout processus qui améliore la qualité de l’eau pour la rendre
appropriée à l’utilisation et à la consommation de la population.

Quelques méthodes de traitement de l’eau :

a) La filtration sur un tissu

b) Le traitement par ébullition


24

c) Le traitement par chloration

d) Le traitement par floculation

1) La filtration sur un tissu

Cette technique nous permet d’éliminer les impuretés solides de l’eau ainsi que les larves
d’insectes qui s’y trouve, le tissu à utiliser doit être de préférence du coton, il doit être épais
pour bien retenir les impuretés. Notons que la filtration n’es pas un moyen de traitement
satisfaisant en soi, c’est pendant filtré l’eau avant de la traité par d’autres méthodes citées
permet d’améliorer la qualité de l’eau obtenue. (J.P. BITUNDU.2010).

Les avantages de la filtration sont telles que : la facilité, le coût quasiment nul.

2) Le traitement par ébullition

L’ébullition est parfaitement simple à mettre en pratique ,il permet de tuer la totalité des
germes présents dans l’eau , pour cela l’eau doit être filtré puis bouillie à gros bouillons, il ne
suffit pas de la faire bouillir pendant une minute à basse altitude l’eau doit bouillir
correctement à 100°c et pendant un long moment.(Bagtérienne, 2011.)

3) traitement par chloration.

La chloration est un moyen simple et efficace qui permet de tuer les microbes, elle consiste à
introduire des produits chlorés (pastille de chlore, hypochlorite, aquataps ...) dans l'eau pour
tuer les microbes qu’elle contient, après 30 minutes de temps d’action l’eau est potable ,si le
traitement est effectué correctement tous les germes sont éliminés. La chloration peut se faire
par exemple après la floculation si nécessaire en bas d’un robinet ou dans tous les récipients.
(Bagtérienne, 2011.)

4. traitement par floculation

C’est un processus d’épuration qui consiste à rassembler en flacons les particules ou les
impuretés en suspension dans l’eau ,il s’agit d’un processus dépendant du temps qui affecte
l’efficacité de la clarification en offrant l’opportunité aux particules en suspension dans l’eau
d’entrer en collision par une agitation douce et prolonger. (Anctil et al., 2012)

 LA VACCINATION

La vaccination est une technique qui consiste à administrer un agent antigénique (vaccin) par
la voie orale ou injectable dans le but de stimuler le système immunitaire d'un organisme
25

vivant afin de développer une immunité adaptée contre un agent infectieux d'une maladie
particulière.

La vaccination est un moyen de prévention très efficace pour lutter contre certaines maladies
qui peuvent avoir des graves conséquences et qui peuvent même causer la mort.

Le vaccin est une substance d'origine microbienne que l'on administre à un individu pour
l'immuniser contre une maladie vaccin. Exemple : vaccin contre le choléra ( Chol-Ecol-o:
vaccin oral contre le choléra et la diarrhée à Escherichia coli entérotoxinogène)

La vaccination contre les maladies hydriques a rejoint les priorités dans la politique vaccinale
mondiale. (Boiche et al, 2019)
26

CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE

III.1 CADRE D’ETUDE

III.1.1 HISTORIQUE DU CAMP MAJOR VANGU


Le Camp Major Vangu est supplanté depuis l'époque Belge et c'est le Capitaine MASSART
de nationalité Belge qui avait dirigé sa construction de 1953 à 1958. En 1963 et 1964,
TSHOMBE vient y installer les Gendarmes Katangais à l’avènement de la sécession du
Katanga que MOBUTU viendra abolir en 1965 lors de sa prise de pouvoir par un Coup d'Etat
Militaire le 24/11/1965. C'est donc en 1967, après la mort de TSHOMBE que MOBUTU
viendra récupérer le CAMP MASSART et y fera établir des Ex-FAZ aujourd'hui FARDC.

N.B : La Superficie est de 501.430m².

III.1.2 SITUATION GENERALE ET ASPECT GEOGRAPHIQUE


Le Camp Major Vangu est un Camp Militaire qui abrite plusieurs Militaire de différentes
unités de la 22iem Région Militaire. Il est une Unité créée sous l'initiative de la Hie pour la
sauvegarde du Patrimoine de l'Etat et faire usage de ses attributions comme le stipule le
Règlement Militaire et les services intérieur au sein de celui-ci.

