Université SAAD DAHLEB, BLIDA 01: Conception de 132 Logements Haut Standing À Bab-Essebt-Blida Ilot 51a 51b
Université SAAD DAHLEB, BLIDA 01: Conception de 132 Logements Haut Standing À Bab-Essebt-Blida Ilot 51a 51b
Université SAAD DAHLEB, BLIDA 01: Conception de 132 Logements Haut Standing À Bab-Essebt-Blida Ilot 51a 51b
Mémoire
Pour l’obtention du diplôme de Master 2 Habitat
Option
Intégration des différentes formes d’habitat dans les écosystèmes spécifiques
Intitulé
Conception de 132 logements haut standing à Bab-Essebt-Blida ilot
51a;51b
Présenté par: - Mr. DIALEM Houssem Encadré par: - Mr. HAINE Nassim
- Mr. MESSAHEL Zakaria - Mr. CHAOUCHE Rahman
- Mr. HAMMACHE Seddik
Ce travail présenté consiste en une élaboration personnelle dont la dimension critique ne peut jamais
être absente suivant une méthodologie propre à l’option « Intégration des différentes formes
d’habitat dans les écosystèmes spécifiques » qui interprète le processus d’un projet architectural,
Tout projet architectural commence par une idée et se termine par un objet architectural concret,
2
PLAN DE TRAVAIL
I. CHAPITRE INTRODUCTIF:
Connaissance du thème:
• Présentation de la démarche méthodologique...........
• Definitions
• Introduction à la thématique générale du master..........
• Présentation de la problématique........................................ Types d'habitats: ..........................................
• Problèmes politiques et de gestions économiques.................... • Habitat individuel....................................
• Habitat collectif .......................................
Les types d'immeubles:
HISTORIQUE DE L'HABITAT EN ALGERIE .... • Habitat semi-collectif' .............................
1-Patrimoine précolonial..........................
2-L'Habitat sous la dominance française: Habitat intégré:
Le plan de Constantine
• -DÉFINITION ..........................................................
3 -L’Algérie indépendante
• -DÉFINITION DU THÈME D'APRÈS CERTAINS
Rappel historique sur l'habitat en Algérie.................... ARCHITECTES......................................................
• - Synthèse • -ANALYSE DES EXEMPLES.................................
3
PLAN DE TRAVAIL
III. CHAPITRE 3:
PROBLEMATIQUE DE L'AIRE D'ETUDE
1. PARTIE CONTEXTUELLE 2. -Analyses du terrain :
Problématique…………………………...…
LA DECOMPOSITION DE LA PARCELLE ETUDIEE
A. Connaissance de la ville de Blida
Morphologie et dimension du terrain ………
1. Présentation de la ville de Blida
Exigences et propositions du POS.........
Situation géographique.......................................
Accessibilité
Climatologie.........................................................
Vocation et caractéristiques du site:
Les temperatures………………………………….
• L'idée du projet
Les vents..............................................................
• Expression architectural
La séismicité.......................................................
Introduction
SYNTHESES......................................................
L’élaboration de l’image mentale
B. Connaissance du site
RAPPORT FORME / CONTEXTE
1. Présentation de l'aire d'étude :
Les affectations des différentes fonctions
Situation du site par rapport à la ville .................
du projet
caractéristique physique du site d'intervention........
Fiche technique du projet
Historique ..............................................................
DIMENSION DURABLE
APPROCHE URBAINE:
• DEVELOPPEMENT DURABLE:
- Analyse du Pos du centre ville.......................
• LES CIBLES D'ECO-CONSTRUCTION
- Structure viaire..............................................
• LES CIBLES D'ECO-GESTION
- Structure parcellaire......................................
• LES CIBLES DE CONFORT
- Structure fonctionnelle...................................
• Partie technique
- Les éléments du paysage urbain...................
-CONCLUSION.
-ANNEXES.
4
Intégration des différentes formes d’habitat dans les
écosystèmes spécifiques
Chapitre 1
INTRODUCTION
« MON DEVOIR A MOI, MA RECHERCHE, C'EST D'ESSAYER DE METTRE CET HOMME D'AUJOURD'HUI. HORS DE LA CATASTROPHE; DE
LE METTRE DANS LE BONHEUR, DANS LA JOIE QUOTIDIENNE, DANS L'HARMONIE. IL S'AGIRA TOUT PARTICULIEREMENT DE
RETABLIR OU D'ETALER L'HARMONIE ENTRE L'HOMME ET SON MILIEU » 1
• Notre atelier est l'aboutissement d’un cursus de cinq 1) La compréhension de la ville en premier lieu:
années d'étude en architecture. Comprendre sa complexité, ses mutations, son mouvement à travers le
Durant les quatre précédentes années de notre cycle nous temps ainsi que ses disfonctionnements afin d’établir un bilan critique
avons pu aborder les différentes dimensions de la selon les modes de penser la ville, à travers lesquels, nous apporterons
discipline; de l’initiation au dessin technique, et de la des éléments de réponses sous forme de projet architecturale.
programmation à la méthodologie de l’élaboration du
projet urbain et architectural. 2) L’expérimentation du projet architectural en second lieu :
Cette dernière année consiste en une synthèse des Un cadre où l’on cherche à concrétiser un projet cohérent et harmonieux
connaissances acquises. avec ses différentes dimensions tout en s’assurant de sa bonne
• L'Atelier se fonde essentiellement sur les concepts intégration dans un système urbain.
idéologiques, architecturaux et urbains de l’option mère
(Architecture et habitat). 3) L’introduction du paramètre écologique en dernier lieu :
• Cet atelier n’est qu’une variante de cette option, par un Assurer la durabilité de la ville et diminuer l’impact de notre
développement en continuité avec son patrimoine. Il ne intervention sur celle-ci, pour permettre de répondre aux besoins du
s’agit donc pas d'un changement de méthode ou de présent sans compromettre ceux du futur.
réflexion, mais d'une évolution diachronique.
7
INTRODUCTION GENERALE
8
Chapitre introductif
PROBLEMATIQUE
2. Problèmes qualitatifs:
L'habitat aujourd'hui en Algérie souffre de 3 types de problèmes:
Problèmes quantitatifs. 1- Aucun respect des principes d'organisation de l'habitat entre
Problèmes qualitatifs. autre celui du bien être physiologique et psychique (Le confort
Problèmes de gestions et d'économie. acoustique, l'orientation des espaces intérieurs, le rapport à
l'extérieur).
1. Problèmes quantitatifs: 2- Bâtiment sans caractère Algérien (ouvert aucune intimité
1-La densité humaine et le taux d'occupation par logement (Plus sans rapport à l'histoire).
de 80% de logement ont trois pièces ou moins, ce qui explique le 3-Nécessité et surfaces de certains espaces (Balcon, loggia,
surpeuplement réel eu égard à la taille des familles algériennes). séchoir, etc..).
2-Le manque dans la diversité de l'offre (en matière de surface, de 4-L'appropriation du logement.
typologie et de destination de catégorie sociale). 5-Traitement des espaces publics (Espaces extérieurs pauvres
3-Dimension du bâtiment (prospect, la distance entre les et aucun sens formel).
bâtiments et le problème du vis-à-vis) et le sous dimensionnement 6-Une dégradation du parc existant (manque d'entretien,
du logement. modification des façades par les habitants…etc.)
4-Surfaces des espaces communs et de services (La cage d'escalier, 7-une dégradation des rapports sociaux subie par les citadins à
entrée principale, loge de concierge… etc.) cause de l'exode rural.
