7 Communication
7 Communication
7 Communication
SOMMAIRE
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
CONCLUSION
Nous présenterons ici les techniques les plus utilisées et tenterons d’analyser leur
fonctionnement, et aussi leurs origines, leurs visées et leurs significations possibles.
C’est en effet au cours des réunions que nous sommes le plus souvent confrontés à ces
problèmes de communication.
- Comment, dans un groupe, recueillir et utiliser de façon efficace des informations pour la
résolution d’un problème ?
C’est une difficulté majeure, si l’on veut bien se souvenir de l’ensemble parfois confus de
phénomènes que nous percevons sans savoir comment les traiter.
Il existerait, pour la conduite des réunions des « procédés » très efficaces pour réussir à
mener le groupe à l’objectif fixé :
De tels conseils, même s’ils sont scrupuleusement appliqués, se révèlent inopérants, car ils
méconnaissent l’aspect dynamique de la situation de groupe. Ils ignorent les interactions et
les conflits inhérents à toute situation où les individus sont confrontés à un problème dont les
Toute étude de la résolution d’un problème dans une réunion de groupe ne peut se ramener à
l’analyse de processus intellectuels. Les individus disposent d’informations objectives ou
subjectives. Ils sont impliqués dans les relations affectives, hiérarchiques. Toutes leurs
attitudes seront déterminées par les différents facteurs qui interférent dans la situation.
Le travail de groupe pose ainsi d’une façon immédiate et permanente le problème des
interrelations entre les participants. C’est pourquoi toute analyse d’une réunion ne doit pas
se détacher du contexte organisationnel dans lequel les individus sont impliqués.
Nous allons au cours de cette leçon, poser quelques repères qu’il faut avoir à l’esprit dans
une telle situation.
- La réunion visant à faire passer une information vers le groupe : réunion d’information
descendante,
- La réunion visant à recueillir une information venant du groupe : réunion d’enquête, de
sondage,
- La réunion visant à résoudre un problème, à dégager une solution. La solution fait appel à
des processus logiques, rationnels, ou à l’imagination, à l’invention,
- Le groupe cherche à analyser son fonctionnement, il tente de résoudre ses problèmes
internes :
- La production est ici centrée sur le groupe lui-même,
- Le groupe éprouve un plaisir à se réunir, à échanger. La communication est consommatoire
et répond à des besoins plus affectifs :
- C’est le plus souvent une réunion de type conversationnel.
Cette typologie ne constitue cependant qu’une première approche car le travail du groupe ne
peut se réduire à une seule dimension : même si un objectif précis est formulé dans une
réunion, le groupe constitué poursuit sa propre dynamique.
Il a une vie propre, qui constitue l’arrière-plan sur lequel tous les événements réagissent.
Ainsi, une simple réunion d’information va mettre en évidence des processus d’influence,
chacun essayant d’infléchir les informations en fonction de son propre système de référence ;
ou encore, dans une réunion de type résolution de problème, la solution sera d’autant plus
difficile à trouver ou à faire accepter qu’elle ira à l’encontre des résistances des participants.
La façon dont est perçue la nécessite de provoquer une réunion va être déterminante, car les
individus vont accepter ou rejeter le travail du groupe en fonction de leur propre perception
de la situation.
Généralement cette nécessite de la réunion se trouve fondée sur une réalité : le problème
peut être résolu qu’avec l’aide d’autres personnes.
- Suivre un mode,
- Montrer aux subordonnés, aux pairs et aux supérieurs qu’on fonctionne démocratiquement,
- Eviter de prendre seul une décision inéluctable et d’en être responsable,
- contrôler indirectement les activités et attitudes des membres de son équipe.
Tous ces objectifs parasites créeront inévitablement un malaise, perçu plus ou moins
confusément par les membres du groupe et qui se retournera à plus ou moins brève échéance
contre l’organisateur de la réunion.
Si la résolution d’un problème logique est certainement préférable dans un tout petit groupe,
par contre l’examen critique d’une solution est mieux assuré dans un grand groupe, du fait de
la diversité des systèmes de référence.
Compte tenu de ces éléments préalables, il convient alors de se demander avec qui cette
réunion va se tenir.
Toutes les informations ne sont plus enregistrées et l’organisation du groupe devient plus
problématique.
L’optimum pour un travail de groupe se trouve donc entre six (06) et dix (10) participants.
b. Les qualités des participants : Quelles sont les personnes les mieux à même d’aider à la
résolution du problème posé dans la réunion ?
L’intérêt pour le problème : Une personne directement impliquée par le problème traité
cherchera à dégager une solution acceptable.
2.3. La présentation du problème : Il est important que cette présentation puisse être
faite avant la réunion.
Afin que chacun puisse commencer cette réunion, il doit, « avant » la présentation du
problème :
a. Fournir les données les plus fondamentales : C’est le résumé d’un cas à débattre.
b. Inciter à la recherche sans induire de réponse : Le problème posé doit laisser ouvertes
toutes les contraintes fixées.
d. Fournir un éventuel plan de discussion : Plus détaillé qu’un simple ordre du jour, il
constituera pour le groupe, un ensemble de repères lui permettant d’évaluer sa progression.
Un tel plan ne présente cependant qu’une suggestion de l’animateur et doit pouvoir être
révisé, si une meilleure organisation s’impose au début de la réunion.
-Noms Prénoms,
-Fonctions,
-Leurs rapports avec le problème traité,
-Ainsi que l’animateur,
-Le rôle qu’il jouera.
