Cours D Urologie-1
Cours D Urologie-1
Cours D Urologie-1
INTRODUCTION
L’urologie est l’étude des maladies des voies urinaires commençant par les reins et se terminant par le
méat urétral.
A la fin du cours, l’élève infirmier de la 2eme A2 doit être capable de connaitre les maladies urinaires de
l’homme sans toute fois recourir aux notes du cours.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Amener les participants à ce cours é maitriser comment prendre en charge un malade souffrant
d’une maladie urologique
- Enumérer quelques maladies urologiques
- Enumérer les causes des maladies urologiques
- Conduire correctement l’examen clinique d’un cas d’urologie
- Poser un diagnostic d’orientation
- Suggérer ou instaurer un traitement
- Reconnaitre les complications en cas des maladies urinaires
Sont deux organes glandulaires qui ont la forme d’un haricot chargés de secréter l’urine. Et est
composé chacun par environ 1million de néphron ou glomérule et tubule.
a. Ils sont situés dans la cavité abdominale au niveau de deux flancs et placés de part et d’autres
de la colonne vertébrale à la hauteur de D12 et L2
b. Le rein droit est un peu plus bas que le rein gauche parce qu’il il subit le poids du foie tandis que
l’autre de gauche est un peu plus haut.
c. Ils ont la forme d’un haricot dont le bord interne est concave ou hile est occupé par le pédicule
rénal formé par les artères, les veines et les nerfs.
d. Ils pèsent au moins 150g et, ils mesurent au moins 13cm rein gauche et 13,5cm rein droit chez
l’homme. Son débit sanguin est de 1200CC par minute soit 20٪ du débit cardiaque.
- Leur pédicule
- Le péritoine
- Un feuillet fibreux qui se double et forme la loge rénale remplie de tissus adipeux. Quand ce
tissu adipeux disparait, le rein glisse et on parle deː REIN FLOTTANT. Ils ont une couleur rouge et
une consistance ferme.
- Les reins sont formés par un grand nombre de tubes notamment LES GLOMERULES de
MALPIGHI qui constituent l’origine du tube unifere.
- Les reins sont vascularisés par l’artère rénale qui est une branche de l’aorte abdominale.
2. LES URETERES
Sont des conduits musculo-membraneux d’une longueur de 25cm chez l’homme faisant suite aux
bassinets et aboutit à la vessie
Ils descendent dans la cavité abdominale en avant du muscle psoas, derrière le péritoine, pénètrent
dans le petit bassin en se rapprochant de l’uretère opposé et atteint la face postérieur et inferieur de la
vessie ou ils pénètrent par un orifice obliquement taillé.
3. LA VESSIE
C’est un réservoir musculo-membraneux dans lequel s’accumule l’urine arrivant de goute à goutte des
reins par les uretères.
La vessie est située au dessus du pubis chez l’enfant, entre la symphyse pubienne et le rectum chez
l’homme, entre la symphyse pubienne, l’utérus et le vagin chez la femme.
Elle a une forme aplatie quand elle est vide et une forme ovoïde quand elle est pleine.
Sa capacité moyenne est de 150 à 300cm3, quantité qui détermine la sensation du besoin d’uriner mais,
elle peut contenir de 500 à 1000cm3 et voir même d’avantage. Une vessie pathologique, distendue
forme un GLOBE visible, palpable.
STRUCTURE
1. Une tunique musculaire formée de muscle lisses qui, par leur contraction font pression sur
l’urine et aident à son évacuation au moment de la miction.
2. Une tunique interne, muqueuse, plissée quand la vessie est vide devenant lisse quand elle se
remplit. A l’intérieur de la vessie et au niveau de sa base, on voit trois orifices disposés aux trois
angles d’un triangle. Les 2orifices supérieurs et postérieur sont de deux uretères, l’orifice
inferieur et antérieur celui de l’urètre. Ce dernier est fermé par 2petites lèvres dont l’ouverture
est commandée par le SN qui permet l’évacuation de l’urine. Les nerfs rachidiens commandent
la miction volontaire, les nerfs sympathiques et parasympathiques assurent à la vessie en cas de
paralysie un certain degré de fonctionnement automatique.
3. L’URETRE
L’urètre est un canal membraneux par lequel l’urine chassée par la contraction de la vessie s’écoule au
dehors. Il traverse verticalement la sangle périnéale. Il est long chez l’homme à 20cm et court chez la
femme 3cm. Au niveau de son point d’émergence de la vessie, l’urètre est entouré de deux sphincters,
l’un formé de muscles lisses et l’autre de muscles striés. Leur relâchement permet la miction.
- Epuration du sang
- Maintien de l’équilibre hydro-électrolytique et contribuer à préserver l’équilibre acido-basique.
a. Au niveau du glomérule s’effectue un phénomène passif d’ultrafiltration. Tous les éléments du
sérum passent à travers la paroi du capillaire glomérulaire sauf, les globules sanguins et les
grosses molécules protidiques.
b. Au niveau du tubule y effectue un travail actif. Certains corps sont absorbés soit en totalité par
<exemple LE GLUCOSE> soit en partie < EXː l’eau, l’urée>. L’urine tombe goutte à goutte au
niveau des papilles rénales dans les calices, puis dans les bassinets et par les uretères et se
collecte dans la vessie. En suite, le réservoir vésicale se dilate progressivement jusqu’au moment
ou l’urine va forcer le premier sphincter formé des muscles lisses déterminant ainsi le besoin
d’uriner. Ce besoin peut être retenu volontairement par contraction du deuxième sphincter qui
est formé par les muscles striés. Le centre nerveux de la miction a son siège dans la moelle
épinière au niveau de segment lombaire.
L’URINE
L’urine est un liquide aqueux de couleur jaune ambré, et d’odeur sui genis. Sa réaction est acide et
sa quantité moyenne est de 1200CC à 1500CC par jour mais, elle peut varier selon la quantité de
boisson absorbée et suivant la température extérieure.
