Chapitre 4 (Suite)
Chapitre 4 (Suite)
Chapitre 4 (Suite)
Kharroubi
= (n : entier)
.
Il faut montrer que la fonction de Bloch : ( ) = ( ) , satisfait à la condition ( )=
( )= ( ).
.
= car =
.
( )= ( ) ,avec ( ) = ( + )
.( )
( )= ( + )= ( + ) ,
. .
( )= ( ) = ( ), nous avons donc la relation de Bloch.
( )= ( ), =
Pour les électrons libres, les fonctions d’ondes des électrons sont de la forme : ( ) =
√
Chapitre 4 (suite) Pr. Kharroubi
Ce modèle ne marche pas dans le cas des semi-conducteurs car, il ne tient pas compte de
l’interaction électron-ions.
Lorsque =± à la limite de la zone de Brillouin, la solution est une onde stationnaire a
cause des réflexions sur les nœuds du réseau, avec les fonctions d’ondes : ( )= et
√
Il faut étudier l’équation d’onde lorsque le vecteur d’onde est quelconque. Etant donné que
l’énergie potentielle ( ) est périodique ( ) = ( + ), avec a vecteur fondamental du
réseau, on peut développer ( ) en série de Fourier sur tous les vecteurs ⃗ du réseau
réciproque sous la forme :
( )= .
∗
nous avons donc, = , d’après les propriétés précédentes = = .
L’électron soumis au potentiel périodique obéit à l’équation de Schrödinger :
.
+ ( ) ( )= +∑ ( )= ( ),
Tous les vecteurs d’ondes = est contenu dans une solution ( ), on montera que les
ℏ ℏ .
( )= ( )= ∑ ( ) ,
on obtient,
−ℏ .
( )= ( )
2 2
L’énergie potentielle :
. ( )
( )= ( )
On peut simplifier cette équation en utilisant la propriété d'orthonormalisation sur les fonctions
d’ondes en multipliant les deux membres de l’équation par et en intègre par rapport à x
de 0 à L.
si = on aura : ∫ . =
si ≠ , on aura : ∫ = ( )
−1 =0
( − ) ( )+ . ( − )=0
C’est l’équation centrale de l’électron soumis au potentiel périodique du réseau cristallin, qui
est très importante dans la théorie des bandes d’énergie.
Nous avons transformé l’équation différentielle par un ensemble d’équations algébriques.
Lorsque les coefficients c(k) sont déterminés, la fonction d’onde s’écrit :
( )
( )= ( − )
L’équation centrale relie les coefficients ( ) d’une onde plane à l’ensemble des
( )
coefficients ( − ) des autres ondes planes .
est un vecteur d’onde défini par les conditions de B.V.K. ( = ).
Chapitre 4 (suite) Pr. Kharroubi
( ) ( )
( )= ( − ) = ( − )
( )
On appelant ( )=∑ ( − ) ,
d’où ;
( )= ( )
( ) Représente un développement en série de Fourier sur les vecteurs ⃗ du réseau
réciproque, elle a la périodicité du réseau cristallin, ( )= ( + ),
( ) .
( + )= ( − ) = ( − )
.
Puisque ; = 1, on aura :
( + )= ( )
Les fonctions propres des électrons dans le potentiel périodique du réseau ont la forme de
⃗. ⃗
produit d’une onde plane par une fonction ( ⃗), ayant la périodicité du réseau.
⃗. ⃗
( ⃗) = ( ⃗).
Remarques :
Si on applique une translation ⃗ à la fonction de Bloch :
⃗. ⃗ ⃗
( ⃗) = ⃗+ ⃗ = ⃗+ ⃗ .
d’où ;
⃗. ⃗ ⃗. ⃗ ⃗. ⃗
⃗+ ⃗ = ( ⃗). = ( ⃗).
⃗. ⃗
est le facteur de phase par lequel est multipliée une fonction de Bloch quand nous
effectuons une translation ⃗ et aussi la valeur propre de l’opérateur de translation.