5-Circulation mécanique et stationnement (hiérarchisation des 8-Une dégradation du paysage naturel.
voies, leurs dimensions).
6-Rythme de production nettement insuffisante de logements.
7- Le manque énorme en matière d'équipements sociaux
économiques (commerce, équipement scolaire…etc.)
1
Mémoire de fin d'études :conception d’habitat intégré . 0
Chapitre introductif
Politique et problèmes sociaux de l'habitat en Le cadre bâti ressemble donc à un cadavre sans âme.
Algérie L’habitat, écrit M. Segalen, «relève d’une analyse relative au
côté le plus privé, le plus intime de la famille. Il n’est guère du
La politique algérienne du logement n’est pas étudiée. Des domaine dépendant du champ familial (…). L’espace
logements sont attribués illégalement à des personnes
résidentiel vous habite tout autant que vous l’habitez.
inéligibles. Ensuite, ils sont vendus à des prix exorbitants ou
loués au noir.» Le rapport précise que «40% des logements sont
attribués à des demandeurs âgés de moins de 30 ans, alors que
ceux âgés de 35 à 50 ans sont dans un besoin de logement plus
impératif et sont plus nombreux à le solliciter. 46,14% des
demandeurs de logement sont âgés entre 35 et 50 ans et La privatisation de
seulement 9,07% des demandeurs ont moins de 30 ans». Nous Chaque famille de son
entendons par là que la stratégie mise en œuvre pour réussir lieu d’habitation est un
une politique sociale en matière de logements a produit un état phénomène naturel.
d’esprit qui incite au développement du phénomène de la Ce lieu qui s’approprie
prédation. par rapport à la nature
En plus de l’injustice pendant les distributions, les réalisations
sociale et culturelle de
n’ont répondu ni aux besoins des familles ni encore moins aux
exigences de la ville. Le cadre bâti est loin de produire la ville. chaque famille intervient lui aussi pour modifier le
Le peu d’espace réservé au logement et l’absence des comportement des membres qui l’habitent. L’un modifie
équipements socio-éducatifs, culturels et de loisirs n’encouragent l’autre.
pas de construire une vie collective. Les membres de la famille et
particulièrement les jeunes quittent les logements sociaux tôt
pour errer dans les rues jusqu’au coucher du soleil. Ils n’entrent
que pour dormir et pour ressembler aux morts. Les rêves ne
prédisent aucune joie et les nuits ne se terminent que par des
cauchemars. Ces logements n’offrent aucun confort et ne
permettent d’édifier aucune vie privée.
L'habitat en Algérie est détesté, car son espace et sa conception
ne permettent de construire aucun lien.
11
Chapitre introductif
HISTORIQUE DE L'HABITAT EN ALGÉRIE :
L’Algérie ancienne était caractérisée par une riche diversité de réponses 2-L'Habitat sous la dominance française:
aux besoins de l’habitat. Pour cette période nous présentons plusieurs sous périodes qui
Les architectures traditionnelles régionales, urbaines et rurales ont méritent d'être étudiées :
longtemps dominé et rayonné sur le pays . Période 1830-1900 : la grande période de la colonisation
1-Patrimoine précolonial : française : caractérisée par :
L’Architecture traditionnelle régionale (urbaine ou rurale), a constitué *créations de nouveaux centres urbains pour couvrir le territoire
une diversité de réponses aux besoins de l’habitant, et elle a dominé la et associer la domination coloniale.
production de l’habitat dans le pays. *L’apparition d'un nouveau style d'habitat dit européen issu du
génie militaire français ayant pour but la sécurisation des territoires
L’habitat traditionnel est généralement déterminé par un mode par les colons (Ce type d habitat était principalement destines aux
d’utilisation, par une Architecture et par un procédé de réalisation. populations coloniales).
En 1834 l'Algérie sera une colonie française, des lors le flux des
Le mode d’utilisation est en fonction des relations sociales au sein de la immigrants commence à s'accroitre les maisons achetées pour une
famille ainsi qu’au sein de la communauté. La maison traditionnelle aumône aux algériens sont détruites et remplacées par des
algérienne est généralement structurée autour d’un espace central (cours, immeubles de rapport de 3 ou de 4 étages (C'est un type colonial sur
patio). le plan social et climatique mais qui répond parfaitement au mode
de vie des européens).
Période 1900-1945 :l'expropriation des terrains agricoles des
populations autochtones:
Relative stabilité du bâti malgré les guerres caractérisée par :
*L’intégration des données locales dans la production
architecturale.
*La création d'un nouveau style (Néo mauresque) ; mixité de
l'architecture Européenne et locale.
*un fort exode rural vers les villes pour la recherche de l'emploi .
L’habitat traditionnel a Alger .
Source web :Google image
Vue d’un village Mozambique
Source web :Google image
Vies De Villes N°2 “Conditions D'émergence Des Récents Quartiers D‘Alger“ Par Larbi Icheboudène
12
Chapitre introductif
période 1945-1962 : la révolte populaire et l’instabilité : b-3 L’Algérie indépendante :
caractérisée par : De 1962 jusqu’au début des années 1980 ; caractérisée par :
*la construction des logements HLM dits pour indigènes pour *Le départ des Européens à permis de dégager un grand nombre
stabiliser la révolte croissantes des populations autochtones. d'immeubles et d'habitations vacants, répondant ainsi aux besoins
*en 1953 : Compagnie Immobilière Algérienne (CIA) . immédiats de la population en matière d'habitat urbain.
*1954 : Les « logements-million » fut lancés en métropole . *Les populations déplacées du fait de la guerre (destruction,
*1955 : Fut lancé le programme de logements Economiques zones interdites) ont progressivement rejoint leurs villages d’origine
normalisés dont il restait à définir les normes, les caractéristiques et le .
prix-plafond en fonction des besoins de la population européenne et De 1980 jusqu’au début des années 1990 ; caractérisée par :
musulmane et des conditions traditionnelles d’habitat. Cette période était caractérisée par une forte production de
* 1953-1958 : maisons individuelles (à travers les nombreuses opérations de
Le programme de construction de Jacques Chevalier à Alger : lotissements) mais aussi une réalisation en masse des programmes
Il concernait un vaste plan de constructions collectives, offrant à d'habitat collectif.
tout un logement social de qualité. Loger dans des grands ensembles A partir de 1986 c’est l’abandon du régime socialiste,
voisins mais séparés les musulmans et les classes populaires, refus des l’'impuissance de l'état devant la crise du logement s'est vraiment
lotissements de maisons individuelles en unifiant les conditions faite sentir avec l'effondrement des capacités de financement due à
d’habitat. la chute des prix de pétrole ; l’investissement privé est sollicité sans
- 1957-1959 : Le plan de Constantine : pour autant a qu'il y ait une amélioration dans la qualité des
La promotion d’un plan d’ensemble de la construction, associant schémas proposés.
logement, équipements et zones industrielles. Les années 1990: sont caractérisée par :
C’est pourquoi la formule retenue pour les logements était celle de *Exode massif de la population des régions montagneuses (sous
grands ensembles réunissant Algériens comme européens. la menace du terrorisme).
*Faiblesse des moyens mis en place par les pouvoirs publics du
Sur le plan de l’hygiène et de l’équipement sanitaire, les logements fait de la crise financière.
construits disposent de tous les éléments jugés indispensables, * Ces facteurs ont entrainé :
s’efforcer de sauvegarder les conditions de la vie moderne, en créant Un surpeuplement des villes du Nord et une forte demande de
des parcs de verdure, des centres commerciaux et une double logements créant ainsi un déséquilibre entre l'offre et la demande.
orientation qui facilite la ventilation pour tous les appartements. *Un étalement des villes sur les périphéries.
