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Séries entières

Série de Fourier
Quelques Exercices

Série entières et séries de Fourier

ESSOH Modeste
UNIVERSITE NANGUI ABROGOUA
UFR SFA

22 mars 2015

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Séries entières Convergence des séries entières
Série de Fourier Propriétés de la somme d’une série entière
Quelques Exercices Développement d’une fonction en série entière

Plan

1 Séries entières
Convergence des séries entières
Propriétés de la somme d’une série entière
Développement d’une fonction en série entière

2 Série de Fourier

3 Quelques Exercices

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Séries entières Convergence des séries entières
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Quelques Exercices Développement d’une fonction en série entière

Définition 1.1
X
On appelle série entière une série de fonctions fn où les
n≥0
fonctions fn sont de la forme spécifique

fn (z) = an z n avec an ∈ C.

En d’autres termes, une série entière est définie par la donnée


d’une suite de nombres complexes (an )n , et l’on note alors la
série entière X
an z n
n≥0

En cas de convergence, la somme est notée :



X
S : z 7→ S(z) = an z n
n=0 3 / 47
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Remarque 1.2
n
bn z n est la série
P P
L’addition des séries entières a n z et
entière (an + bn )z n .
P
an z n par le scalaire λ ∈ K, est
P
Le produit de laPsérie entière
n
la série entière λan z .
ap z p et bq z q est
P P
Le produit de Cauchy des séries entières
cn z n où
P
la série entière

X n
X n
X
cn = ap bq = ak bn−k = an−k bk
p+q=n k=0 k=0

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Lemme 1.3 :Lemme d’Abel


Si la suite (|an |r0n )n est majorée, alors la série an z n converge
P
absolument pour tout z ∈ C tel que |z| < r0 .

Preuve.
Soit M ∈ R+ tel que pour tout n ∈ N, |an |r0n ≤ M ; alors
 n  n
n n n |z| |z|
∀n ∈ N, |an z | = |an ||z| = |an |r0 ≤M .
r0 r0
P n
|z|/r0 est une série géométrique, de raison positive et
plus petite que 1 (|z| < r0 ), donc convergente ;Ple théorème de
comparaison montre l’absolue convergence de an z n .

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Définition 1.4 : Rayon de convergence


an z n la
P
On appelle rayon de convergence de la série entière
quantité notée R définie par :
n X o
R = sup r ∈ R+ tq |an |r n converge

Le rayon de convergence R est à valeur dans


R+ = R+ ∪ {+∞}

Définition 1.5
an z n une série entière de rayon de convergence R.
P
Soit
On appelle intervalle de convergence l’intervalle ] − R; R[
On appelle disque de convergence noté DR l’ensemble
défini par :
DR = {z ∈ C tq |z| < R}
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Conséquences :
an z n converge absolument en tout
P
La série entière
point z de son disque (resp. intervalle) (|z| < R) ouvert
de convergence.
En tout point z extérieur au disque ouvert de
convergence, c’est-à-dire en tout point z tel que P |z|n > R,
la suite (an z n )n n’est pas majorée et la série an z
diverge grossièrement.
On
P ne npeut rien dire, en général, de la nature de la série
an z en tout point z de module |z| = R ; c’est
pourquoi le cercle de centre 0 et de rayon R est appelé
cercle d’incertitude.
Exemple : CalculerX
le rayon de convergence de la série entière
sin(n)z n .
n≥0
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On a | sin(n)z n | ≤ |z|n . Si |z| < 1, alorsX


X la série géométrie
n
|z| est convergente. Ainsi la série sin(n)z n converge
n≥0 n≥0
(absolument) pour tout |z| < 1. Par suite le rayon de
convergence R ≥ 1. X
En prenant z = 1, la série sin(n) diverge car son terme
n≥0
général ne tend pas vers 0. Ainsi le rayon de convergence
R ≤ 1. D’où finalement R = 1.

