Cytoplasme Bio Cell Sbaa 2024
Cytoplasme Bio Cell Sbaa 2024
Cytoplasme Bio Cell Sbaa 2024
INTRODUCTION :
Le cytoplasme et le noyau forme le protoplasme. Le cytoplasme comporte deux entités
différentes : le hyaloplasme ou cytosol ou encore hyaline (substance fondamentale du
cytoplasme) et le morphoplasme (ensemble de tous les organites cellulaires). Comme organites,
on distingue :
- Le réticulum endoplasmique : il est constitué d’un ensemble de saccules aplatis
communiquant par des anastomoses complexes. Il se présente sous deux formes : le RE lisse et
le RE granulaire (ergastoplasme) dont la face externe est recouverte de ribosomes ou grain de
Palade.
- Les mitochondries : c’est un élément de petites dimensions (environ 1 µm de diamètre).
Les mitochondries sont limitées par deux membranes : une membrane externe lisse et une
membrane interne pourvue de crêtes (invagination internes) qui augmentent sa surface.
- L’appareil de Golgi encore appelé appareil réticulaire interne, il est constitué d’un
ensemble d’éléments appelés dictyosomes. Ce dernier est un système lamellaire formé par un
empilement de plusieurs citernes ou saccules aplati(e)s. A la face trans, les citernes se
morcellent pour donner des vésicules diverses.
- Le centre cellulaire ou centrosome : souvent placé près du noyau, le centre cellulaire est
formé d’un ou de deux centrioles. Un centriole a l’aspect d’un cylindre dont la paroi, légèrement
opaque, contient neuf triplets de microtubules équidistants et parallèles. Cet organite existe
uniquement dans les cellules animales et parfois chez les végétaux inférieurs (champignons,
algues).
- Le plaste : organite caractéristique des cellules végétales, les plastes ont une structure
voisine de celle des mitochondries mais avec des lamelles plus développées et disposées
parallèlement au grand axe de l’organite. Entre les thylakoïdes se trouvent des saccules aplatis
dont un empilement constitue le granum. On distingue : les chloroplastes, les chromoplastes,
les leucoplastes (amyloplastes, oléoplastes et protéoplastes).
En plus de ces inclusions vivantes, il existe des inclusions inertes qui sont le plus
souvent des structures de réserve des produits du métabolisme cellulaire. L’ensemble de ces
inclusions inertes est appelé paraplasme. Parmi ces inclusions, on distingue : les vacuoles
(petites et nombreuses chez les animaux ; grandes et peu nombreuses chez les végétaux), les
lysosomes, les grains de zymogène, les enclaves de glycogène, les enclaves lipidiques,….
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Chez les procaryotes, le cytoplasme est homogène ou granuleux. Il renferme les
polyribosomes, les inclusions cytoplasmiques et des mésosomes qui sont des complexes
membranaires qui auraient la valeur fonctionnelle des mitochondries. Ce sont des invaginations
de la membrane cytoplasmique qui s’attachent parfois au nucléoïde.
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Chapitre 3
LE RETICULUM ENDOPLASMIQUE
INTRODUCTION
Au microscope ordinaire, le réticulum endoplasmique se présente comme un filament
disséminé dans le cytosol et pouvant s’étendre de la membrane nucléaire à la membrane
cytoplasmique. Il existe sous deux formes : la forme lisse et l’ergastoplasme.
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dans l’appareil de Golgi. Pendant la protéosynthèse, une enzyme la glycosyl-transférase
transporte le polysaccharide complexé avec le Dolichol et le fixe sur la molécule protéique.
Le réticulum endoplasmique est le lieu de formation des membranes de la cellule car il
synthétise les phospholipides et les protéines. Au cours de la différenciation cellulaire,
l’ergastoplasme apparait avant le REL. Les constituants des membranes du REL proviennent
du REG.
- Le réticulum endoplasmique emmagasine et concentre des substances provenant soit du
milieu extracellulaire, soit du milieu intracellulaire.
