Biochimie Des Activités Physiques: Et Sportives
Biochimie Des Activités Physiques: Et Sportives
Biochimie Des Activités Physiques: Et Sportives
Jacques Poortmans
de retrouver les publications relatives aux expérimenta- de la performance physique.
tions et concepts originaux.
Nathalie Boisseau
Nathalie Boisseau est professeur en physiologie du Sport à
l’UFRSTAPS de Clermont-Ferrand et directrice du laboratoire des
adaptations métaboliques à l’exercice en conditions physiolo-
giques et pathologiques (AME2P). Elle mène au sein de ce labo-
ratoire des travaux de recherche orientés vers l’adaptation du
métabolisme énergétique à l’exercice en fonction de l’âge et du
sexe et s’intéresse particulièrement aux aspects nutritionnels
relatifs à la pratique sportive.
ISBN : 978-2-8041-7160-5
9 782804 171605
BIACPHYSPO
Biochimie des activités
physiques et sportives
La collection Sciences et pratiques du sport réunit essentiellement des ouvrages scientifiques et technologiques pour les premier et
deuxième cycles universitaires en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), sans omettre les professionnels
du sport (médecins, entraîneurs, sportifs).
La collection a pour objectifs de :
• consolider un objet scientifique au champ des activités physiques et sportives ;
• conforter un champ nouveau de connaissances. Il s’agit d’explorer les activités physiques et sportives pour en faire un objet de
recherche et de formation.
Cette collection comprend deux séries d’ouvrages, dans deux formats différents :
• une série SCIENCES DU SPORT composée d’ouvrages donnant les bases des sciences d’appui appliquées à la performance sportive ;
• une série SCIENCE PRATIQUE des activités physiques et sportives (APS) confrontant les savoir-faire aux méthodologies scientifiques,
cela pour une APS particulière.
Sciences du sport
P. Grimshaw et al.. . . . . . . . . . . . . . . . . . Biomécanique du sport et de l’exercice
N. Boisseau et al. . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Femme sportive
S. Jowett, D. Lavallée. . . . . . . . . . . . . . . Psychologie sociale du sport
A. Dellal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . De l’entraînement à la performance en football
E. Van Praagh. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Physiologie du sport : enfant et adolescent
J.H. Wilmore, D.L. Costill. . . . . . . . . . . . Physiologie du sport et de l’exercice. Adaptation physiologique à l’exercice physique (4e édition)
C.M. Thiébauld, P. Sprumont . . . . . . . . . . Le Sport après 50 ans
F. Grappe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cyclisme et optimisation de la performance
W.D. Mc Ardle, F.I. Katch, V.L. Katch . . . Nutrition & performances sportives
V. Billat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Physiologie et Méthodologie de l’entraînement. De la théorie à la pratique (2e édition)
R.H. Cox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Psychologie du sport
J.R. Poortmans, N. Boisseau . . . . . . . . . . Biochimie des activités physiques et sportives (2e édition)
E. Newsholme, T. Leech, G. Duester . . . . La Course à pied. Bases scientifiques, entraînement et performances
C.M. Thiébauld, P. Sprumont . . . . . . . . . . L’Enfant et le sport. Introduction à un traité de médecine du sport chez l’enfant
R. Paoletti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Éducation et motricité. L’Enfant de deux à huit ans
D. Riché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Micronutrition, santé et performance
V. Billat, C. Colliot . . . . . . . . . . . . . . . . Régal et performance pour tous
T. Paillard. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Optimisation de la performance sportive en judo
F. Grappe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Puissance et performance en cyclisme. S’entraîner avec des capteurs de puissance
Science pratique
V. Billat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Entraînement en pleine nature
M. Ryan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nourrir l’endurance
G. Millet, L. Schmitt. . . . . . . . . . . . . . . . S’entraîner en altitude
K. Jornet Burgada, F. Durand . . . . . . . . . Physiologie des sports d’endurance en montagne
II
Biochimie
des activités physiques
et sportives
Mise en pages :
Imprimé en Belgique
Dépôt légal :
Bibliothèque nationale, Paris : septembre 2012 ISSN 1373-0193
Bibliothèque royale de Belgique : 2012/0074/272 ISBN 978-2-8041-7160-5
Khalil Gibran
Très nombreux sont les biochimistes, physiologistes ou pour tous ceux qui s’intéressent aux mécanismes biochimiques et
médecins du sport qui ont pu apprécier les articles ou les confé- métaboliques impliqués dans les activités physiques et sportives.
rences de Jacques Poortmans, Professeur Émérite de l’Université Il satisfera autant l’étudiant désireux de s’initier à la biochimie
Libre de Bruxelles. Pour ma part, alors que je n’étais qu’un jeune des activités physiques que l’enseignant-chercheur confirmé qui
chercheur en physiologie de l’exercice, j’ai été très tôt impres- souhaite améliorer ses connaissances dans ce domaine.
sionné par son charisme et ses qualités pédagogiques. Il ne fait
aucun doute que Jacques Poortmans a su me passionner pour la Un grand merci, Jacques, pour cette troisième édition, fruit
biochimie et le métabolisme du muscle. Plus tard, lorsque nos d’un long travail de synthèse et d’analyse, que je recommande
chemins se sont croisés lors de congrès ou de jury de thèse, j’ai à l’ensemble de la communauté scientifique impliquée dans les
pu apprécier ses immenses qualités humaines. activités physiques et sportives.
VII
Blaise Pascal
Trois années se sont écoulées depuis la 1re édition de cet une sélection de 569 publications, de 27 figures, de 3 encadrés
ouvrage qui devenait une adaptation à une publication antérieure ont été insérées au texte remanié dans son ensemble. Comme
(deux éditions depuis 2003) porteuse d’un titre plus restreint. Tout précédemment, nous avons privilégié les informations recueillies
au long de ces éditions, le but recherché est resté le même : ap- chez l’humain, mieux adaptées aux ajustements spécifiques des
porter des éléments théoriques et des justifications expérimentales gestes sportifs. Les progrès scientifiques de ces dernières années
qui sous-tendent la compréhension et l’application des pratiques sont abordés, tant sur le plan fondamental des mécanismes bio-
physiques adaptées de l’enfant au senior, du néophyte sportif à chimiques (micro-ARN, épigénétique) que sur celui des adapta-
l’athlète de haut niveau. L’un de mes amis biochimistes, trop tôt tions ciblées sur diverses formes d’entraînement. Les techniques
disparu (Eric A. Newsholme, 1935-2011) s’exprimait ainsi : « On douteuses, quant au concept théorique ou celles dont l’applica-
ne peut jamais prouver ou désapprouver une hypothèse : seu- tion reste marginale, ont été écartées au nom de la raison ou des
lement apporter des arguments pour ou contre ». Tel est le but évidences insuffisamment justifiées (interprétations erronées de la
recherché dans cette nouvelle édition, en continuité avec les pré- statistique).
cédentes.
Cette fois encore, nous souhaitons remercier nos collè-
Nous sommes conscients que cette matière biochimique gues de la Faculté des sciences de la motricité (Université libre de
n’est pas aisée, qu’il faut jongler avec des concepts théoriques Bruxelles), anciens étudiants pour la majorité, d’avoir commenté
bien que ceux-ci prennent très vite corps en des applications pra- certaines de nos idées, écarté quelques imperfections, suggéré
tiques, ou partent d’une compréhension des phénomènes vécus des adaptations : Constantino Balestra, Alain Carpentier, Christine
par les pratiquants d’une activité physique (jusqu’au plus haut Delporte, Jacques Duchateau, Malgorzata Klass. De plus, nous
niveau). Aussi, presque tous les chapitres réalisent une introduc- sommes aussi redevables à François Péronnet (Université de
tion aux mécanismes de base (« Ce qu’il faut se rappeler ») qui Montréal) pour les discussions passionnées et passionnantes sur
vont droit au but de l’essentiel théorique nécessaire à la compré- l’oxydation relative de glucides et des lipides au cours d’exercices
hension des adaptations spécifiques de l’activité physique et de d’intensités différentes.
l’entraînement. Il y a lieu d’éviter les erreurs de base, d’écarter
les fausses idées empiriques, de choisir les applications adéquates Comme toujours, les responsables délégués des éditions
dérivées des observations expérimentales (ou du vécu sportif), de De Boeck (Fabrice Chrétien, Florence Lemoine) furent à notre
rejeter éventuellement les à priori publicitaires non démontrés. écoute, disponibles pour des conseils judicieux, enthousiastes
Bref, d’adapter la pratique aux concepts raisonnés. Ainsi, les en- pour cette réédition. Qu’ils soient chaleureusement remerciés.
seignants et étudiants en éducation physique, en kinésithérapie,
en médecine du sport trouveront dans cet ouvrage des complé-
ments de biochimie appliquée adaptés à leurs disciplines respec-
tives ; les entraîneurs y trouveront des informations susceptibles Jacques R. Poortmans
de modifier les habitudes périmées, de convaincre leurs émules
que l’on peut mieux faire pour adapter son entraînement.
IX
Au début du iie siècle avant JC, lors d’une En 1674, John Mayow émet l’idée fonda-
dissection musculaire, Rufus d’Ephésus observe mentale qu’une substance présente dans l’air res-
plus précisément une structure fibrillaire spéci- piré est nécessaire à la contraction musculaire. Il
fique qui semble nécessaire au mouvement volon- meurt prématurément à l’âge de 36 ans et sa contri-
taire. Enfin, quatre siècles plus tard, Claude Galien bution restera ignorée de ses contemporains pen-
(129-201), philosophe et médecin romain, recon- dant plus de cent ans !
naît aux muscles deux caractéristiques que sont la
contraction et la relaxation. D’après sa théorie, la La fin du xviie siècle marque le début de
relaxation est un phénomène purement passif relié l’électrophysiologie appliquée au système muscu-
à la contraction initiale. Il démontre également laire. Ce n’est que vers la fin du xviiie siècle que se
que le muscle contient du sang et non de l’air. Les développeront les concepts de chimie organique
écrits de Galien sur la contraction musculaire se- et inorganique qui mèneront aux fondements de la
ront acceptés sine die jusqu’à la Renaissance. biochimie musculaire actuelle.
Figure 1.1
Mesure de la consommation
d’oxygène menée par Lavoisier et
Seguin.
Seguin revêtu d’une combinaison
imperméable respire dans un tuyau
scellé à ses lèvres. Encouragé par
Lavoisier, il émet une force sur une
pédale pour soulever une charge.
Il répète le mouvement pendant
15 minutes. Lavoisier mesure sa
respiration à l’aide d’un calorimètre
tandis que Madame Lavoisier inscrit
les résultats (Holmes 1987).
travail de 100 kgm.min-1. Ce résultat est remar- Le véritable début de la biochimie muscu-
quablement précis pour l’époque. L’oeuvre de laire quantitative revient toutefois à Fletcher qui
Lavoisier fut malheureusement interrompue le utilise de nouvelles microtechniques performantes
8 mai 1794 par les fanatiques de la Révolution qui déterminent la quantité de CO2 dans des
Française qui ne purent lui pardonner son titre de broyats de muscle (1898). Quatre ans plus tard,
Fermier-Général. Le tout au nom de la nouvelle ce chercheur précise que les processus chimiques
philosophie «Liberté-Egalité-Fraternité» mal com- de la contraction musculaire engendrent la forma-
prise et dramatiquement appliquée ! tion de CO2 avec un apport adéquat et simultané
en O2. En 1907, apparaît la publication désormais
Les premières observations relatives aux classique de Fletcher et Hopkins sur l’apparition
phénomènes d’oxydation musculaire sont rela- d’acide lactique dans le muscle d’amphibien sti-
tées par Georg von Liebig (l’homme des « cubes mulé jusqu’à la fatigue. Ces auteurs montrent alors
Liebig » utilisés actuellement en cuisine !) En 1842, clairement que le principal réservoir d’énergie mus-
cet auteur estime que les mouvements, volontaires culaire est représenté par les glucides.
et involontaires, sont directement proportionnels à
la quantité de matière vivante qui disparaît. Cette De 1919 à 1926, le biochimiste allemand et
quantité est mesurée par la concentration d’azote prix Nobel de médecine, Otto Meyerhof, conduit
urinaire. Von Liebig postule ainsi que la dégrada- une série d’expérimentations sur le muscle gastroc-
tion des protéines est nécessaire à la contraction némien de grenouille. Il démontre que la consom-
musculaire. Il démontre également en 1850 que la mation d’O2 pendant la phase de relâchement favo-
production de CO2 et la consommation d’O2 sont rise l’oxydation du cinquième de l’acide lactique
similaires dans des muscles de grenouille. Il conclut formé au cours de la phase de contraction. Il conclut
ainsi que le CO2 formé dépend de l’apport en O2 que les quatre cinquièmes restants sont convertis en
capté dans le milieu ambiant. glycogène. Ces observations conduisent à une nou-
velle hypothèse : les mécanismes de la contraction
Vingt-trois ans plus tard, à la suite d’une et de la relaxation sont régis par des mécanismes
escalade en montagne sans apports spécifiques biochimiques différents.
en protéines, deux élèves de von Liebig, Fick et
Wislicenus, contredisent leur maître. En effet, ils Ainsi, pendant un quart de siècle, on ver-
notèrent que l’excrétion urinaire d’azote était lar- ra fleurir la théorie de l’acide lactique (théorie de
gement insuffisante pour expliquer la dépense Meyerhof) selon laquelle la transformation du gly-
énergétique globale de cette excursion. Ce résultat cogène en acide lactique est responsable des effets
fut confirmé en 1865 par Pettenkofer et Voit. Ces mécaniques de la contraction musculaire. Hélas,
derniers démontrent également que l’O2 se com- en 1938, l’origine juive de Meyerhof mettra fin à
bine à différentes substances contenant du carbone, ces travaux portant sur la biochimie musculaire.
quoique n’appartenant pas au muscle strié. Nous Poursuivi par les dirigeants du iiie Reich, il doit son
savons aujourd’hui qu’ils se référaient à l’oxydation salut en se réfugiant d’abord à Paris puis aux États-
des lipides mobilisés à partir du tissu adipeux. Unis lorsque les hordes nazies envahirent la France
en 1940.
