06/06/2023

COURS
D’Agro-Pédologie
Msc, Ir. Kouassi Hervé BROU
Enseignant Chercheur INP-HB

[email protected]

Cél: 00225 07 58 64 12 25 (CIV)

1
©Juin 2023

Who I Am
 My name is BROU Kouassi Hervé

 I am Agronomist and Soil Scientist

 Research assistant, INP HB Since 2012

 38 Yrs , Ivorian-married with four children (Boys).

https://www.linkedin.com/in/kouassi-herv%C3%A9-brou-b7bb3542/

Educational Background:
 Primary and secondary school , Sinfra / Côte d’Ivoire

 Agronomist 2003-2008 (INP HB, Côte d’Ivoire)

 Master’s degree in soil management & ecosystemic

service (2015-2016, Paris Saclay, France)

 PhD Student in EDP/INP-HB Yamoussoukro, Côte

d’Ivoire

2003-09 2010-12 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2022 2023

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Introduction
Le sol est l’une des principales ressources naturelles.
L’eau et le sol sont à l’origine de la vie sur la terre. Toutes
les sociétés humaines usent du sol, chacune à sa
manière.
On utilise le sol ainsi pour: l’agriculture, l’élevage,
foresterie, les matériaux de construction de routes
d’édifices...
Le
4 sol est donc essentiel, il est source de vie et fait partie
du quotidien des hommes.

Suite Introduction
Pourtant fait étonnant, le sol est très peu
ou pas connu y compris de ceux même
qui l’usent directement.

Les agriculteurs ont des connaissances

5
partielles du sol, mais celle-ci sont le plus
souvent superficielles et intuitives.

Introduction
La science du sol est de développement récent.
Elle est née en Russie et ce n’est que depuis quelques années qu’elle
est devenue une science .
Les progrès récents de la pédologie permettent d’envisager de
nouvelles démarches pour connaitre le sol.
Il est maintenant possible de mettre à la disposition de tous une
approche de l’observation des sols, mais aussi de comprendre
comment évoluent ces sols et comment ils pourraient mieux à la fois
6 être utilisés et conservés.

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Objectif du cours
Faire connaitre le sol, son
organisation, ses constituants,
ses propriétés et leurs rôles
dans l’agriculture.
7

CH1: GÉNÉRALITÉS
I: historique de la pédologie
II: définitions
2.1. pédologie
2.2. sol
2.3. horizon
2.4. profil
III: différentes fonctions du sol
3.1.fonction biologique
8
3.2. fonction alimentaire
3.3. fonction de filtre
3.4. fonction de matériaux

I. Historique de la pédologie
9

On peut approximativement distinguer quatre périodes

principales correspondant chacune à des acquis
importants et à des tendances marquées dans la
manière de concevoir les sols.

Comme tout découpage celui-ci est évidemment

discutable mais il permet assez bien de rendre
compte de la littérature dans ce domaine tout en
donnant une vision historique simple mais signalant les
hommes et les faits les plus marquants.
https://www.afes.fr/les-grands-noms-des-sciences-du-sol/

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II: définitions
10 2.1. pédologie
Le terme pédologie dérive des mots grecs: Pedon et Logos
Pedon :support (c’est le sol en tant que base)
Logos : science, discours.
 La pédologie est donc l’étude des sols et de leur formation. Elle
se préoccupe de l’étude de l’origine des constituants, des
propriétés et de la classification des sols.
 Objet de la pédologie: étude de la formation meuble de
surface, laquelle est le produit de l’altération de la roche mère
(RM*).

2.2. sol
Le sol selon Albert Demolon est une formation naturelle de
surface à structure meuble et d’épaisseur variable résultant
de la transformation de la roche mère sous-jacente sous
l’influence de divers processus physiques, Chimiques et
biologiques au contact de l’atmosphère et des êtres
vivants.

2.3. horizon
C’est un volume ou couche de de sol plus ou moins
horizontal présentant des caractéristiques physiques,
chimiques, biologiques déterminées.

11 2.4. profil
C’est l’ensemble des horizons depuis la surface jusqu’à la
roche mère.

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III: différentes
fonctions du sol

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Fonction de nutrition
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14 Fonction de support

Fonction de conservation de vestige

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Fonction de Filtre
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Fonction de Stockage du Carbone

17

18

Kenji Fujisakia et al (2018) Feng W (2013)

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Fonction écologique
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Fonction de Matériau
20

Minerai de Bauxite

Latérite

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Extraction de l’or

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CH2: Etude des principaux

constituants du sol
Le sol est un milieu organisé et
structuré. Il comprend 3 phases:
- la phase solide (éléments
minéraux et matière organique),

22 - la phase liquide (eau et la

solution du sol) et
- - la phase gazeuse (air, CO2)

Rappel de Pédogenèse
23

24

8
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I: les constituants solides minéraux du

sol
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1.1. origine
La décomposition de la roche mère dont
dérivent les sols se fait par dégradation
mécanique qui donne des fragments plus
petits et par altération chimique qui
donne des produits chimiques (ions).

