1 La Banque

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FILIERE : COMPTABILTITE CONTROLE ET AUDIT

MATIERE : NORMALISATION ET ORGANISATION SOUS REGIONALE ET


INTERNATIONALISATION DE L’AUDIT

THEME DE RECHERCHE : SECTEUR SPECIFIQUE (BANQUE,


ASSURANCE ET BOURSE DE VALEUR)

PROFESSEUR MEMBRE DU
GROUPE

HOUNGUESS KOFFI DIARRA Abibou Aida


OUEDRAOGO S Isaac Juste Kevin
ZOROME Nafissatou
BARRY Leslie
KANTAGBA Jellika Yasmine
PLAN

INTRODUCTION................................................................................................................................2
I. La banque.....................................................................................................................................3
1. Définition et rôle.......................................................................................................................3
2. Types de banques......................................................................................................................3
3. La Commission Bancaire.........................................................................................................3
4. Organisation de la Commission Bancaire...............................................................................3
5. Mesures disciplinaires..............................................................................................................4
6. La régulation de la banque......................................................................................................5
II. L’assurance...............................................................................................................................6
1. Définition...................................................................................................................................6
2. Rôle............................................................................................................................................6
3. Les types d’assurances.............................................................................................................6
4. Principe de fonctionnement.....................................................................................................7
5. Cadre règlementaire (CIMA)..................................................................................................7
III. Bourses des Valeurs................................................................................................................11
1. Définition.................................................................................................................................11
2. Rôle..........................................................................................................................................11
3. Fonctionnement de la BRVM................................................................................................11
4. Indices Boursiers....................................................................................................................12
5. Régulation des Marchés............................................................................................................14
CONCLUSION...................................................................................................................................16

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INTRODUCTION

La banque, la finance et l’assurance sont des domaines interconnectés qui ont pour objectif de
gérer les actifs financiers, de fournir des services financiers et de couvrir les risques
financiers. Pris séparément, la banque est un établissement financier qui offre des services tels
que la gestion des comptes bancaires, la fourniture de prêts et de crédits, la gestion des
paiements et des transferts d’argent, ainsi que la gestion de la richesse. La finance quant à elle
est l’étude de la gestion de l’argent, des investissements et de la gestion des risques financiers.
Elle comprend l’analyse des investissements, la planification financière et la gestion des
portefeuilles d’investissement. Enfin, l’assurance est un contrat entre une personne ou une
entreprise et une compagnie d’assurance, dans lequel la compagnie d’assurance s’engage à
couvrir les pertes financières en échange d’une prime payée régulièrement. Les produits
d’assurance comprennent l’assurance vie, l’assurance automobile, l’assurance habitation et
l’assurance santé.

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I. La banque
1. Définition et rôle

La banque est une institution financière qui offre des services tels que la gestion de comptes,
les prêts et les investissements. Elle joue un rôle clé dans l'économie en facilitant les
transactions et en fournissant des services financiers aux particuliers et aux entreprises.

2. Types de banques

Il existe différents types de banques, notamment les banques commerciales, les banques
d'investissement et les banques centrales. Les banques commerciales offrent des services
bancaires de détail et de financement aux particuliers et aux entreprises. Les banques
d'investissement se concentrent sur les activités de marché, telles que le trading et l'émission
de titres. Les banques centrales sont responsables de la politique monétaire et de la stabilité
financière d'un pays.

3. La Commission Bancaire
 Définition

La Commission Bancaire de l’UMOA a été créée par une convention signée par les Ministres
des Finances des Etats membres de l’UMOA le 24 avril 1990 à Ouagadougou. Dans le but de
contribuer à assurer une surveillance uniforme et plus efficace de l’activité bancaire et une
intégration de l’espace bancaire dans l’UMOA.

 Rôle de la Commission Bancaire

Les rôles dévolus à la commission bancaire sont de :

- renforcer la coopération des pays membres de l'UMOA dans le domaine bancaire.

- Préserver un fonctionnement harmonieux du système pour assurer à leurs économies les


bases d'un financement sain et promouvoir tant la mobilisation de l'épargne intérieur que
l'apport de capitaux extérieurs.

- Contrôler les banques et établissements financiers qui constituent le moyen le plus


approprié.