COMPOSITION DE L’URINE
- L’eau
- Des sels minéraux et des déchets azotés < CHLORUREDE SODIUM, SULFATE, PHOSPHATE,
POTASIUM, BICARBONATE, CALCIUM, MAGNESIUM de L’UREE et DE LA Créatinine>.
NBː le chlorure de sodium n’est pas un déchet, c’est une substance indispensable à la vie, il est éliminé
que dans la mesure où sa concentration dans les humeurs et le tissus dépasse le taux physiologique.
REACTION DE L’URINE
L’urine est normalement acide, avec une alimentation mixte habituelle. Elle est alcalin en cas d’infection
urinaire, dans ce cas, le papier tournesol rougit en présence d’urine acide et devient bleu en présence
d’urine alcaline mais, la réaction de l’urine ne peut appréciée avec précision que par la mesure
colorimétrique du PH.
1. INCONTINENCE URINAIRE
DEFINITIONː
C’est une perte involontaire des urines par l’urètre ou par un orifice anormal juxta-urétral.
CAUSESː
DEFINITIONː
La dysurie est une difficulté à uriner malgré un besoin d’uriner manifesté par la personne.
CAUSESː
1. CHEZ LA FEMMEː
- Cystite, sténose urétrale, tumeurs pelviennes
- cervicite et
- une vulvo-vaginite.
2. CHEZ L’HOMMEː
- Souvent, elle est liée à un problème prostatique surtout, l’hypertrophie de la prostate,
prostatite et un cancer de la prostate.
- Une compression de la vessie qui engendre un besoin fréquent d’uriner
- Une compression de l’urètre provoquant une sténose de l’urètre, rupture traumatique urétral.
3. RETENTION URINAIRE
DEFINITIONː
CAUSESː
1. Causes obstructives
- Calculs rénaux ici, l’urine ne peut pas s’écouler librement par voie urinaire.
2. Causes
- Affaiblissement du muscle de la et des problèmes nerveux qui nuisent aux signaux entre le
cerveau et la vessie. Si les nerfs ne fonctionnent pas correctement, le cerveau peut ou ne pas
recevoir le message indiquant que la vessie est pleine.
Les quelques cause les plus connues de la rétention urinaires sont les suivantesː
- AVC,
- Accouchement par voie vaginale chez la femme
- Blessure ou traumatisme pelvien
- Lésion de la moelle épinière ou du cerveau d’origine accidentelle.
1. POLLAKIURIE
DEFINITIONː
La pollakiurie est l’envie fréquente d’uriner soit tout au long de la journée soit au cours de la nuit. Les
mictions correspondantes sont généralement peu abondantes moins de 100ml.
CAUSESː
CHEZ L’HOMMEː
CHEZ LA FEMMEː
DEFINITIONː
La polyurie désigne une augmentation du volume urinaire. Une diurèse supérieure à 2000 ml.
CAUSESː
1. Une polydipsie primaire dans le cadre d’un syndrome polyro-polydipsique avec une absorption
excessive de liquide
2. Une diurèse osmotique qui est caractérisée par une augmentation de l’élimination urinaire liée
à une plus grande filtration du sang au niveau des reins.
3. Une mauvaise absorption de l’eau due é une anomalie au niveau du tube rénal
ANURIE
DEFINITIONː
L’anurie se traduit par une absence complète de la diurèse. On la distingue en anurie pré rénale et
rénale et en anurie post-rénale.
CAUSESː
A. ANURIE PRERENALEː
- Due à un déficit vasculaire de deux reins dans le choc important hémorragique et grande
brulure.
B. ANURIE RENALE ː
- En cas de néphropathies
C. ANURIE POST-RENALEː
- En cas d’obstacle du aux calculs pyéliques ou urétéraux sur les deux reins ou un rein si l’autre
est détruit
- Sténose urétrale bilatérale en cas de bilharziose et tuberculose.
- Tumeurs urétrales
4. ENURESIE
DEFINITIONː
Est une miction active et complète mais involontaire et inconsciente survenant généralement la nuit au
cours d’un sommeil chez un sujet âgé de plus de 4ans.
CAUSESː
A partir de 12ansː
FACTEURS ETIOLOGIQUESː
- Hérédité fratrie, collatéraux ascendants
- Immaturité neuromatrice de la vessie profondeur du sommeil ou il y a une altération du seuil de
l’éveil.
- Diminution de la capacité vésicale fonctionnelle
- Défaut de la sécrétion d’ADN.
TRAITEMENT HYGIENO-DIETETIQUEː
TRAITEMENT CURATIFː
DEFINITIONː
C’est une diurèse inferieur à 500ml. Une oligurie durable créée des désordres par élimination
insuffisante des électrolytes et par augmentation du taux d’urée et créatinine sanguin. Le taux de ce
deux derniers est reflet de la fonction rénale.
CAUSESː
- Syndrome néphrotique
- La déshydratation extracellulaire sévère et certaines infections virales.
3. ANOMALIES DE LA COULEUR
A. PYURIE
DEFINITIONː
La pyurie n’est autre que la présence du pus dans les urines émises.
CAUSESː
- Stase urinaire
- Calculs ou corps étrangers dans la voie urinaire favorisant une infection
- Infections du parenchyme qui entoure la voie excrétrice comme l’abcès du rein, prostatite.
B. HEMATURIE
DEFINITIONː
1. HEMATURIE EN COURSː présence du sang dans les urines émises fraichement. Certaines
substances donnent des urines teintées en rouge commeː urogantanol ou sulfamethoxazol.
2. HEMATURIE PASSEEː ici, c’est le patient qui raconte qu’il a vu du sang dans les urines
pendant qu’il urinait.
En pratique on distingue
a. Une hématurie initiale qui est d’origine cervicoprostatique ou urétrale postérieur
b. Une hématurie terminale qui est d’origine vésicale
c. Une hématurie totale qui peut provenir de n’importe quel organe de l’appareil urinaire.
Pour faire la distinction, on utilise l’épreuve de 3verres dans lesquels on recueille les urines du début, du
milieu et de la fin de la miction.