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Théorème 1.6
an z n est la
P
Le rayon de convergence R de la série entière
borne supérieure de l’un des intervalles suivants :

E = {r ∈ R+ , la suite (an r n )n est majorée}


F = {r ∈ R+ , la suite (an r n )n admet 0 pour limite}
P n
G = {r ∈ R+ , la série an r converge}
série |an |r n converge}
P
I = {r ∈ R+ , la

Preuve.
Les inclusions I ⊂ G ⊂ F ⊂ E sont évidentes et donnent les
inégalités :
sup I ≤ sup G ≤ sup F ≤ sup E
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Reste à montrer l’inégalité sup E ≤ sup I ; pour cela montrons


l’implication
r < sup E ⇒ r ∈ I
c’est-à-dire [0, sup E [⊂ I .
Si r < sup E , la suite (|an |r n )n est une suite majorée et le
lemme 1.3 montre que r ∈ I . Ainsi, [0, sup E [⊂ I et
sup E = sup[0, sup E [≤ sup I .

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Théorème 1.7 : Rayon et critère de D’Alembert


an z n une série entière telle que an 6= 0 à partir d’un
P
Soit
certain rang ; s’il existe ` ∈ [0, +∞] avec

an+1
lim = `,
n an

an z n est
P
alors le rayon de convergence de la série
1

 ,
 Si ` ∈ R+∗
R= `
 +∞, Si ` = 0
0, Si ` = +∞

Exemple : Calculer le rayon de convergence de la série entière


X zn
.
n≥0
n!
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Proposition 1.8
an z n et bn z n deux séries entières de rayons de
P P
Soient
convergence respectifs Ra et Rb .
S’il existe N ∈ N tel que ∀n > N |an | ≤ |bn | alors
Ra ≥ Rb ;
Si |an | ∼ |bn | alors Ra = Rb .

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Théorème 1.9
an z n et bn z n deux séries entières de rayon de
P P
Soient
convergence respectifs Ra et Rb .
Pour tout λ ∈ K∗ , le rayon de convergence de λ an z n
P
est Ra ; et ∀z ∈ C, |z| < Ra ⇒ on a :

X ∞
X
n
λ an z = λ an z n
n=0 n=0

le
Prayon de convergence Rs de la série entière
(an + bn )z n vérifie Rs = min(Ra , Rb ) si Ra 6= Rb et
Rs ≥ Ra = Rb sinon ; et ∀z ∈ C, |z| < min(Ra , Rb ) on a

X ∞
X ∞
X
n n
(an + bn )z = an z + bn z n
n=0 n=0 n=0
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le rayon de convergence Rc de la série entière produit


Xn
n
P
cn z où cn = ak bn−k vérifie Rs ≥ min(Ra , Rb ), et
k=0
∀z ∈ C, |z| < min(Ra , Rb ) on a

X ∞ X
X n  ∞
X ∞
X 
n n p q
cn z = ak bn−k z = ap z bq z
n=0 n=0 k=0 p=0 q=0

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Propriété 1.10
Une série entière converge normalement, donc uniformément,
sur tout disque fermé strictement inclus dans le disque ouvert
de convergence.

Propriété 1.11
La somme d’une série entière définit une fonction continue sur
le disque ouvert de convergence.

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Propriété 1.12 : Intégration d’une série dans le cas réel


P xn
an x n et
P
Les séries entières an n+1 ont le même rayon
de convergence R ;
pour tout segment [α, β] de ] − R, R[, on a :

βX ∞ Z β
t n+1
Z X
n
an t dt = an (1)
α n=0 n=0 α n+1

pour tout x ∈] − R, R[, on a :



x X ∞
x n+1
Z X
n
an t dt = an (2)
0 n=0 n=0
n+1

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Propriété 1.13 : Dérivabilité d’une série entière dans le cas réel


an x n est une série entière de rayon de convergence
P
Si
R > 0, alors
X
la série dérivée première nan x n−1 a le même rayon de
n≥1

X
convergence R ; la somme S : x 7→ an x n est de classe
n=0
C 1 sur ] − R; R[ et sa dérivée est :

X
0
∀x ∈] − R; R[, S (x) = nan x n−1 .
n=1

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la série dérivée pième


X X (n + p)!
n(n − 1) · · · (n − p + 1)an x n−p = an+p x n
n≥p n≥0
n!
a le même rayon de convergence R ; la somme S est de
classe C ∞ sur ] − R; R[ et pour tout p ∈ N et
x ∈] − R; R[, on a :