Ces deux phases de décomposition de

la RM libèrent les minéraux constitutifs
des sols.

Le complexe d’altération comprend l’ensemble des

minéraux primaires en cours d’altération et les
26
constituants néoformés*, à l’exclusion des minéraux
primaires intacts

*la fraction argileuse héritée, transformée ou

néoformée et d’autres constituants comme les
hydroxydes de fer, d’aluminium, de manganèse et
de silicium.

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Diagramme de Goldich

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28

 1.2. dimension des constituants minéraux

29
En fonction de la taille on distingue deux groupes de
constituants :
- La Terre Fine TF (Ø≤2mm) et

-les éléments grossiers EG (Ø>2mm)

 La séparation se fait à l’aides d’un tamis à trou rond de 2 mm
de Ø
 Le fractionnement par analyse granulométrique de la TF
permet de distinguer les sables, les limons et les argiles.

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Triangle textural

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31
Q?
- Taille
- Forme
- Quantité ou
Charge
- Nature
- Dureté
- Effervescence
- Orientation
- Repartition

32

33

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 1.3. nature minéralogique des constituants

34 - Les minéraux primitifs tendent à dominer dans
les fractions plus grosses du sol (sables et
limons),

- Les sables et les limons contiennent

principalement des Mx hérités de la RM
(quartz, feldspaths, micas, amphiboles, etc) ils
sont inertes du point de vue physique et
forment le squelette du sol.

- Les limons sont des constituants plus petits

que les sables, l’altération est plus intense, les
feldspaths disparaissent, seul les quartz
subsistent.

35  Par convention ces colloïdes minéraux

correspondent aux particule de diam Ø≤2µm
ou argiles.

 Les argiles minéralogiques proviennent de

l’altération des Mx silicatés (Feldspaths,
Amphiboles, Pyroxènes, Micas)

 Q? quelle est la différence entre une argile

minéralogique et une argile granulométrique?

Il existe plusieurs définitions des argiles. Le terme « argile

» n’aura pas le même sens en mécanique des roches, en
physique du sol, ou en poterie ; il désigne, selon les cas, un
ensemble d’espèces minérales, une famille de roches, une
catégorie de sols ou encore une classe
granulométrique. Sous cette appellation générique se cache
donc une grande variété de matériaux, dont le point
commun est de posséder des minéraux argileux, qui sont
eux de nature bien précise (à base de
silicates) et dont la structure confère à ces matériaux
comparativement à d’autres types de sols ou de roches des
propriétés bien spécifiques quant à leur interaction avec
l’eau.

Il n’y a donc pas une mais des argiles !!!

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Phyllosilicate : Silicate en feuillet

Différence Phyllosilicate / Argile ?

Argile = phyllosilicate de taille < 2mm

Propriétés communes aux argiles

Adsorption & Plasticité

L’adsorption
Pour deux raisons essentielles :

Matériaux pseudo-bidimentionnel
(rapport épaisseur/ largeur de l’ordre de
20)

(Velde, 1995)

Matériaux finement divisés

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1g de smectite développe une surface de 700 à 800 m2

La surface d’un terrain de Handball est de 800m2 (40 * 20m)

1g de palygorskite développe une surface de 450 m2

La surface d’un terrain de Basket-ball est de 420m2 (28 * 15m)

Surface spécifique d’une kaolinite de l’ordre de 150m2/g

La plasticité Pourquoi les argiles permettent

l’obtention de pâte ?

Grâce à l’eau !

Pourquoi ?

La cohésion capillaire
où quand l’eau devient une colle

La capillarité ?

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Le pâté et le château de sable

Sable humide Sable sec

Structures des Phyllosilicates

La couche tétraédrique

Polymérisation

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La couche octaédrique

Deux types de couche octaédrique :

Couche octaédrique
trioctaédrique
(cation divalent)

Couche octaédrique
dioctaédrique
(cation trivalent )