CAUSESː
1. Tumeurs et lithiasesː
a. Tumeurs des reins, de la prostate, vessie, urètre et uretères
b. Lithiase sur n’importe quel siège de la voie excreto-urinaire notamment calice, bassinet,
uretère, vessie et rein.
2. Les maladies hémorragiques propres de l’appareil urinaireː
- Reinsː Maladies poly kystiques, glomérulonéphrite et traumatisme
- Uretères ː dysplasie kystique
- Vessieː bilharziose, cystite et la tuberculose vésicale.
ANOMALIES DE L’ODEUR
L’odeur normale de l’urine est sui genis et la couleur normale est jaune ambrée mais, ca peut changer
avec la boisson prise et le climat.
- L’une unique glandulaireː les testicules chargés de secréter la semence mâle ou spermatozoïde
ECRETION EXOCRINE et les hormones génitales notamment LE TESTOSTERONE
- L’autre chargée d’emmagasiner, de diluer et d’évacuer le spermatozoïde. Elle comprend des
canaux de réservoirs et des glandesː Epididyme, canaux déférents, vésicules séminale, la
prostate et l’urètre.
1. LES TESTICULES
Au nombre de deux. Dans la vie embryonnaire, se trouvent dans la région lombaire au niveau des reins ,
au fur et à mesure que le fœtus se développe, les testicules descendent en quittant la cavité abdominale
vers la fin du terme de la grossesse pour se fixer dans un repli cutané appelé<< BOURSE OU SCROTUM>>
Avant leur migration, ils ont entrainé un diverticule du péritoine qui se sépare par la suite et ces
dernières forment une enveloppe propre à chaque testicule appelée <<LA VAGINISME>>. Si la
migration ne s’effectue pas complètement, on dira que les testicules sont en ECTOPIE ou TESTICULES
ECTOPIQUES
A. EPIDIDYME
C’est un organe qui fait suite aux testicules chargé de stocker momentanément les spermatozoïdes
après leur production par les testicules au niveau des cellules de leyding et va les conduire vers les
canaux déférents.
Sont deux tuyaux qui font suite aux épididymes jouant le rôle du pont des spermatozoïdes vers
l’évacuation.
Sont deux petits réservoirs situés en arrière de la prostate secrétant un liquide chargé de diluer la masse
de spermatozoïdes venant des canaux déférents.
D. LA PROSTATE
C’est une glande située derrière la vessie et devant le rectum. Elle secrète un liquide synonyme presque
à celui secrété par les vésicules séminales <<SPERME >>qui sert également à diluer les spermatozoïdes.
Le liquide que secrète la prostate est considéré comme un facteur de risque causant les maladies de la
prostate par les scientifiques lorsqu’il n’est pas régulièrement évacuer, d’où, l’importance pour les
hommes de faire régulièrement le rapport sexuel favorisant ainsi leur évacuation par éjaculation pour
enfin se prévenir contre les maladies prostatiques.
1. CHEZ L’HOMME
La position des organes génitaux les rend très facile à examiner. On examineː la verge, le scrotum et les
contenus scrotal.
a. LA VERGE
La verge est faite de corps caverneux, du corps spongieux, du gland et du méat urétral.
Il peut s’agitː
- Des nodules irréguliers repartis et qui gênent l’érection et qui donnent souvent la déviation de
l’organe comme dans la maladie de LA PEYRONEː tumeurs rares.
- priapismeː rigidité douloureuse du corps caverneux non contrôlable, il n’existe pas d0erection
associée du corps spongieux. Il est du souvent à la thrombose des corps caverneux ou la
drépanocytose.
CHEZ LA FEMME
La vessie de la femme est séparée du vagin par une mince cloison. L’urètre de la femme mesure à peu
près 3cm de longueur et, a un trajet presque rectiligne. La brièveté de cet organe met la vessie très
près de l’extérieure et l’expose à des infections de la vulve ou du vagin.
- L’interrogatoire
- L’examen clinique
- Les examens para cliniques.
1. L’INTERROGATOIRE
Il comprend ː
- L’écoute du malade
- Le questionnaire pour détecter les signes fonctionnels
- La fouille des antécédents.
Il passe parː
A. L’INSPECTION
1. Regarder la morphologie du patient, ses organes génitaux
Lui donner le pot pour recueillir les urines qui devra être objectivé pour jugerː
- La forme,
- Le jet urinaire
- La qualité et la quantité des urines et sentir l’odeur.
B. PALPATION
Il faut palper d’abord l’entièreté de l’abdomen, les fausses lombaires, les flancs et même les organes
génitaux. La palpation est guidée par l’anamnèse.
C. EXAMENS PARACLINIQUES
Elle passe par l’examen des urines à frais <recherche des globules blancs, globules rouges, des cellules
épithéliales >, la recherche d’albumine, de sucre, la recherche des cellules cancéreuses, la coloration de
gram, la culture et l’antibiogramme.
b. DANS LE SANG
On peut y doserː
- L’urée ⁽urémie⁾ et la créatinine ⁽créatinémie⁾. Ces deux derniers sont les mesures de la fonction
rénale. Les chiffres normaux, surtout l’urée permettent de pratiquer l’UIV.
- VS, NFS
c. L’UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE ⁽UIV⁾.
PRINCIPEː un produit iodé est donné en IV, il est secrété par le rein. Ce produit est opaque aux rayons X
et opacifie tout l’appareil urinaire. Il permet ainsi de juger de la qualité de l’arbre urinaire et du rein.
C’est un examen qui permet d’apprécier l’état des reins et des voies urinaires.
e. LA CYSTOSCOPIE ET L’UROTROSCOPIE
f. L’URETROCYSTOGRAPHIE RETROGRADE PER MICTIONNELLE <UCRM>
PRINCIPEː placez une sonde urinaire, injecter un produit opaque jusque dans la vessie à travers la sonde
et puis, retirer la sonde et commencer à prendre les clichés pendant que le malade urine, cet examen
permet d’opacifier la vessie et l’urètre.
