Cours de Biodynamique
Cours de Biodynamique
Cours de Biodynamique
2019-2020
Plan du cours
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On utilise le terme de métabolisme pour décrire l’interconversion de composés chimiques
dans l’organisme, les voies utilisées par les différentes molécules, leurs interrelations et les
mécanismes qui contrôlent le flot des métabolites à travers ces voies.
- Les voies anaboliques sont celles qui sont impliqués dans la synthèse de composés plus
gros et plus complexes à partir de précurseurs plus petits, par exemple, la synthèse de
protéines à partir d’acides aminés et la synthèse des réserves de triacylglycérol et de
glycogène, les voies anaboliques sont endothermiques ;
- Les voies cataboliques qui servent à détruire de grosses molécules, font généralement
intervenir des processus d’oxydation ; elles sont exothermiques, produisent des
équivalents réducteurs (NADPH) et de l’ATP, principalement via la chaîne respiratoire
;
- Les voies amphiboliques, comme par exemple, le cycle de l’acide citrique, apparaissent
aux « carrefours » du métabolisme et servent de liens entre les voies anaboliques et
cataboliques.
Un être humain adulte de 70kg a besoin d’un apport énergétique métabolique quotidien
d’environ 10 à 12 MJ (2400 à 2900 Kcal). Les animaux de plus grande taille ont besoin de
moins et ceux de plus petite taille davantage par kg de poids corporel. Les enfants et les animaux
en phase de croissance ont des besoins proportionnellement plus importants pour couvrir les
coûts énergétiques de la croissance. Dans le cas des êtres humains, les besoins sont couverts par
les glucides (40 à 60%), des lipides (principalement des triacylglycérols, 30 à 40%) et des
protéines (10 à 15%), mais aussi par de l’alcool. La façon d’oxyder les glucides, les lipides et
les protéines st variable, elle dépend du fait que le sujet soit en phase de jeûne ou correctement
alimenté, et de l’intensité du travail physique.
Le besoin en carburants métaboliques est assez constant tout le long d’une journée du fait
que l’activité physique moyenne n’accroit l’activité métabolique que d’environ 40 à 50% au
dessus du taux métabolique basal. Pourtant la plupart des gens consomment leur ration
quotidienne de carburants métaboliques en deux à trois repas, de sorte qu’il faut constituer les
réserves de glucides (glycogène hépatique et musculaire) et de lipides (triacylglycérol du tissu
adipeux) durant la période qui suit un repas, afin de les utiliser durant les périodes où aucune
nourriture n’est absorbée.
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Glucides Protéines Lipides
------------------------------------Digestion et absorption-----------------------------------
Acétyl-CoA
Figure 1 : Vue d’ensemble des voies du catabolisme des glucides alimentaires, des protéines et
des lipides.
Le glucose est le principal carburant métabolique de la plupart des tissus (figure 2). Il est
métabolisé en pyruvate par la voie de la glycolyse. Les tissus aérobies métabolisent le pyruvate
en acétyl-CoA, qui peut entrer dans le cycle de l’acide citrique pour l’oxydation complète en
CO2 et en H2O, avec formation d’ATP par le processus de la phosphorylation oxydative. La
glycolyse peut s’effectuer en absence d’oxygène (anaérobie), et le lactate est alors le produit
final.
Le glucose et ses métabolites prennent aussi part à d’autres processus, par exemple
(1) La synthèse de son polymère de stockage, le glycogène, dans les muscles squelettiques et
le foie
(2) La voie des pentoses phosphates, une alternative à une partie des voies de la glycolyse.
Elle est une source d’équivalents réducteurs (NADPH) pour la synthèse des acides gras, et elle
fournit aussi du ribose, pour la synthèse des nucléotides et des acides nucléiques.
(3)Les trioses phosphates sont à l’origine de la partie glycérol des triacylglycérols.
(4) Le pyruvate et les intermédiaires du cycle de l’acide citrique fournissent les chaînons
carbonés pour la synthèse des acides aminés ; l’acétyl-CoA est le précurseur des acides aminés
et des acides gras et du cholestérol (et donc de tous les stéroïdes synthétisés dans l’organisme).
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La néoglucogenèse est le processus qui produit le glucose à partir des précurseurs non
glucidiques, comme le lactate, les acides aminés et le glycérol.
(1) Comme dans le cas de l’acétyl CoA provenant de la glycolyse, il est oxydé en CO 2 +
H2O via le cycle de l’acide citrique.
(2) C’est un précurseur pour la synthèse du cholestérol et d’autres stéroïdes.
(3) Dans le foie, il forme des corps cétoniques (acétoacétate et 3-hydroxybutyrate), qui
sont d’importantes sources énergétiques lors du jeûne prolongé.
