Laisson Chimiques SMPC S2
Laisson Chimiques SMPC S2
Laisson Chimiques SMPC S2
Cours de
LIAISONS CHIMIQUES
LA LIAISON COVALENTE
I INTRODUCTION
Cest au dbut du sicle, aprs la dcouverte des lectrons par J.J. THOMSON, en
1897, que les chimistes prennent conscience que ceux-ci sont responsables des liaisons entre
atomes.
Les prcisions apportes par la physique quantique quant la description des lectrons
dun atome ont fait apparatre la liaison chimique comme un phnomne lectronique.
Lorsque deux atomes sassocient pour former un difice diatomique, il y a stabilisation
du systme, lnergie de stabilisation rsulte de lexistence dinteractions lectrostatiques
constituant la liaison chimique.
voisine
pour une liaison multiple chaque tiret reprsente une seule liaison
O=O
(OM) = C (OA)
i
ra
Ha
rab
rb
Hb
e2
1 1
H=
+
( )
2m e
40 ra rb
Oprateur associ
lnergie cintique
Oprateur associ
lnergie potentielle (lectrostatique)
2
L
espace
2
L
(C (1s)
dv = 1
C (1s)
2
a
espac
C a2
2
a
(1s)
dv = 1
+C b (1s) b ) 2 dv = 1
C (1s)
2
b
dv +
espace
2
a
2
A
espace
espace
espace
dv = 1 et
dv +C 2b
espac
2
b
(1s)
dv +
2C C (1s) (1s)
a
espace
2
b
dv + 2C a C b
espace
(1s) (1s)
a
dv = 1
dv = 1
espace
(1s) (1s)
a
espace
1
2(1 + S )
Si on nglige S devant 1
Ca = Cb =
1
L =
1
2
( (1s) a + (1s) b )
1
2(1 S )
Si on nglige S devant 1
Ca = Cb =
Les notations
et
A =
A
1
2
1
2
( (1s) a (1s) b )
(1s )
et
* )
(1s
1s
Axe de
symtrie
1s
1s
(1s ) =
1
2
( (1s) a + (1s) b )
Plan nodal
1s
1s
Axe de
symtrie
*
1s
* )=
(1s
1
2
( (1s) a
(1s)
*
(
1s
) H (1s )dv =
espace
*
E( ) ( )(
1s
1s
1s
)dv
espace
= E(1s )
( )(
1s
1s
)dv
espace
= E( 1s )
Donc
E( 1s ) =
*
(
1s
) H (1s )dv
espace
(car
( 1s ) est norme)
*
1
1
=
( (1s) a + (1s) b ) H
( (1s ) a + (1s ) b dv
2
espace 2
=
1
* (1s) H
a
2
espace
espace
espace
espace
* (1s) H
b
(1s) dv
* (1s) H
a
* (1s) H
b
Les intgrales
coulombiennes
espace
espace
(1s) dv = H ab
(1s) dv = H ba
ou de rsonance
espace
*(1s) i = (1s) i
(1s) a = (1s)b
E( 1s ) =
1
(E(1s) a + E(1s) b + 2) = (E(1s) + )
2
E( 1s ) = E(1s) +
Remarque :
L'nergie de l'orbitale molculaire 1s est toujours infrieure c elle de l'orbitale
atomique 1s ce qui explique l'existence de la molcule.
ii Orbitale molculaire antiliante *( 1s )
De la mme faon on trouve
E(* 1s ) = E(1s)
Remarque :
L'nergie de l'orbitale molculaire * 1s est toujours suprieure ce lle de l'orbitale
atomique 1s ce qui explique la dissociation de la molcule.
*1s
E(1s)
E(1s)
1sa
1sb
E(1s) +
1s
O.M. (H2+)
O.A. (Ha)
O.A. (Hb)
1
1s
1,06 1,20
rab
-40
-64
Lorsque les deux noyaux sont l'infini l'un de l'autre, l'nergie est voisine de celle des
atomes l'tat isol c'est dire que l'nergie des interactions entre les deux noyaux est nulle.