ETIOPATHOGENIE
1. Atteint du rein par un embole infectieux au cors d’une septicémie due aux staphylocoques
2. Atteinte du rein par une infection située dans les voies excrétrices hautes comme la
pyélonéphrite.
CLINIQUE
DIAGNOSTIQUE
- La clinique
- Les examens des urines et hémoculture qui montrent parfois par présence des staphylocoques
associé parfois aux colibacilles.
- L’UIV qui peut monter la lésion pseudo-tumorale soit, rester normal si la lésion est petite.
TRAITEMENTː
B. PYELONEPHRITE
- La pyélonéphrite aigue et
- La pyélonéphrite chronique
CAUSES ː
- Une infection par voie ascendante telle qu’uneː cystite non ou mal traitée due surtout aux
Escherichia coli et d’autres germes talquesː les entérocoques proteus etc... Les germes
remontent le long de l’urètre et se propagent au niveau du rein.
- La présence d’un stade urinaire obstructif des voies urinaires qui favorise le développement
d’une infection au niveau du rein talqueː rétrécissement urétral, hypoplasie bénigne de la
prostate et des calculs urinaires <infections descendantes>
CLINIQUESː
- Signes infectieux faits deː fièvre brutale <39 ou 40°>, frisson, douleurs lombaires avec signe de
GIORDANO positif.
- Signes mictionnelsː pollakiurie et brulures mictionnelles et parfois, hématurie.
- Parfois chez la femme enceinteː accident gravido-toxique accompagné des signes mentionnés ci-
haut.
- Chez l’enfant, on note parfois outre les signes digestifs ou rhinopharyngés qui égarent un peu
les résultats.
- Pyurie macroscopique avec les urines troubles.
EXAMENS PARACLINIQUES
- ECBUː résultatsː présence de nombreux germe avec nombreux globules blancs avec des cellules
épithéliales.
- NFS, Imagerie médicale tell que ː échographie rénale et une radio graphie d’abdomen ou
uroscanner afin d’identifier un obstacle ou complications.
Le diagnostic est aisé chez l’homme ou petit garçon mais, difficile chez la femme et petite fille.
TRAITEMENT
Le glomérule rénal appelé aussi glomérule de MALPIGHI est l’une de structures composante du néphron
et indispensable au bon fonctionnement des reins.
Le glomérule est composé d’un amas de vaisseaux sanguins et permet la filtration du sang. Ce
mécanisme permet non seulement d’éliminer les déchets présents dans la circulation sanguine mais
aussi de maintenir un équilibre en minéraux et en eau au sein de l’organisme.
TYPES DE GLOMERUL0-NEPHRITES
Nous distinguonsː
Fréquente surtout chez les enfants, elle peut s’observer après certaines maladies infectieuses commeː
- Angine, scarlatine, diphtérie infections cutanées ou parfois idiopathique et, dans ce cas, on parle
de <<néphrite aigue>>. C’est dans la glomérulonéphrite aigue que se trouve le plus réunis les
quatre grands syndromes de WIDAL en particulier ː
Les œdèmes et l’hypertension artérielle qui chez l’enfant peuvent entrainer des convulsions et
des suffocations.
2. Glomérulonéphrite chronique qui se développe sur plusieurs années. Il s’agit d’une
affection caractérisée par une insuffisance rénale chronique.
SIGNES CLINIQUES
La glomérulonéphrite se développe d’une manière variable elle peut être soudaine dans la
glomérulonéphrite aigue ou lent dans la glomérule-néphrite chronique.
La glomérulonéphrite chronique peut en effet être invisible, asymptomatique pendant plusieurs années
avant des révéler les premiers symptômes suivantsː
EXAMENS
TRAITEMENTː
- Régime hygiéno-diététique
- Antihypertenseurs pour baisser la T.A et diurétiques pour augmenter la production d’urines.
- Antibiotiques surtout en cas de glomérulonéphrite post-streptococcique pour stopper l’infection
des reins.
D. CANCER DU REIN
ETIOPATHOGENIE
- Il s’agit d’un cancer du rein rare. Sa fréquence est estimée à environ 2٪ comparée aux autres
cancers.
- Sexe ː le cancer atteint aussi bien l’homme que la femme, presque dans les proportions égales.
- Age d’apparitionː l’homme adulte entre 40 et 70 ans.
CLINIQUE
- Hématurie totale
FACTEURS DE RISQUES
- Tabac,
- Obésité et surpoids
- Hérédité
TRAITEMENT
DEFINITIONː la lithiase rénale est tout simplement la formation des calculs ou pierres dans les reins.
La lithiase peut se localiser à n’importe quelle partie du rein, soit au niveau des calices, soit au niveau de
bassinet ou au niveau du parenchyme rénal lui-même.
Ces pierres, ce sont des cristaux durs qui se forment dans les reins et peuvent entrainer des vives
douleurs.
CAUSESː
- Cristallisation des sels minéraux et acides présents en trop forte concentration dans l’urine qui
sont dues à un manque de dilution des urines
- Consommation trop peu d’eau une alimentation déséquilibrée trop riche en sucre ou en
protéines comme <la viande, les poissons>.
- Et parfois, dans d’autres cas, les causes sont idiopathiques
- Une hérédité et certaines maladies génétiques comme la ⁽fibrokystique ⁾ ou métabolique
comme le ⁽diabète⁾.
CLINIQUESː
- Douleur dans le siège de la région lombaire ou dans l’hypocondre et sous forme des coliques
néphrotique irradiant vers le bas des bourses et testicules.
- Hématurie totale et une pyurie, parfois une hypertension artérielle.
EXAMENS PARACLINIQUES
COMPLICATIONS
- Rare mais, en d’obstruction urétérales par un calcul, une infection peut s’installée et cela, paut
entrainer une septicémie.
TRAITEMENT
A. MEDICALː
- Assurer une bonne diurèse qui est la base du traitement 1500 à 2000CC par 24heures. Plus les
urines sont diluées et abondantes, les calculs sont éliminés. Cette dilution est faite parː
- Perfusion de sérum glucosé 5 ٪
1 à 2litres par jour plus furosémide, et faire beaucoup boire de l’eau au malade.
