Start Up 1

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Elabore par :

Dhouib mohamed mahdi


Fakhfekh hamdi
Mokhtar salhi
Enseignent :
Mtibaa nizar

3LAEMI année universitaire


2020/2021
Start up
I. Définition

Les start-up sont des entreprises innovantes qui peuvent être issues de la recherche institutionnelle.
Elles voient souvent le jour dans des structures comme les incubateurs ou les pépinières
d'entreprises. Au stade du démarrage, le risque est élevé pour les investisseurs .
Or, vu son objectif de développement futur, la start-up a généralement besoin de fonds importants
pour se lancer. Pour lever des fonds, elle peut avoir recours au capital-risque, aux business agnels, aux
fonds d'investissement, mais aussi aux aides institutionnelles réservées aux jeunes entreprises
innovantes.

II. Les caractéristiques d'une startup


Mais comment savoir quand on a affaire à une startup ou non ?
Voici les différentes caractéristiques d'une startup :

1- Temporaire :

une startup n’a pas vocation à le rester toute sa vie. Être startup n'est pas un objectif en soi.
Une startup est une phase particulière, et le principal objectif est d'en sortir. Il s’agit comme le dit
Peter Theil, célèbre entrepreneur de la Silicon Valley, de passer de 0 à 1, de transformer une idée en
entreprise, de trouver une nouvelle manière de rendre un service, de créer de la valeur.

2- Recherche d'un Business Model :

Être une startup c'est apporter de la valeur à des clients avec un produit ou un service que personne
n'a jamais fait avant. Et l'enjeu d'une startup est de trouver et construire le Business Model qui va
avec. Un Business Model qui n'est pas calqué sur une structure existante, et qui n'est pas forcément
évident au lancement de la structure.
Attention : ne pas confondre Business Model (l’ensemble du modèle, des mécanismes, qui
permettent à l’entreprise de générer des revenus) et Business Plan.

3- Industrialisable/Reproductible :

Cela signifie qu’une startup cherche un modèle qui, une fois qu'il fonctionne (i.e. on gagne de l’argent
et on sait comment on en gagne), peut être réalisé à plus grande échelle, dans d'autres lieux, ou être
fait par d’autres. L'exemple le plus parlant est celui d'Airbnb ou d'Uber, qui se déploient ville par ville à
partir d'une recette qui fonctionne (même s'il faut bien entendu parfois l'adapter aux contextes
locaux).
4- Scala blé (pour une croissance exponentielle) :

L'autre caractéristique d'une startup, c'est sa scalabilité . Le fait d'avoir un modèle où plus le nombre
de clients augmente, plus les marges sont grandes. Les premiers clients coûtent plus chers que les
suivants, et ainsi de suite. C'est cette scalabilité , et le fait que le modèle soit reproductible, qui permet
aux startups de grandir si vite et si loin, en peu de temps, comparativement à une entreprise plus
classique.
Ce n'est donc pas parce que votre boite est cool, que les salariés portent des baskets et des sweats à
capuches, ou encore parce qu'il y a un baby-foot dans la salle de pause, que vous êtes une startup.
Travailler dans le numérique ne suffit pas non plus.
A Rennes par exemple, on voit souvent Media veille ou Niji citées comme des startups (parce qu'elles
grandissent rapidement et quelles sont "dans le numérique"), mais ce n'est pas le cas. Leur business
est en effet basé sur la vente de prestations de service. Ce qui veut dire que plus ils ont de clients et de
missions, plus il faut recruter (presque proportionnellement). Media veille et Niji ne sont donc pas à la
recherche d'un Business Model, et ne sont pas scala blés. Ce ne sont pas des startups et ce n'est pas
grave. Ce sont de très belles boîtes rennaises, qui créent de l'emploi, contribuent à rendre
l'écosystème local attractif ! Que voulez-vous de plus ? Être une startup n'est pas une fin en soi !
Si vous voulez entreprendre, ne cherchez donc pas à créer une startup à tout prix, ou à vouloir en être
une, juste parce que c'est tendance. Créer la meilleure structure qui permettra de répondre aux
problèmes que vous voulez résoudre. Et n'oublier pas de trouver un modèle économique en cours de
route !

