Newsletter Mars 24
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PARIS HORIZONS
PARIS HORIZONS
de reconnaissance pour que les Bois de Boulogne et de Vincennes soient classés en tout ou partie en sites Natura 2000.
PARIS HORIZONS s’engage à promouvoir la mise en place de suivi d’indicateurs ESG (Environnement - Sociétaux -
Gouvernance) pour les Bois de Boulogne et de Vincennes en collaboration avec les collectivités. Le suivi des indicateurs
L’association diffuse Le courrier de PARIS HORIZONS à ses adhérents, aux élus et à l’administration.
www.parishorizons.com
NOM.....................................................................................................................................................................
PRENOM.............................................................................................................................................................
ADRESSE.............................................................................................................................................................
SOM L’EDITO
DU PRESIDENT
UN MEMBRE A
L’HONNEUR
MAIRE P5. Pas à pas P12. François Fère
N°3
MARS 2024
NATURE MENACEE
P6. La nature est
intrinsèquement
régénératrice
BALISAGE EN
RANDONNEE
P8. Comprendre la
Signalétique Forêt de Fontainebleau
Siège, rédaction et services administratifs : 33 Avenue du Maréchal Maunoury - 75016 Paris . Téléphone : 06 29 29 29 13 - www.parishorizons.com
Directeur de la publication : Jean-Pierre Dewerpe Rédacteur en chef : Djamal Nasli Bakir Rédaction : Jean-Pierre Dewerpe, Djamal Nasli Bakir,
Jimmy Dewerpe, Sam Dewerpe Secrétaire de direction : Sarah Salaam Impression : Auto édition. Numéro imprimé sur papier recyclé. La direction
de la publication se réserve le droit de refuser toute publicité qui serait contraire à son éthique. Copyright : toute reproduction, même partielle,
des textes et documents parus dans le présent numéro est soumise à l’autorisation préalable de la rédaction.
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ronnement, de la qualité de vie et de l’entretien et de la protection
du Patrimoine culturel, agit pour le renforcement de la cohésion.
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HORIZONS N°3 // PAGE 5
EDITORIAL
JEAN-PIERRE DEWERPE, PRESIDENT DE PARIS HORIZONS
Agere, Conservare, Providere
Dans cette édition de notre lettre d’information de Paris Horizons, nous mettons en lumière des
thèmes cruciaux pour l’avenir de notre ville et de notre planète. La nature, fragile et pourtant rési-
liente, est au cœur de nos préoccupations.
-
santes de l’urbanisation et des activités humaines. Pourtant, nous découvrons également son
incroyable capacité à se régénérer, offrant un espoir pour sa préservation.
Dans le domaine des actualités, nous abordons des sujets brûlants comme la COP 28, soulignant
l’importance de l’action collective pour lutter contre le changement climatique. Nous concluons
L’économie circulaire émerge comme une solution prometteuse pour réduire notre empreinte
stratégie associative pour renforcer notre impact en tant que communauté engagée.
Dans cette édition, nous ne négligeons pas les merveilles de notre environnement urbain, en nous
penchant sur les arbres qui peuplent nos rues et en examinant le plan biodiversité 2018-2024 pour
préserver la richesse naturelle de Paris.
Elle nous offre l’eau que nous buvons, l’oxygène que nous respirons et les aliments que nous mangeons.
Elle donne du sens à tous les organismes vivants de notre planète en les reliant les uns aux autres.
Pour valoriser le capital naturel, il faut tout d’abord comprendre les différentes façons dont notre économie dépend de la
nature.
Selon un rapport récemment publié par PwC sur 19 grandes places boursières, plus de la moitié de la valeur de marché des
sociétés cotées est exposée à des risques liés à la nature, en raison de la dépendance de ces sociétés à la nature.
Ce rapport révèle également que 55% du PIB mondial (soit environ USD 58 000 milliards) dépendent modérément ou forte-
ment de la nature.
La Banque centrale européenne (BCE) estime quant à elle que 75% des prêts bancaires de la zone euro concernent des
entreprises fortement dépendantes des services écosystémiques gratuits offerts par la nature.
agriculteurs du monde entier, par exemple, dépendent des pollinisateurs pour décupler le rendement de leurs cultures.
Certains chercheurs estiment que les insectes pollinisateurs fournissent un service écosystémique qui pourrait représenter
jusqu’à USD 577 milliards chaque année, soit un dixième de la valeur totale de la production agricole alimentaire mondiale.
D’autres services écosystémiques interviennent dans différents secteurs. Selon le World Worldlife Fund, la valeur totale des
actifs offerts par les océans – notamment les poissons qu’ils nous donnent, les transports qu’ils facilitent et le carbone qu’ils
absorbent – se chiffre à USD 24 000 milliards.
Parallèlement, les mangroves jouent un rôle si important dans la protection des côtes qu’on estime qu’elles préviennent des
dizaines de milliards de dollars de dommages qui seraient autrement causés aux biens immobiliers chaque année.
La nature est le cœur de notre économie. Aujourd’hui toutefois, la nature est en danger.
Chaque année, nous extrayons environ 100 milliards de tonnes de ressources naturelles des entrailles de la planète.