6. La théorie de l’ATP
(1934-1962)
ATPase
(1) ATP → ADP + Pi
PCK
(2) PC + ADP → C + ATP
PC → Pi + C
la phosphorylcréatine est en relation directe avec la meut le développement de cette spécialité. Des
composante « alactique » correspondant à l’excès conférences internationales sont organisées tous les
de consommation d’oxygène observé à l’arrêt de 3 ans depuis la fin des années soixante (Poortmans
l’exercice (Margaria, Edwards et al. 1933). Mais 1969 ; Poortmans 1992 ; Poortmans 2004).
l’étude systématique de la biochimie du sport dé-
marre au début des années 1940 avec les travaux
de Yakovlev réalisés à l’Institut de recherches scien- 8. Pour conclure
tifiques en éducation physique de Saint-Pétersbourg
(Yakovlev 1975). Toutefois, les véritables progrès
chez l’homme sont le fruit de techniques plus inva- La connaissance des principes fondamen-
sives qui se basent sur des différences artério-vei- taux de l’énergétique musculaire a pris naissance
neuses au niveau musculaire. Ces techniques ont avec les écrits d’Hérophile, 300 ans avant notre
permis de quantifier la captation musculaire des ère. Le développement des connaissances se pour-
substrats énergétiques (glucose, acides gras ). Le suit principalement à la Renaissance (A. Vésale,
cathétérisme d’organes comme le cœur et le foie R. Descartes, J. Mayow) et aboutit aux expéri-
par des chercheurs américains (Rowell, Masoro et mentations humaines et animales aux xviiie et xixe
al.), allemands (Keul) et suédois (Pernow and Saltin) siècles (A. Lavoisier, G. von Liebig, C. Bernard). La
a précisé l’interrelation existant au cours de l’exer- véritable émancipation de la biochimie musculaire
cice entre les différents tissus et organes. En 1962, date du début du xxe siècle. Plusieurs Prix Nobel
l’utilisation par Bergström (Bergström 1962) de de médecine y contribuèrent (A. Krogh, A.V. Hill,
l’aiguille à biopsie musculaire amena Eric Hultman O. Meyerhof, J. Eccles, H.A. Krebs, U. von Euler).
(Hultman 1967) à entrer dans le vif du sujet (si l’on Cette émancipation repose sur l’introduction d’ana-
peut dire !). Il démontra, chez l’homme, l’utilisation lyses quantitatives réalisées sur le muscle en activité
de substrats énergétiques comme l’ATP, la phospho- (W. Fletcher). Ces techniques favorisèrent l’éclo-
rylcréatine, le glycogène ainsi que l’accumulation sion de différentes théories pour expliquer l’ori-
du lactate musculaire. Presque simultanément, gine de l’énergétique musculaire (O. Meyerhof, E.
différents biochimistes, tels que John Holloszy et Lundsgaard, Davies).
Philip Gollnick, évaluèrent chez le rat les effets d’un
exercice aigu (intensif ou endurant) ou chronique Les travaux sur la mobilisation séquentielle
sur les divers cycles métaboliques intra-tissulaires des substrats évoluent magistralement au cours de
(Gollnick & Hermansen; Holloszy). De même, le la seconde moitié du xxe siècle par l’implication de
biochimiste canadien Peter Hochachka a comparé divers chercheurs italiens (R. Margaria), américains
les adaptations métaboliques de différents orga- (J.O. Holloszy), scandinaves (B. Saltin), canadiens
nismes vivants (invertébrés et vertébrés) confrontés (P. W. Hochachka).
aux activités musculaires nécessaires à leur survie
(Hochachka 1994; Hochachka and Somero 2002 ; Hélas, en 2011, deux « Éric », éminents
Somero and Suarez 2005). scientifiques, nous ont définitivement quittés :
(1) Éric Hultman qui inaugura, chez l’homme, l’uti-
Des expériences ingénieuses furent en- lisation répétée des biopsies musculaires au cours
suite menées chez l’homme par des chercheurs de l’exercice musculaire ; (2) Eric A. Newsholme
scandinaves, dont Bengt Saltin, qui combinèrent qui nous initia aux réactions régulées du métabo-
diverses techniques invasives (cathétérisme, biop- lisme énergétique. Ils furent innovants, stimulants,
sies) indispensables à la compréhension des phé- accessibles envers leurs jeunes collègues.
nomènes musculaires locaux (Saltin & Karllson;
Hermansen, Maehlum et al.). Par ailleurs, l’appari- Il est incontestable que le 3e millénaire nous
tion d’une technique coûteuse, quoique non inva- guidera rapidement vers la compréhension fine des
sive, la résonance magnétique nucléaire, a permis mécanismes de régulation cellulaire. Ces derniers
d’approfondir les connaissances sur l’utilisation de seront indispensables pour étayer le développement
la phosphorylcréatine et l’apparition de phosphate scientifique, programmé, des techniques d’entraî-
inorganique au niveau du muscle en contraction. nement tout en évitant les écueils du surentraîne-
Cette technique détermine également la valeur du ment et de ses déviances.
pH intramusculaire pendant l’exercice et au cours
de la phase de récupération.
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Le but n’est pas de penser neuf mais de penser juste. Ce qu’il faut se rappeler
1. La calorie et la
André Comte-Sponville bioénergétique
2. La thermodynamique
biochimique
3. Les cinétiques
enzymatiques
4. Les régulations
métaboliques
5. Le bilan et les dépenses
énergétiques
6. Les différentes sources
énergétiques de la
contraction musculaire
Questions de révision
Références
Ce qu’il faut se rappeler différence entre « Ein » et « Eout », soit « Eres »
(ou énergie métabolisable), est l’ensemble
de l’énergie utilisée par l’organisme pour
reconstruire ses tissus et se maintenir en
1. La calorie activité fonctionnelle. Par définition, une
et la bioénergétique calorie équivaut à 4,194 Joules. De plus,
l’expression classique utilise la kilocalorie
(kcal) ou le kilojoule (kJ) tout en insistant sur
La calorie : est-ce une mesure néces- l’importance quantitative de ces mesures
saire, un mythe ou une réalité ? énergétiques et en écartant une idée fausse
répandue dans certains milieux commer-
Le flux d’énergie au sein d’un orga- ciaux : il n’y a pas de calorie vide d’éner-
nisme vivant (= bioénergétique) est intime- gie (Buchholtz et Schoeller 2004) !
ment lié à une notion quantitative qui fut
longtemps la calorie (quantité de chaleur), Dans l’ensemble des êtres vivants,
plus récemment le Joule (quantité de tra- la majeure partie des éléments énergétiques
vail). Le schéma suivant symbolise le flux absorbés par l’organisme (E in) provient des
d’énergie (E) entre ce qui pénètre (Ein), ce grandes catégories de nutriments que sont les
qui sort (Eou) et ce qui maintenu en réserve glucides (G), les lipides (L) et les protéines (P).
(Eres) dans le corps humain : L’utilisation complète de ces nutriments né-
cessite l’intervention de l’oxygène atmosphé-
rique. L’oxydation de ces substances aboutit
E in E res E out à la formation de « déchets » métaboliques
comme le dioxyde de carbone (CO2), l’eau
(H2O), l’urée et quelques « autres » subs-
tances en petite quantité (fèces, desquamation
« Ein » représente la quantité de épidermique, menstrues, etc.) Le diagramme
nourriture ingérée par le sujet, tandis que page suivante résume le flux d’énergie dans
« Eout » est la perte d’énergie présente dans l’organisme humain, selon Heymsfield, modi-
le bol fécal et les urines, essentiellement. La fié (Heymsfield, Darby et al. 1995).
10
11
Figure 2.1
d’énergie interne (∆U) doit être négative et supé-
Réactions couplées « en série » rieure, en valeur absolue, à la variation d’entropie.
et « en parallèle ». Un substrat A Par conséquent, un ∆G négatif indique une réaction
est transformé en un produit B par spontanée du système considéré. Si le ∆G est égal
l’intermédiaire d’une substance X à zéro, la réaction sera équilibrée alors qu’un ∆G
qui est convertie en Y (a). La positif imposera un apport d’énergie pour que la
nouvelle substance Y peut être réaction puisse avoir lieu (par exemple un apport
reconvertie en X par une nouvelle d’ATP). L’état d’équilibre dans des réactions réver-
réaction de transformation de C en
sibles (∆G = 0) est défini par une constante d’équi-
D (b). Souvent, ce type de réaction
couplée implique l’intervention
libre (Keq) :
de l’ATP, soit pour activer un
substrat (c), soit pour resynthétiser aA + bB ↔ cC + dD
de l’ATP (d).
Keq = ([Cc] [Dd])/([Aa] [Bb])
12
Figure 2.3
13
14
15
Figure 2.7 R + L RL
16
17
Tableau 2.4
des substrats à l’état libre ou fixés sur des protéines.
Taux métaboliques obtenus au repos chez un homme adulte (70 kg, soit 12 000 kJ ou 2 871 kcal.24 h ).
-1 Or, seuls les substrats « libres » sont reconnaissables
par les enzymes. Dans la cellule musculaire, par
exemple, la majeure partie de l’ADP est fixée à la
Taux métabolique Taux métabolique myosine modifiant de ce fait le rapport ATP/ADP.
Poids
Tissus kcal.kg-1.h-1 (% du total de
(kg)
(kJ.kg-1.h-1) l’organisme)
4.5 Les compartiments cellulaires
Foie 1,80 8,32 (34,8) 21
18
Aliments
Figure 2.9
de temps, une transformation
intrinsèque des substrats ingé- Stade 1 : Réactions cataboliques issues des
rés, l’énergétique impliquée protéines, des glucides et des lipides.
dans les cycles métaboliques Les trois réserves énergétiques
Protéines Glucides Lipides classiques (aliments ou polymères
(Galgani & Ravussin 2008). Hydrolyse des
Il faut également y ajouter macromolécules cellulaires) sont scindés en substrats
l’autophagie qui préserve la plus élémentaires qui indirectement
santé tissulaire en éliminant Acides gras libèrent de l’énergie (réactions
Acides aminés Monosaccharides glycérol exergoniques) qui sera utilisée
les composés cellulaires vieil-
ultérieurement (voir intertitre 2.6).
lis et/ou endommagés (Rabi-
nowitz & White 2010). Pour se Stade 2 : ATP Glycolyse NADH
+
convaincre de ce dynamisme, +H
savez-vous qu’au cours des Conversion en
acétyl-CoA et
24 h journalières nos mito- quelques ATP, Pyruvate
chondries synthétisent 65 kg NADH
+
et ions H
d’ATP (Lane 2006) ? Surpre-
nant, n’est-ce pas ?!