*Une mauvaise exploitation du foncier urbain (gaspillage de
terrain).
* Une surconsommation du foncier d'où l'obligation de réduire le
-Mémoire de fin d’etude Conception d'un ensemble d'habitats collectifs à Beni Mered (2008) .
13
Chapitre introductif
Aperçu historique de l'habitat en Algérie
Durant la dernière décennie, l'offre de logements n'a concerné, que
développement horizontal et de favorise la verticalité en vue d’une les couches défavorisées, c’est-à-dire, les ménages à faible revenu,
rentabilisation des terrains. alors que les couches moyennes ne pouvaient accéder ni au
depuis 1996 : logement social ni au logement promotionnel du fait de son cout
L’état a lancé une nouvelle politique en élargissant l'éventail des élevé.
procédés de financement pour le secteur public afin de produire des Face à ce constat, il était donc nécessaire d'opérer des
logements adaptés aux différents revenus, touchant ainsi l'ensemble réajustements au niveau de la démarche global.
des catégories sociales, nous citerons : C'est ainsi, que ces dernières années, la politique adoptée par le
*LSL (logement social locatif) gouvernement vise à développer et diversifier des segments d'offre
*LSP (logement social participatif) de logements ou d'aides pour les adapter au revenu des ménages,
*LP (logement promotionnel) en vue de satisfaire la démarche de toutes les catégories sociales.
Ainsi et en l'us du logement social locatif, qui a constitué pendant
*Location-vente
très longtemps, le seul référentiel de la politique de logements, les
Les années 2000 : pouvoirs publics, tout en prévoyant son maintien, ont demandé de
Tandis que la formule collective a pris de plus en plus d’ampleur, développer d'autres formules de logements comme le logement
nous observons une diminution dans la production de l'habitat social participatif et la location-vente, l'habitat rural qui sont
individuel et une émergence de programmes promotionnels privés, destinés aux couches sociales a moyens revenus.
très souvent à caractère social. L'Algérie "l'instar des pays qui ont recouvert leur indépendance
après une longue période de colonisation, a connu le phénomène de
l'exode rural, ainsi que le déplacement des populations, qui
fuyaient les années noires du terrorisme. Ces situations ont, en
Synthèse: effet, favorisé le développement des bidonvilles et l'habitat précaire.
Ce dernier n'a pas cessé de se propager et a pris des proportions
Le processus d’urbanisation a connu, ces dernières années, un
alarmantes en s'installant, notamment, à la périphérie des grandes
accroissement brutal et incontrôlable du a la croissance villes. A titre d'exemple Alger, a enregistré 24.000 habitats
démographique rapide. précaires parmi les 544.000 existants sur le territoire national en
2003.
L'objectif fixé par les pouvoirs publics est la réalisation de 1 million
d'unités pour le prochain, ce qui suppose une production moyenne
de 200.000 unités par an. Malgré ces efforts considérables des
pouvoirs publics, la qualité de r l'environnement construit
(architecture et urbanisme) laisse à désirer; 11 faut à tout prix
compléter cette démarche quantitative par une approche plus
respectueuse de l'environnement naturel, social et urbanistique.
14
Intégration des différentes formes d’habitat dans les
écosystèmes spécifiques
Chapitre 2
HABITAT ET ECOSYSTEME
16
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
LES FRONTIÈRES DE L’ÉCOSYSTÈME URBAIN:
ELÉMENTS CLEF DU FONCTIONNEMENT DE
Les premières définitions des limites de la ville se basent sur les
L’ÉCOSYSTÈME URBAIN:
facteurs d’urbanisation que sont les aires urbanisées avec des
paramètres de densité de population ou de constructions. Les aires
Comme dans le cas des écosystèmes naturels, les flux énergétiques et
urbanisées comprennent une place centrale et des quartiers
le recyclage des nutriments sont des facteurs importants pour le
proches qui l’entourent. Néanmoins, il est plus intéressant de
fonctionnement de l’écosystème urbain. De plus, il est nécessaire de
définir les limites de l’écosystème urbain selon la question à
prendre en compte les flux d’informations, les institutions et
laquelle on souhaite répondre.
organisations, les attitudes culturelles et leurs perceptions. La très
forte dépendance énergétique et matérielle des cités vis-à-vis de
l’environnement extérieur est la caractéristique la plus importante
des écosystèmes urbains. Si la dépense d’énergie est la conséquence de
la seule espèce humaine, c’est à une échelle plus importante et par
l’intermédiaire de son comportement collectif par l’intermédiaire des s
de gouvernance, que sont prises les décisions qui modifieront le cycle
des éléments et les flux d’énergie (ex. choix d’un type d’aménagement
ou d’un traitement de pollution). Les facteurs sociaux peuvent donc
également améliorer les conséquences d’une pollution sur un
Places Venceslas à Prague environnement
Place de l’Indépendance à Kiev
17
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
L’empreinte écologique est un outil simple d’utilisation facile à
comprendre pour montrer l’étendue de l’impact d’un objet d’étude CONNAISSANCE DU THEME:
quelconque, il peut être utilisé à différentes échelles, de l’individu à
la ville. Il est donc apparu à Nancy B. Grimm et ses collègues L'habitat :
comme l’outil idéal pour l’éducation et la prise de conscience des
populations. Cette démarche éducative a été entreprise dans la ville La plupart du temps, l'habitat est défini comme : « Le lieu où l'on
de Phœnix (Arizona, U.S.A.). Les auteurs se sont intéressés aux habite ; le domicile ; la demeure ; le logement ». Il faut pourtant
bilans des masses des éléments des grands cycles biogéochimiques tenter de dépasser cette imprécision. L'habitat comprend en effet
de cette ville. Avec les établissements scolaires de la ville, ils ont davantage que le domicile et le logement. Il est toute l'aire que
pris l’exemple particulier de l’azote pour savoir si Phoenix perdait fréquente un individu, qu'il y circule, y travaille, s'y divertisse, y
ou, au contraire, accumulait cet élément. Ils ont ainsi crée une prise mange, s'y repose ou y dorme. En ce sens l'habitat concerne aussi
de conscience collective du rôle de chacun sur l’environnement et de bien l'urbanisme que l'aménagement du territoire ou que
l’effet d’acte individuel à l’échelle globale de la ville. Cette l'architecture. Donc l'habitat peut être défini comme suit:
expérience a généré une dynamique d’implication plus forte des Familiale avec leur prolongement d'activités publique ou
citoyens dans la prise de décisions collectives, avec notamment des communautaire, d'échange sociaux et d'utilisation d'équipements et
répercussions positives sur les résultats scolaires des élèves. de consommation de bien et de service ».
Cette définition de l'habitat est la plus opérationnelle, elle montre
que l'habitat n'est pas uniquement limité à la fonction loger ou
abriter mais s'étend pour englober toutes les activités destinées à
assurer et à satisfaire les relations de l'être humain à son
environnement.
«Le terme Habitat signifie quelque chose de plus que d'avoir un toit
et quelques mètres carrés à sa disposition. D'abord, il signifie
rencontrer d'autres êtres humains pour échanger des produits, des
idées et des sentiments, c'est-à-dire pour expérimenter la vie comme
une multitude de possibilités. Ensuite, il signifie se mettre d'accord
avec certains d'entre eux, c'est-à-dire accepter certaines valeurs
communes. Enfin, il signifie être soit même, c'est-à-dire accepter son
petit monde personnel
L'empreinte écologique: est une mesure de la pression qu'exerce
l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface
productive nécessaire à une population pour répondre à sa
consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de
déchets.
