Balance Des Paiements de La Tunisie
Balance Des Paiements de La Tunisie
Balance Des Paiements de La Tunisie
2010
Novembre 2011
Balance des paiements
de la Tunisie
2010
Novembre 2011
SOMMAIRE…………………………………………………….Pages
Introduction………………………..…………………………………………….…… 5
I – Aperçu général……………………………………...………………….………..… 10
II – Balance courante……..………………..………………………………………..… 10
a –Echanges commerciaux...................................................................................... 11
b–Balance des services……..…………………......……..……………………… 14
c–Balance des revenus de facteurs et transferts courants……………...……….. 16
III – Balance des opérations en capital et financière……….……………………… 17
a–Les investissements étrangers (Investissements directs et de portefeuille)…..… 18
b–Autres investissements …………………………………….……………..….. 20
IV–Position extérieure globale……………………………………..……………. 21
a–Engagements…………………………..…....………………………………… 22
b–Avoirs…………………….………………….....……………………………… 24
V–Répartition géographique…………………….. 24
a–Analyse globale……………………………………...……………………….… 24
b–Principaux flux d’échanges et de paiements extérieurs……………………..... 26
Annexes statistiques…………………………………………………………………… 39
L’économie mondiale a été marquée, en 2010, par une reprise progressive de la croissance
(5,1% contre -0,7% en 2009) et ce malgré les tensions de la dette souveraine et le maintien d’un
sentiment d’aversion au risque sur les marchés financiers.
Le PIB des pays avancés a évolué de 3,1% et ce, en relation avec l’amélioration de la
consommation des ménages et le redressement des investissements et des exportations pour
certains pays. En particulier, le taux de croissance dans la Zone Euro, principal partenaire
économique de la Tunisie, s’est situé à 1,8% et a concerné la plupart des pays de la zone. Aux
États-Unis, le PIB s’est accru de 3% après une contraction de 3,5% en 2009.
S’agissant des pays émergents et en développement, ils ont retrouvé des rythmes de
croissance proches de ceux enregistrés avant la crise (7,3% contre 2,8% en 2009) sous l’effet du
dynamisme de la demande intérieure et la reprise de la demande étrangère.
(en %)
16,0
11,2 12,8
12,0 8,0 9,1
6,1 7,7
8,0 3,6
4,0 3,0
0
0,0
-4,0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
-8,0
-12,0 -10,7
6
La progression du commerce mondial de biens et services marquée par la hausse des prix
des produits de base et l’amélioration des termes de l’échange au profit des pays émergents et en
développement a permis de consolider le compte courant de ces pays de 134 milliards de dollars
pour atteindre 422 milliards de dollars ou 2% du PIB.
En revanche, le solde déficitaire des paiements courants des économies avancées a accusé un
élargissement de 20 milliards de dollars pour se situer à 91 milliards de dollars, soit l’équivalent de
0,2% du PIB sous l’effet, essentiellement, de l’accroissement du déficit courant des Etats-Unis.
S’agissant des flux d’investissements étrangers, ils ont progressé de 5%, pour atteindre
1.244 milliards de dollars, niveau qui demeure, toutefois, en deçà de celui enregistré avant la
crise. Les flux bénéficiant aux pays émergents et en développement se sont accrus de 12,3% pour
s’élever à 574 milliards de dollars consolidant, pour la 3ème année consécutive, leur part dans le
total pour se situer à 46,1%. Quant aux flux des IDE en faveur des pays développés, ils ont quasi-
stagné à 602 milliards de dollars avec une part revenue, d’une année à l’autre, de 50,9% à 48,4%.
Sur les marchés de change, une forte volatilité a caractérisé l’évolution des monnaies. Sur
l’ensemble de l’année 2010, la monnaie unique s’est dépréciée de 4,7%, 3,7% et 10,5% vis à vis
du dollar, la livre sterling et le yen japonais respectivement. Cette dépréciation est imputable,
essentiellement, à la dégradation de la situation budgétaire de certains pays de la Zone Euro. Les
mesures de soutien annoncées par l’Union européenne en faveur de ces pays ont, toutefois, permis
d’atténuer la baisse de l’euro par rapport aux autres monnaies. Quant au dollar, il s’est déprécié de
plus de 12% face au yen japonais, qui a retrouvé son statut de valeur refuge, et ce en raison des
incertitudes qui règnent sur la solidité de la reprise aux États-Unis.
La reprise de la croissance mondiale s’est, par ailleurs, traduite par l’affermissement de la
demande internationale des produits de base engendrant une hausse généralisée des cours des
matières premières dont l’énergie (+26%) et les denrées alimentaires (+33%). L’augmentation des
prix s’explique par la forte demande des pays émergents et par les tensions au niveau de l’offre
en raison, pour certains produits, des conditions climatiques défavorables. L’inflation s’est, dans
ce contexte, inscrite en hausse évoluant au taux de 3,4%, situation relevée en particulier, dans les
pays émergents et en développement.
Pour l’année 2011, les neuf premiers mois ont été marqués par un ralentissement de la
croissance économique mondiale qui se situerait pour toute l’année à 4%, et ce, suite, essentiellement,
aux effets de la crise de la dette publique de certains pays. Parallèlement, et compte tenu de
l’instabilité qui caractérise la situation dans les pays de la zone MENA et les effets du séisme survenu
au Japon, les échanges internationaux devraient accuser, pour toute l’année, une décélération, tendance
qui devrait se traduire par une baisse des cours des produits de base et une certaine volatilité des taux
de change des principales devises et des indices des bourses internationales.
Au niveau national, le taux de croissance est demeuré, en 2010, en deçà de ceux enregistrés
avant la crise sous l’effet de la baisse sensible de la valeur ajoutée du secteur agricole et de la
pêche et la régression de l’activité de raffinage du pétrole.
Evolution des principaux indicateurs économiques
Désignation 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Croissance du PIB aux prix constants (en %) 5,7 6,3 4,5 3,1 3,0 0,2
Taux d’investissement (en % du PIB) 22,6 23,0 23,5 24,2 24,6 22,0
Taux d’épargne nationale (en % du RNDB) 21,6 21,5 22,2 22,0 21,4 19,0
Déficit budgétaire hors privatisation et dons
(en % du PIB) 2,6 2,7 1,0 3,0 1,3 5,0
Taux d’inflation (en %) 4,1 3,4 4,9 3,5 4,4 3,6
Déficit courant/PIB (en%) 1,8 2,4 3,8 2,8 4,8 5,5
Sources: BCT, BE 2012 et loi de finances complémentaire
7
La reprise des exportations de biens et services corrélativement avec la hausse de la
demande extérieure, notamment, celle des pays de l’Union européenne, principaux partenaires
commerciaux de la Tunisie, a, toutefois, permis de compenser la régression de la valeur ajoutée
des secteurs susvisés.
La hausse de la demande intérieure a, en outre, permis de soutenir la croissance a travers la
progression des investissements et la bonne tenue de la consommation, notamment, celle des
ménages. Il en est résulté une décélération de l’épargne nationale dont le taux rapporté au RNDB
s’est inscrit en baisse.
Pour ce qui est des finances publiques, le déficit budgétaire hors privatisation et dons est
demeuré à un niveau relativement bas, sachant, par ailleurs, qu’en raison des conditions
d’emprunt onéreuses sur les marchés financiers internationaux, l’Etat s’est, pour la troisième
année consécutive, abstenu à effectuer une nouvelle sortie sur ces marchés.
Les paramètres de l’endettement extérieur ont, par conséquent, continué à s’améliorer avec
un taux d’endettement et un coefficient du service de la dette revenus à 37% et 9,2%,
respectivement en 2010.
En revanche, la situation des paiements extérieurs s’est détériorée pour la première fois
depuis l’année 2000, dégageant un déficit sous l’effet conjugué de l’élargissement du déficit
courant et la contraction des entrées nettes de capitaux.
En ce qui concerne le taux de change du dinar, il a enregistré, au terme de l’année 2010 une
dépréciation de 1,2% vis-à-vis de l’euro et de 8,4% par rapport au dollar américain, et ce, en
comparaison avec son niveau à la fin de 2009. Les cours moyens du dinar vis-à-vis de l’euro et du
dollar ont poursuivi une tendance similaire avec des baisses respectives de 1% et 5,8%.
8
LES PAIEMENTS EXTERIEURS
DE LA TUNISIE
LES PAIEMENTS EXTERIEURS
I- Aperçu général
La balance générale des paiements a, pour la première fois depuis l’année 2000, accusé un
déficit qui s’est situé à 274 MDT en 2010. L’élargissement du déficit courant qui, rapporté au PIB
a culminé à un niveau jamais atteint au cours de la décennie écoulée, s’est conjugué à une forte
contraction de l’excédent des opérations en capital et financières en comparaison avec les niveaux
relevés au cours des deux années précédentes.
10
Evolution des principaux soldes des paiements courants
(En MDT)
Var. en % sauf indications
Désignation 2006 2007 2008 2009 2010 2011(1) contraires
2010/2009 2011/2010
Solde courant (2) -824 -1 175 -2 109 -1 666 -3 012 -3 685 -1346 -673
En % du PIB (3) -1,8 -2,4 -3,8 -2,8 -4,8 -5,5 -2,0 -0,7
Solde commercial (FOB) (2) -3 345 -3 685 -4 941 -4 995 -6 548 -5 502 -1553 1046
Exportations (FOB) 15 558 19 410 23 637 19 469 23 519 25 684 20,8 9,2
Importations (CAF) 20 003 24 437 30 241 25 878 31 817 33 002 22,9 3,7
Solde des services (2) 2 450 2 699 3 257 3 409 3 521 1 584 112 -1937
dont:
Recettes touristiques 2 825 3 077 3 390 3 472 3 523 1 827 1,5 -48,1
Solde des revenus de facteurs et des
71 -189 -425 -80 15 233 95 218
transferts courants (2)
dont:
Revenus du travail (Recettes) 2 010 2 199 2 436 2 653 2 953 - 11,3 -
Revenus d'investissements étrangers
1 315 1 951 2 412 2 145 2 374 - 10,7 -
(dépenses)
Intérêts de la dette à MLT (dépenses) 890 887 859 872 835 - -4,2 -
(1) BE 2012.