Acétyl-CoA
DET = MB (métabo-
lisme de base) + ETA (effet H2O
Figure 2.10
19
Figure 2.11
l’individu que l’on estime selon un questionnaire
Distribution du débit sanguin qui reprend le type d’activité, et sa durée, tout au
(exprimé en l.min-1) au niveau des long d’une période de 24 h à 7 jours (Martin 2001).
différents tissus au repos et au Hélas, l’évaluation précise du NAP reste approxi-
cours d’un exercice exhaustif chez mative, malgré les différents questionnaires dispo-
l’homme (Chapman et Mitchell nibles. Ainsi, seulement 2 questionnaires sur un to-
1965). tal de 23 répondent à une concordance honorable
(erreur de ± 5 %) entre la dépense estimée par le
NAP et celle établie par la technique validée de
l’eau doublement marquée (voir chapitre 3) (Neil-
son, Robson et al. 2008).
20
Figure 2.13
complexes ou polysaccharides,
lipides) en substrats élémen- Contribution énergétique relative et
taires (acides aminés, monosac- absolue lors d’une course à intensité
charides, acides gras et glycé- maximale échelonnée de quelques
rol). Ces hydrolyses ne libèrent secondes à deux heures.
pas d’énergie immédiatement Le temps est représenté sur
utilisable par la cellule. une échelle semi-logarithmique
(secondes, minutes, heures) et de
l’énergie dépensée exprimée en
(2) Stade 2 : Les substrats
valeurs absolues (kJ et kcal) et relative
« monomères » sont transformés (% �O2max). Les processus aérobies
en molécules plus simples de augmentent au-delà de la deuxième
trois (pyruvate) ou deux (acétate) minute. D’après (Keul 1975).
carbones, tout en libérant une
faible quantité d’énergie (sous
forme d’ATP) ainsi que des molé-
cules réduites (NADH).
Tableau 2.6
Dépense énergétique
(3) Stade 3 : Toutes les molécules organiques Type d’activité
en kJ.h-1 (kcal) Dépenses énergétiques moyennes
précitées aboutissent dans une série de réactions en
cycle (cycle de l’acide citrique) qui libèrent du CO2, Volley-ball 1000 (250) chez un homme de 70 kg dans
diverses activités.
du NH3 (les molécules élémentaires), ainsi que de
Tennis, simple 1800 (450)
grandes quantités de protons associés à du NAD+ et Interprétation : nous constatons que
du FAD qui sont ainsi réduits (NADH + H+, FADH2). Basket-ball, football 2380 (570) la durée de l’exercice influe sur la
Ces dernières molécules réduites sont ensuite asso- dépense énergétique totale. En vue
ciée à l’oxygène cellulaire par un mécanisme de Judo, crawl 3000 (750) d’une perte de poids, il est donc
phosphorylation qui forme de l’eau tout en réoxy- fortement conseillé d’opter pour des
Course à pied (12 km.h-1) 3600 (900) activités de longue durée. Les sports
dant les molécules de NAD et FAD. L’ensemble de
Squash 3600 (900) de type aérobie (activité prolongée)
ce stade 3 apporte la majeure partie de l’énergie sont alors d’un intérêt certain.
libérée sous forme de nombreuses molécules d’ATP
(voir chapitres ultérieurs).
Au cours de l’exercice, bien que plus ou moins
Les stades 2 et 3 sont également des étapes constant, le volume sanguin est différemment distri-
qui aboutissent à la formation ultérieure des macro- bué. Cette nouvelle distribution favorise surtout les
molécules initiales (anabolisme). muscles actifs au détriment des organes secondaires
(ceux de la digestion par exemple). Cet afflux de sang
Au repos, on observe ainsi que les muscles
consomment relativement peu d’énergie par unité
de poids. Cependant, la masse totale des muscles
Tableau 2.7
striés squelettiques (environ 28-30 kg chez un
homme pesant 70 kg) correspond à plus de 20 % Répartition des substrats énergétiques dans le vaste externe du quadriceps chez l’homme.
de la dépense totale de l’organisme dans des condi-
Interprétation : Le glycogène et les triglycérides représentent la majorité des réserves intinsèques en énergie. Leur
tions de repos. Durant un exercice d’intensité éle-
dégradation oxydative fournit à la myofibrille les groupements ~ P nécessaires à la transphosphorylation de l’ADP
vée, ces dépenses peuvent avoisiner les 250 kJ en ATP.
(60 kcal).g-1.h-1 pour le muscle quadriceps et 420 kJ
(100 kcal).g-1.h-1 pour le cœur. Énergie libérée Énergie disponible
Tissu frais
Substrats par mole de substrat (µmol ~ P.g-1)
(µmol.g-1)
Chez le sujet sain en phase de repos, l’oxy- (kJ) tissu frais
dation des divers substrats énergétiques (glucides,
ATP 6 44 5,4 (1)
lipides, protéines) fournit l’énergie nécessaire au
maintien de l’homéostasie de l’individu. La chaîne PC 15 58 9,9 (2)
respiratoire qui utilise l’oxygène ambiant, via les
Glycogène
phénomènes d’oxydo-réduction (voir détail au cha- 121 2.900 4.350
(résidus glucosyles)
pitre 6), récupère une partie de l’énergie synthé-
tisée pour les transferts de protons (~20 %) tandis Triglycérides
9 29.300 3.510
que le reste est requis pour les transferts de sodium (ex. le tripalmitate)
transmembranaires (~30%), le complexe actine-
Acides aminés 36 1.870 800
myosine (~5 %) et la synthèse protéique (~30 %)
(Figure 2.10) (1) 90 % ATP, 10 % ADP et AMP ; (2) 67 % PC, 33 % créatine
21
22
23
Figure 2.16
leurs réserves très limitées, l’ATP et
Représentation schématique la PC seront très vite déplétés (maxi-
de l’évolution relative des taux mum de 30 s). La glycogénolyse et
métaboliques des substrats la glycolyse seront maximales entre
énergétique globaux en fonction de la 30e s et la fin de la 2e min. Par la
l’intensité de relative de l’exercice. suite, l’oxydation des résidus de glu-
D’après (Hochachka et Somero cose, des acides gras non estérifiés
2002). et des acides aminés sera de plus en
plus importante.
6. Les différentes
sources énergétiques
de la contraction musculaire
Schéma général de la réplétion L’étude plus fine des séquences métabo- Il est possible de schématiser les voies de
des molécules d’ATP au cours de liques sera détaillée dans les chapitres ultérieurs renouvellement de l’ATP à l’exercice et durant la
l’exercice et durant la phase de (chapitres 5, 6, 7 et 8). Toutefois, compte tenu de récupération (Figure 2.17).
récupération.
La séquence des enchaînements métabo-
liques dépend de :
3. L’approvisionnement en oxygène
24
Tableau 2.9
Puissance Maximale
Substrats Produits finaux
~ P (µmol. g-1.s-1) Estimation de la puissance
ATP, ADP 3.00 développée par les différents
PC C 1.60 substrats au niveau musculaire. Les
résultats sont exprimés ~ P libérés
Glycogène Pyruvate, lactate 1.00 par unité de poids et de temps.
D’après (McGilvery 1975)
Glycogène CO2, H2O 0.50
En dehors des rares molécules d’ATP et de 2. Malgré des réserves importantes, l’apport
PC, le muscle contient du glycogène, des trigly- d’énergie disponible à partir des triglycérides reste
cérides et des acides aminés libres. Il peut éga- relativement faible. Ces substances « grasses »
lement capter par des récepteurs spécifiques, à interviennent préférentiellement lors d’exercice
partir du milieu sanguin, du glucose, des acides prolongé d’intensité modérée.
gras et des acides aminés. Cependant, la dégra-
dation des substrats énergétiques dépend de plu-
sieurs paramètres tels que l’intensité et la durée Ce qu’il faut retenir
de l’exercice, l’âge et le sexe, son état nutrition-
nel, son niveau d’entraînement.
1. Les premier et second principes de la thermo-
6.2 Estimation maximale des flux dynamique nous informent de la faisabilité des
réactions biochimiques, du sens des voies mé-
métaboliques taboliques et du transfert d'énergie nécessaire
à la contraction musculaire. La mise en évi-
Figure 2.18
L’utilisation des substrats énergétiques est dence des « cycles substrats » et l'irréversibilité
directement conditionnée par deux facteurs : la de certaines transformations nous conduisent à Apports en molécule d’ATP
disponibilité des réserves et l’activité optimale déterminer un flux métabolique qui mène à la musculaire, via les différents cycles
des enzymes spécifiques. Nous avons vu, ta- métaboliques tissulaires.
bleaux 2.6 et 2.7, que les réserves énergétiques
sont très limitées en ATP et PC, modestes pour le
glycogène et, abondantes pour les triglycérides.
Par contre, le flux métabolique imposé par la
cinétique enzymatique évolue dans le sens op-
posé. Cela signifie que cette activité est élevée
pour l’ATP et la PC, moyenne pour la glycolyse
et faible pour les oxydations (Tableau 2.9). Ces
calculs métaboliques de McGilvery (McGilvery
1975) reposent sur des résultats expérimentaux
à partir de biopsies prélevées après des efforts
maximaux.
25
3. Même si l’exercice est intensif, voire épuisant, 13. Comment le volume sanguin est-il réparti à
la brièveté de celui-ci n’implique qu’une faible l’exercice ? Justifier votre réponse.
dépense d’énergie. Au contraire, les efforts
prolongés sont susceptibles d’engendrer une 14. Quelles sont les activités sportives les plus
déplétion importante des substrats intrinsèques consommatrices d’énergie?
ou extrinsèques au tissu musculaire. Bien qu’in-
dispensables, les réserves en ATP et PC restent 15. Un gramme de glycogène est-il plus énergé-
limitées et la dépense énergétique repose alors tique qu’un gramme acide gras? Que peut-on
essentiellement sur l’oxydation du glycogène et en déduire sur le volume des réserves énergé-
des acides gras. Le flux métabolique maximal à tiques ?
l’exercice est en relation étroite avec la disponi-
bilité des substrats à haut potentiel énergétique 16. Pourquoi le flux métabolique varie-t-il entre les
(liaisons ∼P). principaux substrats énergétiques ?
26
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27
28
29
erreur au-delà » a dit le philosophe français Pascal. �O2 de repos (ml. kg-1.min -1) = 3,6145 – (0,0367
Lorsque des budgets considérables sont en jeu, faut- x IMC) – (0,0038 x âge) + (0,1790 x genre)
il s’étonner du manque de sérénité de certains ?
IMC : indice de masse corporelle
Dans tous les cas, les sujets doivent être [poids (kg)/taille2 (m)]
dûment informés (oralement et par écrit) des risques
éventuels inhérents à chacune des techniques uti- Âge : en année ; genre : féminin = 1, masculin = 2.
lisées. C’est une règle absolue à laquelle aucun
scientifique ne peut déroger, éthiquement, juridi- Ainsi, comparons ces nouvelles valeurs à
quement et moralement. Le protocole expérimental celle « classique » du MET (soit 3,5 ml d’O2.kg-1.
doit, dans la plupart des cas, être validé par une min -1), pour 4 sujets d’âge, d’IMC et de sexe dif-
« Commission d’éthique médicale » férents :
• a - La seconde (s) n’a pas d’utilité pratique lorsque 1. Les méthodes d’étude
l’on exprime des débits sanguins ou urinaires ; du métabolisme
nous préférons donc la minute (min),
énergétique à l’exercice :
• b - Le Pascal (Pa) est l’unité de pression de réfé-
approche « in vivo »
rence. Cependant, pour les unités de pression de
gaz, nous continuerons à nous exprimer en milli- Les premières études quantitatives du méta-
mètre de mercure (mm Hg). bolisme énergétique, tant au repos qu’à l’exercice,
se sont adressées à l’organisme en entier grâce à
Un autre exemple classique illustre égale- l’analyse des gaz respiratoires. Ensuite, il a fallu réa-
ment le maintien d’une « ancienne » unité, la kcal liser que l’appareil locomoteur responsable du mou-
(plus concrète pour le grand public), au lieu du kJ vement était le principal tissu utilisateur de l’énergie
(scientifiquement admis). Classiquement, de nom- nécessaire à l’activité physique. C’est la raison pour
breux physiologistes utilisent l’équivalent métabo- laquelle, certains ont utilisé la notion de « masse
lique, le MET, pour définir la charge énergétique maigre » (fat-free mass) pour mieux cibler les par-
au repos, soit une consommation moyenne en oxy- ties de l’organisme impliquées dans la dépense
gène de 3,5 ml d’O2.kg-1.min -1 (ou 1 kcal.kg-1.h-1). énergétique induite par l’exercice. De nombreuses
Toutefois, relevons une certaine ambiguïté sur cette références sont disponibles quant au bien-fondé de
valeur moyenne car sa définition ne tient compte ni la validité biométrique de cette caractéristique rap-
de l’âge, ni de la masse corporelle, ni du genre. Aus- portée à l’organisme entier. Nous n’en dirons rien !
si, à juste titre, Byrne et al. ont établi une équation Toutefois, la méthode de bio-impédence est parfois
qui prend en compte ces divers éléments constitu- utilisée pour estimer la masse maigre d’un indivi-
tifs des variations individuelles (Byrne, Hills et al. du (Foster et Lukaski 1996 ; Fuller, Fewtrell et al.