18
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
Habiter:
Habiter peut être défini comme suit: « L'habiter est une action Le logement:
culturelle différente de se loger. Il ne s'agit pas d'occuper « On appelle logement un lieu clos et couvert habité par une ou
seulement physiquement des lieux, des espaces, il s'agit aussi et plusieurs personnes ou inhabité, mais prévu pour l'habitation. En
surtout de les habiter effectivement, émotionnellement et générale, c'est un ensemble de pièces (ou une seule) destinées à
socialement » l'habitation. On doit y pénétrer sans être obligé de traverser un autre
. L' « habiter » constitue une dimension essentielle dans logement ».
l'évolution personnelle et la dynamique des groupes sociaux ». Les logements constituent les parties de bâtiments qui accueillent les
Les façons et modes d'habiter constituent, à l'échelle du groupe occupations résidentiel à l'exclusion de toute activité a caractère
comme à celle de l'individu, des ensembles d'actions et de lucratif, qu'elle soit libérale concurrentielle ou artisanale. Donc le
pratiques sur l'espace habité inégalement durable ou stable dont logement proprement dit se rapporte seulement à la maison, à
la cohérence est plus ou moins manifeste se décomposant et se l'appartement occupé par un ménage, soit isolement soit dans une
recomposant aux grès de l'histoire et des trajectoires personnelles. unité ou un groupe d'habitation
« Le mode d'habiter est déterminé par les besoins fondamentaux
de l'homme, ses croyances, ses coutumes son genre de vie concept Unité d'habitation (U.H):
introduit par Amos Rappoport pour englober la nécessité Bâtiment unique composé d'un ou plusieurs logements. • Selon le
d'intimité, la situation de la femme et les relations » COMEDOR : UH (Centre pour une unité d'habitation, 600logements,
« Habiter est le Fait de rester dans un lieu donné et d'occuper Tol : 6/6.5, 3600/3900 habitants, surface 2Ha)
une demeure. Le terme, qui apparaît dans la langue française dès
le XI siècle, exprime d'emblée les deux dimensions, temporelle et Groupe d'habitation (G.H):
spatiale: par définition, l'habiter s'inscrit à la fois dans l'espace et Ensemble de plusieurs unités d'habitation comprenant : 1- Les
la durée » réseaux viaires (réseau interne de circulation et parkings). 2- Les
espaces semi publics aménagés (terrains de jeux, espaces verts). 3- Les
L'habitation: équipements d'accompagnement.
L'habitation est l'élément prédominant de l'habitat son aspect
spécifique l'identifie. La notion d'habitation prend des expressions L'unité résidentielle (U.R):
diversifiées : Habitation, maison, domicile, villa, demeure, C'est un ensemble de plusieurs (G.H) pour une population de 3500
résidence, abri, logis, foyer, appartement … Ces formes habitants, et Comprenant les équipements suivants : 1- Établissement
différentes, conséquence de l'environnement social, ont le même pour enseignement primaire. 2- Salle de consultation. 3- Aire de jeux.
dominateur commun suivant: «L'habitation c'est l'espace 4- Petits commerces. (UR : 3500 habitants/7 = 500 logements)
architectonique destiné à une unité familiale ». Donc l'habitation
désigne simplement la maison ou le logement du point de vue de
l'agencement des pièces les unes par rapport aux autres et de la
distribution de l'espace (cour, couloir....)
19
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
Les types d’habitats C. Maisons à patios :
1. Habitat individuel: Système modulaire avec des types de maisons identiques ou peu
différentes, construction ouverte ou fermée. Surface min du terrain 270
Une habitation construit est un ou plusieurs niveaux, destiné á m2
servir d’habitation, notamment á une famille ou à une seule
personne
Type d’habitat individuel:
A. Maisons jumelées :
Souvent en système modulaire avec des types de maisons
identiques ou peu différentes. Assez grande liberté dans
l’organisation du plan d’ensemble. Surface minimale du terrain 375
m2
20
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
Immeuble barres :
Forme de construction ouverte et étendue sous forme de regroupement de
type d’immeubles identiques ou variées ou de bâtiments de conception
Tour :
différente. il n’existe pas ou peu de différences entre les l’intérieur ou Forme de construction solitaire, située librement sur le terrain, pas d’assemblage possible.
l’extérieur. Souvent mis en relation en milieu urbain avec des constructions basses et plates.
21
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
“H.zeider”:
22
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
Exemple (1) : Logements Némausus Il existe 114 logements de 17 modèles distingués en trois catégories:
Projet d'habitat collectif à Nîmes
(JEAN NOUVEL) • 1-Simplex.
Logements • 2-Duplex.
Némausus:
• 3-Triplex.
NIMES, France. 1987.
Cet ensemble de
logements sociaux a
SIMPLEX
échoué au sud de la
ville Nîmes comme
deux bateaux en cale
sèche, sur pilotis.
Plan de masse
23
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
LA CONCEPTION A L’INTERIEUR: Fonctionnement des espaces extérieurs:
F3: Duplex
1- Coursive d’accès.
2- Cuisine. Circulation verticale:
25
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
1. Présentation du projet : 2) Contexte urbain (situation de l’œuvre) :
Conçu par l’architecte Franklin Azzi Architecture, son ambition est L’architecte s’appuie sur la volonté d’insérer le projet à l’échelle
l’aménagement de ce quartier en pleine mutation« L’architecture devra, urbaine tout en donnant à l’échelle de la rue une grande qualité
bien entendu, répondre à ce pari audacieux, devra savoir être domestique.
novatrice et exemplaire. Notre proposition s’est attachée à répondre Le bâti, uni-volumétrique, s’aligne à la rue Cardinet, et fait
à ces enjeux qui font l’urbanité de la ville de demain »dit-il. clairement apparaître un socle largement ouvert ; il accueille un jardin
d’hiver, et un corps de bâtiment en débord, qui offre deux façades très
Le terrain qui accueillera le projet se situe à l’articulation du parc et distinctes.
de la ville offrant une visibilité plus que rare dans la capitale. Le
bâtiment est en figure de proue.
26
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
3) Programme :
SOCLE
Le socle s’inscrit dans un rapport domestique à la rue, à travers sa double
hauteur, des transparences sont ménagées. Elles mettent en relation le
jardin de la crèche et le jardin d’hiver. .
LOGEMENTS
Les logements bénéficient tous d’une double orientation, afin d’offrir une
meilleure diversité de vues.
photo: les façades du projet
CRECHE
Une crèche de 66 places, le programme est reparti dans deux volumes de
part et d’autre du hall. Les salles de jeux à chaque niveau s’ouvrent sur un
espace extérieur. Son rapport à la rue est temporisé par la présence du
jardin d’hiver qui joue un rôle de filtre sensoriel, visuel et phonique.
Le jardin de la crèche est pensé pour être l’interface entre le bâtiment
résidentiel au Sud, le parc de Clichy-Batignolles à l’ouest, l’ilot
d’habitation au nord et l’espace public à l’est. C’est un jardin qui doit
participer à l’espace public sans pouvoir être traversé.
Côté rue Cardinet, un jardin d’hiver est inséré dans la façade Nord du
bâtiment et crée une épaisseur végétale de bambous noirs entre
l’espace privé et public.