- Au niveau des reins et du foie principalement, les membranes du réticulum
endoplasmique transforment les molécules toxiques en molécules atoxiques avant leur
élimination hors de l’organisme : c’est la détoxicification. Par hydroxylation par exemple, les
toxiques liposolubles sont transformés en composés hydrosolubles éliminables par les reins.
En plus de l’hydroxylation, le RE utilise aussi la diméthylation et la désamination. Ces
réactions d’oxydation sont catalysées par la NADPH-cytochrome p450-réductase et la
cytochrome P450 oxydase. La conjugaison se fait en particulier avec l’acide glucuronique.
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Chapitre 4
APPAREIL DE GOLGI
INTRODUCTION
L’appareil de Golgi a été découvert en 1898 par Golgi. Ce réseau périnucléaire est
visible lorsqu’une cellule est imprégnée des sels d’argent.cet organite est encore appelé
appareil réticulaire interne. L’appareil de Golgi joue un rôle important dans le transfert et
l’emballage des protéines synthétisées dans le réticulum endoplasmique ainsi que dans
l’élaboration glycoprotéines et des mucopolysaccharides.
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Encore appelées saccules, les citernes sont de petits sacs aplatis et incurvés avec une
région centrale plate ou concave avec une périphérie fenêtrée qui émettent des vésicules
diverses. Son épaisseur est de 0,5 à 1µm. c’est l’unité de base d’un dictyosome.
2- Le dictyosome :
C’est un système lamellaire constitué d’un empilement de plusieurs saccules. Par
dictyosome, le nombre de citernes varie généralement entre 5 et 8 mais il peut aller au-delà de
30 chez les organismes inférieurs. L’espace entre deux citernes varie entre 10 et 15 nm.
La face cis du dictyosome est voisine de l’ergastoplasme dont la membrane adjacente à
l’appareil de Golgi est dépourvue de grains de Palade. Par bourgeonnement, cette membrane
de l’ergastoplasme donne des vésicules de transition (diamètre=20 nm) qui fusionnent pour
former les saccules de la face convexe du dictyosome.
La face trans présente des saccules dont les membranes ont une épaisseur égale à celle
de la membrane plasmique contrairement à la face cis dont les membranes ont une épaisseur de
6 nm. Cette face concave du dictyosome forme des vésicules plus volumineuses (40 à 80 nm
de diamètre) appelées vésicules de sécrétion ou grains de sécrétion.
Un ensemble de plusieurs dictyosomes interconnectés dans une cellule constitue
l’appareil réticulaire interne.
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flux membranaire et la morphologie des membranes présente quelques limites car les
travaux biochimiques actuels prouvent une hétérogénéité significative des membranes
d’un dictyosome, non seulement entre les membranes des saccules voisins mais aussi
pour la membrane d’un même saccule.
La conception moderne, développée par Farquar et Palade, est basée sur le trafic
transgolgien. D’après cette conception, les vésicules de transition en provenance du REG
fusionnent avec les bords dilatés des citernes golgiennes. Les protéines sécrétées se
déplacent donc d’un bord dilaté d’un saccule au suivant. La concentration des protéines
augmente dans les vacuoles condensantes de plus en plus vers la face concave du
dictyosome. En suite, les vésicules de sécrétion déversent leur contenu à l’extérieur de la
cellule par exocytose.
Pour comprendre ce fonctionnement, il faut admettre que chaque citerne possède
des zones membranaires spécifiques laissant ainsi voir un schéma de fonctionnement
d’une citerne. Les fonctions majeures de l’appareil de Golgi est de trier les protéines
membranaires, les protéines sécrétoires et les protéines lysosomales.
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L’exocytose des grains de sécrétion présente un apport considérable de surface
à la membrane plasmique. Ce phénomène peut augmenter la surface de la membrane
plasmique d’un facteur dix (×10), ceci est compensé par le phénomène d’endocytose.
