La RC Des Dirigeants Sociaux
La RC Des Dirigeants Sociaux
La RC Des Dirigeants Sociaux
« Les plus grands succès sont solidaires des plus grands risques ». 1En effet,
savoir diriger convenablement une entreprise, c’est savoir prendre des risques. La
fonction de dirigeant n’est pas une fonction sécurisante. Véritable organe de
décision et caractérisé par son indépendance et par des pouvoirs extrêmement
étendus dans la direction de la politique d’entreprise, le dirigeant est relativement
exposé au risque d’engager sa responsabilité civile dans le cadre de sa fonction.
1
Citation de Jean Guitton, La pensée et la guerre, 1969.
2
Définition issue de : CA Paris, 11 juin 1987, Bull. Joly 1987. 719
3
Déborah HAZOT, « la responsabilité civile des dirigeants », Mémoire pour l’obtention du Diplôme de Master
2 Droit des Affaires spécialité Droit des Assurances, page : 7
[2]
En définitive, être dirigeant exécutif d’une société est devenu une fonction à
risques, pour ne pas dire à hauts risques ; le dirigeant n’assume pas seulement le
risque économique et financier inhérent à la gestion des entreprises, mais assume
aussi des risques juridiques qui trouvent leurs sources dans le droit des sociétés,
le droit des procédures collectives, le droit fiscal, le droit social sans préjudice des
réglementations particulières.
La responsabilité des dirigeants est une réalité quotidienne ; elle donne lieu à une
jurisprudence fournie. De fait, les actions en responsabilité civile intentées contre
les dirigeants se multiplient, qu’elles soient initiées par les tiers ou par les
associés. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène, peut d’abord être
constaté un développement des actions en responsabilité intentés contre les
professionnels qui n’épargne pas les dirigeants de sociétés. Ensuite, l’action en
responsabilité civile constitue l’une des réponses offertes aux associés pour lutter
contre les dérives constatées dans la gestion de certaines sociétés. Enfin, l’action
en responsabilité est une arme efficace entre les mains des associés minoritaires ;
puisque ceux-ci ne peuvent pas, faute de majorité, révoquer les dirigeants, ils
peuvent toujours leur intenter un procès. 5
4
Mohamed El Mernissi, « traité marocain de droit des sociétés », pages : 506, 507
5
Maurice Cozian, Alain Viandier et florence deboissy, « Droit des sociétés », page : 166
[3]
PLAN
[4]
Partie I : le régime réglementaire de la responsabilité civile
des dirigeants de la société
Les administrateurs, le directeur général et, le cas échéant, le directeur général
délégué ou les membres du directoire sont responsable individuellement ou
solidairement, selon le cas envers la société (chapitre 1) ou envers les tiers
(chapitre 2), soit des infractions aux dispositions législatives ou réglementaires
applicables aux sociétés anonymes, soit des violations des statuts, soit des fautes
dans leurs gestion.
Le non-respect par les administrateurs des obligations qui leur sont imposées par
la loi 17_95 et ses décrets d’application engage leur responsabilité, en particulier
dans les cas suivants :
[5]
pénalement ou pour le respect desquelles la loi permet de demander en justice
la régularisation par voie d’astreinte.
Chaque fois que les administrateurs n’observent pas les dispositions statutaires,
ils commettent une faute susceptible d’engager leur responsabilité. Il en est ainsi
en cas de dépassement de l’objet social, de non-respect des limitations de pouvoirs
ou des délais statutaires de convocations ou encore l’inobservation des règles sur
le contrôle des cessions d’actions (procédure d’agrément, droit de préemption).
C- Fautes de gestion :
• Notion de faute de gestion :
7
Mehdi ESSARSAR, « la responsabilité du dirigeant d’entreprise », imprimerie SPARTEL, Tanger, 2008, page 36
[6]
La faute s’apprécie par rapport au comportement d’un dirigeant prudent, diligent,
attentif, actif et scrupuleux placé dans les mêmes circonstances. Il s’agit d’une
appréciation in abstracto tempérée par la prise en compte de la situation et des
circonstances dans lesquelles s’est trouvé l’administrateur incriminé. La
responsabilité est fondée sur le régime de la faute prouvée et trouve son origine
dans l’inexécution d’une obligation de moyen.