2005). Voici cette équation correctrice qui fut obte- 2002), voire sa performance physique (Hodgdon,
nue à partir d’une investigation sur 671 hommes et Friedl et al. 1996) en assimilant cette masse à une
femmes entre 18 et 74 ans : représentation indirecte de la masse musculaire.
30
Figure 3.1
Ne confondons pas masse maigre et muscles striés
squelettiques. Seuls ces derniers sont massivement Principe de la « bombe calorimétrique ». D’après (Rigaud et Melchior 1992) .
impliqués dans la dépense énergétique du mouve- Le produit à analyser est introduit dans une enceinte fermée, à paroi épaisse, enrichie en oxygène. Le corps
ment. La masse musculaire squelettique peut être central est isolé thermiquement par une paroi aqueuse. La température de l’enceinte est maintenue constante
apprécié avec grande précision par des techniques avec celle de la chambre de combustion qu’elle entoure. Une électrode de mise à feu assure la combustion de
médicales de référence que sont l’imagerie de ré- l’échantillon. La chaleur dégagée se transmet à l’enceinte aqueuse. Cette chaleur dégagée permettra d’analyser la
sonance magnétique nucléaire et la technique du valeur énergétique intrinsèque du produit analysé.
DEXA. Une autre technique indirecte repose sur
une analyse biométrique (périmètres et plis cuta-
nés du bras, de la cuisse, du mollet) validée par les
deux techniques de référence, tant chez l’enfant et
l’adolescent (Poortmans, Boisseau et al. 2005) que
chez l’adulte (Lee, Wang et al. 2000). Ainsi, il de-
vient possible de procéder à l’analyse métabolique
musculaire de l’ensemble du corps humain ou de
ses parties.
31
Cette technique nécessite la mesure de la Lipides oxydés (en g) = 1,672 (l) (�O2 –�CO2)
consommation en oxygène du sujet et la produc- – 1,923 N2 (g)
tion en CO2. La calorimétrie indirecte repose à la
Encadré 3.1
Calculs simplifiés de l’oxydation des substrats énergétiques (g/min) pour des activités physiques
modérées (40-50 % �O2max) à intenses (75 % �O2max)
Lipides
40 – 75 % �O2max 1,695 �O2 – 1,701 �CO2 – 1,77 n 0,41
�O2 et �CO2 exprimés en : /min ; n = g d’azote urinaire par min
32
33
Figure 3.4
concentriques chez l’homme (Chance, Eleff et al.
Spectre typique du 31P (S-RMN) 1980; Chance, Eleff et al. 1981). L’aspect non inva-
lors de contractions concentriques sif de cette technique est mis en avant par les expé-
d’un muscle chez l’Homme. rimentateurs (Gadian 1992).
Les concentrations des composés
phosphorylés ou phosphates sont Tous les noyaux atomiques qui possèdent
exprimés en valeurs relatives. un « spin » peuvent être étudiés par la S-RMN. Ces
On observe les 3 groupements noyaux sont chargés électriquement et se com-
phosphates de l’ATP (α, b et
portent comme de petits aimants possédant un
γ), le pic de la PC et celui du Pi.
Le muscle fatigué contient une
moment dipolaire magnétique. Les noyaux les plus
concentration en ATP constante, couramment étudiés sont ceux du proton (1H), du
une forte réduction de la PC et une deutérium (2H), du carbone (13C), de l’azote (14N)
augmentation importante de Pi. et du phosphore (31P). La popularité de l’utilisation
[Insérer ancienne figure 3.4] du 31P résulte de l’intérêt spécifique des dérivés
phosphorylés au niveau du tissu musculaire (ATP,
PC). De plus, le 31P est le seul isotope naturel du
phosphore qui dispose d’un signal particulière-
ment sensible au champ, rendant ainsi sa détec-
tion plus aisée.
1.1.2. La spectrométrie à partir de
la résonance magnétique nucléaire L’équipement de la S-RMN repose sur un
électro-aimant dégageant un puissant champ ma-
La résonance magnétique nucléaire (RMN) gnétique (de 1,5 à 4,7 Tesla) dans un volume cylin-
est une technique de d’imagerie médicale qui per- drique de 30 à 100 cm de diamètre. Une sonde
met de visualiser les différentes structures anato- de surface de 3 cm de diamètre est placée sur le
miques de l’organisme. Le principe de la technique muscle à expérimenter. Les signaux sont enregis-
fut découvert en 1946 par deux physiciens, Purcell trés au fur et à mesure et sommés pour visualiser
(Purcell, Torrey et al. 1946) et Bloch (Bloch, Han- le « spectre » du 31P au niveau intramusculaire
sen et al. 1946). En 1959, une extension « spec- (Figure. 3.3).
troscopique » de la technique du proton 1H (S-
RMN) est mise au point par Odeblad qui analyse Actuellement, le recueil d’un spectre sta-
les mouvements de l’eau dans des cellules épithé- bilisé s’effectue sur quelques secondes. En prin-
liales vaginales humaines. Cette technique s’étend cipe, en plus de l’ATP et de la PC, nous pourrions
alors à d’autres champs d’investigation au niveau visualiser l’ensemble des substances contenant un
biochimique chez l’homme (Odeblad 1959). En groupement phosphate (tels les esters mono- et
1977, Dawson et al. adaptent la technique afin bis-phosphoriques). Toutefois, les concentrations
d’analyser les contractions tétaniques du muscle intramusculaires de ces composés sont trop faibles
sartorius de grenouille (Dawson, Gadian et al. pour être visualisées avec précision. Seuls les pics
1977). Les auteurs observent des modifications représentant le phosphore inclus dans l’ATP, la PC
des concentrations en PC et en Pi dans le muscle et le phosphate inorganique (Pi) sont nettement
isolé amené progressivement à l’état de fatigue. visibles sur le spectre (Figure 3.4).
En 1980-1981, Chance et al. applique la méthode
du 31P au niveau musculaire lors de contractions Les concentrations de l’ADP et de l’AMP
ne sont pas visibles sur le spectre du 31P car les
concentrations intracellulaires de ces composés
Tableau 3.3 sont trop faibles. Par contre, les modifications du
pH intramusculaire peuvent être mesurées indi-
Avantages et inconvénients de la spectroscopie à partir de la résonance magnétique nucléaire (S-RMN) rectement grâce à une caractéristique de l’ion
phosphate (dont le pK est de 6,75). Ce dernier est
Avantages Inconvénients mono- et bi-protonisé. L’échange entre ces deux
Non invasive pour le sujet Peu sensible aux faibles concentrations formes est très rapide de sorte qu’un seul pic est
visible sur le spectre. Toutefois, lorsque le muscle
Pas de destruction de l’échantillon Résultats moyennés (dimension de la sonde) « s’acidifie » lors d’un exercice intensif, l’ajout de
protons modifie la position du pic Pi. Cette carac-
Calcul indirect du pH intracellulaire Spectres obtenus après ± 15 s
téristique permet le calcul du pH intramusculaire
Mesures les variations en PC et Pi, en continu en mesurant le déplacement du pic Pi entre les
deux situations (repos-exercice) d’après la formule
Permet l’étude de la cinétique de récupération Très onéreux (120 à 450 Euros, selon le cas)
suivante (Arnold, Matthews et al. 1984) :
34
Figure 3.5
pH = 6,75 + log (d – 3,27) – log (5,69 – d)
Effet de l’exercice sur la
où d exprime le déplacement du pic Pi (ex- désoxygénation du vaste externe
primé en ppm, part par million). chez le rameur de compétition
lors d’un exercice mené jusqu’à
Les concentrations absolues basales d’ATP épuisement. D’après (Chance, Dait
et de PC sont estimées d’après les valeurs moyennes et al. 1992).
rencontrées dans la littérature ou à partir de biop- La sonde, appliquée sur le muscle,
enregistre le pourcentage d’oxygène
sies musculaires complémentaires.
qui reste fixé sur l’hémoglobine des
capillaires (Hb) et la myoglobine
Avantages et inconvénients de la S-RMN (Mb) intramusculaire, ou
indirectement la désaturation des
Nous pourrions résumer les avantages et les transporteurs d’oxygène (désoxy
inconvénients de la technique de S-RMN comme Hb/Mb). La désaturation de l’Hb et
indiqué au tableau 3.3. pouvoir apprécier le pourcentage de fibres de type de la Mb s’accentue avec l’intensité
I dans un muscle humain intact (Kuno, Katsuta et de l’exercice.
Deux autres noyaux atomiques ont égale- al. 1988; Houmard, Smith et al. 1995). Même si la
ment été analysés par la technique S-RMN chez corrélation entre le pourcentage de fibres de type I
l’Homme. et le temps T1 semble intéressante (r2 = 0,85 pour
le vaste externe, r2 = 0,64 pour le jumeau interne
1. Le proton 1H semble intéressant dans l’analyse du triceps sural), la nature de cette relation reste
des mécanismes biochimiques des activités phy- incertaine. Le principe de la technique repose sur
siques car l’émission de son spectre est envi- le pourcentage d’eau intramusculaire et pourtant,
ron 15 fois supérieure à celui du 31P. Le proton les fibres I et II ne peuvent être identifiées sur cette
pourrait théoriquement mettre en évidence la caractéristique.
présence de lactate, de créatine, d’alanine, de
glutamine… Toutefois l’eau tissulaire apporte
un signal de fond important qui est difficile à 1.1.3 La spectrométrie proche infrarouge
éliminer. De plus, l’abondance des groupe-
ments – CH2 – des triglycérides musculaires Depuis le milieu des années 1930, la
couvre le signal du proton 1H (Gadian 1992). spectroscopie proche infrarouge (S-PIR) est uti-
Boesch et al. ont analysé le spectre du proton 1H lisée comme technique d’étude non invasive
dans le jambier antérieur de marathoniens. Ces des concentrations tissulaires en oxygène (Kra-
auteurs ont ainsi observé une baisse des concen- mer 1934 ; Millikan 1937). Le procédé repose
trations de triglycérides à chaînes moyennes à sur les modifications d’absorption de l’oxy-
l’arrêt du marathon (Boesch, Décombaz et al. gène en présence de composés contenant l’ion
1999). Fe2+ ou le Cu2+. La méthode se développe grâce aux
adaptations tissulaires de Jobsis (Jobsis 1977) et à
2. Le 13C peut permet également la mesure des l’ingéniosité de Yoshiya et al. qui développèrent
concentrations en glycogène musculaire et hépa- la technique de l’oxymètre adaptable au doigt
tique. Dans le foie, l’utilisation de la RMN est (Yoshiya, Shimada et al. 1980). En 1992, en utili-
d’autant plus appréciable que la biopsie est d’une sant cette technique adaptée cette fois au muscle,
application difficile d’un point de vue éthique Chance et al. étudient la désoxygénation progres-
(cet organe étant richement vascularisé) (Price, sive du vaste externe de sportifs lors d’exercices
Rothman et al. 1999). intensifs (Chance, Dait et al. 1992 ; Hamaoka,
McCully et al. 2000 ; McCully et Hamaoka 2000). Tableau 3.4
Les chapitres suivants préciseront les
avancées actuelles portant sur l’exploration des Avantages et désavantages de la
technique de spectroscopie du
noyaux 1H et 13C à l’exercice chez l’animal et chez
proche infrarouge chez l’homme.
l’Homme.
35
36
30 % par rapport à la méthode de référence de tats par minute pour tenir compte de la période
l’eau doublement marquée(Trabulsi et Schoeller réelle de l’exercice (Tableau 3.6).
2001).