III. La start-up : une société pas comme les autre

La start-up ou cette « jeune entreprise qui démarre » est une forme particulière de société qui
cherche à proposer à ses clients un produit ou un service que personne n’a jamais proposé avant.
L’innovation et l’avancée technologique sont au cœur de l’approche d’une start-up. Ce qui distingue
une start-up d’une société ordinaire c’est l’ensemble de trois conditions. D’abord, une start-up se
caractérise par la perspective d’une forte croissance exponentielle et l’usage d’une nouvelle
technologie mais aussi par le besoin d’un financement massif.
la start-up est une entreprise qui évolue dans l’incertitude en raison de son caractère pionnier. De ce
fait, soit elle échoue, soit elle disparait soit elle réussit et devient une vraie succès story. Dans ce cas, la
start-up ne le reste pas pour longtemps car elle est généralement absorbée par une plus grande
structure. En Tunisie, on assiste à un grand développement des startups qui jusqu’à ce jour
rencontrent de grands problèmes financiers, administratifs, juridiques….Heureusement qu’en fin de
2017, une lueur d’espoir vient d’éclairer l’horizon de ces jeunes entrepreneurs.
IV. Startup Act : une nouvelle ère prometteuse pour les startups en
Tunisie

Le 13 décembre 2017, le conseil ministériel a approuvé un projet de loi de la Start-up Act qui vient
réglementer la création les startups en Tunisie.
A ce titre, le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Anouar
Maarouf a affirmé que « Ce projet de loi fait partie d’une vision globale de l’avenir de la Tunisie et
d’un projet plus large, celui de Startup Tunisia ».
La start-up Act est un projet de loi qui a trouvé des solutions pour toutes les entraves auxquelles font
face les jeunes entrepreneurs.
Ce texte de loi s’articule autour de trois axes principaux : remédier à l’obstacle psychologie, fournir
des encouragements financiers ainsi que de l’accompagnement et de l’assistance en vue d’aider les
créateurs de startups.
Finalement, ce texte de loi vient enrichir et renforcer le cadre juridique, bureaucratique et
administratif.

La start-up Act vient également définir la start-up, reconnaitre ce type d’entreprise et annoncer son
caractère légal.
Ce txte juridique comporte un bon nombre de dispositions qui encouragent et facilitent le lancement
de ce type de projets.
On peut évoquer l’obtention de congé pour création d’entreprises. Durant la phase de lancement de
la start-up, le jeune entrepreneur peut bénéficier de grands avantages financiers. En cas d’échec, il ne
perd pas les avantages précédemment accordés tels que le SIVP.
Ce n’est pas fini ! Le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique a
annoncé la création d’un portail dédié aux créateurs de projets innovants. Cette disposition vise à
faciliter le processus administratif et maintenir la digitalisation.
Toute la procédure se fait en ligne pour permettre aux jeunes startuppeurs de se concentrer sur le
cœur de leur métier.
Pour encourager les bailleurs de fonds à investir dans des startups, ce nouveau texte de loi vient dicter
plusieurs nouvelles mesures. A ce titre, plusieurs avantages fiscaux sont accordés aux particuliers ou
aux entreprises souhaitant financer ce type de projets . De plus la start-up Act stipule que “chaque
startup a le droit d’avoir un compte bancaire en devise et de gérer l’argent disponible sur ce compte
sans autorisation préalable”.
Ces jeunes entreprises souhaitant importer certains produits seront dispensées de certains contrôles
techniques à la douane.
Ce projet de loi va créer une grande dynamique et un grand enthousiasme chez les jeunes
entrepreneurs. Ces derniers pourront prendre leur sort en mains et créer des postes d’emplois pour
d’autres personnes au chômage.

