Cours D'audit Bancaire
Cours D'audit Bancaire
Cours D'audit Bancaire
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FACULTE DES SCIENCES Paix-Travail-Patrie
ECONOMIQUES ET DE GESTION -----------
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DEPARTEMENT DE FINANCE ET
COMPTABILITE
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Enseignant :
INTRODUCTION GENERALE
I- GENERALITES
§l Définition générale
Sous le vocable "établissement de crédit" sont regroupés tous les
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NYAMA (J.M) : Droit bancaire et de la microfinance en zone CEMAC, vol, la clientèle des particuliers et des
professionnel, éd, du CERFOD.
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organismes qui effectuent à titre habituel des opérations bancaires. Ces
opérations comprennent la réception des fonds du public, l'octroi de crédits, la
délivrance de garanties en faveur d'autres établissements de crédit, la mise à la
disposition de la clientèle et la gestion des moyens de paiement (Annexe à la
Convention de 1992 : art. 4 ).
A- Les banques
L'article 5 du décret n° 90/1469 du 9 novembre 1990 classe les banques en
deux catégories: les banques de dépôts et les banques spécialisées. Les banques
de droit camerounais, mais sous contrôle étranger et les bureaux de représentation
des banques étrangères doivent conserver leur raison sociale d'origine.
Les banques sont libres de solliciter leur inscription dans l'une ou l'autre de
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ces catégories, à la condition de faire part de leur choix au Conseil National de
Crédit qui prend la décision d'immatriculation sur le registre spécial après
agrément.
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3° Les intermédiaires en opérations de banque
Au sens de l'annexe à la Convention de 1992 (art. 43 & 44), est qualifié"
intermédiaire en opérations de banque" toute personne qui, à titre de profession
habituelle, met en rapport, sans se porter ducroire, les parties intéressées à une
opération de banque dont l'une au moins est un établissement de crédit. N'entrent
pas dans cette catégorie les notaires et l'activité de conseil et d'assistance en
matière financière.
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et notamment recevoir du public des fonds à vue ou à moins de deux (2) ans, dans
le respect des limitations qui résultent des textes législatifs et réglementaires qui
les régissent.
Considérées depuis le décret n090/1469 du 9 novembre 1990 comme
établissement de crédit, ces organismes de la poste sont habilitées, non
seulement, à recevoir des dépôts, mais aussi à consentir des crédits au profit de
leur clientèle.
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Aux termes de l'article 4 alinéa 1 er du décret n? 90/1469 " les opérations de
banques comprennent la réception de fonds du public, les opérations de crédit,
ainsi que la mise à la disposition de la clientèle des moyens de paiement ou leur
gestion"
Les articles 13, 14 & 15 de ce décret de 1990, de même que l'article 5 de la
convention du 17 janvier 1992 définissent ce que l'on doit entendre par fonds du
public, opération de crédit et moyen de paiement.
1° Les fonds reçus ou laissés en compte par les associés ou des actionnaires
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détenant au moins 5% du capital d'un établissement, les administrateurs, les
gérants ainsi que les fonds propres provenant des prêts participatifs.
2° Les fonds qu'un établissement reçoit de ses salariés, sous réserve que leur
montant Il 'excède pas 10% de ses capitaux propres. Pour l'appréciation de ce
seuil, il n 'est pas tenu compte des fonds reçus des salariés en vertu de
dispositions législatives particulières
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valeurs mobilières et tout produit financier, le conseil et l'assistance en matière de
gestion du patrimoine, de gestion financière, l'ingénierie financière et d'une
manière générale, tous les services destinés à faciliter la création et le
développement des établissements, sous réserves des dispositions législatives et
réglementaires relatives à l'exercice de certaines professions et enfin la banque
assurance.
Les modalités d'application de cette règle ont été fixées par le règlement
COBAC R-93112 du 19 avril 1993 relatif à l'exercice d'activités autre que celles
visées aux articles 4 à 7 de l'annexe à la convention du 17 janvier 1992.
B- Limites d'intervention
Deux limites sont imposées par la Commission Bancaire de l'Afrique
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Centrale (COBAC) quant au droit pour les établissements assujettis d'effectuer
d'autres activités.
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participations et notamment le rapport maximum de 15% qui doit être respecté
entre le montant de chaque participation et le montant des fonds propres de
l'établissement.
§1 Caractéristiques
Les établissements financiers se distinguent des banques par l'origine des
ressources qu'ils peuvent consacrer à leurs opérations financières. A la différence
des banques en effet, ils ne sont pas autorisés à recevoir des fonds en dépôt du
public, ni à mettre à sa disposition des moyens de paiement. Ils sont tenus de
travailler essentiellement avec leurs fonds propres ou avec des capitaux
empruntés (émission d'obligations, emprunts bancaires)
On estime aussi que, comme toutes les entreprises, les établissements
financiers peuvent recevoir des dépôts que la loi ne considère pas comme reçus
du public: fonds versés en compte par les associés, dépôts du personnel, dépôts
des entreprises qui font partie du même groupe.
§2 Domaines d'activités
A l'exception de la réception des fonds du public et de la mise à sa
disposition des moyens de paiement, les établissements financiers sont classés au
Cameroun en six catégories correspondant à des domaines d'activités bien précis,
à savoir:
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2° Les établissements financiers de promotion des investissements qui
financent les immobilisations des établissements amortissables sur une longue
période;
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Les crédits bancaires sont un facteur important du développement
économique et contribuent à accroître la masse monétaire en circulation. Cette
double influence explique et justifie la surveillance que l'Etat et les organismes
communautaires exercent sur les établissements de crédit à la fois quant à leurs
conditions d'ouverture, de contrôle et de fonctionnement.
§1 Les banques
Pour exercer le commerce de banque, la loi impose un ensemble de
conditions relatives à la forme juridique de l'établissement, au capital social
minimum exigé, à l'agrément de l'autorité monétaire, à l'inscription au Conseil
National de Crédit etc.
B- Le capital social
Les règles de représentation du capital minimum des établissements de
crédit sont fixées par le règlement COBAC R - 9311 0 du 19 avril 1993.
b) Les sommes qui en tiennent lieu (pour les établissements ayant un statut
juridique particulier) à savoir les dotations définitivement acquises (cas des
succursales) ;
d) Les ressources qui peuvent être assimilées aux réserves non distribuables, à
savoir: tous les éléments de passif non constitutifs de dettes exigibles par des tiers
et non susceptibles de distribution aux actionnaires.
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a) Nature de l'agrément demandé
L'agrément demandé doit correspondre au type d'opérations que l'établissement
entend effectuer. La demande doit donc comporter l'indication de la nature de
l'agrément sollicité ainsi que le programme d'activité justifiant ce choix (ord.1985
: article 5 alinéa 3).
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- enfin les bilans et comptes de résultat prévisionnels pour les premiers
exercices et le niveau prévisionnel des principaux ratios de gestion à la fin de
chaque exercice.
En ce qui concerne les moyens techniques, l'autorité monétaire apprécie:
- l'expérience et la compétence du personnel pour effectuer les opérations
envisagées ;
- l'organisation, les moyens d'enregistrement et de surveillance répondant à
la réglementation;
- la désignation des organes exécutifs et de contrôle.
- la capacité de l'établissement demandeur à réaliser ses objectifs de
développement dans les conditions compatibles avec le bon
fonctionnement du système bancaire et qui assurent à la clientèle une
sécurité suffisante (ord.85, art. 5 in fine).
2° La délivrance de l'agrément
Le dossier de demande d'agrément d'un établissement de crédit, dont
l'original est timbré et rédigé en français et en anglais, est déposé en double
exemplaire auprès du ministre des finances, contre récépissé.
Ce dossier comprend:
- une liste exhaustive des opérations envisagées;
- une expédition de l'acte constitutif de la société;
- le procès-verbal in extenso de l'assemblée générale constitutive;
- un état de souscription et de versement du capital social ainsi que le
certificat de dépôt des fonds versés dans un compte bancaire au Cameroun;
- la liste des actionnaires de nationalité étrangère, en cas de besoin, en
indiquant leurs noms et prénoms, pays d'origine et la participation au
capital de la société;
- les comptes prévisionnels de bilan, d'exploitation générale, de pertes et
profits, accompagnés d'une note faisant ressortir les bases techniques à
partir desquelles ils ont été établis;
- la situation prévisionnelle de trésorerie.
