Syndrome de Nonnan
Syndrome de Nonnan
Syndrome de Nonnan
RASopathies :
Syndromes de Noonan, cardio-facio-cutané et apparentés
Septembre 2021
Texte du PNDS
1 LES RASOPATHIES 9
3.1 OBJECTIFS 25
3.2 PROFESSIONNELS IMPLIQUES (ET MODALITES DE COORDINATION) 26
3.3 PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE ET PHARMACOLOGIQUE (PAR SYSTEME) 26
3.3.1 NUTRITION ET GASTROENTEROLOGIE 26
3.3.2 CROISSANCE 28
3.3.3 AUTRES PRISES EN CHARGE ENDOCRINIENNES 30
3.3.4 CARDIOLOGIE 31
3.3.5 NEUROLOGIE 32
3.3.6 TROUBLES NEURODEVELOPPEMENTAUX 33
3.3.7 DERMATOLOGIE 34
3.3.8 ORTHOPEDIE & CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE 35
3.3.9 STOMATOLOGIE – DENTISTERIE 36
3.3.10 OPHTALMOLOGIE 37
3.3.11 AUDITION 37
3.3.12 NEPHROLOGIE 38
3.3.13 HEMATOLOGIE ET IMMUNOLOGIE 38
3.3.14 ANESTHESIE – REANIMATION – PRE-CHIRURGIE 38
3.4 RYTHME, CONTENU DES CONSULTATIONS ET EXAMENS COMPLEMENTAIRES 38
3.5 ÉDUCATION THERAPEUTIQUE ET MODIFICATION DU MODE DE VIE (AU CAS PAR CAS) 38
3.6 RECOURS AUX ASSOCIATIONS DE PATIENTS 39
3.7 GROSSESSE 39
3.7.1 PRECAUTIONS PRELIMINAIRES 39
3.7.2 DIAGNOSTIC PRENATAL OU PREIMPLANTATOIRE 40
4 SUIVI 40
4.1 OBJECTIFS 40
4.2 PROFESSIONNELS IMPLIQUES 40
4.3 RYTHME ET CONTENU DES CONSULTATIONS 41
4.4 EXAMENS COMPLEMENTAIRES (TABLEAU 1) 42
5 ANNEXE 1. 44
6.1 COORDINATION 46
6.2 REDACTEURS 46
6.2.1 BIBLIOGRAPHIE 46
6.2.2 GROUPE DE TRAVAIL MULTIDISCIPLINAIRE 46
6.2.3 GROUPE DE RELECTURE 47
6.2.4 GROUPE DE RELECTURE ASSOCIATIF 47
6.3 DECLARATIONS D’INTERET 48
6.4 STRATEGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE 48
7 ANNEXE 3. COORDONNEES 49
FILIERE DE SANTE 49
7.1 FILIERE ANDDI-RARES 49
CENTRES DE REFERENCE (CRMR) ET DE COMPETENCE (CCMR) MALADIES RARES 49
7.2 CRMR ANOMALIES DU DEVELOPPEMENT ET SYNDROMES MALFORMATIFS – ILE DE FRANCE (COORDONNATEUR PR ALAIN
VERLOES) 49
7.2.1 CRMR COORDONNATEUR 49
7.2.2 CRMR CONSTITUTIFS – SECTEUR GENETIQUE MEDICALE 49
7.2.3 CRMR CONSTITUTIFS – SECTEUR ANOMALIES DES MEMBRES (CEREFAM) 49
7.2.4 CCMR– SECTEUR GENETIQUE MEDICALE 49
7.2.5 CCMR SECTEUR ANOMALIES DES MEMBRES (CEREFAM) 50
7.3 AUTRES CRMR DE LA FILIERE ANDDI-RARES 50
7.3.1 REGION SUD-OUEST OCCITANIE REUNION (COORDONNATEUR PR DIDIER LACOMBE): 50
7.3.2 INTER-REGION NORD-OUEST (COORDONNATEUR PR FLORENCE PETIT): 51
7.3.3 REGION OUEST (COORDONNATEUR PR SYLVIE ODENT): 51
7.3.4 REGION EST (COORDONNATEUR PR LAURENCE FAIVRE): 52
7.3.5 REGION SUD-EST (COORDONNATEUR PR PATRICK EDERY): 52
7.4 CENTRES DE REFERENCES EXPERTS ASSOCIES ISSUS D’AUTRES FILIERES DE SANTE 52
7.5 ASSOCIATIONS 53
7.6 AUTRES RESSOURCES 53
8 BIBLIOGRAPHIE 54
Le tableau clinique est évolutif, justifiant une surveillance spécialisée tout au long de la vie, y compris
à l’âge adulte. Le suivi des enfants atteints de syndrome de Noonan ou de syndrome cardio-facio-
cutané doit se faire annuellement au niveau d’un centre de référence ou de compétence
« anomalies du développement » de la filière Maladies Rares AnDDI-Rares, disposant de
l’ensemble des spécialités nécessaires à une prise en charge multidisciplinaire. Chez le sujet adulte,
ce suivi systématique peut être espacé tous les 3 à 5 ans (mais il peut être plus rapproché selon les
besoins). Le pédiatre ou le médecin traitant assure le suivi habituel en relation avec l’un des centres
de référence ou de compétence de la filière AnDDI-Rares.