Ainsi, le Camp Major Vangu est situé en plein ville de Lubumbashi et borné à l'Est par la
Commune de KAPEMBA, à l'Ouest, toujours par la commune de KAMPEMBA; au Nord par
la Commune de LUBUMBASHI et au Sud par la Commune de KAMALONDO ; d'où sa
position est très stratégique dans la ville.

III.2. Type d’étude


Il s’agit d’une étude épidémiologique d’observation descriptive transversale.

III.3. Période d’étude


La période d’étude s’est étendue de Juillet à septembre 2023, soit sur une durée de 2
mois.

III.4. Population d’étude


La population d’étude a été composée de tous les habitants du Camps VANGU.
27

III.5. Échantillonnage

III.5.1. Type d’échantillonnage

Nous avons procédé à un échantillonnage aléatoire.

III.5.2. Critères d’inclusion et d’exclusion

a. Critères d’inclusion
Ont été inclus dans la présente étude :

2. Tous les habitants du Camps Vangu ;


3. Tous les habitants du Camps VANGU de 2023 ;
4. Tous les habitants du camp VANGU présent lors de notre passage et ayant accepté de
participer à notre étude.

b. Critères non inclus


Ont été non inclus dans cette étude ;

 Tout ceux qui n’ont pas répondus à nos critères d’inclusion.

III.5.3 Taille de l’échantillon


La taille de notre échantillon a été de l’ordre de 400 selon la formule que voici :
28

n= Z²×P(1-P)×N
Z²×P(1-P) + (N-1) ×d²

n= taille de l'échantillon

N= taille de la population cible, réelle ou estimée

Z = niveau de confiance selon la loi normale centrée réduite (pour un niveau de confiance
de 95%, z= 1.96, pour un niveau de confiance de 99%, z= 2.575)

P = proportion estimée de la population qui présente la caractéristique (lorsque inconnue,


on utilise p = 0.5)

d= marge d'erreur tolérée (par exemple on veut connaitre la proportion réelle à 5% près)

(Guide pour les jeunes chercheurs en sciences de la santé, Hendrick MBUTSHU


LUKUKE)

Variables d’étude
Les principales variables étudiées dans ce travail ont été les suivantes :

1. Âge
2. Sexe
3. Etat civil
4. Source d’approvisionnement en eau

III.6. Matériels et techniques de collecte des données

 Matériels

Pour collecter aisément les données utiles, nous avons utilisé la grille de collecte des
données.

 Techniques

Nous avons fait recours l’interview ainsi que l’observation directe.


29

III.7. Gestion et analyse des données


La saisie, l’encodage et l’analyse des données ont été réalisés grâce aux logiciels
Microsoft Word 2016, Epi Info version 7.1.2.2 et Microsoft Excel et Les résultats ont été
présentés sous forme des figures, des textes et des tableaux des fréquences.

La présente étude s’est limitée aux analyses unies variées

III.8. Considérations éthiques


Il nous a été délivré une autorisation de la Direction de l’École de Santé Publique de
l’Université de Lubumbashi ainsi que celle du Responsable du Camp VANGU pour avoir
accès aux informations et aux données dont on avait besoin. Nous avons rigoureusement
respecté les principes d’anonymat et de confidentialité des données recueillies, avec
consentement éclairé des enquêtés.

CHAPITRE IV. PRESENTATION DES RESULTATS

IV.1. SEXE

Il découle de cette figure que 62 % des enquêtés étaient du sexe féminin


30

MAS-
CULION
38%

MASCULION
FEMININ

FEMININ
62%

Figure 1. Répartition des enquêtés selon le sexe

IV.2. AGE

Tableau I. Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge

Tranche d'âge Effectifs %


˂ 20 114 28,5
20 - 30 203 50,75
30-40 53 13,25
40-50 20 5
˃ 50 10 2,5
Total 400 100

Il ressort du tableau sur la répartition des enquêtés selon la tranche d’âge que 50 % étaient de
la tranche d’âge 20 – 30 ans et 2 % de la tranche d’âge ˃ 50 ans.