[7]
L’article 903 du DOC dispose que le mandataire est tenu d’apporter à la gestion
dont il est chargé la diligence d’un homme attentif et scrupuleux, et il répond du
dommage causé au mandant par le défaut de cette diligence, tel que l’inexécution
volontaire de son mandat ou des instructions spéciales qu’il a reçues ou de
l’omission de ce qui d’usage dans les affaires.
L’article 904 du DOC précise que ces obligations doivent être entendues plus
rigoureusement lorsque le mandant est salarié et lorsqu’il est exercé dans l’intérêt
d’un mineur, d’un incapable ou d’une personne morale.
La faute de gestion est difficile à établir d’autant plus que lorsque le tribunal est
appelé à statuer sur la responsabilité, les faits reprochés aux dirigeants peuvent
remonter loin dans le temps. Il n’est pas toujours facile de se placer
rétrospectivement dans le feu de l’action au moment où la décision incriminée a
été prise afin d’apprécier son opportunité.
En outre, les actes de gestions sont imbriqués les uns aux autres et sont mêlés à
d’autres facteurs conjoncturels qui ont pu influer sur la décision. C’est toujours
facile de jouer les cassandres après coup. Il importe donc que la faute de gestion
soit suffisamment caractérisée. La preuve peut cependant être facilitée par les
conclusions de l’expertise de gestion diligentée à la requête des minoritaires, par
le rapport du syndic qui dresse le bilan financier, économique et social de
l’entreprise en difficulté (CC article 595) ou par les conclusions de l’enquête
préliminaire en cas de poursuites pénales.
8
Mehdi ESSARSAR, « la responsabilité du dirigeant d’entreprise », imprimerie SPARTEL, Tanger, 2008, page 38
[8]
droit commun dans les conditions de l’article 149 du code de procédure civile en
suivant la procédure des référés.
Il n’en demeure pas moins que les administrateurs s’exposent à un risque objectif
qui ne peut être évité que s’ils font preuve d’une grande vigilance. Cette vigilance
doit s’exercer même à l’égard des décisions autorisées par l’assemblée générale
qui pourraient ne pas être conformes à l’intérêt social.
- Le fait d’avoir créé une société sans apporter de fonds propres suffisants pour
assurer son fonctionnement dans des conditions normales et d’avoir pour suivi
l’activité de la société sans prendre aucune mesure pour remédier à cette
insuffisance de fonds propres ;
- Le fait de n’avoir été présent au siège de l’entreprise qu’un jour par semaine en
déléguant la plupart de ses pouvoirs à des collaborateurs qu’il savait incompétents.
[9]
Section 2 : les modalités d’exercice de l’action en responsabilité
La mise en cause de la responsabilité des administrateurs peut donner lieu à
l’exercice de trois actions : l’action sociale ut universi, l’action sociale ut singuli
et l’action individuelle.
Cette action sociale doit être exercée par les représentants légaux de la société.
Elle est alors appelée « action ut universi ».
Une telle action peut ainsi être intentée, notamment par les nouveaux dirigeants à
l’encontre des anciens dirigeants pour des faits antérieurs à l’entrée en fonction de
ces derniers.9
Elle est exercée par la société pour demander la réparation de préjudice qu’elle a
subi du fait des fautes commises par les administrateurs (pertes importantes,
redressement fiscal …). Cette action doit être engagée au nom de la société :
9
Jean- baptiste ROZES, « la responsabilité des dirigeants », page : 41
[10]
Toutefois, si les dirigeants ont commis une faute à l’égard de la société, ils
s’intenteront d’évidence pas une action dirigée contre l’un ou l’autre ou
l’ensemble d’entre eux. De ce fait, en cas d’inertie des dirigeants, l’action sociale
aux fins de réparation du préjudice subie par la société peut également être exercée
par les associés ou le ou les actionnaires eux-mêmes. Cette action sociale est alors
appelée « action ut singuli ».10
C’est un droit propre qui est conféré aux actionnaires à titre individuel pour se
substituer aux organes défaillants de la société. Il peut être exercé par tout
actionnaire, fut-il titulaire d’une seule action. A cet égard, la loi 17-95 a supprimé
le seuil de détention du vingtième du capital qui était exigé par la loi du 24 juillet
1867 pour exercer l’action ut singuli.
v L’action sociale est celle qui appartient à la société qui peut l’exercer à
l’encontre des dirigeants fautifs chaque fois qu’un préjudice affecte
directement son patrimoine, et tend ainsi à la reconstitution du fonds social
amputé par l’effet du dommage qui lui a été causé.