3° Le retrait d'agrément
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Le retrait d'agrément est prononcé par l'autorité monétaire soit à la
demande de l'établissement de crédit, soit d'office lorsque, par sa faute,
l'établissement : -
- ne remplit plus les conditions auxquelles l'agrément est subordonné;
- n'a pas fait usage de son agrément dans un délai de dix huit (18) mois;
- n'exerce plus son activité depuis au moins douze (12) mois.
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- Etablissement de crédit-bail: 500 millions de FCFA.
B- Obligations diverses
Tout comme les banques, les établissements financiers ne peuvent exercer
leurs activités qu'après agrément de l'Autorité monétaire, sur avis de la COBAC
et inscription auprès du Conseil National de Crédit.
B- La procédure d'agrément
La procédure d'agrément à l'occasion de la première installation d'un
établissement de crédit dans un Etat membre de la CEMAC reste celle prévues
par les dispositions ci-dessus décrites, notamment par les articles 12 à 17 de la
Convention portant harmonisation de la réglementation bancaire.
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Il s'agit. aux termes de l'annexe au Règlement n°01/00/CEMAC, des documents
suivants: 1. CAS D'UNE FILIALE
Les documents et informations exigés par les articles 14 et 21 de la Convention portant harmonisation de la
réglementation bancaire dans la CEMAC.
II. CAS D'UNE SUCCURSALE OU D'UNE AGENCE (suite page 59)
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fonctionnement du système bancaire du pays d'accueil et la sécurité des déposants
du pays ayant accordé l'agrément initial.
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1. Documents et informations sur l'établissement sollicitant l'installation
décisions de son organes délibérants autorisant la nouvelle installation accordant aux dirigeants de
l'établissement émetteur un pouvoir à cet effet
description du système Je contrôle interne intégrant la nouvelle structure,
bilans et comptes de résultat prévisionnels intégrant les données de la nouvelle structure sur cinq (5) ans au
moins faisant ressortir notamment la situation prévisionnelle de l'établissement au regard des règles de liquidité, de
solvabilité et de structure financière
2- Documents et informations sur la succursale ou l'agence
indications sur la politique générale et sur les objectifs poursuivis en créant la nouvelle structure :
programme d'activités comportant la nature elle volume des emplois. des ressources et des engagements hors
bilan.
ainsi que leur évolution prévisionnelle sur cinq (5) ans au moins:
moyens humains el matériels ainsi que leur évolution prévisionnelle sur 5 ans au moins:
montant de la dotation:
plan de trésorerie :
bilons et comptes de résultat prévisionnels sur 5 ans au moins: organisation
(organigramme détaillé, procédure des opérations) .calendrier d'installation;
identité, curriculum vitae et extrait de casier judiciaire des dirigeants: récépissé de
demande d'immatriculation au registre du commerce, adresse, prévisions
d'implantation de guichets dans le pays d'accueil .
3. Autres document s el informations
Le Secrétaire Général de la COBAC peut se faire communiquer tous documents ou informations nécessaires à l'instruction du
dossier:
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§3 Les obligations de l'établissement concerné
§1 La direction générale
Ces dirigeants doivent être agrées par arrêté pris par l'Autorité monétaire
sur avis conforme de la COBAC et publié au journal officiel de l'Etat concerné.
La COBAC statue dans un délai d'un mois à compter de la réception par son
secrétaire général du dossier complet. L'absence de décision à l'expiration de ce
délai vaut avis conforme. En cas de rejet, le refus est notifié à l'établissement de
crédit concerné (convention 1992 : article 20).
§2 L'organe délibérant
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conseil de surveillance ou tout organisme similaire chargé de la surveillance,
pour le compte des apporteurs de capitaux, de la situation et de la gestion de
l'établissement.
A- Nomination
Les opérations des établissements de crédit sont contrôlées par au moins
deux commissaires aux comptes agrées dans les mêmes conditions que les
dirigeants. Mais lorsqu'il est fait obligation à un établissement de crédit de
désigner deux commissaires aux comptes, ceux-ci ne peuvent représenter ou
appartenir à un même cabinet, une même société de commissaires aux comptes ou
un même réseau.
4
Vol.3 : la clientèle des particulier et des professionnels
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art.20). La Commission bancaire statue dans un délai d'un mois à compter de la
réception par son secrétaire général du dossier du commissaire proposé.
L'absence de décision à l'expiration de ce délai vaut avis conforme. En cas
d'urgence, le président de la Commission est habilité à statuer sur la demande au
nom de la Commission.
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1° La mission de contrôle et de certification des comptes
Conformément aux textes qui régissent leur profession, les commissaires
aux comptes procèdent à la certification des comptes annuels, s'assurent et
attestent l'exactitude et la sincérité des informations destinées au public.
(convention 1992 : article 19 alinéa 1er ).
Pour les établissements dont le total du bilan excède le seuil fixé par
instruction du président de la COBAC, le contrôle des commissaires aux comptes
s'étend à l'ensemble des aspects de la gestion qui contribuent à la pérennité des
établissements tels que la qualité du portefeuille de crédit, l'existence de
procédures et d'un contrôle interne efficaces, la rentabilité et le caractère réaliste
des comptes prévisionnels.
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établissements de crédit dont il a la charge.
b) tout fait qui peut constituer une violation des lois et règlements de nature à
mettre en cause gravement la responsabilité de l'établissement de crédit ou ses
dirigeants;
c) tout fait qui est de nature à entraîner le refus ou des réserves graves en matière
de certification des comptes;
29
.
§4 Les succursales (agences) et bureaux de représentation
31
§5 La représentation de la profession
§1 Principe général
32
existe des exceptions à cette interdiction.
§2 Les exceptions
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apprécié au point de vue des salariés et non celui de l'entreprise, qui ne connaît pas
de limite en la matière. La seconde condition implique que l'octroi de ces prêts
doit reposer sur un critère objectif, tel qu'un événement ou une contrainte
affectant la situation financière des intéressés ou leur situation familiale. Enfin,
l'autorisation d'accorder des prêts à leurs salariés implique également celle de leur
consentir des cautionnements à l'occasion d'emprunts contractés par des salariés
auprès d'établissements de crédit.
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La loi vise, d'une façon large, tous les crédits commerciaux consentis à ses
clients par un fournisseur ou prestataire de services dès lors que ces opérations,
sans être affectées à la couve liure d'une vente précise, constituent le complément
indispensable d'un contrat commercial.
La même interprétation large vaut pour les garanties délivrées par les
entreprises pour faciliter la réalisation d'opérations d'emprunt par leurs clients
auprès d'établissements de crédit.
e) Emission des valeurs mobilières ou de billets de trésorerie
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termes de l'article 26 alinéa 4 "émettre des valeurs mobilières ainsi que des bons
ou billets à court terme négociables sur un marché réglementé". En particulier,
elle peut procéder sur le marché financier à des émissions d'obligations simples
ou convertibles d'actions ordinaires, de titres participatifs etc. L'entreprise peut
également se procurer des ressources à moins de 2 ans par l'émission
d'instruments négociables sur un marché réglementé (billets de trésorerie et bons
à court terme négociables).
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III- LA REMUNERATION DES SERVICES BANCAIRES
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I- LES FONDEMENTS DU SECRET BANCAIRE
2) La réserve bancaire
Le banquier doit donc garder une certaine neutralité dans la gestion de ses
rapports avec ses clients. Il ne doit ni substituer à eux ni intervenir dans la
conduite de leurs affaires. Cette réserve n’exclut pourtant pas la vigilance dans
l’accomplissement des ordres des clients. Car il convient que la banque se montre
attentive à l’usage qui pourrait être fait des services qu’elle fournit. Son
intermédiation ne saurait l’amener à se faire complice d’anomalies ou
d’opérations contraires à la loi. La jurisprudence française, dont on peut s’inspirer
ici, estime qu’en présence d’anomalies patentes et graves, une banque doit,
nonobstant le principe du secret des affaires, s’enquérir de l’origine des fonds
portés au crédit d’un compte.