V. Les start-up, le numérique et les biotechnologies

Les start-up existent dans différents domaines :


numérique
santé
biotechnologies (biotech) (voir notre dossier Les biotechnologies, un défi pour le futur)
environnement (cleantech)...
La start-up propose en général un produit nouveau sur le marché. Elle se caractérise aussi par son
ambition de réussite et de croissance.

VI. Histoire

L'intérêt pour les startups a été une constante de l'histoire des bourses de valeurs, constatée en
particulier dans les années 1920 à Wall Street, lors de la radio mania entourant les dizaines
de startups profitant des progrès technologiques dans la TSF, qui prend le relais des spéculations
constatées dès 1912 lors du scandale Marconi.
En France, la spéculation sur les nouvelles sociétés, en particulier celles qui exploitent la houille
blanche, dope les sept Bourses de province, qui voient leur capitalisation multipliée par neuf entre
1914 et 1928. Elles pèsent 16 % de la capitalisation française en 1928 contre 9 % en 1914.
Ce terme est devenu populaire à la fin des années 1990 pendant la prolifération des dot com (« point
com » en français) où beaucoup de spéculations du marché boursier entourent les
petites startups liées aux technologies de l’information cherchant une entrée rapide en Bourse et
promettant de fabuleux profits potentiels. Beaucoup de ces startups démarrent comme spin-
offs (filiales) de groupes de recherche universitaires.
Le pic de l'engouement pour les startups, qui bénéficie aussi aux petites sociétés
de biotechnologies et aux sociétés minières junior, a lieu entre 1997 et 2001.
On va parler sur start-up « go my code»
I. Leur histoire

GOMYCODE a été fondée en 2017 sur les prémisses de notre passion pour le digital et de la
constatation que le fossé entre les formations classiques proposées et les offres d’emploi disponibles
demandait à être comblé.
Nous avons bâti une véritable communauté autour du numérique et nous sommes fiers d’être
pionniers dans ce domaine. GOMYCODE a ouvert ses portes dans un espace de coworking. Peu de
temps après, GOMYCODE a gagné au programme Bloom Masters en MIT (en 2017) et a ouvert son
premier hackers pace à Tunis avant d’étendre sa présence à Sousse et Sfax.
Au cours de ses 3 premières années, GOMYCODE a formé plus de 5000 étudiants et noué des
partenariats avec plus de 100 organisations entre entreprises privées et publiques, universités et
organisations non gouvernementales.
En 2020 GOMYCODE voit grand et démarre ses premières activités en dehors de la Tunisie
notamment en Algérie et en France.

II. Les valeurs

Nous croyons fortement en l’importance de l’éducation et de l'apprentissage des nouvelles


technologies du numérique. Nous proposons une méthodologie d’apprentissage unique mixant le
Online et le Offline Learning permettant à l’étudiant d’avancer à son propre rythme. Nos étudiants
sont assistés et monitors par des instructeurs afin d’assurer son progrès tout au long du programme.
Nous investissons sur l’expérience d’apprentissage de nos étudiants en offrant un environnement
dynamique et "disruptif" leur permettant de développer leurs compétences.
Nous vous donnons l'occasion d'apprendre dans un domaine qui vous passionne à votre propre
rythme et selon vos disponibilités pour trouver votre place dans un monde en perpétuel changement.
Ce n’est que le début !

III. Leur futur

Notre objectif, être acteur du monde de demain en termes d’éducation et d’emploi. Et quel meilleur
outil pour cela que le numérique. Nous donnons à tous la possibilité d’acquérir de nouvelles
compétences et des connaissances de pointe en la matière.
Nous visons à agrandir notre communauté à l’échelle mondiale, avec plus de 50 hackers aces à travers
le monde avec une focalisation sur la région MENA rendant, par là même, l’éducation aux nouvelles
technologies accessible à tout le monde.

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