- Assurer une surveillance uniforme et plus efficace de l'activité et une intégration de l'espace
bancaire dans l'Union Monétaire Ouest Africaine, tout en renforçant leur communauté de
monnaie.

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4. Organisation de la Commission Bancaire

Depuis le 1er janvier 2018, la Commission Bancaire de l'UMOA est structurée en deux
instances décisionnelles, à savoir le Collège de Supervision et le Collège de Résolution.

- Le Collège de Supervision

Ce Collège est composé des membres suivants :

Le Gouverneur de la BCEAO, son président ;

un représentant désigné ou nommé par chaque Etat membre de l’UMOA, à savoir le Directeur
du Trésor Public ou le Responsable de la Direction de tutelle des établissements de crédit ;

des membres nommés par le Conseil des Ministres de l’UMOA, sur proposition du
Gouverneur de la Banque Centrale, en raison de leurs compétences dans les domaines
bancaire, juridique ou financier ou dans tout autre domaine de compétence jugé compatible
avec les fonctions envisagées. Leur nombre est égal à celui des membres représentant les
Etats membres.

- Le Collège de Résolution

Le Collège de Résolution comprend les membres permanents ci-après :

 Le Gouverneur de la BCEAO, son président ;


 le Représentant au Collège de Supervision de l'Etat assurant la présidence du
Conseil des Ministres ;
 le Directeur du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution dans l'UMOA ;
 un membre nommé par le Conseil des Ministres de l’UMOA, sur proposition du
Gouverneur de la BCEAO, en raison de sa compétence dans les domaines bancaire,
juridique ou financier ou dans tout autre domaine de compétence jugé compatible avec
les fonctions envisagées.
5. Mesures disciplinaires

Il y'a aussi les mesures disciplinaires à travers des décisions administratives.

Dans ce cas, lorsqu'un établissement a manqué aux règles de bonne conduite de la profession,
compromis son équilibre financier ou pratiqué une gestion anormale ou ne remplit plus les
conditions requises pour l'agrément, la Commission Bancaire peut lui adresser :

- soit une mise en garde ;

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- soit une injonction à l'effet de redresser les insuffisances constatées, de prendre des mesures
conservatoires ou de faire procéder à un audit externe.

Le non-respect de l'injonction constitue une infraction à la réglementation. Et peut entraîner


des sanctions.

Dans ce sens, toute infraction à la réglementation bancaire peut entraîner l'ouverture

d'une procédure disciplinaire, à l'issue de laquelle la Commission Bancaire peut prononcer


une ou plusieurs sanctions disciplinaires, allant de l'avertissement au retrait d'agrément
(articles 47 de la loi bancaire et 23 de l'annexe à la convention). A cet effet, l'intéressé,
personne physique ou morale, est préalablement entendu ou dûment convoqué ou invité à
présenter ses observations par écrit à la Commission Bancaire.

Ces sanctions sont exécutoires dès leur notification aux intéressés et ne sont susceptibles de
recours que devant le Conseil des Ministres de l'UMOA.

6. La régulation de la banque

Les réglementations bancaires sont :

 L’une des premières conditions de l’exercice de la profession bancaire

dans l’UEMOA se rapporte au capital social minimum. L’adoption d’un seuil minimum de
capitalisation commun à tous les pays de la zone s’appuie sur un texte de loi que les autorités
de régulation se doivent de faire respecter. L’aptitude des instances de régulation à faire
respecter cette exigence est tributaire de leur capacité à évaluer le degré d’exposition des
banques aux risques de crédit, de liquidité et systémiques. Lors de sa session tenue le 21
décembre 2023 à Cotonou, le Conseil des Ministres de l'UMOA a décidé de relever le capital
social minimum des banques de 10 à 20 milliards et de maintenir celui des établissements
financiers de crédit à 3 milliards. (Avis N°001-01-2024 fixant le capital minimum dans
banques et établissement financier de crédit)

 Les normes prudentielles sont des exigences de sécurité (prudence) imposées à des
entreprises pour que celles-ci soient solides car une défaillance serait catastrophique
pour le secteur auquel elles appartiennent. Les règles prudentielles, arrêtées par le
Conseil des ministres de l’UEMOA en juin 1999 et entrées en vigueur le 1er janvier
2000, visent principalement à renforcer la solvabilité et la stabilité du système
bancaire, afin d’assure une protection accrue des déposants, dans le contexte des

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spécificités de la zone. Les règles ainsi édictées, mises en harmonie avec les
définitions du plan comptable bancaire de l’UEMOA, prennent également en compte
les prescriptions de Bâle 2 et 3, sur l’appréciation des risques et des engagements du
système bancaire, au titre de l’Accord de capital de 1988. Trois principales normes
sont utilisées pour apprécier la solvabilité des banques de l’UEMOA : la
représentation du capital minimum, les règles de couverture des risques et celles
relatives à la limitation des immobilisations et des participations, en liaison avec le
niveau des fonds propres réglementaires de chaque banque.