(2) Variations en MDT.
(3) Variations en points de pourcentage.
a) Echanges commerciaux
Les échanges commerciaux ont repris leur tendance haussière en 2010 après avoir accusé
une baisse en 2009 et ce, en relation avec la reprise de l’activité économique dans les principaux
pays partenaires. La valeur de ces échanges a été, en outre, amplifiée par la hausse des prix des
principaux produits de base.
( En MDT ) ( En %)
35 000 76,6 79,8 77,8 79,4 78,2 75,2 73,9 100,0
69,6 72,2 73,7
30 000
25 000
50,0
20 000
15 000
10 000 0,0
5 000
0
-50,0
-5 000
-10 000
-15 000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 -100,0
Exportations de biens Importations de biens Solde commercial Taux de couverture en %
Source : INS
Le rebond de l’activité exportatrice qui en est résulté a, toutefois, suscité un accroissement
substantiel des importations en raison du faible taux d’intégration du tissu industriel qui s’est
conjugué, en 2010, à la baisse de la production agricole entraînant une intensification des achats
de denrées alimentaires pour subvenir aux besoins du marché local. Il en est résulté un
élargissement du déficit commercial, exprimé FOB-CAF, de 29,5% et une réduction du taux de
couverture ramené à son niveau le plus bas depuis 2003.
11
Principaux indicateurs de commerce extérieur
(En MDT sauf indication contraire)
Variations (en %)
Désignation 2006 2007 2008 2009 2010 2011(1)
2010/2009 2011/2010
Exportations FOB 15558 19410 23637 19469 23519 25684 20,8 9,2
Importations CAF 20003 24437 30241 25878 31817 33002 23,0 3,7
Déficit commercial FOB-CAF (2) 4445 5027 6604 6409 8298 7318 +1889 -980
En % du PIB (3) 9,7 10,1 12,0 10,9 13,1 10,9 +2,2 -2,2
Taux de couverture (en%) (3) 77,8 79,4 78,2 75,2 73,9 77,8 -1,3 +3,9
Taux d’ouverture (en%) (3) 77,7 87,9 97,6 77,2 87,3 87,7 +10,2 +0,4
Taux d’effort à l’exportation (en%)(3) 34,0 38,9 42,8 33,1 37,1 38,4 +4,0 +1,3
Taux de dépendance(en %)(3) 43,7 49,0 54,8 44,0 50,2 49,3 +6,2 -0,9
Taux de pénétration (en%)(3) 42,9 48,1 53,1 42,8 47,7 46,6 +4,9 -1,1
(1) BE 2012. Source: INS
(2) Variation en MDT.
(3) Variation en points de pourcentage.
La reprise des exportations est particulièrement relevée au niveau du secteur des industries
mécaniques et électriques dont la part dans la valeur totale des exportations s’est davantage
consolidée (33,4% contre 18,6% au début de la décennie) pour devenir depuis 2007 le premier
secteur exportateur. Les ventes du secteur des mines, phosphates et dérivés ont, également,
augmenté demeurant, toutefois, à un niveau largement en deçà de celui enregistré en 2008, année
marquée par une hausse exceptionnelle des prix des produits phosphatés amplifiant la valeur de
ces ventes qui s’est élevée à 3.323 MDT.
Ces évolutions ont permis de redresser la part de marché des exportations tunisiennes sur
les douze principaux pays de l’Union européenne pour s’établir à son niveau le plus élevé depuis
2004 (0,58 %).
Au niveau des importations, l’on relève surtout une progression des achats du secteur de
l’agriculture et des industries agro-alimentaires en raison de la baisse de la production agricole.
Il faut, par ailleurs, signaler la hausse des importations des industries mécaniques et électriques
dont la valeur a représenté près de la moitié de celle des importations totales. Cette hausse a,
notamment, concerné les acquisitions du matériel de transport (+20,5%) et les industries
électriques (+33,7%).
Evolution des échanges commerciaux par secteur aux prix courants et constants en 2010
(En MDT sauf indication contraire)
Secteurs Mines, Textiles, Industries
Agriculture et Energie et Autres industries
Ind.agro.alim lubrifiants
phosphates et habillements et mécaniques et
manufacturières
Total
Echanges commerciaux dérivés cuirs électriques
Exportations aux prix courants 1 879,4 3 313,9 2 158,3 6 036,4 8 070,9 2 060,1 23 519,0
Evolution aux prix courants (en %) 1,6 25,6 30,0 8,6 34,5 16,9 20,8
Evolution aux prix constants (en %) -6,4 -4,5 19,2 7,4 26,4 14,9 13,8
Importations aux prix courants 3 130,4 3 797,3 701,2 4 237,3 14 612,6 5 338,3 31 817,1
Evolution aux prix courants (en %) 28,2 36,1 33,0 12,3 22,5 20,9 23,0
Evolution aux prix constants (en %) 23,8 4,9 35,3 3,8 17,3 17,4 15,1
Solde commercial aux prix courants -1 251,0 -483,4 1 457,1 1 799,1 -6 541,7 -3 278,2 -8 298,1
Source : INS
L’évolution de l’indice des prix à l’exportation et celui à l’importation a, par ailleurs,
amplifié la valeur des exportations et des importations, notamment, celles relatives aux produits
de base donnant lieu à une légère détérioration des termes de l’échange.
12
Evolution des indices des prix à l'export et à l'import par secteur en 2010
(En %)
Mines, Textiles, Industries
Secteurs Agriculture et Energie et Autres industries
phosphates et habillements et mécaniques et Total
Ind.agro.alim lubrifiants manufacturières
Indices des prix dérivés cuirs
IPX
2009 146,9 234,7 288,5 197,4 129,0 144,9 166,7
2010 159,2 308,3 287,9 199,6 137,2 147,4 176,7
Evolution en % 8,4 31,4 -0,2 1,1 6,4 1,7 6,0
IPM
2009 183,1 234,3 264,2 159,8 152,1 170,3 166,8
2010 187,4 308,5 246,7 173,1 159,0 176,0 178,2
Evolution en % 2,3 31,7 -6,6 8,3 4,5 3,3 6,8
Termes de l'échange
2009 80,2 100,2 109,2 123,5 84,8 85,1 99,9
2010 85,0 99,9 116,7 115,3 86,3 83,8 99,2
Evolution en % 5,9 -0,2 6,9 -6,7 1,7 -1,6 -0,8
Source : INS
Analysés par groupe de produits, les échanges commerciaux font apparaître une
détérioration des soldes de toutes les balances à l’exception de celui de la balance des biens de
consommation. C’est le cas, en particulier, des balances alimentaire et énergétique qui ont dégagé
des soldes déficitaires contribuant à hauteur de 64% dans l’élargissement du déficit de la balance
commerciale.
Balance commerciale par groupe de produits
(En MDT sauf indication contraire)
Var en %
Groupes de produits 2006 2007 2008 2009 2010
2009/2008 2010/2009
Balance alimentaire
Exportations 1599 1615,5 1849,9 1631,2 1651,2 -11,8 1,2
Importations 1321,9 2040,9 2600,9 1593,2 2208,6 -38,7 38,6
Solde 277,1 -425,4 -751,0 38,0 -557,4
Taux de couverture en % 121,0 79,2 71,1 102,4 74,8
Balance des matières premières et
demi produits
Exportations 4062,9 5032,7 7474,6 5467,8 6966,0 -26,8 27,4
Importations 6173,4 7861,5 10233,8 8081,1 10180,4 -21,0 26,0
Solde -2110,5 -2828,8 -2759,2 -2613,3 -3214,4
Taux de couverture en % 65,8 64,0 73,0 67,7 68,4
Balance des biens d'équipement
Exportations 1686,3 2278,2 2622,2 2629,9 3442,3 0,3 30,9
Importations 4136,2 5193,1 5784,0 6585,7 7778,7 13,9 18,1
Solde -2449,9 -2914,9 -3161,8 -3955,8 -4336,4
Taux de couverture en % 40,8 43,9 45,3 39,9 44,3
Balance énergétique
Exportations 2017,6 3137,8 4079,9 2637,7 3313,9 -35,3 25,6
Importations 2859 3001,6 4913,8 2789,7 3797,3 -43,2 36,1
Solde -841,4 136,2 -833,9 -152,0 -483,5
Taux de couverture en % 70,6 104,5 83,0 94,6 87,3
Total des exportations 15558,1 19409,6 23637,0 19469,2 23519,0 -17,6 20,8
Total des importations 20003,5 24437,3 30241,2 25877,6 31817,1 -14,4 23,0
Solde -4445,4 -5027,7 -6604,2 -6408,4 -8298,1 -3,0 29,5
Taux de couverture en % (1) 77,8 79,4 78,2 75,2 73,9 -3,7 -1,7
(1) Variation en points de pourcentage. Source: INS
13
Pour l’année 2011, les échanges commerciaux devraient enregistrer un ralentissement aussi
bien pour les exportations que pour les importations et ce, en raison de la conjoncture qui prévaut
actuellement en Tunisie et dans les principaux pays partenaires. Le déficit commercial se
maintiendrait, par conséquent, pratiquement au même niveau que celui enregistré en 2010. Pour
les neuf premiers mois, les exportations et les importations ont progressé de 9,3% et 4,9%
respectivement donnant lieu à un repli de 6,9% du déficit commercial comparé à celui enregistré
durant la même période de l’année écoulée.
La décélération des importations est, en fait, étroitement liée à la contraction des
investissements (baisse des achats des biens d’équipement) et la réalisation d’une bonne récolte
céréalière. Concernant les exportations, l’accélération des ventes des produits alimentaires,
surtout, à destination de la Lybie et le bon comportement des expéditions du secteur des industries
mécaniques et électriques ont permis de compenser et au delà la baisse des exportations relevées
pour les autres secteurs. La crise européenne devrait, cependant, provoquer un ralentissement des
ventes du secteur des industries mécaniques et électriques et induire, par conséquent, une
progression moins soutenue des exportations totales prévues pour toute l’année.
b) Balance des services
Après avoir fortement augmenté sur la période 2004-2008 (+13,8 % en terme de moyenne
annuelle), l’excédent de la balance des services a accusé durant les deux dernières années une
décélération (+1,9 % en terme de moyenne annuelle) et ce, en relation avec le ralentissement des
flux générés par l’activité touristique.