Informations utiles :
Filière de soins AnDDI-Rares
o Site : http://www.anddi-rares.org
Association française du syndrome de Costello et cardio-facio-cutané
o 48, rue Chouiney – 33170 Gradignan, France
o Site : http://afs-costello-cfc.asso.fr
o Contact : [email protected]
Association Noonan France
o 31 rue de la Vanne 92120 Montrouge
o Site http://www.assonoonan.fr
o Contact : [email protected]
Alliance Maladies Rares
o 96 rue Didot 75014 Paris, France
o https://www.alliance-maladies-rares.org
o Contact : [email protected]
Maladies Rares Info Service
o 96 rue Didot 75014 Paris, France
o Site : https://www.maladiesraresinfo.org/
TOUS à l’Ecole
o Site : http://www.tousalecole.fr/
Association Grandir
o 24 rue Hector G. Fontaine, 92600 Asnières-sur-Seine, France
o Site : https://www.grandir.asso.fr/
o Contact : president[at]grandir.asso.fr
1 Les RASopathies
1.1 Cadre clinique des RASopathies
Décrit en 1963 par une cardiopédiatre, le Dr Jacqueline Noonan, le syndrome de Noonan est une
affection dominante dont la pénétrance est quasi-complète, mais dont l’expressivité est assez
variable. Son incidence est proche d’une naissance sur 2000. Diverses affections dont le phénotype
est proche de celui du syndrome de Noonan ont été décrites par la suite : syndrome de Noonan
avec lentigines multiples, syndrome de Noonan avec cheveux anagènes caducs, syndrome CBL,
syndrome cardio-facio-cutané, et syndrome de Costello. De façon très schématique, le syndrome
cardio-facio-cutané peut être décrit comme la forme sévère du syndrome de Noonan : cliniquement,
ces deux syndromes forment un continuum qui s’explique par leur parenté biologique. Le syndrome
de Noonan avec lentigines multiples et le syndrome Noonan-like avec cheveux anagène caducs se
distinguent par des manifestations particulières touchant peau et phanères. Le syndrome CBL peut
ressembler au syndrome de Noonan, mais avec une pénétrance moindre et un spectre encore mal
défini. Quant au syndrome de Costello, qui fait l’objet d’un PNDS spécifique, il ressemble beaucoup
Ce syndrome est la plus commune des RASopathies. Ses manifestations sont variables et souvent
discrètes, comme en témoigne un âge médian au diagnostic de 4 ans.
1.2.4 Endocrinologie
Une hypothyroïdie peut être observée tardivement dans 5% des cas. Elle survient par un
mécanisme auto-immun : 30% d’auto-anticorps antithyroïdiens.
1.2.5 Cardiologie
Les anomalies cardiaques sont très fréquentes (65-80%). Les plus caractéristiques sont une
dysplasie de la valve pulmonaire et/ou une sténose pulmonaire supra-valvulaire. De nombreuses
autres malformations cardiaques peuvent être présentes, en particulier une communication
interventriculaire (CIV) ou interauriculaire (CIA).