X
(p)
S (x) = n(n − 1) · · · (n − p + 1)an x n−p
n=p
X (q + p)!
= aq+p x q
q=0
q!

en particulier :

S (n) (0)
∀n ∈ N, an =
n! 18 / 47
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Exemple
X
Exemple : considérons la série : x n.
n
+∞
X 1
On sait que R = 1 et pour tout x ∈] − 1, 1[, xn = .
n=0
1−x
• En dérivant, on obtient pour tout x ∈] − 1, 1[
 0 +∞
1 1 X
= = nx n−1 .
(1 − x)2 1−x n=1

• En intégrant, on obtient pour tout x ∈] − 1, 1[


x X xn +∞
1
Z
dt = − ln(1 − x) = .
0 1−t n=1
n
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définition 3.1
Une fonction f définie sur un intervalle ] − r , r [ (avec r > 0),
est dite développable en série entière (au voisinage de 0) s’il
existe une suite de nombres complexes (an )n telle que

X
∀x ∈] − r , r [, f (x) = an x n
n=0

c’est-à-dire si f est la somme d’une série entière sur l’intervalle


] − r , r [.
an x n est appelée le développement en série
P
La série entière
entière de la fonction f sur l’intervalle ] − r , r [.

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La fonction f est dite développable en série entière au


voisinage de x = x0 si, et seulement si, la fonction
g : u 7→ f (x0 + u) est développable en série entière au
voisinage de u = 0. Dans ce cas : il existe r > 0 et une suite
(an )n tels que :

X
∀x ∈]x0 − r , x0 + r [, f (x) = an (x − x0 )n
n=0

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Proposition 3.2
Soient f et g de I dans C sont développable en série entière.
La somme f + g et le produit fg sont aussi développable en
série entière.
Si f est une fonction développable en série entière sur
l’intervalle ouvert ] − r , r [, f est la somme d’une série entière
n
P
an x sur ] − r , r [ ; nécessairement f est une fonction de
classe C ∞ sur ] − r , r [ et le coefficient an est égal à f (n) (0)/n!.
Le développement en série entière de f est donc donné par la
n
P (n)
série f (0)x /n!, ce qui motive la définition suivante

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Définition 3.3 : Série de Taylor d’une fonction


Si f est une fonction de classe C ∞ sur un voisinage de x = 0,
X f (n) (0)
la série entière x n est appelée série de Taylor de la
n!
fonction f en x = 0.
Il est légitime de se poser deux questions :
la série de Taylor de f en x = 0 a-t-elle un rayon de
convergence non nul ?
si oui, la fonction f est-elle égale à sa série de Taylor sur
un voisinage de x = 0 ?

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Considérons la fonction f définie par :



0   si x ≤ 0
f : x 7→ f (x) = −1
exp si x > 0
x

La fonction f est une fonction de classe C ∞ sur R\{0} et,


pour tout entier
 naturel
 k et toutréel x ∈]0, +∞[,
f (k) (x) = Qk 1/x exp − 1/x où Qk est un polynôme
unitaire de degré 2k (raisonner par récurrence) ; ainsi
 
(k) −2k −1
f (x) ∼ x exp et lim f (k) (x) = 0
0 x x→0

La fonction f est donc de classe C ∞ sur R et, pour tout


entier k, f (k) (0) = 0. La série de Taylor de f en 0 est la série
nulle, sa somme est différente de f sur tout voisinage de 0. 24 / 47
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Théorème 3.4 : Caractérisation des fonctions développables en


série entière
Soit f est une fonction de classe C ∞ sur un voisinage de 0 ; f
est développable en série entière si, et seulement si, il existe
r > 0 tel que pour tout x ∈] − r , r [,
Z x
(x − t)n (n+1)
lim f (t) dt = 0.
n→+∞ 0 n!

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Démonstration.
Ce n’est que l’application de la formule de Taylor avec reste
intégral, (pour x 6= 0) :
n x
f (k) (0) (x − t)n (n+1)
X Z
k
f (x) − x = f (t) dt
k! 0 n!
k=0

La fonction f est développable en série entière si, et seulement


si, la série de Taylor de f converge vers f sur un intervalle
] − r , r [, c’est-à-dire si, et seulement si, le reste intégral de la
formule de Taylor tend vers 0 sur ] − r , r [.