C- L’action individuelle :
10
Jean- baptiste ROZES, « la responsabilité des dirigeants », page : 42
11
Ahmed OMRANE, « LA RESPONSABILITE DES DIRIGEANTS SOCIAUX », page : 254
[11]
société a pu subir.12
Autrement dit, l’associé demande par cette action la réparation d’un préjudice qui
lui est personnel, un préjudice qui n’est pas le corollaire de celui subi par la
société. Cette action n’est prévue par aucun texte spécial. Cette action n’est pas
subordonnée à la condition que les fautes imputées aux dirigeants soient
détachables de leurs fonctions sociales.
12
Mohamed EL MERNISSI, « traité marocain de droit des sociétés », page : 519
13
Maurice COZIAN, Alain VIANDIER et florence DEBOISSY, « Droit des sociétés », page : 169, 170
[12]
Chapitre 2 : la responsabilité civile des dirigeants à l’égard des tiers
Section 1 : l’étendue de la responsabilité envers les tiers :
Notion de tiers : En droit des sociétés anonymes, la notions de tiers désigne toute
personne étrangère à la société, qui n’est ni actionnaire ni dirigeant. Il s’agit
essentiellement de tous ceux qui ont traité avec la société (fournisseurs de biens
ou de services, banquiers, prêteurs...). Dans la pratique, le tiers désigne
essentiellement les créanciers sociaux.
Lorsqu’ils ont un intérêt, en particulier lorsqu’ils ne sont pas payés, la loi leur
permet d’agir contre la société, mais aussi contre les dirigeants à titre personnel
dans certaines situations particulières.
14
https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000006981755/
[13]
- Par les règles du mandat lorsqu’ils agissent conformément aux pouvoirs qui
lui ont été donnés ;
- Par l’écran de la personnalité morale qui interdit en principe aux tiers de
mettre en cause la responsabilité personnelle des dirigeants
Dès lors que l’engagement des associés dans la société anonyme est limité au
montant de leur apport, il est légitime que ceux qui traitent avec la société
soient protégés contre la mauvaise gestion des dirigeants qui conduit
volontairement ou involontairement à l’insolvabilité de la société et au non-
paiement des créanciers.
[15]
Cette notion de faute détachable ou séparable est la transposition en droit des
sociétés de la distinction faite en droit administratif entre la faute de service et la
faute personnelle. Elle a été proclamée solennellement par un arrêt de principe de
la cour de cassation française aux termes duquel la responsabilité personnelle d’un
dirigeant à l’égard des tiers ne peut être retenue que s’il a commis une faute
séparable de ses fonctions et qui lui est imputable personnellement. La même cour
a tenu à préciser qu’il y a faute séparable lorsque le dirigeant commet
intentionnellement une faute d’une particulière gravité incompatible avec
l’exercice normal des fonctions sociales.
16
Mohamed EL MERNISSI, « traité marocain de droit des sociétés », pages : 512,513
17
9 févr.1950 (société fiduciaire du Maroc), revue politique et juridique de l’Union française, 1950, 574 ;
RACAR, T. 18,69
18
Mohamed EL MERNNISSI, « traité marocain de droit des sociétés », page : 513
[16]
un attendu du principe, la Haute cour a appelé le principe selon lequel « la
responsabilité du dirigeant à l’égard des tiers ne peut être retenue que s’il a
commis une faute séparable de ses fonctions » pour ensuite définir celle-ci :
«il en est ainsi lorsque le dirigeant commet intentionnellement une faute d’une
gravité particulière incompatible avec l’exercice normal des fonctions sociales
». 19
19
Maurice COZIAN, Alain VIANDIER et florence DEBOISSY, « Droit des sociétés », page : 172
[17]
Partie II : le régime spécial de la responsabilité civile
des dirigeants sociaux
La responsabilité aggravée est la responsabilité régie par le code du commerce ;
elle intervient lorsque la société est mise en redressement ou en liquidation
judiciaire pour sanctionner le comportement des dirigeants de droit ou de fait,
rémunérés ou non (code de commerce, art 736), qui sont à l’origine des difficultés
de la société. C’est essentiellement dans ce cadre que la responsabilité des
administrateurs sera mise en cause dans la pratique.