FACADES
La façade rue Cardinet se caractérise par une certaine unité, située sur
l’espace public, celle ci est lisse, sans balcons, le rythme faussement
aléatoire est donné par l’utilisation de matériaux différents, alternance de
panneaux Photovoltaïque et de panneaux en polycarbonate de quatre
coloris.
27
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
COMMERCES
28
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
2. PARTIE NORMATIVE :
2-1- Domaine bâtis:
2-1-1- Logement:
1. Le séjour:
29
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
2. La cuisine:
30
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
-Recommandations et surfaces:
- Il est souhaitable d’éclairer cet espace naturellement .
-Depuis le hall d’entrée toutes les pièces principales doivent être
directement accessibles.
La largeur minimale d'un hall est de 1.30 m
• Le hall se situe de préférence à l'opposé de la direction prédominante
des vents
• Par de mauvaise condition climatique un sas d'entrée est
absolument nécessaire.
31
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
-Recommandations et surfaces:
Il est recommandé de séparer le WC et la SDB pour tout type
de logement à l'exception des studios et des deux (02) pièces.
Pour les logements dont le nombre de pièces dépasse trois(03),
on doit prévoir un point d'eau au niveau d'une chambre .
Le nombre de SDB dépend de l'importance du logement (Haut
standing, à caractère social…).
Pour les logements en duplex un WC est nécessaire au niveau
de l'espace jour.
Un lave mains est obligatoire dans le WC plus des équipements
habituels. Figure 34 photo: les différents aménagement d’unSDB .
En règle générale, ils devraient bénéficier de lumière et Source : Mémoire de fin d’ étude : HABITAT URBAIN ET MIXITE TYPOLOGIQUE
d'aération naturelle
Synthèse
Selon l’étude faite nous optons pour une surface qui varie entre 6 et
10m²
32
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
7. La terrasse, la loggia, le balcon, le séchoir: c- Les groupements fonctionnels à l'interieur du logement:
La terrasse: est une extension du logement.
La loggia: Piéce couverte et non saillante
par rapport à la façade.
Le balcon: Plate forme en saillis par
rapport à la façade.
Le séchoir: Piéce saillante ou non par
rapport à la façade, ou on fait sécher le linge
SURFACES/ RECOMMONDATIONS:
33
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
Le Palier:
Espace plat et spacieux qui marque
Un étage après une série de marche,
Plate forme ménagée entre deux
Volées d'escalier.
Recommandations et fonctions:
Le hall d'entrée du bâtiment:
Il assure les fonctions suivantes:
• Accès et circulation.
• Réception, acquisition, rencontre avec étrangers
• Accueil, identification du bloc.
-La largeur minimale d'un hall d'entrée est de 1.30m.
Le Palier:
L'organigramme spatial d'un logement Il assure les fonctions suivantes:
• La distribution directe des logements.
• Accès au placard de rangement occasionnels.
• Accès et circulation.
-La largeur minimale d'un palier est de 1.30m.
34
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
2-2- Domaine non bâtis:
2-2-1- Besoins en général: a-3- Parkings
• Parking 3places /4 lgts,
A. Espaces de déplacement : 10.5m²/lgts, 1.75m²/ht.
a-1- Circulation mécanique • Ou 1.5 à 2 places pour 3
habitations résidentielles.
• Les voies primaires ou On distingue généralement:
artérielles: pour les liaisons entre • Les parkings en plein air.
les quartiers. • Les parkings semi enterré.
• Les voies secondaires ou de • Les parkings enterré.
distributions: pour les
déplacements à l'intérieur du • Ils portent un niveau sonore et un danger considérable et
quartier. inévitable surtout pour les petits enfants, donc il faut les
• Les voies tertiaires ou de éloigner par rapport aux autres espaces.
dessertes: assurant l'accès aux
habitations. B. Espaces verts:
B-1-jardin
a-2- Circulation piétonne
• L'espace vert est un espace très
Les cheminements piétons, les
important pour l'homme
parcours, les trottoirs,
c'est un lieu de repos ,de loisir,
passages sont des espaces de
jeu, lecture, rencontre.
circulation des piétons.
• Il peut être en plusieurs formes :
On distingue généralement :
terrain gazonné, terrain
• Le sentier: d'environ 0.7 m de
planté avec des grands arbres ou
large qui est le plus souvent
des petites plantes.
en simple terre battue, sablée ou
non. • L'espace vert utilisé comme un écran contre les vents,
soleil, les nuisances et le bruit. Il a une fonction
• L'allée: pour les piétons dont la largeur varie entre 1.20 m bioclimatique par l' humidification de l'air ambiant et peut
et 1.50 m environ, et dont la surface est sablée, cimentée ou dallée entraîner des abaissements de température de 1° à 4°C.
(pavés, briques, pierres). • Il assure aussi une fonction sur l'équilibre physique et
• L'allée carrossable: la plupart du temps bitumée, assure la psychologique de l'homme et l'espace vert considéré
circulation des voitures d'entretien, des voitures d'incendie ou des comme un espace d'échanges et de rencontres sociales,
bicyclettes. tout ça en plus la fonction esthétique.
• Les voies de secours et de lutte contre l'incendie: peuvent sans • Espaces verts 2.5m²/ht.
difficulté être intégrées au cheminement piétonnier.
35
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
36
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
C. Les exigences normatives générales :
1- Selon la situation géographique:
B. Les instruments d’urbanisme : Faire une isolation thermique et acoustique pour garantir le confort à
1-Zones d'habitat urbain nouvelles l'intérieur des habitations.
Les (ZHUN) sont le produit de la théorie fonctionnaliste et une Pour les espaces extérieurs il faut les orienté de façon à les préserver des
application de la charte d'Athènes, donnant naissance à un tissu urbain de vents dominants gênants et d'avoir des espaces ensoleillés en hiver et
type nouveau ayant complètement rompu avec la référence de la ville ombragés en été cela en utilisant des arbres à feuilles caducs.
traditionnelle.
2- Selon les aléas sismiques:
Ils se construisaient déjà en Europe depuis la période de l'après guerre,
Les enseignements apportés par les séismes passés montrent qu'une
mais l'année 1958 les consacra par un cadre législatif Français qui par la
construction n'est réellement parasismique que si elle est le fruit de trois
suite devient le modèle d'habitat des années cinquante, partout à travers le
démarches:
monde.
1. Conception architecturale parasismique:
Tout en suivant le modèle Français des grands ensembles appelés les
Implantation judicieuse sur site.
zones d'urbanisation prioritaires (Z.U.P), les zones d'habitat urbains
nouvelles (ZHUN) ont fait leurs apparition dans le système de Architecture favorisant un bon comportement sous séisme.
production du logement en Algérie. 2. Application des règles parasismiques:
Définies par la circulaire ministérielle n°335 du 19 février 1975. Dispositions constructives.
Dimensionnement sous séismes (calcul).
2-Plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU): 3. Exécution de qualité:
Le plan directeur d'aménagement et d'urbanisme est un instrument de Matériau de bonne qualité.
planification spatiale et de gestion urbaine. Travaux exécutés dans les règles de l'art.
Il fixe les orientations fondamentales de l'aménagement du territoire, de 2-1-Infrastructure et fondations:
la ou les communes concernées en tenant compte des schémas L'infrastructure, constituée des éléments structuraux des sous-sols
d'aménagement et plans de développement, il définit les termes de éventuels et les systèmes de fondations doivent former un ensemble résistant
référence du plan d'occupation des sols. et rigide, prenant, si possible, appui à un minimum de profondeur sur des
formations en place compactes et homogènes, hors d'eau de préférence.