Plusieurs acides aminés sont aussi des précurseurs d’autres composés ; entre autres, les
purines, les pyrimidines et des hormones telles que l’adrénaline, la thyroxine et des
neurotransmetteurs.
Outre les études dans l’organisme entier, la localisation et l’intégration des voies
métaboliques ont été révélées par des études menées à des niveaux d’organisation inférieurs
c’est-à-dire :
(1) Au niveau des tissus et des organes, où la nature des substrats et des métabolites
pénétrant dans les tissus et des organes ou ceux sortant sont définis,
(2) Au niveau subcellulaire, où chaque organite cellulaire (par exemple la mitochondrie)
ou compartiment (par exemple le cytosol) joue des rôles spécifiques qui font partie d’un
profil subcellulaire des voies métaboliques.
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I.3.1- Niveau des tissus et des organes
Au niveau des tissus et des organes, la circulation sanguine intègre le métabolisme. Les acides
aminés provenant de la digestion des protéines alimentaires et le glucose résultant de la
digestion des glucides empruntent la même route d’absorption via la veine porte hépatique.
Le foie a pour fonction de contrôler la concentration sanguine des métabolites hydrosolubles
(figure 5). Dans le cas du glucose, il y parvient en capturant le glucose excédent les besoins
énergétiques immédiats pour le transformer en glycogène (glycogénogenèse) ou en graisse
(lipogenèse). Entre les repas, le foie sert à maintenir la concentration sanguine en glucose à
partir du glycogène (glycogénolyse) ou, de concert avec le rein, à convertir les métabolites non
glucidiques, tel le lactate, le glycérol et les acides aminés, en glucose (néoglucogenèse). Le
maintien d’une glycémie adéquate est vital pour certains tissus où il est le carburant essentiel,
comme le cerveau et ceux où il est le seul carburant comme les érythrocytes. Le foie synthétise
aussi les principales protéines plasmatiques (telle l’albumine) et désamine les acides aminés
excédant les besoins, avec formation d’urée qui est transportée au rein puis excrétée.
Les lipides de la ration alimentaire (figure 6) sont principalement des triacylglycérols, ils
sont hydrolysés en monoacylglycérols et en acides gras puis réestérifiés dans la muqueuse
intestinale. Ils s’y lient à des protéines et sont sécrétés dans le système lymphatique et ensuite
dans la circulation sanguine sous forme de chylomicrons, les plus grandes des lipoprotéines
plasmatiques. Les chylomicrons renferment aussi d’autres nutriments liposolubles.
Contrairement au glucose et aux acides aminés, les triacylglycérols des chylomicrons ne sont
pas captés directement par le foie. Ils sont d’abord métabolisés par les tissus qui possèdent la
lipoprotéine lipase, qui hydrolyse les triacylglycérols en libérant les acides gras, qui sont alors
incorporés dans les lipides tissulaires ou oxydés comme carburant. Les résidus de chylomicrons
sont nettoyés par le foie. L’autre source importante d’acides gras à longue chaine est leur
synthèse (lipogenèse) à partir des glucides, principalement dans le tissu adipeux et dans le foie.
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corps cétoniques (cétogenèse). Les corps cétoniques sont transportés aux tissus extra
hépatiques ou ils servent de carburant en cas de jeûne prolongé et de famine.
La glycolyse, la voie des pentoses phosphates et la synthèse des acides gras se déroulent toutes
dans le cytosol. Lors de la néoglucogenèse, les substances comme le lactate et le pyruvate qui
sont formés dans le cytosol doivent pénétrer dans la mitochondrie pour former de
l’oxaloacétate qui sert de précurseur au glucose.
Les glucides en excès par rapport aux besoins énergétiques immédiats du métabolisme
et de la constitution des stocks du glycogène dans le muscle et dans le foie peuvent être utilisés
pour synthétiser des acides gras, c’est à- dire des triacylglycérols, tant dans le tissu adipeux que
dans le foie (d’où ils sont exportés sous forme de lipoprotéines de très faible densité).
L’importance de lipogenèse chez l’être humain n’est pas claire ; dans les pays occidentaux, les
graisses alimentaires fournissent 35 à 45% de l’apport énergétique, tandis que dans les pays
moins développés, les glucides peuvent constituer 60 à 65% de l’apport énergétique, avec un
apport de nourriture global si faible qu’il n’y a de toute façon que peu de surplus pour la
lipogenèse Un fort apport de graisse inhibe la lipogenèse dans le tissu adipeux et le foie.