II. L’assurance
1. Définition

Une assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d'un événement
incertain et aléatoire souvent appelé « risque ». La prestation, généralement financière, peut
être destinée à un individu, une association ou une entreprise, en échange de la perception
d'une cotisation ou prime.

2. Rôle

L'assurance joue un rôle crucial dans la protection financière des individus et des entreprises
contre les risques divers tels que les accidents, les maladies, les dommages matériels, etc. En
échange d'une prime régulière, une compagnie d'assurance s'engage à compenser les pertes
potentielles de l'assuré en cas d'événement couvert par le contrat d'assurance. Cela permet de
réduire l'impact financier des imprévus et de favoriser la sécurité financière à long terme.

3. Les types d’assurances

Les assurances de dommages regroupent à la fois des assurances de responsabilité


(responsabilité civile familiale, responsabilité civile du conducteur, responsabilité
professionnelle…) et des assurances de biens (assurance des biens meubles et immeubles, des
dommages causés au véhicule…).

La vocation traditionnelle de l’assurance est de permettre le remplacement de biens détruits


ou subtilisés. De plus, aujourd’hui l’assurance de la responsabilité dans le domaine de la vie
domestique, de l’activité professionnelle, de la circulation automobile et des loisirs s’est
considérablement développée. Dans ce cas, on s’assure contre les dommages et les préjudices
éventuels causés involontairement à des tiers.
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Les assurances de biens et les assurances de responsabilité ont pour but de protéger le
patrimoine de l’assuré. Elles sont, pour certaines regroupées dans des contrats « multirisques
» (multirisques habitation, multirisques entreprise…).

Les assurances de biens les plus courantes sont l’assurance incendie, l’assurance vol, les
dégâts des eaux ou le bris de glace mais d’autres types d’événements sont automatiquement
intégrés (catastrophes naturelles, attentats…) ou proposés en option.

Les assurances de la personne

Les assurances de la personne couvrent les risques inhérents à la vie humaine et proposent un
ensemble complet de solutions adaptées à chaque situation. Certains contrats prévoient des
prestations en cas d’atteinte à l’intégrité physique : décès, invalidité (assurances en cas de
décès), d’autres permettent la constitution d’une épargne et le versement de celle-ci sous
forme de rente ou de capital si la personne assurée est en vie au terme du contrat (assurances
en cas de vie).

4. Principe de fonctionnement

Fonctionnement étape par étape:

 Adhésion au contrat: L'assuré souscrit un contrat d'assurance et paie une cotisation.

 Survenance du risque: Si l'événement couvert par le contrat (par exemple, accident,


maladie, vol) se produit, l'assuré déclare le sinistre.
 Instruction du dossier: La compagnie d'assurance étudie le dossier et vérifie la validité
de la demande d'indemnisation.
 Indemnisation: Si la demande est validée, la compagnie d'assurance indemnise l'assuré
pour le préjudice subi.
 Calcul de la cotisation: La cotisation peut être ajustée en fonction des sinistres déclarés
et du risque présenté par l'assuré.

5. Cadre règlementaire (CIMA)

Définition du code CIMA

Le code CIMA, également connu sous le nom de Code des Assurances de la Conférence
Interafricaine des Marchés d'Assurances, est un ensemble de règles et de réglementations qui
régissent le secteur de l'assurance dans les pays membres de la CIMA. La CIMA est une
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organisation qui regroupe les pays de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale. Le code
CIMA établit les normes et les pratiques à suivre par les compagnies d'assurance pour garantir
la protection des assurés et la stabilité du marché de l'assurance. C'est un élément clé pour
assurer la transparence et la confiance dans le secteur de l'assurance.