Elles peuvent fournir des indications utiles sur l’état d’esprit de certains participants par
rapport au problème, apporter des informations nouvelles, permettre des modifications (du
plan, des impératifs) en temps utile.
Il est clair que tout doit être fait pour faciliter le travail et non pour impressionner les
participants. La table de travail, à cet égard, joue un rôle important, et des recherches ont
permis de mettre au point une « table sociométrique », idéale pour les réunions – discussions.
(T)
Animateur Tableau
(A)
La présence d’un tableau (T) est fort utile, placé derrière l’animateur (A).
Une dernière question que peut se poser l’animateur concerne la signification du moment et
du lieu de la réunion : il arrive en effet que l’on choisisse telle heure pour arranger l’un des
participants ou tel lieu parce qu’il est proche des bureaux de monsieur untel.
Si ces choix ne sont pas éclaircis, ils peuvent avoir des répercussions indirectes sur le
déroulement de la réunion en soulignant une hiérarchie implicite.
3. Le rôle de l’animateur :
Animer une réunion-discussion, ce n’est pas la même chose qu’être animateur de music ou
d’une émission radiophonique. Pour dissiper toute confusion, il convient de préciser les
fonctions que l’animateur va remplir, les techniques dont il dispose, et surtout les attitudes
qu’il doit mettre en œuvre.
3.1.La fonction de production : Dans ce type de réunion, elle est assumée par le
groupe. C’est lui qui, à partir des données initiales, s’efforce de faire des hypothèses,
d’élaborer des solutions.
L’animateur pour sa part, n’intervient pas à ce niveau – là, sauf dans le cas très exceptionnel
où il possède une ou plusieurs informations, généralement techniques recherchées, par le
groupe.
Encore doit-il se méfier : toute information apportée par l’animateur peut être privilégiée
en raison de la dépendance du groupe ou des tensions qui peuvent exister entre les
participants.
Cette aide se caractérise par l’élucidation des phénomènes psychologiques à l’œuvre dans le
groupe. Nous avons vue qu’ils étaient d’une grande complexité et difficiles à prévoir à tel
moment. Le groupe va finir le problème, puis attaquer l’animateur, se tourner ensuite vers
un déviant pour tenter de lui faire entendre raison.
Autrement dit :
-Cette tension est – elle de nature à aider le groupe à progresser, tout en évitant que les
individus soient trop blessés ?
-Ou risque-t-elle de paralyser le groupe ?
Dans le premier cas, il faut qu’une telle tension puisse s’exprimer et être rattachée à la
tâche.
L’animateur doit analyser ces tensions. Il sait que les conflits existent et sont souvent
productifs, voire révélateurs de phénomènes plus profonds. Il doit donc éclairer les
protagonistes et le groupe dans son ensemble sur la signification de ces tensions.
Il se fonde sur son intuition, sur les remarques qu’il a saisies du climat ; mais surtout il
facilite la recherche des causes de ces blocages par le groupe dans son ensemble.
Il est un coordinateur des recherches, il mène l’enquête de façon démocratique dans le but
de permettre au groupe de reprendre sa marche ; cependant il rencontrera les mécanismes
de défense habituels à l’œuvre dans un groupe.
a. La projection : Un participant attribue à autrui des sentiments qui sont les siens propres.
c. La dénégation et la fuite : L’un ou l’autre refuse de voir la réalité en face, nie même
l’existence de phénomènes qui se produisent réellement.
Face à tout écart par rapport au fonctionnement « normal » d’un groupe de travail,
l’animateur doit se demander : Pourquoi ?
Les silences lourds, tendus, fournissent un bon exemple d’un tel écart.
Certains animateurs se laissent piéger, en comblant ce vide dans les plus brefs délais par une
relance hasardeuse. Par ce comportement, ils répondent en fait à leur propre anxiété.
C’est dire que les fonctions de facilitation et de régulation ne sont pas l’apanage exclusif de
l’animateur ; certains participants peuvent les remplir spontanément au cours de la réunion.
Dans les meilleurs cas cependant, plus le groupe avance, plus il a tendance à s’autoréguler;
c’est le signe d’un groupe mûr.
4. Les techniques :
Utilisées de façons trop systématiques, elles sont inefficaces ou dangereuses pour le climat
du groupe. Il ne faut cependant pas les ignorer et pouvoir s’en servir à bon escient.
4.1. La reformulation : C’est une technique importante pour l’animateur. S’il ne l’utilise
pas, il se trouve perdu très rapidement au milieu de la somme d’informations techniques et
émotionnelles qui sont apportées par les membres du groupe.
L’animateur qui vérifie en reformulant, éclaire en effet sa propre lanterne ainsi que celle du
groupe. Il peut reformuler les propos d’un seul participant s’il estime qu’ils ne sont pas clairs
pour lui ou / et pour le groupe. La reformulation peut porter également sur les propos
échangés par deux (02) ou plusieurs participants.
Elle permet alors à tous de prendre conscience des points d’accord ou de désaccord qui
viennent d’être exprimés, de les reconnaître plutôt que de les laisser implicites.
Elle souligne la neutralité bienveillante de l’animateur face au contenu comme à la forme des
échanges qui se trouvent ainsi stimulés.
Obligeant les autres à écouter, elle les conduit à être plus prudents dans leurs interprétations
des propos d’autrui, plus humbles, donc plus attentifs à la véritable signification de ce qui est
dit. Plus un groupe est mûr, moins ses membres sont tatillons, « Pinailleurs » sur les termes,
plus ils privilégient le « fond » par rapport à la « lettre ».