§1 Définition générale
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la micro finance est, aux termes de l’article 1 er du règlement
n°01 /02/CEMAC/UMAC/COBAC du 13 avril 2002, ‘’une activité exercée par
des entités agréées n’ayant pas le statut de banque ou d’établissement financier tel
que défini à l’Annexe à la convention du 17 janvier 1992 portant Harmonisation
de la Réglementation bancaire dans les Etats de l’Afrique centrale et qui pratique,
attitre habituel, des opérations de crédit ou de collecte de l’épargne et offrent des
services financiers spécifiques au profit des populations évoluant pour l’essentiel
en marge du circuit bancaire traditionnel ‘’
Les établissements de micro finance font l’objet d’une réglementation qui
tient compte de l’importance respective des différentes catégories d’entités qui
s’y développent et leur fixes un domaine d’activités principales et secondaires,
non concurrentes, mais complémentaires aux activités des établissements de
crédit.
Les établissements agrées dans l’une des catégories ci- dessus sont tenus
de faire suivre leur dénomination de la mention ‘’établissement de
microfinance’’, suivre des références du texte qui les régit, de celles den leur
agrément, de la catégorie dans la quelle ils ont agrées et de leur immatriculation.
En revanche, l’utilisation du mot ‘’banque’’ ou ‘’établissement financier’’ leur
est interdite. En outre, un règlement de la commission bancaire précise, dans
chaque catégorie les formes juridiques de l’établissement.
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Les établissements de microfinance développent plusieurs types d’activités
qui sont cependant circonscrites à l’intérieur de l’Etat où ils sont implantés. Pour
les opérations avec l’extérieur, ils doivent recourir aux services d’une banque ou
d’un établissement financier du même Etat. La loi classe cependant ces opérations
en deux catégories : celles qui sont autorisées à titre principal et celles qui le sont
à titre accessoire.
A- La collecte de l’épargne
79- Seuls les établissements de 1ère et 2ème catégories sont autorisés à
collecter de l’épargne soit auprès de leurs membres, pour les premiers, soit
auprès du public, pour les seconds.
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En revanche, les établissements de 3ème catégorie ne peuvent procéder à la
collecte de l’épargne. Mieux, la loi précise que, pour ces établissements, ne sont
pas considérés comme épargne les dépôts de garantie, les sommes laissées par la
clientèle en vue d’honorer ses engagements, les emprunts, les fonds laissés en
compte par les associés ou actionnaires.
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voyages pour les besoins de leur clientèle, la location de coffre-fort les actions de
formation, l’achat de biens pour les besoins de
1. Concept général
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Entité qui Flux d’information Entité qui
doit rendre requiert
compte l’Information
Audit
Schéma n°11
A) Les personnes ou entités qui doivent ‘’rendre des comptes’’. On retrouve ici la
notion de ‘’transparence’’. Sous le terme ‘’entité’’, peut figurer une entreprise, un
service, une fonction …
B) Les personnes ou ‘’entités’’ à qui l’on ‘’rend compte’’ : Celles qui requièrent
l’information.
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comptes annuels publiés par une société, l’auditeur exprime une opinion sur leur
régularité, leur sincérité et la fidélité de l’image qu’ils donnent. L’audit
augmente ainsi la crédibilité qui doit s’attacher à ces informations.
-‘’les Principes comptables généralement admis’’ dans le cas d’un audit financier
portant sur les comptes annuels d’une entreprise ;
-‘’les règles de la comptabilité publique’’ dans le cas d’un audit portant sur les
compte d’une collectivité locale ou d’une administration de l’Etat ;
- des objectifs chiffrés et des critères de performance dans le cas d’un audit
opérationnel.
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SCHEMA N°1. 2 :
AUDIT
FINANCIER
AUDIT
FINANCIER ET
AUDIT
DE
AUDIT CONFORMITE
AUDIT
OPERATIONNEL
A ET D’EFFICIENCE
D’ECONOMIE
AUDIT
OBJECTIF
ETENDU D’EFFICACITE
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1.3. Les catégories d’audit
- L’audit financier dont l’objectif est d’exprimer une opinion sur les
informations financières publiées ;
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La mission assignée aux Directions Nationales d’Assurances recouvre bien ces
biens catégories d’audit.
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SCHEMA 2.1.
SCHEMA OPERATIONNEL
FINALITE
OBJECTIFS
MESURES DE PERFORMANCES
MESURES D’ACTIVITE
ENTITE OBJET
RESPONSABLE
DIRECTION
DE L’AUDIT
Emet un rapport
comprenant :
2. Audit opérationnel
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2.1. Définition et Contenu
L’examen peut porter à des degrés d’analyse variable sur des politiques,
des activités, des systèmes, des procédures, des résultats.
51
souvent difficile. A cet égard, les concepts d’économie, d’efficience et
d’efficacité peuvent fournir un cadre cohérent.
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L’appréciation du système de contrôle administratif est alors nécessaire
pour formuler une opinion.
B) Juger l’entreprise sur ses résultats. Il s’agit de porter un jugement sur les
conditions d’exploitation et les décisions de gestion (les ressources ont-elles été
utilisées de manière optimale pour atteindre des objectifs rationnels ?) et donc,
pour l’essentiel, un jugement portant sur l’efficacité de la gestion.
Le contrôle de gestion (en temps que structure mise en place par la direction pour
maîtriser les performances) sera particulièrement examiné par l’auditeur comme
l’une des composantes du contrôle interne administratif.
3. Audit Financier
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AUDIT FINANCIER EXTERNE
PRINCIPES COMPTABLES
GENERALEMENT
ADMIS
Informations INVESTISSEURS
CREANCIERS
financières publiées
ADMINISTRATION
ENTREPRISE (Comptes annuels) PERSONNEL
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Cette définition appelle les remarques suivantes :
c) L’auditeur financier qui exprime son opinion le fait par référence à deux
critères objectifs :
Cette question est fondamentale, car elle conditionne, en fait, la garantie des
entreprises et des tiers quant à l’opinion exprimée.
Dans le cas des entreprises, il porte essentiellement sur les comptes annuels.
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1. Le rapport d’opinion de l’auditeur financier externe.
A l’issue de ses travaux, l’auditeur émet un rapport d’opinion sur la régularité, la
sincérité et la fidélité des comptes annuels.
La forme des rapports est normalisée aussi bien en France que dans les pays
Anglo-Saxons.
Le rapport ne peut à lui seul donner une idée de l’ampleur des travaux
nécessaires à l’équipe d’audit pour aboutir à l’opinion : le budget d’heures se
chiffre par milliers dans le cas des grandes entreprises (un groupe automobile par
exemple, c’est 100 milliards de chiffre d’affaires, des stocks de plus de 40 000
références, des milliers de clients, des millions d’écritures comptables, des
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systèmes informatiques avancés…, ce qui revient à dire que l’auditeur devra
consacrer de nombreuses heures de travail pour arriver à une assurance
raisonnable quant à la régularité et la sincérité des comptes annuels et la fidélité
de l’image qu’ils donnent.
Les objectifs sont la traduction chiffrée (en quantité, en valeur) des finalités
pour une période donnée.
5
En effet, pour le dictionnaire ‘’Robert’’ ‘’efficacité’’ et ‘’efficience’’ sont des mots synonyme, le dernier terme
étant un anglicisme pour efficacité. Cependant, pour les professionnels de langue française, l’utilité d’une
distinction s’impose. Dans la revue canadienne ‘’C.A. Magazine de Décembre 1978, on relève les précisions
uivantes :
-‘’… l’efficience, c’est l’obtention du meilleur ratio possible entre les services produits (extrants) et les ressources
utilisées pour les produire (intrants) ;
-‘’…l’efficacité… est la mesure dans laquelle un programme atteint ses buts et autres effets prévus’’ ;
57
1.2. Les critères de mesure et performance
A) Le Profit
Défini comme la différence entre les Ouputs et les Inputs exprimés en Francs,
le profit constitue un indicateur de performance synthétique :
Même dans l’industrie privée, il existe des entités, des sous-ensembles dans
lesquels la mesure du profit est inopérante ; il est nécessaire de recourir à des
critères de performance autres, lorsqu’il s’agit d’apprécier par exemple
l’efficacité d’un service de recherche, d’un service juridique, d’un centre de frais
(publicité par exemple).