Au fur et mesure que les deux noyaux se rapprochent, l'lectron de latome a (ou b) subit de
plus en plus lattraction lectrostatique du deuxime noyau b (ou a).
Si les orbitales (1s) des deux hydrognes se prsentent d'une faon favorable pour
l'association des deux atomes (mme signe), l'nergie lectronique diminue jusqu' la position
d'quilibre (minimum de la courbe E( 1s ) en dessous de laquelle la rpulsion entre les deux
noyaux devient plus importante que l'attraction de l'lectron par ces mme noyaux.
8
Si les orbitales (1s) des deux hydrognes se prsentent d'une faon dfavorable pour
l'association des deux atomes (signes opposs), la rpulsion lectrostatique devient importante
et l'nergie lectronique E( 1s *) augmente rgulirement en provoquant une dstabilisation
du systme et par consquent une dissociation de la liaison.
D'aprs les courbes calcule et exprimentale de l'nergie de l'orbitale molculaire
liante E( 1s ) nous constatons que les rsultats obtenus thoriquement par la thorie des
orbitales molculaires sont satisfaisants vu les approximations utilises.
2 Cas dun systme bilectronique (molcule H 2 )
Le systme est constitu de deux noyaux et de deux lectrons
-
r12
e1
ra1
e2
rb1
ra2
Ha
rab
Approximation de Born-Oppenheimer :
la distance r ab est constante
la position des noyaux est fixe dans
lespace.
rb2
Hb
e2
1
1
1
1
e2
1
[
( 1 + 2 ) +
(
)+
( )] = E e
2m e
4 0 ra1 rb1 ra2 rb2
4 0 ra1
H 1 + H 2 + V 12 = E e
e
1
1
Hamiltonien pour l'lectron 1
H1 =
1 +
( )
2m e
4 0 ra1 rb1
avec
H2 =
e2
1
1
2 +
( )
2m e
4 0 ra2 rb2
e2
1
( )
4 0 r12
E e = nergie lectronique du systme
V12 =
et
(e 1 ,e 2 ) = (e 1 ) (e 2 ) = 1 2
sont les fonctions d'ondes monolectroniques solutions exactes ou
* * E e 1 2
1
12
2=
12
]dv dv
1
v1v 2
* *
1
2 Ee
2 dv 1 dv 2
v1v 2
= Ee
*
*
dv dv
v1
v2
= Ee
v1 v2 1 * 2 *H 1 1 2 dv 1 dv 2 + v1 v2 1 * 2 *H 2 1 2 dv 1 dv 2 + v1 v2 1 * 2 *V 12 1 2 dv 1 dv 2 = E e
Il faut noter aussi que l'Hamiltonien de l'lectron1 (H 1 ) ne s'applique qu' la fonction
d'onde de l'lectron1 ( 1 ), de mme pour l'lectron 2. Nous aurons donc :
v1 v2 1 * 2 *H 1 1 2 dv 1 dv 2
= v1 1 *H 1 1 dv 1
= v1 1 *H 1 1 dv 1
= E e1 (H 2 +)
v2 2 * 2 dv 2
( 2 est norme)
v1 v2 1 * 2 *H 2 1 2 dv 1 dv 2 = E e2 (H 2 +)
E e = E e1 (H 2 +) + E e2 (H 2 +) + v1 v2 1 * 2 *V 12 1 2 dv 1 dv 2
La dernire intgrale est appele intgrale de corrlation (not C), elle corresponde
la rpulsion lectrostatique entre les deux lectrons.
E e1 (H 2 +) ou E e2 (H 2 +) correspondent l'nergie lectronique d'un lectron (1) ou ( 2)
respectivement dans l'un des deux orbitales molculaires liante 1s ou antiliante 1s *. Il y aura
donc trois valeurs possibles pour l'nergie lectronique de la molcule H 2 correspondant trois
configurations lectroniques de la molcule.