3- Plan d'occupation des sols (POS): En outre, cet ensemble devra être capable de transmettre les charges
Dans le respect des dispositions du plan directeur d'aménagement et sismiques horizontales en plus des charges verticales, de limiter les
d'urbanisme, le plan d'occupation des sols tassements différentiels et d'empêcher les déplacements horizontaux relatifs
fixe de façon détaillée les droits d'usage des points d'appui par solidarisation au moyen de longrines ou autre
des sols et de constructions. dispositif équivalent.
Le système de fondation doit être homogène (semelles superficielles,
radier, pieux ) avec un seul mode de fondation par bloc de construction,
délimité par des joints.
37
II. Etat de l’Art ou de la Connaissance en
relation avec la thématique développée.
b-3-Joint sismique:
2-2-Superstructure: La disposition des joints sismiques peut coïncider avec les joints de
a-Régularité: dilatation ou de rupture.
Pour offrir une meilleure résistance aux séismes, les ouvrages doivent de Ils doivent assurer l'indépendance complète des blocs qu'ils délimitent et
préférence avoir, d'une part des formes simples, d'autre part, une empêcher leur entrechoquement.
distribution aussi régulière que possible des masses et des rigidités tant en En cas de sol de fondation homogène, il n'est pas nécessaire de les
plan qu'en élévation. poursuivre en fondation.
Le but recherché est d'assurer la meilleure répartition possible des Les joints doivent être plans, sans décrochement et débarrassés de
sollicitations à travers la structure de façon à faire participer tous les tout matériau ou corps étranger.
éléments à l'absorption et à la dissipation de l'énergie développée par Ils sont disposés de façon :
l'action sismique. * A limiter des longueurs de bâtiments trop importantes .
*A séparer les blocs de bâtiments ou ouvrages accolés de géométrie et
b-Joints: /ou de rigidités et de masses inégales.
b-1- Dimensions des blocs entre joints: * A simplifier les formes en plan de bâtiments présentant des
Dans les calculs relatifs aux constructions courantes, on peut ne pas configurations complexes (forme en T, U, L, H,...).
tenir compte des effets du retrait et des variations de température dans les c-Matériaux et techniques de construction:
éléments de construction compris entre joints distants au maximum de : Les présentes règles concernent essentiellement les structures réalisées,
-30 m dans les wilayas côtières à l'exception d'Oran, Témouchent, et avec les matériaux suivants :
Tlemcen qui rentrent dans la catégorie suivante, * aciers de construction
-25 m dans les autres wilayas du Tell, des Hauts Plateaux et de l'Atlas * béton armé
Saharien * maçonneries diverses (briques, blocs de béton, pierre) convenablement
-20 m dans le Moyen Sud et l'Extrême Sud chaînées horizontalement et verticalement par des éléments en béton
Les dispositions précédentes ne visent que les éléments d'une ossature armé coulés en place.
complète en béton armé reposant sur des supports normalement flexibles. d-Systèmes structurels:
b-2-Joint de rupture (ou joint de tassement): Les ouvrages doivent en général comporter des contreventements dans
Ces joints sont à disposer toutes les fois que les masses de deux parties de au moins les deux directions horizontales.
bâtiments sont largement différentes ou/et que les tassements différentiels Ces contreventements doivent être disposés de façon à :
dépassent les valeurs admissibles à cause de * Reprendre une charge verticale suffisante pour assurer leur stabilité.
caractéristiques du sol différentes. * Assurer une transmission directe des forces aux fondations.
Alors que les joints de retrait et de dilatation ne coupent pas les * Minimiser les effets de torsion.
fondations, les joints de rupture sont à prolonger jusqu'aux fondations
coupant ainsi le bâtiment en deux blocs distincts.
38
Intégration des différentes formes d’habitat dans les
écosystèmes spécifiques
Chapitre 3
CAS D’ETUDE
3-
39
III. LE CAS D’ETUDE
Les jours les plus pluvieux correspondent à ceux les plus froids, alors que les
jours les plus chauds sont secs. Les températures extrêmes sont 0°C en hiver
en janvier et 45°C en juillet, août. Nous notons un caractère continental lié à
sa situation géographique (entre deux ensembles).
• Les vents:
Les vents dominants sont de direction ouest en hiver et Nord-Est en
été.
40
III. LE CAS D’ETUDE
La séismicité:
SYNTHESES:
La Mitidja est une région réputée pour son activité sismique, liée au
phénomène de réajustement qui se produit au niveau des jonctions, Atlas,
Plaine et Plaine Sahel. L'intensité des séismes peut être forte et importante De la situation nationale:
telle que celle, de novembre 1940 et celle du 11 décembre1947. Situation sur la bande côtière, donc il faut respecter toutes les
exigences et les normes de construction pour cette bande.
Ville bien desservie, facilement accessible par un réseau routier RN
4, autoroute est ouest et l'axe ferroviaire important Est-Ouest.
Le climat est de type méditerranéen, Les jardins et les espaces
extérieurs de rencontre doivent être protégés des vents dominants
De la climatologie:
Prévoir une bonne isolation thermique et une bonne étanchéité pour les
bâtiments.
Orienter les espaces extérieurs de façon à profiter du soleil pendant
l'hiver et de les préserver des vents gênants.
De la séismicité:
Il convient de prendre des mesures de prévention et d'appliquer les règles
photo: les zones sismiques parasismiques en matière de construction pour tout édifice de plus de
R+1
41
III. LE CAS D’ETUDE
Situation et caractéristique physique du site d'intervention: Le boulevard Larbi Tebessi L’avenue de Jérusalem
Au niveau de laquelle nous avons soulevé un disfonctionnement et surcharge ainsi
Il est situé au noyau ancien et est limité par : qu’celui du nœud de Bab Essebt.
Le boulevard l'Arbi tebessi au Nord-Oest Aussi, nous estimons que les connections existantes sont insuffisantes entre les
différents axes structurants de l’aire d’étude, l’avenue Laïchi, l’avenue Mahdjoub et
Boulevard Abderezak Takarli a l'Est Bab errahba au sud l’avenue de Jérusalem.
42
III. LE CAS D’ETUDE
1. STRUCTURE VIAIRE:
2. STRUCTURE PARCELLAIRE:
43
III. LE CAS D’ETUDE
• Quatrième secteur non homogène, avec une trame irrégulière, est
moyennement dense, il présente de deux types de parcelle : de taille
moyenne abritant la fonction d’habitat, et de grande taille pour la
fonction d’équipement.
• Enfin le cinquième secteur est non homogène avec une trame
irrégulière, nous observons une mixité du tissu, moyennement dense,
qui présente des parcelles moyennement grandes, avec des fonctions
d’habitat et de commerce au rez-de-chaussée.
3. STRUCTURE FONCTIONNELLE:
Concernant le parc de bâtiment de notre aire d’étude, nous établissons une
analyse selon deux aspects d’une part se rapportant à l’aspect architectural
qui se présente comme suit:
En premier lieu la présence de bâtiments à valeur architecturale:
mosquée
El Badr (néo mauresque), collège Senhadji (néo-classique), bâtiment
d’habitat
(Art déco), bureau de poste, hôtel des finances, daïra (moderne).
• En deuxième lieu la présence d’habitat en très mauvais état sur l’avenue
Amara
Youcef et dans la zone qui se situe entre la place d’Arme et le mess des
officiers.