- Produits alcalisant ou acidifiants les urines commeː PIPERAZINE.
- Antibiotiques si infections associée
- Chirurgie et destruction des calculs par des rayons laser.
CONSEILː
F. LA TUBERCULOSE RENALE
DEFINITIONː
ETIOLOGIE
- BK qui diffuse dans l’appareil urinaire par la voie sanguine à partir du complexe ganglion-
pulmonaire et, gagne rein unilatéralement ou bilatéralement.
SYMPTOMES
EXAMENS
EVOLUTIONː Sans traitement, il y a destruction fonctionnelle du rein d’où mort par insuffisance rénale.
TRAITEMENT
MEDICALː RHEZ selon le schéma recommandé par PATI dans notre milieu
CTEGORIE I 2RHZE 6HE MODERNE rifampicine 600mg j 3 à 6mois, Ethambutol 600mg j 3 à 6mois,
diatebeneː450mg coj
CHIRURGIEː Il se fait après le traitement médical et doit tenir de l’uni ou bilatérale des lésions.
NBː la tuberculose peut toucher n’importe quel organe de l’appareil urinaire. Et est elle est la plus
commune des tuberculoses viscérales.
ETIOLOGIESː
INFECTIONS ASCENDANTES
- Infections venant de l’urètre et de la prostate chez l’homme et, urètre, vagin et utérus chez la
femme. Un sondage vésicale et surtout à demeure peut être aussi à l’origine de cystite.
INFECTIONS DESCENDANTES
- A partir d’une pyélite ou d’une pyélonéphrite, donc, des infections provenant des reins surtout
en cas de la tuberculose rénale.
La cystite est plus fréquente chez la femme à cause de la brièveté de son urètre, sa proximité avec le
vagin et l’anus, et Est due souvent à l’Escherichia coli ou colibacille.
SYMPTOMES
FORMES CLINIQUES
1. CYSTITE DE PETITES FILLESː plus fréquente, elle est presque asymptomatique mais, avec une
observation attentive, on remarqueː
EXAMENS
TRAITEMENT
SIGNES CLINIQUES
TRAITEMENT
CANCER DE LA VESSIE
SYMPTOMES
TRAITEMENT
SYMPTOMATOLOGIE
- 2 à 5jours après le rapport sexuelː présence d’un écoulement urétral comme un simple
suintement au début,
- Ecoulement abondant après quelques jours fait du pus <pyurie> jaunâtre
- Gene urinaire fait des mictions fréquentes et douloureuses.
- Prépuce œdémateux et rouge chez les incirconcis
- Rougeur urétrale.
- Urines troublesː à l’épreuve de 2verres, le premier contient les urines louches signant la
localisation antérieure de l’urétrite.
Evolutionː
- Sous traitement d’antibiotique entrepris à temps, il y a souvent une bonne évolution dans 3 à
4jours par un écoulement clair.
- Parfois, il y arrêt découlement purulent qui pourrait réapparaitre dans 2 ou 3jours après si le
traitement avait été instauré tardivement et s’il y a association avec d’autres germes comme la
chlamydia ou le staphylocoque doré ou le candida.
COMPLICATIONSː
TRAITEMENT
- Antibiothérapie mais surtout, pénicilline car, le neisseria est plus sensible aux pénicillines à
spectre G
- Les cyclines < tétracycline ou doxycycline> 2x cap de doxycycline 7 à 0jours.
- Les aminosides <trobicin ou sisolin> 1flacon de trobicin en D.U ou 100mg de sisolin.
NB si après un traitement bien conduit, la suppuration persiste, il faut penser à une urétrite à
trichomonas, les candidas ou les mycoses, dans ce cas, il faut associer metronidazole ou tinidazole.
B. RETRECISSEMENT URETRAL
CAUSESː
SYMPTOMATOLOGIE
- Patient ayant souffert d’une urétrite gonococcique pendant plusieurs mois se traduisant
souvent par des gouttes urétrales matinales
- Dysurie ː le et devenant d’abord faible, puis devient très fine ou filiforme et dure longtemps à la
fin de la miction avec des gouttes prolongées.
- Un résidus mictionnel s’installe plus tard, une distension vésicale par la stade et enfin,
l’insuffisance rénale.
DIAGNOSTIC
TRAITEMENT
1. Soit dilatation du canal par des bougies ou béniqués métalliques malade étant sous
anesthésique générale
2. Soit par l’uretroplastie
- L’opération de Monseur, opération par plastie en matière synthétique.
C. RUPTURE DE L’URETRE
SYMPTOMATOLOGIE
- Vive douleur
- Urétrorragie dont la quantité dépend du traumatisme
- Hématome pénien ou du périnée ou pelvis
- Présence d’un globe vésical par difficulté parfois de la miction.
- Rxː présence d’une rupture après une uretrographie après injection d’un produit de contraste.
- Ouvrir l’endroit de la brèche et suture réparatrice sur sonde vésicale. La sonde sera gardée
pendant au moins 21jours suivi des séances de dilatation après le retrait de la sonde.
D LITHIASE URETRALE
La pathologie se voit surtout chez l’homme et rarement, chez la femme. Ces calculs proviennent du haut
de l’appareil notammentː de la vessie, de la loge prostatique ou au dessus d’un obstacle sur l’urètre ou
au dessus d’un rétrécissement de ce canal.
CLINIQUE
DIAGNOSTIC
TRAITEMENT
- Extraction du calcul par écrasement à l’aide lithotriteur, soit par refoulement du calcul dans la
vessie et traiter comme un calcul vésical.
a. PROSTATITE
PROSTATITE AIGUE
ETIOLOGIES
CLINIQUE
EXAMENS
TRAITEMENT
B ADENOME DE LA PROSTATE
DEFINITIONː L’adénome de la prostate est une hypertrophie bénigne de la prostate. Il s’agit d’une
tumeur la plus fréquente en urologie qui survient a partir de 60ans.