Rôle de la CIMA

Dès sa création, la CIMA est dotée de pouvoirs de supervision. Ses prérogatives comprennent
entre autres, l’octroi des agréments, le contrôle de la solvabilité des entreprises, les sanctions à
ces mêmes entreprises, le retrait d’agrément, etc.

Les autorités de tutelle de l’assurance des pays membres sont concernées par les décisions
prises par la CIMA. Elles doivent veiller à leur mise en œuvre.

Dans sa quête d’un meilleur équilibre structurel du marché, la CIMA fait face à :

des politiques de gestion inefficaces,

la mauvaise image du secteur,

l’insuffisance des moyens nationaux de supervision et de contrôle,

la persistance de frais généraux exorbitants des sociétés,

la lenteur des cadences de règlement des sinistres.

Pour remédier aux difficultés récurrentes des marchés, la CIMA s’est fixée pour objectifs :

d’améliorer les prestations des sociétés d’assurance,

de renforcer la rétention des primes des sociétés d’assurance et de réassurance,

de consolider la solvabilité des sociétés membres,

de renforcer le rôle économique des sociétés d’assurance et encourager l’investissement,

de veiller à la formation des cadres pour mieux répondre aux besoins des entreprises et des
administrations des Etats membres,

d’harmoniser et unifier le droit des assurances.

Organisation de la CIMA

La CIMA est structurée autour de trois organes : le Conseil des ministres des assurances, la
Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA) et le Secrétariat général.

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Le Conseil des ministres des assurances est l’organe législatif. Composé des ministres en
charge du secteur des assurances, le conseil se réunit en session ordinaire deux fois par an.

Principales attributions du Conseil des ministres des assurances :

définition de la politique générale du secteur des assurances,

préparation et modification des textes réglementaires,

nomination des responsables des structures de la CIMA.

La Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA) est l’organe de régulation.


Elle supervise et contrôle les compagnies d’assurance. Cette autorité supranationale se réunit
quatre fois par an pour statuer sur la situation des sociétés d’assurance.

Le Secrétariat général est un organe technique. Il assure la préparation, l’exécution et le suivi


des travaux et décisions du Conseil des ministres et de la CRCA.

Sanctions

ARTICLE 312 :

a) Quand elle constate à l’encontre d’une société soumise à son contrôle une infraction à
la réglementation des assurances, la commission prononce les sanctions disciplinaires
suivantes :
- L’avertissement ;
- Le blâme ;
- La limitation ou l’interdiction de tout ou partie des opérations ;
- Toutes autres limitations dans l’exercice de la profession ;
- La suspension ou la démission d’office des dirigeants responsables ;
- Le retrait d’agrément.

La commission peut prononcer le transfert d’office du portefeuille des contrats.

b) Pour l’exécution des sanctions prononcés par elle , la commission propose au Ministre
en charge du secteur des assurances, le cas échéant, la nomination d’un administrateur
provisoire.

Lorsque les décisions de la Commission nécessitent la nomination d’un liquidateur, elle


adresse une requête en ce sens au Président du Tribunal compétent et en informe le
Ministre en charge des assurances.

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Publication des sanctions

La Commission Régionale de Contrôle des Assurances publie les décisions prononçant


des sanctions dans le journal officiel de la CIMA. Elle peut également les publier dans un
journal habilité à recevoir les annonces légales de l’Etat membre de l’entreprise
sanctionnée ou de l’Etat membre de l’entreprise du dirigeant sanctionné aux frais de
l’entreprise.

Toutefois, lorsque la publication risque de causer un préjudice disproportionné aux parties


en cause ou de perturber la confiance du marché, la décision de la Commission peut
prévoir qu’elle sera publiée sous une forme ne permettant pas l’identification des
personnes en cause, ou qu’elle ne sera pas publiée.

ARTICLE 333

Sanction administratives-Amendes

Quand une société soumise à son contrôle, ne produit pas les états prévus à l’article 405ou
n’exécute pas ses injonctions, dans les délais requis, la Commission Régionale de
Contrôle des Assurances peut infliger une amende dont le montant varie, selon la gravité
de l’infraction, entre 0,1% et 2% de l’assiette des primes ou cotisations, déterminée de
manière identique à celle des contributions fixées à l’article 307.