Dans le même temps, nous produisons environ 70 milliards de tonnes de déchets par an, dont plus de la moitié sous forme
d’émissions et de pollution et déchets non tracés.
En outre, la majeure partie des ressources que nous extrayons et des déchets que nous produisons est consacrée à des
produits dont la valeur est de courte durée et qui restent inutilisés la plupart du temps.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, aujourd’hui, plus d’un tiers des ressources en sols
pollution chimique.
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Dans le secteur agricole, ces effets se combinent au déclin des insectes pollinisateurs (dû à la perte d’habitat et à l’utilisation
excessive des pesticides) pour mettre les rendements en danger sur le long terme.
Cette perte de biodiversité détruit des écosystèmes entiers. Les forêts tropicales, par exemple, absorbent le carbone, nous
peuvent exister pas de manière isolée : les nombreux insectes, oiseaux et mammifères qui pollinisent et disséminent les
graines sont tout aussi importants que les arbres eux-mêmes.
-
versité et la déforestation, ces limites interagissent, créant des réactions en cascade qui affectent différents systèmes.
Plusieurs de ces limites sont désormais proches de points de bascule à long terme, potentiellement irréparables.
Nous devons passer d’une économie extractive à une économie régénératrice et favorable à la nature. Plutôt que d’épuiser
les ressources limitées de notre planète, nous devons valoriser la capacité de la nature à créer de la valeur autonome.
Cette transformation a déjà commencé, sous la forme de profonds changements systémiques. Dans le secteur de l’énergie,
nous abandonnons peu à peu l’extraction et l’utilisation de combustibles fossiles en faveur d’une électricité renouvelable
neutre en carbone.
Dans le secteur des matériaux, nous adopterons des solutions alternatives régénératrices fondées sur la nature pour rempla-
cer les matériaux non dégradables.
Et dans le secteur agricole, nous emploierons des méthodes d’agriculture régénératrice tout en restituant des terres à la
nature.
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Un sentier balisé est donc un itinéraire où sont régulièrement apposées des marques d’orientation, permettant de guider et
de rassurer le randonneur lors de son parcours. Le marquage en randonnée va dépendre du type de chemin de randonnée
et de l’orientation à suivre.
En France, c’est la FFRandonnée qui a mis en place le système de balisage, et on compte aujourd’hui plus 215.000 km de
sentiers de randonnée balisés, dont 115.000 km de chemins de grande randonnée GR® et GR® de Pays, et 100.100 km
d’itinéraires PR®.
L’objectif du balisage en randonnée est d’offrir un accès sûr et sécurisé aux randonneurs aux différents chemins pédestres,
leur balade.
L’ajout de signes de balisage en randonnée permet également de créer de nouveaux sentiers pédestres et d’offrir de nou-
velles expériences de balades, développant par la même occasion la pratique sportive.
Lorsque certains GR® traversent plusieurs pays, ils deviennent des sentiers de Grande Randonnée Européenne (GRE) et
peuvent alors être régis par d’autres codes de signalisation de randonnée, malgré des efforts d’uniformisation.
Le balisage de randonnée PR® est caractérisé par une simple bande jaune. Cependant, selon les régions, un code couleur
bleu ou vert et blanc. Comme les deux autres sentiers, les chemins PR® sont nommés et peuvent être numérotés à l’échelle
locale.
Une des exceptions de balisage en randonnée concerne les chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ces chemins,
pouvant traverser plusieurs pays, disposent d’une signalétique précise élaborée par l’Espagne et le Conseil de l’Europe, une
coquille jaune stylisée sur fond bleu. Il s’agit dans ce cas d’un symbole positionnel et non directionnel.
Le balisage en randonnée a été conçu pour être le plus facilement visible et repérable. Les balises sont en général placées à
hauteur d’yeux tous les 150 mètres du parcours et aux intersections. Cependant, certains sentiers de randonnée plus escar-
pés ne permettent pas une telle régularité et le marquage est alors plus espacé.
De même, les chemins de GR® et de GRP® sont balisés dans les 2 sens pour une facilité d’orientation maximale. Les PR®
Pour indiquer la direction, le balisage des chemins de randonnée utilise différents symboles distincts utilisant les couleurs
des sentiers.
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ADHESIONS
Nous progressons encore, de nouveaux membres nous ont rejoint depuis le mois dernier et nous fédérons toujours des
volontés autour de notre projet. N’HÉSITEZ-PAS À EN PARLER AUTOUR DE VOUS, CAR L’UNION FAIT LA FORCE !
N’OUBLIEZ PAS DE LEUR PRECISER QUE L’ADHÉSION EST GRATUITE
Vendredi est une plateforme RSE pour les entreprises qui souhaitent mobiliser leurs salariés sur les grands enjeux sociaux
et environnementaux. Vendredi nous permet de diffuser nos annonces à des volontaires prêts à offrir leur temps et/ou leurs
compétences pour des missions de bénévolat, comme un clean up day par exemple ou tout autre action qui irait dans le
sens de l’association.
Nous avons d’ores et déjà 52 entreprises qui nous suivent dont le groupe Accor ou Air Liquide ou encore Air France.