Les acides gras et les corps cétoniques qui en découlent ne peuvent pas servir à la
synthèse du glucose. La réaction catalysée par la pyruvate déshydrogénase formant
l’acétylCoA, est irréversible ; pour chaque unité à deux atomes de carbones issue de l’acétyl -
CoA entrant dans le cycle de l’acide citrique, il y a perte de deux atomes de carbones sous forme
de dioxyde de carbone avant de reformer l’oxaloacétate. Cela signifie que l’acétyl-CoA (et donc
tout substrat générant de l’acétyl CoA) ne peut jamais servir pour la néoglucogenèse. Les acides
gras (assez rares) ayant un nombre impair d’atomes de carbone produisent du propionyl-CoA
au dernier cycle de la ß-oxydation, celui-ci peut servir de substrat pour la néoglucogenèse, tout
comme le glycérol libéré par la lipolyse à partir des réserves de triacylglycérols du tissu adipeux.
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La plupart des acides aminés en excès par rapport aux besoins de la synthèse protéique
(provenant de l’alimentation ou du recyclage des protéines tissulaires) fournissent du pyruvate,
un des intermédiaires à quatre ou cinq atomes de carbone du cycle de l’acide citrique. Le
pyruvate peut être carboxylé en oxaloacétate, qui est le substrat primaire de la néoglucogenèse,
et les autres intermédiaires du cycle entrainent aussi une augmentation nette de formation
d’oxaloacétate, qui est alors disponible pour la néoglucogenèse ; ces acides aminés sont
qualifiés de glycogéniques. Deux acides aminés (la lysine et la leucine) ne donnent que de
l’acétyl CoA par oxydation, ils ne peuvent donc pas servir à la néoglucogenèse, quatre autres
(phénylalanine, tyrosine, tryptophane et isoleucine) donnent à la fois de l’acétyl-CoA et des
intermédiaires du cycle de l’acide citrique utilisables pour la néoglucogenèse. Les acides aminés
permettant de former de l’acétyl-CoA sont qualifiés de cétogéniques, car lors d’un jeûne
prolongé ou d’une famine, la plupart de l’acétyl CoA est utilisé dans le foie pour la synthèse
des corps cétoniques.
Durant plusieurs heures après un repas, alors que les produits de la digestion sont en
cours d’absorption, la disponibilité en carburant métaboliques est élevée. Dans ces conditions,
le glucose est le principal carburant utilisé pour l’oxydation dans la plupart des tissus. Cela se
voit à une augmentation du quotient respiratoire (rapport entre le dioxyde carbone produit et
l’oxygène consommé) d’environ 0,8 en phase de jeûne à près de 1.
La capture du glucose par les muscles et le tissu adipeux est contrôlée par l’insuline, qui est
secrétée par les cellules ß du pancréas en réponse à une augmentation de la concentration du
glucose dans la veine porte. Lors du jeûne le transporteur du glucose du muscle et du tissu
adipeux (GLUT-4) se trouve dans les vésicules intracellulaires. Une des réponses précoces à
l’insuline est la migration de ces vésicules vers la surface cellulaire où elles fusionnent avec la
membrane plasmique, permettant l’exposition des transporteurs actifs du glucose. Les tissus
sensibles à l’insuline ne capturent pas le glucose à partir de la circulation sanguine à un niveau
significatif qu’en présence de l’hormone. Du fait que la sécrétion d’insuline chute lors du jeûne,
les récepteurs sont internalisés, la capture du glucose est ainsi réduite.
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La capture du glucose dans le foie est indépendante de l’insuline, mais le foie possède
une isoenzyme de l’hexokinase (la Glucokinase), avec un Km élevé, de sorte que lorsque la
concentration du glucose entrant dans le foie augmente, la vitesse de synthèse du glucose
6phosphate augmente également. Celui-ci est en excès par rapport aux besoins énergétiques du
métabolisme hépatique et sert principalement à la synthèse du glycogène. Aussi bien dans le
foie que dans le muscle squelettique, l’action de l’insuline stimule la glycogène synthétase et
inhibe la glycogène phosphorylase. Une partie du glucose excédentaire entrant dans le foie peut
aussi servir à la lipogenèse et donc à la synthèse de triacylglycérol. Elle inhibe la lipolyse
intracellulaire et la libération d’acides gras.
Les produits de la digestion des lipides entrent dans la circulation sous forme de
chylomicrons, les plus grandes lipoprotéines plasmatiques qui sont particulièrement riches en
triacylglycérol. Dans le tissu adipeux et le muscle squelettique, il y a synthèse d’une protéine
lipase extracellulaire qui est activée en réponse à l’insuline. Les acides gras non estérifiés qui
en résultent sont en grande partie capturés par le tissu et utilisés pour synthétiser du
triacylglycérol, tandis que le glycérol demeure dans la circulation d’où il sera capturé par le foie
et servira à la néoglucogenèse, à la glycogenèse ou à la lipogenèse. Les acides gras restés dans
la circulation sont capturés par le foie et réestérifiés. Les résidus des chylomicrons vidés de
leurs lipides sont éliminés par le foie et le triacylglycérol restant est exporté en même temps
que celui fabriqué dans le foie, dans les lipoprotéines de très faible densité.