Lorsqu’il est constaté, à l’occasion d’un contrôle ou d’une vérification effectué en


application des dispositions des articles 300 et 310 ou de l’examen d’une réclamation d’un
bénéficiaire d’un contrat d’assurance, qu’une entreprise d’assurance et de réassurance ne
procède pas au paiement d’une prestation ou d’une indemnité due au titre d’un contrat
d’assurance en vertu des dispositions de l’article 16, d’une transaction ou d’une décision
judiciaire devenue définitive, la Commission peut infliger les amendes administratives
suivantes :

 Une amende dont le montant est fixé dans les mêmes conditions que celles
indiquées au premier alinéa du présent article à la charge de la société.
 Une amende dont le montant varie selon la gravité de l’infraction de cinq cent
mille (500000) à deux millions cinq cent mille (2500000) francs CFA, à la charge
du directeur général ou du président du conseil d’administration.

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Préalablement à l’application de ces amendes, la commission met en demeure l’entreprise
concernée de procéder au paiement des prestations ou indemnités dans un délai qui ne peut
être inférieur (15) jours.

Sanctions administratives-Astreintes

En cas de retard dans le paiement de l’amende, la société et/ou les dirigeant seront tenus de
s’exécuter sous astreintes dont le montant s’élève par jour de retard, à compter de la date
d’échéance desdites amendes, à :

- 50 000 francs CFA durant les quinze (15) premiers jours ;


- 100 000 franc CFA durant les quinze (15) jours suivants ;
- 150 000 francs CFA au-delà.

III. Bourses des Valeurs


1. Définition

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (ou BRVM) est une institution financière
spécialisée créée le 18 décembre 1996 conformément à une décision du Conseil des Ministres
de l'UEMOA prise en décembre 1993. C'est une société anonyme dotée d'une mission de
service public communautaire et disposant d'un capital de 2 904 300 000 francs CFA. Cette
bourse est commune à 8 pays de l'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau,
Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo. En 2020, près de 65 entreprises y sont cotées

2. Rôle

Le rôle principal de la BRVM est de faciliter les échanges de valeurs mobilières (actions,
obligations, etc.), de promouvoir le financement des entreprises de la région et de stimuler le
développement économique par le biais du marché financier régional. La BRVM permet aux
investisseurs d'acheter et de vendre des titres émis par les entreprises cotées sur sa plateforme,
contribuant ainsi à la croissance économique et à la stabilité financière de la région.

3. Fonctionnement de la BRVM

Une bourse comme la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est un marché
financier où les investisseurs peuvent acheter et vendre des actions, des obligations et d'autres
titres. Voici comment fonctionne typiquement une bourse comme la BRVM :

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 Cotation des titres : Les sociétés enregistrées à la BRVM émettent des actions ou
d'autres titres qui sont ensuite cotés en bourse. Cela signifie que ces titres sont
négociables sur le marché boursier.
 Offre et demande : Les investisseurs intéressés par l'achat ou la vente de ces titres
passent des ordres d'achat ou de vente via des courtiers en bourse. Ces ordres sont
ensuite mis en correspondance selon le principe de l'offre et de la demande,
déterminant ainsi le prix des titres.
 Mécanisme de trading : Les transactions sont effectuées électroniquement via un
système de trading qui met en relation les acheteurs et les vendeurs. Les transactions
sont généralement régies par des règles et des horaires spécifiques définis par la
bourse.
 Règlement et compensation : Une fois qu'une transaction est effectuée, il y a un
processus de règlement et de compensation où les titres et l'argent sont échangés entre
les parties impliquées dans la transaction.
 Régulation : La bourse est régulée par des organes de régulation qui veillent au bon
fonctionnement du marché, à la transparence des opérations et à la protection des
investisseurs.
4. Indices Boursiers
1. BRVM 30

Le BRVM 30 est un indice boursier qui regroupe les 30 entreprises cotées les plus
performantes de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) .

 Calcul

L'indice BRVM 30 est calculé en utilisant la méthode de capitalisation boursière. Le poids de


chaque entreprise dans l'indice est proportionnel à sa capitalisation boursière, c'est-à-dire la
valeur totale de ses actions émises.

 Révision

L'indice BRVM 30 est révisé trimestriellement, en mars, juin, septembre et décembre. Les
entreprises sont sélectionnées en fonction de leur capitalisation boursière et de leur liquidité.