Après exocytose, les fragments membranaires sont récupérés par endocytose et
fusionnent avec les bords latéraux dilatés des saccules ou avec les lysosomes. Ces
mouvements de membranes, qui impliquent un renouvellement constant de la membrane
plasmique et une réutilisation des éléments membranaires par endocytose, constituent le
flux principal des membranes.
4- Catabolisme cellulaire :
La transformation des proprotéines en protéines se déroule dans l’appareil de
Golgi grâce au processus protéolytique. C’est le cas de la transformation de la proinsuline
en insuline.
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Chapitre 5
MITOCHONDRIE
INTRODUCTION
Toutes les cellules aérobies sont pourvues de mitochondries. Cet organite a pour rôle d’assurer
l’oxydation enzymatique des molécules nutritives et l’énergie libérée est conservée sous forme
d’adénosine triphosphate.
1- Membrane externe
Elle contient 62,60 % de protéines et 37,4 % de phospholipides à chaines insaturées. Le rapport
cholestérol/phopholipides est de 1/18. Cette membrane est munie de plusieurs permettant la diffusion
des métabolites dans les deux sens rendant ainsi la composition du cytosol et celle de la chambre externe
très proches. Elle contient de nombreuses enzymes : des transférases, des kinases, l’ATP acyl CoA
synthétase, le cytochrome B, la NADH cytochrome B réductase, la phosphotidase phosphatase, des
phospholipases.
2- Membrane interne
Elle renferme 74,6 % de protéines et 25,4% de phospholipides. Le rapport
cholesterol/phospholipides est de 1/53. Cette membrane est riche en enzymes tels que les perméases, les
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transférases, les enzymes responsables des réactions d’oxydation qui libèrent l’énergie nécessaire à la
phosphorylation oxydative (formation des ATP à partir de l’ADP). La membrane interne est donc le lieu
de synthèse de l’ATP. Elle contient aussi des enzymes intervenant dans l’élongation et l’oxydation des
acides gras. A l’exception de l’adénosine triphospho-synthétase, toutes les enzymes de la membrane
interne sont intramembranaires.
3- Chambre interne
Les mitochondries contiennent une substance fondamentale appelée matrice. Dans cette
substance baignent des granules denses riche en cations et des molécules d’ADN ainsi que les ribosomes
appelés mitoribosomes qui contiennent des mtRNA. Cette membrane renferme toutes les enzymes
impliquées dans la transformation du pyruvate en acétyl coenzyme A, dans le cycle de Kreb’s et dans la
biosynthèse des acides gras. L’ADN mitochondriale est circulaire, bicaténaire et dépourvu d’histones.
Il n’a pas séquence commune avec l’ADN nucléaire.
2- Chaine respiratoire :
Les transporteurs réduits le FADH2 et le NADH+H+ sont réoxydés par la chaine respiratoire. La
NADH-déshydrogénase oxyde le NADH en NAD, les 2 H+ et les 2 électrons sont transmis au coenzyme
Q (ubiquinone) qui les transmet aux autres transporteurs jusqu’à l’oxygène qui est l’accepteur final.
Dans la chambre mitochondriale, l’oxygène est réduit un super oxyde O--. Ce dernier est transformé en
peroxyde d’hydrogène (H2O2) grâce à la SOD (Super oxyde dismutase). La catalase assure la réduction
du H2O2 en H2O.
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La phosphorylation et le transfert d’électrons sont couplés par des facteurs de couplage localisés
dans le pédoncule (ou tige) du complexe F0-F1. Le passage des électrons d’un transporteur à un autre
libère de l’énergie à chaque étape. Cette énergie permet d’assurer le transport des protons H+ depuis la
matrice jusqu’à la face externe de la membrane interne. Le pH de la matrice s’abaisse. La membrane
interne devient électronégative sur la face matricielle et électropositive sur la face en rapport avec la
chambre externe.