Pour le moment nous n’avons initié une mission par ce canal, mais très prochainement ce sera chose faite !
PRESENTATION POUR INITIER LES PLUS JEUNES A LA PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE - LYCEE GERSON
Lycée Gerson, en proposant une collaboration avec l’APEL et ce pour pouvoir proposer notre présentation. Celui-ci n’a pas
souhaité donner suite à notre proposition. Nous ne désespérons pas de le convaincre sur le long terme et entamons des
démarches auprès d’autres établissements. Nous avons également contacté L’APEl au niveau national.
Nous avons eu l’occasion d’avoir des nouvelles grâce à Madame Baldini lors de la réunion du Conseil de quartier Bois de
Boulogne qui s’est tenu à la marie du 16ème arrondissement de Paris le jeudi 1er février. La MIE continue de mener des
entrevues avec les différents acteurs concernés tel la RATP pour la mobilité ou les concessionnaires ou encore les acteurs de
la biodiversité et devrait dévoiler son rapport en avril de cette année.
Un condensé nous a permis d’apprécier le travail de cette mission dont nous attendons avec impatience les conclusions.
Nous avons assisté à notre premier conseil de quartier du Bois de Boulogne, conseil un peu atypique, le Bois de Boulogne
n’ayant pas d’habitants (Dans l’absolu).
Nous avons pu rencontrer brièvement Monsieur Blanchard Dignac, président de ce comité avant la réunion et sommes
sur un format de 2 heures et a abordé différents sujets, pas toujours dans la sérénité pour certains habitants/intervenants...
A tour de rôle, les intervenants présents (Monsieur le Maire, son adjointe Madame Badat-Karam, Madame Baldini, la nou-
velle commissaire fraichement nommée du 16ème, Monsieur Benjamin Giraudat en charge de l’environnement, du dévelop-
pement durable et de la cause animale, également fraichement arrivé, la représentante de la police municipale et Monsieur
Blanchard Dignac) ont présenté les actions de la mairie.
Également des intervenants de la Mairie centrale ont fait un point sur les réalisations faites en 2023 et celles à venir en 2024,
un document récapitulatif est disponible sur le site de la Mairie : https://mairie16.paris.fr/pages/bois-de-boulogne-16765
Une réunion d’intérêt pour notre association avec le constat de la volonté des élus de mieux faire pour faire avancer les
choses. Un article complet est à découvrir dans ce numéro.
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La 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques, mieux connue sous le nom de COP, s’est déroulée du 30
novembre au 12 décembre 2023 et a été organisée par les Émirats arabes unis (EAU). Cette réunion a accueilli 197 pays et
plus de 70 000 participants avec des dirigeants, des chefs d’entreprises, des climatologues, des journalistes.
Ambitionnant d’être plus importante que celle de Paris en 2015, son objectif a été de faire un bilan sur les mesures prises
-
Cette conférence a été depuis le début largement controversée, déjà par sa localisation. Le lieu n’était pas si simple à
Pour autant le pays n’est pas le bon élève : il est dans les 7 premiers pays du monde producteur de pétrole, dispose de
conditions humaines ne sont pas respectées. La construction des installations prévues pour la COP28 en est la preuve : sa
construction se fait dans la douleur, les ouvriers migrants travaillent dans des conditions extrêmes, sous plus de 40 degrés.
Pire encore, le président de la COP 28 n’est autre que Sultan Al Jaber, PDG d’une des plus grandes compagnies pétrolières
pas. La mise en oeuvre de fonds destinés à compenser les pertes et dommages des pays vulnérables face aux changements
climatiques est cependant conservée, avec tout de même une discordance d’engagement en fonction des pays pollueurs.
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‘‘ FRANCOIS FERE ‘‘
Vice-Président Sales Europe chez Talogy, Cabinet de Conseil en Ressources Humaines.
Par ailleurs je contribue par mon réseau à faciliter les taches de l’association auprès des parties prenantes.
5. Quels sont les principaux projets ou actions auxquels vous allez participer avec «Paris Horizons» ?
Je suis particulièrement sensible au projet de classement en sites Natura 2000 des bois de Boulogne et de Vincennes. Paris
qu’un touriste qui se rend à Madrid, Londres ou New York fasse systématiquement un détour par El Retiro, Hyde Park ou
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7. Quels sont les objectifs ou valeurs qui vous tiennent particulièrement à cœur dans le cadre de «Paris Hori-
zons»
Les espaces verts de Paris font très souvent penser à des lendemains de fêtes trop arrosées… Sanctuarisons nos parcs, nos
espaces verts et nos bois.
A titre personnel, je suis très attaché à l’idée de donner au bois de Boulogne l’opportunité de redevenir un lieu de détente
dans lequel il est agréable de se reposer, évoluer ou pratiquer un sport sans devoir enjamber des détritus, subir l’inaccep-
vie sans qu’émergent des positions dogmatiques qui interdisent tout consensus.
Nous devons nous appliquer à faire converger des attentes et des contraintes antagonistes. Si nous regardons objective-
ment les bois de Boulogne et de Vincennes, ils sont à la fois des axes de circulation, des lieux de travail et des espaces de
loisirs.