(En MDT)
9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Les recettes touristiques, qui couvrent plus de 40% des recettes des services se sont accrues
de 1,5% en 2010, pour s’élever à 3.523 MDT, sachant que les nuitées des non-résidents ont
augmenté de 1,8 % alors que les entrées ont connu une quasi-stagnation.
( En milliers ( En milliers
d'unités ) de dinars)
40 000 4 000
35 000 3 500
30 000 3 000
25 000 2 500
20 000 2 000
15 000 1 500
10 000 1 000
5 000 500
0 0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
14
Le ralentissement des indicateurs touristiques durant les dernières années s’explique, certes,
par une conjoncture défavorable qui a prévalu dans les principaux pays pourvoyeurs de touristes,
en l’occurrence ceux de l’Union européenne, mais également par des difficultés à caractère
structurel qui nécessite une mise à niveau du secteur et surtout une meilleure adaptation de l’offre
à la demande.
Deuxième grande composante des recettes des services, celles bénéficiant au secteur de
transport (26,5% des recettes des services en 2010) ont, en revanche, enregistré une nette reprise
(+18 %) après avoir accusé une baisse en 2009. Plus de la moitié de ces recettes sont perçues au
titre des billets de passage.
Fret
218 MDT
(10%)
Le reliquat a concerné, essentiellement, les recettes au titre de fret ainsi que les redevances
perçues. En particulier, la redevance gaz perçue par l’Etat tunisien au titre du passage des
gazoducs transcontinentaux reliant l’Algérie à l’Italie a progressé de 38,9% pour s’élever
à 603 MDT, augmentation imputable exclusivement à la hausse des prix du gaz alors que les
quantités du gaz naturel acheminées vers l’Italie se sont inscrites en baisse.
Evolution de la redevance-gaz
En espèces En nature
Année En % du En % du Total en MDT
En MDT En MDT
total total
2006 89 24,7 271 75,3 360
2007 65 15,8 346 84,2 411
2008 129 19,8 524 80,2 653
2009 131 30,2 303 69,8 434
2010 221 36,7 382 63,3 603
Source : SOTUGAT
En ce qui concerne les exportations des autres services, notamment, celles ayant trait aux
grands travaux et services techniques et aux services de communication, elles ont continué à
progresser à un rythme soutenu (23,9% en terme de moyenne annuelle au cours des trois dernières
années). Il s’agit de secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée qui ont, par ailleurs, tiré profit de la
disponibilité de ressources humaines qualifiées et de la consolidation et la modernisation de
l’infrastructure matérielle et immatérielle avec, en particulier, l’entrée sur le marché tunisien d’un
troisième opérateur de télécommunication fixe-mobile « Orange-Tunisie ».
S’agissant des dépenses au titre des services, elles se sont inscrites en hausse de 19,2% en
2010, évolution due à l’augmentation des frais engagés au titre du transport (+13,9%) et des
voyages (+ 39,8 %).
L’accroissement des dépenses de transport a, surtout, porté la marque de l’augmentation de
celles inhérentes au fret (+23,8%), qui ont représenté près de 70% du total et ce, en relation avec
15
l’augmentation des importations de biens. Les autres catégories de transport ayant trait,
notamment aux billets de passage, à la redevance aéronautique et à l’affrètement d’avions se sont,
en revanche, inscrites en baisse de 3,3% pour se situer à 708 MDT.
Quant à la hausse des dépenses au titre des voyages, elle s’explique, notamment, par celles
inhérentes au Pèlerinage et Omra (92MDT) sachant qu’en 2009 et en raison de la grippe aviaire,
les tunisiens ne se sont pas rendus aux lieux saints.
Pour l’année 2011, l’excédent de la balance des services devrait accuser une forte
contraction sous l’effet, notamment, de la baisse prévue des recettes touristiques et
corrélativement celles au titre de l’activité de transport.
c) Balance des revenus de facteurs et transferts courants
Déficitaire depuis 2007, la balance des revenus de facteurs et des transferts courants s’est
légèrement redressée en 2010 pour dégager un excédent de 15 MDT. Cet excédent reste, toutefois,
largement en deçà de ceux qui ont prévalu avant 2004, période marquée par un niveau plus faible
des dépenses effectuées dans le cadre de la rémunération des investissements étrangers.
4000
3000
2000
1000
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Principale composante au niveau des recettes, les transferts réalisés par les travailleurs
tunisiens à l’étranger ont augmenté à un rythme soutenu sachant que, la colonie tunisienne à
l’étranger s’est située à environ un million deux cent mille personnes au terme de 2010.
Revenus du travail par mode de transfert
Total Apports en espèces Apports en nature
Année Variation En % du En % du
En MDT En MDT En MDT
en % total total
2006 2.010 11,2 1.537 76,5 473 23,5
2007 2.199 9,4 1.681 76,4 518 23,6
2008 2.436 10,8 1.929 79,2 507 20,8
2009 2.653 8,9 2.104 79,3 549 20,7
2010 2.953 11,3 2.333 79,0 620 21,0
S’agissant des dépenses, elles sont, principalement, composées des transferts au titre des
revenus d’investissements directs étrangers. Celles-ci ont augmenté de 10,7% pour se situer à
2.374 MDT en 2010. En particulier, les revenus d’investissements étrangers transférés par les
sociétés pétrolières opérant en Tunisie ont enregistré un accroissement de 8,9 % (1.590 MDT) et
ce, corrélativement avec la hausse des cours du pétrole.
16
Les dépenses au titre des revenus
de capital en 2010
Autres dépenses
Intérêts sur
au titre des
revenus de capital prêts à moyen et
long termes
(4%)
(25%)
Revenus
d’investissements
directs
(71%)
Quant aux dépenses effectuées au titre du remboursement des intérêts de la dette à moyen et
long termes, elles se sont quasi stabilisées depuis 2005 pour s’élever à 835 MDT en 2010. Leur
part dans le total des dépenses ayant trait aux revenus de capital s’est, par conséquent, nettement
réduite revenant d’une moyenne de 50% au cours de la période 2000-2004 à près de 25% en 2010.
Pour l’année 2011, la balance des revenus de facteurs et des transferts courants devrait
pratiquement garder un solde comparable à celui dégagé en 2010. La légère baisse des transferts
au titre des revenus du travail devrait être compensée par une baisse similaire des revenus des
investissements et des intérêts de la dette à moyen et long termes.
III- Balance des opérations en capital et financières
Pour la deuxième année consécutive, le solde excédentaire de la balance des opérations
en capital et financières s’est inscrit en baisse, évolution attribuable, essentiellement,
au repli du solde excédentaire de la balance des autres investissements1 par rapport à celui
enregistré en 2009, année marquée par l’attribution par le FMI des allocations en DTS portant sur
une enveloppe de 238,5 millions de DTS (soit 496 MDT).
Evolution des principaux soldes des opérations en capital et financières
(En MDT sauf indication contraire)
Variation Variation
Désignation 2006 2007 2008 2009 2010 2011(1) en % en %
2010/2009 2011/2010
Solde des opérations en capital (2) 193 212 97 222 118 175 -104 57
Dons 199 215 101 227 130 - -42,7 -
Solde des investissements étrangers (2) 4 398 1 980 3 156 1 940 1 873 980 -67 -893
Investissements directs étrangers
4 403 2 071 3 399 2 279 2 165 -5,0
(Recettes)
2 000 -17,3
Investissments de portefeuille (recettes) 159 87 198 78 253 224,4
Solde des autres investissements (2) -944 -87 769 1 619 624 1 480 -995 856
Tirages sur les capitaux d'emprunt à
1 941 2 157 1 745 2 726 2 641 4 146 -3,1 57,0
MLT
Amortissement de la dette à MLT 2 991 2 447 1 749 2 312 2 434 2 660 5,3 9,3
Solde des opérations en capital et
3 647 2 105 4 022 3 781 2 615 2 635 -1166 20
financières (2)
(1) BE 2012
(2) Variations en MDT
1Ils’agit des opérations financières ayant trait aux capitaux de prêts-emprunts à MLT, aux avoirs et engagements
à CT ainsi qu’aux allocations en DTS.
17
Evolution des principaux soldes des opérations en capital et financières
(En MDT)
5000
4000
3000
2000
1000
0
-1000
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
-2000
La balance des investissements étrangers a, de son côté, continué à subir les effets de la
crise financière internationale pour dégager un excédent en léger repli, tendance qui est,
également, relevée pour le solde excédentaire des opérations en capital, en raison de la forte
baisse des concours financiers accordés sous forme de dons1.
100% 2,2 2,8 2,4 3,4 4,6 2,9 4,3 1,6 3,5 2,2
90% 19,3
28,3 22,6 20,7
80% 29,7 36,2 40,5
42,8
70% 57,6
60% 67,0
50%
40% 71,4 69,8
63,4 74,2 58,0 49,5 44,3
30% 42,8
27,9
20%
28,5
10%
7,1 7,7 10,1 12,9 10,8 13,0
0% 5,5 5,2 1,7 1,6
2001 2002* 2003 2004 2005 2006* 2007 2008 2009 2010
1 Les dons accordés par l’Union européenne sont revenus de 134 MDT en 2009 à 105 MDT en 2010.
18
Cette situation reflète, en fait, une plus grande rentabilité des investissements dans ce secteur en
relation avec l’accroissement des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux.
