Bloc 1 - La Réglementation Et La Déontologie
Bloc 1 - La Réglementation Et La Déontologie
Bloc 1 - La Réglementation Et La Déontologie
Fiches de révisions
Fiche 1 L’Autorité des Marchés Financiers - AMF
Fiche 2 L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution – ACPR
Fiche 3 L’ORIAS
Fiche 4 Le conseil en investissements financiers - CIF
Fiche 5 L’intermédiation en assurances
Fiche 6 L’Intermédiation en opérations de banque et services de paiement - IOBSP
Fiche 7 L’Intermédiation immobilière
Fiche 8 La lutte contre le blanchiment
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L’AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS
Fiche de révision N° 1 Règlementation - Déontologie
L’Autorité des marchés financiers (AMF) régule les acteurs et produits de la place financière
française. Elle réglemente, autorise, surveille et, lorsque c’est nécessaire, contrôle, enquête et
sanctionne. Elle veille également à la bonne information des investisseurs et les accompagne, en cas
de besoin, grâce à son dispositif de médiation.
2 – L’organisation de l’AMF
L'Autorité des marchés financiers est composée de deux organes collégiaux distincts :
- Le Collège, Composé de 16 membres, il adopte les nouvelles réglementations, examine les dossiers
individuels instruits par l’AMF, et initie la procédure de sanction.
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- Et la Commission sanctions, dont les 12 membres sont distincts de ceux du Collège et qui dispose
d’une totale autonomie de décision.
Un secrétaire général a la responsabilité des différentes directions de l’AMF et décide de l’ouverture
des enquêtes et des contrôles et habilite les enquêteurs.
L’AMF s’appuie, en outre, sur 5 commissions consultatives, composées chacune d’une vingtaine
d’experts, qui ont pour mission d’éclairer les décisions de son Collège sur les évolutions de la
réglementation ou de la doctrine du régulateur.
Enfin, un Conseil scientifique composé de personnalités reconnues du monde académique et
financier, renforce le dispositif d’étude et de veille stratégique de l’Autorité.
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L’AUTORITE DE CONTROLE PRUDENTIEL ET DE RESOLUTION
Fiche de révision N° 2 Règlementation - Déontologie
1 – L’organisation de l’ACPR
L’organisation de l’ACPR repose sur différentes instances décisionnelles ou consultatives :
→ Le Collège de supervision qui examine les questions générales de supervision commune aux
secteurs de la banque et de l’assurance.
→ Le Collège de résolution, qui est chargé de veiller à l’élaboration et à la mise en œuvre des
mesures de prévention et de résolution des crises bancaires.
→ La commission des sanctions, qui a pour mission de sanctionner les manquements aux dispositions
législatives et réglementaires applicables aux établissements soumis au contrôle de l’ACPR.
→ Les commissions consultatives et le comité scientifique
→ Le Secrétariat général.
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L’ORIAS
Fiche de révision N° 3 Règlementation - Déontologie
L’ORIAS – Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance est un organisme privé
ayant la forme juridique d’une association à but non lucrative bénéficiant d’une délégation de service
public en vue de tenir et mettre à jour le Registre unique. L’ORIAS est administré par les
représentants des secteurs assurantiels, bancaires et financiers sous la tutelle de la Direction
Générale du Trésor.
2 - Le fonctionnement de l’ORIAS
Les intermédiaires concernés par l’inscription doivent s’acquitter de frais d’enregistrement et remplir
les conditions prévues par le code des assurances ou le code monétaire et financier selon la
catégorie d’intermédiation.
Ils doivent remplir des conditions de :
- Capacité professionnelle.
- D’honorabilité et d’âge le cas échéant.
- Responsabilité civile professionnelle par le biais d’une assurance ou d’un mandat
- Garantie financière le cas échéant.
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LE CONSEIL EN INVESTISSEMENTS FINANCIERS - CIF
Fiche de révision N° 4 Règlementation - Déontologie
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→ Formaliser ses propositions d’investissement
Le conseil au client est formalisé dans un rapport écrit justifiant : les différentes propositions, leurs
avantages, les risques qu'elles comportent.
Ces propositions doivent se fonder sur : l'appréciation de la situation financière du client, sa
connaissance de la matière financière, ses objectifs en matière d'investissements.
→Conclure une convention avec les producteurs d’instruments financiers
Le CIF est soumis aux règles régissant les conventions entre producteurs et distributeurs
d'instruments financiers (art. L. 533-13-1 du code monétaire et financier).