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Théorème 3.5 : Condition suffisante de développement en série


entière
Soit f est une fonction de classe C ∞ sur un voisinage de 0. On
suppose qu’il existe r > 0 et un réel M > 0, tels que

∀k ∈ N, ∀x ∈] − r , r [, f (k) (x) ≤ M.

Alors f est développable en série entière, et f est égale à sa


série de Taylor sur ] − r , r [

Pour la preuve il suffit de remarquer que


∀k ∈ N, ∀x ∈] − r , r [, f (k) (x) ≤ M.
implique que
x
(x − t)n (n+1)
Z
lim f (t) dt = 0.
n→+∞ 0 n!
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Proposition 3.7
Si f est une fonction développable X en série entière sur
] − r , r [ : ∀x ∈] − r , r [ f (x) = an x n , alors

f est une fonction paire ⇔ ∀p ∈ N, a2p+1 = 0


f est une fonction impaire ⇔ ∀p ∈ N, a2p = 0

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Convergence de la série de Fourier
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Plan

1 Séries entières

2 Série de Fourier
Généralité
Convergence de la série de Fourier

3 Quelques Exercices

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Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Coefficients de Fourier

Définition 2.1 : Forme réelle des coefficients de Fourier


Soit f une fonction R → C que l’on suppose continue par
morceaux, et 2π-périodique, ce qui signifie que
f (x + 2π) = f (x) pour tout x ∈ R. Pour tout n ∈ N, on
définit les coefficients de Fourier réels de f par :

1 2π 1 2π
Z Z
an (f ) = f (t) cos(nt)dt et bn (f ) = f (t) sin(nt)dt.
π 0 π 0

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Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Remarque :
On a toujours b0 (f ) = 0.
Dans le cas particulier où f est paire, on a
2 π
Z
bn (f ) = 0 et an (f ) = f (t) cos(nt)dt.
π 0

Dans le cas particulier où f est impaire, on a


2 π
Z
an (f ) = 0 et bn (f ) = f (t) sin(nt)dt.
π 0

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Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Définition 2.2 : Forme complexe des coefficients de Fourier


Soit f une fonction R → C que l’on suppose continue par
morceaux, et 2π-périodique. Pour tout n ∈ Z, on définit les
coefficients de Fourier complexe de f par :
Z 2π
1
cn (f ) = f (t)e−int dt.
2π 0

Remarque :
De la relation eint = cos(nt) + i sin(nt), on obtient :
1 1
cn = (an − ibn ) et c−n = (an + ibn )
2 2
an = cn + c−n et bn = i(cn − c−n )

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Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Définition 2.3 : Série de Fourier


Soit f une fonction R → C que l’on suppose continue par
morceaux, et 2π-périodique. Pour tout x ∈ R, on appelle série
de Fourier de f en x la série :
X
SFf (x) = cn (f )eint dt (avec les coefficients complexes)
n∈Z
1 X 
= a0 (f ) + an (f )cos(nx) + bn (f ) sin(nx) .
2 n≥1
(avec les coefficients réels)

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Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Exemple : Soit f : R → R impaire, 2π-périodique, telle que


f (0) = f (π) = 0 et f (t) = 1 si 0 < t < π
Il est clair que f est continue par morceaux sur R. Comme f
est impaire, an (f ) = 0 pour tout n ∈ N, et

2 π 2 π
Z Z
bn (f ) = f (t)sin(nt)dt = sin(nt)dt
π 0 π 0
 π  
2 1 2 n
= − cos(nt) = 1 − (−1)
π n 0 π

4
On a b2p = 0 et b2p+1 = pour tout p ∈ N. D’où
(2p + 1)π
X 4
SF (f )(x) = sin(2p + 1)x
p≥0
(2p + 1)π

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Séries entières
Généralité
Série de Fourier
Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Soit f une fonction R → C que l’on suppose continue par


morceaux, et 2π-périodique.
Pour tout x ∈ R, on a défini la série de Fourier SFf (x).
La première question qui se pose est de savoir si cette série est
convergente, pour certaines valeurs de x, voire pour tout
x ∈ R.
Si c’est le cas, elle définit une nouvelle application
SFf : x → SFf (x) de R dans C, et la seconde question qui se
pose est celle des liens entre cette application SF et
l’application f de départ.