Pour permettre l’émergence de solutions constructives et pérennes il faut du respect, de l’écoute et un objectif commun. Le
classement en Natura 2000 de ces espaces devrait constituer cet objectif commun. Il ne restera alors plus qu’à travailler avec
les différentes parties-prenantes !
10. Y a-t-il des projets futurs passionnants que l’association envisage de réaliser ?
extraordinaire.
C’est le cas et cela s’appelle l’économie circulaire – le principe économique du partage, de la réparation, de la rénovation,
La nature est le meilleur exemple : hormis l’énergie que nous recevons du soleil, tout ce qui est produit et consommé sur
terre exploite ses propres ressources.
Pendant des années, notre économie a été gaspilleuse, inactive, inéquitable et sale (WILD, Wasteful, Idle, Lopsided Dirty).
Même si les émissions ont diminué sous l’effet de la pandémie, l’été 2020 aura été l’un des étés les plus chauds jamais enre-
gistrés.
Pour respecter l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris (1,5°C) en termes de réchauffement climatique, nous devons
réduire les émissions de gaz à effet de serre de 7,6% chaque année jusqu’en 2030 en développant un modèle économique
CLIC™
économique de son impact environnemental.
Pour réaliser l’aspect circulaire de ce modèle économique, il existe la stratégie des 10R.
Cette stratégie se concentre sur chacune des étapes du cycle de vie d’un produit et offre des opportunités de croissance
aussi bien aux entreprises qu’aux investisseurs.
1. Refuser
Notre consommation dépasse nos besoins. Chaque année, nos possessions augmentent de 25 milliards de tonnes – soit
93’000 fois l’Empire State Building. Des possessions dont nous nous servons très peu. Par exemple, nos voitures sont sta-
tiques pendant 92% du temps, et nos bureaux ne sont occupés que pendant 58% de l’année. Nous pouvons changer cela
en refusant d’acheter des produits non nécessaires et non durables grâce à des solutions qui maximisent l’utilisation de
moins de biens.
2. Repenser
Chaque produit et chaque système doit être repensé de manière à réduire son impact sur l’environnement. Et la communau-
3. Réduire
Nous devons adopter les principes de la création d’une économie circulaire. L’idée centrale de la circularité est la dématéria-
4. Réutiliser
Pour éliminer tous nos déchets et réduire nos émissions de carbone, nous devons sortir du modèle industriel extracteur, qui
achètent 60% de plus de vêtements qu’en 2000, mais les conservent deux fois moins longtemps. Ils prennent toutefois de
plus en plus soucieux de la durabilité, et l’économie du partage progresse. La plateforme de commerce en ligne Vinted
illustre parfaitement cette réorientation. Elle offre un service de consommateur à consommateur grâce auquel les utilisateurs
achètent, vendent et échangent des vêtements d’occasion. Désormais présente dans douze pays, elle a dépassé USD 1
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5. Réparer
millions de tonnes d’objets électroniques, soit plus que tous les avions commerciaux jamais fabriqués. Toutefois, le mouve-
fabrication des produits, prend de l’ampleur. En octobre 2019, l’Union européenne (UE) a adopté une directive sur l’éco-
produits. Une entreprise prêche par l’exemple. En France, le Groupe SEB, grand fabricant de petits appareils ménagers, a
fait de la réparation l’un des piliers de sa politique de développement durable. Il compte ainsi étendre la durée de vie de
6. Rénover
fonction initiale. Les composants endommagés sont remplacés, le produit subit donc une mise à niveau globale et res-
sort comme neuf. En optimisant la rénovation, les besoins en nouveaux matériaux diminuent, ce qui permet de réduire les
déchets et les émissions de carbone. Deux plateformes, spécialisées en déchets électroniques, offrent des solutions en la
matière : Black Market en France et Refurbed en Autriche.
7. Refabriquer
La refabrication, ou le reconditionnement, consiste à rénover et réutiliser les pièces d’un objet jeté pour en construire un
nouveau ayant la même fonction. La refabrication concerne de nombreux secteurs, notamment les pièces d’avions, les
moteurs, les composants, le mobilier de bureau et les équipements médicaux. Canon, par exemple, suivant son éthos de
8. Remanier
fonction à un objet jeté – est une tendance qui prend de l’ampleur. Et le secteur de la mode montre la voie. La marque
suisse Freitag transforme des bâches de camion usagées en sacs pratiques et emblématiques. La compagnie aérienne Luf-
thansa a quant à elle lancé sa Lufthansa Upcycling Collection, en collaborant avec des célèbres designers pour transformer
des pièces de l’Airbus A340-600 D-AIHO en accessoires et articles de maison.
9. Recycler
Aujourd’hui, nous ne recyclons que 9% de nos matériaux utilisés. Pourrions-nous augmenter ce chiffre en dépensant moins
que pour acheter les matériaux vierges équivalents ? Le grand public évitant de plus en plus les plastiques à usage uniques,
les entreprises cherchent maintenant à exploiter cela.