Evolution des recettes au titre des investissements étrangers en Tunisie
(En MDT)
Désignation 2006 2007 2008 2009 2010
Investissements directs 4.403 2.071 3.399 2.279 2.165
Energie 940 1.359 1.934 1.234 1.317
Industries manufacturières 347 486 642 772 574
Services : dont : 3.102 218 803 256 271
Tourisme et immobilier 18 72 199 85 95
Services financiers 22 0 371 0 43
Télécommunications 3.056 80 40 154 127
Agriculture 14 8 20 17 3
Investissements de portefeuille 159 87 198 78 253
Total Investissements étrangers 4.562 2.158 3.597 2.357 2.418
S’agissant des IDE en faveur du secteur des services, ils se sont accrus de 5,9% pour s’établir
à 271 MDT dont près de la moitié a bénéficié au secteur des télécommunications (travaux
d’extension et de développement). Ceux bénéficiant au secteur du tourisme et de l’immobilier ont
servi à la rénovation d’unités hôtelières acquises par des non-résidents et à la réalisation de projets
immobiliers résidentiels. L’IDE au profit du secteur financier a concerné une opération de prise de
participation de non-résidents dans l’augmentation du capital d’une banque de la place.
*Autres secteurs : il s’agit en 2006 de l'opération de cession de 35% du capital social de la société Tunisie Télecom à des
non-résidents pour une valeur de près de 3 milliards de dinars.
Quant aux IDE réalisés dans le secteur des industries manufacturières, ils ont accusé une
baisse de 25,6%. En particulier, ceux bénéficiant au secteur de la chimie et du caoutchouc et aux
industries mécaniques et électriques, se sont repliés de 69,4% et 31,1% pour se situer à 79 MDT et
144 MDT, respectivement, alors que ceux en faveur du secteur des matériaux de construction ont
enregistré une augmentation de 160% pour atteindre 187 MDT dont 137 MDT ayant servi aux
travaux de rénovation de la cimenterie « SOTACIB ».
S’agissant des dépenses sous forme d’IDE, elles se sont inscrites en hausse de 16,2% pour
s’élever à 265 MDT. Les investissements effectués par les résidents tunisiens à l’étranger ont
pratiquement gardé leur niveau de 2009 (106 MDT). Ces investissements ont, essentiellement,
19
concerné le secteur financier et celui des industries manufacturières pour des montants respectifs de
65 MDT et 29 MDT.
Parallèlement, les désengagements sous forme de cessions par des non-résidents de leurs parts
sociales dans des sociétés tunisiennes ont plus que doublé pour atteindre 49 MDT, tandis que ceux
ayant concerné le rapatriement de matériels effectués par les compagnies pétrolières, n’ont que
légèrement progressé pour se situer à 111 MDT.
En ce qui concerne les flux reçus au titre des investissements de portefeuille, ils se sont accrus
de plus de 200% pour atteindre 253 MDT, évolution qui s’explique, principalement, par
l’augmentation de capital de la société « Carthage Cement » (73 MDT) et la participation de
non-résidents dans le capital de la société «Ennakl-Automobiles» sur les bourses de Tunis et de
Casa (65 MDT).
b) Autres investissements
Le solde excédentaire de la balance des autres investissements s’est nettement contracté
revenant de 1.619 MDT en 2009 à 624 MDT en 2010. En particulier, les entrées nettes de capitaux
d’emprunt à moyen et long termes se sont inscrites en baisse pour se situer à 207 MDT contre 414
MDT en 2009, résultat imputable à l’effet conjugué du repli des tirages (-3,1%) et la hausse des
dépenses au titre de l’amortissement de la dette (+5,3%).
Concernant les tirages au profit de l’administration, plus des deux tiers sont alloués par des
organismes multilatéraux, sachant que l’Etat s’est abstenu, pour la troisième année consécutive, à
effectuer une sortie sur les marchés financiers internationaux. Les tirages des entreprises font
également, apparaître une forte mobilisation des ressources auprès des organismes multilatéraux
(77,8% des fonds alloués). Ces derniers, notamment la BIRD et la BAD, ont intensifié leurs
concours aussi bien à l’administration qu’aux entreprises pour devenir, au cours des dernières
années, les principaux bailleurs de fonds de la Tunisie.
20
Evolution des capitaux d'emprunt à MLT
(En MDT)
4000
3000
2000
1000
0
-1000
-2000
-3000
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
-4000
tira ges a mortissement flux nets
Les tirages financiers assortis de transferts de fonds ont représenté près de 60% du total des
tirages en 2010 pour une enveloppe de 1.571 MDT. Le reliquat a concerné les tirages commerciaux
qui constituent la contrepartie des importations de biens à crédit qui se sont élevées à 1.070 MDT
contre 902 MDT en 2009.
S’agissant des remboursements de la dette à moyen et long termes, ceux réalisés par
l’administration ont augmenté de 22,5% en 2010, portant la marque du remboursement de l’emprunt
obligataire «Global Samurai I» contracté en 2000 pour un montant de 588 MDT (35 milliards de
yen).
En revanche, l’amortissement de la dette réalisé par les entreprises s’est replié de 12,9%,
baisse relevée, en particulier, pour les paiements effectués en faveur du marché financier
international (-60,8%) alors que les paiements au profit des organismes internationaux se sont
inscrits en hausse de 13,3%.
Pour l’année 2011, les tirages sur les capitaux d’emprunt à moyen et long termes devraient
enregistrer une nette augmentation faisant suite à la mobilisation de ressources extérieures
contractées dans le cadre de la coopération multilatérale, essentiellement, auprès de la Banque
mondiale et la Banque africaine de développement dont les concours ont atteint, au terme des neuf
premiers mois, près de 1,6 milliards de dinars. Ces fonds ont servi à couvrir, partiellement, le gap
de financement enregistré suite aux évènements qui ont eu lieu depuis le début de l’année 2011 et
à atténuer les pressions sur les avoirs en devises.
Parallèlement, les remboursements de la dette devraient s’inscrire également en hausse,
notamment, avec l’arrivée à échéance de deux emprunts obligataires pour un montant global
de 1.170 MDT (450 millions d’euros au titre d’un emprunt obligataire contracté en 2004
et 15 milliards de yens au titre de l’emprunt Samurai 5 mobilisé en 1996).
21
plus accru que celui des avoirs bruts, sachant que les avoirs de réserve, composante majeure de ces
avoirs, ont accusé une contraction corrélativement avec le déficit dégagé au niveau de la balance
générale des paiements.
Position extérieure globale de la Tunisie
(En MDT)
Désignation 2006 2007 2008 2009 2010
Investissements directs (nets) -28.203,0 -31.831,3 -37.894,0 -41.659,1 -44.755,9
Avoirs 114,9 143,0 202,4 306,3 409,7
Engagements -28.317,9 -31.974,3 -38.096,4 -41.965,4 -45.165,6
Investissements de portefeuille -1.439,7
-1.813,1 -2.031,9 -2.654,4 -3.025,2
(nets)
Avoirs 76,9 81,5 88,8 92,8 95,1
Engagements -1.516,6 -1.894,6 -2.120,7 -2.747,2 -3.120,3
Autres Investissements (nets) -21.365,9 -21.627,1 -24.098,8 -26.064,9 -28.122,6
Avoirs 3.011,3 3.309,4 3.215,3 3.102,0 3.459,4
Avoirs à MLT 129,7 122,1 131,0 - -
Administration - - - - -
Entreprises 129,7 122,1 131,0 - -
Avoirs à CT 2.881,6 3.187,3 3.084,3 3.102,0 3.459,4
Financiers 1.289,0 1.882,4 1.611,0 1.910,4 2.048,5
Commerciaux 1.592,6 1.304,9 1.473,3 1.191,6 1.410,9
Engagements -24.377,2 -24.936,5 -27.314,1 -29.166,9 -31.582,0
Engagements à MLT1 -19.955,1 -20.007,0 -21.576,8 -22.236,7 -23.833,9
Administration -13.470,4 -13.499,4 -14.753,5 -14.898,5 -15.734,2
Entreprises -6.484,7 -6.507,6 -6.823,3 -7.338,2 -8.099,7
2
Autres engagements à MLT -67,0 -66,2 -69,8 -560,7 -604,0
Engagements à CT -4.355,1 -4.863,3 -5.667,5 -6.369,5 -7.144,1
Financiers -2.797,1 -3.447,2 -3.821,0 -4.630,2 -5.005,3
Commerciaux -1.558,0 -1.416,1 -1.846,5 -1.739,3 -2.138,8
Avoirs de réserve 8.806,7 9.689,4 11.742,1 13.946,4 13.672,8
Or monétaire 4,4 4,4 4,4 4,4 4,4
Droits de tirage spéciaux 6,3 7,0 11,7 501,9 540,9
Position de réserve au FMI 39,7 39,9 38,5 42,6 124,6
Devises 8.756,3 9.638,1 11.687,5 13.397,5 13.002,9
Total -42.201,9 -45.582,1 -52.282,6 -56.432,0 -62.230,9
a) Engagements
Plus de la moitié du stock des engagements bruts de la Tunisie est sous forme
d’investissements directs étrangers. Ceux-ci ont augmenté de 7,6% pour s’élever à 45.166 MDT au
terme de 2010 sous l’effet conjugué de l’accroissement du volume de ce type de financement tel
qu’illustré par l’excédent dégagé au niveau de la balance des IDE et de l’effet prix résultant de la
réévaluation des investissements antérieurs.
22
Structure du stock des engagements bruts de la Tunisie
(En MDT)
90000
80000
70000
60000
50000
40000
30000
20000
10000
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Engagements à CT Investissements de portefeuille
Encours de la dette à MLT Investissements directs
Quant aux engagements sous forme d’investissements de portefeuille, ils ont augmenté de
13,6%, augmentation due, exclusivement, à la progression de l’indice TUNINDEX de 19,1% qui a
permis de compenser et au-delà les flux nets négatifs dégagés au niveau de la balance des
investissements de portefeuille.
S’agissant de l’encours de la dette extérieure à moyen et long termes, il a atteint 23.582 MDT
au terme de 2010, en augmentation de 1.605 MDT par rapport à celui enregistré au terme de l’année
précédente. Cette hausse est due à hauteur de 80% à l’effet change faisant suite, essentiellement, à la
dépréciation du dinar vis-à-vis du yen japonais et du dollar américain.