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Série de Fourier
Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Notation
Soit f une fonction R → C continue par morceaux et
2π-périodique.
En tout x ∈ R, la fonction f admet donc une limite à droite
notée f (x + ) et une limite à gauche notée f (x − ). Dans le cas
où x est un point de continuité de la fonction f , on a par
définition de la continuité : f (x + ) = f (x − ) = f (x).

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Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Théorème 2.4 : théorème de Dirichlet


Soit f une fonction R → C continue par morceaux, et
2π-périodique. On suppose que f est de classe C 1 par
morceaux sur R. Alors
(i) pour tout x ∈ R, la série de Fourier de f en x est
convergente, et l’on a
 
1 + −
SFf (x) = f (x ) + f (x )
2

(ii) en particulier, en tout x ∈ R où f est continue, on a :

SFf (x) = f (x).

Ainsi, sous les hypothèses du théorème, la série de fonctions


SFf converge simplement sur R. On peut montrer que :
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Généralité
Série de Fourier
Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Corollaire 2.5
Sous les hypothèses du théorème ci-dessus, si l’on suppose de
plus que f est continue sur R, alors la série de fonctions SFf
converge vers f normalement (et donc uniformément) sur R.

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Série de Fourier
Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

Théorème 2.6 : Formule de Parseval


Soit f : R → C continue par morceaux et 2π-périodique. Alors
X 
2 2
(i) la série de réels positifs |cn (f )| + |c−n (f )| est
n
convergente, et
+∞ Z 2π
2
X
2 2 1
|c0 (f )| + (|cn (f )| + |c−n (f )| ) = |f (t)|2 dt
n=1
2π 0

(ii) lorsque f est à valeursréelles, la série de réels positifs


X
an (f )2 + bn (f )2 est convergente, et
n

+∞  Z 2π
a0 (f )2 1 X

2 2 1
+ an (f ) + bn (f ) = f (t)2 dt.
4 2 n=1 2π 0
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Généralité
Série de Fourier
Convergence de la série de Fourier
Quelques Exercices

L’égalité de Parseval entraîne qu’une fonction continue


2π-périodique qui a tout ses coefficients de Fourier nuls est
nulle.

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Série de Fourier
Quelques Exercices

Plan

1 Séries entières

2 Série de Fourier

3 Quelques Exercices

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Séries entières
Série de Fourier
Quelques Exercices

Soit f : R → R une fonction 2π-périodique définie par

x2
f (x) = 1 − sur [−π, π].
π2
Calculer les coefficients de Fourier de f . En déduire les valeurs
de ∞ ∞ ∞
X 1 X 1 X 1
2
, 2
, .
n=1
n n=1
(2n − 1) n=1
n4

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La fonction f est paire. Les coefficients bn(f ) sont donc nuls.
Et,

1 π x2 x3
Z   
1 4
a0 (f ) = 1 − 2 dx = x− 2 =
π −π π π 3π −π 3
En faisant une double intégration par parties, on trouve
1 π
Z π
x2
Z  
2
an (f ) = 1 − 2 cos(nx)dx = − 3 x 2 cos(nx)dx
π −π π π −π
4
= (−1)n+1 2 2
n π
La fonction f est continue et C 1 par morceaux. Sa série de
Fourier converge donc simplement et même uniformément vers
f , d’où

a0 (f ) X
f (x) = + an cos(nx)
2 n=1

x2 2 4 X 4
1− 2 = − 2 (−1)n 2 2
π 3 π n=1 n π
Séries entières
Série de Fourier
Quelques Exercices


X 1 π2
En faisant x = π, on trouve =
n=1
n2 6

X (−1)n π2
En faisant x = 0, on trouve = − donc
n=1
n2 12
∞  ∞ ∞
(−1)n π2

X 1 1 X 1 X
= − =
n=1
(2n − 1)2 2 n=1 n2 n=1 n2 8
En utilisant l’égalité de Parseval, on obtient :

X 1 π4
=
n=1
n4 90

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Séries entières
Série de Fourier
Quelques Exercices

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Séries entières
Série de Fourier
Quelques Exercices

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Séries entières
Série de Fourier
Quelques Exercices

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