Sa fréquence inférieure à celle des reformulations, doit néanmoins être assez élevée pour que
le groupe puisse se repérer par rapport à son propre cheminement.
Plus les reformulations ont été nombreuses, correctes et éclairantes, plus les synthèses sont
faciles à faire pour l’animateur comme pour les participants.
Le danger existe cependant de négliger telle donnée, de ne retenir que le contenu, de mal
pondérer les éléments les uns par rapport aux autres, la précaution la plus simple consiste
bien sûr, à vérifier auprès du groupe le bien infondé de chacune des hypothèses partielles.
4.3. Les renvois en miroir : L’animateur n’intervenant pas sur la production (Il l’a
précisé au groupe).
Parallèlement à cette élucidation, il renverra les questions selon les modalités suivantes :
-Au participant qui la lui a posée, s’il sent que celui-ci a une réponse personnelle à donner :
C’est la question – écho,
- A un autre membre du groupe que l’animateur choisit selon son aptitude du moment à
répondre à cette question : c’est la question relais,
- A l’ensemble du groupe, s’il estime qu’une telle question doit être examinée par tous :
C’est la question – miroir.
L’animateur doit donc posséder une capacité à analyser et à maîtriser ses interventions. Il ne
doit pas chercher à assurer le pouvoir ou prendre plaisir à observer le groupe dans la
résolution de ses conflits, il est une aide pour le groupe, sa « clairvoyance » fonde
l’acceptation de son action et la raison d’être de son rôle.
Ces qualités supposent que l’animateur soit en mesure de saisir assez clairement le sens de
ces relations avec autrui, qu’il a pu, de par son expérience, participer à des groupes de
nature différente qui l’ont éclairé sur ses façons d’intervenir et de vivre une situation de
groupe.
Selon MORENO, l’individu est prisonnier des rôles qu’il est amené à prendre dans son milieu
professionnel et sa vie sociale en général. Le jeu dramatique lui donnera l’occasion de libérer
les émotions et les sentiments qui ne peuvent plus s’exprimer du fait de ces rôles sociaux
rigides.
La séance et ses acteurs : Une séance de psychodrame se déroule en trois (03) phases :
Ce participant est le protagoniste ; il décrit la situation, les rôles des différents personnages
mis en scène, choisit les acteurs ou ego – auxiliaires avec lesquels il va jouer parmi les
membres du groupe.
Le second est représenté par le groupe spectateur face au protagoniste d’une part et aux ego
– auxiliaires d’autre part.
Les membres du groupe donnent leurs impressions sur ce qui vient d’être joué, commentent
les attitudes des différents acteurs, expriment à leur tour ce qu’ils ont ressenti.
C’est le plus souvent à partir de cette discussion que naît le thème du jeu de rôle suivant.
Le psychodramatiste, quant à lui n’a pas de rôle très précis au départ, il peut contribuer, si
nécessaire, au démarrage de la séance et se montrer passif ou directif par la suite.
Par exemple : Une personne jouant son rôle de père changera avec celui qui joue le rôle de
son fils :
Ainsi, obligé de se mettre « à la place » de son fils, d’imaginer comment celui-ci le ressent, il
pourra mieux comprendre pourquoi il réagit ainsi et modifier son attitude vis-à-vis de lui.
Cette technique peut également aider le protagoniste à être plus spontané, moins défensif.
c. Le double : Est un procédé qui consiste à jouer le rôle du sujet en même temps que lui, en
soliloquant à la place du protagoniste.
Le double parle le même langage et exprime les mêmes sentiments, les mêmes pensées
supposées de l’autre et provoque ainsi ses réactions.
Cette technique est particulièrement utile en cas de blocage ou de résistance de la part du
sujet.
Le rôle du double peut être tenu par un membre du groupe ou bien, le plus souvent par le
psychodramatiste.
2. Le groupe de diagnostic :
2.1. Ses caractéristiques : Le groupe de diagnostic peut être défini par son schéma et
ses règles de fonctionnement, par ses objectifs et hypothèses, enfin par le rôle de l’analyste.
Dans les limites fixées par les règles ci – dessus, les participants sont donc libres et trouvent
dans le groupe ce qu’ils y apportent.
a. Les participants : Le seul élément qui leur soit commun est d’avoir choisi de venir pour
apprendre quelque chose sur les groupes et / ou sur eux – mêmes.
Ils ne doivent pas se connaître entre eux, ni avoir de liens avec l’analyste.
Plus le groupe est hétérogène, plus l’expérience est enrichissante. Le nombre idéal se situe
entre sept (07) et quinze (15) membres, que les organisateurs sélectionnent, quand c’est
nécessaire, suivant la nature de leurs motivations : les attentes trop techniques, la recherche
de recettes, de ficelles par exemples, sont une motivation problématique.
b. L’unité de temps :
c. L’unité de lieu : Elle répond aux mêmes exigences. Les séances se déroulent dans une
pièce prévue à cet effet, généralement autour d’une table.
Les places ne sont pas fixées. La disposition adoptée à chaque séance par les participants
peut ainsi être révélatrice de la structure affective du moment.
Toute autre forme d’action que la parole, voire toute référence à un là bas et à un hier ou
demain peut être interprétée comme une fuite de la situation présente.
L’énoncé d’un tel dispositif n’est pas sans rappeler celui de la cure psychanalytique.
Nous verrons que les objectifs visés par le groupe de diagnostic justifient en partie cette
analogie.