Association
couche tétraédrique / couche octaédrique
= feuillet

Deux manière de le faire : Association par les Oxygènes

Une couche de tétraèdre pour une couche d’octaèdre

Le feuillet TO ou 1:1

Deux couches de tétraèdre pour une couche d’octaèdre

Le feuillet TOT ou 2:1

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Le feuillet TOT Le feuillet TO

couche tétraédrique
(Si4O10)4- (OH)2 chargée 6- (Si2O5)2- (OH)4

couche octaédrique
Mg3 ou Al2 3 sites possibles Mg3 ou Al2
chargée 6+

Le feuillet TO ou TOT est électriquement neutre

feuillet TOT dioctaédrique feuillet TO dioctaédrique

(Si4O10)4- (OH)2 Al2 (Si2O5)2- (OH)4 Al2

feuillet TOT trioctaédrique feuillet TO trioctaédrique

(Si4O10)4- (OH)2 (Si2O5)2- (OH)4 Mg3

Mg3

Le minéral est constitué par l’empilement des feuillets

Un phyllosilicate TOT
Couche Tétraédrique

Couche Octaédrique Feuillet TOT

d(001)
Couche tétraédrique

Espace interfoliaire
Couche Tétraédrique

Couche Octaédrique Feuillet TOT

Couche tétraédrique

Espace interfoliaire
Couche Tétraédrique

Couche Octaédrique Feuillet TOT

Couche tétraédrique

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Le minéral est constitué par l’empilement des feuillets

Un phyllosilicate TO d(001) = 7,2 Å

Couche Tétraédrique
Feuillet TO
Couche Octaédrique

Espace interfoliaire

Couche Tétraédrique
Feuillet TO
Couche Octaédrique

Espace interfoliaire

Couche Tétraédrique
Feuillet TO
Couche Octaédrique

Les phyllosilicates TOT

(Si4O10)4- (OH)2 Mg3 Talc

Substitution isomorphique d’un Si 4+ par un Al 3+

(Si3 Al O10)5- (OH)2 Mg3 K Phlogopite (Mica)

Ajout d’un cation

7– 6+
compensateur de charge
Où ?
Charge = - 1 1+ Dans l’espace interfoliaire
du feuillet

Or, un minéral est électriquement neutre

K = cation compensateur
cation interfoliaire

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56

57

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 II: les constituants solides organiques du sol

58
 2.1. définitions
La MO peut être défini comme toute matière
provenant d’êtres vivants, de végétaux et
d’animaux.
Composition de la MO: C-H-O-N//S-P-Ca-Mg

La fraction organique se reparti en 4 grands

groupes

G1: MO Vivante: c est la

59 biomasse totale en activité,
G2: MO Fraîche elle est
composée de débris animaux
et végétaux,
G3: MO transitoire elle provient
de la décomposition de la MO
fraîche,
G4: MO stabilisée ou matière
humique elle provient de
l’évolution de la MO Trans,

HUMUS
60
 L’humus désigne l’ensemble des constituants organiques du sol qui
n’ont plus ‘organisation biologique identifiable et qui sont issus de
l’évolution biochimique lente des divers matières organiques des sols
(Comifer, 1993) et de nature colloïdale

Colloïde
C’est un corps qui reste en suspension ou à l’état dispersé dans une
solution.

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2.2. composition et évolution de

la M.O
61 L’humus au sens large ou matière
organique est un mélange de
produits végétaux en forte
proportion et de débris animaux
Il est composé de lignine,
cellulose, Hydrate de carbone et
de protéines

MO = 1,72*%C

 C’est l’humus qui donne au sol

sa couleur noir

Caractérisation de la Mat organique

62

63

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64

1
75%
100% M.O 2 25%

1: Minéralisation…..libération des Elts Nutritifs

2: Humification…….Fraction stable de la MO

65

Permafrost / Toundra
Gaz de schiste
Emission de méthane
Réchauffement climatique

Mesure de la teneur en Matière

66 organique (MO) en fonction de la
teneur en carbone (C) des sols

MO = 1,72*C
1ha=10.000m²
V=S*Z
M sol =V*Da
V=volume, S=surface Z=profondeur
Da= densité apparente du sol

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67
C/N

68

CH3: caractéristiques
physiques des sols

I: Texture
II-Structure
69 III- Porosité
IV- l’Eau du Sol

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3-1: Notion de Texture du sol

70

71
A

3-2 Notion de Structure du sol

72

Définition générale:
Notion de « Structure » désigne « tout arrangement relatifs de
composants, à n’importe quelle échelle spatiale et dans un
espace à une, deux ou 3 dimensions » (Foucault et Raoul,
2001)

Pédologie:
Notion de « Structure » désigne tout arrangement à toutes
échelles de l’espace et de tous niveaux d’investigation des
constituants solides des couvertures pédologiques entre
lesquels subsistent des vides

Pédologie:
Notion de « Structure » = Agencement, arrangement =
assemblage
Sol = Couverture pédologique

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73

74

75

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Différents types de structure à

76
l’échelle du profil

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78

26
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79

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83

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85

86

87

Lœss

Glauconite

29
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Yvelines
88 (78)

Ile de la Réunion 974

89 3-3 Porosité

90

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91

92

93

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3-4 Relation Sol Eau Plante

94

climat

AIR

EAU
Sol : milieu complexe
Évolution constante
Phase Minérale Milieu hôte du vivant
M
O
 Comment l’eau et l’air remplissent la porosité du sol ?
 Comment l’eau rentre dans le sol ?
 Comment l’eau circule dans le sol ?

