Neuro Education
Neuro Education
Neuro Education
Structure
du cerveau et anatomie - les principaux lobes, régions et circuits du cerveau impliqués dans
différentes fonctions. Une compréhension de l’organisation cérébrale de base.
Système nerveux: structure en système nerveux central et périphérique, rôles des différentes
parties (cerveau, moelle épinière, nerfs).
Neuromodulateurs
Aires cérébrales: localisation des principales aires impliquées dans les grandes fonctions
cognitives (mémoire, langage, attention...).
quelles sont les différentes méthodes telles que l’IRMf, l’EEG et la MEG et leurs forces /
limites dans l’évaluation de l’activité cérébrale.
Différence entre biais cognitif (erreur de raisonnement ) et heuristique ( processus utilisé par
le cerveau pour raisonner ). En appliquant ce processus on peut tomber dans les biais
cognitifs .
effet golem : ila mchina f vision positive les résultat sera positive, il mchina f vision
négative le résultat sera négatif .
L'effet Golem est souvent opposé à l'effet Pygmalion, où des attentes positives peuvent
conduire à de meilleures performances, montrant ainsi l'impact puissant des attentes sur le
comportement humain
Selon Steve Masson, on ne devrait pas se laisser berner par l'engouement : "Aimer une
méthode ne prouve pas qu'elle marche."
Il est important de ne pas céder à l'enthousiasme sans des preuves solides pour étayer nos
convictions. L'éducation mérite mieux que des raccourcis simplistes.
Donc soit les praticiens soit les chercheurs, il faut se méfier des affirmations qui vendent du
rêve sans preuves.
L'apprentissage, c'est complexe, ça dépend de plein de choses. Plutôt que de se jeter sur des
idées toutes faites, faut creuser, vérifier, et surtout se baser sur des preuves scientifiques
solides pour faire avancer l'éducation.
L’apprentissage est un processus par lequel le cerveau réagit aux stimuli en créant des
connexions neurales qui servent de circuit de traitement de l’information et permettent le
stockage de l'information .
Apprendre modifie la façon dont les neurones interagissent entre eux chez la limace comme
chez l’homme.
La cognition est l’ensemble des processus qui permettent le traitement de l’information et la
constitution de la connaissance.
L’humain s’appuie davantage sur les événements qui lui viennent à l’esprit que sur des
raisonnements logiques nos jugements et nos choix sont souvent irrationnels
LES ÉMOTIONS INDISPENSABLES À LA DÉCISION
Ces deux font de notre cerveau un orange dynamique , Son développement tout au long de la
vie dépend en grande partie de l’environnement(expérience) .
L'ampleur des modifications qu’il connaît est variable . Elle dépend de l'âge et du type
d’apprentissage .
La loi de Hebb
La loi de Hebb est un principe fondamental en neurosciences qui énonce la manière dont les
neurones établissent ou renforcent leurs connexions en fonction de l'activité simultanée et
répétée entre eux.
"Les neurones qui s'activent ensemble, se connectent ensemble."
En d'autres termes, lorsque deux neurones sont activés simultanément de manière répétée, la
synapse entre ces neurones est renforcée.
C’est la répétition qui consolide les circuits et finit par les rendre permanents.
La répétition peut se faire par évocation ou par essai-erreur En son absence, la trace amorcée
disparaît rapidement
La biochimie de l'apprentissage
La biochimie de l'apprentissage implique des processus complexes au niveau neuronal,
impliquant notamment des modifications dans la libération et la réception de
neurotransmetteurs tels que la dopamine et le glutamate.
APPRENDRE À APPRENDRE
il est possible d’apprendre à : ❑ diriger son attention de façon plus efficace ; ❑ mieux
mémoriser ses cours en les révisant de façon adaptée ; ❑ se fixer des objectifs suffisamment
ambitieux pour susciter l’effort ; ❑ maintenir sa motivation face aux difficultés ; ❑
s’auto-évaluer.
APPRENDRE AU CERVEAU À RÉSISTER
Le concept de résistance cognitive suggère une pédagogie nouvelle pour apprendre à inhiber
un automatisme lorsqu’il est indésirable.
La première étape est de lui faire prendre conscience de ses automatismes mentaux pour
qu’il apprenne à les repérer. Il faut non seulement les lui signaler mais aussi expliquer la
possibilité d’y résister,
❑ C’est ensuite en multipliant les essais et en donnant un feedback immédiat que le cerveau
va apprendre à se corriger.