Le tutoiement et l’appel par les prénoms : qui favorise ainsi la proximité affective (et
l’ « illusion groupale »),
La règle de restitution : qui consiste à demander aux participants de rapporter en groupe
tous les propos qui ont pu être retenus par les participants sur le groupe pendant les
interséances,
La règle de discrétion : sur les propos échangés touchant souvent à l’intimité des
participants. Ils ne doivent pas être divulgués à l’extérieur.
Tout est fait pour que chacun puisse avoir accès à la lucidité quant au fonctionnement du
groupe, au repérage de ses propres modes d’être en groupe et de ceux d’autrui.
- Dans le domaine de la dynamique des groupes, une formation qui ne passe pas par un vécu
analysé « ne parle pas » même si par ailleurs, les connaissances théoriques des participants
sont solides. La capacité à repérer un phénomène est en effet directement liée au fait de
l’avoir vécu.
- L’auto analyse d’un groupe doit être facilitée par l’assistance d’un analyste qui remplit
certains rôles – clés.
2.4. L’analyste : Le rôle essentiel de l’analyste de groupe est d’aider les participants à
reconnaître et à comprendre, ce qui est vécu dans une telle situation de « groupe de
diagnostic ».
Témoin impartial, il peut ainsi refléter au groupe sa propre image, éclairer les problèmes
rencontrés et aider à leur dépassement.
C’est à ces conditions qu’il pourra vraiment aider le groupe à progresser avec lucidité.
Il est aidé en cela par un observateur qui prend en notes les échanges, mais ne participe pas
du tout verbalement. Pendant les inter- séances, il confronte ses impressions avec l’analyste,
discute avec lui de l’évolution du groupe, l’aide à comprendre ce qu’il vit lui – même.
- En faisant remarquer au groupe certaines conduites significatives qui n’auraient pas été
perçues par le groupe,
- En reflétant les sentiments non verbalisés qui ont un effet sur la parole du groupe,
- En recueillant et en redistribuant lui-même certains messages émis à l’intérieur du groupe,
apparemment « oubliés » par le groupe, en vertu de phénomènes s’apparentant à la censure
et tendant à protéger les normes du groupe,
- En faisant part de ses observations au groupe et en les reliant à un système explicatif qu’il
propose au groupe,
Cet ensemble de modalités d’intervention proposées par E. ENRIQUEZ montre bien qu’il
existe trois (03) niveaux d’analyse :
-Le groupe,
-Les relations interpersonnelles,
-L’individu.
Aucun de ces niveaux ne doit être systématiquement écarté pour éclairer la dynamique des
échanges.
En effet, au-delà des hypothèses et objectifs généraux sur lesquels s’accordent les praticiens,
certains s’intéressèrent davantage aux communications, aux phénomènes de pouvoir,
d’autres aux mythes et fantasmes.
L’écoute et les interventions de l’analyste seront donc orientées selon ces grandes
références.
Une sorte d’accord implicite a cependant rassemblé en un premier temps les spécialistes
autour de la notion de « développement ».
Tout groupe de diagnostic passerait ainsi par une succession de phases soit fixes, soit
reproductibles dans un mouvement cyclique.
- Présentations mutuelles,
- Nominations d’un président de séance.
Les membres dépendants sollicitent son aide, les contre-dépendants estiment qu’on ne doit
pas s’occuper de lui ni prêter une attention particulière à ses interventions.
Ce problème de dépendance ne se trouve résolu que lorsque l’analyste est accepté comme
« membre du groupe qui a un rôle particulier de formation et qui doit être utilisée en tant
que tel » : La relation des participants à l’autorité ne s’en trouve pas pour autant
définitivement clarifiée.
Les dépendants admettront les interventions de l’analyste comme seule vérité. Tandis que les
contre-dépendants les soumettront à une critique systématique ce n’est que lorsqu’elles
inciteront le groupe à analyser lui-même ce qu’il vit que ce problème de l’autorité pourra
être dépassé.
Les participants peuvent expliciter leurs motivations. Les limites externes et internes du
groupe sont reconnues. Les décisions prises le sont de façon réaliste et le groupe peut
progresser de façon harmonieuse en recherchant le feed – back sur son action auprès du
moniteur comme auprès des membres du groupe.
De l’ensemble des recherches entreprises, on peut tirer néanmoins les grandes lignes
suivantes :
-Prise de décision,
-Modes de communication,
-Bouc émissaire….
Il se trouve donc, à même, pour les avoir vécus, de les repérer dans tout groupe naturel. Dans
un groupe de diagnostic, il prend la mesure réelle de l’affectivité dans les processus dits
opératoires et apprend à en tenir compte.
b.Au niveau du développement personnel : L’individu peut évoluer, s’il veut gagner en
lucidité sur lui-même.
Le système des identifications personnelles des participants ainsi que leurs relations d’objet
peuvent se trouver modifiés : ils découvrent des nouveaux modèles de comportement, une
nouvelle signification à certains aspects de leur vie quotidienne, appréhendent leur
environnement d’un œil différent, ont tendance à faire davantage confiance à leurs
ressources propres et à les utiliser de façon plus satisfaisante pour eux.
Les réunions qui n’en finissent pas, où l’on se quitte sans avoir le sentiment d’avoir avancé…
Le but des « guides de survie » contre la maladie de la réunionnite est d’apprendre à gérer
l’expression d’un groupe.
Quelques conseils sont généralement proposés sur la manière de conduire une réunion :
PLAN DE LA LEÇON :
Exemple 01 :
Hussein-Dey, le………
EFTG
HUSSEIN-DEY
Alger
Le Directeur
Je vous prie de trouver ci-joint les dossiers des intéressés, ainsi que les états des
vacations effectuées durant le mois de Mai.