• Comment l’eau se déplace des zones humides vers des zones sèches
du sol ?
• Quelles sont les lois qui régissent le déplacement de l’eau dans le sol
?

Capillarité
95

La capillarité est le phénomène d'interaction qui se produit aux

interfaces entre deux liquides non miscibles, entre un liquide et l'air ou
entre un liquide et une surface. Elle est due aux forces de tension
superficielle entre les différentes phases en présence.

96
Capillarité
ΔP = 2 s / R =2 s cos g / r

→ Pression due à la gravité :

PB’ = PB’’ - ρ g h
B
•
• B’ → Pression capillaire :

PB’ – PB = - σ 2 π R

h Equilibre des pressions :

•A h = 2 s cos g / ρ g r
• B’’ •
A’

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Capillarité

r1 > r2 > r3

hc1 < hc2 < hc3

Loi de Jurin:
2 s cos α 0,15 hc: hauteur mais aussi
hc *  
rg ( ρ w  ρ a ) r charge…
* en cm  État énergétique

g : gravité
σ: tension superficielle ρw : masse volumique de l’eau
α: angle de contact ρa : masse volumique de l’air

98
Adsorption de l’eau dans le sol : eau liée / eau libre

1: Eau liée

2: Eau libre

1 2

99

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100

Courbes de rétention

→ Effet de la texture → Effet de la structure

Taux d’humidité remarquables

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Forces capillaires et rétention

Rayon max.
pores inondés 10 µm 10-1 µm 10 -3 µm

Succion = |ψ| 15 hPa 1,5.10 3hPa 1,5.10 5hPa

0.015 bars 1,5 bars 150 bars

«gravitaire» «capillaire» «résiduelle»

Etat de l’eau
«adsorbée» «hygroscopique»

θ
Eau « utile »

Valeurs seuil de θ,
eau eau eau
définies par pF
grav itaire capillaire résiduelle
D’après USDA

pF  log10 hm *
* en cm

Rayon
max. pores 5 µm 0,1 µm 0,001 µm
inondés

pF 0 2,5 4,2 6,2

θsat θCC θFP θh

θ Saturation Capacité Point de Point d’

au champ flétrissement hygroscopicité

Eau utile
D’après Claire Chenu, AgroParisTech

Parcelle inondée Flétrissement

http://www.extension.iastate.edu

http://www.omafra.gov.on.ca

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107

108

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109

110

Caractéristique de rétention et Réserve

Utile
pF
θsat teneur en eau à saturation
6 θh
θCC teneur en eau à la capacité au champ
5 in situ: teneur en eau après pluie saturante puis ressuyage
4,2 θfp ≈ θCR : Capacité de rétention (laboratoire)
4
θFP teneur en eau au point de flétrissement permanent
3 pF=4,2
2,5 θcc θh point d’hygroscopicité pF=6
–7
2

1
θsat
θ
RU

Caractéristique de rétention
zrac: profondeur
θ = f(ψ) d’enracinement
! en
mm

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Caractéristique de rétention:
effet texture
r
(µm)
pF Porosité

D’après Chenu & Stotzky, 2002

sol sableux
Presses polytechniques et universitaires romandes
D’après Musy et Soutter, 1991 – Physique du sol –

6,2
10-3
6
θh

0,1 4,2
θfp
4
r (µm)

3
5 2,5 θcc
2
50 1,5 sol argileux
1

θsat
0 θ
RU RU

Exercice :
Caractéristique de rétention en eau d’un sol. Teneurs en eau
caractéristiques et Réserve Utile.

– sable
– limon
– argile

Argile
Limon:

Sable

Exercice :
Caractéristique de rétention en eau d’un sol. Teneurs en eau
caractéristiques et Réserve Utile.

– sable
– limon
– argile

Sable Limon: Argile

RU= RU= 2,4 RU= 1,8
0,15 mm/cm mm/cm
mm/c
Normalement la diff fait 0,18 (soit 18%) pour l’argile ;
m
c à d pour 1cm on a 0,18cm
Donc 1,8mm/cm

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Caractéristique de rétention:
autres facteurs

pF

physics – 2004, Marcel Dekker Inc

Lal and Shukla, Principles of soil
Effet structure : Sol
compacté

Structure
intacte

pF
– 2004, Marcel Dekker Inc
Lal and Shukla, Principles of soil physics

5
θ

3
Forte teneur
en C
2
Faible
Effet teneur en carbone organique :
teneur en C
1  augmentation fraction fine
 amélioration structure (++ sols sableux)

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130

CH4: Chimie Du Sol

131

132
4-1-Complexe adsorbant
Les colloïdes électronégatifs du sol (argile et
humus) retiennent autours de leurs molécules
un essaim de cations qui accompagne la
molécule dans son mouvement. Les cations
sont : H+, Ca2+, Mg2+, Na+, Al3+, K+.
Le complexe adsorbant peut être schématisé
de la manière suivante : (voir fiche de note).