20
Mohamed EL MERNISSI, « traité marocain de droit des sociétés », page : 521
[18]
commun.
- Un dommage subi par la société et qui consiste dans l’insuffisance d’actif. Par
insuffisance d’actif, on entend la fraction du passif qui n’est pas couverte par
l’actif social. En cas de redressement, c’est la valeur de l’actif qui est retenue
; en cas de liquidation, on tient compte de la valeur de réalisation.
- Le lien de causalité qui est la contribution de de la faute au dommage causé.
Les dirigeants visés par la sanction (article 736 du code de commerce) :
- Dirigeants de droit : le dirigeant de droit est celui qui détient ses pouvoirs
d’une désignation par les statuts, ou d’une désignation d’un organe habilité,
qui l’investit de pouvoir de direction et de représentation.21
Ce sont les personnes physiques ou morales qui se sont impliquées dans la gestion
et la direction de la société sans droit ni titre.
En effet, un arrêt rendu par la cour de cassation française, a donné des dirigeants
de fait une définition circonstanciée : « les personnes, tant physiques que morales
qui, dépourvues de mandat social, se sont immiscés dans la gestion,
l’administration ou la direction d’une société, celles qui en toutes souveraineté
21
Mehdi ESSARSSAR, « La responsabilité du dirigeant d’entreprise », imprimerie SPARTEL, Tanger, 2008,
page : 23
22
Mohamed EL MERNISSI, « traité marocain de droit des sociétés », page : 522 et 523
23
Mehdi ESSARSSAR, « La responsabilité du dirigeants d’entreprise », imprimerie SPARTEL, Tanger,
2008, page : 24
[19]
et indépendance, ont exercé une activité positive de gestion et de direction
engageant la société sous couvert ou au lieu et place de ses représentants
légaux ».
24
Jean- baptiste ROZES, « la responsabilité des dirigeants »
25
Mohamed EL MERNISSI, « traité marocain de droit des sociétés », page : 523
[20]
L’action en comblement de passif, qui se prescrit en 3 ans, peut être engagée soit
par le juge en charge du redressement ou de la liquidation, mais aussi à l’initiative
du syndic ou du Parquet. La responsabilité patrimoniale des dirigeants peut être
également recherchée par une autre procédure judiciaire, dite de «l’extension» du
redressement ou de la liquidation qui ne repose pas sur une faute de gestion, mais
sur des «faits» à caractère frauduleux. Cette procédure a été notamment très
médiatisée à l’occasion de l’affaire de la Samir, puisqu’elle a permis de saisir tous
les biens des dirigeants et administrateurs pour désintéresser les créanciers de la
société liquidée.26
1. Avoir disposé des biens de la société comme des siens propres; c’est l’abus
de biens sociaux par acte de disposition.
2. Sous le couvert de la société masquant ses siens agissements, avoir fait des
actes de commerce dans un intérêt personnel ; c’est l’abus de personnalité
morale.
3. Avoir fait des biens ou du crédit de la société un usage contraire à l’intérêt
de celle-ci, à des fins personnelles ou pour favoriser une autre entreprise
dans laquelle il était intéressé directement ou indirectement ; c’est l’usage
abusif des biens et du crédit de la société.
4. Avoir poursuivi abusivement, dans un intérêt personnel, une exploitation
déficitaire qui ne pouvait conduire qu’à la cessation des paiements de la
société ; c’est la poursuite abusive d’une exploitation déficitaire.
5. Avoir tenu une comptabilité fictive ou fait disparaitre des documents
comptables de la société ou s’être abstenu de tenir toute comptabilité
conforme aux règles légales.
6. Avoir détourné ou dissimulé tout ou partie de l’actif ou frauduleusement
augmenté le passif de la société.
7. Avoir tenu une comptabilité manifestement incomplète ou irrégulière.
[21]
ou au fait de faire supporter à la société les dettes ou les dépenses
personnelles des dirigeants.
