G3 Diagnostic Financier PEF-3
G3 Diagnostic Financier PEF-3
G3 Diagnostic Financier PEF-3
Sous le thème :
Firdaous Moussaoui
Abdelali MRANI
Mots clés :
1.Diagnostic
2.finance
3.l’équilibre financier
4. Structure financière
5.Rentabilité
L’analyse financière a pour objectif d’expliquer comment un groupe peut créer de la valeur
sur le moyen terme (point de vue de l’actionnaire) ou s’il est solvable (point de vue du
créancier). Mais quel que soit le point de vue, la méthode d’analyse est la même.
Elle passe d’abord par une compréhension détaillée de « l’économique » de l’entreprise :
compréhension du marché de l’entreprise, de la place qu’elle y occupe, de l’adéquation de
ses modes de production, de distribution et de gestion des hommes à sa stratégie. Puis par
une analyse détaillée des principes comptables suivis afin de s’assurer qu’ils traduisent la
réalité économique de l’entreprise et qu’ils ne la travestissent pas. À défaut, point n’est
besoin de faire une étude des comptes, ils n’en valent pas la peine et l’entreprise est à éviter
que l’on soit actionnaire, prêteur ou salarié.
Le plan type d’analyse financière se compose de quatre étapes :
La génération de richesse (évolution de l’activité, étude de la formation des marges)…
Nécessite des investissements (immobilisations, BFR)…
Qui doivent être financés (par autofinancement, capitaux propres ou
endettement bancaire et financier)…
Et être suffisamment rentables (rentabilité économique et rentabilité des capitaux
propres, effet de levier).
Ce n’est qu’alors que l’analyste peut conclure quant à la solvabilité de l’entreprise étudiée
et à la création de valeur qu’elle peut dégager.
L’analyste peut avoir recours à l’analyse en tendance, étudiant ainsi le passé pour
diagnostiquer le présent et prévoir l’avenir, à l’analyse comparative grâce à la référence à
d’autres entreprises similaires du même secteur et à l’analyse normative qui s’appuie sur des
règles d’orthodoxie.
Section I. Définition et objectifs du diagnostic financier :
1-Définition :
Selon jean - Guy Degos
En langue française, le mot diagnostic à deux sens : un sens étroit et
médical, c’est le fait de déterminer une maladie d’après ses
symptô mes, c’est la partie de l’acte médical qui permet de déterminer
la nature de la maladie observée et de la classer dans un système de
référence d’une part. D’autre part le diagnostic est quelque chose de
plus général : c’est une prévision, une hypothèse tirs de signes, ou
encore la description des aspects caractéristiques d’une situation.
C’est cette dernière approche, description de l’aspect caractéristique
d’une situation qui retiendra notre attention. Une entreprise a besoin
de faire ou de « faire faire» son diagnostic comptable et financier non
seulement lorsqu’elle se trouve dans une situation est ou parait
bonne a titre de simple information. Mais les deux opportunités de
diagnostic ne sont pas vraiment séparées, car l’opposition entre la
situation et une situation compromise n’est pas toujours tranchée. Le
diagnostic ne doit pas non plus être un acte ponctuel, on tire
beaucoup d’enseignement de sa répétition et de sa régularité dans le
temps. D’ailleurs, le facteur temps sur lequel nous reviendrons dans
nos examens à court terme, à moyen terme et à long terme est un
élément essentiel de la construction du diagnostic.1
1
Ouvrage de « Le diagnostic financier des entreprises »
2
Article « Diagnostic financier de l’entreprise :méthodologie et stratégies gagnantes »
3
Ouvrage « les fondements de l’analyse financière p:4 »
2-1. l’évaluation de la solvabilité de l’entreprise :
La solvabilité est la seconde contrainte financière de suivre de
l’entreprise. Elle est l’aptitude de l’entreprise à assurer durablement le
paiement de ses dettes exigible. « Hubert de la Bruslerie » 4
L’analyse du bilan fonctionnelles de l’entreprise « un retraitement dans
lequel les emplois et les ressources sont classés par fonction
investissements, etc. ». Permet de répondre à la question (l’entreprise est-
elle solvable ?). Le but est de savoir si la situation financière de l’entreprise
lui permet d’honorer le règlement de ses dettes quand elles arrivent à
échéance.
La solvabilité d’une entreprise c’est sa capacité à honorer ses dettes. Elle se
mesure généralement à travers plusieurs ratios financiers qui évaluent la
capacité de l’entreprise à couvrir ses échéances de court terme et de long
terme.
2-2. la mesure de la performance de l’entreprise :
La performance c’est le fait d’atteindre d’une manière pertinente
l’objectif fixé. Autrement dit, c’est la combinaison entre l’efficacité et
l’efficience :
L’efficacité :
C’est le degré de réalisation de l’objectif initialement fixé, on considère
qu’une activité est efficace si les résultats obtenus sont identiques aux
objectifs définis.
L’efficience :
C’est la comparaison des résultats obtenus aux moyens mis en œuvre
pour la réalisation de l’objectif. C’est le rapport entre les ressources
employées et les résultats atteints.