Si le potentiel du réseau est nul, l’équation centrale donne :
( − ) ( ) = 0, tous les coefficients ( − ) sont nuls sauf ( ) et par conséquent ( ⃗)
⃗. ⃗
est constant, comme dans le cas des électrons libres : ( ⃗) = . avait une signification
physique.
⃗ ( ⃗) = − ℏ∇⃗ ( ⃗) = ℏ ⃗ ( ⃗)
( ⃗) sont des fonctions propres de l’opérateur quantité de mouvement.
Chapitre 4 (suite) Pr. Kharroubi
⃗ = ℏ⃗ = ⃗ , ⃗ et ⃗ sont colinéaires.
Dans le cas des fonctions de Bloch :
⃗. ⃗ ⃗. ⃗ ⃗. ⃗
( ⃗) = − ℏ∇⃗ ( ⃗). = ℏ⃗ ( ⃗). − ℏ ∇⃗ ( ⃗),
ce qui donne :
⃗. ⃗
( ⃗) = ℏ ⃗ ( ⃗) − ℏ ∇⃗ ( ⃗),
( ⃗) ne sont pas des fonctions propres de p, la vitesse des électrons n’est pas colinéaire au
vecteur ⃗ , la quantité ℏ ⃗ est appelée moment cristallin, ⃗ joue un rôle dans les lois de
conservation pour les collisions des électrons dans le réseau.
4.5.3 Solution de l’équation centrale :
L’équation centrale( − ) ( )+∑ . ( − ) = 0, elle représente un ensemble
d’équations algébriques linéaires relient les coefficients ( − ) pour un certain nombre de
vecteurs du réseau réciproque.
Soit ⃗ le plus petit des vecteurs de ⃗ , on suppose que l’énergie potentielle ne possède qu’une
seule composante de Fourier = noté U.
d’où ;
( − ) 0 0 0 ( −2 )
( − ) 0 0 ( − )
⎛ ⎞⎛ ⎞
( − ) 0 ( )
⎜ 0 ⎟⎜ ⎟=0
0 0 ( − ) 0 ( + )
⎝ 0 0 0 ( − ) ⎠⎝ ( + 2 )⎠
Le système possède des solutions si le déterminant est nul. Pour une valeur de choisie dans
la première zone de Brillouin. Chaque racine se situe dans une bande d’énergie différente.
On choisit dans la première zone de Brillouin, la solution du déterminant donne un
ensemble de valeurs propres de l’énergie , , n permet de repéré la bande.
Bande d’énergie . ( , , ) ( , , )
ℏ ℏ
1 000 0
2
2 100 4 +
2
3 100 4 −
2
4, 5, 6, 7 000,010,001, 001 4 +
2 2
8, 9, 10, 11 110, 101, 110, 101 8 + +
2 2
12, 13, 14, 15 110, 101, 110, 101 8 − +
2
16, 17, 18, 19 011, 011, 011, 011 8 +2
=
2
et
( − ) = − =
2 2
( )
à la limite de zone, l’énergie cinétique des deux composantes de l’onde et ,
ℏ ℏ ℏ
= ( − ) =
2 2 2 2
d’où ;
( − ) ( )+∑ ( − ) = 0, dans le calcul nous ne retenons que les coefficients
et − on aura :
⎧ − + − + + =0
2 2 2
⎨ − − + − − + − + =0
⎩ 2 2 2
on obtient,
⎧ − + . − =0
2 2 − 2
⟹ =0
⎨ −
− − ++ . =0 −
⎩ 2 2 2
La solution est :
( − ) − =0⟹ − =±
ℏ
= − = −
2 2
ou bien,
ℏ
= + = +
2 2
L’énergie a deux racines, l’une supérieure de à l’énergie des électrons libres, l’autre lui est
inférieure de . Par conséquent l’énergie potentielle ∑ = + =
( − ) + . − =0
⟹ = = ± = ±1 =
( − ) − ++ . =0
1 1
, = ( + )± ( − ) +
2 4
Deuxième
bande (E2)
Électron libre
Première
bande (E1) k
G/2