ETIOLOGIES
- La cause exacte est inconnue. Mais, plusieurs hypothèses avancées sont les suivantesː
Trouble hormonale est l’hypothèse la plus probable, car expérimentalement la castration avant
l’âge de 50ans empêche le développement de l’hypertrophie prostatique.
Trouble lipidique, régime riche en lipide et en cholestérol.
NB selon des recherches menées par des scientifiques américains, le liquide secrété au niveau de la
prostate est aussi a la base de l’hypertrophie de la prostate lorsque ce liquide n’est pas régulièrement
évacué, c’est à dire, lors que l’homme ne fait pas des relations sexuels régulièrement. Car ce liquide est
évacué à la fin de rapport sexuel par éjaculation.
SYMPTOMATOLOGIE
A. Signes subjectifsː
- Pollakiurie
- Dysurie
- Hématurie initiale mais, rarement observée
- Accident infectieux qui amènent le plus souvent le malade à consulter <cystite, orchi-
épididymite>
- Rétention complète d’urines
B. Signes objectifs
1. INSPECTION
- En faisant uriner le malade, on voit le jet urinaire en principe faible et petit, le malade met
beaucoup de temps pour vider sa vessie
- Parfois, on note un globe vésical s’il existe déjà une rétention urinaire
2. Au toucher rectal du malade étant en position de décubitus dorsal, jambe fléchies, on note une
prostateː
- augmentée de volume et formant une masse plus ou moins saillante dans le rectum étalée sur
sa face postérieure
- De consistance ferme, de surface lisse, non douloureuse avec disparition du sillon médian.
- Signe de CHEVASSU négatifː on perçoit le béniqué métallique.
SIGNES PARACLINIQUES
- UIV avec cystographieː on voit l’importance de la saillie de l’adénome dans la vessie par
l’amputation du fond vésicale.
U
L’UIV permet également d’apprécier l’état du retentissement de la rétention vers le haut
appareil.
- Uretrocystographie rétrograde mictionnelle <UCRM> Permet d’apprécier la longueur de l’urètre
sus-montanal ce qui permet d’apprécier aussi l’importance de la masse.
- LABOː urinesː présence des bactéries
Sangː doser l’urée et la créatinine et, apprécier la fonction rénale.
TRAITEMENT
1. PREVENTIFː
Castration, utilisation de certains produits commeː PROSCAR, AVODAR, ils empêchent et retardent le
développement de l’adénome.
CANCER DE LA PROSTATE
ANATOMOPATHOLOGIE
Le cancer siège d’abord dans la partie caudale de la prostate loin de l’urètre de sorte qu’on ne puisse
pas le découvrir avant
Il évolue d’abordː
SYMPTOMATOLOGIE
Etant donné la latence de ce cancer, le malade est consulté souvent pour des symptômes suivantsː
TROUBLES MICTIONNELS
SIGNES OBJECTIFS
Le TR est l’examen capital pour poser le diagnostic d’un cancer de la prostate, on y noteraː
- Une prostate augmentée de volume, dure, de surface irrégulière, une prostate à limite floue
vers le haut, une prostate douloureuse.
EXAMENS PARACLINIQUES
- Radiographie sans préparation de la colonne vertébrale et du bassin peut monter des images de
condensations osseuse et de lyse osseuse, témoin de l’envahissement osseux par des
métastase.
- Signe se CHEVASSU positif ː absence de la palpation du béniqués par la T,R, du fait du blindage
de la région par la dureté de la masse.
- UIVː peut montrer le retentissement de l’obstacle sur le haut appareil
- Uretrographieː montre l’obstacle de l’urètre prostatique
- LABOː .VS élevée
.anémie dans la forme sévère
.phosphatase acides très augmentées dans la forme avec métastase osseuses
.frottis urinaire selon la technique de papanicolaou peut monter les cellules
cancéreuses.
.biopsie prostatique par voie transurétrale ou par ponction ou après exérèse de la
masse donne é l’anapath le diagnostic de certitude.
TRAITEMENT
- Le traitement anti androgénique qui est le plus utilisé. Il repose sur les travaux de HUGGINS qui
a démontré que <<pour se développer, le cancer a besoin des androgènes>>. Ce traitement
utiliseː
- Les oestrogenotherapies commeː
DISTILBENE ou ESTRADIOL et autres œstrogènes à dose faible de 5 à 25mg par jour. Ce
traitement diminue la douleur et prolonge la vie.
- INCONVENIENTS D’OESTROGENOTHERAPIEː gynécomastie et impuissance sexuelle.
C’est une inflammation des testicules et des épididymes simultanément. L’infection des testicules seule
est rare. L’affection est plus fréquente chez les sujets jeunes.
ETIOLOGIES
Dans tous les cas, les germes gagnent les deux organes par propagation ascendante ou descendante ou
encore voie lymphatique ou sanguine. La cause générale set cependant rare.
SYMPTOMATOLOGIES
TRAITEMENT
B. VARICOCELE
La varicocèle c’est la dilatation des veines situées au niveau du cordon spermatique. Ca intéresse
souvent les jeunes enfants. Ca touche souvent le cote gauche
ETIOLOGIE
- Mauvais fonctionnement de valvules situées dans la les veines qui ne permettent pas la
remontée du sang le long des veines pour rejoindre les veines plus importantes ⁽veine rénale
gauche et veine cave inferieure⁾ occasionnant ainsi l’accumulation du sang provoquant la
dilatation des veines du cordon spermatique. Les causes exactes de ce mauvais fonctionnement
des valvules ne sont pas connues.
SYMPTOMATOLOGIE
DIAGNOSTIC
Le diagnostic est clinique parː La palpation et examen visuel à la recherche de la dilatation variqueuse au
dessus du testicule.
PARACLINIQUE
- Echographie en cas de doute et, confirmer la présence des varicocèles et écarter toutes autres
pathologies.
