MASTER 1 Macro
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LA CRISE DE 1929
GROUPE 7
SOMMAIRE
INTRODUCTION................................................................................................3
La crise de 1929 reste l'un des événements les plus marquants de l'histoire économique
mondiale. Déclenchée par l'effondrement du marché boursier de Wall Street le 29 octobre
1929, elle a entraîné des répercussions économiques dévastatrices à l'échelle internationale.
Cette crise a été caractérisée par une chute abrupte des valeurs boursières, une panique
généralisée parmi les investisseurs et une contraction significative de l'activité économique.
Les conséquences sociales ont été dramatiques, avec une augmentation du chômage, des
faillites d'entreprises et des saisies immobilières. La crise de 1929 a mis en lumière les
fragilités du système financier mondial et a conduit à des changements significatifs dans la
réglementation économique.
I. GENESE ET DEVELOPPEMENT DE LA CRISE DE 1929
Avant l'avènement de la crise, l'économie américaine des années 1920 connaît une période de
prospérité, appelée les "années folles", soutenue par plusieurs facteurs. Tout d'abord, les
États-Unis bénéficient d'une croissance rapide à la suite de la Première Guerre mondiale, avec
une économie florissante stimulée par la demande européenne et l'essor de l'industrie.
L'exploitation des innovations de la seconde révolution industrielle, telles que l'électricité et
l'automobile, ainsi que la rationalisation du travail, contribuent également à cette croissance.
Une spéculation importante se développe sur le marché boursier, alimentant une bulle
spéculative où les cours des valeurs mobilières ne cessent d'augmenter. Les Américains
s'endettent pour investir en bourse, attirés par des gains perçus comme quasi assurés. Le
marché immobilier aux États-Unis connaît également une forte croissance, alimentée par la
spéculation et l'arrivée d'immigrants, malgré l'instauration de quotas en 1920. Le PIB croît
rapidement, tout comme les crédits à la consommation. Une innovation financière majeure
survient en 1926 avec l'introduction des prêts aux courtiers (brokers' loans), permettant de
financer l'achat de titres financiers par emprunt, ce qui amplifie l'effet de levier. La Première
Guerre mondiale a largement stimulé l'économie américaine, les États-Unis devenant le
principal fournisseur des pays alliés, tandis que l'Europe souffrait des ravages de la guerre.
Après la guerre, les États-Unis se retrouvent en position de force économique, avec une
prospérité croissante et une influence dominante sur les marchés mondiaux. Jusqu'en 1929,
l'économie américaine continue de croître de manière dynamique, alimentant un sentiment
généralisé de confiance et de prospérité. Cependant, cette période de croissance excessive et
de spéculation financière crée une fragilité latente qui contribue à la vulnérabilité face à la
crise à venir.
1. Spéculation boursière
Au XXe siècle, la spéculation boursière aux États-Unis s'intensifie, les cours des actions
triplant entre 1924 et septembre 1929. Près de 6 % de la population détenait des actions juste
avant le krach boursier. Les craintes concernant la formation d'une bulle spéculative
augmentent, mais les mesures de la Réserve fédérale pour restreindre les prêts aux courtiers,
émises au printemps 1929, restent sans effet.
3. Le poids de la guerre
Après la Première Guerre mondiale, les économies européennes ont été affaiblies, avec une
forte baisse de la production industrielle et du PIB, notamment en France et en Allemagne.
Les États-Unis sont devenus les principaux créanciers de l'Europe, mais les dettes de guerre
ont créé des tensions. Pour financer leurs déficits budgétaires, certains pays européens ont
emprunté à court terme et ont augmenté la masse monétaire, entraînant une hyperinflation. Le
retour au système de l'étalon-or par le Royaume-Uni en 1925 a également perturbé le système
monétaire international, impactant l'économie mondiale de l'entre-deux-guerres.
4. Déséquilibres internationaux
Les politiques protectionnistes adoptées par certains pays ont créé des barrières tarifaires et
non tarifaires pour protéger leurs industries nationales, entraînant des tensions commerciales
et compromettant les relations internationales. Ces conflits ont perturbé les échanges
mondiaux, entraîné des représailles et sapé la confiance des acteurs économiques.
Les crédits et emprunts internationaux sans réglementation ont conduit à une accumulation
excessive de dettes entre les nations, favorisant la spéculation et les bulles financières.
L'absence de contrôle a amplifié les déséquilibres économiques, augmenté la dépendance aux
flux de capitaux internationaux et accru la vulnérabilité des économies nationales aux chocs
extérieurs, contribuant ainsi à une instabilité financière mondiale accrue.
Dans tous les pays, l’effondrement des prix agricoles et industriels pousse à une diminution
des productions et à la faillite d’entreprises qui provoquent le chômage. On compte 40
millions de chômeurs dans l’ensemble des pays industrialisés en 1932, dont 12 millions aux
États-Unis. Les taux de chômage atteignent des sommets vers 1932-1933 : 15 % en France, 22
% en Grande-Bretagne, 25 % aux États-Unis et 44 % en Allemagne. Les systèmes de
protection et d’indemnisation sont presque inexistants. La crise économique devient sociale.
⁃ Le développement de la misère
Des manifestations et des marches contre la faim sont organisées en Europe et en Amérique
du Nord. 25 000 chômeurs manifestent à Paris le 10 décembre 1932. La marche de la faim de
Jarrow le 5 octobre 1936 est restée mémorable. Une foule de chômeurs se rassemble et prend
la route en direction de Londres. Les soupes populaires viennent aider les sans travail.
L’exclusion s’installe et la misère progresse. La solidarité est le fait de d’organisations
religieuses et privées plus que des États.
⁃ Trois catégories sociales sont particulièrement meurtries : Les paysans, les
ouvriers et les classes moyennes.
La crise économique de 1929 a entraîné de nouvelles formules qui ont modifié profondément
les caractères du capitalisme libéral. La crise qui a secoué presque le monde entier, peut être
considérée comme l’une des causes lointaines de la Seconde Guerre Mondiale
Puisqu’elle a permis la montée des régimes autoritaires au pouvoir.
Seule la Russie échappe à cette crise à cause de son économie qui était en dehors du système
capitaliste.
BIBLIOGRAPHIE
La crise de 1929 ou la leçon non apprise de l’histoire. Marché et organisations, (3), 13-30.
Galbraith J. K., La Crise économique de 1929, Paris, Payot, 1961. /Rist, C. (1933).
INTRODUCTION.....................................................................................................................3
I. GENESE ET DEVELOPPEMENT DE LA CRISE DE 1929.........................................4
II. ORIGINE DE LA CRISE DE 1929..............................................................................4
III. CAUSE DE LA CRISE DE 1929..................................................................................4
1. Spéculation financière.......................................................................................................4
4. Déséquilibres internationaux............................................................................................6
IV. LE DEROULEMENT DE LA CRISE..........................................................................6
1. Krach boursier d’octobre 1929..........................................................................................6
2. Crise boursière devenue une crise financière et industrielle...........................................7
3. La propagation de la crise dans le monde........................................................................8
V. LES CONSEQUENCES DE LA CRISE DE 1929...........................................................8
1. Les conséquences sociales.................................................................................................8
2. Les conséquences politiques..............................................................................................9
VI. LES SOLUTIONS DE LA CRISE 1929.....................................................................10
CONCLUSION........................................................................................................................11
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................12