1er cas : les deux lectrons occupent l'orbitale molculaire liantes 1s de la molcule H 2 .
Ee = 2 E 1s (H 2 +) + C( 1s ,
1s )
Parmi ces t rois possibilits la plus stable est celle qui a la plus basse nergie. En
respectant le principe d'exclusion de Pauli, l liaison covalente dans la molcule d'hydrogne
est dcrite par deux lectrons de spins opposs occupant l'orbitale molculaire liante 1s .
i Diagramme d'nergie de l'ion molculaire (H 2 +)
E(eV)
*1s
1sa
1sb
1s
O.A. (Ha)
O.M. (H2)
O.A. (Hb)
2
1s
0,74 0,85
rab
-61
De mme nous constatons que les rsultats sont satisfaisants vu les approximations utilises.
Important :
Les rgles de remplissage des orbitales molculaires sont les mmes que celles des
orbitales atomiques
11
Proprits magntiques
1
. Dans un systme
2
12
z
A
ns(A')
A'
A
ns(A)
Plan nodal
z
A'
A'
s *
ns(A')
Orbitale molculaire antiliante s *
A'
npz(A')
z
A
A'
Plan nodal
z
z
A
npz(A)
A'
npz(A')
A
13
z*
A'
A'
npx(A)
ou
npy(A)
npx(A')
ou
npy(A')
A'
ou
y
Orbitale molculaire liante x ou y
A'
x*
npx(A')
ou
npy(A')
ou
y*
14
*z
x*
y*
2p
2p
y
z
*s
2sa
O.A. (A)
2sb
O.M. (A2)
O.A. (A')
15
Pour les lments Li, Be, B, C et N l'cart entre les niveaux 2s et 2p tant faible, il y a
interaction entre lorbitale atomique 2s et les orbitales atomiques 2p, donc l'nergie des
orbitales molculaires x et y est infrieure celle de l'orbitale molculaire z .
E(eV)
*z
x*
y*
2p
2p
*s
2s
2s
O.A. (A)
O.M. (A2)
O.A. (A')
<1
avec ' < 1
avec
avec < 1
avec ' < 1
16
L'oxygne est plus lectrongatif que l'azote, les nergies des orbitales atomiques de la
couche de valence de l'oxygne sont plus basses que celles des orbitales atomiques de valence
de l'azote.
*z
E(eV)
x*
y*
2p
2p
*s
2s
O.A. (N)
O.M. (NO)
2s
O.A. (O)
H
1s(H)
sz(HF)
17
>1
avec
Dun point de vue nergtique, l'orbitale molculaire ( sz ) est plus proche de l'orbitale
atomique 2p z (F) que de l'orbitale atomique 1s(H), donc la contribution de 2p z (F) dans
l'orbitale molculaire ( sz ) est plus importante que celle de 1s(H).
2me possibilit :
Plan nodal
z
F
2pz(F)
H
1s(H)
sz*(HF)
avec
' < 1
Dun point de vue nergtique, l'orbitale molculaire ( sz *) est plus proche de l'orbitale
atomique 1s(H) que de l'orbitale atomique 2p z (F), donc la contribution de 2p z (F) dans l'orbitale
molculaire ( sz ) est moins importante que celle de 1s(H).
b Recouvrement 2p x (F) ou 2p y (F) et 1s(H)
attraction
x ou y
z
2px(F)
ou
2py(F)
1s(H)
rpulsion
Pour le mme recouvrement, nous aurons une attraction entre le nuage lectronique de
l'orbitale atomique 1s(H) et le nuage lectronique de la partie positive de l'orbitale atomique
2p x (F) et une rpulsion entre le nuage lectronique de l'orbitale atomique 1s(H) et le nuage
lectronique de la partie ngative de l'orbitale atomique 2p x (F), ce qui fait que globalement le
recouvrement sera nul (S = 0). 2p x (F) et 2p y (F) sont appeles orbitales molculaire non
liantes.