Principaux paramètres de la dette extérieure à moyen et long termes
(En MDT sauf indication contraire)
Désignation 2006 2007 2008 2009 2010
Encours de la dette à moyen et long termes 19.683 19.728 21.301 21.977 23.582
Taux d’endettement (en % du RNDB) 43,0 39,7 38,8 37,3 37,0
Service de la dette à moyen et long termes 3.881 3.334 2.608 3.184 3.269
Principal 2.991 2.447 1.749 2.312 2.434
Intérêts 890 887 859 872 835
Coefficient du service de la dette (en %) (1) 16,4 11,7 7,7 10,6 9,3
(1)Calculé par référence aux recettes courantes.
Quant aux engagements à court terme, ils se sont inscrits en hausse par rapport à leur niveau
atteint au terme de 2009 pour s’élever à 7.144 MDT, augmentation qui a concerné aussi bien les
engagements financiers que commerciaux.
23
b) Avoirs
Les avoirs bruts ont enregistré une hausse de 1,1% pour atteindre 17.637 MDT au terme de
2010 et ce, malgré la contraction des avoirs de réserve qui se sont situés à 13.673 MDT couvrant
près de 77% du total de ces avoirs.
Pour les autres composantes des avoirs de réserve, il y a lieu de signaler l’accroissement de la
position de réserve de la Tunisie auprès du FMI passant, d’une fin d’année à l’autre, de 43 MDT à
125 MDT. Sous l’égide du FMI, la Tunisie a, en effet, contribué en 2010 au financement d’un pays
membre, action qui s’est traduite par l’augmentation de sa position de réserve auprès de cette
institution, en contre partie des fonds alloués en devises.
V- Répartition géographique
a) Analyse globale
Les paiements extérieurs de la Tunisie continuent à faire apparaître la prédominance des
transactions effectuées avec les pays de l’Union européenne, notamment, au niveau des opérations
courantes et des flux d’IDE. Néanmoins l’on relève, depuis 2006, une plus grande diversification
des paiements extérieurs à travers l’intensification des échanges commerciaux avec d’autres
zones. Quant aux paiements extérieurs avec les organismes internationaux, ils sont recensés, pour
l’essentiel, au niveau des capitaux d’emprunt et ont constitué au cours des deux dernières années
la source principale de financement extérieur de l’économie tunisienne.
24
Evolution du solde de la balance générale des paiements par zone
(En MDT)
10000
8000
6000
4000
2000
0
-2000
-4000
-6000
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
-8000
Union européenne Pays arabes Autres pays Marchés financiers et organismes internationaux Total
S’agissant de la balance des opérations en capital et financières avec les pays de l’Union
européenne, son excédent s’est contracté corrélativement avec la baisse des flux reçus au titre des
investissements étrangers traduisant l’impact de la crise financière internationale sur les sociétés
d’investissement direct européennes. Il est à signaler que la part des pays de cette zone dans le
total des financements extérieurs n’a atteint que 37,8% en 2010, taux largement en deçà de celui
relevé au niveau des opérations courantes (76,5%).
Avec les autres pays européens, la situation des paiements extérieurs s’est davantage
détériorée, évolution attribuable à l’élargissement du déficit commercial, notamment, avec la
Russie.
Avec les pays arabes, la balance générale des paiements demeure largement tributaire de
l’évolution des prix des hydrocarbures, qui après avoir exercé une forte pression sur l’équilibre
des échanges commerciaux jusqu’à 2008, ont entamé depuis 2009 un certain répit permettant de
redresser la situation des paiements extérieurs avec cette zone au cours des deux dernières années.
L’excédent dégagé en 2010 (1.465 MDT) reste, toutefois, largement inférieur à celui enregistré
en 2006 (3.197 MDT), année marquée par la cession de 35% du capital social de Tunisie Télécom
à des investisseurs émiratis pour un montant de l’ordre de 3 milliards de dinars.
En particulier, l’excédent de la balance des paiements avec les pays du Maghreb Arabe s’est
nettement consolidé depuis 2009 sous l’effet de l’accroissement, pour la deuxième année
consécutive, de l’excédent de la balance des paiements courants. Il en est de même pour la
balance des opérations en capital et financières qui a tiré profit de l’augmentation des
investissements libyens dans le secteur touristique.
25
Poour les autrres pays, la balance
b génnérale des paaiements s’eest fortemennt détériorée en 2010
en relatiion, surtout, avec la détéérioration dee la balance commercialle avec la Chhine.
Déficitaire suur la périodde 2005-2008, la bala ance des paaiements avvec les org ganismes
internattionaux et le marchéé financier internation nal a dégaagé, pour lla deuxièm me année
consécuutive, un exccédent qui s’est,
s touteffois, fortemeent réduit enn 2010 corrrélativementt avec la
contracttion de l’exccédent de la balance
b des opérations en
e capital ett financièress.
Evolution des
d paiemen
nts extérieurs hors Union
n européenn
ne
(En MDT)
M
4000
2000
-2000
-4000
-6000
-8000
2001 2002 3
2003 2004 2005 2006 2 007 2008 2009 2010
S
Solde coura nt Solde de
es opéra t. en ca
c pita l et fina ncières
n et opéra
a t. d'a justeme
ent Solde
e généra l
b) Prin
ncipaux fluxx d’échangees et de paiiements exttérieurs
1)) Echangess commerciiaux
Laa répartitionn géographiqque des échhanges comm merciaux dee la Tunisie rreste marqu
uée par la
prédomiinance des pays de l’U Union européenne qui demeurentt de loin lee premier partenaire
commerrcial, et ce en dépit de la baisse dee la part de cette zone dans
d les échhanges comm merciaux
globauxx. Les parts des pays non n arabes d’Asie, dess pays de l’’Amérique du nord et ceux de
l’ex-uniion soviétiquue, se sont, en revanchee, consolidéees.
Réparrtition des échanges commerciau
ux par zonees géograph
hiques
Ann
née 2009 Ann
née 2010
Afriqu
ue Resste du Afrique
subsahaari- monde subsahariennee
Reste du
enne 133,5% 1,2%
monde
%
1,1% 15,0%
Pays d'asie
d -
Pays d'Asie hors arabes
a
hors arabes 9,0
0%
7,9%
U.E U.E
UMA 67,5%
% 66,2%
6
UMA
7,8%
6,4%
Sourrce : INS
Laa reprise dees exportatioons tunisiennnes vers l’Union europpéenne, en 2010, a con ncerné la
majoritéé des pays à l’exceptionn de la Suèdee et du Luxeembourg. Laa hausse la pplus significcative est
relevée avec la France, qui a contribué
c à hauteur de 34,4% danss la progresssion des ven ntes vers
cette zoone en relattion avec laa poursuite de l’accroissement dees exportatiions du seccteur des
industriees mécaniquues et électriiques, des enngrais, des chaussures,
c de certains aarticles de teextiles et
des équiipements aérronautiques..
26
Evolution des échanges commerciaux avec l'Union européenne
( MDT)
25000
20000
15000
10000
5000
0
-5000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Source : INS
S’agissant de l’accroissement des importations, il a concerné à concurrence de 43% l’Italie.
Il s’agit, essentiellement, des acquisitions des produits pétroliers raffinés, du cuivre et ses
ouvrages et des machines et appareils mécaniques et électriques. Egalement, les importations en
provenance de la France, de l’Espagne et des Pays Bas ont augmenté. La hausse des achats auprès
des Pays Bas s’explique par l’achat de deux bateaux de transport de marchandises d’une valeur
totale de l’ordre de 146 MDT au profit de la CTN.
Les échanges commerciaux avec l’Union européenne se sont soldés par un déficit qui s’est
élargi de 17,8% sachant, qu’en 2009, ce déficit s’est nettement élargi pour représenter six fois
celui enregistré en 2008.
Avec les pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), deuxième débouché des
exportations tunisiennes avec une part d’environ 9% des exportations totales, l’excédent
commercial s’est consolidé de 27,2%, suite à l’augmentation des ventes de 3% qui s’est
conjuguée à la baisse des importations de 5,2%. En particulier, les importations de la Lybie ont
diminué de 46,1% en raison de l’arrêt provisoire de l’activité de la STIR, qui procédait au
raffinage du pétrole brut libyen importé. En conséquence, l’excédent commercial avec ce pays
s’est sensiblement amélioré sachant, par ailleurs, que les exportations à destination de ce pays ont
accusé une baisse à un rythme moins soutenu que celui des importations.
Avec les autres pays arabes, la hausse des importations a particulièrement concerné
l’Arabie Saoudite (+130,8%), la Syrie (+83,8%) suite notamment à l’augmentation des achats du
coton auprès de ce pays, et les Emirats Arabes Unis (+42,8%), en liaison avec la forte hausse des
importations de l’aluminium et ses ouvrages. Quant aux exportations à destination de ces pays,
elles demeurent à un niveau largement en deçà de celui des importations avec un taux de
couverture de 50%.
Au niveau des pays non arabes d’Asie, le déficit commercial avec la Chine s’est inscrit en
hausse de 55,6% pour atteindre 1.857 MDT, soit le plus important déficit enregistré avec un
partenaire commercial en 2010. Ce résultat est attribuable à l’accroissement des importations de
49,5% qui a concerné, essentiellement, les achats de machines et appareils mécaniques et
électriques. Avec les autres pays d’Asie, les importations ont également augmenté, notamment,
celles en provenance de la Corée du Sud (+130 ,8%), du Japon (+39,8%), du Taiwan (+35,9%) et
de la Thaïlande (+34,2%), alors que les exportations, qui demeurent concentrées sur les produits
phosphatés, ont progressé à destination de l’Inde, du Bangladesh et du Pakistan.