Signature
Nom Prénom
Référence : (Eventuellement)
Monsieur l'Inspecteur Principal est prié de faire connaître ses observations et son avis au
sujet de cette affaire.
Signature
Remarques : Par rapport à une lettre administrative entre services la note comporte :
- Le libellé « note »,
- Note à : Si elle s'adresse à un subordonné,
- Note pour : Si elle s'adresse à un supérieur.
2. Le courriel :
Le courrier électronique ou e-mail (courriel) (en anglais, électronique mail) est une opération
mise en fonctionnement grâce à des systèmes de communication électroniques facilitant la
transmission des messages.
C’est par le procédé du protocole SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) que ce système est
véhiculé grâce à internet.
Des systèmes identiques utilisant diverses technologies existent aussi sur le terrain.
Différents types de documents peuvent être envoyés par l’utilisation des messages de courriel
tels que :
C’est grâce à l’existence d’une adresse, que s’effectuent l’envoie et la réception des
messages.
Les messages sont gardés par les serveurs dans des boites aux lettres du courriel
(messageries) jusqu’à leur ouverture par le destinataire.
-Celle que l’on connait sous le nom de courrier web ou Web mail où les messages sont
envoyés et reçus à l’aide d’une page web spécialement conçue à cet effet,
-Et le service au moyen d’un client de messagerie qui est un logiciel permettant de gérer les
messages entrants (reçus) et d’en rédiger d’autres.
3. Le compte rendu :
3.1. La définition : Comme son nom l’indique, faire un compte-rendu c’est rendre compte
par écrit : d’un événement, d’un fait, d’une situation, d’une opération, d’une discussion,
d’une réunion, de travaux auxquels on a assisté.
Si celles –ci font partie des faits dont on doit rendre compte et qui ont été discutés.
Le compte-rendu n’a pas à rapporter tous les éléments de la discussion, d’une réunion ou
autre. Une certaine liberté est laissée à celui qui doit rédiger le compte-rendu de façon
analytique, de manière à ce qu’il rappelle l’essentiel d’une discussion ou d’une résolution.
Il doit donc respecter le plan de la discussion et doit être logique, c’est –à – dire présenter les
idées suivant leur importance, sans suivre l’ordre des débats et mettre en relief les idées ou
les décisions essentielles.
3.3. Le plan général de présentation : Le compte rendu comporte trois (03) parties :
a. Un bref exposé de présentation : Le rédacteur, en quelques lignes, met dans l’ambiance
le lecteur en précisant l’objet, la nature, le lieu et la date de l’événement.
– L’ouverture : « La séance est ouverte à ………. Sous la présidence de (Nom Prénom + Titre)
qui après avoir remercié les personnes, annonce les différents points de l’ordre du jour ».
Enfin, la formule de clôture qui n’est qu’une simple phrase qui précise comment se termine
la séance. S’il s’agit d’une narration, d’un fait, elle dit comment le rédacteur a terminé sa
mission.
Exemple : L’ordre du jour étant épuisé, la séance est déclarée close. Elle est levée à 13 h.
2- J’ai l’honneur de vous rendre compte de la mission que j’ai effectué au Centre Commercial
de ……………….du 21 au 23 Mai 2005.
L’objet de cette mission fait suite à une pétition des consommateurs des quartiers « X » et
« Y » relative au mauvais fonctionnement de cette unité.
3- Arrivé le 21 Mai en début d’après – midi à ORAN, j’ai pris contact avec le Directeur du
Centre Commercial et provoqué une réunion avec les différents responsables de
l’établissement qui m’ont exposé la situation de l’unité et les problèmes rencontrés.
Nous avons ensuite visité les différents locaux durant toute la journée du 22 Mai.
– Le manque de soin dans l’exposition des produits, voire leur rareté au niveau de certains
rayons,
4- En fin de visite, j’ai mis en garde le Directeur contre ce laisser aller et lui ai recommandé
de tout mettre en œuvre pour redresser la situation et améliorer l’image de son unité.
- Début de la visite,
- Les contacts,
- La visite des installations,
- Les remarques.
5- Le retour.
- Le compte – rendu d’entretien : Qui est établi après une démarche, une audience, un
entretien, etc.
- Le compte – rendu d’un événement : c’est un témoignage, sur un incident, un accident ou
le mauvais fonctionnement d’une machine par exemple.
4. Le rapport :
Faire un rapport, c’est rendre compte à quelqu’un, généralement un supérieur, d’un
événement, d’un problème, d’une situation, dont on a été chargé, soit comme témoin ou
acteur.
4.1. La définition : C’est un exposé oral ou écrit de travaux accomplis, de faits observés,
de recherches ou d’enquête où l’auteur, après avoir résonné sur les faits, tire une ou
plusieurs conclusions sous forme de demande, de vœux, de suggestion, d’avis, de critique ou
de recommandation.
4.2. L’utilité du rapport : Il a pour but premier de renseigner la direction sur les
événements survenus, les résultats obtenus et les projets en voie de réalisation.
4.3. Les différentes parties du rapport : Pour bien rédiger un rapport, il est essentiel
de procéder avec méthode.
– Définir nettement son sujet en précisant le but et en recherchant le fait qui s’y rapporte,
– Une fois le plan arrêté, bien travailler la rédaction et y faire le travail de recherche en
révisant le fond et la forme.
b. Le développement : Il comprend :
c. La conclusion : Il y a d’abord :
-La conclusion générale portant sur l’ensemble du rapport, des propositions et des décisions.