Cette différence de potentiel provoque la pénétration des protons dans la matrice qui, pour y
parvenir, traversent le complexe F0-F1. Ce flux de protons active la particule élémentaire constituée par
de l’ATPase (Adénosine-triphospho-synthétase) qui catalyse la réaction :
ADP + Pi ATP
L’ATPase peut avoir une action inverse et déphosphoryler l’ATP en ADP lorsque le flux de
protons se fait dans le sens contraire (matrice-chambre externe).
Le bilan des réactions du cycle de Kreb’s montre que 2 atomes de carbone sont entrés dans le
cycle et que 2 atomes de carbone ont été éliminés sous forme de CO2. Au cours de ces réactions, nous
avons :
- 1 GTP (1ATP)
- 3 NADH+H+ (3 ATP×3)
- 1 FADH2 (2 ATP)
L’oxydation d’une molécule d’acétyl-CoA est donne 12 ATP. En outre, le cycle de Kreb’s et la
chaine respiratoire sont couplés. Le premier réduits les transporteurs et le second les oxyde.
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III-BIOGENESE DES MITOCHONDRIES
Les mitochondries proviennent des mitochondries préexistantes par division. Cette division se
fait soit par segmentation, soit par bipartition.
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Chapitre 6
CENTROSOME
INTRODUCTION
Un centrosome est un organite de petite dimension, dépourvu d’une membrane, qui se
compose d'une paire de centrioles, entourée par un nuage de matériel amorphe appelé matériel
péricentriolaire ou centrosphère. Cet organite existe chez tous les cellules capables de diviser.
Il est beaucoup plus présent chez les cellules animales, les végétaux inférieurs et les flagellés primitifs
tels les chlamydomonas.
I-STRUCTURE
Le centrosome renferme deux granules réfringents appelés centrioles. Chaque centriole
a une forme cylindrique 150 à 250 nm de large et 300 à 700 nm de long. L’épaisseur de sa paroi
varie entre 40 et 50 nm. Un centriole est constitué de neuf triplets de microtubules. Il présente
une extrémité distale dirigée vers la périphérie et une extrémité proximale proche du centre de
la cellule. Les trois tubes de chaque triplet sont étroitement liés et l’axe virtuel de chaque tube
fait un angle de 40° avec le rayon. Les parois des microtubules sont constituées des
microfilaments. Les triplets voisins sont liés par une ligne dense faite nexine.
L’association de deux centrioles s’appelle diplosome. Les deux centrioles sont rarement
associés bout à bout. Le plus souvent, l’un est perpendiculaire à l’extrémité de l’autre. Sur un
centriole est annexé le matériel péricentriolaire qui peut être soit des massules, soit des
appendices striés.
II-COMPOSITION CHIMIQUE
Les centrioles contiennent environ 50 % de protéines, 2% de RNA et 2% de glucose. Il
contiendrait aussi l’ADN. Son analyse chimique est complexe parce qu’il contaminé par des substances
provenant d’autres organites.
III-FONCTIONS DU CENTROSOME
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IV BIOGENESE DES CENTRIOLES
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Chapitre 7
PLASTES
INTRODUCTION
Les plastes sont des organites qui n’existent que dans les cellules végétales
photosynthétiques. On distingue, en fonction du pigment accumulé : les chloroplastes, les
chromoplastes et les leucoplastes. C’est dans les chloroplastes que se réalise la photosynthèse,
phénomène permettant la conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique. En moyenne,
une cellule peut renfermer une quarantaines de chloroplastes.
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2-Composition chimique des membranes
Les membranes plastidiales sont constituées des à 60% des lipides et à 40% des
protéines. On y trouve des enzymes telles que les galactosyl transférases qui catalysent la
biosynthèse des glycolipides membranaires. Il y a également des transporteurs qui interviennent
dans le passage des molécules à travers la membrane plastidiale.