L’humus se lie à l’argile par un pont calcique.

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133

Facteurs régulant la sorption

134

* La nature des argiles ( à pH7)

135

* Pour un même colloïde la valeur de la CEC

dépend du pH,

* Une augmentation du pH se traduit pour les

colloïdes négatifs par une augmentations
des charges négatives,

* Par contre une acidification du sol se traduit

par une diminution de la sorption cationique.

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* La nature des ions

136

137

* Mécanisme d’échange des cations

138

La solution du sol est constituée de l’eau et des éléments

minéraux en solution situés entre les éléments du CAH. Dans le
sol, pour certains éléments comme le Ca2+, Na+, K+, Mg2+, il
existe un équilibre en ceux qui sont fixés sur le complexe et
ceux qui sont en solution.

Cet équilibre n’est pas statique mais dynamique. Il existe un

échange permanent entre les cations fixé et ceux en solution,
de sorte à maintenir leur équilibre.

Toute modification d’un ion, soit sur le complexe, soit en

solution, entraine systématiquement une modification
d’équilibre par
échange.

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139

140

141

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Etat du complexe adsorbant

142
* Capacité d’Echange Cationique : (C.E.C ou T)
La CEC est la quantité maximale de cations qu’un sol
peut adsorber (pour 100g de matière sèche), Autrement
dit, cette mesure représente le total de charges négatives
pour la fixation:
• Des ions H+ et Al+++
• * des cations Ca++ Na+ K+ Mg ++
On exprime en milliéquivalents (méq) pour 100g de
matière sèche, l’équivalent d’un corps étant le rapport de sa
Masse atomique (en g) / la valence de ce corps,

Par exemple: un sol qui a une CEC de 20 méq pourrait retenir:

• En Ca++: 20méq x 40/2 = 400mg de Ca/100g de sol

• En Na+: 20méq x 39/1 =460mg de Na / 100g de sol

• Somme des bases échangeables (S)

Il s’agit de la somme des cations basiques échangeables,

fixés sur le complexe à un moment donné, on l’exprime
en méq/100g de matière sèche.

• Taux de saturation V%
• V% = S/T ou S/CEC
• Il est variable d’un sol à l’autre
• Pour un même sol, d’une année à l’autre

144
4-2- le pH du sol

pH = - Log [H+]

2,5

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145

146

pH eau

pH KCl

147

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148

149

Make our planet great

CH5: COMMENT
EFFECTUER SORTIE DE
TERRAIN POUR UNE
150 PROSPECTION
PEDOLOGIQUE ?

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151 I. Définitions
1- Cartes
2- Echelle
3- Toposéquence
4- Interfluve
5- Morpho-pédologie

Travail préliminaire sur la carte

Source: ETRUSCAN
Lieu: Mine d’or Agbahou, Divo

2/ECHELLE
- Définition : échelle = Distance mesurée
sur la carte / Distance mesurée sur le terrain

PRINCIPE : conserver la même unité au

numérateur et au dénominateur.
L’échelle est d’autant plus grande que le
dénominateur est plus petit.
Grande échelle: 1/10 000 – 1/25 000
Moyenne échelle : 1/25 000 – 1/100 000
Petite échelle : < 1/100 000.

51
 06/06/2023

II. Ce qu’il faut prévoir

•Tarière
•Couteau
•Machette
•Code Munsell
•Mètre-ruban
•Carnet de note
•Stylo à bille ou crayon
•Marqueurs
•Sachets plastiques d’environ 2 litres

•GPS
•Appareil photo numérique de préférence
•Sac pour porter le matériel sac à dos de
préférence
•Un autre sac pour porter les échantillons
•Eau à boire (très important!!!)
•Carte du site d’étude idéalement avec les
courbes de niveau

156

52
 06/06/2023

Ce qu’il faut prévoir

•Pantalons pour tout le monde Jeans de
préférence
•Chaussures de terrain étanches
•Casquette éventuellement
•Eviter si possible les maquillages (filles comme
garçons)  risquent de de fondre au soleil
•Crèmes anti-insectes si possible
•Etre en forme et bien manger le matin!!
•Repas froid pour le déjeuner

158

III. Une fois sur le terrain

•Visite de reconnaissance du terrain  se servir

de la carte et du GPS et un guide
éventuellement

•Identification des points d’ouverture des fosses

et des positions importantesIdentification des
toposéquences
•Positionnement des fossessommet, demi-
interfluve, bas de pente

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 06/06/2023

3-1 La fosse pédologique

•1 m2 de côté
•1,25 à 1,50 m de
profondeursauf si
contraintes naturelles
•Verser la terre sortie du
profil sur un seul côté de
la fosse
•Si possible, éviter
d’ouvrir la fosse dans
une parcelle cultivée

3-2. Traits descriptifs des fosses pédologiques

3-2-1Environnement

•Références géographiques
•Position sur le demi interfluve (sommet, versant supérieur,
versant inférieur, bas de pente)
•Couverture végétale (formation, strates)
•Etat de surface du sol (traces de ruissellement, éléments
grossiers, litière).