De même pour André G. Delion : ‘’l’efficacité consiste à atteindre le but fixé. Elle doit être distinguée de
l’efficience qui consiste à obtenir un résultat avec le minimum de moyens. Le latin connaissait déjà cette
distinction (efficax, efficiens) que les Anglais ont traduit en ‘’efficaity’’ et ‘’effectiveness’’.
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La qualité de la gestion d’une entité peut être appréciée en terme :
- D’économie (‘’economy’’),
- D’efficience (‘’efficency’’) ou de productivité,
- D’efficacité (‘’effectiveness or programm résults).
Cette entité :
- Utilise des ressources (ou moyens) : du personnel, des équipements, des
biens et services acquis à l’extérieur, de l’espace. Les économistes, même de
langue française, utilisent pour définir ces ressources le terme d’inputs ;
- Produit des biens et des services dans le secteur marchand (des voitures, du
KW/heure, du transport aérien, du transport par rail…) ou des services dans le
secteur non marchand (des soins hospitaliers, de la formation). Ces biens et ces
services sont appelés des outputs.
L’efficience est le rapport entre les biens et services produits et les moyens
utilisés. L’entité est efficiente si elle maximise le rapport ‘’Biens et services
Produits’’/Moyens utilisés’’ ou si elle minimise le rapport ‘’Moyens
utilisés’’/’’Biens et services produits’’.
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L’efficacité est le rapport entre le résultat obtenu et le coût, l’un et l’autre
étant mesurés en fonction des finalités et objectifs préalablement définis. La
connaissance des finalités et objectifs de l’entreprise est une condition nécessaire
pour mesurer l’efficacité.
Tout responsable doit disposer, ce qui n’est pas souvent le cas, d’un
système global, cohérent, qui intègre tous les aspects des opérations et pouvant lui
fournir un certain nombre d’informations financiers, qualitatives et quantitatives
sur le fonctionnement de son entité.
La politique de l’entité, qui se situe en amont, exprimée par ses finalités, ses
objectifs, la planification stratégique.
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- La présentation et l’analyse financière : Les informations comptables et
les autres informations de nature technique … sont synthétisées, analysées à
l’intention des responsables de l’entreprise dans le ‘’tableau de bord’’.
A) Définition et buts
- Que l’entreprise ne supporte pas des passifs non justifiés (par exemple,
qu’elle ne supporte pas des charges qui ne lui incombent pas),
- Que le système d’information (comptable et de gestion) donne des
informations fiables en temps utile et que ces informations sont correctement
protégées.
- Que les instructions de la direction, dans tous les domaines, sont bien
transmises et suivies.
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Définir ‘’qui fait quoi’’ est une condition du contrôle interne. Cette
délégation des tâches et des responsabilités aux différents services doit être
suffisamment précise en mesure de les assumer.
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- Au niveau des risques propres aux différentes opérations déléguées (à titre
d’exemple, la délégation de la signature des chèques doit être très limitée).
Il est important que cette supervision soit organisée et réfléchie. Elle ne doit
pas être simplement.
Il est important que cette supervision soit organisée et réfléchie. Elle ne doit
pas être simplement improvisée en fonction du temps disponible. Il s’agit d’une
démarche active et positive qui n’implique pas des contrôles nécessaires très
approfondis mais doit être adaptée à chaque situation.
Un fonctionnement permanent
Il est nécessaire que le contrôle interne ne soit pas affaibli dans les périodes
où les effectifs ne sont pas au complet (congés annuels, maladie longue durée,
etc), même si le maintien d’un contrôle efficace, dans ces circonstances, n’est pas
facile. Cette contrainte doit donc être intégrée dans les réflexions des
responsables.
Il est nécessaire de prévoir :
63
- Une polyvalence suffisante des personnels sur les différents postes.
Celle-ci est obtenue, notamment, en assurant une rotation régulière des
personnels sur les différents postes et en prévoyant une formation adaptée ;
- Une organisation anticipée des congés. Celle-ci prévoir par avance les
aménagements nécessaires au contrôle interne.
Le contrôle interne est productif au deuxième degré. Il évite les pertes, les
détériorations, les déperditions de toutes natures qui résultent de l’inorganisation,
de la négligence ou de la malveillance. Ceci n’est pas directement mesurable,
mais il est sûr toutefois que les coûts peuvent être très élevés. Les bénéfices du
contrôle interne ne sont d’ailleurs pas uniquement financiers. Ils concernent
aussi le système de valeur et la culture de l’entreprise elle-même qui sont affaiblis
si le contrôle interne est insuffisant.
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- L’exécution qui comprend notamment l’appréciation des systèmes pour
les opérations répétitives, la collecte des éléments probants, le contrôle des
sorties.
- Le rapport qui comporte la communication des résultats de l’audit au
prescripteur et/ou à la direction de l’entité.
2.2. Planification
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Sa durée varie avec la complexité de l’entité mais est également du
caractère récurrent (cyclique) ou de la mission.
L’auditeur doit cependant rapidement établir l’orientation de ses travaux
pour pouvoir se concentrer sur les aspects essentiels.
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DEROULEMENT DE LA PHASE PLANIFICATION
PLANIFICATION
ORGANISATION DE LA MISSION
- SELECTION DE L’EQUIPE
- DUDGETS/TEMPS, PLANNINGS,
ECHEANCES
NOTE D’ORIENTATION GENERALE
LETTRE DE MISSION
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DEROULEMENT DE LA PHASE EXECUTION
EXECUTION
PROGRAMME DETAILLE
D’AUDIT
ETUDE PREPARATOIRE
DESCRIPTION DU SYSTEME
OPERATIONS PONCTUELLES
ETUDE PREPARATOIRE
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ANALYSES, SONDAGES
2.3. Exécution
Les systèmes les plus importants ont été identifiés au cours de la prise de
connaissance générale ; il s’agit maintenant de traduire cette analyse en objectifs
de contrôle. Le programme d’audit détaillé est le document approprié pour
effectuer cela.
69
conception du système ; celle-ci est ensuite complétée par une appréciation du
fonctionnement du système au moyen de sondages sur des échantillons
d’opérations.
2.4. Rapports
Elle donne lieu à une présentation écrite sous forme de rapports mais il est
généralement souhaitable de la faire précéder par une présentation orale aux
responsables de l’entité auditée.
Ces regroupements faits dans une optique pratique, contiennent une part
d’arbitraire et ne sauraient rendre toutes les inter-relations existant entre les
critères ; les frontières entre les différents critères ne sont, bien entendu, pas
toujours aussi clairement délimitées.
Existence
Ce critère signifie :
- pour les éléments matériels (immobilisations, stocks…), une réalité
physique ;
Exhaustivité
Evaluation
Comptabilisation
73
ILS NE CONTRIBUENT PAS A LA CONSTRUCTION DE L’OPINION
FINALE.
Lorsqu’il émet une opinion finale sur les comptes annuels, l’auditeur court
le risque que l’un des critères précédemment définis ne soit pas (en totalité ou
partiellement) rempli et qu’il en résulte une erreur significative non décelée.
Ce risque est dû, d’une part aux particularités de chaque entreprise, d’autre
part à l’auditeur lui-même.
La méthode qui est décrite ci-après est essentiellement fondée sur une
bonne adéquation des moyens mis en œuvre pour les contrôles aux risques
encourus par chaque dossier. Pour bien comprendre les différents niveaux de
risque qui existent dans une entreprise, dans le cadre d’une mission d’audit.
On distingue :
- le degré général de risques qui est dû, d’une part au secteur auquel
appartient l’entreprise (certains secteurs d’activité comportent des risques plus
grand inhérents à la nature de leur activité et/ou à la complexité de leurs
opérations, d’autre part, à la situation générale de l’entreprise (la structure plus ou
moins étoffée, l’attitude générale de la Direction et du personnel face aux
problèmes de contrôle, les difficultés financières… sont autant d’élément qui
peuvent créer des risques, plus ou moins grands, d’erreurs dans les comptes, car
ils influent sur toutes les opérations).
74
- le risque réel qui est, en fait, la valeur finale des erreurs commises dans les
comptes de l’exercice. Ce risque peut être différent du précédent dans la mesure
où, même si un contrôle n’est pas effectué, toutes les opérations concernées ne
sont pas nécessairement erronées.