COMPLICATIONS
- Oligospermie
- stérilité
TRAITEMENT
- obturation de la veine spermatique dilatée par Embolisation ⁽sous anestheque locale et sous
contrôle échographique⁾. Un petit cathéter est introduit dans l’artère fémorale jusqu’aux veines
dilatées, une substance est injecté enfin de boucher définitivement la veine.
- On peut recourir aussi à l’opération. A ce jour, aucun traitement n’est disponible pour prévenir
la varicocèle selon les urologues français.
C. HYDROCELE
ETIOLOGIE
On distingueː
1. Une hydrocèle congénitaleː qui se forme dans une vaginale normale qui peut se former à
plusieurs niveaux suivant le siège de l’oblitération mais, la plus fréquente est l’hydrocèle
funiculo-vaginale avec le canal fermé à sa partie haute.
2. Une hydrocèle communicante qui est aussi une forme congénitale mais avec le canal péritonéo-
vaginal communiquant la vaginale à la cavité péritonéale.
3. Une hydrocèle secondaire sur vaginalite due à une infection des organes intra-scrotaux
<épididymite, cancer du testicule, tuberculose épididymo-testiculaire>. L’infection est la cause la
plus fréquente dans l’hydrocèle de l’adulte.
SYMPTOMATOLOGIEː
- Tuméfaction des bourses recouverte d’une peau normale de volume variable, de consistance
rénitente t fluctuant
- La transi lumination est positiveː celle-ci est l’examen capital de toutes les tuméfactions
scrotales.
- Masse ovoïde mais, réductible en position allongée ou par pression de la masse.
TRAITEMNTː
- Ponction évacuatrice chez le nouveau-né et petit enfant <contre indiquée en cas d’hydrocèle
communicante et en cas d’association de l’hydrocèle avec l’hernie inguinale>
- Ponction avec infiltration d’un anti-inflammatoire ⁽parfois efficace⁾.
- La chirurgie est le traitement de choix ː
. Résection de la vaginale
.Retournement de la vaginale
.Retournement de la vaginale plus fermeture de l’orifice en haut dans l’hydrocèle
communicante.
Il faut rappeler que, après la formation et le développement de testicule, doivent migrer au 7eme mois
de la vie utérine, après leur migration, le canal péritonéo-vaginal se ferme isolant ainsi la vaginale
testiculaire de la cavité abdominale, et la non fermeture de ce canal donnera après la naissance de la
hernie inguino.scrotale. au cours de cette migration, le testicule peut s’arrêter en route dans le trajet
qu’il doit suivre normalement est donner ce qu’on appellera <<CRIPTORCHIDIE>>. Tout comme, il peut
bien migrer mais, suivant un canal aberrant qui va donner ce qu’on va appeler <<ECTOPIE
TESTICULAIRE>>
Le testicule est un organe mobile et, il est lié pour cette mobilité au crémaster, cette mobilité qui se fait
surtout chez les enfants va disparaitre chez l’adulte, ce qui fait que, chez l’enfant parfois le testicule peut
remonter jusqu’à atteindre l’orifice superficiel du canal inguinal.
TRAITEMENT
Le traitement chirurgical consiste à libérer tout le cordon de ses attaches anormales, ensuite, abaisser et
fixer le testicule dans le scrotum. L’intervention se fait entre 5 et 0ans et, les autres auteurs, vont
jusqu’à 2ans.
D. TESTICULE ASCENSEUR
Il correspond au groupement du à un reflexe crémastérien très puissant qui remonte le testicule lorsque
l’enfant est effrayé ou quand il est examiné par des froides.
L’enfant doit être examiné sur les genoux de sa mère ou l0association d’un bain tiède, les mains de
l’examinateur doivent être réchauffées.
Les testicules ascenseurs sont des testicules normaux qui siègent haut dans le scrotum ou dans le canal
inguinal du fait d’un spasme des muscles crémastérien, ils peuvent être attirés par la palpation dans le
scrotum en position normale. Ces testicules sont habituellement normaux histologiquement et
descendent le plus souvent spontanément à la puberté.
TUMEURS DU TESTICULES
Il s’agit du cancer de l’adulte jeun entre 20 et 35ans attaquant la vessie. C’est le cancer le plus fréquent
de l’homme à cet âge.
CLINIQUEː
- Augmentation de volume de l’hémi bourse à apparition sans raison découvert par le malade par
hasard
- Sensation de lourdeur au niveau de bourse
- Masse testiculaire sans sensibilité
PARACLINIQUEː
TRAITEMENTː
PHIMOSISː
TRAITEMENT
- Circoncision.
COMPLICATIONSː
PARAPHIMOSISː
Est un étranglement de la base du gland par un anneau préputial trop étroit rendant le prépuce étroit et
douloureux ou, Est une rétraction du prépuce en arrière du sillon balano-préputial après un décalottage
prolongé. C’est souvent une complication du phimosis.
CLINIQUE
BILHARZIOSE
DEFINITIONː La bilharziose appelée autrement SCHISTOSOMIASE est une maladie urinaire tropicale due
à un parasite appelé <<SCHISTOSOMA OU SCHISTOSOME>>. Il existe plusieurs types de bilharzioses
notammentː
SIGNES CLINIQUESː
TRANSMISSIONː
La maladie se transmette par contacte de l’eau contaminée soit, en marchant pieds-nus dans les eaux
douces soit en se baignant. Des larves passent à travers la peau ou voie transcutanée et gagnent le
système veineux d’où ils atteignent la maturité, de là, les œufs gagnent la paroi vésicale, urétérale, et
sous-muqueuses de tous les organes creux du pelvis, urètre, prostate, vésicule séminale, rectum…
PARACLINIQUES
- Au laboratoireː mise en évidence des œufs dans les urines. C’est le diagnostique de certitude.
- sangː NFS élévation des éosinophiles.
- La cystoscopie ou uroscopieː positive quand elle montre les graines brillantes
- L’UIV montre des calcifications vésicales évocatrices et, permet de voir un retentissement rénal
éventuel par sténose urétérale.
TRAITEMENT
PREVENTIONː Eviter de se baigner et piétiner ou marcher dans l’eau salle et douce, l’eau de rivières à
courant faible et lacs.