→Disposer de moyens et de procédures adaptées
Le CIF doit disposer de moyens techniques et de procédures adaptées à l'exercice de son activité.
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L’INTERMEDIATION EN ASSURANCES
Fiche de révision N° 5 Règlementation - Déontologie
L’intermédiation en assurance regroupe l’ensemble des activités exercées par les professionnels de
l’assurance qui présentent, proposent, ou aident à la conclusion des contrats d’assurance, ou bien
qui réalisent d’autres types de travaux préparatoires à leur conclusion.
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→ Le devoir de conseil
L’intermédiaire est tenu de « […] préciser les exigences et les besoins du souscripteur éventuel ainsi
que les raisons qui motivent le conseil fourni quant à un produit d’assurance déterminé » (L 520-1 2°
du II).
Cela sous-entend de recueillir par écrit les besoins d’assurances du client (éventuellement ses
contraintes) et d’indiquer, de manière personnalisée, les raisons qui ont poussé à lui proposer tel ou
tel type de contrat.
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L’INTERMEDIATION EN OPERATIONS DE BANQUE ET SERVICES DE PAIEMENT - IOBSP
Fiche de révision N° 6 Règlementation - Déontologie
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► Obligations supplémentaires pour les opérations de crédit : De plus, lorsque le client ou le client
potentiel est une personne physique et que l’opération est une opération de crédit, l’intermédiaire
s'enquiert auprès du client, y compris du client potentiel, de ses connaissances et de son expérience
en matière d'opérations de banque, ainsi que de sa situation financière et de ses besoins
L’intermédiaire doit recueillir également auprès du client, y compris du client potentiel, des
informations relatives à ses ressources et à ses charges, ainsi qu'aux prêts en cours qu'il a contractés,
permettant à l'établissement de crédit de vérifier sa solvabilité.
Il doit en outre appeler l'attention du client, y compris du client potentiel, sur les conséquences que
la souscription du contrat de crédit pourrait avoir sur sa situation financière et, le cas échéant, sur les
biens remis en garantie.
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L’’INTERMEDIATION IMMOBILIERE
Fiche de révision N° 7 Règlementation - Déontologie
1 – La carte professionnelle
La carte professionnelle de transactions immobilières est obligatoire.
→ Conditions d’obtention
Son obtention est soumise à des conditions :
- D'aptitude professionnelle : diplôme sanctionnant des études juridiques, économiques ou
commerciales et/ou expérience professionnelle acquise au sein d'une agence immobilière titulaire de
la carte professionnelle ;
- De moralité : l'absence d'incapacité ou d'interdiction d'exercer est établie par un bulletin n°2 du
casier judiciaire du demandeur ;
- De l'attestation de garantie financière souscrite auprès d'une banque, d'une organisation
professionnelle, d'une compagnie d'assurance, d'un établissement de crédit ou de la Caisse des
dépôts, qui est obligatoire pour les agents immobiliers qui détiennent des fonds, effets ou valeurs
pour leurs clients (un dépôt de garantie, par exemple), excepté leur rémunération ou commission ;
- De l'attestation d'assurance couvrant les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile
professionnelle ;
- D'une immatriculation au RCS attestée par un extrait K ou Kbis datant de moins d'un mois.
→ Délivrance est validité
La carte professionnelle est délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Elle est valable 3 ans et doit être renouvelée.
La demande de renouvellement doit être effectuée 2 mois avant son expiration.
Le renouvellement de la carte professionnelle qui arrive à échéance est conditionné par le suivi de la
formation continue obligatoire de 14 heures par an.
Le coût de la délivrance ou d’une demande de renouvellement de carte est de 120 €.
2 – Le mandat de vente
Dans la mesure où il intervient pour le compte d'autrui, l'agent immobilier agit en qualité de
mandataire de ses clients. Il ne peut alors valablement exercer son activité d'entremise que s'il
dispose à cet effet d'un mandat écrit, établi en double exemplaire signé et en cours de validité.
→ Les différents mandats
Il existe trois types de mandats, qui diffèrent par la liberté qu'ils laissent au vendeur :
- Le mandat exclusif : C’est le mandat le plus restrictif. Seul l'agent immobilier a dans ce cas la
possibilité de présenter un acheteur. La clause d’exclusivité doit être mentionnée en caractères très
apparents. Passé un délai de trois mois, le mandat exclusif peut être dénoncé à tout moment par
chacune des parties sous réserve du respect d’un préavis de 15 jours minimum. Une clause pénale
peut également y être stipulée mais elle ne pourra pas être supérieure à au montant des honoraires
initialement prévus.