Outre les risques dus au fait que l’audit n’est pas un contrôle de toutes es
opérations, les risques dus à l’auditeur sont ceux, tout au long de sa mission, de
commettre des erreurs techniques, de jugement…
Ces risques sont limités par :
- l’utilisation d’une méthode rigoureuse (voir ci-après) ;
- la formation qu’il reçoit et qu’il acquiert par des recherches personnelles ;
- les règles de sécurité mises en place par le Cabinet (supervision des
dossiers, revue indépendante des rapports, etc…
Risque final
75
Méthodes et techniques d’Audit financier
PIECES
JUSTIFICATIVES
SYSTEME
D’INFORMATIONS
COMPTABLES
COMPTES
ANNUELS
76
Elle permet de vérifier ce qu’il y a dans les comptes mais ne donne
aucune information sur ce qui devrait s’y trouver ;
Elle est peu efficace si les contrôles sont limités à un petit nombre
d’opérations.
Soit examiner la manière dont le système de traitement de l’informe
pour enregistrer sans faille les opérations avant de se prononcer sur les comptes
annuels (approche par les systèmes).
77
la prise de connaissance de l’entité, objet de l’audit ;
et l’organisation de la mission.
- l’exécution qui comprend notamment l’appréciation des systèmes pour les
opérations répétitives, la collecte des éléments probants, le contrôle des
sorties.
- le rapport qui comporte la communication des résultats de l’audit au
prescripteur et/ou à la direction de l’entité.
78
SCHEMA GENERAL
APPRECIATION DU CONTROLE INTERNE
ETAPES SUPPORTS
VERIFICATION DE
Test de vérification de
L’EXISTENCE DU SYSTEME l’existence
EVALUATION
PRELIMINAIRE DU Questionnaire de
CONTROLE INTERNE
contrôle interne
OUI NON
FIABLE
VERIFICATION DU Programme de
FONCTIONNEMENT DU vérification
SYSTEME
des sondages
FONC-T NON
IONNE
79
2.2. La planification
2.3. L’exécution
80
ponctuelles ou du jugement. Pour ces dernières, l’analyse des informations
financières sur lesquelles portera le jugement reste indispensable.
B. DESCRIPTION DU SYSTEME
81
Lors d’un premier audit, l’auditeur court le risque, lors de la matérialisation
de sa compréhension des systèmes, de déformer la réalité. Pour éviter ce risque, il
doit s’assurer que sa description correspond à la réalité. Il procède à un test de
vérification de l’existence du système.
Pour les audits suivants, l’auditeur doit s’assurer rapidement que les
systèmes n’ont pas changé et que les conclusions tirées l’année précédente sont
toujours valables.
82
L’auditeur utilise généralement un questionnaire de contrôle interne
(Q.C.I.) – sorte d’étalon du bon contrôle interne – pour mettre en lumière les
faiblesses.
L’utilisation de Q.C.I. préétablis présente l’avantage de faire gagner du
temps et de servir de liste de contrôle.
Ces Q.C.I. standard énumèrent la majeure partie des questions que l’on doit
se poser sur des circuits classiques d’informations financières. Ils ne doivent pas
cependant être remplis de façon mécanique : chaque entité a ses particularités qui
doivent amener des adaptations.
- les contrôles sont pris par la procédure ; dans ce cas l’auditeur va devoir
s’assurer que, dans la pratique, ces contrôles fonctionnent réellement.
83
transactions de l’exercice. Pour cela, l’auditeur doit rédiger un programme de
vérification des procédures (P.V.P.).
Il existe deux types de contrôles dans les entreprises :
- les contrôles de prévention qui sont exécutés au jour le jour sur les
transactions individuelles (exemple : contrôle des calculs des factures
fournisseurs) ;
- les contrôles de supervision ou de détection qui sont mis en place pour
déceler les anomalies qui auraient échappé aux contrôles précédents :
rapprochement, contrôles globaux…
Par des sondages, l’auditeur va chercher à démontrer que ces contrôles sont :
- réellement exécutés ;
- correctement effectués ;
- réalisés par les personnes habiletés.
Trois techniques sont à sa disposition
- Examen de l’évidence des contrôles : contrôle de l’existence des
signatures et visas apposés par les personnes ayant réalisé les contrôles. Très
rapide à exécuter, cette technique permet de couvrir des échantillons importants,
mais n’est pas suffisamment probante pour être utilisé seule ;
84
Si le résultat des sondages est satisfaisant, l’auditeur peut conclure que les
contrôles identifiés fonctionnent réellement et peuvent être utilisés pour limiter le
travail de contrôle des comptes.
Si le résultat des sondages n’est pas satisfaisant, l’auditeur se trouve
confronté à la même situation que lorsqu’il a répondu non à certaines questions du
Q.C.I. : un contrôle non appliqué équivaut à une absence de contrôle. Toutefois,
avant de tirer une conclusion, l’auditeur doit déterminer, en étendant
éventuellement la base de ses sondages, si les anomalies constatées sont isolées, et
par conséquent, sans incidence significatives sur la suite des travaux, ou au
contraire répétitives, auquel cas il conviendra de modifier le diagramme et le
Q.C.C. Cette vérification du fonctionnement des procédures doit être faite chaque
année.
- peuvent avoir une incidence significative sur les comptes annuels ; elles
sont reportées sur la feuille d’évaluation du système qui est la clef de voûte de la d
car c’est sur ce document que seront déterminés les travaux nécessaires à
l’évaluation de l’incidence réelle des faiblesses sur les comptes de l’exercice ;
85
CONTROLE DES COMPTES
SCHEMA GENERAL
APPRECIATION OPERATIONS
DU CONTROLE EXCEPTIONNELLES
ET JUGEMENTS
INTERNE
EXAMEN DES
COMPTES ANNUELS
REDACTION DU
RAPPORT DE
CERTIFICATION
86
- ne peuvent avoir d’incidence significative sur les comptes annuels, mais
méritent néanmoins d’être portés à la connaissance des responsables de
l’entité (du niveau approprié) pour leur permettre d’améliorer les
performances des systèmes (elles seront reprises dans le rapport sur le
contrôle interne – ou rapport à la Direction.
87
L’auditeur sait d’avance qu’il ne sera pas en mesure de certifier les comptes
sans réserve et que tout travail sur les ventes (et les postes qui s’y rattachent :
clients, trésorerie…) est inutile, il doit en aviser le prescripteur de la mission.
88
sont cohérents, compte tenu de la connaissance générale de l’entreprise, de
son secteur d’activité et du contexte économique ;
concordent avec les données de la comptabilité ;
sont présentés selon les principes comptables et la réglementation en
vigueur ;
tiennent compte des évènements postérieurs à la date de clôture.
En fait, une partie des travaux nécessaires à cet examen est faite au fur et à
mesure des autres étapes du travail (contrôle indiciaire, identification des
informations complémentaires à faire figurer dans l’annexe…) Toutefois, ces
travaux sont souvent faits sur des documents provisoires ou avant ajustement des
comptes si nécessaire.
89
elle (la confirmation directe peut porter, par exemple, sur les clients, les
fournisseurs, les banques…) ;
- l’examen des documents reçus par l’entité qui servent de justificatifs à
l’enregistrement des opérations ou à leur contrôle (facture fournisseur, relevé
bancaire par exemple) ;
- l’examen des documents créés par l’entité (copie de facture client, comptes,
balances) ;
- les contrôles arithmétiques, les analyses, les estimations, les
rapprochements et les recoupements effectués entre les informations obtenues et
documents examinés et tous les autres indices recueillis ; les comparaisons avec
des données antérieures, postérieures et prévisionnelles ou avec des données
d’entreprises similaires ;
- les informations verbales obtenues des dirigeants et salariés de l’entreprise.
Généralement, c’est par la combinaison appropriée de plusieurs éléments
probants que l’auditeur pourra fonder son jugement sur les états financiers.
90
- Une certification sans réserve lorsque les conditions suivantes ont pu être
réunies :
les limitations imposées par les dirigeants ou les circonstances sont telles
qu’il ne lui est pas possible de fonder son jugement sur l’ensemble des comptes
annuels.
de prévenir les éventuels abus des dirigeants qui, de par leur position
dans la société, peuvent conclure des opérations dans leur intérêt personnel.