 Importance

Le BRVM 30 est un indicateur important de la performance du marché boursier ouest-


africain. Il est utilisé par les investisseurs pour suivre les tendances du marché, évaluer la

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performance des entreprises et prendre des décisions d'investissement. L'indice est également
un outil de référence pour les gestionnaires de fonds et les analystes financiers.

 Performance

La performance du BRVM 30 a été historiquement positive. L'indice a progressé de plus de


10 % en moyenne au cours des 10 dernières années. Cependant, comme tout investissement,
la performance peut varier en fonction des conditions du marché.

 Risques

Le BRVM 30 est un indice boursier et présente donc les risques inhérents aux investissements
en actions. La valeur des placements peut fluctuer et les investisseurs peuvent perdre de
l'argent. Il est important de noter que l'indice BRVM 30 n'est pas un fonds d'investissement et
ne garantit pas les rendement.

2. Indice BRVM Composite

L'indice BRVM Composite est un indice boursier qui mesure la performance des actions
cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Il
s'agit d'un indice pondéré par la capitalisation boursière qui représente l'évolution globale du
marché boursier.

 Calcul

L'indice BRVM Composite est calculé en utilisant la formule suivante :

Indice BRVM Composite = (Somme des capitalisations boursières des actions composantes /
Somme des capitalisations boursières de base) x 100

ou :

* Les capitalisations boursières des actions composantes sont les capitalisations boursières des
actions incluses dans l'indice.

* Les capitalisations boursières de base sont les capitalisations boursières des actions
composantes à une date de base spécifique.

 Composition

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L'indice BRVM Composite est composé de toutes les actions cotées à la BRVM qui
répondent aux critères d'éligibilité suivants :

* Capitalisation boursière minimale

* Taux de flottant minimal

* Liquidité suffisante

Les actions sont pondérées dans l'indice en fonction de leur capitalisation boursière.

 Objectif

L'indice BRVM Composite sert de référence pour les investisseurs afin de suivre les
performances globales du marché boursier régional. Il est également utilisé pour créer des
produits financiers tels que des fonds indiciels et des fonds négociés en bourse (ETF).

 Importance

L'indice BRVM Composite est un indicateur clé de la santé du marché boursier régional. Il est
surveillé de près par les investisseurs, les analystes et les décideurs politiques. Un indice en
hausse indique une croissance économique et une confiance des investisseurs, tandis qu'un
indice en baisse peut indiquer des difficultés économiques ou un manque de confiance.

5. Régulation des Marchés

La régulation de la BRVM est gérée par plusieurs entités pour assurer la transparence et la
sécurisation des marchés :

 Le Conseil Régional de l'Épargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) : Il


est l'organe de régulation des marchés de capitaux de l'Union Économique et
Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Le CREPMF a pour mission de protéger les
épargnants, d'informer les investisseurs, et de veiller à la bonne marche des marchés
financiers.
 La Direction de la Surveillance du Marché (DSM) : Cette entité de la BRVM est
chargée de surveiller le marché afin de détecter et prévenir les pratiques de marché
anormales ou abusives.
 L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) dans chaque pays membre : Elles
collaborent avec le CREPMF pour réguler et surveiller les acteurs et produits
financiers sur leurs marchés locaux.

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Les instruments utilisés en matière de régulation incluent :

 La réglementation : Imposer des règles strictes concernant les informations à fournir


par les émetteurs et les opérations sur les titres.
 La supervision : Effectuer des contrôles réguliers pour s'assurer de la conformité aux
normes.
 L'éducation des investisseurs* : Fournir les informations nécessaires aux investisseurs
pour les aider à prendre des décisions éclairées.
 La sanction : Appliquer des pénalités en cas de non-respect des règles.

En résumé, la régulation de la BRVM vise à assurer un marché sécurisé et transparent pour


tous les intervenants, contribuant ainsi à la stabilité financière et à l'attraction des investisseurs
régionaux et internationaux.

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CONCLUSION

La banque, la bourse de valeur et l’assurance travaillent ensemble pour fournir des services
financiers sûrs et efficaces. Ce sont des domaines en constante évolution qui offrent de
nombreuses opportunités de formation et de carrière. Le Burkina Faso a connu une croissance
significative de ces secteurs ces dernières années, ce qui a augmenté la demande de
professionnels qualifiés dans ce domaine.

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