27
Répartition géographique des échanges commerciaux (2009-2010)
(En MDT sauf indications contraires)
Taux de
Exportations Var. Importations Var. Solde
Désignation couverture
en % en %
2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010
U.E, dt : 14367,1 17211,9 19,8 16237,1 19414,6 19,6 -1870,0 -2202,7 88,5 88,7
Part/ total ( %) 73,8 73,2 62,7 61,0
FRANCE 5770,7 6749,8 17,0 5334,1 6010,9 12,7 436,6 738,9 108,2 112,3
ITALIE 4095,1 4674,5 14,1 4184,0 5555,4 32,8 -88,9 -880,9 97,9 84,1
ALLEMAGNE 1711,8 1987,4 16,1 2250,9 2429,7 7,9 -539,1 -442,3 76,0 81,8
ESPAGNE 656,2 912,2 39,0 1166,9 1461,5 25,2 -510,7 -549,3 56,2 62,4
PAYS BAS 313,6 515,5 64,4 383,9 632,5 64,8 -70,3 -117,0 81,7 81,5
UMA, dt 2035,2 2095,4 3,0 1520,6 1441,0 -5,2 514,6 654,4 133,8 145,4
Part/ total ( %) 10,5 8,9 5,9 4,5
LIBYE 1121,2 1048,5 -6,5 754,4 406,3 -46,1 366,8 642,2 148,6 258,1
ALGERIE 608,2 679,7 11,8 674,5 890,0 31,9 -66,3 -210,3 90,2 76,4
AUTRES PAYS
ARABES, dt 340,7 406,2 19,2 639,1 802,5 25,6 -298,4 -396,3 53,3 50,6
Part/ total ( %) 1,7 1,7 2,5 2,5
EGYPTE 110,3 132,2 19,9 225,8 247,4 9,6 -115,5 -115,2 48,8 53,4
LES EMIRATS ARABES UNIS 74,2 127,4 71,7 96,9 138,4 42,8 -22,7 -11,0 76,6 92,1
PAYS D'ASIE HORS
ARABES, dt 744,0 907,9 22,0 2852,0 4092,9 43,5 -2108,0 -3185,0 26,1 22,2
Part/ total ( %) 3,8 3,9 11,0 12,9
CHINE 93,8 67,5 -28,0 1287,5 1924,8 49,5 -1193,7 -1857,3 7,3 3,5
JAPON 73,4 85,7 16,8 320,2 447,7 39,8 -246,8 -362,0 22,9 19,1
INDE 321,2 439,8 36,9 301,4 400,6 32,9 19,8 39,2 106,6 109,8
COREE DU SUD 5,9 9,4 59,3 214,9 496,0 130,8 -209,0 -486,6 2,7 1,9
AFRIQUE
SUBSAHARIENNE, dt 406,4 525,6 29,3 88,2 112,2 27,2 318,2 413,4 460,8 468,4
Part/ total (%) 2,1 2,2 0,3 0,4
ETHIOPIE 91,0 126,0 38,5 0,3 1,2 300,0 90,7 124,8
RESTE DU MONDE, dt 1575,8 2372,0 50,5 4540,6 5953,9 31,1 -2964,8 -3581,9 34,7 39,8
Part/ total ( %) 8,1 10,1 17,5 18,7
ETATS UNIS D'AMERIQUE 265,3 556,3 109,7 1021,1 1276,4 25,0 -755,8 -720,1 26,0 43,6
SUISSE 179,7 377,5 110,1 230,1 296,7 28,9 -50,4 80,8 78,1 127,2
TURQUIE 230,3 306,6 33,1 776,1 904,7 16,6 -545,8 -598,1 29,7 33,9
RUSSIE 15,3 21,7 41,8 926,0 1479,5 59,8 -910,7 -1457,8 1,7 1,5
TOTAL 19469,2 23519 20,8 25877,6 31817,1 23,0 -6408,4 -8298,1 75,2 73,9
Source : INS
Les échanges commerciaux avec les pays d’Afrique subsaharienne demeurent faibles
malgré leurs progressions au cours des dernières années et se caractérisent par le dynamisme des
exportations vers l’Ethiopie, le Niger, le Togo, le Kenya et le Ghana. Quant aux importations,
plus de 30% de la hausse a concerné les achats de biens en provenance du Cameroun.
28
Pour les autres pays, les échanges commerciaux avec les Etats-Unis d’Amérique ont
enregistré un dynamisme particulier en 2010, avec le dédoublement des exportations qui a touché
en premier lieu les hydrocarbures, les engrais, les machines et appareils mécaniques et électriques.
Les importations se sont également inscrites en augmentation, hausse qui a concerné les produits
agricoles, notamment les céréales, les oléagineux, graines et plantes et les huiles végétales ainsi
que les produits pétroliers, les produits chimiques et les produits d’optiques et appareils
scientifiques.
Les échanges commerciaux avec les pays de l’Amérique Latine ont connu une évolution
contrastée avec, d’une part l’affermissement des échanges avec le Brésil, l’Uruguay, le
Venezuela, le Chili et Cuba et, d’autre part, la régression des échanges avec l’Argentine, la
Colombie et l’Equateur.
La progression des importations de 59,8% auprès de la Russie a entrainé un élargissement
du déficit commercial avec ce pays de 60,1%. Troisième fournisseur de la Tunisie après l’Union
européenne et la Chine, la Russie est devenue une source principale d’approvisionnement en
produits issus de l’activité extractive, notamment les hydrocarbures et les produits miniers et
métaux ( fer et acier, plomb, zinc, aluminium…), ainsi que du soufre, du bois, du papier et carton
et des produits chimiques.
2) Recettes touristiques
L’analyse de l’activité touristique par pays partenaire, continue à faire apparaître une
prédominance des pays européens. Le développement du tourisme avec les pays voisins durant les
dernières années a, par ailleurs, permis l’amélioration des indicateurs touristiques avec ces pays.
Concernant l’année 2010, elle a été marquée par la reprise des indicateurs touristiques avec
les pays européens. En particulier, les entrées et les nuitées de touristes français, premiers
visiteurs européens de la Tunisie depuis 2003, ont enregistré une reprise après avoir diminué de
3,6% et 7,7% respectivement en 2009. Les recettes touristiques y afférentes ont, en conséquence,
augmenté pour représenter 26,4% des recettes touristiques totales.
Italie
6,7%
Grande-Bretagne
Allemagne
8,9%
14,9%
France
26,4%
UMA
Autres pays 15,4%
3,5%
Avec la Grande Bretagne, les indicateurs touristiques ont continué à afficher une tendance
haussière amorcée depuis 2009. Les recettes touristiques en provenance de ce pays se sont, ainsi,
inscrites en forte hausse corrélativement avec l’accélération des entrées et des nuitées des touristes
britanniques.
29
Principaux indicateurs touristiques par groupe de pays
Entrées de non-résidents Nuitées de non-résidents Recettes touristiques
(en milliers de personnes) (en milliers d’unités) (en MDT)
Pays Variat. Variat. Variat.
2009 2010 2010/09 2009 2010 2010/09 2009 2010 2010/09
(en %) (en %) (en %)
Europe 3.744 3.814 1,9 29.158 29.404 0,8 2.834 2.856 0,8
dont :
France 1.345 1.385 3,0 8.451 8.701 3,0 902 931 3,2
Allemagne 484 459 -5,2 5.656 5.336 -5,7 553 526 -4,9
Italie 384 354 -7,8 2.397 2.216 -7,6 256 237 -7,4
Grande-Bretagne 276 353 27,9 2.730 3.359 23,0 258 315 22,1
Pays de l’UMA 2.999 2.928 -2,4 1.240 1.424 14,8 523 543 3,8
dont :
Libye 1.995 1.826 -8,5 372 427 14,8 378 383 1,3
Algérie 961 1.060 10,3 822 946 15,1 140 155 10,7
Autres pays 158 161 1,9 1.159 1.308 12,9 115 124 7,8
Total 6.901 6.903 0,0 31.557 32.136 1,8 3.472 3.523 1,5
Sources : BCT et ONTT
Une évolution positive a été également enregistrée avec la Russie, les pays scandinaves et le
Portugal avec des recettes de 122 MDT, 81MDT et 14 MDT respectivement en 2010 sachant que,
les nuitées avec ces pays ont augmenté respectivement de 35,1%, 7,2% et 36,8%.
En revanche, les recettes touristiques enregistrées avec l’Allemagne se sont repliées de
4,9% corrélativement avec la baisse, pour la deuxième année consécutive, des entrées et des
nuitées dont les niveaux demeurent jusqu'à 2010, largement en deçà de ceux enregistrés avant
2002, année marquée par l’incident survenu à l’ile de Djerba. Il en est de même avec l’Italie et la
Belgique avec des indicateurs qui ont poursuivi leur tendance baissière en 2010.
S’agissant des recettes touristiques issues des pays de l’Union du Maghreb Arabe, elles ont
augmenté de 3,8% en 2010 et ce, malgré la régression des entrées des libyens, qui continuent à
occuper la première place au niveau des entrées des non-résidents. Les recettes touristiques en
provenance de la Lybie ont, toutefois, augmenté en 2010 tirant profit de la hausse des nuitées y
afférentes. Avec l’Algérie, le tourisme a affiché un essor particulier en 2010, tendance reflétée par
la forte hausse de tous les indicateurs touristiques.
Pour les autres pays arabes et les pays de l’ALENA, les recettes touristiques ont quasi-
stagné et continuent à porter sur des faibles montants.
3) Revenus du travail
La ventilation des transferts au titre des revenus de travail réalisés par la colonie tunisienne
à l’étranger, qui dénombre près de 1,2 million de personnes, continue à faire apparaître la
prédominance des flux en provenance des pays européens où résident près de 959 mille
personnes.
En particulier, les rapatriements des revenus du travail effectués par la colonie tunisienne
installée en France, qui totalise près de 626 mille personnes (54,2% du total), se sont accrus
d’environ 10% en 2010. Une tendance similaire a été enregistrée avec l’Allemagne et l’Italie,
deuxième et troisième pays hôtes, où résident près de 85 mille et 169 mille personnes
respectivement.
30
Revenus du travail par groupe de pays
(En MDT)
Variations en %
Pays 2008 2009 2010
2009/08 2010/09
Europe dont : 2.150 2.323 2.572 8,0 10,7
Union européenne 2.078 2.245 2.485 8,0 10,7
France 1.172 1.271 1.396 8,4 9,8
Allemagne 368 399 446 8,4 11,8
Italie 340 357 401 5,0 12,3
Les transferts au titre des revenus de travail émanant des autres pays européens ont,
également, progressé, notamment, ceux rapatriés de la Suisse, de la Belgique et des Pays-Bas
portant sur une enveloppe globale de 184 MDT contre 166 MDT en 2009.