• En troisième lieu la présence de bâtiments d’architecture de faible qualité
annexant la daïra et le stade Daïdi.
• Et enfin la présence de bâtiments récents comme le mess des officiers, et la
CARTE 2: STRUCTURE PARCELLAIRE résidence el Qods
44
III. LE CAS D’ETUDE
Daïra (moderne).
45
III. LE CAS D’ETUDE
Kevin lynch a fourni un outil pour établir une analyse globale, dont les
éléments sont les suivants : PARCOUR PRIMAIRE
Bd. LARBI TEBESSI
Les parcours : « une portion de rue ou de boulevard qui forme un
itinéraire important. Leur identification permet une première
approche du paysage urbain qu'il est intéressant de comparer à ce que
nous révèle l'étude de la croissance. Les parcours principaux
empruntent souvent les voies les plus anciennement tracées. »
Les nœuds : « ce sont des points stratégiques dans le paysage
urbain, soit convergence ou rencontre de plusieurs parcours, soit
points de rupture ou points singuliers du tissu. »
Le secteur : « c’est une partie du territoire urbain identifié NŒUD HISTORIQUE BAB
globalement. Un secteur peut correspondre à une zone homogène du ESSEBT
point de vue morphologique ou, au contraire, à une zone hétérogène.
Il peut présenter une ou plusieurs limites nettes ou se terminer par des
franges diffuses. »
Les limites : « ce sont les bordures caractérisées des secteurs,
marquant visuellement leur achèvement. »
Les repères : « ce sont généralement des éléments construits,
bâtiments exceptionnels, monuments ou partie de monuments, doués
d’une forme particulière qui facilite leur identification.» REPERE: PLACE DE
LALIBERTE
46
III. LE CAS D’ETUDE
ENVIRONNEMENT IMMEDIAT:
PLACE LIBERTE
ARRET DE TAXI
47
III. LE CAS D’ETUDE
3. L’existence de plusieurs familles de parcelles, reliées aux rues qui les Les équipements actuels de la parcelle:
desservent et cela est dû à la stratification historique.
4. La mauvaise gestion des arrêts de bus et de la pénétration au centre-ville -Mess des officiers; agence foncière; brigade de police; bureau
des transports en commun augmente le disfonctionnement nt du réseau viaire. d'informations militaires.
Ces nouveaux percés sont une prolongation des rues du noyau historique
de la ville de Blida (rue Charef Houcine et rue Didouche Mourad).
48
III. LE CAS D’ETUDE
49
III. LE CAS D’ETUDE
1-L'idée du projet:
1. Expression architectural :
Introduction :
Nous voulons créer une dialectique entre le projet et son environnement.
Le plan de masse est un instrument conventionnel de présentation du projet.
Le projet doit pouvoir pour les différentes solutions apportées par l'architecte Il établit le rapport entre le projet et son environnement et définis les rapports
absorber toutes les tensions du site, et s'insérer d'une façon appropriée au topologiques entre les constituants du projet et de son environnement.
lieu. Les composant du plans de masse comme définis dans l’organigramme
suivant sont:
"L'architecture est pleine d'imaginaire comme la poésie, ce n'est pas quelque 1.Les enveloppes;
chose de rigide qu'il faut résoudre avec une règle et une équerre, c'est une 2.Les parcours;
chose ; qui surgit comme ça, comme un rêve.' 3.Et les espaces extérieurs.
Dans le cas de notre projet, nous désirons en premier lieu, que notre projet
L’élaboration de l’image mentale :
soit ancré dans son écosystème urbain, que ce soit un projet appartenant à la
ville ou en rapport avec elle, répondant à la problématique urbaine de centre- A/ Concepts d’implantation « interaction projet contexte » :
ville de BLIDA.
1-Contextualité:
–un projet qui n'aurait de signification que dans son lieu, établissant des
Exploiter et composer avec les potentialités du site .
relations avec la structure urbaine de la ville.
-un projet qui correspond à la vie sociale des gens.
-un projet qui réglerait des problèmes autant à l'échelle urbaine qu'à
l'architecturale.
-un projet pour lequel forme, fonction et structure constructive ne feront
qu'un.
L'idée est que le projet s'exprime comme une entité pleine d'oppositions, et
de variété de solution ce qui a donné une richesse formelle et architecturale :
2-1Perméabiliser : -Notre aire d'intervention est représentée par la délimitation des 2 rues
principales et deux parcours qui les relient.
-Nous avons donc opté pour une perméabilité piétonne qui traverse le site
horizontalement et transversalement de ce fait il relie les deux rues et les deux
parcours:
02 un axe "N01"qui relie les deux rues principales sera un axe de symétrie
01 de projet.
03 • deux autres axes "02, 03" perpendiculaires au premier qui relient les
parcours et qui découpe le terrain en 3 entités symétriques par rapport à
l'axe principal
Figure 2: permeabiliser
51
III. LE CAS D’ETUDE
2-2- soustraction:
On a fait des soustractions au niveau des entités d'hébergement en gardant le
principe de symétrie par rapport à l'axe n01; pour avoir une forme qui répond
à l'intimité des habitants et qui facilite l'accessibilité piétonne au cœur d'ilot
et mécanique au sous-sol. Et crée des espaces destinée à l'ensemble des
habitants "aire de jeu; espace vert; aire de sport; rencontres, etc…"
52
III. LE CAS D’ETUDE
4- Articulation:
2- Préserver l'alignement et le retrait:
Un élément de jonction sera projeté au niveau de la façade urbaine
On va s'aligner sur la rue Laichi et le boulevard Mahdjoub, en projetant les concrétisée par la surélévation et la création du passage public au niveau
barres sur le long de ces deux voies. On va procéder à un retrait au niveau RDC.
des rues principales; avec une galerie qui va être un dégagement pour les
locaux afin d'alléger la circulation au niveau de la rue laichi.
53
III. LE CAS D’ETUDE
5- Aménagement: A F
Pour animer les places extérieures, et donner plus d'importance aux
utilisateurs et créer une ambiance particulière dans le site ; nous avons RAPPORT FORME / CONTEXTE:
aménagé cet espace en deux parties séparées par l'accès piéton qui
détermine en cela six groupements d'habitations distincts.
Notre projet entretient un rapport étroit avec son écosystème, car
Des aménagements extérieurs dans les six groupements se manifestent des lors de l'intégration dans ce dernier plusieurs paramètres énumérés
espaces de détente et des aires de jeux pour enfants. ci-après ont été définis afin d’assurer l’homogénéité du tout:
Premièrement, situé près du carrefour de Bab Essebt, l’assiette
de notre projet est occupée par un ensemble d’habitations et
commerces jugés obsolètes et de petite envergure. Vue sa
position stratégique il est impératif de procéder à sa
densification pour la bonne rentabilisation du foncier. Par
conséquent, le bâtiment projeté abritera les fonctions d’habitat
haute qualitée "standing", commerces et parking en sous-sol.
Deuxièmement, le projet fait partie d’un ensemble d’activités
(pôle culturel, pôle sportif, terminal de transport) qui se doivent
d’être complémentaires pour garantir aux usagers une haute
qualité des services de proximité, afin d’améliorer leur qualité
de vie.
Et pour finir, l’élément unificateur édifié, joue un rôle
important dans l’insertion du projet dans son contexte vu qu’il
constitue, avec les autres bâtiments le front urbain de la rue
Laichi par leurs gabarits communs.