-La formule de politesse,
-les pièces jointes,
-et la signature.
Ceux-ci ont pour objet de communiquer ou d’exposer les divers aspects d’un problème ou
l’état actuel d’une situation. En général, ces rapports sont brefs.
Ce sont des formules imprimées qu’on utilise pour certains rapports dans lesquels il suffit de
répondre à des questions ou de remplir les espaces laissés aux divers points importants. Ils ne
donnent que des renseignements plutôt brefs suivant un schéma qui ne recouvre que
l’essentiel du sujet.
MINISTERE DU TRAVAIL
DIRECTIONS DE L’ADMINISTRATION GENERALE
SOUS-DIRECTION DU PERSONNEL
RAPPORT
(1) de Monsieur le Sous - Directeur du Personnel
Réf : ………………….
PJ : ……………………
(3) Le présent rapport à pour objet d’exposer pour Monsieur le Ministre mes observations sur
la manière de servir, de Monsieur « X », chef de bureau de …….en vue de son détachement à
……
(4) L’intéressé occupe ce poste depuis cinq (05) années en remplacement de Monsieur « Y »
qui a fait valoir ses droits à la retraite.
Il gère ce service avec sérieux et dévouement et fait preuve d’un grand esprit d’initiative.
Il suscite auprès des agents mis à sa disposition un engouement qui leur permet de travailler
en parfaite collaboration.
Les dossiers du personnel sont traités régulièrement et aucun retard n’a été constaté par
nous dans la gestion de la carrière de l’ensemble des travailleurs gérés par l’administration
centrale.
Signature
- Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire retour du présent rapport revêtu de
votre signature (ou de votre approbation),
- Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me faire parvenir vos instructions ou de
bien vouloir me faire connaître votre décision,
- En conclusion, j’estime qu’il y a lieu :
– D’approuver le projet tendant à……………..
– De dégager les crédits nécessaires pour ……..
– De porter dès que possible, à la connaissance du public les mesures qui auront été décidées.
– Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire savoir si vous approuvez ces
conclusions.
– Dans l’affirmative, je soumettrai aussitôt à votre signature l’arrêté réglementaire.
– Il serait opportun, nous pensons, nous estimons, nous sommes d’avis que…
– Pour ces motifs, compte tenu de ces considérations, à la lumière de ce qui a précédé, il
nous paraît nécessaire de…
– Nous vous proposons de ……….
– Nous attirons votre attention sur l’urgence qu’il y aurait à ……
-Où ?
-Quand ?
-Comment ?
Je soussigné, chef d’atelier aux établissements « X », déclare avoir été témoin de l’accident
survenu à Mr. « Y », le …, dans l’atelier à la suite d’une fausse manœuvre….
-Heure,
-Endroit, Etc.
Il était onze heures 11h précises et Mr « Y » travaillait à la perforeuse qui est située à
proximité de la porte d’accès. J’étais moi-même occupé à dépanner une machine voisine à
quelques mètres de là, aidé de Messieurs….
-Premiers soins,
-Transport de la victime.
-Après enquête et examen de la machine, il m’apparaît que ……. (Définir les causes et situer
les responsabilités).
La formule générale :
Fait à ………………………le……….……….
Signature
Remarque : Ce type de rapport ne fait pas de propositions, mais exprime une appréciation
personnelle, puis va permettre de dégager les responsabilités.
PLAN DE LA LEÇON :
1.2. La communication par l’image : Les entreprises gèrent non seulement des
informations alphanumériques mais également des informations de nature graphique.
Lorsqu’on désire introduire dans le corps d’un texte, un dessin ou une signature, par
exemple.
Les systèmes de télex ou de traitement de textes sont inopérants pour communiquer ce type
de message.
On peut par contre utilement recourir à la télécopie ; dans ce cas la présence d’un document
papier est nécessaire pour être reproduit chez le destinataire contrairement aux systèmes
précédents qui s’affranchissent de cet intermédiaire.
2. Moyens de communication :
c. Flash d’information : C'est une note courte et de rédaction simple destinée à informer
sans retard le personnel.
e. Bulletin d'information : C'est un journal périodique conçu pour le personnel sur les lieux
de travail pour les informer sur les activités des hommes qui y travaillent.
Pour accéder au réseau Internet, l’utilisateur doit bien sûr posséder un micro-ordinateur et
un modem pour :
Le réseau Internet contient une foule d’informations en toute forme. Il est parfois difficile de
dénicher celle que l’on recherche au moment opportun.
C’est pourquoi certains sites possèdent un outil permettant de lancer une recherche par un
mot ou une expression recensée par ce système et de retrouver ainsi l’information désirée
par l’utilisateur.
-Le transfert et l’échange des notes de services et des bases de données documentaires,
-La diffusion de communiqué, des forums de discussion au sein de l’entreprise, sous forme de
courrier qui sert à envoyer et recevoir toutes sortes de documents de la correspondance
personnelle.
Les messages peuvent être transmis d’un ordinateur à un autre au moyen de lignes
téléphoniques.
3. Le processus de diffusion :
Afin de mieux comprendre le processus complexe de la communication, on vous propose le
schéma explicatif suivant :
Feed Back
Schéma de communication
-Parole,
-Téléphone,
-Journal,
-Télévision,….etc.
Cette technique s’appuie sur une charte d’accueil, l’agenda, historique des
contacts et dossier important suivi et de consignes. Le blocage consiste à
ne laisser passer aucune communication.
Groupe restreint Équipe ou groupe de travail, de trois (03) à vingt (20) membres.