- Le mandat semi-exclusif : Dans cette hypothèse seuls l'agent immobilier et le vendeur trouver un
acheteur mais il n’est pas possible de confier la vente à d'autres agents.
- Le mandat simple : Il laisse libre d'aller voir d'autres agents ou de vendre soi-même.
→ Le registre des mandats
Tous les mandats doivent être inscrits par ordre chronologique dans un registre des mandats coté à
l’avance, sans discontinuité et relié
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3 – La rémunération de l’intermédiaire
L’intermédiaire immobilier est rémunéré sur la base d’honoraires libres calculés sur la base du prix de
vente du bien.
→ Les conditions au droit aux honoraires
Le droit aux honoraires est soumis aux conditions suivantes :
- La détention d’un mandat écrit
- La présentation du client et la participation active à la négociation.
L’intermédiaire doit avoir tout mis en œuvre pour obtenir l’accord d’un acquéreur pour acheter le
bien dont il est en charge : recherche du client par tous les moyens, présentation du client au
vendeur, négociation du prix.
- La réalisation de la vente
Aucun honoraire n’est dû avant que l’opération ait été conclue et constatée par acte notarié.
→ Le calcul des honoraires
Les honoraires des intermédiaires immobiliers sont libres.
→ La charge des honoraires
Les honoraires sont dus :
- Par le vendeur dans le cas d’un mandat de vente. Cependant, il est admis que les honoraires
puissent être, dans ce cas, portés à la charge de l’acquéreur.
- Par l’acquéreur dans le cas d’un mandat de recherche.
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LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENT
Fiche de révision N° 8 Règlementation - Déontologie
Le blanchiment de capitaux est un délit pénalement sanctionné qui consiste à donner une apparence
légitime à des capitaux qui, en vérité, proviennent d'activités illicites.
1 – Le blanchiment de capitaux
→ Définition du blanchiment
Le blanchiment de capitaux est un délit consistant à rendre licites des fonds issus de la délinquance
pour dissimuler la provenance des profits et obtenir des revenus du placement de ses fonds. Le délit
de blanchiment n’est donc pas seulement commis par l’auteur du crime ou du délit source des
revenus blanchis. Il est aussi commis par la personne qui intègre ces revenus illicites dans le circuit
financier légal.
Financer le terrorisme consiste pour une personne ou une entité à fournir ou à réunir des fonds dans
l’intention de les voir utilisés ou en sachant qu’ils seront utilisés pour un acte terroriste.
→Le processus de blanchiment
Le blanchiment de capitaux s’opère en trois étapes :
1 - Le placement qui consiste à introduire dans le système financier des sommes d’origine douteuse
(dépôt d’espèces).
2 – L’empilement (ou dissimulation) qui consiste à éloigner les fonds de leur source, par une série de
transformations et de placements : virements, transferts, montages anormalement complexes, etc…
3 - L’intégration (ou conversion) qui est le procédé consistant à réintroduire les fonds dissimulés
dans des activités économiques légitimes : immobilier, placements financiers, acquisitions
d’entreprises, etc…
→Tracfin (Traitement du renseignement et actions contre les circuits financiers clandestins)
Tracfin est la cellule française de lutte anti blanchiment. Elle dépend du Ministère de l’économie et
des finances et de l’emploi, ainsi que du Ministre du budget, des comptes publics et de la fonction
publique. Elle joue un rôle d’interface entre le volet préventif mené par les professionnels et les
autorités de contrôle (AMF, ACPR) et le volet répressif à la charge des services de police et de
l’autorité judiciaire. Intervenant en amont de la phase judiciaire, le service recueille des informations
signalant des opérations financières atypiques.
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→ L’obligation de vigilance
La vigilance doit être de mise tout au long de la relation avec le client et le professionnel assujetti
doit s’enquérir de la nature et de l’objet de toutes les opérations réalisées pour le compte du client
et des bénéficiaires effectifs.
→ Les personnes politiquement exposées
Est une Personne Politiquement Exposée (PPE) une personne résidant dans un autre Etat membre de
l’Union Européenne ou un pays tiers et qui est exposée à des risques particuliers en raison de
fonctions politiques, juridictionnelles ou administratives qu’elle exerce ou a exercée pour le compte
d’un autre Etat ou de celles qu’exercent ou ont exercées des membres directs de sa famille ou des
personnes connues pour lui être étroitement associées.
Chaque PSI doit disposer d’une procédure spécifique pour l’identification de ces personnes
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