IV.3. PROFESSION

Il découle de cette figure sur la répartition des enquêtés selon la profession que 38 % étaient
engagés.
31

engagé
38%

Liberal
engagé

Liberal
63%

Figure 2. Répartition des enquêtés selon la profession

IV.4. CONNAISSANCE DES MALADIES HYDRIQUES

Il ressort du tableau sur la répartition des enquêtés selon la connaissance de la maladie


hydrique que 80 % des personnes enquêtés connaissaient les maladies hydriques ?

Non
20%

Oui
Non

Oui
80%

Figure 4.Répartition des enquêtés selon la connaissance des maladies hydriques

IV.5. TYPE DES MALADIES HYDRIQUES

Tableau II. Répartition des enquêtés selon le type des maladies hydriques
32

Type des maladies hydriques Effectifs %


Cholera 303 75,75
Fièvre typhoide 376 94
Paludisme 223 55,75
Dysenterie 45 11,25
Amibiase 65 16,25
Hépatite A et B 123 30,75

Il découle du tableau sur la répartition des enquêtés selon le type des maladies hydrique que
94 % des enquêtés connaissaient Fièvre typhoide et 11 % connaissaient la dysenterie.

IV.6. AVOIR SOUFFERT D’UNE MALADIE HYDRIQUE

Tableau III. Répartition des enquêtés selon le fait d’avoir déjà souffert d’une maladie
hydrique

Avoir souffert d'une maladie hydrique Effectifs %


Oui 345 86,25
Non 55 13,75
Total 400 100

Ce tableau sur la répartition des enquêtés selon le fait d’avoir souffert d’une maladie nous
montre que 86 % des personnes enquêtés avaient déjà soufferts d’une maladie hydrique.

IV.7. TYPE DES MALADIES HYDRIQUES DONT ON A DEJA SOUFFERT

Tableau IV. Répartition des enquêtés selon le type des maladies dont ils ont déjà souffert
33

Type des maladies hydriques Effectifs %


Cholera 5 1,25
Fièvre typhoide 376 94
Paludisme 283 70,75
Dysenterie 50 12,5
Amibiase 9 2,25

Il découle du tableau ci-haut sur la répartition des enquêtés selon le type des maladies
hydriques dont a déjà souffert 94 % des enquêté avaient déjà souffert de la Fièvre typhoide et
1 % des avaient déjà souffert du Cholera.

IV.8. LA CONSIDÉRATION DES MALADIES HYDRIQUE

Tableau V. Répartition des enquêtés selon la considération des maladies hydrique

Considération des maladies hydriques Effectifs %


Une maladie comme toutes les autres 279 69,75
un mauvais sort 26 6,5
une malédiction 2 0,5
une maladie des mains salles 93 23,25
Total 400 100

Il découle du tableau sur la répartition des enquêtés selon la considération des maladies
hydriques que 67 % des enquêtés considèrent les maladies hydriques comme une maladie
comme toutes les autres et 1 % comme une malédiction.

IV.9. CAUSE DES MALADIES HYDRIQUES

Tableau VI. Répartition des enquêtés selon les causes des maladies hydriques
34

Cause des maladies hydriques Effectifs %


Consommation de l'eau infectée 182 45,5
Manque d'hygiène alimentaire 134 33,5
manque d'eau 57 14,25
Insalubrité 27 6,75
Total 400 100

Il découle du tableau sur la répartition des enquêtés selon la cause des maladies hydrique que
45 % des enquêtés estiment que la cause était la consommation d’eau infectée et 6 % c’était
dû à l’insalubrité.

IV.10. ATTITUDE FACE A UNE MALADIE HYDRIQUE

Tableau VII. Répartition des enquêtés selon attitude face à une maladie hydrique

Attitude face à la maladie hydrique Effectifs Pourcentage


allez à l'hôpital 153 38,25
tradi-praticiens 60 15
Automédication 183 45,75
Evitez le contact avec le malade 4 1
Total 400 100

Il découle du tableau sur la répartition des enquêtés selon l’attitude face à la maladie hydrique
que 45 % recourent à l’automédication et 1 % évitent la personne touchée par la maladie
hydrique.

IV.11. MESURES DES PRÉVENTIONS

Tableau VIII. Répartition des enquêté selon les mesures de prévention


35

mesure de prévention Effectifs %


Lavage des mains 156 39
Traitement des de l'eau 79 19,75
Hygiène alimentaire 98 24,5
Assainissement 56 14
Hygiène de source 11 2,75
d'eau
Total 400 100

Il découle du tableau sur la répartition des enquêtés selon les mesures de prévention que 39 %
des enquêtés utilisaient le lavage des mains comme mesure de prévention et 2 % c’étaient
l’hygiène de source d’eau.