Les normes sociales recouvrent les usages, les pratiques de savoir-vivre, les
règles de politesse, les manières de discuter, de se comporter et les codes
qui ont pour fonction de faciliter les échanges.
Relation La relation introduit la forme et la nature du lien qui unit, qui se crée entre
deux ou plusieurs acteurs dans la situation de communication.
Les rôles officiels, légitimes, sont fixés par le groupe ou une personne
extérieure au groupe ; les rôles de fait sont tenus par les personnes selon
leur personnalité (rôle permanent) ou d’après leur humeur et leur enjeu
dans la situation de communication. Chaque individu peut avoir plusieurs
rôles.
Secrétaire de Rôle officiel d’un membre d’un groupe en réunion : il prend en notes de
réunion façon complète et objective le déroulement de la réunion afin d’en rédiger
le compte rendu.
Sentiment Eprouver par un membre d’un groupe qui adopte les valeurs, les normes,
d’appartenance les règles de fonctionnement du groupe ; il s’identifie au groupe et il est
solidaire de ses autres membres.
Situation de Echange (instantané ou différé) d’au moins deux acteurs dans un contexte
communication déterminé. Voir schéma en fin de lexique.
Statut Statut des acteurs correspond à une position sociale objectivement
apparente (assistant/dirigeant, client, ouvrier…).
Sa personnalité, Sa personnalité,
son statut, sa son statut, sa
culture culture
RELATION
ECHANGES
Parler Parler
Réagir Réagir
2.La syntaxe :
2.1. La grammaire :
a. Les principaux constituants de la phrase :
-"Le groupe nominal sujet est constitué d'un déterminant "le" et d'un nom "guide".
-Le groupe verbal est formé d'un verbe "rassemble" et d'un groupe nominal complément direct
(G.N.C).
-Le groupe nominal complément direct est constitué d'un déterminant "les" et d'un nom
"touristes".
Exemple :
Exemple :
Dans la première phrase, la copule "être" est suivie d'un adjectif et dans la deuxième phrase
la copule "être" est suivie d'un complément circonstanciel de lieu.
Remarque :
Le groupe prépositionnel "Au printemps" est mobile, permutable, on peut le trouver au début
comme à la fin de la phrase.
Lorsqu'il est placé en début de la phrase, le groupe prépositionnel est séparé du reste de la
phrase par une virgule.
G.N.S G.V
D N V G.N.C
D N
Le guide
rassemble les touristes
D N V G.N.C P G.N
D N
D N
a. La clarté : Pour que le lecteur puisse la comprendre facilement et pouvoir poser des
questions par la suite s’il en ressent la nécessité, l’écriture doit être claire, simple et directe.
Les informations doivent être précises.
Exemple :
Le département des ressources humaines de notre entreprise a mis au point une charte
comportant tous les éléments du règlement intérieur à suivre dans le cadre professionnel.
b.La concision (la brièveté) : Ne citez que les informations nécessaires pour communiquer
votre point de vue de façon rapide.
Exemple :
Dans son ouvrage, le professeur a bien expliqué la comptabilité, grâce à des schémas
résumant toutes les notions de base.
c. Le Ton (L’accent) : Dans la rédaction commerciale, votre accent représente votre écriture
qui doit être amalgamée entre le professionnalisme et les différentes formules de sympathie.
Exemple :
Je vous remercie également d'avoir pris le temps de nous rencontrer, ce qui nous a permis de
présenter de façon plus concrète notre projet de développement et d'équipement.
d. La voix active : L’utilisation de la voix active est préférable à la voix passive car, elle
permet aux lecteurs une compréhension rapide et facile.
Exemple :
e.La grammaire et la ponctuation : Pour que le message soit compréhensible en prenant tout
son sens, l’application des règles grammaticales et de la ponctuation est primordiale dans
l’écriture, qu’elle soit professionnelle ou personnelle.
Exemple :
Madame, Monsieur, titulaire d'un BTS en comptabilité et gestion des organisations, je suis à la
recherche d'un poste de comptable.
Ayant pris connaissance de votre petite annonce, parue ce jour dans [précisez], je vous
adresse donc ma candidature.
a. Connaissez votre objectif avant de commencer à écrire : Il faut bien organiser votre
message, en commençant par tracer un objectif clair et citer toutes les informations
importantes d’une façon directe pour que le lecteur puisse les comprendre et y répondre
rapidement.
b. N’incluez que les détails nécessaires : Après avoir écrit votre première ébauche, lisez-la
et posez les trois (03) questions suivantes de chaque phrase :
Si vous avez besoin d’un rapport ou d’une mise à jour du projet, donnez une date limite
spécifique plutôt que de simplement déclarer vaguement qu’il est urgent.
Indiquez les détails spécifiques que vous attendez que ce rapport ou cette mise à jour inclue.
Le lecteur doit être en mesure de comprendre immédiatement ce que vous attendez d’eux et
quand, sans décoder votre message.
Vous supprimez toute sorte de phrases inutiles en gardant l’essentiel pour que le lecteur
puisse comprendre facilement.
Vous écrivez pour faire passer le message plus rapidement, en choisissant des termes
spécifiques et simples.
c. Utilisez les contours : Afin d’organiser l’information, il faut d’abord rédiger un plan qui
contient toutes vos idées pour l’obtention d’un résultat efficace. Cette étape est très
importante spécialement pour les textes longs comme le rapport.