L’excrétion d’albumine urinaire (µg.min-1)
La technique à l’eau doublement marquée est décuplée à l’exercice alors que la concentra-
(Tableau 3.5) est la méthode de référence pour tion d’albumine (µg.ml-1) est multipliée par 50.
mesurer la dépense énergétique totale sur des La réduction du débit urinaire relativise l’effet de
temps prolongés. Elle n’est pas adaptée aux exer- l’exercice. Pour la sueur, la chute de la concentra-
cices aigus. Hormis, la nécessité d’un appareillage tion sodique est largement compensée par l’impor-
spécifique de détection (spectromètre de masse), tant débit sudoral généré par l’exercice. Sans l’in-
son plus grand inconvénient est le coût de chaque tervention des corrections de débit (unités.min-1),
expérimentation (2H218O). Plus récemment, deux les concentrations n’auraient aucune signification
études ont comparé le dosage de l’eau double- biologique réelle.
ment marquée avec un questionnaire d’activités
physiques de sujets adultes (hommes et femmes) Enfin, une technique de résonance magné-
(Johansson and Westerterp 2008; Besson, Brage et tique nucléaire, basée sur l’élimination de pro-
al. 2010). Ces quelques études semble démontrer tons 1H a tenté d’explorer les modifications de
la validité d’un questionnaire ad hoc comparé à l’élimination de métabolites urinaires après une
la technique de l’eau lourde. À confirmer par de épreuve d’effort de 90 min à 75 % du �O2 max
nouvelles études… (Enea, Seguin et al. 2009). Cette étude « méta-
bolomique » (définie ainsi par les auteurs) ana-
Enfin, il est également possible d’appliquer lyse les variations d’une dizaine de métabolites
la technique de l’eau isotopique (2H2O) pour me- issus des cycles glycolytique et oxydatif chez des
surer, globalement, la synthèse des protéines du femme sédentaires ou entraînées. C’est un début
système musculaire squelettique (Gasier, Fluckey prometteur qui nécessite un appareillage très spé-
et al. 2010). cifique, une analyse complexe et une conclusion
prudente.
37
38
informations suggèrent un transport du lactate observé en lumière infrarouge (IR) et dont les
musculaire vers le sang veineux. La différence bandes d’absorption des liaisons atomiques sont
artério-veineuse précise un mouvement accéléré transformées par le théorème de Fourier (TF). Le
du lactate (30 fois les valeurs de base) à l’exer- spectre infrarouge du sérum (IR-TF) s’étale sur
cice. Par ailleurs, le débit sanguin local augmente des longueurs d’onde comprises entre 1300 et
(15 fois son niveau initial). Son intervention dans 900 cm‑1. Toutes les molécules biologiques pré-
le calcul nous donne un débit lactate (flux méta- sentes dans le sérum (une centaine) possèdent
bolique) 450 fois supérieur par rapport au débit un spectre spécifique dépendant de la nature
de repos. Il est capital d’inclure dans les calculs des liaisons entre les atomes. Il suffit d’enregis-
la différence artério-veineuse et le débit sanguin trer l’analyse spectrale de l’échantillon sanguin et
local pour comprendre les modifications quan- de quantifier la concentration caractéristique au
titatives générées par l’exercice musculaire au niveau d’un pic d’absorption dans la zone spec-
niveau d’un organe ou d’un tissu. trale. Par soustractions successives des spectres,
on détermine les valeurs spécifiques des autres
L’utilisation de la différence artério-vei- constituants du sérum (glucose, lactate, glycérol,
neuse dans l’étude du métabolisme tissulaire acides aminés, etc.). L’intérêt de cette méthode
dérive du principe théorique de Fick énoncé en IR-TF est :
1870 (VO2 = débit cardiaque x différence artério-
veineuse) et adapté ultérieurement aux conditions • d’être d’une grande reproductibilité,
expérimentales (Landis et Pappenheimer 1963;
Macdonald 1999). La formule de Fick ne peut • de pouvoir conserver l’échantillon desséché,
être appliquée que dans des conditions de stabi-
lité métabolique, en présence d’un débit sanguin • de pouvoir doser de nombreuses substances en
constant. Dans ces conditions, le calcul du débit les laissant intactes sur le plan de leur structure.
(ou du flux métabolique) et de la production d’un
métabolite peut s’établir selon l’équation : • d’être peu onéreuse (hormis l’acquisition du
spectromètre infrarouge et de l’acquisition du
Débit ou flux métabolique (unités.min-1) logiciel de traitement des données, 160 000 eu-
= différence artério-veineuse (unités.l-1) ros !)
x le débit sanguin local (l.min-1)
Cependant, même si la technique IR-TF
La détermination précise du débit sanguin est prometteuse comparée aux anciennes tech-
est un élément crucial pour l’étude du métabo- niques analytiques, elle a toutefois ses limites.
lisme tissulaire. Il existe diverses techniques pour Cette technique détermine exclusivement des
évaluer le débit sanguin. Celles-ci sont invasives concentrations sériques (ou plasmatiques) sans
ou non invasives, locales ou régionales, simples apporter d’informations sur la production ou le
ou très complexes. Parmi celles-ci, notons : la flux métabolique. La différence artério-veineuse
pléthysmographie, l’injection d’un colorant, la et la connaissance du débit sanguin local restent
thermodilution, les ultrasons, la clairance du nécessaires pour obtenir une information méta-
133
Xénon, le laser. Le principe de ces techniques, bolique quantitative.
leurs avantages et leurs désavantages lorsquelles
sont appliquées chez l’homme sont repris dans
une publication récente de Radegran (Radegran 1.2.2 La biopsie
1999).
On peut considérer la technique des dif-
Le lecteur intéressé par l’étude du méta- férences artério-veineuses d’un organe ou d’un
bolisme musculaire ou adipeux trouvera des tissu comme calquée sur celle d’une boîte noire.
informations méthodologiques et des recomman- Nous savons ce qui y entre, ce qui en sort, mais
dations judicieuses dans les publications de van nous ignorons toutefois ce qui se passe à l’in-
Hall (van Hall, Gonzalez-Alonso et al. 1999) et térieur de la boîte. Pour pallier ce manque, les
de Frayn (Frayn 1999). chercheurs ont préconisé et appliqué la tech-
nique de la biopsie tissulaire largement utilisée
Une méthode récente de dosage de méta- dans le monde médical pour identifier diverses
bolites sériques (ou plasmatiques) a été mise au pathologies. La biopsie musculaire fut introduite
point et rapportée par Petitbois et al. (Petibois, au xixe siècle par Duchenne pour caractériser les
Déléris et al. 2000; Petibois, Déléris et al. 2000). myopathies humaines. En 1962, cette technique
Le concept de cette technique repose sur l’obten- fut réintroduite par Bergström pour déterminer
tion du spectre d’un échantillon de sérum (50 µl) les concentrations en électrolytes dans le tissu
39
Tableau 3.8
Une variante de cette technique consiste
Avantages et limites de la biopsie tissulaire chez l’homme. à appliquer une succion latérale dans le cylindre
extérieur. Cela provoque une plus grande retenue
Avantages Limites d’éléments musculaires dans l’aiguille et, de ce
fait, l’obtention d’un échantillon plus volumineux
Connaissance des mécanismes tissulaires Méthode invasive (± 200 mg).
Muscle, tissu adipeux, foie (?)
Peut être répété lors d’une même exercice En principe, la biopsie musculaire n’est
pas ou peu douloureuse lorsqu’elle est réali-
Aiguilles réutilisables (stérilisation) Obligation d’une surveillance médicale sée dans de bonnes conditions techniques. Elle
Disponibilité en azote liquide semble moins douloureuse à l’exercice qu’au
repos. Elle occasionne parfois de légers héma-
tomes. Sitôt la biopsie pratiquée, le sujet peut
Tableau 3.9 se déplacer sans difficulté. Une petite gêne à la
compression peut apparaître le lendemain, sans
Avantages et limites de la microdialyse chez l’homme. aucune conséquence pour le sujet.
40
acides gras 6, 24, 27- 32, 41, 45, 77, 85, 151,
Symboles A 154, 165, 200, 205, 214, 219, 253 -264, 266,
268 -284, 286 -293, 309, 310, 315, 316, 320,
3-méthylhistidine 336 acétylcholine 65, 373, 385 327, 349, 380, 390, 399, 400, 403, 404, 408,
urinaire 336 acide adénosine désoxyribonucléique 410 - 412, 458, 484, 485, 496 - 498, 500, 511,
4-androstènedione (ADN) 515, 519, 549, 583, 593, 594, 616, 617, 642,
et exercice 405 synthèse protéique 317 643
acide adénosine ribonucléique (ARN) musculaires 256
5-HT
synthèse protéique 317 non estérifiés 253
et fatigue 591
à l’exercice
8-hydroxy-2’-désoxyguanosine 555 acide aminé 63, 69, 258, 310 - 312, 314, 315,
317, 334 - 337, 352, 376, 383, 386, 439, 581, oxydation spécifique 273
8-hydroxyguanosine 555
588, 590, 615 captation et libération musculaire
8-iso-PGF2α 554 263
désamination oxydative 314
15N-glycine mobilisation à l’exercice 262
acide guanidoacétique 122
entraînement enfants 486 plasmatiques 257
acide linolénique 256
100 m 26, 28, 29, 85, 89 supplémentation 275
acides aminés 20, 27, 30 - 33, 37, 39, 41,
200 m 28, 214, 456 transporteurs cellulaires 257
43 - 45, 60, 62, 63, 69, 86, 120, 122, 133, 147,
1500 m 28 oxydation enfants 485
154, 156, 198, 205, 207, 209, 210, 212, 225,
272, 309- 317, 319- 321, 330 - 347, 349, 351- polyinsaturés 253
α-cétoglutarate déshydrogénase
353, 369, 373, 374, 380 - 383, 385, 406, 431, saturés 253
activité à l’exercice 206
433, 438, 495, 497, 498, 508, 511, 516, 517, synthèse des 259
ß-alanine 310, 456, 457, 463 - 465, 467, 468,
520, 521, 550, 561-563, 583, 592-594, 598, acide α-aminoisobutyrique 337
471, 645
599, 617, 643
ß-carotène 551, 552, 557, 565, 647 acide γ-aminobutyrique
captation à l’exercice 337
et fatigue 594
ß-endorphine 328, 383, 407, 412 catabolisme 314
acidose métabolique 178, 185, 190, 191,
ß-oxydation 24, 78, 217, 253, 258 -261, 272, complémentation 339
438, 441, 449, 451- 454, 456, 460, 463, 464,
275, 276, 278, 283, 287, 291, 292, 501, 642 essentiels 311, 345 472, 585, 645
à l’exercice 272 complémentation 338
ACTH 375, 378, 381, 383, 404, 411, 418,
limitations enzymatiques à l’exercice intramusculaires 424, 503, 645
276 et exercice 331 et exercice 404
régulations métabolique de la 275 mobilisation à l’exercice 330
rendement énergétique 260 actine 27, 58 - 65, 67-70, 99, 102, 103, 119,
oxydation 316 123, 124, 336, 507, 513, 578, 579, 584 -586,
�O2 de repos 30 oxydation à l’exercice 334, 335 596, 598, 599, 616, 640
�O2max 166, 325, 326, 387, 415, 440, 466, plasmatiques activité enzymatique 21, 46, 47, 50, 51, 60,
471, 472, 490, 495, 529, 534, 540, 631 et exercice 331 61, 70, 75, 76, 82, 101, 184, 210, 212, 219,
femmes 490 ramifiés 312, 340 322, 323, 348, 411, 449, 495, 508, 511, 521,
à l’exercice 333 563, 640, 644
et fatigue 592 plasmatique
récupération 212 et exercice 323
splanchniques technique de dosage de l’ 46
et exercice 332 activité sympatho-adrénergique 369, 386,
structure 310 387, 389, 390, 397, 411, 644
supplémentation en 344 à l’exercice 386
619
acyl-CoA synthétase 258 alimentation 26, 33, 99, 168, 169, 215, 222, aquaporine 382, 392, 394, 644
adénosine 386 223, 254, 256, 268, 272, 273, 275, 309- 311, arbre philogénétique 476