92
TROISIEME PARTIE :
LA PRATIQUE DE L’AUDIT BANCAIRE
93
Le contrôle interne dans un établissement de crédit a pour objectif la
maîtrise optimale du fonctionnement de celui-ci. Autrement dit c'est "un
ensemble de dispositions décidé par l'organe délibérant et mis en œuvre par
l'organe exécutif et l'ensemble du personnel d'un établissement de crédit en vue
de s'assurer que ses activités sont convenablement maîtrisées à tous les niveaux
pour lui permettre d'atteindre ses objectifs"
6
La réglementation définit le risque comme une circonstance ou événement qui peut produire des conséquences
défavorables sur la situation de l'établissement et en particulier, qui menace la réalisation des objectifs établis par les
organes délibérant et exécutif. Les principaux risques recensés sont les suivants:
- le risque de crédit: le risque encouru en cas de défaillance d'une variation d'une contrepartie ou de contreparties
considérées comme un même bénéficiaire au sens de l'article 3 du règlement COBAC R-200/l03. (suite page 75)
- le risque d'liquidité le risque pour l'établissement de ne pas pour pouvoir donner ou compenser une position
- le risque de règlement le risque encouru, notamment dans les opérations de change, au cours de la période qui sépare le
95
répond à des objectifs bien précis, qui imposent des obligations aux
établissements de crédit, de même que l'organisation d'un Audit interne.
a) vérifier que les opérations réalisées par l'établissement, ainsi que l'organisation
et les procédures internes, sont conformes aux dispositions législatives et
réglementaires en vigueur, aux normes et usages professionnels et déontologiques
et aux orientations des organes délibérant et exécutif;
b) vérifier que les procédures de décision, de prise de risques, quelle que soit leur
nature, et les normes de gestion fixées par l'organe exécutif en application des
décisions de l'organe délibérant, notamment, sous forme de limites sont
strictement respectées;
Toutes ces diligences ont pour but de faire en sorte que les actifs et les
moment où l'instruction de paiement d'un instrument financier vendu ne peut plus être annulée unilatéralement et la
réception définitive de l'instrument acheté.
- le risque de change: le risque encouru du fait de l'évolution du cours des devises sur les opérations de bilan el de
hors-bilan.
- le risque de marché: le risque de variation de prix de tout instrument coté un marché,
- le risque juridique: risque de tout litige avec une contrepartie résultant, notamment, de toute imprécision, lacune ou
insuffisance de nature quelconque susceptible d'être imputée à l’établissement au titre de ses opérations.
96
autres ressources de l'établissement soient utilisés de manière efficiente en vue
d'assurer la réalisation de ses objectifs.
97
Les établissements de crédit doivent enfin procéder à un réexamen régulier
des systèmes de mesure des risques et de détermination des limites afin de vérifier
leur pertinence au regard de l'évolution de l'activité, de l'environnement des
marchés ou des techniques d'analyse.
99
Sous-section 4 L'organisation comptable
c)d'expliquer l'évolution des soldes des comptes généraux, d'un arrêté à l'autre,
par la conservation des mouvements ayant affecté ces comptes.
a) sur l'adéquation des méthodes et des paramètres retenus pour l'évaluation des
opérations dans les systèmes de gestion;
102
périodiquement l'impact de ces différents facteurs sur leurs résultats.
3° être en mesure, à tout moment, d'évaluer leur risque de règlement en recensant
toutes les opérations pour lesquelles ils sont ou pourraient être exposés à ce
risque, en identifiant les différentes phases du processus de règlement et
notamment celles qui les confronteraient à une perte éventuelle. Des mesures
appropriées doivent être prévues pour faire face à ce risque.
4° se doter d'un dispositif leur permettant à tout moment de pouvoir évaluer leur
risque d’iliquidité. Ce dispositif doit permettre un suivi permanent des
échéanciers des engagements ou des exigibilités de l'établissement en rapport
avec la situation du marché et les ressources disponibles à chaque échéance. Les
établissements s'assurent que leurs disponibilités couvrent en permanence leurs
exigibilités
103
charges et des produits, directs et indirects, soit la plus exhaustive possible et
porte notamment sur les coûts opérationnels et de financement, sur la charge
correspondant à une estimation du risque de défaut du bénéficiaire et sur le coût
de rémunération des fonds propres.
Ils fixent des règles spécifiques de sélection et de suivi des risques les plus
significatifs, appréciés en fonction du niveau des fonds propres et du degré de
concentration du portefeuille de crédit.
Pour les risques sur des entreprises, elle doit tenir compte également de
l'analyse de leur environnement, des caractéristiques des associés ou actionnaires
et des dirigeants ainsi que des documents comptables les plus récents.
Pour les risques sur les correspondants, elle doit tenir compte également de
leur notation par une agence de rating ou à tout le moins de leur supervision par
un organisme reconnu par le Comité Bâte.
Les établissements de crédit doivent également constituer des dossiers de
crédit destinés à recueillir l'ensemble de ces informations de nature qualitative et
quantitative et regroupent dans un même dossier les informations concernant les
contreparties considérées comme un même bénéficiaire. Ces dossiers doivent être
complétés au moins trimestriellement, pour les contreparties dont les créances
sont impayées ou douteuses ou qui présentent des risques ou des volumes
significatifs.
105
exécutif procède, au moins semestriellement, à une analyse a posteriori de la
rentabilité des opérations de crédit.
Les limites globales de risques sont fixées et revues, autant que nécessaire
et au moins une fois par an, par l'Organe Délibérant en tenant compte des fonds
propres de l'établissement.
Les limites opérationnelles qui sont fixées par l'Organe Exécutif au niveau
de différentes entités d'organisation Interne doivent être établies de manière
cohérente avec les limites globales. "
c) d'informer les entités ou les personnes qui sont désignées à cet effet de
l'ampleur de ces dépassements et des actions correctrices qui sont proposées ou
entreprises ;
Lorsque le suivi du respect des limites est contrôlé par un comité des
risques, celui-ci doit être composé non seulement de responsables des unités
opérationnelles et de représentants de l'Organe Exécutif mais aussi de personnes
choisies en raison de leur compétence dans le domaine du contrôle des risques et
indépendantes des unités opérationnelles.
Au moins une fois par an, l'Organe Délibérant et, s'il en existe un, le Comité
107
d'Audit, procède à l'examen de l'activité et des résultats du contrôle interne sur la
base des informations qui lui sont transmises à cet effet par le responsable de
l'Audit Interne. Le procès-verbal des délibérants est transmis au Secrétariat
Général de la Commission Bancaire et aux commissaires aux comptes.
Au moins une fois par an, les établissements de crédit élaborent un rapport
sur l'exécution du contrôle interne, la mesure et la surveillance des risques. Ce
rapport comprend, notamment:
§l Organisation de la COBAC
La Commission Bancaire de l'Afrique Centrale est présidée
109
(statutairement) par le gouverneur de la BEAC, assisté du vice gouverneur. Elle
comprend:
- trois censeurs de la BEAC ou leurs suppléants;
- sept membres choisis pour leurs compétences en matières bancaire, financière et
juridique et leur honorabilité, nommés pour un mandat de trois ans renouvelable
deux fois, sur proposition du gouverneur, par le conseil d'administration de la
BEAC, qui a seul compétence pour mettre fin à leur mandat. Celui-ci est
incompatible avec l'exercice de fonctions, rémunérées ou non, dans un
établissement assujetti et avec l'appartenance au Conseil d'administration de la
BEAC ;
- un représentant de la Commission bancaire française, ou son suppléant, désigné
par le gouverneur de la Banque de France.
§2 Compétences de la COBAC
Dans le cadre de la mission qui lui est impartie, la COBAC a autorité sur le
territoire des Etats-membres de la BEAC, pour l'exercice de ses attributions. Ses
décisions sont exécutoires de plein droit dès leur notification aux autorités
monétaires nationales et aux établissements concernés.
*Le contrôle sur pièces s'appuie notamment sur les documents comptables et
prudentiels que sont tenus de lui transmettre périodiquement les établissements
de crédit (Convention 1990, article 9 alinéa 3 & 4).