Une cardiomyopathie hypertrophique est présente dans 20% des cas. Elle peut être associée à une
malformation. Chez une minorité de nouveau-nés, elle peut évoluer en quelques semaines/mois
vers une issue fatale, mais dans la majorité des cas, la cardiomyopathie reste stable. Rarement,
elle peut s’atténuer ou disparaître avec le temps. Dans un petit nombre de cas, la cardiomyopathie
hypertrophique peut au contraire se développer tardivement chez l’enfant ou chez l’adulte. Les
troubles du rythme sont rares chez l’enfant, mais peuvent apparaître avec le vieillissement.
1.2.10 Orthopédie/rhumatologie
Le syndrome de Noonan s’accompagne fréquemment d’une déformation thoracique par
accentuation de l’angle de Louis, qui induit un pectus carinatum supérieur, un pectus excavatum
inférieur, et parfois d’une scoliose (25%), survenant surtout à l’adolescence. A la naissance, on peut
observer des pieds bots (5%).
Une diminution de la masse osseuse est décrite chez les enfants présentant un syndrome de
Noonan. Elle ne semble pas liée à une augmentation du risque de fracture chez l'enfant. Il n'y a pas
de données chez l'adulte.
Les patients porteurs d’un syndrome de Noonan ont souvent des douleurs musculosquelettiques
diffuses et peuvent se plaindre d’un enraidissement des grosses articulations.
1.2.12 Dermatologie
Un spectre large mais peu spécifique de signes dermatologiques est présent parfois dès la
naissance, incluant des anomalies des phanères, de la pigmentation, de la kératinisation, du tissu
conjonctif et un nombre élevé de nævi mélanocytaires. La peau est habituellement sèche, avec une
kératose pilaire de la face et des membres (15%), une hyperkératose des paumes et parfois des
taches pigmentées (taches café-au-lait), voire une lentiginose progressive (3%), qui caractérise
spécifiquement le syndrome de Noonan avec lentigines multiples (NS-ML). Les cheveux sont
souvent bouclés, cassants, parfois épars. Les sourcils sont le plus souvent peu fournis. La kératose
pilaire rouge atrophiante et dépilante des sourcils (« ulérythème ophryogène ») n’est pas rare.
1.2.13 Hémostase
Une diathèse hémorragique est présente chez environ 50% des patients, elle n’est sévère que chez
3%. Les manifestations hémorragiques sont variables : il s’agit le plus souvent d’ecchymoses
faciles, plus marquées chez le jeune enfant, et des épistaxis qui pourraient être plus communs avec
les mutations de PTPN11. Cette diathèse peut aussi se révéler par des saignements post-
opératoires lors de chirurgies potentiellement hémorragiques (cardiaques, orthopédiques…). Les
anomalies de l’hémostase sont variées et peuvent se caractériser par un allongement du TCA.
L’anomalie de la coagulation la plus commune est un déficit en facteur XI, mais des anomalies des
facteurs VII, IX, XII, VIII et facteur Von Willebrand (vWF) ont également été décrites. Un déficit isolé
en facteur XII ne confère pas de risque hémorragique.
Des anomalies plaquettaires sont rapportées : thrombopénie et - surtout - anomalie fonctionnelle
plaquettaire (thrombopathie) associée ou non à une thrombopénie. Cette thrombopathie se
caractérise par un défaut des fonctions plaquettaires : allongement du temps d’occlusion
plaquettaire, agrégation plaquettaire perturbée, défaut d’activation des plaquettes en cytométrie en
flux.
1.2.14 Immunologie
Des manifestations auto-immunes sont fréquentes, en particulier la présence d’auto-anticorps
antithyroïdiens. Des maladies auto-immunes ont été rapportées, en particulier un lupus
érythémateux disséminé, mais leur incidence n’est pas connue. Elles seraient plus communes dans
le syndrome CBL.
Ces trois syndromes sont cliniquement proches du syndrome de Noonan, mais ont été distingués
pour leurs particularités cliniques ou (pour le syndrome CBL) hémato-immunologiques. La prise en
charge et le suivi de ces patients ne diffèrent pas de ceux du syndrome de Noonan classique.