320, 335, 336, 344, 351, 352, 397, 440, 459,
adénylate kinase 5, 81, 119, 121, 126, 131, ARN 6, 46, 48, 86, 88, 98, 317- 319, 341,
460, 501, 502, 503, 517, 519, 557, 565, 583,
133, 134, 136, 137, 481, 482, 485, 641 342, 343, 346, 349, 353, 357, 363, 373, 379,
611, 612, 646
ADH 5, 81, 119, 121, 126, 131, 133, 134, 444, 476, 504, 555, 611, 615, 616, 618. Voir
et fatigue 583 acide adénosine ribonucléique
136, 137, 381, 481, 482, 485, 641
altitude 2, 98, 99, 114, 214, 224, 241, 243, et synthèse protéique 346
adipokines 384 250, 388, 392, 394, 395, 402, 411, 417, 422,
messager 46, 86, 88, 317, 346, 373, 379,
adiponectine 271, 384, 408, 645 424 - 426, 442- 444, 455, 457- 459, 461- 465,
615, 616, 618
exercice 408 467- 470, 472, 473, 501, 524, 537, 543, 558,
myofibrillaire 348
ADN 46 -50, 89, 94, 97, 101, 274, 283, 568, 595, 596, 642
et exercice 443 aspects métaboliques 582, 647
317, 319, 346, 373, 379, 476, 495, 504,
508, 511, 515, 516, 529, 549, 553, 555,
et fatigue 582
aménorrhée
611, 615, 618. Voir acide adénosine primaire 502 Astrand 5, 7, 85, 188, 194, 207, 210, 226,
désoxyribonucléique 247, 320, 435, 465, 491, 505, 510, 522
secondaire 491, 492, 502, 503, 519
complémentaire (ADNc) 319 athlètes olympiques 96, 184, 395, 406,
aminotransférase 314, 331, 349, 351
recombiné 319 480, 486, 512, 556
AMP 5, 17, 22, 23, 27, 33, 34, 67, 88, 89, seniors 512
ADN-polymérase 48, 319 120, 121, 126, 131-135, 137, 138, 140, 141,
adolescent 2, 31, 36, 111, 329, 475, 477, 144, 150, 151, 159, 160, 162, 176, 178, 180, ATP 19, 119, 121
478, 480, 481, 482, 484 - 486, 518, 520, 522- 223, 225, 230, 234, 251, 264, 276, 285, 287, concentrations basales 122
524, 527, 529, 531, 536, 544, 646 303, 304, 306, 308, 341, 348, 350, 352, 367, déplétion à l’exercice 123
capacités aérobies 480 371, 386, 398, 399, 409, 412, 417- 419, 425, enfant 480
ADP 2, 19, 31, 36, 111, 329, 475, 477, 478, 458, 459, 497, 549 et fatigue 585
480 - 482, 484 - 486, 518, 520, 522, 523, 524, kinase 22, 88, 89, 225, 341, 350, 409, réplétion 125
527, 529, 531, 536, 544, 646 458 taux de renouvellement 125
adrénaline 150, 159, 175, 177, 178, 180, 195, anaérobie 4, 16, 29, 77, 127, 136, 149, 151, théorie de l’ 4
214, 215, 264, 268, 270, 271, 291, 328, 330, 179, 191, 192, 193, 196, 207, 215, 245, 330,
ATPase 5, 59
340, 341, 371- 373, 376, 378, 380, 383, 385 - 440, 455, 456, 459, 463, 482, 483, 485, 493,
calcique 66, 124
391, 409, 411, 412, 420, 459, 483, 501, 511, 518, 527, 547, 613
mitochondriale 346, 476
515, 516, 554, 644 analyses caloriques 33
clairance de l’, à l’exercice 388 atrophie musculaire 64, 87, 92, 107, 349,
anandamide 407
350, 406, 508, 516, 550, 558
adrénarche 479, 518 androgènes 95, 340, 341, 377, 379, 405,
axe hypophyso-gonadique 378, 644
aérobie 16, 27, 29, 77, 84, 85, 87- 89, 98, 99, 406, 477, 479, 487, 493, 644
102, 125, 128, 136, 151, 154, 155, 163, 165, axe hypophyso-surrénalien 376
adolescence 477
169, 170, 191, 192, 194, 196, 204, 207, 208, et entraînement 406 axe hypophyso-thyroïdien 376
215 -220, 223, 224, 228, 259, 261, 274, 283, et exercice 405 axe hypothalamo-hypophysaire 374
285 -290, 292, 318, 330, 337, 343, 346 - 350, et exercice 402
et synthèse protéique 341
352, 391, 395, 400 - 404, 406, 411, 440, 442,
mécanisme d’action 379 azote total 29, 498
443, 454 - 456, 461- 463, 476, 480, 481, 483,
485, 486, 488, 490 - 493, 497, 499, 500, 505, angiotensine II 98, 346, 347, 381, 382, 392, urine femmes 498
510 -512, 514 -516, 519, 520, 558, 563, 564, 393, 411, 561, 644
565, 582, 583, 585, 588, 589, 591-593, 598, animal transgénique 49
613, 640, 643 - 646 B
animaux 1, 2, 49, 50, 51, 74, 75, 85, 93,
affinité enzymatique 21 102, 143, 157, 278, 349, 408, 445, 509, 516,
Akt 21, 92, 342 588 bande A 58, 61, 63, 102
alanine 21, 35, 42, 69, 152, 153, 156, 198, anion superoxyde 548, 549, 554, 557, 565 bande H 58
199, 224, 250, 310, 315, 330 - 333, 351, 353, anovulation 503 bande I 58, 63
360, 362, 364, 367, 438, 456, 457, 463 - 465, Bergström, J 6, 7, 38, 39, 40, 52, 54, 72,
anserine 310
467, 468, 471, 645 104, 122, 123, 127, 129, 139, 141, 160, 166 -
anti-oxydant 551, 562, 564, 565, 586
aminotransférase 322 171, 199-201, 207-209, 212, 226, 227, 270,
et exercice 332 apoptose 313, 318, 347, 350, 352, 486, 504,
294, 330, 331, 354, 510, 537, 582, 583, 600,
508, 509, 550, 552, 562, 565, 566, 647
aldostérone 377, 392, 393 601
à l’exercice 350, 562
Bernard, C. 3
apports exogènes en glucides
Berthelot, C.L. 2
et exercice 200
Berzélius 3
620
bicarbonate 65, 431, 435 - 439, 450 - 452, carnitine-acyl-transférase coagulation sanguine 325, 330, 365, 367,
463, 464, 468 - 471, 645 et entraînement 287 643
complémentation en 452 carnitine-AGNE 258 et exercice 330
bilan azoté 87, 319, 336, 339, 643 carnitine palmityl transférase 276 colibri 219
à l’exercice 339 carnosine 310, 450, 456, 465, 467, 472 collagène 64, 92, 313, 324, 338, 339, 341,
des sportifs 344 346, 347, 348, 383, 403, 498, 643
CAT 196, 224, 280, 281, 551, 555, 556, 557,
bioénergétique 15, 16, 32, 51, 639 563, 565
et entraînement 347
biologie moléculaire 5, 47, 50, 55, 92, 97, renouvellement à l’exercice 338
catalase 508, 551, 555, 556, 563, 565, 569
219, 274, 288, 317, 318, 327, 351, 643 compartiments cellulaires 23, 24, 151, 188,
catécholamines 37, 45, 166, 214, 263, 264,
biopsie 6, 29, 35, 37- 40, 44, 48, 50, 51, 72- 225, 320, 338, 554, 639
270, 271, 282, 314, 374, 376 - 378, 380, 384,
74, 82, 128, 167-169, 184, 187, 198, 203, 208, 386 - 390, 392, 401, 408, 409, 411, 415, 421, complémentation 43, 128, 138, 166, 174,
210, 267, 331, 336, 447, 450, 457, 480, 488, 423, 425, 495, 496, 511, 644 200 -202, 211, 212, 223 -225, 272, 275, 276,
500, 509, 515, 559, 560, 584, 585, 639 278, 286, 292, 293, 338, 339, 343 - 347, 349,
clairance des, à l’exercice 388
musculaire 6, 38, 39, 40, 48, 50, 72, 73, 352, 353, 400, 402, 406, 452, 454, 457, 463,
effets métaboliques des 377
82, 128, 167, 184, 210, 267, 336, 457, 500, 464, 484, 485, 496, 500, 505, 516, 517, 520,
implications métaboliques des, à 521, 557, 562, 564, 565, 584, 592, 593, 595,
559, 560, 585
l’exercice 389 599, 617, 643, 645, 646
biopsie musculaire 39
cellules immunes humaines 325 en glucose 166
et lésions 559
cellules NK 324, 325, 328, 329, 351, 484, consommation en oxygène 2, 3, 6, 23, 26,
bombe calorimétrique 31, 32, 49, 51 516 29, 30, 32, 33, 50, 51, 71, 88, 95, 123, 124,
Bouchard, C. 476 et exercice 325 128, 129, 133, 148, 160, 161, 163 -165, 168,
bradykinine 385, 386, 409 cellules satellites 92, 94 -96, 102, 346, 347, 181, 185, 187, 191, 195, 200, 206 -208, 214,
brain-derived neurotrophic factor (BDNF) 350, 396, 406, 488 - 490, 507-509, 513, 514, 216, 219, 220, 221, 224, 245, 262, 277, 278,
374, 408 562, 646 281, 282, 315 - 317, 320, 376, 387, 398, 413,
seniors 507, 508 431, 435, 436, 440 - 442, 444 - 448, 462, 470,
490, 494, 498, 516, 517, 520, 552, 553, 558,
chaîne respiratoire 27, 66, 151, 155, 160,
564, 565, 586, 616, 641, 645
196, 197, 203, 207, 220, 224, 255, 259, 446,
C facteurs limitants 445
447, 476, 548, 549, 641
à l’exercice 207 constante d’association Ka 22
Ca2+ 59, 62, 65, 66, 68, 70, 71, 74, 77, 81,
88, 99, 101, 102, 111, 112, 114, 115, 122, 124, chaînes lourdes de la myosine constante de dissociation Kd 22
155, 162, 178, 203, 204, 207, 220, 223, 340, dans le plasma 323 constante de Michaelis-Menten 21
341, 347, 352, 357, 366, 385, 397, 532, 555, chambre calorimétrique 31 contraceptifs 494, 495, 498, 504, 519, 520,
562, 581-585, 596 -598, 602- 605, 607, 608 646
cholestérol 151, 254, 259, 289-292, 369,
et protéines kinases 347 exercice 498
377, 378, 643
et protéolyse 340 contraction musculaire 1-5, 15 -17, 22, 23,
et entraînement 289
caféine 202, 211, 225, 279, 391 28, 30, 31, 46, 57, 58, 60, 63 - 69, 72, 76, 85,
Christensen 261
et exercice 279 102, 103, 112, 119, 121, 124, 125, 126, 130,
chromatographie 43 - 45, 50, 51, 640 131, 133, 135 -138, 159, 161, 162, 175, 176,
calcineurine 81, 347
en phase liquide 44 178, 197, 203, 221, 261, 275, 276, 386, 398,
calcium intracellulaire 65 399, 440, 454, 501, 512, 577, 579, 581, 583,
chromosome 49, 94, 476, 504, 518, 574, 615
calmoduline kinase 81 597, 598, 617, 639, 640
chromosome X 49, 60, 369, 476, 504, 509,
calorie 15, 33, 639 516, 520 corps cétoniques 33, 154, 161, 165, 259,
calorimétrie 25, 31- 33, 37, 49, 50, 51, 281, chromosome Y 49, 60, 369, 476, 504, 509, 260, 265, 269, 284, 285, 287, 292, 381, 642,
639 516, 520 643
calséquestrine 59, 66 à l’exercice 265
cinétiques enzymatiques 20
canaux calciques 371, 372, 581, 585, 586, cortico-surrénale 377, 382
citrate de sodium 452
598 et stéroïdes 377
cluster of differentiation (CD) 325
et fatigue 581 corticotropine 503
CO2 3, 15, 17, 18, 27, 31- 33, 36, 42, 50, 62,
cannabinoïdes 373, 374, 407, 412, 417, 645 152, 155, 191, 218, 244, 273, 281, 314, 316, cortisol 328
exercice 407 334, 351, 431, 434, 435, 436 - 439, 442, 445, et exercice 404
capsases 313, 550 450 - 452, 454, 458, 462, 463, 468, 470, 595, et protéolyse musculaire 341
carnitine 204, 205, 258, 272-277, 280, 281, 621, 645 costamère 64, 93
287, 288, 291-295, 297, 298, 300, 303, 306, dissous 436 co-transport lactate/H+ 439
307, 348, 485, 497, 642 couple NAD+/NADH 22
621
622
entraînement 2, 5, 6, 21, 28, 31, 34, 47, 49, équation de Michaelis-Menten 21 fibres 22, 29, 33, 35, 41, 51, 57- 61, 63 - 67,
82, 85, 87-96, 98 -100, 102, 103, 119, 129, équilibre acido-basique 69-90, 92-99, 102-107, 110, 114, 116, 122-129,
135 -138, 145, 163, 166, 171, 184, 192-194, 131, 133, 134, 137, 138, 140, 141, 143, 147,
à l’exercice 449, 451
198, 201, 202, 207, 214 -225, 253, 256, 262, 148, 151, 162-168, 172-174, 177, 178, 182-186,
et désentraînement 461
273, 282, 283, 285 -293, 309, 318, 319, 323, 188, 189, 196, 204, 209, 210, 212-216, 218 -
325 - 330, 337- 339, 343, 346 - 349, 352- 354, et entraînement 454, 455 223, 225, 231, 233, 234, 236, 244, 247, 248,
391, 393 - 395, 400 - 413, 421, 431, 454 - 458, équilibre hydro-minéral 250, 254, 255, 257, 263, 265 -269, 276, 278,
461, 463, 464, 477- 479, 485 - 493, 495, 496, contrôle endocrinien de l’ 381 283, 285, 286, 288, 296, 302, 318, 323, 327,
499-502, 504, 512-520, 547, 557, 558, 562- érasistrate 1 332, 336 - 339, 341, 347, 350, 355, 385, 390,
566, 582, 585, 588, 591, 593, 595, 598, 611, 397, 401, 403, 435, 439, 455 - 457, 467, 468,
érythropoïétine (voir EPO) 383–430
614, 617, 640 - 647 472, 477, 480, 482, 487- 490, 500, 501, 506 -
aérobie 87, 88, 216 -220, 224, 283, 286 - évolution humaine 475 509, 512-514, 518 -521, 523, 527, 546, 553,
289, 292, 330, 347- 349, 352, 401, 404, exercice 5, 2, 6, 23, 24, 26 - 32, 34, 29, 30, 554, 556, 558 -560, 562-564, 566, 571, 579,
411, 455, 456, 488, 493, 500, 563, 588, 31- 40, 42- 44, 47, 49, 50, 57, 58, 74, 88, 91, 582-585, 597, 602, 607, 608, 618, 623 - 627,
593, 640, 643 93, 94, 96, 97, 99, 101, 116, 121-138, 145, 629, 631, 640
et activation du génome 348 150, 153, 155, 160 -166, 168 -225, 237, 245, activité chronique 85