● Filtre de la compréhension : Une fois que l'attention est portée sur une information, le
filtre de la compréhension intervient. Il implique la transformation de ces
informations en concepts compréhensibles et logiques pour nous.
il s’agit ainsi de multiplier les croisements «nouveau-acquis». Plus les liens seront
nombreux, plus la notion nouvelle aura de chance d’être intégrée D’où l’importance
de vérifier les acquis et d’insister sur les prérequis .
On apprend par imitation , observation et c’est la qu’on utilise les neurones miroirs .
Les mêmes régions impliquées dans la perception d’une action se superposent à celles de sa
réalisation.
C’est l’erreur qui permet d’apprendre , lorsqu' on confronte l’erreur notre cerveau fait des
statistiques pour éviter l’erreur au futur .
Ce que nous percevons c’est une création de notre cerveau à partir de quelques données
disponibles .
Notre cerveau est capable de tirer des conclusion a partir
«Apprendre, c’est choisir le modèle qui explique le mieux les données reçues par les
organes des sens», Stanislas Dehaene, 2014.
Piliers de l’apprentissage
Les sciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs clés que l’on peut qualifier de
« piliers de l’apprentissage » dans la mesure où ils jouent un rôle déterminant dans la vitesse
et la facilité de l’ensemble des apprentissages scolaires : l’attention ; l’engagement actif de
l’enfant ; le retour rapide d’informations ; et la consolidation quotidienne des
apprentissages.
● Puisque l’attention détermine les apprentissages, mobiliser l’attention des enfants est
un objectif prioritaire. L’enseignant doit créer des matériaux attrayants et qui ne
distraient pas l’enfant de sa tâche primaire. Tout doit être mis en œuvre pour orienter
l’attention vers le niveau pertinent.
Outre l’attention, deux facteurs jouent un rôle déterminant dans les apprentissages :
l’engagement actif de l’enfant et le retour rapide d’informations (feedback).
Selon la théorie du « cerveau bayésien », que nous avons examinée dans les années
précédentes, l’algorithme fondamental qui permet au cerveau d’ajuster ses représentations
du monde extérieur consiste en trois étapes :
(1) prédiction descendante, fondée sur le modèle interne actuel
(2) comparaison de ces prédictions avec les entrées reçues du monde extérieur, ce qui
engendre des signaux d’erreur ;
(3) utilisation de ces signaux d’erreur afin d’ajuster le modèle interne.
Ce modèle du cerveau bayésien suggère que deux ingrédients sont indispensables à
l’apprentissage :
● la génération d’une anticipation sur le monde extérieur (engagement actif)
● le retour d’information sous la forme de signaux d’erreur (en provenance de
l’environnement ou de l’enseignant).
L'enfant n’attend pas seulement la nouveauté de façon passive, mais il la cherche activement :
c’est ce qu’on appelle la curiosité.
Les neurosciences et l’imagerie cérébrale chez l’homme suggèrent que la curiosité passe par
l’activation endogène du circuit dopaminergique de la récompense.
L’information nouvelle possède une valeur intrinsèque pour le système nerveux. Ce que
nous appelons la curiosité n’est rien d’autre que l’exploitation de cette valeur.
Du point de vue des neurosciences cognitives, loin de constituer une faute ou une faiblesse,
l’erreur est normale, inévitable même, en tout cas indispensable à l’apprentissage.
Les motivations positives et les récompenses modulent l’apprentissage.
Facteurs qui affectent notre mémoire:
● Sommeil
● Un premier élément essentiel est la profondeur de traitement des stimuli : Faire
l’effort de comprendre un mot ou une phrase facilite son rappel ultérieur.
● Un deuxième facteur important est le fait de tester régulièrement ses connaissances
(retrieval practise) : se tester régulièrement maximise la performance à long terme.
● Le troisième facteur déterminant est l’espacement des apprentissages.
L’apprentissage est dit « distribué » (spaced) lorsqu’on répète un item après un certain
délai.
INTELLIGENCE
➔ L’épigénétique montre que notre patrimoine génétique est bien plus modulable dans
son expression qu’on ne l’imaginait.
Le génome du cerveau est plus flexible que celui des autres organes.
L’environnement influence la structure des gènes impliqués dans l’apprentissage
En gros , l’intelligence n’est pas fixe, elle évolue dans le temps, le développement cognitif est
largement modelé par les expériences et l’environnement.
C’est à travers des sollicitations intenses, variées et répétées que l’apprentissage
développe
Méta-intelligence