Esuations Differentielles
Esuations Differentielles
Esuations Differentielles
(1) a) Montrer que l’on peut se ramener au cas où J est de la forme [t0 , t0 + η], η > 0.
b) Montrer qu’il suffit de prouver l’existence d’une Zfonction continue g de [t0 , t0 +η]
t
dans Rm telle que ∀t ∈ [t0 , t0 + η], g(t) = y0 + f (s, g(s)) ds.
t0
(6) À l’aide des solutions des équations x′′ + λ2 x = 0 et x′′ + µ2 x = 0 et des résultats
du 4 et 5, prouver les résultats (1) et (2).
Enfin, une solution de (E) définie sur I est dite instable ssi elle n’est pas stable...
(1) a) Soit A ∈ Mn (C), étudier la stabilité des solutions de l’équation différentielle
(E1 ) : x′ = Ax à l’aide de la réduite de Jordan (on étudiera les deux cas de
stabilité).
b) Mêmes questions pour l’équation différentielle x(4) + 5x(2) + 4x = 0.
On s’intéresse par la suite au cas où f (t, x) = Ax + g(t, x) où A ∈ Mn (C), g
correspondant à une ”petite” perturbation.
On a besoin du résultat suivant, appelé Lemme de Gronwall :
(2) Soient f, g, h trois fonctions positives, continues sur [0, b] et vérifiant l’inégalité :
Z t
∀t ∈ [0, b], f (t) 6 h(t) + f (s)g(s) ds
0
prouver que l’on a
Z t
∀t ∈ [0, b], f (t) 6 h(t) + h(s)g(s)eG(s) ds
0
Z t
où G(t) = g(t) dt
Z t0
a) Montrer que, si u est une solution de (E) sur [t1 , t2 ] (où t1 > t0 ) alors
Z t
(t−t1 )A
u(t) = e u(t1 ) + e(t−s)A g(s, u(s)) ds.
t1
b−a
On pose xi = a + ih où h = et on calcule les yi par la formule de récurrence :
n
(1) yi+1 = yi + hf (xi , yi ) et y0 = y0 !
On appelle module de continuité de la fonction ϕ définie sur [a, b] le nombre
M(η, ϕ) = sup |ϕ(x) − ϕ(x′ )|.
|x−x′ |<η
(x,x′ )∈[a,b]
Remarque : si ϕ ∈ C([a, b], R) alors ϕ est uniformément continue et donc lim M(η, ϕ) = 0.
η→0
+N
(1) soit (un )n∈N ∈ R vérifiant : un+1 6 (1 + α)un + β où α > 0, β > 0 alors :
enα − 1
un 6 enα u0 + β.
α
b) Soit la fonction gn affine par morceaux, continue, passant par les points (xi , yi )
i.e.
yi+1 − yi
∀x ∈ [xi , xi+1 ] : gn (x) = yi + (x − xi ).
h
Montrer que la suite (gn ) converge uniformément vers g quand n tend vers
l’infini.
(3) Majoration de l’erreur :
Montrer que, si en plus des hypothèses de la question 2, f est de classe C 1 alors g
est de classe C 2 .
Si on pose M2 (x) = sup |g ′′ (t)|, montrer que :
t∈[a,x]
h ek(xi −a) − 1
∀i ∈ [1, n] : |ei | 6 M2 (xi ) .
2 k
On dit qu’on perturbe le système si l’on change (2) par les formules :
zi+1 = zi + h(F (xi , zi , h) + εi ) z0 = y0 + α0
(εi et α0 sont des quantités petites, correspondantes à des erreurs d’arrondis).
Déf 2 : la méthode est dite stable ssi il existe 2 réels positifs M1 et M2 tels que :
sup |yi − zi | 6 M1 |α0 | + M2 sup |εi|.
i∈[0,n] i∈[0,n]
(1) Si la méthode donnée par la condition (2) est stable et consistante, montrer alors
qu’elle est convergente.
Remarque : M1 est utile si on a pas exactement y0 égal à g(x0 ).
(2) On s’intéresse maintenant à la convergence.
a) Prouver qu’une C.N.S. pour que la méthode soit consistante est que l’on ait
F (x, y, 0) = f (x, y) pour tout x de [a, b] et tout y de R.
b) Si F vérifie la condition de Lipschitz :
∀x ∈ [a, b], ∀y ∈ R, ∀h ∈ [0, b − a], |F (x, y, h) − F (x, z, h)| 6 K|y − z|
alors
K(b−a) eK(b−a) − 1
montrer que (2) est stable avec M1 = e et M2 = .
K
K(xi −a)
e −1
Remarque : on a |ei | 6 ( sup |εi |) : erreur due à la méthode.
i∈[0,n−1] K
(3) Étude de l’erreur :
Déf 3 : la méthode est d’ordre p au moins (p > 0) ssi
sup |∆h g(xi ) − F (xi , g(xi ), h)| 6 Ahp .
i∈[0,n−1]
1. Solutions
Solution 1
(1) a) Montrons que E est complet :
E ⊂ C 0 (I, Rm ) ∩ B(I, Rm ) qui est un Banach. Il suffit donc de prouver que E
est fermé.
Soit ψ ∈ E alors ψ est limite uniforme de (ϕn ) ∈ E N . ψ est continue et ∀t ∈ I,
ϕn (t) ∈ B. Comme B est fermé, ψ(t) ∈ B.
b) On sait déjà que G(ϕ) est continue.
Dans le premier cas, on a bien G(ϕ) ∈ E, dans le deuxième cas :
Z t
kG(ϕ)(t) − y0 k 6 kf (u, ϕ(u))k du 6 M|t − t0 | 6 r
t0
(2) a) On choisit J×B ′ ⊂ D borné, on pose M = sup kf (t, y)k et on prend r pour
J×B ′
′
que B(y0 , r) ⊂ B , I = J ∩ [t0 − r/M, t0 + r/M].
b) On utilise alors le résultat du 1.
2 SUJETS D’ÉTUDE SUR LES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
Solution 2
Solution 3 (1) On écrit les équations :
x = zy ×q
x′ = z ′ y + zy ′ ×p
x′′ = z ′′ y + 2z ′ y ′ + zy ′′
0 = (qz + pz ′ + z ′′ )y + (pz + 2z ′ )y ′ + zy ′′
1 t
Z
z(t) = exp − p(s) ds .
2 t0
Solution 4
Solution 5
(1) a) λ = −3.
4 SUJETS D’ÉTUDE SUR LES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
Solution 7
(1) On prend zi = g(xi) alors z0 = y0 (i.e. α0 = 0) et zi+1 = g(xi+1 ) = g(xi ) +
h∆h g(xi ) = zi + h[F (xi , zi , h) + εi ] et donc sup |yi − g(xi )| 6 M2 sup εi ce qui
i∈[0,n] i∈[0,n]
permet, en accord avec la définition 2 du 1˚, de conclure.
(2)