ACTIF PASSIF
Actif à long terme Capitaux propres
(à +1 an) (hors actifs (après déduction des actifs
Sans valeur) sans valeur)
Classement Immobilisations en Dettes à moyen et long terme Classement
par ordre Valeur nette (à +1an ) par ordre
Croissant de Actif à court terme croissant
liquidité ( à+1an) Dettes à court terme d’exigibilité
monétaire -stock ( à -1an)
-créances
-disponibilités
5
Grand Guillot, «Analyse financier »,2020
6
Lessentiel_de_lanalyse_financière_-_13e_édition
*les dettes à court terme : ayant des natures différentes, elles représentent toutes les dettes à
échéance de moins d’un an. On procède certainement à un traitement semblable à celui
effectué avec les dettes à long terme. Elles sont toutes aussi importantes et c’est
uniquement dans le cas où ces dettes seraient faibles par rapport aux capitaux propres que
certains analystes se permettent de les exclure .
b – le bilan financier :
Le bilan financier appelé également bilan liquidité "est un bilan dont les éléments sont
évalués à leur valeur réelle et classés en fonction de leur échéance. Ainsi, les éléments de
l'actif sont classés par ordre de liquidité croissante et les éléments du passif par ordre de
d'pénibilité croissante 7"
b-1 :la logique du bilan financier :
afin d'acquérir un bien matériel, d’autre sorte, on tient en compte que le relevant des
investissements représente toute utilisation de moyens de financement permettant d’obtenir un
actif de quel que soit sa nature, destiné à créer directement ou indirectement un flux de liquidité
futur dans le but est d’en retirer un profit. Si les conséquences sont à une échéance plus courte
qu’un exercice, dans ce cas, on parlera de dépense courante . Le cycle des investissements
comprend une phase d’acquisition (achat, mais aussi crédit-bail), une phase d’exploitation et une
phase de cession (désinvestissement). Le type d’activité de l’entreprise se considère comme
responsable sur vitesse du cycle.
Le cycle des financements :
Lorsqu'on parle du cycle des financements on vise particulièrement l’ensemble des opérations
d'acquisition des ressources financières primordiaux pour assurer un déroulement adéquat du
cycle des investissements, mais aussi du cycle d’exploitation. Il suppose par ailleurs la gestion des
ressources ainsi mises en cause et leur rémunération. Le cycle des financements doit donc
donner lieu au fonctionnement quotidien de l’entreprise, sa croissance et son indépendance.
Le cycle d’exploitation :
Représente les opérations qui sont liées à l’activité de l’entreprise, l’activité quotidienne
de cette dernière engendre des flux (chiffre d’affaires par exemple) qui ont pour
conséquence l’apparition de stocks au bilan (stocks de matières premières ou de
7
B.AAOUID " Analyse financière" éd : El Mohammedia 2018, pp 18
marchandises, créances clients, etc.) qui représentent des emplois de fonds. Cette
même activité emmène également vers l’arrivée des ressources (crédit fournisseurs,
etc.). Le cycle d’exploitation aura la possibilité de se développer à condition que ces
ressources équilibrent les emplois. Dans le cas Opposé, le plus commun, il est
nécessaire de veiller à approvisionner
l’entreprise par les moyens financiers simplifiant un fonctionnement sans à-coups de l’activité.
Et chaque gestionnaire financier est oblige de trouver un équilibre entre deux objectifs
principaux, qui sont l'objectif de liquidité et l'objectif de rentabilité, car la rétention par
l'institution de liquidités suffisantes pour faire face à ses passifs à court terme entraîne une
réduction du risque pour la société et ses actionnaires.
Le fonds de roulement
Le besoin de fonds de roulement
La trésorerie nette
Les emplois stables doivent être financés par les ressources stables.
Le fonds de roulement net global représente la part des ressources durables consacrée à financer
des emplois circulants. Il constitue une marge de sécurité financière pour l’entreprise.
8
Lessentiel_de_lanalyse_financière_-_13e_édition pp :94
Par le haut du bilan Par le bas du bilan
Dans ce cas, l'institution est financièrement équilibrée sur le long terme, car elle a pu couvrir le
financement des immobilisations par des fonds permanents, et une partie de ces fonds
permanents reste destinée à couvrir les actifs courants.
Un fonds de roulement est nul lorsque les ressources stables et les emplois durables sont égaux ;
Cela signifiait que la société atteignait l’équilibre financier minimum qui lui permettait de
couvrir ses immobilisations avec des fonds permanents sans réaliser d'excédent ou de déficit,
mais elle pourrait faire face à des difficultés financières envers ses créanciers à l’avenir.
C’est la situation la plus critique pour l’entreprise : les investissements durables ne sont pas
intégralement financés par des ressources de la même nature ; À ce niveau, l'institution s'est
appuyée sur des financements à court terme non seulement pour financer ses actifs courants,
mais aussi pour financer une partie de ses immobilisations, ce qui lui fait perdre son équilibre
financier et lui présente de grands risques ; L’entreprise est sous-capitalisée .
Le besoin en fonds de roulement est la partie des besoins de financement du cycle d’exploitation
qui n’est pas financée par les dettes liées au cycle d’exploitation.
Il est décomposé en deux parties afin de distinguer les besoins de financement quasi permanents
liés à l’activité principale et les autres besoins de financement indépendants du chiffre d’affaires 9.
Le besoin en fonds de roulement hors exploitation est la partie des besoins de financement
circulants, non liés directement au chiffre d’affaires, qui n’est pas financée par les dettes
9
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Passif circulant hors exploitation
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Lessentiel_de_lanalyse_financière_-_13e_édition pp :95
L’excédent de fonds de roulement net global consiste la trésorerie positive. Si cette situation
persiste, il faut veiller à ce que la trésorerie positive ne soit pas excessive et envisager des
placements rémunérateurs
Le fonds de roulement net global est insuffisant pour financer le besoin en fonds de roulement
en totalité. Une partie est couverte par des crédits bancaires. Cette situation est courante. Si elle
11
Lessentiel_de_lanalyse_financière_-_13e_édition pp :96
se prolonge, il faut vérifier que les utilisations de concours bancaires n’augmentent pas
régulièrement dans le temps. L’entreprise serait alors dépendante des banques et son risque de
défaillance augmenterait.
Le fonds de roulement net global est presque le même que le besoin en fonds de
roulement. D'un point de vue de l'analyse fonctionnelle, cette situation peut être
Conclusion :