IV.12. SOURCE D’APPROVISIONNEMENT

Tableau IX. Répartition des enquêtés selon la source d’approvisionnement en eau

Source d'approvisionnement en eau Effectifs (400) %


Eau de robinet 243 60,75
Eau de pluie 56 14
puits traditionnel 122 30,5
Forage 156 39

Il découle du tableau sur la répartition des enquêtés selon la source d’approvisionnement en


eau que 60 % s’approvisionnent en eau de robinet et 14 % en eau de pluie.

IV.13. RECOURS À PRATIQUES TRADITIONNELLES EN CAS DE LA MALADIE


HYDRIQUE
36

La figure sur la répartition des patients selon le recours à la médecine traditionnelle en cas
d’une maladie hydrique montre que 14 % des patients ont recours à la médecine
traditionnelle.

Oui
14%

Oui
Non

Non
86%

Figure 5. Répartition des patients selon le recours à la médecine traditionnelle en cas d’une
maladie hydrique

IV.14. QUEL TYPE DE PRATIQUE TRADITIONNELLE AUX QUELLES ENQUÊTÉ


FONT RECOURS

Tableau X. Répartition des enquêtés selon le type de pratique traditionnelle aux quelles
enquêté font recours aux quels ils font recours

Pratique traditionnelle Effectifs %


Racines 22 39,29
Plantes 26 46,43
les astuces 8 14,29
Total 56 100,00

Il découle du tableau sur la répartition des enquêtés selon le type de pratique traditionnelle
aux quelles enquêté font recours aux quels ils font recours

IV.15. LAVAGE RÉGULIER DES MAINS


37

Tableau XI. Répartition des enquêtés selon le lavage régulier des mains

Lavage régulier des mains Effectifs %

Oui 189 47,25

Non 211 52,75

Total 400 100

Le tableau sur la répartition des enquêtés selon le lavage régulier des mains que 52 % des
enquêtés ne se lavent pas les mains régulièrement.

IV.16. LE MOMENT DU LAVAGE DES MAINS

Tableau XII. Répartition des enquêtés selon le moment du lavage des mains

moment de lavage des mains Effectifs %


avant de manger 390 97,5
avant d'allaiter 65 16,25
Après les toilettes 243 60,75
avant la cuisson 43 10,75

Il découle du tableau sur la répartition des enquêtés selon le moment du lavage des mains que
97 % se lavaient et 10 % se lavaient les mains la cuisson.

IV.17. SENSIBILISATION SUR L'ORIGINE DE MALADIE HYDRIQUE


38

Tableau XIII. Répartition des enquêtés selon sensibilisation sur l'origine de maladie hydrique

Sensibilisation Effectifs %
Oui 38 9,5
Non 362 90,5
Total 400 100

Il découle du tableau sur répartition des enquêtés selon la sensibilisation sur l'origine de
maladie hydrique que 90 % n’ont pas eu la sensibilisation sur l’origine.

IV.18. MOYEN DE SENSIBILISATION

Tableau XIV. Répartirions des enquêtés selon les moyens des sensibilisations

moyen de sensibilisation Effectifs %


Relais communautaire 143 35,75
Média 287 71,75
Réseau sociaux 209 52,25
structure sanitaire 38 9,5

Il ressort du tableau sur la répartition des enquêtés selon les moyens des sensibilisations que
71 % par les médias et 9 % structure sanitaire.

IV.19. TRAITEMENT DE L’EAU


39

Il ressort de la figure sur le traitement de l’eau que 64 % des enquêtés ne traitaient pas l’eau à
domicile.

Oui
36%

Oui
Non

Non
64%

Figure 6. Répartition des enquêtés selon le traitement à domicile de l’eau

IV.20. PRODUIT DE TRAITEMENT D’EAU

Tableau XV. Répartition des enquêtés selon le produit des traitements de l’eau

Produits de traitement de l’eau Effectifs Pourcentage


Chlore 72 69,23
Aquataps 32 30,77
Total 104 100,00

Il découle de ce tableau que 69 % des enquêtés traitaient l’eau avec le chlore et 10 % par
Bouillonner l’eau.

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