54
III. LE CAS D’ETUDE
Les affectations des différentes fonctions du projet: Donc Nous allons faire des affectations selon les exigences du pos et
selon les besoins des bénéficiaires.
-parties "A" et "B": sous-sol pour le parking.
-Nous sommes dans le contexte de l'habitat intégré qui se caractérise par les
différentes fonctions qui dépendent des besoins des habitants et les exigences Rez-de-chaussée: commerces; magasins de luxe
de l'entourage (commerce; service; habitat; aire de repos; stationnement…). 1er étage: service
2 au 7eme étage: logements
Parties "C" et "D":
Rez-de-chaussée: Equipement (salle de sport; Crèche)
1er au 7eme étage: logements.
Parties "E" et "F":
Sous-sol: parking.
Rez-de-chaussée: commerces et magasins de luxe.
1er au 6eme étage "barres": logements.
• 1er au 4eme étage "angle" : logements
55
III. LE CAS D’ETUDE
Apres les affectations des différentes fonctions dans notre projet nous avons Nombre de blocs 10
remarqué une hiérarchisation automatiquement faite au niveau des Nombre de logements 132 logements
différentes entités.
Nombre de logements F3 92 (70 %)
56
III. LE CAS D’ETUDE
Logement F4
Espace "F4" Type1 Type2
Séjour 32m² 25m²
Chambre1 14.5m² 13.5m²
Chambre2 15.4m² 11.5m²
Chambre3 15.5 11.5m²
Cuisine 12m² 15m²
Séjours
S.d.b 8m² 4.5m²
Circulation W.c 2m² 1.5m²
Rangement 10m² 5m²
Chambres
Circulation 19.5m² 22m²
57
III. LE CAS D’ETUDE
Logement F5
58
Intégration des différentes formes d’habitat dans les
écosystèmes spécifiques
DIMENSION DURABLE
3-
59
DIMENSION DURABLE
DEVELOPPEMENT DURABLE:
60
DIMENSION DURABLE
1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat. Cible 1. Gestion de l’énergie.
1. Aménagement de la parcelle pour un développement urbain durable:
61
DIMENSION DURABLE
• Nous avons dimensionné nos capteurs thermiques pour couvrir la moitié des
Cible2. Gestion de l’eau.
besoins en chauffage et en ECS pendant l’hiver, en ayant recours à une
chaudière murale propre à chaque appartement comme énergie d’appoint ; afin
d’arriver à couvrir la totalité des besoins en ECS pendant l’été, vu que 1. Réduction de la consommation d'eau potable en prévoyant les
l’utilisation du chauffage est mise en suspens. dispositifs suivant :
• Des limiteurs de pression sur le réseau de distribution d’eau des
logements
• Bouclage eau chaude dans les gaines techniques aux pieds des appareils
sanitaires
• Robinetterie équipée de brise-jet.
• Comptage général d’eau froide avec contrôle de pression et contrôle des
fuites d’eau.
• Utilisation de l’eau pluviale pour l’arrosage de l’espace vert et le Cible 3. Gestion des déchets d'activité:
nettoyage des locaux poubelles et parking.
1. Optimisation et valorisation des déchets d'activité :
2. Optimisation de la gestion des eaux pluviales :
La fonction principale du projet est l’habitat, une fois le tri sélectif des
• Gestion de l'infiltration : une partie des eaux de pluie subira une déchets ménagé effectué, les déchets organiques seront orientés vers le
infiltration directe au profit des surfaces végétalisées de nos terrasses- compostage qui servira à enrichir la terre.
jardins (toitures et potagers urbain)
2. Qualité du système de gestion des déchets d'activité
• Gestion de la rétention : l’autre partie de l’eau de pluie sera dirigé vers
• Installer dans chaque batiment un vide ordure spécifique, pour faciliter le tri
des citernes de captage par écoulement gravitaire se situant au niveau du
des déchets ménagers
potager urbain et dans le local technique
• Prévoir un compartiment à poubelles suffisamment grands pour accueillir
plusieurs bacs de chaque catégorie de trie au niveau du local technique.
Figure 3 Figure 4
Récupération
l'eau de pluie qui tombe sur la toiture est canalisée vers les descentes des
gouttières qui sont reliées à la cuve. En fonction du contexte, un séparateur
de feuilles devra être placé sur la descente pour effectuer un premier filtrage.
Filtration
L’eau qui arrive dans la cuve passe dans un filtre en inox qui sépare l’eau des
autres éléments. L’eau propre coule dans le dispositif anti-remous pour être
stockée dans la cuve, tandis que les impuretés sont évacuées vers l’exutoire
(fossé ou réseau pluvial) .
63
DIMENSION DURABLE
Partie technique :
Dans toute réflexion d’un projet en architecture, l’architecte passe
toujours par deux étapes ; la première est celle du dessin ou de conception
des espaces et des volumes, et la deuxième est celle du choix de la
technique de réalisation (manière de construire une forme architecturale,
avec quels matériaux faut il la réaliser).
Dans ce contexte intervient le concept de technologie comme une
solution technique aux choix qui ont été optés pour ce projet.
L’approche technologique a pour contenu l’illustration des différents
choix, allant du système structurel, les différentes techniques
constructives, aux différents matériaux adoptés pour la modélisation du
projet.
la trame structurelle :
Nous avons essayé de choisir des trams adéquats pour chaque parti du
bâtiment et ça en se basant sur la fonction et l’image recherchée pour photo :la super structure .
chaque espace tout en respectant les exigences techniques. Source :Google image .
65
DIMENSION DURABLE
66
CONCLUSION
La compréhension de la ville en premier lieu Comprend sa complexité, ses mutations, son mouvement à
travers le temps ainsi que ses disfonctionnements afin d’établir un bilan critique selon les modes de penser
la ville, à travers lesquels, nous apporterons des éléments de réponses sous forme de projet architecturale
qui se base sur les principes suivants :
• Assurer un rapport étroit entre l'existant et le projeté pour une continuité historique,
• Se baser sur la trame des espaces publics car c'est une composante fondamentale,
• Comporter différentes fonctions pour satisfaire les besoins des habitants pour une mixité fonctionnelle.
67
BIBLIOGRAPHIE
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LIVRES I.T.A.A.U.T, Tunis 1984.
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• -Sbriglio Jacques ; Le Corbusier ; L'unité d'habitation de Marseille
• -Segaud Marion, Brun Jacques et Driant Jean Claude Dictionnaire de l'habitat et du logement.
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de Blida"LA", Promotion 2007.
MEMOIRES DE FIN • -Aménagement d'un pôle urbain à Bab ezzouar et Conception du nouveau siége de la CNL.Option:Laboratoire
D’ETUDES d'Architecture de Blida"LA", Promotion 2007.
• -Conception d’un ensemble d’habitat urbain à BAB ERRAHBA.Option:Habitat et environnement de Blida"HE".
Promotion 2007.
• -Conception d’un ensemble d’habitat au boulvard Youssefi Abd Elkader; Option: Habitat. Promotion 2004.
68
Intégration des différentes formes d’habitat dans les
écosystèmes spécifiques
Dossier graphique
69
VUE SUR LES BLOCS « A »
ET « B »
DOSSER
G RAPHIQUE
70
DOSSER
Bloc barre « rue Laichi »
G RAPHIQUE
71
DOSSER
Coupe
G RAPHIQUE
72
DOSSER
facade
G RAPHIQUE
73
VUE SUR LES BLOCS C ET D
(PLOT)
DOSSER
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DOSSER
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DOSSER
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DOSSER
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DOSSER
G RAPHIQUE
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