3-2-2 Caractérisation des horizons de sols

•Découpage en horizons

Source: Kotchi Valère, AgroPédo

Lieu: ADCVI Sanzankro, Bouaflé

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 06/06/2023

3-2-3 Caractérisation des horizons de sols

•Epaisseur
•Couleur principale
•Couleur, proportion et nature des taches
•Eléments grossiers (proportion, taille et nature)
•Matière organique (très humifère, humifère, peu
humifère, non humifère…)
•Texture
•Structure

Caractérisation des horizons de sols

•Porosité (très poreux, poreux, peu poreux, non poreux…)

•Humidité (peu frais, frais, très frais, sec, très sec)
•Consistance (ferme, très ferme, dur…)
•Indicateurs de l’activité faunique (importante, moyenne,
inexistante, se voit par la présence des galeries de vers de
terre, fourmis et insectes)
•Racines (proportion, direction, taille et répartition des
racines)
•Prises de vue (mettre le focus sur le ou les caractéristiques
d’intérêt)

IV. Processus pédogénétiques secondaires (1/4)

-Induration correspondant à l’apparition à faible profondeur

du sol (<60 cm) de niveaux cuirassés ou carapacés

Source: Diby, 2007

Source: Diby, 2010 Etude d‘impact environnemental-Mine d‘or-Angovia-Kossou
Etude d‘impact environnemental-Mine d‘or-Tringrela

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 06/06/2023

Processus pédogénétiques secondaires (2/4)

-Remaniement se traduisant par une forte présence
d’éléments grossiers (d > 2mm) dans les couches du sol
(gravillons, fragments de quartz ou de cuirasse).

Source: Diby, 2009

Etude d‘impact environnemental-
Mine de manganèse-Bondoukou

Processus
pédogénétiques
secondaires (3/4)

Rajeunissement
exprimé par
l’existence à faible
profondeur de la
surface de fragments
de roche en
décomposition
(altérites).

Source: Diby, 2007

Etude d‘impact environnemental-Mine d‘or-Angovia-Kossou

Processus
pédogénétiques
secondaires
(4/4)

Hydromorphie
se traduisant par
l’existence de
taches d’oxydo
réduction de fer
dans le sol.

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 06/06/2023

1.4. Evaluations des limitations majeures dans

l’utilisation des sols

Limitations de sol pour la production agricole dues

• Profondeur du sol
•Problème de texture /structure
•Présence de graviers, cailloux, cuirasse et forte acidité
•Erosion et instabilité caractéristiques des pentes
•Drainage difficile, problème d’inondation et d’hydromorphie.

Prélèvement des échantillons

Source: Kotchi Valère, AgroPédo

Lieu: ADCVI Sanzankro, Bouaflé

VALORISATION DES RESULTATS DE LA PROSPECTION

Recommandation pour la mise en culture des sols

Cacaoyer
dépérissant
sur sol
remanié
rajeuni

Sol remanié rajeuni

Fente de retrait à la surface d’un sol rajeuni

remanié (sur roche verte) planté en cacaoyer

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 06/06/2023

VALORISATION DES RESULTATS DE LA PROSPECTION

Recommandation pour la mise en culture des sols

Thank you

Leçon 6:

FERTILISATION ET GESTION
174
DE LA FERTILITE DES SOLS

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 06/06/2023

La notion de fertilité des sols est souvent très confuse

dans l’esprit des praticiens qui ne font aucune
différence entre fertilité, productivité ou rendement.
Ces termes sont employés indifféremment alors qu’ils
renferment des concepts très différents.

Exemple : un sol fertile peut ne pas être productif.

C’est pourquoi il faut noter au début de ce cours ce
que nous entendons par fertilité.

DEFINITION DE LA FERTILITE

La fertilité d’un sol est son aptitude naturelle ou

acquise à fournir des récoltes plus ou moins
abondantes et régulières d’une ou de plusieurs
espèces végétales déterminées. Les conditions
extrinsèques au sol étant supposés favorables.