Par exemple, en Australie, la cellulose utilisée pour les revêtements routiers est fabriquée avec du papier, des plastiques et
des couvercles qui étaient destinés à la décharge. Et au Royaume-Uni, Loop est un nouveau service d’achats en ligne utili-
sant des emballages réutilisables pour ses produits.
10. Récupérer
Et si les déchets n’en étaient pas ? La méthanisation permet à des micro-organismes de décomposer les déchets biodégra-
eaux et les émissions de carbone. L’Europe mène la danse en la matière : la plus grande usine de biométhane est implantée
dans le parc technologique de Valdemingómez à Madrid. Bien que ce processus ait de nombreux avantages, il est toutefois
impératif que les biodéchets proviennent de sources durables, et cette pratique ne doit être utilisée qu’en dernier ressort,
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Pour avancer et progresser il nous faut nous organiser et surtout mettre en place une stratégie avec des objectifs réalisables.
L’association doit commencer à fédérer des volontés pour l’aider dans ses démarches.
Nous devons fédérer de l’aide, car oui nous en avons besoin pour atteindre nos objectifs.
L’association fait appel à vos réseaux, à votre temps libre, et surtout à vos compétences pour l’aider.
Les réseaux sociaux, la lettre d’information, les dossiers de présentation, la recherche de dons, la recherche des in-
terlocuteurs demande du temps, de l’énergie et de la motivation.
Aussi nous vous demandons de l’aide !!! Impliquez-vous, aidez nous !!!
disperser. Nous devrons mettre en place des mécanismes d’évaluation régulière pour mesurer les progrès et les résultats.
Cela nous permettra d’apporter des ajustements si nécessaire et d’assurer l’alignement sur les objectifs préétablis.
Aujourd’hui il est clair que le chemin pour labelliser les Bois de Boulogne et de Vincennes en sites Natura 2000 va être long.
Récemment nous avons eu l’occasion d’échanger avec un responsable de L’équipe régionale Natura 2000 de la
DRIEAT Ile-de-France - Service Nature et Paysage - Département Espaces et Patrimoine Naturels, je vous laisse ap-
précier sa réponse...
Depuis la loi de décentralisation 3DS du 21 février 2022, les compétences concernant les sites Natura 2000 en Ile-de-France sont assu-
déconcentré régional du ministère de la transition écologique. Voir notre page internet : https://www.drieat.ile-de-france.developpe-
ment-durable.gouv.fr/qui-fait-quoi-sur-natura-2000-au-niveau-regional-a12839.html
Je vous remercie de votre intérêt pour la démarche Natura 2000 et de votre implication pour la protection de l’environnement sur
les bois de Boulogne et de Vincennes. La création d’un site Natura 2000 en petite couronne nécessiterait de votre part une demande
EVIDEMMENT QUE NOUS N’ALLONS PAS NOUS CONTENTER DE CETTE RÉPONSE, CAR BIEN QUE LE SITE SOIT
CLASSÉ, CELA N’A PAS EMPÊCHÉ LA MAIRIE DE PARIS D’INSTALLER DES BARAQUEMENTS, ET CE À L’ENCONTRE
DE LA LOI SUR UN SITE SOIT DISANT CLASSÉ. A QUAND LA PROCHAINE ATTEINTE? PLUS NOUS PROTÉGERONS
LE BOIS DE BOULOGNE ET PLUS IL SERA DIFFICILE DE LE DÉGRADER !
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HORIZONS N°3 // PAGE 18
Quels sont ces arbres qui bruissent au-dessus de nos têtes ? Quelles sont les essences d’arbres qui nous entourent
? Quel arbre a été le plus planté ces dernières décennies ? Quelles espèces nous rendent le plus de services face au
changement climatique ? Que plantera-t-on demain ?
Planter des arbres ne date pas d’hier… Les premières plantations d’arbres d’alignement à Paris le long des nouvelles voies de
promenade et de circulation remontent à 1597, autour de l’Arsenal, puis du Cours la Reine (8e) en 1628 sous l’impulsion de
Marie de Médicis.
Outre leur beauté et le fait que sans arbre, il y aurait moins d’oiseaux et moins de biodiversité en ville, planter des arbres est
aujourd’hui devenu un enjeu pour demain : ils permettent de lutter contre l’accumulation de la chaleur dans les villes, ce qui
en fait de précieux alliés face au changement climatique.
Ces plantations concrétisent le Plan arbre, qui prévoit de planter 170 000 nouveaux arbres entre 2020 et 2026 partout où cela
est possible. Et pour que cela soit possible, le projet de plantation doit répondre à des critères bien précis.
fonction des usages : pas d’espèces avec de grandes épines dans les cours d’écoles, par exemple…
Le champion de la saison, c’est l’érable, suivi du charme et du chêne. On trouve aussi des micocouliers, des arbres de Judée,
des merisiers, des aulnes, des essences fruitières comestibles (pommiers, poiriers…), comme des essences ornementales de
En tout, plus de 200 espèces différentes ont été plantées, avec une priorité donnée aux espèces indigènes et de la région. En
revanche, le platane tient bien la vedette dans le patrimoine arboré, qui compte des spécimens ayant plus de 100 ans. Dans
les rues de Paris, les arbres les plus nombreux sont les platanes, les marronniers, les tilleuls et les sophoras.
en tête. Dans les bois, on trouve principalement des chênes, des hêtres, des érables et des tilleuls, aux côtés de pinèdes et
autres conifères (cèdres, séquoias et thuyas, par exemple).