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Acides gras libres 0,30 1,15 1,19
Lors du jeûne, alors que la concentration en glucose dans le sang portal chute, la
sécrétion d’insuline diminue et le muscle squelettique ainsi que le tissu adipeux capturent moins
de glucose. Une sécrétion accrue de glucagon par les cellules α du pancréas inhibe le glycogène
synthétase et active le glycogène phosphorylase hépatique. Le glucose 6-phosphate produit est
hydrolysé et le glucose est libéré dans la circulation sanguine pour être utilisé par le cerveau et
les érythrocytes.
Bien que le muscle capture et métabolise préférentiellement les acides gras en phase de
jeûne, il ne peut pas satisfaire tous ses besoins énergétiques par la β-oxydation. Au contraire, le
foie a une capacité de β-oxydation supérieure à ses besoins énergétiques propres et lorsque le
jeûne se prolonge, il forme plus de l’acétyl CoA qu’il ne peut en oxyder. Cet acétyl CoA sert à
la synthèse des corps cétoniques, qui sont un carburant métabolique essentiel pour les muscles
squelettique et cardiaque et peuvent aussi satisfaire certains besoins énergétiques du cerveau.
En cas de famine prolongée, le glucose arrive à représenter moins de 10% de la totalité du
métabolisme pourvoyeur d’énergie de l’organisme.
S’il n’y avait pas d’autre source de glucose, le glycogène hépatique et musculaire serait
épuisé après environ 18 heures de jeûne. Lorsque le jeûne se prolonge, une quantité croissante
des acides aminés libérés par le catabolisme des protéines est utilisée dans le foie et les reins
pour la néoglucogenèse (tableau 3).
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Tableau 3. Résumé des caractéristiques métaboliques majeures des principaux organes
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Erythrocytes Glycolyse anaérobie, Glucose Lactate Hémoglobine, enzymes
voie des pentoses de la voie des pentoses
phosphates phosphates
Résumé
1. Les produits de la digestion fournissent aux tissus les pièces élémentaires pour la
biosynthèse de molécules complexes, et les carburants pour fonctionner les processus
vitaux.
2. Presque tous les produits de la digestion des glucides, des lipides et de protéines sont
métabolisés en un métabolite commun l’acétyl CoA, avant l’oxydation en CO2 dans le
cycle de l’acide citrique.
3. L’acétyl CoA est aussi le précurseur pour la biosynthèse des acides gras à longue chaîne
et des stéroïdes, y compris le cholestérol et les corps cétoniques.
4. Le glucose fournit le squelette carboné de la partie glycérol des triacylglycérols et des
acides aminés.
5. Les produits hydrosolubles de la digestion sont transportés directement au foie par la
veine porte hépatique. Le foie contrôle la concentration en glucose et en acides aminés
du sang.
6. Il existe une compartimentation des vois métaboliques dans la cellule. La glycolyse, la
néoglucogenèse, glycogénolyse, la voie des pentoses phosphates et la lipogenèse ont
lieu dans le cytoplasme. La mitochondrie renferme les enzymes du cycle de l’acide
citrique, de la β-oxydation des acides gras ainsi que de la chaîne respiratoire et l’ATP
synthétase. Les membranes du réticulum endoplasmique contiennent les enzymes de
différents autres processus dont la synthèse des triacylglycérols et le métabolisme des
médicaments.
7. Les glucides alimentaires et les acides aminés excédentaires par rapport aux besoins
énergétiques peuvent servir à la synthèse des acides gras et donc des triacylglycérols.
8. Lors du jeûne et de l’affamement, le cerveau et les érythrocytes doivent être
approvisionnés en glucose, au début du jeûne cela se fait à partir des réserves de
glycogène. Afin d’économiser le glucose, le muscle et les autres tissus ne prélèvent pas
de glucose lorsque la sécrétion d’insuline est faible, ils utilisent les acides gras (et ensuite
les corps cétoniques) comme carburant énergétique préférentiel.
9. Le tissu adipeux libère des acides gras en phase jeûne. En cas de jeûne prolongé et de
famine, ils sont utilisés par le foie pour la synthèse des corps cétoniques qui sont alors
exportés pour servir de carburant principal aux muscles.
10. La plupart des acides aminés provenant soit de l’alimentation, soit du recyclage des
protéines tissulaires peuvent servir à la néoglucogenèse, tout comme le glycérol des
triacylglycérols.
11. Ni les acides gras venant de l’alimentation ou de la lipolyse des triacylglycérols du tissu
adipeux, ni les corps cétoniques formés à partir des acides gras en phase de jeûne ne
peuvent servir de substrat à la néoglucogenèse.
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