18
Les orbitales 2s, 2p x et 2p y ne sont pas modifies, elles restent localises sur l'atome
de fluor, sont donc des orbitales molculaires non liantes.
E(eV)
*sz
1s
2px
2p
2py
sz
2s
O.A. (H)
2s
O.A. (F)
O.M. (HF)
2s2
sz 2 2p x 2 2p y 2
Remarque :
La densit lectronique est plus importante au voisinage du fluor. Donc, la molcule
est polaire et possde un caractre ionique partiel.
Donc, nous avons un diple avec un moment dipolaire tel que : = d.q
avec
d = x () = x 10-10 m
q = .1,6 10-19 (Cb)
= .x 10-29 Cbm
s'exprime en Debye (D) tel que : 1 D =
il devient alors :
1 -29
10 Cbm
3
= 4,85 .x (D)
le pourcentage ionique de la liaison peut tre calcul partir de la relation suivante :
%ionique =
19
exp
ion
avec ion est le moment dipolaire en supposant que la liaison est 100% ionique.
5 Cas des molcules polyatomiques (thorie de l'hybridation)
Dans certaines molcules de formule gnrale AX n , le recouvrement des orbitales
atomiques de l'lment A avec celles de l'lment X donne des gomtries molculaires qui ne
sont pas toujours prvisibles.
Exemple
la molcule CH 4
Les quatre liaisons CH sont quivalentes et orientes 10928' l'une de l'autre. Chose
qu'on ne peut pas expliquer par un recouvrement direct des orbitales atomiques pures (2s, 2p x ,
2p y et 2p z ) du carbone avec les quatre orbitales atomiques 1s des quatre hydrognes.
Pauling et Slater ont imagin de former les orbitales molculaires partir de
combinaisons linaires des orbitales atomiques convenablement choisies pour que le
recouvrement des orbitales atomiques ainsi dfinies soit le plus grand possible afin
d'expliquer la gomtrie de la molcule.
a Thorie de l'hybridation
Hybridation = Croisement entre deux ou plusieurs caractres pour engendrer de
nouveaux caractres.
Pour les orbitales atomiques,
Hybridation = Changement de symtrie des orbitales atomiques
i Hybridation sp (hybridation diagonale)
Exemple
la molcule BeCl 2
Be
2pz
Cl
3pz (Cl)
90
3pz (Cl)
Cl
Or, exprimentalement, BeCl 2 est une molcule linaire et les deux liaisons BeCl
sont quivalentes et forment entre elles un angle de 180.
Il faut donc construire des orbitales atomiques adquates, on dit que l'on ralise une
hybridation des deux orbitales atomiques 2s et 2p z du Be pour avoir deux orbitales
atomiques hybrides quivalentes
2s
Be*
2pz
t2
t1
Be* hybrid
v
v
i*
dv = 1
dv = 0
Application :
L'orbitale atomique 2s prsente une symtrie sphrique, donc elle contribue
quitablement la formation des orbitales atomiques hybrides t 1 et t 2
a 12 = a 22 = a 2
a1 = a2 = a
L'orbitale atomique hybride t 1 est oriente dans le sens oppos de l'orbitale atomique
hybride t 2 donc les contributions de l'orbitale atomique pure 2p z pour la formation des
orbitales atomiques hybrides t 1 et t 2 sera gales un signe prs
b1 = b2 = b
(t 1 ) = a (2s) + b (2p z )
(t 2 ) = a (2s) b (2p z )
Condition de normalisation
Condition d'orthogonalit
a=b=
(t 1 ) =
(t 2 )
2
1
2
a2 + b2 = 1
a2 b2 = 0
1
2
( (2s) +
(2p z ))
( (2s) (2p z ))
Remarque :
Chaque orbitale atomique hybride (sp) a 50% de caractre s et 50% de caractre p
Dans la molcule BeCl 2 , l'atome Be est hybrid sp. Il y a recouvrement axial entre les
orbitales atomiques 3p z des atomes Cl et les orbitales atomiques hybrides t 1 et t 2 de l'atome
bryllium Be pour former deux liaisons opposes (avec un angle de 180), ainsi la molcule
BeCl 2 est linaire.
z'
z
t2
3pz (Cl')
t1
3pz (Cl)
Be* hybrid
BeCl et * BeCl
BeCl' et * BeCl'
D'o :
22
L.C.A.O.