LA PRODUCTIVITE

La notion de productivité est très différente de la

précédente dans le sens qu’elle fait intervenir le sol
mais également, tous les autres facteurs et en
particulier le climat et les techniques culturales.
(Les sols désertiques sont très fertile mais peu productif
du fait de la pluviométrie. Par contre les sols tropicaux
sont peu fertiles mais très productifs)

CHAP 1 : FACTEURS
ET APPRECIATION DE LA
FERTILITE NATURELLE
I. FACTEURS DE FERTILITE
Il existe 4grands groupes de facteurs de fertilité :
-les facteurs physiques (profondeur du sol/
texture/structure)
-les facteurs physico-chimiques (PH)
-les facteurs chimiques (les éléments chimiques)
-les facteurs biochimiques (Matière organique,
faune)

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 06/06/2023

II. APPRECIATION DE LA FERTILITE NATURELLE

1) Plantes indicatrices
En côte d’ivoire, la plante qui indique la dégradation de la
fertilité des sols est l’imperata cylindrica. Elle est une graminée
des terres en cours de dégradation.

2) Activité biologique

Lorsque les termitières sont sur les arbres (termitières

arboricoles), c’est que le sol est facilement inondable.
Les grandes termitières (macrotermitae) traduisent un sol
profond et fertile. De même les termites ne s’attaquent pas aux
cultures car se nourrissent de végétaux morts (saprophytisme).

3) Profil cultural
 Couleur
Si c’est du gris foncé, cela traduit une abondance de matière
organique dans l’horizon.
Dans les sols, les couleurs foncées ou sombres traduisent une
accumulation de matières ou d’éléments chimiques et les
couleurs claires traduisent un lessivage de matières ou
d’éléments chimiques.
On détermine la couleur du sol à l’aide du code Munsell
Un sol rouge est plus fertile mais peu productif qu’un sol orangé
qui est plus fertile et productif qu’un sol jaune qui est moins
fertile mais très productif du fait de la pluviométrie.
Fertilité : sol R> sol O >sol J productivité : sol R˂ sol O˂ sol J

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 06/06/2023

 Distribution et orientation des racines

Quand les racines n’arrivent pas à s’infiltrer plus loin dans le
sol, c’est qu’il existe peut être une induration, un horizon
imperméable, présence d’hydromorphie, manque
d’humidité, présence de nappes.

CHAP2 : DEGRADATION-RESTAURATION DE LA FERTILITE

Introduction
Il faut entendre par dégradation, tout appauvrissement
ou diminution de la fertilité naturelle du sol.
Ces causes de dégradation sont dues le plus souvent à
l’intervention maladroite de l’homme.
-rupture de l’équilibre biologique naturel par les
défrichements, favorisant en particulier l’action
néfastes des agents climatiques.
-apport inconsidéré d’éléments, dont l’influence peut se
révéler stérilisante, si elle n’est pas combattue à temps.
-mauvaises façons culturales

I. DIFFERENTS FACTEURS DE DEGRADATION

1. Les facteurs physiques
Les facteurs climatiques (température, pluviométrie et vents)
ainsi que divers facteurs induits par l’homme, peuvent
devenir néfaste et dégrader la fertilité naturelle des sols.
a. Température
L’élévation importante de la température du sol entraine :
une destruction rapide de la MO
-un rendement d’humification plus faible par
diminution de la synthèse d’acide humique et par
augmentation de la minéralisation.
(Quand la température augmente, on a une
accélération de la minéralisation)

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 06/06/2023

MO + Feu + Oxygène (Air) Eléments Minéraux ( Cendre) + CO2 (Fumée)

•Eau
Son action revêt trois aspects différents :
-dégradation de la structure
-érosion
-lessivage
L’érosion entraine une plus ou moins grande partie des horizons de surface
Exemple : (cote d’ivoire)

•Le vent
Le vent peut entrainer dans les pays sahélien une dégradation importante de la fertilité
des sols
par les phénomènes d’érosion éolienne. Le transport de terres se fait surtout sous forme
de nuage de poussière près du sol.

Les récoltes

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 06/06/2023

CHAP3 : AMELIORATION PHYSIQUE ET CHIMIQUE DES

SOLS

I. AMELIORATION PHYSIQUE
1. Amélioration foncière
a. drainage
b. Irrigation
1. Amendement

1. Lois cadres de la fertilisation

On peut fertiliser un sol de façon systématique (on se fixe une
échelle de temps (1fois chaque 2ans) ; c’est à titre préventif)
ou sur la base d’un avertissement de l’analyse des symptômes
(baisse de la production, jaunissement des feuilles, etc.

a. Principe de la restitution (loi de Boussingault)

Il faut restituer au sol sous peine qu’il ne s’épuise, tous les éléments fertilisants
enlevés par les récoltes. Cette loi recommande d’apporter au sol des fémurs
correspondant aux exportations. Cependant, il faut affiner cette
recommandation. En effet, il existe des mécanismes qui tendent à rendre les
pertes effectives par le sol supérieur aux exploitations agricoles.
-le lessivage
-l’érosion
-la rétrogradation, l’insolubilisation

a. Loi du minimum ou des facteurs limitants (loi de Von Liebig)

Le rendement dépend avant tout de l’élément qui se trouve en
plus faible proportion par rapport aux besoins de la plante. Le
plus souvent, c’est l’azote qui se trouve en quantité insuffisante.
Cependant ce n’est pas le seul facteur limitant. Cela peut être les
autres éléments fertilisants (K, Ca, P, Mg, etc.), le manque ou
l’excès d’eau, le climat, la variété, la présence de maladies ou de
parasites.