Les cimetières parisiens sont aussi des lieux arborés qui comptent plus de 30 000 arbres. Plus des deux tiers des arbres des ci-
metières sont constitués d’érables, de marronniers, de platanes, de tilleuls et de frênes. Le cimetière du Père-Lachaise, le plus
grand espace vert de Paris intra-muros (44 hectares), compte plus de 4 000 arbres.
Un important travail a déjà été mené pour augmenter la part d’espèces régionales dans la capitale, conformément au Plan
-
chissant de neuf essences d’arbres à Paris est en cours et permettra de mieux comprendre le comportement de ces arbres
lors de vagues de sécheresse ou de canicule.
-
tation et qui rendront un maximum de services écosystémiques.
Les palettes végétales utilisées par les services de la Ville ont déjà évolué et continueront de le faire. Les hêtres, par exemple,
Planter de nouveaux arbres va aider à mieux adapter la Ville aux conditions futures. Mais les arbres déjà grands et plantés
C’est pourquoi les arbres font l’objet de soins ou de surveillance quasi quotidien par le service de l’Arbre et des Bois de la
évolution.
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Quand on pense au réchauffement climatique, on songe naturellement aux épisodes de sécheresse et de forte chaleur qui
Mais cela ne doit pas faire oublier qu’il restera des périodes de froid avec des gelées (moins intenses et moins fréquentes
-
moine arboré.
Pour cela, les services de la Ville recherchent des espèces présentes plus au sud en France, mais aussi plus à l’est, en direc-
tion des zones connaissant aujourd’hui un climat continental (chaud et sec l’été, froid l’hiver).
Les arbres sont cultivés en pépinière en moyenne 8 à 10 ans avant d’être plantés en ville.
Les arbres plantés à Paris sont majoritairement issus des pépinières de la Ville de Paris. Réparti sur 44 hectares à Rungis et 20
hectares à Achères, le Centre de production horticole de la Ville de Paris consacre 30 hectares de sa surface à la production
des arbres. Le reste des arbres plantés à Paris provient de pépinières spécialisées de France, d’Allemagne et des Pays-Bas,
capables de fournir en grande quantité des arbres de qualité.
Une fois planté, l’arbre est arrosé régulièrement (des capteurs sont répartis sur les jeunes plantations pour évaluer leurs réels
besoins en eau et déclencher les arrosages nécessaires) ; un tuteur est installé pour lui assurer une bonne stabilité le temps
-
gressivement une forme adaptée à son emplacement, respectant son développement naturel.
Après trois années, l’arbre en pleine croissance ne nécessite plus de soin particulier, mais il continue de faire l’objet d’une
surveillance de la part du service de l’Arbre et des Bois de la Ville de Paris, qui assure les opérations d’entretien nécessaires
(tailles).
Un arbre est classé remarquable pour son ampleur et son empreinte dans le paysage. Un arbre peut aussi être classé remar-
quable pour son caractère historique. On pense au robinier du square Viviani, dans le 5e. Un arbre peut aussi être classé pour
son caractère botanique remarquable. Par exemple, dans le square des Batignolles (17e), un plaqueminier lotier originaire du
Caucase est classé remarquable pour sa rareté botanique.
Certains arbres sont remarquables pour leur caractère symbolique. Dans le jardin Anne-Franck (14, impasse Berthaud, Paris
Centre), un marronnier a été planté il y a une vingtaine d’années. Cet arbre est issu du semis du véritable marronnier qu’Anne
Frank voyait depuis son grenier, à Amsterdam, où elle et sa famille se cachaient des nazis pendant la Seconde Guerre mon-
diale.
En 1945, l’ancien rond-point de la Villette est renommé « place de la Bataille de Stalingrad ». Le 4 novembre de la même
année y est planté un tilleul en mémoire de la victoire des Alliés et de la Libération de Paris.
Plus récemment, un chêne a été planté place de la République, en hommage aux victimes des attentats terroristes de l’année
2015 à Paris.
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Adopté en mars 2018 par le Conseil de Paris, le Plan Biodiversité 2018-2024 renforce les actions de la Ville en faveur de la
Décliné en une trentaine d’actions, ce Plan Biodiversité 2018-2024 plan prend le relais de celui lancé en 2011.
Objectif :
La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend
également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.
Bien que la biodiversité soit aussi ancienne que la vie sur Terre, ce concept n’est apparu que dans les années 1980.
La Convention sur la diversité biologique signée lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro (1992) reconnaît pour la pre-
mière fois l’importance de la conservation de la biodiversité pour l’ensemble de l’humanité.
La biodiversité répond directement aux besoins primaires de l’Homme en apportant oxygène, nourriture et eau potable. Elle
contribue également au développement des activités humaines en fournissant matières premières et énergies.