(2p y )
1
2
(2p y )
2
1
du caractre s et du caractre p.
3
3
Par la suite, les trois liaisons BF s'tablissent par recouvrement axial entre chacune
des trois orbitales atomiques hybrides (t 1 , t 2 et t 3 ) et une orbitale atomique 2p du f luor.
Chaque recouvrement donnera naissance une orbitale molculaire liante BF et une orbitale
molculaire antiliante * BF .
23
(2p z ))
(t 4 ) =
(2p z ))
Remarque :
Chaque orbitale atomique hybride sp3 prsentera
1
2
1
3
du caractre s et
du caractre p.
4
4
24
A : l'atome central,
X : le ligand,
n : nombre de paires lectroniques liantes (une paire pour chaque ligand),
E : paire non liante (ou paire libre),
m : nombre de paires non liantes.
Formule
Forme
AX 2
Linaire
AX 3
Gomtrie
X
Triangulaire
A
X
180
X
A
Exemple
BeCl 2 , CO 2 ,
NO 2 +, HgCl 2 ,
BeF 2 , MgF 2
BCl 3 , NO 3 -,
SO 3 , CO 3 2-,
COF 2 , GaI 3 ,
AlCl 3 , BF 3 ,
COCl 2
120
X
10928' A
4
AX 4
Ttradrique
X
X
AX 5
Bipyramide
triangulaire ( base
triangulaire)
X
120
X
A
X
25
90
CH 4 , Ni(CO) 4,
NH 4 +, PBr 4 +,
SO 4 2-, CHCl 3 ,
BeF 4 2-, POCl 3 ,
ClO 4 -, SO 2 Cl 2
PCl 5 , PF 5 ,
PF 3 Cl 2
X
6
AX 6
X
90
X
Octadrique
90
X
X
SF 6 , SeF 6 ,
TeF 6 , PF 6 -
X
Remarque :
Si l'atome central est li des atomes diffrents, la symtrie de la molcule diminue par
suite d'une variation d'lectrongativit.
Exemple :
Pour SiH 4 :
l'angle H Si H = 10928'
Pour SiH 3 Cl :
l'angle H Si Cl = 11030'
ii Cas des molcules de types AX n E m (n + m 6)
2me Rgle :
Une paire lectronique libre ou non liante occupe plus d'espace autour de l'atome
central qu'une paire liante.
Exemple :
n+m
CH 4
NH 3
H2O
Forme de
base
Triangulaire
(AX 4 ) :
(AX 3 E 1 ) :
(AX 2 E 2 ) :
m
1
4
l'angle H C H = 10928'
l'angle H N H = 107'
l'angle H O H = 105
Formule
AX 2 E 1
AX 3 E 1
Forme
Gomtrie
A
Forme en V
Pyramide
trigonale
X
A
AX 2 E 2
Forme en V
26
A
X
SnCl 2 ,
SO 2 , NO 2 NH 3 ,
H 3 O+, PF 3 ,
X
SOCl 2 ,
SO 3 2-,
ClO 3 -
Ttradrique
Exemple
H 2 O, SCl 2 ,
NH 2 -,
ClO 2 O(CH 3 ) 2
AX 4 E 1
Bipyramide
triangulaire
avec un
sommet vide
X
X
SeF 4 , TeCl 4 ,
SF 4 ,
[IO 2 F 2 ]XeCl 2 F 2
Bipyramide
base
triangulaire
AX 3 E 2
Forme en T
BrF 3 , ClF 3
X
3
Octadrique
AX 2 E 3
Linaire
AX 5 E 1
Pyramide
base carre
AX 4 E 2
Plan carr
X
X
X
X
X
A
X
A
A
X
X
X
X
X
XeF 2 ,
[ICl 2 ]- I 3 -,
[BrICl]BrF 5 , IF 5 ,
[SbF 5 ] 2 -,
XeOF 4
ICl 4 -,
XeF 4 ,
BrF 4 -
Remarque :
Les paires non liantes occupent un volume plus important et se p lacent dans les
directions correspondantes l'espace disponible le plus grand.