Quant aux rapatriements effectués par les tunisiens résidents dans les pays arabes, ils ont
augmenté de 17,9%. Cette augmentation est, en particulier, enregistrée pour les transferts
effectués à partir des pays du Golfe où résident 46 mille tunisiens. Les revenus de travail rapatriés
de ces pays se sont, en effet, accrus à un rythme plus accéléré que les autres pays, soit 20,7% pour
s’élever à 234 MDT contre 193 MDT en 2009.
Autres pays
10,5%
UMA
2,4%
France
Autres pays 47,3%
européens
11,1%
Italie
13,6%
Allemagne
15,1%
Avec une colonie de près de 20 mille tunisiens, l’Arabie saoudite a été à l’origine de
transferts de 120 MDT suivie par les Emirats Arabes Unis (50 MDT) et le Qatar (24 MDT).
S’agissant des transferts au titre des revenus du travail en provenance des pays de l’UMA
où résident près de 110 mille tunisiens, ils ont évolué à un rythme plus modéré. Parmi ces pays, la
Libye demeure la première destination des travailleurs tunisiens avec une colonie de 92 mille
personnes et des transferts de l’ordre de 56 MDT.
31
En ce qui concerne les paiements au titre des intérêts de la dette à moyen et long termes, ils
ont pour l’essentiel bénéficié aux organismes internationaux et au marché financier international
qui ont accaparé près de 80 % du total, soit 666 MDT. L’intensification des tirages sur les lignes
de crédits extérieurs contractés dans le cadre de la coopération multilatérale, notamment, au cours
de la décennie 2001/2010 a, en effet, contribué à l’accroissement des paiements des intérêts de la
dette à moyen et long termes enregistrés en 2010 au profit, notamment, de la banque européenne
d’investissement (102 MDT), la banque africaine de développent (83 MDT) et la banque
mondiale (68 MDT).
Marché financier
international; 38,1% France; 10,3%
Autres organismes
internationaux; 11,4%
BEI; 12,2%
Banque mondiale; 8,2%
BAD; 9,9%
32
Pour les revenus d’investissements directs destinés aux pays de l’Amérique du Nord, ils se
sont établis à 258 MDT et sont, essentiellement, destinés aux sociétés opérant dans le secteur de
l’énergie.
S’agissant des pays arabes, ils ont perçu au titre de la rémunération de leurs
investissements directs en Tunisie une enveloppe de l’ordre de 239 MDT faisant suite à
l’intensification de leurs investissements en Tunisie au cours de la décennie 2001/2010,
et ce, principalement, dans les secteurs des télécommunications et celui du tourisme et de
l’immobilier. Il s’agit, essentiellement, du Koweït (92 MDT), l’Egypte (87MDT) et les Emirats
Arabes Unis (41MDT).
5) Investissements directs
La répartition géographique des investissements directs étrangers continue à être marquée
par l’importance des investissements issus des pays de l’Union européenne alors que ceux en
provenance des pays arabes et des pays de l’ALENA ont connu de fortes fluctuations au cours de
la dernière décennie (2000-2010).
(En MDT)
5000
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Union européenne Pays arabes Autres pays Total
S’agissant des investissements issus des pays de l’Union européenne, ils se sont fortement
affermis depuis 2006 pour atteindre un nouveau palier (plus de 1.600 MDT en terme de
moyenne annuelle enregistrée sur la période 2006-2010 contre près de 620 MDT seulement au
cours de la période 2000-2005). Cette progression est attribuable, essentiellement, à
l’intensification des investissements par les pays de l’Union européenne dans le secteur
énergétique réalisés, notamment, par la Grande Bretagne et l’Italie.
Par ailleurs, les investissements réalisés par les pays de l’Union européenne dans le secteur
des industries manufacturières ont atteint 455 MDT, soit près du tiers du total de leurs
investissements. La France et l’Italie sont les principaux investisseurs dans ce domaine avec des
enveloppes respectives de 145 MDT et 96 MDT en 2010.
Avec les pays arabes, la part des investissements dans le total des IDE s’est nettement
accrue au cours de la décennie 2000-2010 en relation avec l’intensification des flux d’IDE au
profit du secteur des télécommunications et ce, faisant suite à la prise de participation de 35% du
capital social de Tunisie-Telecom et à l’achat du droit d’exploitation de la deuxième ligne GSM.
Il en est de même pour le secteur du tourisme et de l’immobilier avec l’acquisition de plusieurs
unités hôtelières au cours de cette période.
33
Investissements directs étrangers par secteur bénéficiaire
et par pays d’origine
(En MDT sauf indication contraire)
Industries
Energie Autres secteurs Total
Pays manufacturières
2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010
Union européenne 977 885 583 455 146 103 1.706 1.443
En % du total 79 ,2 67,2 75,6 79,3 53,1 37,6 74,9 66,6
dont :
Grande Bretagne 372 405 151 28 10 7 533 440
Italie 452 222 123 96 8 8 583 326
France 11 23 146 145 109 86 266 254
Autriche 55 182 10 1 0 0 65 183
Espagne 0 0 43 134 10 3 53 137
Suède 80 32 0 11 0 0 80 43
Allemagne 0 0 62 15 0 0 62 15
Les IDE réalisés par les pays de l’Amérique du Nord ont, principalement, concerné le
secteur énergétique et se caractérisent par de fortes fluctuations au cours de la décennie
(2000-2010) avec, toutefois, une tendance haussière observée au cours des dernières années en
relation avec l’accroissement des prix des hydrocarbures. Hors énergie, les investissements
nord-américains restent relativement modestes avec un nombre de sociétés qui se limite
à 84 unités seulement au terme de 2010.
6) Tirages sur les lignes de crédits à MLT
Les tirages sur les lignes de crédits extérieurs ont connu, au cours des dix dernières années,
des évolutions divergentes selon le type de coopération et ce, en relation avec la situation de la
conjoncture économique du pays et les conditions d’octroi des crédits sur les marchés des
capitaux.
34
Evolution des tirages par type de coopération
(En MDT)
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Coopéra tion multila téra le Coopéra tion bila téra le Ma rché fina ncier Tota l
S’agissant des ressources mobilisées dans le cadre de la coopération multilatérale, elles ont
continué à représenter une part significative atteignant 74% du total des tirages en 2010 pour se
situer à 1.948 MDT. L’accroissement des tirages contractés auprès des organismes multilatéraux
observé au cours des dernières années s’inscrit dans le cadre de développement de l’infrastructure
ainsi que les PME, actions susceptibles de favoriser une croissance économique saine et durable.
La Tunisie a, dans ce contexte, bénéficié d’enveloppes octroyées, essentiellement, par la Banque
mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque européenne d’investissement qui se
sont situées à 330 MDT, 574 MDT et 651 MDT respectivement en 2010.
Tirages sur crédits à moyen et long termes par catégorie de préteurs
(En MDT)
2009 2010
Prêteurs Adminis Entre- Adminis Entre-
Total Total
-tration prises -tration prises
Coopération multilatérale 847 956 1.803 781 1.167 1.948
dont :
BAD 377 139 516 332 242 574
BEI 97 388 485 132 519 651
Groupe de la Banque Mondiale 224 83 307 245 85 330
BID 10 281 291 4 156 160
FADES 100 27 127 63 153 216
Marchés financiers 0 91 91 0 0 0
TOTAL 1.227 1.499 2.726 1.141 1.500 2.641
Depuis 1994, les emprunts obligataires contractés sur les marchés financiers internationaux
(Global Samurai, Yankee, Eurobonds…) sont devenus une source principale de financement
extérieur et ce, compte tenu de la note souveraine probante accordée par les agences de notation à
la Tunisie. Les fonds levés sur ces marchés se sont, par conséquent, accrus notamment sur la
période 2003-2005 pour atteindre plus de 40% du total des tirages. Néanmoins, la Tunisie s’est
abstenue, au cours des trois dernières années, à effectuer une nouvelle sortie sur les marchés
financiers en raison des conditions d’emprunt onéreuses et le manque de liquidité qui ont résulté
de la crise financière internationale.
35
S’agissant des concours obtenus dans le cadre de la coopération bilatérale, ils ont enregistré
un recul pour ne présenter qu’à peine 25 % du total des tirages réalisés au cours de la décennie
2001/2010. Ces tirages sont, essentiellement, effectués sous forme de crédits commerciaux à
moyen et long termes contractés auprès des pays partenaires. Il s’agit, notamment, de la France,
l’Espagne et le Japon.
36
Pour les remboursements du principal de la dette effectués dans le cadre de la coopération
bilatérale, ils sont, pour l’essentiel, réalisés au profit du Japon et de la France avec une part de
l’ordre de 60% du total des paiements sachant que pour le dernier pays les remboursements ont
concerné, principalement, les crédits commerciaux contractés pour l’acquisition de biens
d’équipement.
L’amortissement de la dette à moyen et long termes destiné au marché financier
international s’est fortement amplifié à partir de l’année 2000 suite à l’arrivée à échéance de
plusieurs emprunts obligataires contractés au cours de la période 1994-2001. Pour 2010, les
remboursements du principal de la dette à MLT en faveur de ce marché se sont situés à 699 MDT
et ont, surtout, concerné le remboursement de l’emprunt «Global Samurai 1», portant sur une
enveloppe de 35 milliards de yen, soit l’équivalent de 588 MDT.
37
ANNEXES STATISTIQUES
PAIEMENTS EXTERIEURS DE LA TUNISIE : EVOLUTION DES RECETTES COURANTES
(5ème édition) (En MDT)
Rubrique 2007 2008 2009 2010
40
PAIEMENTS EXTERIEURS DE LA TUNISIE : EVOLUTION DES ENTREES DE CAPITAUX
(5ème édition) (En MDT)
Rubrique 2007 2008 2009 2010
1
Il s’agit des allocations en DTS qui font partie des engagements extérieurs à moyen et long termes.