et enzymes musculaires 348 251, 253, 260 -289, 291-293, 295, 298, 309, activités enzymatiques 78
317- 353, 356, 364, 369, 373, 386, 387- 405, caractéristiques biochimiques 76
et thermogenèse 349
407- 413, 421, 425, 428, 431, 435, 440 -
anaérobie 215, 485 caractéristiques morphologiques 75
463, 467, 475 - 477, 481- 485, 488, 490 - 493,
de résistance 92 chez l’Homme 75, 77, 78
495 -501, 508 -521, 524, 525, 527, 541, 547,
en hypoxie 501 552-560, 562, 564 -567, 577, 578, 581-599, de type II 75, 77, 87, 90, 102, 123, 126,
en puissance 611, 613, 639- 647 183, 257, 278, 283, 489
femmes 490 et immunité 324 senior 506
enzymes et 136 et volume plasmatique 321 entraînement 87
et ATP 136 de la force 89
et métabolisme anaérobie, chez l’enfant immobilisation 87
485 F innervations croisées 85
et PC 135 musculaires
fibres et performance 83 facteur natriurétique auriculaire (ANF) 382 résonance magnétique nucléaire 74
fibres musculaires 82 à l’exercice 393 ontogenèse 79
enzyme 5, 17, 19-24, 32, 44, 46, 47, 52, 66, facteurs myogéniques de transcription 562 phénotype 85
67, 72, 97, 98, 101, 111, 113 -115, 120 -122, propriétés contractiles 75
fatigue 3 -5, 33, 34, 74 -76, 94, 101, 102, 106,
134, 150, 152-154, 156 -160, 162, 164, 178 - 110, 128, 132, 140, 176, 182, 195, 200, 202, stimulation électrique artificielle 86
182, 197-199, 203, 204, 206, 219-221, 223, 217, 223, 227, 230, 232, 234, 248, 249, 303, fibrinolyse
237, 238, 246, 247, 249, 258, 260, 261, 264, 321, 334, 355, 364, 419, 457, 466, 470, 501, et exercice 330
267-269, 274 -277, 287, 292, 294, 299, 318, 526, 530, 532, 534, 568, 577- 609, 614, 646,
319, 331, 333, 341, 355, 359, 361, 362, 370, fibroblast growth factor (FGF) 383
647
371, 381, 382, 385, 386, 392, 393, 423, 424, filaments intermédiaires musculaires 63
centrale 587
427, 432, 436, 437, 447, 448, 459, 462, 472, Fiske 3
de longue durée 578
485, 522, 523, 528, 530, 533, 534, 541, 542,
formes de 577 Fletcher 3
548, 549, 554, 556, 561, 563, 570, 572, 574,
605, 611, 614, 616, 618 périphérique 578, 579 fluorimétrie
allostérique 21 aspects mécano-chimiques 579 technique de dosage 45
de conversion (AEC) 393 et couplage excitation-contraction 580 flux métabolique 20, 31
de restriction 48 Fatty Acid-Binding Protein 257 footballeurs professionnels 170
lysosomiale 559 femme Force maximale 75
plasmatique 322 composition musculaire 487 Forkhead box O (FOXO) 92
technique de dosage 44 en hypoxie 501 formes lipidiques 254
enzyme-clé 21 en normoxie 499
FSH 492, 493
epidermal growth factor (EGF) 383 et activité physique 486
EPO 383, 394, 395, 396, 411, 413, 442- 444, et hémoglobine 491
449, 460 - 463, 465 fatigue musculaire 501
et exercice 391, 394, 395, 443 réserves énergétiques 487
recombinée 395 système aérobie 490
époque hellénique 1 transport de l’oxygène 491
623
G GLUT-4 147, 148, 161, 162, 200, 211, 212, glycogénolyse 158
216, 222, 224, 232, 234, 238, 249, 348, 349, bilan de la 159
G 18 360, 398, 399, 401, 409, 424, 510, 514, 519, musculaire
526, 624, 644
gaz du sang 431 régulation à l’exercice 177
chez le senior 514 régulation de la 158
à l’exercice 441
et entraînement 216 rendement énergétique à l’exercice 197
ghréline 381 translocation des 162
GH (somatotropine) 328, 375 glycolyse 5, 18, 19, 22-24, 29- 31, 78, 119,
glutamate 334 125, 128, 129, 132, 133, 135, 137, 149-153,
recombinée 402 aminotransférase (GLAT) 322 156, 157, 159, 176, 179, 180, 181, 185, 186,
glandes endocrines 369, 370, 375, 379, 381, déshydrogénase 314 188, 192, 196 -198, 203, 207, 215, 219, 223,
410, 411, 412, 505 224, 260, 263, 278 -280, 333, 348, 376, 398,
glutamine 33, 35, 133, 209, 228, 312, 315,
contrôle de la sécrétion hormonale 372 327, 331- 334, 340, 351- 353, 356, 367, 438, 399, 434, 439, 441, 442, 444, 453, 454, 458,
localisation 370 593, 594, 624, 643 459, 482, 483, 485, 486, 510, 514, 518 -520,
récepteur cytoplasmique 372 584, 595, 613, 625, 630, 641, 646
musculaire 333
récepteur-G 371 synthèse musculaire 133 bilan de la 156
récepteur nucléaire 372 synthétase 315, 333 musculaire
récepteurs hormonaux 370 à l’exercice 181
glutathion 153, 551, 555, 556
glandes parathyroïdes 376 régulation de la 150
et entraînement 563
glucagon 380 Gollnick, P. 6
glycémie 146, 149, 156, 161, 164 -166, 168,
effets métaboliques du 381 169, 174, 181, 194, 197, 198 -200, 202, 215, gonadarche 478, 479
et exercice 399 216, 222-224, 260, 278, 353, 369, 380, 388 - gonadotropine 503
glucides 3, 15, 16, 25 -27, 33, 78, 99, 145, 390, 399, 400, 411, 484, 492, 494, 519, 542, grossesse 492
154, 160, 165, 166, 168, 181, 200 -202, 207- 595, 597-599, 615
gymnastes 478
211, 214 -216, 223 -225, 253, 261, 262, 264, glycéraldéhyde 145
268, 272, 275, 278 -282, 288, 289, 291-293, glycérol 27, 39, 41, 151, 156, 192, 197-199,
309, 310, 320, 340, 342, 348, 369, 378, 402, 254, 256, 260, 263, 265, 267, 268, 270, 271,
411, 440, 458, 485, 492, 495 - 497, 500, 501, 277, 278, 284, 285, 291, 293, 449, 484, 485, H
508, 511, 583, 594, 641- 643 496, 498, 613, 642
structure 145 à l’exercice 265 H 17
glucocorticoïdes 92, 375, 377, 378, 384, glycogène 27 Hansen 261
404, 508, 645
à l’exercice 165 hautes énergies 19
effets métaboliques des 378 enfant 481 Hb
gluconéogenèse 156 et exercice 166 entraînement et 454
hépatique et fatigue 582 Heavy mero-myosine (HMM) 60
à l’exercice 198 formes de 158
rénale hémoglobine 35, 36, 71, 312, 313, 321, 325,
hépatique 168 431- 433, 437, 440, 442, 460, 462, 491, 511,
à l’exercice 199 optimisation des réserves en 213 613, 615, 645
glucorégulation 496 intramusculaire et exercice 167 et exercice 442
femmes 496 musculaire hepatic growth factor 95
glucose et lésions 561
hépatique
absorption du 146 optimisation des réserves 207
glucose 199
à l’exercice 161 phosphorylase (GP) 158
HERITAGE
exogène formes active et inactive 159
étude 476
enfants 484 structure du 157
femmes 500 synthétase (GS) 159 hérophile 1
structure 146 formes active et inactive 160 hexokinase (HK) 150
transport du 146 régulation de la 161 régulation à l’exercice 181
transporteurs GLUT 147 glycogénine 160, 172 high-affinity Ca2+ binding protein 59
GLUT-3 147, 162, 249, 624 glycogénogenèse 159, 212 high-affinity calcium protein 66
Hill, A.V. 1
historique 1
historique biochimie musculaire 2
Hochachka, P. 6
624
625
lactatémie 185, 187-195, 200, 214, 217, 223, lymphocytes 324 - 326, 328, 329, 351, 353, métabolisme des glucides
230, 330, 444, 496, 510, 594, 641 374, 516, 525, 562, 565, 569, 570, 572 adaptation enzymatique à
à l’exercice 187 et exercice 324 l’entraînement 218
état stable maximal de la 193 lymphocytes B 325 et entraînement en endurance 215
et récupération 190 lymphocytes T 325 et entraînement en puissance 215
et surentraînement 189 lymphokines 326, 560 et le désentraînement 221
seniors 510 femmes 496
lyse tissulaire 322
L-carnitine métabolisme des lipides
lysosomes 313
à l’exercice 272 effets de l’entraînement 283
Lyubimova 5
Lehmann 4 et désentraînement 291
réaction couplée de 120 femmes 496
le point critique 441 métabolisme des protéines
leptine 381, 384, 385 M à l’exercice, historique 319
et exercice 408 et entraînement 346
macroglycogène 158 et entraînement de type aérobie 347
lésions musculaires 213, 498, 513, 547, 557,
macrophages 326, 328, 384, 548, 549, 554, femmes 497
559, 564 -566, 595, 626, 647
560, 562, 565 régulation du 340
leucine 54, 69, 311, 315, 331, 332, 335, 340,
magnésium libre 65 métabolisme énergétique
343 - 347, 351, 356 - 361, 367, 368, 497, 511,
513, 517, 533 -535, 539, 592, 593 malonaldéhyde 550 méthodes 29
complémentation chez le senior 517 malonyl-CoA 276 techniques non invasives 30
oxydation à l’exercice 335 maltrodextrine 211 métabolites
leucocytes mammalian target of rapamycin (mTOR) 90 techniques des 44
et exercice 325 marathon 28 - 30, 35, 88, 98, 99, 111, 116, métabolomique 49
leucocytose myogènique 325 171, 188, 194, 212, 226, 244, 264, 266, 268, méthode de bio-impédence 30
LH 493 290, 306, 321, 323 - 328, 355, 356, 362, 364,
méthode du 31P
365, 405, 416, 422, 425, 486, 489, 506, 534,
liaison récepteur 21 542, 556, 559, 561, 565 -567, 569, 570, 573,
spectroscopie 34
libérines (RH) 374 574, 578, 595, 604 - 607 méthodes immunochimiques
ligand 20 -22, 32, 119, 432 Margaria, R. 5 dosage des substrats 45
ligne M 58 masse maigre 30, 31, 442, 487, 490, 493, méthodes invasives
ligne Z 58 504, 506, 515, 616 du métabolisme 37
stress oxydant 560 masse musculaire squelettique 31, 91, 102, méthodes isotopiques
limitations métaboliques glucidiques 221 128, 343, 507, 520 technique des 42
Lindhard 261 masse protéique 338, 349, 513 Meyerhof, O. 3
lipides 6, 3, 15, 25, 27, 33, 78, 146, 165, seniors 513 microdialyse
166, 208, 209, 216, 253, 254, 256, 257, 261, masses adipocytaires du tendon d’Achille 324
262, 264 -270, 272, 273, 275, 278, 279, 281, femmes 487 pH 452
282, 284, 285, 287-293, 295, 309, 348, 369, maturation sexuelle 478 technique de 40
376, 378, 391, 402, 458, 483 - 485, 495, 497,
Mayow, J 2 microlésions
500, 501, 508, 511, 518, 519, 528, 550, 583,
McGilvery 28 chez le senior 511
613, 642, 643
réserves chez l’Homme 256 MCT 185 mitochondrial transcription factor A (Tfam) 89
lipoprotéine lipase mechano growth factor (MGF) 91 mitochondrie
intramusculaire 267 médullo-surrénale 376 et oxygène, à l’exercice 446
plasmatique seniors 511
ménarche 479
à l’exercice 264 et pratique sportive 479 mitogen-activated protein kinase (MAPK) 81, 562
living high - training low 457 ménopause 497- 499, 502, 503 Mobilisation des acides gras
Lohmann 4 femmes 496
méromyosine 60, 101
réaction de 120 légère 60 monoxyde d’azote 95, 385, 548
Lowenstein 133 et exercice 408
MET 30
Lundsgaard, E. 4 monoxyde de carbone
métabolisme de base 25
et exercice 444
626
627
phosphoénolpyruvate 17 554, 557-566, 582, 583, 596, 611, 616, 617, réaction anabolique 19
phosphofructokinase 18, 150 640, 643, 645, 647 réaction catabolique 19
phospholipides 254, 256, 287 chaîne polypeptidique 312 réaction éloignée de l’équilibre 21
dans les liquides biologiques 321
phosphorylation oxydative 155 réaction irréversible 20
de stress 547, 552
phosphorylcréatine 17, 119, 120, 322, 561 réaction proche de l’équilibre 18
et entraînement 564
captation de glucose et 165 réaction réversible 18
et exercice 558
concentrations basales en 126 réactions couplées 19
thermique (HSP) 552
concentrations théoriques en 131 réactions d’oxydation 16
digestion protéique 312
déplétion à l’exercice 127
synthèse protéique 317 récepteur membranaire plasmique 371
enfant 480, 481
urinaires récepteurs adrénergiques 377
historique 5
et exercice 329 récepteurs insuliniques
résonance magnétique nucléaire
spectroscopique 130 protéine X 61 et entraînement 401
resynthèse de la 129 protein kinase B (PKB) 90 à l’exercice 397
taux de renouvellement en ATP 129 protéinurie régénération musculaire 562
pH sanguin 437- 439, 442, 450, 456, 462, et exercice 330 régime dissocié scandinave 208
463, 613, 645 protéolyse régime glucidique
variations du, à l’exercice 450 à l’exercice 336 et exercice 165