Les contrôles sur place peuvent être étendus aux filiales d'un établissement
de crédit, ainsi qu'à toutes autres sociétés apparentes (Convention, article 1 °
alinéa 3). Les résultats des contrôles sur place sont communiqués au conseil
d'administration de l'établissement concerné ou à l'organe en tenant lieu. Ils font
l'objet d'une délibération spéciale, dont copie conforme est adressée à la
Commission Bancaire (Convention, article 10 alinéa 5).
111
des tableaux annexes qui en détaillent les postes ou permettent le calcul des ratios
prudentiels imposés par la COBAC. La forme des états périodiques est
standardisée pour tous les établissements de crédit quel que soit leur statut
(banque ou établissement financier). Ils concernent uniquement les opérations
effectuées à partir de la CEMAC sur le territoire duquel l'établissement assujetti a
été agréé.
112
gestion d'un établissement n'est plus assurée dans des conditions normales ou
lorsque la démission d'office des dirigeants a été prononcée au titre des sanctions
disciplinaires, la Commission Bancaire est habilitée à designer un administrateur
provisoire, doté de toutes les attributions nécessaires à l'administration et à la
direction de l'établissement et du pouvoir de déclarer la cessation des paiements"
(Convention de 1990, articles 13 & 14).
113
- dans l'exercice des ses activités;
- la révocation du ou des commissaires aux comptes;
- la suspension ou la démission d'office du ou des dirigeants responsables;
- le retrait d'agrément.
§ l Organisation du Conseil
114
- le secrétaire général de la COBAC ou son représentant;
- trois représentants de l'Association Professionnelle des Etablissements de
crédit, dont un représentant des banques, un représentant des établissements
financiers et un représentant des autres institutions financières etc. Le Conseil se
réunit au moins deux fois par an sur convocation de son président. Il ne peut
valablement délibérer qu'en présence des deux tiers au moins de ses membres. Les
décisions sont adoptées à la majorité des voix exprimées, la voix du président
étant prépondérante en cas de partage égal. Il peut créer en son sein des comités
techniques dont il fixe la composition et les attributions et charger certains de ses
membres de missions particulières. Il peut aussi s'adjoindre, à titre consultatif, et
pour l'étude de questions particulières, des personnalités choisies en raison de
leurs compétences.
Dans le cadre de ses attributions et dans les matières ne relevant pas des
compétences attribuées à la COBAC, le conseil peut être saisi pour avis de tout
projet d'acte législatif ou réglementaire relatif à l'activité des établissements de
crédit et visant notamment:
115
être également saisi pour avis des règlements et décisions édictés par la COBAC
et consultés sur:
- le financement des programmes économiques;
- les conditions des emprunts intérieurs et extérieurs émis par l'Etat et les
administrations publiques.
Le Conseil National du Crédit peut être saisi pour avis par l'Autorité
Monétaire sur les décisions d'ordre individuel ou les accords, autorisations ou
dérogations qu'elle prend ou octroi en vertu de la convention du 17 janvier 1992
portant harmonisation de la réglementation bancaire dans les Etats de l'Afrique
Centrale et par les dispositions législatives et réglementaires régissant l'exercice
de l'activité bancaire au Cameroun, à l'exception de celles relevant de la
compétence de la COBAC notamment:
116
publics ou parapublics les renseignements, documents et informations nécessaires
à l'accomplissement de ses différentes missions.
7
NENTA NDJOUKOUE Célestin ‘’La problématique de la pérennité des établissements de microfinance dans la
CEMAC’’, la ‘’GERER et DECIDER’’, Rev. Faculté des Sciences Sociales et de Gestion (UCAC), vol, 1 n°1,
janvier 2005.
117
§1 Le contrôle interne
118
1- L’existence d’une plan systématique d’organisation incluant une définition
des tâches, des pouvoirs et des responsables, corollaire direct de la définition des
tâches, et enfin une bonne circulation des informations ;
Ces différents aspects du contrôle interne ont été abordés plus haut au
niveau du contrôle des établissements de crédit.
D- Particularités
119
1° Les EMF organisés en réseau
102- Le contrôle interne est exercé ici par l’organe faîtier auprès des
établissements affiliés. A l’issu de ces contrôles, il doit élaborer un rapport annuel
qui est transmis à la commission bancaire. Mais celle-ci est aussi habilitée à se
faire communiquer des rapports individuels.
§2 Le contrôle externe
102- Le contrôle des EMF est assuré par les commissaires aux comptes
dans le cadre de leurs missions classiques, mais aussi, le cas échéant, par les
auditeurs externes. Il doit s’effectuer au moins une fois l’an et permet notamment
la certification des comptes. Le rapport de base est transmis à la commission
bancaire et à l’Autorité monétaire.
La commission bancaire joue en effet, ici également un rôle prépondérant
dans la surveillance externe des établissements, à la fois par ses attributions et ses
pouvoirs disciplinaires.
120
satisfaire aux demandes qui leur sont adressées dans le cadre de ces contrôles.
Cette surveillance s’exerce, ici également, à travers des contrôles sur pièces et sur
place (R, art. 33).
Les entreprises qui accordent des crédits-filières et les projets sont tenues
d’adresser à la commission bancaire.
121
disciplinaire et un pouvoir de mise en mouvement de l’action publique à l’égard
des personnes et établissements qui enfreignent la réglementation relative à
l’exercice des activités de micro-finance.
1° Le pouvoir normatif
C’est la Commission bancaire qui est compétence pour fixer les règles
relatives à l’équilibre financier des établissements de micro-finance et, plus
généralement, celles relatives à la pérennité de ce secteur. C’est donc à elle que
revient le pouvoir de définir les règles relatives :
- Aux conditions de recours aux emprunts ;
- Aux conditions de prise de participation dans ces établissements ;
- Aux normes de gestion que les établissements sont tenus de respecter en
vue notamment de garantir leur liquidité, leur solvabilité et l’équilibre
de leur situation financière ;
- Au plan comptable, à la consolidation des comptes et à la publicité des
documents comptables et autres informations destinées tant aux
autorités compétences qu’au public ;
- Aux conditions dans lesquelles ces établissements peuvent prendre des
participations et accorder des crédits à leurs membres, actionnaires,
administrateurs, dirigeants et personnel ;
- A la notion de place en ce qui concerne l’émission de chèques ;
- Aux limites appliquées aux établissements en ce qui concerne les
opérations accessoires ;
- Au nombre minimum des membres et au maximum des parts détenues
par un membre dans un établissement de première catégorie ;
- Aux modifications de situation juridique.
122
2° Le pouvoir disciplinaire
La commission bancaire est habilitée à adresser des injonctions ou des
mises en garde aux établissements assujettis. Elle peut prononcer à leur encontre,
à celle de leurs dirigeants et commissaires aux comptes les sanctions
disciplinaires analogues à celles infligées aux dirigeants des établissements de
crédit.
123
- Défaut d’agrément pour l’exercice de l’activité d’établissement de
micro-finance ;
- Poursuites des activités d’établissement de micro-finance après retrait
d’agrément ;
- Défaut d’agrément pour l’exercice des fonctions de dirigeant
d’établissement ou de commissaire aux comptes ;
- Réalisation illégale d’opérations de micro-finance à titre habituel ;
- et toute autre violation des interdictions énoncées dans le Règlement.
124
peuvent être prononcées au titre de l’un des infractions qualifiées ci-dessus
d’exercice illégal de l’activité.
125
et les responsabilités de l’activité exercée). Cette charte permet de déterminer le
rôle de l’audit interne dans la banque et de fournir à la direction générale de la
banque et au conseil d’administration une base d’évaluation de ses activités.
En outre, l’auditeur interne doit périodiquement évaluer si la mission, les
pouvoirs et les responsabilités sont définis dans la charte car elle représente une
référence pour atteindre les objectifs tracés.
2) L’indépendance et objectivité :
Les auditeurs internes sont tenus par deux principes essentiels, l’indépendance
dans l’organisation et l’objectivité individuelle. En d’autres termes, il faut
respecter le principe suivant : « l’audit interne doit être indépendant et les
auditeurs internes doivent effectuer leur travail avec objectivité »
b) L’objectivité individuelle :
L’objectivité individuelle est une attitude d’esprit dont doit faire preuve chaque
auditeur. En ce sens, les auditeurs doivent réaliser leurs missions en étant en
confiance dans l’élaboration des résultats de leurs travaux et de ne pas se sentir
incapable de porter des jugements professionnels objectifs.