41
PAIEMENTS EXTERIEURS DE LA TUNISIE : EVOLUTION DES DEPENSES COURANTES
(5ème édition) (En MDT)
Rubrique 2007 2008 2009 2010
42
PAIEMENTS EXTERIEURS DE LA TUNISIE : EVOLUTION DES SORTIES DE CAPITAUX
(5ème édition) (En MDT)
Rubrique 2007 2008 2009 2010
43
Evolution des principaux soldes des paiements extérieurs
( Paiements courants)
Variation en % Variation en %
2006 2007 2008 2009 2010 2009/2008 2010/2009
Recettes des services 5 717 6 306 7 409 7 425 8 309 0,2 11,9
Dépenses des services 3 267 3 607 4 152 4 016 4 788 -3,3 19,2
Recettes des transports 1 655 1 841 2 335 1 866 2 202 -20,1 18,0
Dépenses des transports 1 643 1 870 2 299 2 004 2 283 -12,8 13,9
Recettes des voyages 3 028 3 300 3 639 3 744 3 786 2,9 1,1
Dépenses des voyages 546 560 565 560 783 -0,9 39,8
Recettes des autres services 1 034 1 165 1 435 1 814 2 321 26,4 27,9
Dépenses des autres services 1 078 1 177 1 289 1 451 1 722 12,6 18,7
Total recettes courantes 23 719 28 551 34 089 29 994 35 268 -12,0 17,6
Total dépenses courantes 24 543 29 726 36 198 31 660 38 280 -12,5 20,9
44
(Opérations en capital et financières)
Recettes des opérations en capital 199 215 101 227 130 124,8 -42,7
Recettes des investissements étrangers 4 565 2 162 3 602 2 366 2 428 -34,3 2,6
Dépenses des investissements étrangers
166 182 446 426 555 -4,5 30,3
Recettes des investissements directs 4 406 2 075 3 404 2 288 2 175 -32,8 -4,9
Dépenses des investissements directs
94 134 199 228 265 14,6 16,2
Recettes des autres investissements 2 047 2 665 2 549 3 949 3 415 54,9 -13,5
Dépenses des autres investissements 2 991 2 752 1 780 2 330 2 791 30,9 19,8
Tirages sur les capitaux d'emprunts à MLT 1 941 2 157 1 745 2 726 2 641 56,2 -3,1
Amortissements de la dette à MLT 2 991 2 447 1 749 2 312 2 434 32,2 5,3
Recettes des opérations en capital et financières 6 811 5 043 6 252 6 542 5 973 4,6 -8,7
Dépenses des opérations en capital et financières 3 164 2 938 2 230 2 761 3 358 23,8 21,6
45
BALANCE DES PAIEMENTS
DE LA TUNISIE PAR
CONTINENT
BALANCE DES PAIEMENTS DE LA TUNISIE PAR CONTINENT
AFRIQUE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
48
ASIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
49
OCEANIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
50
BALANCE DES PAIEMENTS
DE LA TUNISIE PAR
GROUPE DE PAYS
BALANCE DES PAIEMENTS DE LA TUNISIE PAR GROUPE DE PAYS
52
MAGHREB ARABE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
53
AMERIQUE LATINE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
54
BALANCE DES PAIEMENTS
DE LA TUNISIE AVEC
LES ORGANISMES ET LES MARCHES
FINANCIERS INTERNATIONAUX
ORGANISMES INTERNATIONAUX ET MARCHES FINANCIERS (TOTAL) (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
56
BANQUE EUROPEENNE D'INVESTISSEMENT (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
57
FADES (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
58
GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
59
COMMISSION DE l'U.E (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
60
AUTRES ORGANISMES DE L'ONU (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
61
AUTRES ORGANISMES DE LA LIGUE ARABE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
62
BALANCE DES PAIEMENTS
DE LA TUNISIE PAR
PAYS
BALANCE DES PAIEMENTS DE LA TUNISIE PAR PAYS
64
ARABIE SAOUDITE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
65
AUSTRALIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
66
BAHREIN (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
67
BELGIQUE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
68
BULGARIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
69
CANADA (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
70
COREE DU SUD (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
71
CROATIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
72
EGYPTE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
73
ESPAGNE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
74
FINLANDE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
75
GRANDE BRETAGNE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
76
HONG KONG (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
77
INDE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
78
IRAN (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
79
ITALIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
80
JORDANIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
81
LIBAN (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
82
LITHUANIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
83
MALAISIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
84
MAROC (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
85
NOUVELLE ZELANDE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
86
POLOGNE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
87
QATAR (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
88
REPUBLIQUE TCHEQUE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
89
RUSSIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
90
SUEDE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
91
SYRIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
92
UKRAINE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
93
AUTRES PAYS (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2008 2009 2010 2008 2009 2010
94
REPATITION PAR DEVISE
DE L’ETAT DES REGLEMENTS
BALANCE GENERALE (RECETTES) (en % du total)
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Euro 45,9 35,9 42,6 43,6 45,5 45,8
Dollar U.S. 20,1 33,7 21,4 24,4 21,1 24,2
Franc suisse 0,6 0,5 0,6 0,5 0,6 0,6
Livre sterling 1,2 1,1 1,1 0,9 0,7 0,8
Couronne suédoise 0,3 0,3 0,4 0,4 0,2 0,2
Yen japonais 1,1 0,6 2,5 0,8 0,7 0,9
Dollar canadien 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,3
Dinar koweïtien 0,1 0,1 - 0,2 - -
Dirham marocain - 0,1 0,1 0,1 0,1 -
Unité de compte européenne 0,2 - - - - -
Ryal saoudien - 0,1 0,1 0,1 0,1 0,3
Dirham des EAU - 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2
DTS 0,1 - - - 2,6 -
Dinar tunisien convertible 30,2 27,3 30,9 28,7 28,1 26,7
96
TRANSACTIONS COURANTES (RECETTES) (en % du total)
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Euro 41,4 41,8 41,7 42,7 47,5 45,9
Dollar U.S. 23,1 21,4 22,3 26,2 20,5 23,9
Franc suisse 0,7 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6
Livre sterling 1,5 1,4 1,3 0,9 0,7 0,9
Couronne danoise 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Couronne suédoise 0,5 0,4 0,4 0,4 0,2 0,2
Couronne norvégienne 0,1 0,1 0,1 - - -
Yen japonais 0,4 0,2 0,2 0,3 0,2 0,4
Dollar canadien 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,3
Dinar koweïtien - - - 0,2 - -
Dirham marocain 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 -
Ryal saoudien 0,2 0,2 0,1 0,1 0,2 0,2
Ryal quatari - 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Dirham des E.A.U. 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 0,2
Dinar tunisien convertible 31,6 33,2 32,6 28,0 29,4 27,2
97
EXPORTATIONS DE MARCHANDISES (en % du total)
2005 2006 2007 2008 2009 2010
98
RECETTES TOURISTIQUES (en % du total)
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Euro 38,5 39,2 42,1 45,3 49,5 49,8
Dollar U.S. 21,9 21,9 23,1 22,2 21,2 22,5
Franc suisse 1,3 1,2 1,2 1,2 1,3 1,4
Livre sterling 3,9 3,9 3,3 2,4 2,1 2,8
Couronne danoise 0,3 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2
Couronne suédoise 0,4 0,4 0,4 0,4 0,3 0,4
Couronne norvégienne 0,2 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1
Dollar canadien 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,4
Ryal saoudien 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,4
Ryal quatari - 0,1 0,1 0,2 0,2 0,2
Dinar koweïtien - - 0,1 0,6 - 0,1
Dirham des E.A.U. 0,1 0,1 0,1 0,2 0,3 0,3
Yen japonais 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Dinar tunisien convertible 32,7 32,2 28,6 26,4 24,1 21,3
99
ENTREES TOTALES DE CAPITAUX (en % du total)
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Euro 68,9 21,9 50,8 52,9 36,3 45,3
Dollar U.S. 4,9 66,7 14,5 10,6 23,5 27,0
Franc suisse - - 0,2 - - 0,1
Yen japonais 4,5 1,5 16,8 4,7 2,8 5,0
Dinar koweïtien 0,6 0,3 - - - -
DTS - - - - 17,2 -
Dinar tunisien convertible 21,1 9,6 17,7 31,8 20,2 22,6
100
SERVICE DE LA DETTE (en % du total)
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Euro 47,8 51,9 57,6 65,4 71,2 51,7
Dollar U.S. 26,7 22,1 30,4 19,6 14,5 15,1
Franc suisse 0,7 1,0 0,5 0,6 0,4 0,5
Livre sterling 0,4 0,6 0,2 0,2 0,2 0,2
Yen japonais 18,6 19,5 6,7 8,6 8,9 27,5
Dollar canadien 0,2 0,1 0,1 0,2 0,1 0,2
Ryal saoudien 0,3 - 0,1 0,1 0,1 0,1
Dinar koweïtien 4,5 3,7 3,6 4,9 4,5 4,6
Dirham des E.A.U. 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
DTS 0,7 0,4 0,4 0,3 - -
Dinar tunisien convertible - 0,6 0,3 - - -
101
COMPOSITIONS DES GROUPES DE PAYS
ET D’ORGANISMES INTERNATIONAUX ET REGIONAUX EN 2010
102
NOUVELLES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
CONCERNANT LES PAIEMENTS EXTERIEURS
Commerce extérieur :
Décret n°2010-189 du 1er février 2010, portant suspension des droits de douane dus sur
certaines matières premières destinées à la fabrication des compléments alimentaires.
Décret n°2010-699 du 5 avril 2010, fixant les modalités et les conditions d’octroi et de
retrait de l’autorisation aux exportateurs privés à exporter l’huile d’olive tunisienne dans
le cadre du quota accordé à la Tunisie par l’union européenne au titre de l’année 2010.
Autres opérations:
Loi n° 2010-58 du 17 décembre 2010, portant loi de finances pour l’année 2011.
Décret n°2010-2018 du 16 août 2010, portant répartition par article des crédits
d’engagement et de paiement couverts par des ressources extérieures affectées pour
103
l’année 2009 à l’intérieur de la neuvième partie «dépenses de développement sur
ressources extérieures affectées».
Décret n°2010-2948 du 9 novembre 2010, fixant les conditions, les modalités et les
procédures d’octroi de l’autorisation d’exercice par des établissements privés d’activités
de placement à l’étranger.
104