Cours
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I. Introduction à l'AVC
FAST : Face, Arms, Speech, Time - Méthode de reconnaissance des signes de l'AVC
Autres symptômes possibles (confusion, perte de vision, etc.)
Défis dans la prise en charge de l'AVC (accès aux soins, développement de nouvelles
thérapies, etc.)
Perspectives de recherche et d'amélioration des pratiques cliniques
1. Mesures générales :
a) Positionnement initial :
b) Surveillance rapprochée :
La thrombolyse par voie IV est bénéfique lorsqu'elle est appliquée dans les 4 h 30 qui suivent
l'installation des premiers signes d'infarctus cérébral.
Autres traitements
1. Athérosclérose :
antihypertenseurs :
o privilégier les inhibiteurs de l'enzyme de conversion et diurétiques thiazidiques,
o objectif : PA < 140/90 mm Hg ;
hypocholestérolémiants :
o privilégier les statines,
o objectif : LDL-cholestérol < 0,7 g/l;
antidiabétiques : objectif : HbA1c < 8 % au cours des 6 premiers mois post-AVC
puis < 7 %;
règles hygiéno-diététiques;
activités physiques régulières (30 minutes de marche rapide quotidienne).
une intervention dans les 15 jours suivant l'infarctus cérébral est souhaitée; le
bénéfice diminue au fur à mesure qu'on s'éloigne de l'événement initial ;
3. Cardiopathies emboligènes
traitement de l'HTA;
traitement endovasculaire ou chirurgical d'une malformation vasculaire ;
correction d'un trouble de la coagulation.
B. Morbidité
3. Complications
récidive : 30 % à 5 ans;
troubles cognitifs (ou démence vasculaire);
troubles de l'humeur post-AVC (dépression, anxiété);
spasticité ;
troubles vésico-sphinctériens ;
douleurs neuropathiques et syndrome régional complexe;
épilepsie vasculaire ;
syndrome parkinsonien vasculaire et mouvements anormaux (chorée, tremblement).
Le suivi aura lieu entre 2 et 6 mois après l'événement initial, puis à 1 an. Une adaptation de la
fréquence des suivis sera effectuée au cas par cas.
La prise en charge au long cours fera intervenir en fonction des problématiques spécifiques
différents intervenants médicaux (neurologues, médecins de médecine physique et
réadaptation, cardiologues, médecin généraliste, etc.) et paramédicaux (kinésithérapeute,
ergothérapeute, orthophoniste, neuropsychologues, etc.).
Une information claire et loyale sera donnée au patient et à sa personne de confiance quant
aux décisions des choix thérapeutiques et d'investigation ainsi qu'au pronostic fonctionnel.
Le rapport bénéfice/risque des investigations complémentaires ou prise en charge
thérapeutique sera évalué en fonction de l'état clinique de chaque patient.
En cas d'évolution clinique défavorable, il sera tenu compte d'éventuelles directives anticipées
définies par le patient avant l'accident vasculaire cérébral. Toute décision de prise en charge
en réanimation sera prise de façon collégiale en tenant compte des arguments pronostiques
neurologiques ainsi que de l'origine de la défaillance viscérale.