A cet effet, les affectations au sein de l’équipe des auditeurs internes doivent être
effectuées en tenant compte de tout conflit d’intérêt afin de ne pas influencer
l’indépendance de la fonction d’audit interne bancaire.
126
c) Les atteintes à l’indépendance et à l’objectivité :
Les auditeurs internes doivent signaler aux responsables de l’audit interne toutes
les situations dans lesquelles l’existence d’un conflit d’intérêt ou d’un parti qui
peut influencer leur indépendance ou leur objectivité.
Par contre, « les auditeurs internes peuvent être amenés à réaliser des missions de
conseil liées à des opérations dont ils ont été auparavant responsables » .
Mais, « si l’indépendance ou l’objectivité des auditeurs internes sont susceptibles
d’être compromis lors des missions de conseil qui leur sont proposées, ils doivent
en informer la direction générale avant de les accepter » .
De même, l’indépendance et l’objectivité de l’auditeur interne risquent d’être
touchées lorsque l’auditeur assume une fonction qu’il est susceptible d’auditer.
127
d’une personne dont son rôle est la détection des fraudes.
128
d) L’indication de non-conformité :
L’audit interne doit être exercé en respectant les normes. Les auditeurs internes
doivent informés la direction générale et le conseil dans le cas où il y a
non-conformité que se soit sur réserve d’une incidence concernant le champ
d’intervention ou sur le fonctionnement de l’audit interne.
Section 2 : Les normes de fonctionnement :
a) La planification :
La planification de l’audit interne doit refléter la stratégie adoptée par la banque
en matière de risques. D’ailleurs, toute organisation est confrontée à un certain
nombre d’incertitudes et de risques qui peuvent l’affecter de façon négative ou
positive.
Cependant, les risques peuvent être gérés de façons différentes, ils peuvent être
acceptés, évités, transformés ou maîtrisés.
b) La communication et Approbation :
Le responsable de l’audit interne doit soumettre à la direction générale des
approbations et au conseil des informations, ainsi les programmes de travail, les
prévisions d’effectifs et le budget financier, en plus de tous les changements
significatifs survenus en cours d’exercice de son activité.
129
d) Les règles et procédures :
Le responsable de l’audit interne doit mettre en place des règles et procédures
donnant un cadre à l’activité de l’audit interne bancaire.
e) La coordination :
Le responsable de l’audit interne doit partager les informations et coordonner les
activités avec les autres auditeurs internes et externes de manière à assurer une
couverture adéquate des travaux et à éviter dans la mesure du possible les doubles
emplois.
2) La nature du travail :
La nature des travaux de l’audit interne se définit par une approche systématique
et méthodique d’évaluation et d’amélioration de l’efficacité des processus de
management des risques, de contrôle et de gouvernement de la banque.
b) Le contrôle :
D’une part, l’auditeur interne doit disposer d’un contrôle approprié permettant
l’évaluation de son efficacité et encourageant son amélioration. D’autre part,
l’auditeur interne doit se baser dans son évaluation sur les aspects suivants :
• « la fiabilité et l’intégrité des informations financières et opérationnelles ;
• L’efficacité et l’efficience des opérations ;
130
• La protection du patrimoine ;
• Le respect des lois, règlements et contrats. »
c) Le gouvernement d’entreprise :
L’audit interne doit évaluer le processus de gouvernement d’entreprise et élaborer
des recommandations en but de son amélioration.
Afin de déterminer si le processus répond aux objectifs, le processus doit
respecter les consignes suivantes :
• « Promouvoir des règles d’éthique et des valeurs appropriées au sein de
l’organisation ;
• Garantir une gestion efficace des performances de l’organisation, assortie d’une
obligation de rendre compte ;
• Bien communiquer aux services concernés au sein de l’organisation les
informations relatives aux risques et aux contrôles ;
• Fournir une information adéquate au conseil, aux auditeurs internes et externes
et au management, et assurer une coordination efficace de leurs activités » .
3) La planification de la mission :
a) Les considérations relatives à la planification :
Lors de la planification de la mission, les responsables d’audit interne doivent
prendre en considération :
• « Les objectifs de l’activité soumise à l’audit et la manière dont elle est maîtrisée
;
• Les risques significatifs liés à l’activité, ses objectifs, les ressources mise en
œuvre et ses tâches opérationnelles, ainsi que les moyens par lesquels l’impact
potentiel du risque est maintenu à un niveau acceptable ;
• La pertinence et l’efficacité des systèmes de management des risques et de
contrôle de l’activité, en référence à un cadre ou modèle de contrôle approprié ;
• Les opportunités d’améliorer de manière significative les systèmes de
management des risques et de contrôle de l’activité » .
131
être définis dans le processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise bancaire.
4) L’accomplissement de la mission :
a) L’identification des informations :
Les auditeurs internes doivent identifier les informations nécessaires, fiables et
utiles pour atteindre les objectifs de la mission.
b) L’analyse et évaluation :
Les auditeurs internes doivent se baser dans leur jugement et leurs résultats sur
des analyses et des évaluations adéquates à la nature et spécificité de la mission.
d) La supervision de la mission :
Les missions doivent être supervisé afin de dégager si les objectifs sont atteints ou
non.
132
5) La communication des résultats :
Les auditeurs doivent communiquer les résultats de la mission.
a) La qualité de la communication :
La communication doit être objective et juste, non biaisée et résulte d’une
évaluation équitable et non influencer par les faits et les recommandations.
Ainsi, les conclusions et les recommandations doivent être développées et
exprimées de façon claire, logique et facile.
Cette disposition, qui fixe les règles de sécurité bancaire, est complétée par
l’article 28 de la même ordonnance qui impose le respect, par les établissements
de crédit des règles commerciales et particulières en matière de distribution de
crédit, de rémunération de l’épargne, de formation des intérêts débiteurs et de
fixation des commissions dont la perception est aussi autorisée. Cette
réglementation est également prévue par le Règlement
n°01/02/CEMAC/UMAC/COBAC relatif aux conditions d’exercice et de
133
contrôle de l’Activité de microfinance, en son article 46 et fait l’objet de
plusieurs dispositions spécifiques.
134
3° Déclarations périodiques
Les ratios font l’objet de déclarations périodiques (annuelles, semestrielles ou
trimestrielles ou mensuelles conformes aux modèles définis sur instruction)
auprès de la COBAC sur les états périodiques pré-imprimés.
4° Respect de manière
Bien qu’étant déclarés périodiquement, les ratios doivent être respectés de
manière permanente. Ils doivent ainsi donner lieu à une surveillance interne
permettant de vérifier que les limites prudentielles fixées sont strictement
respectées.
135
transformation à long terme, à la structure du portefeuille crédit, au plafonnement
des participations et des engagements en faveur du personnel et des associés, la
comptabilisation et la constitution de provisions sur les créances en souffrance et
les engagements sur signature douteux.
D- L’AUDIT RISQUE
136
3) Les risques opérationnels et techniques
a) Les risques informatiques
risque informatique « les études informatiques »
risque informatique 2 « les traitements informatiques»
risque informatique 3 « télécommunication
4)Les risques commerciaux
a)Le risque de marché
b)Le risque sur les biens et les services
5) Les risques de gestion interne
a) Le risque réglementaire
b) Le risque déontologique
c) Le risque stratégique
d) Le risque d’insuffisance fonctionnelle
e) Le risque de la gestion du personnel
f) Le risque de sous-traitance
g) Le risque de communication externe
CONCLUSION :
- RAPPORT D’AUDIT
- OPINIONS
137
ANNEXES : REVUE ACTUALISEE DES REGLEMENTS COBAC
138
Règlement COBAC R-2003/04 relatif à la comptabilisation des opérations
de cession d’élément d’actif ;
Règlement COBAC R-2003/03 relatif à la comptabilisation et au traitement
prudentiel des opérations sur titres effectuées par les établissements de
crédit ;
139
Règlement COBAC R-93/14 modifiant les dispositions de l’article 3 du
règlement COBAC R-92/01 du 22 décembre 1992 relatif à la procédure
de convocation et d’audition des dirigeants d’établissements de crédit ;
141