En plus des protéines (50%) et des lipides (40 %), les membranes des thylakoïdes
renferment des pigments photosynthétiques (10 %). On distingue deux groupes de pigments :
les chlorophylles (chlorophylles a et b chez les végétaux supérieurs, chez les végétaux inférieurs
on trouve aussi la chlorophylle c) et les caroténoïdes (pigments jaunes et pigments oranges tels
que les xanthophylles, les carotènes …)
Parmi les protéines membranaires, on distingue : les complexes chlorophylles-
protéines ; les transporteurs de la chaine photosynthétique et l’ATPase contenue dans les
sphères pédonculées.
III-BIOGENESE
Les chloroplastes se forment, soit par division des chloroplastes préexistants, soit par
différenciation des proplastes. Il existe deux modes de division : la segmentation et la partition
(Confère mitochondrie). Dans les cellules indifférenciées des méristèmes, il existe des organites
de forme sphérique ou cylindrique délimités par un système de deux membranes. A l’intérieur
de ces organites, on trouve un stroma pourvu d’ADN, des plastoribosomes, des plastoglobules
et des grains d’amidon : ce sont les proplastes. Ces derniers vont se différencier en chloroplastes
chez les cellules en verdissement.
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En 1940, RUBEN et KAMEN montrent que le 02 est libéré à partir de l’eau qui est
ainsi oxydé. Ceci ne se déroule qu’en présence de la lumière, on dit que les thylakoides réalisent
une photo oxydation de l’eau.
1- La phase claire
Encore appelée phase lumineuse ou phase de Hill, elle se déroule dans la membrane
des thylakoides
b- La chaine photosynthétique
A l’état excité les molécules de chlorophylle s’oxydent en cédant les électrons aux
transporteurs d’une chaine d’oxydoréduction de la membrane des thylakoides : c’est la chaine
photosynthétique. Pour régénérer la chlorophylle, il faut un donneur d’électrons. Cette réaction
est assurée par l’eau qui s’oxyde en fournissant les électrons : c’est la photolyse de l’eau, elle
se fait suivant l’équation :
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H2O 2H+ + 2e- + ½ O2
c- La conversion de l’énergie
Le transfert de l’énergie se fait du corps le plus réducteur vers le plus oxydant dans
une chaine de transporteurs d’électrons. Ce transfert d’électrons qui se fait suivant un gradient
de potentiel redox libère de l’énergie, ce sont des réactions éxoénergétiques. Grace à l’ATP
synthétase des sphères pédonculées, l’énergie libérée permet la synthèse de l’ATP. Permettant
ainsi la conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique.
Encore appelé phase de Blackman ou phase sombre, elle se déroule dans le stroma
des chloroplastes ; elle assure la synthèse des molécules organiques à partir de l’ATP, du
NADPH2 et du CO2. Cette synthèse des molécules organiques (sucre) comporte 2 étapes : la
synthèse d’un sucre à 3 atomes de carbone (triose) et les réactions biochimiques complexes.
Le CO2 de l’air est fixé sur un accepteur organique à 5 atomes de carbone (ribilose de
phosphate) grâce à un enzyme (la carboxylase). Cette réaction de carboxylation produit deux
molécules à trois atomes de carbones appelées acides phosphoglycériques. Grace à d’autres
enzymes du stroma, l’acide phosphoglycérique est transformé en un triose phosphaté appelé
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phosphoglycéraldéhyde qui est le premier sucre obtenu. Cette transformation consomme
l’ATP et le NADPH2 qui sont les produits de la phase claire. En retour, la phase de Hill ne
peut continuer à fournir de l’ATP et du NADPH2 qu’à condition de disposer de l’ADP et de
du NADP qui sont les produits de la phase de Blackman. On peut donc conclure que les
réactions photochimiques des thylakoïdes et les réactions chimiques du stroma sont couplées.