Dans le domaine de la recherche, nombre d’inventions ont vu le jour en observant et en imitant les formes ou le fonction-
nement des êtres vivants. C’est aussi une ressource extraordinaire pour le monde médical. La morphine (pavot) ou l’aspirine
(saule blanc) sont deux exemples très connus de remèdes issus de la nature.
En agriculture, la biodiversité est primordiale ; la contribution des animaux pollinisateurs ou des organismes participant au
renouvellement des sols n’est plus à démontrer.
Si la nature est un formidable réservoir pour l’Homme, elle protège aussi des risques environnementaux. Par exemple, la
préservation et la restauration de prairies inondables permettent de diminuer l’impact des inondations en absorbant l’eau.
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Mais cette richesse est de plus en plus menacée. Ainsi, selon l’Observatoire national de la biodiversité, 18% des espèces ont
disparu et 78% des habitats sont dans un état de conservation défavorable.
Ce surplus d’eau alimente par la suite les nappes souterraines et pourra être utilisé lors de période de sécheresse.
De par l’étendue de son espace maritime et la diversité de ses habitats, la France abrite l’un des patrimoines naturels les
plus riches du monde.
Alors que la métropole est championne d’Europe pour la diversité des amphibiens, oiseaux et mammifères, les collectivités
d’Outre-mer abritent 10 % des récifs coralliens mondiaux.
systèmes. Par exemple, en construisant des barrages sur les cours d’eau, l’homme perturbe la libre circulation et le cycle de
reproduction de certaines espèces animales.
Les pollutions de l’air, du sol, de l’eau mais aussi lumineuse et sonore affectent tous les aspects de l’environnement. Par
exemple, le plastique pollue les milieux et touche tous les organismes qui les peuplent.
La surexploitation des ressources compromet gravement le fonctionnement des écosystèmes et leur renouvellement. Malgré
la réforme de la politique européenne commune de la pêche (2014), quatre stocks de poissons sur dix exploités en France
ne le sont pas de manière durable.
géographique des espèces et donc la chaîne alimentaire. Les écosystèmes sont d’excellents thermomètres des effets du
changement climatique, et leur gestion doit prendre en compte les évolutions constatées.
L’introduction volontaire ou involontaire par l’homme d’espèces exotiques envahissantes (EEE) impacte tous les milieux et
territoires. La menace est particulièrement forte dans les îles des collectivités d’outre-mer ou dans les îles des Outre-mer qui
concentrent 74 % de ces espèces. Depuis 2018, elles font l’objet d’une règlementation nationale.
Le Maire : Remercie l’ensemble des membres du Conseil de quartier, les habitants et les services de leur présence. .
La fondation du conseil de quartier Bois de Boulogne est le fruit d’un long combat que les élus de l’arrondissement
Christophe Blanchard-Dignac : Le Bois de Boulogne est un espace vert essentiel qu’il faut absolument préserver.
La création d‘un conseil dédié au Bois de Boulogne est une initiative exemplaire : il est le seul conseil de quartier à
épouser les limites d’un site classé, à ce jour. Autre singularité, le Bois ne compte que des usagers et pas d’habitants,
hormis ceux qui résident sur les péniches situées allée du bord de l’eau.
Véronique Baldini : Dans le cadre de la préservation du Bois de Boulogne, une Mission d’information et d’Évalua-
tion (MIE) dédiée aux bois parisiens, initiée par le groupe Changer Paris, a été votée par le Conseil de Paris, en juillet
usages. Tous les sujets concernant le Bois de Boulogne sont étudiés : la sécurité, la prostitution, les concessions
sportives et non sportives, la biodiversité et la condition animale, la propreté et l’accessibilité. Un rapport sera en-
suite présenté au conseil de Paris établi avec des préconisations issues des conclusions.
PRÉSENTATION PAR LES SERVICES DE LA DIVISION DU BOIS DE BOULOGNE DES ACTIONS RELATIVES
AUX POINTS SUIVANTS
Renaturation
->
->
->Favoriser les déplacements à vélo/mobilité douce, l’accessibilité en transport en commun
->Favoriser et préserver les milieux aquatiques
->Assurer un éclairage sécurisant et peu impactant pour la faune
Amélioration de la signalétique
->nos activités
->les activités des usagers
->les incivilités
->les campements
Question : La pelouse située entre les portes de la Muette et Passy n’a pas été nettoyée de-
puis le mois de septembre. C’est très sale. Personne ne ramasse les détritus. Pourquoi ?
Barbara Lefort : Le Bois est nettoyé par une équipe de 40 agents qui sillonnent le bois tous les
jours de l’année. Ce sont les mêmes agents qui entretiennent le mobilier, les grilles des lacs et rivières. Leur activité
est donc assez lourde au quotidien. Il arrive parfois que leur travail soit concentré à divers endroits, très fréquenté
aux beaux jours, comme la pelouse de la Muette, au détriment d’autres lieux.
Joseph Santucci : Les équipes de la division du Bois s’occupent de toutes les parties végétalisées,
la chaussée, elle, dépend de la direction de la propreté (DPE). Il peut arriver en effet que le nettoyage à certains
endroits soit défaillant, en raison d’un manque de personnel, mais aller jusqu’à dire que cette pelouse n’est jamais
nettoyée est quelque peu exagéré. En tout cas, ce point sera étudié attentivement avec les équipes de la DPE.