Pi 19 sarcopénie 507 régulateurs allostériques 22
polymerase chain reaction (PCR) 319 protéomique 47, 49 régulateurs cellulaires intrinsèques 23
potassium protocole expérimental 43 régulation du cycle de l’acide citrique 155
et fatigue 580 protons 453 régulation du métabolisme lipidique
pourcentage fibres et fatigue 585 exercice 283
femmes 488 pubarche 479 régulation en bicarbonate 438
pression oncotique 320 puissance maximale 75 régulation hydrominérale
pression osmotique 320 pyruvate 153 à l’exercice 391
pressions partielles en oxygène 441 déshydrogénase régulation lipidique
prix Nobel de Médecine à l’exercice 203 à l’exercice 288
historique 5 régulation de la 153
relâchement musculaire 57, 70, 102, 579,
proglycogène 158 kinase 150 585, 640
à l’exercice 205
pro-inflammatoires 564 relation force-endurance 29
oxydation du 153
prolactine relation force-vitesse 76
et exercice 403 relation puissance-vitesse 76
pro-opiomélanocortine 381 renaissance 2
prostaglandines 560
Q
rénine 392
protéasome 313 quotient respiratoire 32, 33, 261, 262, 266, renouvellement protéique 336
seniors 509 278, 283, 284, 288, 483, 484, 495, 500, 629 enfants 486
stress oxydant 563 femmes 495 répartition de la dépense énergétique 29
protéine C 61 réplétion glycogénique 212
protéine H 61 réponse immunitaire 325 - 329, 333, 516,
protéines 3, 15, 24 -27, 29, 33, 37, 40 - 45, 629
R
47- 49, 57, 59- 66, 68, 74, 79, 81- 83, 85 -90, enfants 484
92, 94, 97, 98, 101-103, 105, 124, 132, 147, radical hydroxyle 548 et exercice 326
150, 155, 162, 176, 208, 209, 216, 222, 254,
radicaux libres 135, 350, 461, 508, 547- réserves énergétiques 25, 28, 29- 32, 245,
257, 281, 286, 288, 291, 309, 310 - 315, 317,
557, 562-566, 581, 586, 599, 647 309, 487, 488, 520, 583
319, 320, 321, 323, 324, 326, 329, 330, 334 -
354, 364, 369, 373, 378 - 380, 382, 411, 431, effets dommageables 549 réserves en oxygène 431
435 - 438, 443, 450 - 452, 456, 462, 463, 466, et entraînement 563 résidus glucosyles
476, 482, 485, 487, 490, 495, 504, 507, 508, et exercice 552 oxydation à l’exercice 203
511-514, 516, 517, 520, 547, 549, 550, 552, rapport ATP/ADP 22 résonance magnétique nucléaire (RMN)
rapport cortisol/cortisone urinaire 405 technique 34
628
629
UCP
stress oxydant 548
UCP3 268
ultramarathon 326
uncoupling protein (UCP) 349
urée
formation de l’ 315
production à l’exercice 334
sueur, à l’exercice 335
urémie
à l’exercice 334
utrophine 64
V
valine 311, 315, 331, 335, 343, 346, 351,
592, 593
variation d’énergie libre 18
variation d’enthalpie 17
variation d’entropie 17
vascular endothelial growth factor (VEGF)
135
vasodilatation 134, 135, 191, 377, 385, 408,
409, 410, 412, 424, 440, 442, 555
Vésale, A. 2
630
631
3.2 Les mécanismes du relâchement musculaire.....70 6.3 Le transfert de gènes et la performance sportive..100
4. La typologie des différentes fibres musculaires......71 Ce qu’il faut retenir...............................................101
Questions de révision...........................................102
4.1 Introduction......................................................71
4.2. Historique (d’après [Needham 1971])......................71 Chapitre 5
4.2.1 Étape pigmentaire ....................................71
4.2.2 Étape physiologique...................................71 Métabolisme du phosphagène...........119
4.2.3 Étape histologique.....................................71 Ce qu’il faut se rappeler.......................................119
4.2.4 Étape biochimique....................................72 1. L’ATP......................................................................121
4.3. Les techniques d’identification des fibres 1.1 Les concentrations basales d’ATP.....................122
musculaires chez l’homme.......................................72
1.2 La déplétion de l’ATP à l’exercice.....................123
4.3.1 Méthode générale....................................72
1.3 Le taux de renouvellement de l’ATP................125
4.3.2 Utilisation de l’ATPase myofibrillaire...............73
1.4 La réplétion de l’ATP dans la récupération.......125
4.3.3 La microdissection des fibres musculaires.......73 2. La phosphorylcréatine (PC)..................................126
4.3.4 Les techniques physico-chimiques.................73
2.1 Les concentrations basales en PC.....................126
4.3.5 L’immuno-histochimie................................74
2.2 La déplétion de la PC à l’exercice....................127
4.3.6 La résonance magnétique nucléaire (RMN)..........74
2.3. PC et taux de renouvellement en ATP.............129
4.3.7 L’imagerie en résonance magnétique nucléaire
(IRM) ...................................................................74 2.4 La réplétion de la PC.......................................129
2.5 Rôle de la navette créatine/phosphorylcréatine
4.3.8 Conclusions..............................................74
dans la régulation de la respiration mitochondriale
4.4 Classification générale des diverses catégories à l’exercice.............................................................129
de fibres chez l’homme...........................................75
2.6 Les apports de la résonance magnétique
4.4.1 Caractéristiques structurales des fibres musculaires
nucléaire spectroscopique (31P-SRMN)......................130
chez l’homme....................................................75
3. Le réservoir des nucléotides phosphates..............131
4.4.2. Caractéristiques biochimiques des fibres muscu-
laires chez l’homme.............................................76 4. Le cycle des purines nucléotides..........................133
4.4.3 Schéma récapitulatif général des différentes fibres 5. Les effets de l’entraînement et du désentraînement.135
musculaires chez l’homme.....................................77 5.1 Évolution des concentrations en ATP et PC
4.4.4 Comparaison entre le muscle cardiaque après l’entraînement..............................................135
et le muscle squelettique......................................78
5.2 Évolution des enzymes après entraînement.....136
4.5 La distribution des fibres musculaires chez
5.3 Le désentraînement........................................137
l’homme.................................................................78
Ce qu’il faut retenir.................................................137
4.5.1 Le sujet sédentaire.....................................78 Questions de révision.............................................138
4.5.2 Le sujet entraîné.......................................82
632
633
8.1.3 Le transport transmembranaire des AGNE....285 4. L’oxydation des acides aminés à l’exercice..........334
8.2 Utilisation des triglycérides musculaires à l’exercice 4.1 La production d’urée à l’exercice.....................334
chez le sujet entraîné en aérobie...........................285
634
4.2 L’oxydation directe des acides aminés à l’exercice.335 Les hormones et les peptides vasculaires................385
5. Le taux de renouvellement protéique durant l’exer- 1) Le monoxyde d’azote (NO)..............................385
cice............................................................................336
2) L’endothéline................................................385
5.1 La protéolyse à l’exercice................................336 3) La bradykinine..............................................385
5.2 La synthèse protéique à l’exercice...................337 4) L’adénosine..................................................386
5.2.1 La captation des acides aminés..................337 1. Introduction..........................................................386
5.2.2 La synthèse protéique proprement dite........338 2. L’activité sympatho-adrénergique à l’exercice.....386
5.3 Le renouvellement du collagène à l’exercice...338 2.1 Effets du type d’exercice..................................387
5.4 Le bilan protéique à l’exercice.........................339 2.2 Effets de la disponibilité en oxygène................388
6. La régulation du métabolisme protéique 2.3 Effets de la disponibilité en glucose..................388
à l’exercice.................................................................340
2.4 La clairance des catécholamines.....................388
6.1 L’inhibition de la synthèse protéique pendant
l’exercice................................................................341 2.4.1 La clairance de l’adrénaline.......................388
635
636
637
Chapitre 13
Bases biochimiques de la fatigue......577
1. Introduction..........................................................577
2. Les différentes formes de fatigue.........................577
3. Les mécanismes périphériques de la fatigue
musculaire.................................................................578
3.1 Les aspects mécano-chimiques de la fatigue
musculaire.............................................................579
3.1.1 Les propriétés mécaniques........................579
3.1.2Le couplage excitation-contraction.............580
3.2 Les aspects métaboliques de la fatigue
musculaire.............................................................582
3.2.1 Les réserves en glycogène.........................582
3.2.2 Les ions phosphates inorganiques (Pi)..........583
3.2.3 Les ions lactate.......................................584
3.2.4 Les ions H+ et le pH intramusculaire.............584
3.2.5 Influence de l’ATP sur la fatigue..................585
3.2.6 Influence des radicaux libres......................586
3.2.7 Influence de l’hypoxie..............................586
4. Les mécanismes centraux de la fatigue...............587
4.1 L’hypothèse spinale.........................................587
4.2 L’hypothèse noradrénergique..........................588
4.3 L’hypothèse dopaminergique..........................589
4.4 L’hypothèse sérotoninergique (5‑HT)................590
4.5 L’hypothèse de l’acide γ-aminobutyrique........594
4.6 Le métabolisme glucidique..............................594
4.7 L’apport en oxygène......................................595
5. Qui coordonne la fatigue musculaire induite
par l’exercice ?...........................................................596
Ce qu’il faut retenir...............................................598
Questions de révision...........................................599
638
Jacques Poortmans
de retrouver les publications relatives aux expérimenta- de la performance physique.
tions et concepts originaux.
Nathalie Boisseau
Nathalie Boisseau est professeur en physiologie du Sport à
l’UFRSTAPS de Clermont-Ferrand et directrice du laboratoire des
adaptations métaboliques à l’exercice en conditions physiolo-
giques et pathologiques (AME2P). Elle mène au sein de ce labo-
ratoire des travaux de recherche orientés vers l’adaptation du
métabolisme énergétique à l’exercice en fonction de l’âge et du
sexe et s’intéresse particulièrement aux aspects nutritionnels
relatifs à la pratique sportive.
ISBN : 978-2-8041-7160-5
9 782804 171605
BIACPHYSPO