Ribil P + CO2 2APG
APG + ATP +NADPH2 Phosphoglycéraldéhyde + ADP +Pi+ NADP
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Chapitre 8
CYCLE CELLULAIRE
INTRODUCTION
Toutes les cellules, à l’exception des hématies et des cellules nerveuses, sont
susceptibles de se diviser, c’est-à-dire de former par mitose deux cellules filles ayant les mêmes
caractères morphologiques et physiologiques que la cellule mère. Les cellules passent donc par
des alternances de mitoses et de phases intermitotiques appelée interphases.
Les cycles cellulaire est l’ensemble de modifications qu’une cellule subit entre sa
formation par division de la cellule mère et le moment où cette cellule a fini de se diviser en
deux cellules filles.
I.- INTERPHASE
La plus grande partie du cycle est occupée par l’interphase, période comprise entre la
fin d’une division et le début de la suivante : le noyau est alors mécaniquement inactif.
L’interphase se décompose en une phase G1, une phase S et une phase G2.
1- La phase G1
La phase G1 succède immédiatement à une mitose. La durée de cette phase variable en
fonction de la nature de la cellule étudiée, est courte (en générale de 5 à 10 heures chez les
mammifères) lorsque la cellule continue à se multiplier ; elle est parfois raccourcie dans les
cellules cancéreuses, voir même nulle. Mais la cellule peut abandonner le pool prolifératif pour
se différencier : La phase G1 sera alors une phase de croissance et de différenciation.
Pas de synthèse du DNA (l‘acide désoxyribonucléique). Cette période peut donc être
appelée (par rapport au DNA) phase de présynthèse ou de préduplication. La phase G1 est la
phase croissance cytoplasmique. Elle est caractérisée par la synthèse des protéines. Cette phase
dépend de l’activité des gènes. Au cours de la phase G1, la synthèse de RNA messager assure
la production des protéines nécessaires à l’accroissement de la cellule.
2-La phase S
La durée de la phase S est constante (6 à 8 heures). Elle est caractérisée par la réplication
de la totalité du l’ADN nucléaire. Cette duplication de l’ADN se fait suivant un modèle semi-
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conservateur, ceci a été démontré par Meselson et Stahl. Ces auteurs ont donc permis d’éliminer
le modèle conservatif et le modèle dispersif.
Au cours de la réplication de l’ADN, les deux brins d’ADN se séparent en se déroulant
à une vitesse de plus de 10 000 spires/minute sous l’action d’une enzyme appelée hélicase. On
obtient ainsi une zone de distorsion appelée l’œil de réplication, maintenue par les protéines
déstabilisatrices et la gyrase (encore appelée topo-isomérase) qui induit une baisse de tension
en sectionnant les deux brins de place en place. Grace à l’ADN polymérase, la réplication
s’effectue dans les deux sens à partir du point d’initiation : on dit que la réplication de l’ADN
est bidirectionnelle et orientée. Si dans les cellules eucaryotes, une molécule d’ADN se
répliquait en commençant par une extrémité et ce jusqu’à l’autre, la duplication prendrait
environ 76 jours. En réalité, elle dure 400 minutes environ car elle se fait simultanément en
plusieurs sites. Ces site sont appelés unités de réplication ou réplicons. Chaque réplicon
possède un système de régulation autonome, formé par un gène initiateur de réplication et un
point d’initiation de la réplication.
Les brins séparés jouent le rôle de matrice dans la synthèse des brins de forme
complémentaire. Ces brins parentaux sont antiparallèles. La molécule de l’ADN polymérase lit
les molécules dans le sens 3’-5’ et synthétise la molécule 5’-3’ antiparallèle au brin précédent.
3-la phase G2
Dès que la réplication de l’ADN est achevée, la phase G2 commence. C’est la phase la
plus courte de l’interphase. La transcription de l’ADN qui a lieu pendant toute la durée de
l’interphase persiste. L’ADN de l’hétérochromatine n’est pas transcrit, seul l’ADN de
l’euchromatine est transcrit. La transcription de l’ADN aboutit à la formation de l’ARNm,
l’ARNt et de l’ARNr.