FILARIOSE URINAIRE
DEFINITIONː
A. la filariose est une maladie parasitaire tropicale due à un nématode appelé <<filaire>> dont on
distingue plusieurs espèces selon la localisation des œufs adultes.
- Dracunculose causée par un ver de guinée ou dracunculose médinensis ou filaire de Médine
- Onchocercose causée par onchocercose volvulus
- Loase causée par la loa-loa
- Filaire lymphatique causée par Wuschereria Bancroft. Qui nous intéresse dans ce cours.
B. LA FILARIOSE URINAIRE ou FILARIOSE LYMPHATIQUEː est une maladie urinaire due à une filaire
appelée <Wuschereria Bancroft>>.
CAUSEː Wuschereria Bancroft transmis par des moustiques du genre anophèle talques <aèdes, culex et
mansoni> et vivant dans les voies lymphatiques.
SIGNES CLINIQUES
La maladie au début évolue d’une manière asymptomatique, est des que ca atteint la phase de
chronicité, il y aː
EXAMENS PARACLINIQUES
- Goutte épaisse et goutte fraiche. Le sang doit être prélevé la nuit parce que, les microfilaires
circulent pendant la nuit.
- UIV ou pyélographie rétrograde peut montrer une fistule entre le système lymphatique
TRAITEMENT
- Diethylcarbamazine ou notezine comprimé 2x2es par jour ou 6mg kg pendant le repas 10jours.
Efficace contre toutes espèces de filaires.
- Albendazole ou zentel 400mg
- Ivermectine ou mectizan 200μg kg
INFERTILITE MASCULINE
C’est une difficulté à concevoir un enfant. On parle d’infertilité lorsqu’en de l’absence de toute
contraception et malgré des rapports sexuels réguliers et assez fréquents, un couple ne réussit pas à
concevoir un enfant.
CAUSES
On reconnait parmi les causes les plus fréquentes d’infertilité un défaut de la spermatogenèse
⁽production de spermatozoïdes par les testicules⁾, il peut s’agir deː
- azoospermieː absence complète de spermatozoïdes dans l’éjaculat qui a souvent comme causeː
syndrome de klinefelter CARYOTYPE XXY, Cryptorchidie ⁽testicule non descendu⁾, séquelles
d’orchite après oreillons, hypogonadisme hypophysaire, carence nutritionnelles, chimiothérapie
anticancéreuse, irradiation, intoxication, azoospermie idiopathique. Le diagnostic repose sur la
biopsie testiculaire, les dosages hormonaux et le caryotype.
- oligospermieː le nombre de spermatozoïdes inferieurs à la normale. Une oligospermie se définit
par une quantité de spermatozoïde inferieure à 30.000.000ml. les causes sont nombreuses ː
.varicocèle, infections génito-urinaires chroniques ⁽prostatite, urétrite, inflammation des
vésicules séminales⁾, divers maladies générales commeː le diabète, obésité, hypothyroïdie
hypogonadisme.
- asthenospermieː insuffisance de la mobilité des spermatozoïdes qui se définit par moins de 40٪
de mobilité, ses causes sont liées à l’0ligospermie.
- tératospermieː un nombre de spermatozoïdes anormaux de plus de 60٪, forme anormale. Les
causes sont d’ordre génétique.
- les obstructions ou malformations des voies spermatiques qui sont aussi l’une des causes
principales de l’infertilité masculine, qu’elles soient congénitales ou acquises qui empêchent le
passage aux spermatozoïdes pour aller se mélanger avec le liquide séminal au moment de
l’éjaculation.
- Les torsions testiculaires, les hématomes intra testiculaires, les blessures ou traumatisme à
l’artère spermatique qui peut aussi provoquer une anomalie du transport des spermatozoïdes.
SYMPTOMATOLOGIE
- Un couple sur dix, souvent l’homme ne consulte qu’après que les examens gynécologiques aient
été faits chez la femme.
- L’interrogatoire fait par le médecin, recherche des antécédents des maladies infectieuses de
l’enfance orchite ourlienne et des maladies génito-urinaires⁾
EXAMEN PHYSIQUE
PARACLINIQUE
En cas d’infertilité, il y a des anomales qualitative <forme, mobilité etc.> et quantitative <nombre>.
- Dosage de gonadotrophine sera fait car, la fonction exocrine du testicule est sous la dépendance
de l’hypophyse et surtout, de folliculotrophine ou FSH. En cas de stérilité d’origine
hypophysaire. Les FSH sont très basses, en cas de stérilité testiculaire, les FSH sont très
augmentées.
- Dosage des 17-cétostéroides et, étude de métabolisme de base du réflexogramme achilléen qui
peut trouver l’hypothyroïdie responsable de l’infécondité.
- Etude du sexe chromosomique à la recherche du syndrome klinefeltérien qui est dans ce cas
féminin.
. Excrétoireː chirurgie en contournant l’obstacle si il est accessible, mais, avec testicule normal,
anastomose déférento-déférentiele, anastomose épididymo-déférentiele.
.Sécrétoireː le traitement est aléatoire, mais, doit être tenté, il s’agit deː
.Androgène à petite dose qui agit en améliorant la mobilité des spermatozoïdes, à fortes doses,
ils donnent d’abord l’azoospermie suivie d’effet de rebond par augmentation des
spermatozoïdes.
Opération si varicocèle. Insémination avec le sperme du mari si oligospermie ou avec le sperme d’un
autre homme si azoospermie du mari.
BIBLIOGRAPHIE ORIENTATIVE
Note de cours d’urologie à l’intention des étudiants de troisième graduat de l’ISTM Lubumbashi
dispensé par assistant Dr Ipani lire année académique 2014-2015.
Note de cours d’urologie à l’intention des étudiants de troisième graduat de l’université ouverte CIDEP-
ISTM CIDEP dispensé par Dr reine buanga kamoy année académique 2014-2015
Livre de l’élève infirmier français sur le chapitre de maladies urologiques et physiologie de l’appareil
urinaire