3me Rgle :
Plus l'lectrongativit du l igand est leve, plus les angles de liaison entre paires
liantes diminuent par suite des rpulsions avec la paire libre.
Exemple :
PF 3 (pyramide base triangulaire) l'angle F P F = 98
PI 3 (pyramide base triangulaire) l'angle I P I = 102
4me Rgle :
Plus l'atome central est lectrongatif, plus les angles de liaison sont grands.
Exemple :
NH 3 ( = 3) :
PH 3 ( = 2,1) :
l'angle H N H = 107
l'angle H P H = 935'
27
Les lectrons d'une double ou d'une triple liaison suivent le mme direction dans
l'espace que les lectrons de la liaison et n'entranent qu'une lgre dformation de la
molcule (angle ou distance). La gomtrie globale de la molcule est conserve.
5me Rgle :
Les deux paires d'une double liaison ou les trois paires d'une triple liaison occupent plus
d'espace autour de l'atome central que n'en occupe une paire simple.
Exemple :
H
116
H
L'angle de liaison H C H est gal 116 au lieu de 120 cause de la double liaison
entre le carbone et l'oxygne.
iiii Dtermination du nombre de paires lectronique
Le nombre de paires lectroniques est dtermin comme suit :
- On compte le nombre d'lectrons de valence de l'atome central,
- On ajoute 1 lectron par liaison ou par ligand X,
- On ajoute 1 lectron par charge ngative (),
- On retranche un lectron par charge positive (+),
- On retranche un lectron par liaison .
Le total est divis par deux et donne le nombre total de paires lectroniques (liantes et
libres) autour de l'atome central dans la molcule.
Remarque :
Dans le cas de molcules liaison de coordination dative o l'atome central est
accepteur, il faut compter pour cette liaison les deux lectrons qui sont fournis par le ligand.
Exemple :
La molcule NH 4 +
N (z = 7) 1s2 2s2 2p3
5 lectrons de valence
4 liaisons
1 charge positive
+5
+4
-1
28
LA LIAISON METALLIQUE
I INTRODUCTION
U
Un mtal est constitu par un assemblage d'atomes lectropositifs, chaque atome est
entour de 6 ou 8 autres atomes. La cohsion entre les atomes est assure par leurs lectrons
de valence partags entre les atomes du rseau.
Le modle utilis pour reprsenter la liaison mtallique comprend un rseau rgulier
d'ions chargs positivement assimils des sphres tangentes qui baignent dans le nuage
lectronique form par les lectrons de valence des atomes. Les lectrons sont dlocaliss sur
toute la structure. L'ensemble garde un tat lectriquement neutre.
La liaison mtallique n'a pas de caractre dirig.
II PROPRIETES DES METAUX
U
1 Proprits mcaniques
U
En chauffant un bout de mtal on constate que l'autre bout est galement chaud grce
au transport lectronique
Les mtaux sont de bons rflecteurs de la lumire, leur couleur est grise en gnral, car
ils absorbent toutes les radiations et mettent la plupart (lumire blanche).
Remarque :
U
Effet Photolectrique
E champ lectrique
eP
Courant lectrique
h
feuille mtallique
Dans un champ lectrique si une plaque mtallique est irradie par des photons (h) on
observe l'existence d'un courant lectrique :
Remarque :
U
2p
Bande interdite
Bande d'nergie forme par
N niveaux 2s (occupe au
maximum par 2 N lectrons)
2s
Bande interdite
1s
1 atome
2 atomes
3 atomes
N atomes
N.B. : La prsence dune bande partiellement remplie est une caractristique d'un mtal, elle
permet en particulier le passage du courant lectrique.