II-MITOSE
La mitose est un mode de division cellulaire au cours duquel une cellule donne naissance
à deux cellules filles identiques entre elles et identiques à la cellule mère du point de vue de la
garniture chromosomique.
La mitose est un phénomène continu mais présente quatre phases :
1-La prophase
Elle dure 10 à 15 minutes. A la fin de la phase S, chaque chromosome est formé de
deux fibres nucléosomiques sinueuses, entremêlées, unies par le centromère. Les chromosomes
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se condensent et deviennent visibles ; les nucléoles disparaissent et son ADN s’associe à une
constriction secondaire d’un chromosome. L’enveloppe nucléaire se fragmente en petite
vésicules.
Le diplosome, situé à l’un des pôles nucléaires, baigne dans une substance dense
(matériel péricentriolaire). Deux procentrioles, un pour chaque centriole, se différencient.
Chaque complexe centriolaire (diplosome + matériel centriolaire) donne naissance à des
microtubules. Ces microtubules astériens et le complexe centriolaire constituent l’aster. Ces
deux asters migrent en direction des pôles opposés du noyau.
2-La métaphase
Elle débute par la rupture complète de l’enveloppe nucléaire et dispersion des vésicules.
Les kinétochores se différencient sous la forme d’une condensation linéaire située de part et
d’autre du centromère. Ces kinétochores sont des centres organisateurs qui joueront un rôle
essentiel dans la différenciation des microtubules. Les chromosomes migrent vers le plan
équatorial de la cellule (métacinèse). Les mitochondries sont rassemblées dans la partie
moyenne de la cellule. Le chromosome métaphasique est plus condensé et ses kinétochores font
face aux diplosomes.
3-L’anaphase
Le partage des chromosomes en deux lots identiques caractérise l’anaphase. Chaque
chromatide devient autonome et se transforme en un chromosome indépendant. Le fuseau
s’allonge, devient plus étroit, les microtubules kinétochoriens se raccourcissent par
dépolymérisation de leur extrémité polaire, provoquant le déplacement de chaque chromosome
en direction d’un des deux pôles de la cellule : c’est l’ascension polaire. Cet événement marque
la fin de la caryocinèse.
4-La télophase
Elle débute par l’arrêt de la migration des chromosomes. Les chromosomes se
regroupent en éventail, aux pôles cellulaires en une masse compacte, hyperchromique. La
reconstitution du noyau commence, on note les événements contraires à ceux de la prophase.les
chromosomes deviennent moins compacts, ils se déspiralisent. L’enveloppe nucléaire se
reconstitue à partir des fragments qui adhèrent aux chromosomes et réticulum endoplasmique
qui, pendant la mitose, apparait sous la forme de vésicules situées en dehors du fuseau.
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A la fin de période, les nucléoles réapparaissent à partir des organisateurs nucléolaires
de certains chromosomes. Un anneau contractile de microfilaments déprime la cellule dans la
zone médiane et coupe la cellule en deux cellules filles : c’est la cytodiérèse ou plasmodiérèse.
III-CHROMOSOMES
Les chromosomes sont des éléments permanents de la cellule, dont le constituant
essentiel est la fibre chromatinienne. Leur structure varie pendant le cycle cellulaire en fonction
du degré de spiralisation de la fibre nucléoprotéique. Au début de la prophase, les chromosomes
sont formés de deux filaments sinueux, allongé et entremêlés. A la métaphase, chaque
chromosome comprend deux chromatides séparés par un espace clair et unies par le centromère
ou kinétochore encore appelé constriction primaire. A l’anaphase, les chromatides de chaque
chromosome se séparent par clivage du centromère. Les chromosomes devenus
monochromatidiens migrent vers les pôles. A la télophase, les chromosomes perdent leur
structure par despiralisation de la fibre chromatinienne.
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