27
Mohamed EL MERNISSI, « traité marocain de droit des sociétés », page : 525
[22]
égard à la situation de l’entreprise.
4. Avoir omis de faire, dans le délai de 15 jours, la déclaration de l’état de
cessation des paiements.
5. Avoir procédé, de mauvaise foi, au paiement d’un créancier au détriment
des autres créanciers pendant la période suspecte.
28
Mohamed EL MERNISSI, « traité marocain de droit des sociétés », page : 526
[23]
1. Le tribunal peut, sur la demande du syndic ou d’office, subordonner
l’adoption du plan de redressement de l’entreprise au remplacement
d’un ou plusieurs dirigeants lorsque la survie de l’entreprise le requiert
(CC, art 600, al.1)
2. Le tribunal peut prononcer l’incessibilité des actions et des certificats de
droit de vote détenu par un ou plusieurs dirigeants de droit ou de fait,
rémunérés ou non, et décider que le droit de vote y attaché sera exercé,
pour la durée qu’il fixe, par un mandataire de justice désigné à cet effet
.il peut également ordonner la cession de ces actions moyennant un prix
fixé à dire d’expert (C.C, ART 600 al,2).
3. Les dirigeants ne peuvent, à compter du jugement d’ouverture, céder
leurs droits dans la société que dans les conditions fixées par le tribunal,
et ce à peine de nullité (CC, art 683, al .1).Cette incessibilité est
mentionnée sur le registre des transferts à la diligence du syndic (C.C,
art.683, al.3)
[24]
Conclusion
Loin d'être une science exacte, la gestion d'une société est en fait relativement
aléatoire et commande de prendre certains risques. En face, les associés et les
tiers aspirent, quant à eux, à davantage de sécurité et entendent limiter les
risques encourus. Ces impératifs contradictoires doivent nécessairement être
pris en considération pour élaborer un régime de responsabilité civile
suffisamment équilibré. La recherche de cet équilibre concerne tant la
détermination des comportements condamnables des dirigeants sociaux, que
les réponses devant leur être apportées. 29
29
Thèse de Soraya Messai-Bahri, docteur en droit et Maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-
Sorbonne. « La responsabilité civile des dirigeants sociaux », soutenue le 29/04/2009, à l’Université Paris 1
Panthéon-Sorbonne.
[25]
Bibliographie
• Ouvrages
- Brigitte Hess Fallon, et Anne-Marie Simon, « droit des affaires », éditions Dalloz, 18éme édition, 2009.
- Maurice Cozian, Alain Viandier et florence Deboissy, « droit des sociétés », édition lexisnexis, 2010.
- Mohamed el mernissi, « traité marocain de droit des sociétés », édition lexisnexis, 2019.
- Jean- baptiste Rozés, « la responsabilité des dirigeants », afnor éditions, 2012.
- Mehdi Essarssar, « la responsabilité du dirigeant d’entreprise », imprimerie spartel, Tanger, 2008.
- Philippe Jehasse, « la responsabilité civile des dirigeants d’entreprise », éditions des CCE SA, 2007.
• Thèses et mémoires :
- Déborah HAZOT, « la responsabilité civile des dirigeants », Mémoire pour l’obtention du Diplôme de Master 2 Droit
des Affaires spécialité Droit des Assurances, institut des assurances de Lyon, université jean moulin III, année
universitaire : 2018-2019.
- Thèse de Soraya Messai-Bahri, docteur en droit et Maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
« La responsabilité civile des dirigeants sociaux », soutenue le 29/04/2009, à l’Université Paris 1 Panthéon-
Sorbonne.
• Revue :
- Sara IBRIZ, Revue de presse, Webinaire IMA (institut marocain des administrateurs) : « Le dirigeant de la société
anonyme et les fautes de gestion : définition, Risques et prévention », soutenue Jeudi 3 juin 2021.
• Jurisprudence
• Lois
- Dahir n° 1-96-124 du 14 rabii II 1417 (30 août 1996) portant promulgation de la loi n° 17-95 relative aux
Sociétés anonymes.
- Loi n ° 15-95 formant code de commerce promulguée par le dahir n° 1-96-83 du 15 RABII I 1417(1er
aout 1996)
[26]