Gardez à l’esprit que, toutes les communications écrites peuvent être partagées avec
l'ensemble du bureau.
e. Modifier soigneusement : Il faut lire au moins trois (03) fois l’écrit, pour corriger les
fautes d’orthographe et de grammaire. Ensuite, vous enregistrez les informations dans un
brouillon que vous laisserez de côté quelques minutes, le temps de vous occuper d’une autre
tâche. Ensuite, revenez-y, soit pour le modifier une deuxième fois, soit pour l’envoyer
définitivement.
a. Sur votre CV : Votre CV doit comporter vos expériences et vos points de forces. Il doit être
facile à lire et à feuilleter.
Il constitue pour vous une opportunité pour montrer que vous êtes capable de communiquer
d’une façon brève et claire.
b. Dans votre lettre de motivation : Au contraire de votre CV, votre lettre de motivation
doit être bien détaillée. Elle comportera toutes les informations sur vos réalisations ainsi que
vos points forts.
Votre histoire professionnelle doit être précise et démontrer dans quelles mesures elle vous a
permis d‘accéder à des résultats positifs.
c. Lors de votre entretien d’embauche : Votre entretien d’embauche est basé sur la
communication verbale.
A cet effet, vos réponses doivent être directes, claires, courtes et bien précises.
Cela est une preuve que vous savez bien communiquer.
d. Dans votre lettre de remerciement : Après l’entretien d’embauche, vous avez une
opportunité de prouver vos capacités en communication écrite en utilisant l’e-mail. Cela vous
permettra de différencier le professionnel du convivial.
e. Dans vos e-mails : Actuellement, l’envoi d’email en milieu du travail devient une
nécessité quotidienne.
Il est important que votre mail soit bien formulé, direct et clair pour que les lecteurs puissent
le comprendre facilement et y répondre ou en posant des questions.
f. Dans vos présentations et rapports : Les présentations et les rapports sont des moyens
d’information par lesquels vous et votre équipe informez les autres employés de l’entreprise
de votre travail, de vos accomplissements et de vos objectifs d’avenir.
Il faut que votre rapport soit bien organisé et clair afin de faciliter la compréhension à
d’autres personnes.
Evitez les termes flous et compliqués que ni vous ni votre équipe n’utilisez.
Au cas où il vous est nécessaire d’employer certains mots spécifiques, essayez de les définir
et de les expliquer.
Ces systèmes de communication sont en effet, des sources pour que les entreprises fassent
une utilisation à la fois large et rationnelle sans instruction, ni gaspillage des moyens ainsi mis
à leur disposition.
2.1. Le télex : Il permet aussi aux personnes qui sont abonnés aux services dactylographie
de réduire par télégraphie des documents écrits.
2.3. Le fax : C’est un appareil qui assure la transmission immédiate d’un document à
distance.
Le fax :
-Identifie le correspondant,
-Indique la date et l’heure de la transmission,
-L’appareil décroche, reproduit, libère la ligne téléphonique,
-Certains appareils indiquent le temps de la communication,
La messagerie électronique offre dans les situations exposées ci-dessus, la solution la plus
efficace permettant aux deux correspondants de pouvoir communiquer par écrit, en leur
apportant les services suivants :
Services Modalités
Selon les constructeurs et selon les logiciels, le système de messagerie électronique présente
un certain nombre de fonctionnalités supplémentaires :
Exemple :
Exemple :
-Contrôler si les fichiers joints ont bien été adressés au récepteur intéressé,
-Adresser le courrier électronique aux personnes qui ont une démarche à faire et mettre Cc
pour informer les personnes concernés,
-Utiliser l’option Cci pour envoyer un message à plusieurs personnes afin d’éviter
l’égarement,
-Classer les messages personnels dans un autre répertoire séparé de celui réservé aux
professionnels,
-N’étudier qu’un seul sujet dans le message en l’indiquant dans le champ objet,
-Vérifier la compréhension du message et le style afin qu’il ait un effet sur le destinataire,
-Utiliser le logiciel de correction pour éradiquer les éventuelles coquilles et refaire la lecture
du texte,
Recherches,
-Appliquer la même méthode lorsque le message est transféré et le faire suivre d’une
expression de transmission, apparente à la réception,
-Éviter d'utiliser la fonction haute priorité. L'expérience a établi que de tels messages sont
souvent inutiles,
-Manipuler l'humour avec prudence,
-Garder les émoticônes (smileys) aux messages personnels.
2.2. Dispensez-vous d’actions inutiles : Ne pas envoyer des copies inutiles. Confirmez
si le récepteur a besoin de cette copie avant de la lui adresser afin, d’éviter des demandes de
précisions qui entraveront votre travail.
Vos prénoms, noms, intitulé de l’entreprise, numéros de téléphone et de fax, adresse e-mail
(personnelle) et lien sur la page d’accueil du site internet.
2.6. Saluez vos correspondants au singulier : Il y a une seule personne qui va lire
votre message donc on utilise : Madame, Monsieur,….
2.12. Renoncez à enjoliver vos messages : Comme lorsque vous écrivez une lettre,
optez pour une police et une mise en page sobres. Evitez les effets optiques (caractères de
tailles différentes, retraits, passages soulignés, en gras, en italique, etc.). Bannissez les
passages en lettres majuscules (témoignant d’agressivité).
2.13. Visez l’efficacité et la lisibilité : Pour le confort de votre récepteur, éviter les
messages longs (étalés sur deux pages et plus) et essayer d’effacer les anciens messages
inutiles.
En outre, il n-y-a pas de preuve que ce dernier ait été lu d’une façon correcte.
2.16. Créez des répertoires pour classer les messages : Organiser et classer les
messages électroniques reçus et envoyés par thème ou par tâche.