63
 06/06/2023

a. Loi des rendements moins que proportionnels (loi de Mitscherlich)

-lorsqu’on apporte des doses croissantes d’engrais, les augmentations des
récoltes obtenues sont de plus en plus faibles au fur et à mesure que les doses
s’élèvent. Il existe donc un maximum théorique que l’on ne peut dépasser.
De plus, cette loi nous montre qu’au dessus d’un certain seuil, les
accroissements de rendements sont plus faibles pour rentabiliser les frais de la
fumure.
Le rendement maximum économique peut de ce fait être très différent du
maximum théorique.

1.Engrais composés (N-P-K)

Exemple :
NPK (10-20-20)→100kg de N-P-K→10kg (N) et 20kg
(P2O5)et 20kg (K2O)
NPK (15-0-30)→ 45 unité fer lisante (UF)
NPK (10-10-0)→20 unité fer lisante (UF)

Leçon 7
Gestion intégrée des
déchets en cacaoculture:

Des déchets aux Produits

Résiduaires Organiques

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 06/06/2023

193
Le terme «matières organiques du sol»
regroupe l’ensemble des constituants
organiques morts ou vivants,
d’origine végétale, animale ou
microbienne, transformés ou non, présents
dans le sol.

Elles représentent en général 1 à 10 % de la

masse des sols.

194
Elles se répartissent en trois groupes (1) :
- les Matières Organiques Vivantes (MOV), animale, végétale, fongique
et microbienne, englobent la
totalité de la biomasse en activité (racines, vers de terres, micropore
du sol…),
- les débris d’origine végétale (résidus végétaux, exsudats), animale
(déjections, cadavres), fongique et
microbienne (cadavres, exsudats) appelés « Matières Organiques
fraîches ». Associés aux composés organiques
intermédiaires issus de l’activité de la biomasse microbienne, appelés
produits transitoires (évolution de la
matière organique fraîche), elles composent les MO facilement
décomposables.
- des composés organiques stabilisés (« MO stable »), les matières
humiques ou humus, provenant de
l’évolution des matières précédentes. La partie humus représente 70 à
90 % du total.

195

La vitesse de formation de l’Humus dépend de :

- Le climat (C) Forte pluviométrie/sècheresse

- Le sol (S) sol acide/sol basique
- La végétation (V) Herbes/arbres
- La Faune (F) Vers de terre, termites
- Le temps (T) semaines/années
- L’homme (H) Labours, Brulis, plante de
couverture

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196

1
75%
100% M.O 2 25%

1: Minéralisation…..libération des Elts Nutritifs

2: Humification…….Fraction stable de la MO

Effet de l’âge sur le rendement du

197 cacao

Question: qu’est ce qui explique

la baisse de rendement ?

Besoins Nutritionnels du Cacao

La production de 1 Tonne de fèves de cacao nécessite

des exportations en éléments nutritifs selon les quantités
suivantes:

•Azote (N): 45 Kg
•Phosphore (P): 13 Kg
•Potassium (K): 65Kg
•Calcium (CaO): 10Kg
•Magnesium (MgO): 13Kg

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Ecabossage du Cacao
199

Que faut il faire ?

Il faut faire une analyse du sol

200

201

67
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202
Matière organique
(MO)
et effet tampon

pH= -Log[H+]

la Matière Org
empêche le
sol de devenir
trop acide

203
C/N

204
Etude de Cas 1:
Discussion libre

Utilisation agronomique des résidus

de récolte de la riziculture en
bananeraie:
Essai de culture en contre saison

68
 06/06/2023

205

206

207

7
5,92
6,67 NP P
6 5,53 100
Diametre

4,71
90 84,05
5
80
Hauteur

73,72

4 70 65,85
57,18
60
3
50
2 40
30
1
20
0
L1 L2
10
site d'essai
B
0
A L1 L2
site d'essai

69
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208

NP P
Taux de Necrose

35
29,17
30

25
20,00
20

15

10

5 3,29 3,38

0
L1 L2

site de l'essai

209

210

70
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211

Etude de Cas 2:
Discussion libre

Utilisation agronomique des résidus

de récolte de la cacaoculture?
Domaine d’application?

212

Chapitre 3:

Le compostage comme
moyen de recyclage

213

71
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214

215

216

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217

218

219

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220

221

222

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223

224

225

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226

227

228

Etude de cas 3:
Vermicompost /Biochar

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229

230

231

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232

Merci pour votre attention

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