U
i Cas du sodium
U
E
3s1
B.C.
2p6
B.V.
ii Cas du magnsium
U
B.C.
B.V.
3p0
3s2
Dans les deux cas, le dplacement des lectrons ncessite une nergie trs faible, donc
l'application d'un champ lectrique fera apparatre un courant lectrique.
b Cas d'un isolant
U
Pour Si :
Pour Ge :
GAP 1,1 eV ,
GAP 0,7 eV
LA LIAISON IONIQUE
I INTRODUCTION
U
d i = rC + + rA
II RAYON IONIQUE (METHODE DE PAULING)
U
Rayon d'un atome ou d'un ion : cest la distance entre le noyau et les lectrons les plus
externes. Plus la charge nuclaire est leve plus le rayon est petit.
Pauling a propos une mthode semi empirique :
rionique =
Cn
Cn
=
z z effectif
Sachant que
rC +
rA
Z effectif (A )
=
Z effectif (C + )
d i = rC + + rA
Exemple :
U
d i = rNa +
UP
H ionisation (C)
H affinit (A)
UP
C+(g) + A-(g)
P
C+A-(S)
E rticulaire
Suite l a cohsion des ions, le systme libre une nergie considrable appele
nergie rticulaire ou nergie cristalline (E rticulaire << 0).
R
Pour NaCl
Elle rsulte de la cohsion entre les ions de charges opposes qui s'attirent d'une
manire lectrostatique et de la rpulsion entre les nuages lectroniques.
E rticulaire = E attraction + E rpulsion
R
a Energie d'attraction
U
E attraction
e2
=
4 0 d
Z1 Z 2 e 2
4 0 d
Lors de la cohsion d'un cristal ionique, il faut multiplier cette valeur par une
constante M (appele constante de Madelung) qui tient compte du m ode d'empilement des
ions dans le cristal et des interactions attractives entre ions de signes opposs et rpulsives
entre des ions de mme signe.
Important :
U
Dans le cas de :
NaCl
CsCl
ZnS (blende)
CaF 2
R
E attraction
Z1 Z 2 e 2
M
=
4 0 d
M = 1,7476
M = 1,7627
M = 1,6381
M = 2,5194
Z1 Z 2 e 2
M Na
=
4 0 d
R
b Energie de rpulsion
U
Elle est due l a rpulsion entre les nuages lectroniques des ions (non pntrabilit
des ions). Gnralement, elle est faible et peut souvent tre nglige.
Il existe deux formules empiriques (lies lexprience) pour calculer cette nergie :
i Relation de BORN-LANDE
U
E rpulsion =
B
dn
E rpulsion = B exp(
d
)
K
La constante B pour les deux relations peut tre calcule sachant qu la distance d 0 ,
la distance la plus courte entre les deux ions de signes opposs, lnergie rticulaire admet un
minimum, c'est--dire :
E rticulaire
=0
d d 0
R
Do,
Pour BORN-LANDE
Z1 Z 2 e 2
1
M N a 1
=
4 0 d 0
n
E rticulaire
Pour BORN-MAYER
E rticulaire =
Application : Pour NaCl
U
Z1 Z 2 e 2
M Na
4 0 d 0
R
d 0 = 2,81 ,
La relation de BORN-LANDE
K
1
d0
n = 8, M = 1,7476
Z 1 = Z 2 =1,
E rticulaire = -184Kcal/mol
Pour NaCl
Na+ (g)
P
Cl- (g)
H ionisation
R
Na+,Cl- (s)
rticulaire
E
H affinit
Na (g)
Cl (g)
H formation (NaCl)
R
H sublimation
R
1
H dissociation (Cl 2 )
2
Na (s)
Cl 2 (g)
R
E rticulaire = -185,9Kcal/mol
R
**************************