Mise en conformité des tunnels du périphérique
Joseph Santucci : Cette situation est due en partie à cause d’un usager qui s’amuse à jeter ses dé-
chets dans le lac inférieur et dans le réservoir de la Grande Cascade. Les interventions doivent se faire en présence
de la Police Municipale car la personne en question a déjà frappé un agent de nettoyage. Néanmoins, un nettoyage
approfondi sera programmé au printemps.
Véronique Baldini :
des volontaires qui se chargent de ramasser des déchets dispersés à travers les sentiers boisés, les pelouses et les
zones de repos.
Question : L’un des déposants du projet lauréat au Budget Participatif 2022 concernant entre
autres la rénovation du Moulin de Longchamp et du pavillon de garde du domaine de Bagatelle souhaiterait
certain nombre d’édicules, dont le kiosque de l’Empereur. Lesquels d’entre eux seront priorisés ?
Joseph Santucci : Le montant voté dans le cadre du budget participatif est d’1,5 million d’euros, ce qui
devrait permettre la réfection du moulin et du kiosque de l’Empereur (en attente du chiffrage établi par la DAC).
S’agissant du pavillon de garde, laissé à l’abandon par la Préfecture de Police de Paris qui en avait la gestion, des
discussions sont en cours concernant son retour sous l’égide de la Ville de Paris.
Christophe Blanchard Dignac : Un ancien administrateur de la Société de Courses, interrogé sur ce sujet,
a rappelé que celle-ci versait quelque 9 millions d’euros à la Ville de Paris, au titre de la redevance, pour les conces-
sions des hippodromes.
Question : La piste cyclable située, en bord de Seine, allée du bord de l’eau est en très mau-
vais état. Qu’est-il prévu pour sa réfection ? Faire du vélo à cet endroit est vraiment dangereux.
Joseph Santucci : Il s’agissait d’un aménagement cyclable provisoire créé lors de la pandémie (co-
une remise en état de la chaussée qui est très abimée. Les travaux sont prévus début 2025, après les JOP. Dans l’in-
Créer une piste cyclable, allée du bord de l’eau, est une ineptie car d’une part la continuité ne sera pas as-
surée avec les villes de Neuilly et Boulogne qui ne prévoient pas d’aménager une piste cyclable, en bord de
Seine et d’autre part, peu de vélos empruntent ce trajet dangereux. Pourquoi ne pas créer cette piste rue de
Sèvres à Neuilly, déjà fermée à la circulation ? Autre sujet, que va devenir le superbe Galion laissé à l’abandon
par le gestionnaire ? La société propriétaire est également en liquidation judiciaire.
Véronique Baldini :
mairies. De plus, le département des Hauts de Seine n’a pas été consulté alors que cette route est une voie départe-
mentale. Les Villes voisines sont vent debout contre ce projet.
Joseph Santucci : Concernant le Galion, une réunion avec la mission Seine et la DTEC est prévue
Question : Les camions sont plus en plus nombreux à stationner autour du Lagardère Paris Ra-
cing. Quelles sont les solutions pour interdire ces lieux de prostitution ? Comment luter également contre les
vols commis dans les véhicules ?
La Commissaire centrale : Selon la loi, la prostitution n’est pas interdite en France. En revanche, les
achats de prestations sexuelles (les clients donc) et le proxénétisme sont sanctionnés. La présence de ces véhicules
à sanctionner car ils n’appartiennent souvent à personne. Dans ce cas, les infractions au stationnement sont inopé-
rantes. Il est important de préciser que les prostituées choisissent de se regrouper à cet endroit car les zones sont
éclairées, ce qui constitue pour elles une certaine protection car elles sont malheureusement victimes d’agression.
régulièrement les mêmes personnes qui commettent ces délits et agressent les prostituées. Les auteurs sont souvent
-
La police n’a donc pas une bonne connaissance de la réalité de la délinquance commise dans le Bois, ce qui pose de
Question : Aux beaux jours, des vendeurs à la sauvette et des joueurs s’installent sur la pe-
louse de la Muette et font beaucoup de bruits en mettant leur musique à fond. Le commissariat est-il au cou-
rant ?
La Commissaire centrale : Des opérations régulières ont été menées cet été conjointement avec la
Police municipale et les services de la propreté pour saisir les marchandises illicites. Il s’agit ici d’un véritable accapa-
rement de l’espace public par ces vendeurs et ces joueurs de paris en tout genre.
Christophe Blanchard-Dignac : En 2022, à l’issue d’une enquête, la police judiciaire est intervenue pour interpeller
des personnes qui pariaient à distance sur des combats de coqs. Preuve que c’est un sujet important pour la Police
Question : Depuis quelques années, le Bois de Boulogne dispose d’une aire d’accueil pour les
gens du voyage. Les enfants sont –ils scolarisés ?
La Commissaire centrale : Le fait de vivre sur ces aires garantit l’obligation de scolarité. L’école a
lieu sur ces aires car c’est le souhait des parents.
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