1.4.6 Dermatologie
Les anomalies phanériennes, pigmentaires, de la kératinisation, du tissu conjonctif décrites dans le
syndrome de Noonan se retrouvent dans le syndrome cardio-facio-cutané, mais certaines de ces
caractéristiques sont plus marquées ou plus fréquentes : c’est le cas de la kératose pilaire diffuse,
de l’ulérythème ophriogène et de la kératodermie palmoplantaire. La peau est souvent sèche, avec
une kératose pilaire des membres. Les plis palmaires et plantaires ont un aspect capitonné (un
signe anciennement jugé caractéristique du syndrome de Costello). Il existe souvent de nombreux
nævi pigmentés. Il peut y avoir une hyperhidrose palmoplantaire. Les hémangiomes infantiles sont
plus fréquents que dans la population générale.
Les cheveux sont bouclés, cassants, plus ou moins épars. Les sourcils sont le plus souvent épars
ou absents (même sans érythème). Après la puberté, la pilosité axillaire et pubienne est souvent
peu développée, voire absente.
1.4.7 Orthopédie
Les complications orthopédiques, en particulier la scoliose, sont surtout liées à l’hypotonie.
Détecter la maladie
Confirmer le diagnostic
En apprécier la sévérité et identifier les comorbidités
Délivrer une information génétique et donner un conseil génétique
Préciser la prise en charge thérapeutique.
L’évaluation initiale est le plus souvent coordonnée par le généticien clinicien ou un pédiatre du
Centre de référence anomalies du développement (CLAD), en relation avec le pédiatre ou le
médecin traitant. Selon les complications associées, pourront intervenir d’autres spécialistes
détaillés dans le chapitre suivant.
(Sans objet)
L’annonce du diagnostic doit être faite dans un environnement préservé, en prenant suffisamment
de temps, de préférence en présence des deux parents. Elle peut associer le prescripteur de
l’examen moléculaire, un expert des RASopathies si le prescripteur ne l’est pas lui-même et, en
fonction du contexte, une autre personne de l’équipe (psychologue, conseiller en génétique,
infirmier, etc.).
Elle comprend :
L’explication du diagnostic et des différents résultats biologiques ou paracliniques
L’information sur la maladie, son mode de transmission pour la fratrie actuelle et future (cf.
section 2.8) et ses complications associées
L’information sur la nécessité d’un suivi régulier, d’une prise en charge multidisciplinaire et leur
planification
L’explication concernant le ou les traitements envisagés, leurs modalités d’administration et leurs
effets indésirables potentiels.
L’intervention d’un psychologue est utile, soit pendant la consultation d’annonce, soit
immédiatement après et dans le cadre du suivi. Une consultation à distance avec le médecin ou un
suivi psychologique peuvent être proposés. Les coordonnées des associations de patients sont
remises à la famille.
Le syndrome cardio-facio-cutané et, dans la très grande majorité des cas, le syndrome de Noonan
sont des maladies autosomiques dominantes. Cependant, le syndrome de Noonan a une
expression très variable et certains porteurs peuvent en avoir des signes très atténués, au point de
ne pas avoir été diagnostiqués. Par ailleur, étant donné que dans le syndrome de Noonan un mode
de transmission récessif est possible lorsque le gène impliqué est LZTR1, devant un patient
sporadique, il n’est pas possible d’affirmer un mode de transmission dominante sans test génétique.
Les manifestations échographiques anténatales les plus courantes sont un hygroma kystique
cervical ou une augmentation de la clarté nucale au 1er trimestre, un excès de liquide ou un
hydramnios (1/3 des cas), des épanchements pleuraux ou péricardiques et les manifestations
anténatales des malformations cardiaques et rénales. Les anomalies lymphatiques précoces
régressent habituellement in utero. Le caractère peu spécifique des signes anténataux, la
complexité moléculaire des RASopathies et leur rareté expliquent pourquoi le diagnostic prénatal
des syndromes de Noonan et cardio-facio-cutané est rarement envisagé en l’absence
d’antécédents familiaux. Il est probable que certaines RASopathies ont une issue anténatale
défavorable (fausse couche ou mort fœtale spontanées in utero).
Une demande de diagnostic prénatal en raison d’antécédents familiaux nécessite une consultation
de génétique et une discussion en Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal (CPDPN). Il faut
intégrer à la réflexion le vécu familial du parent atteint, l’existence d’un apparenté sévèrement
affecté… Si une mutation a été identifiée chez le patient index, le diagnostic pourra être proposé
sur biopsie trophoblastique ou ponction du liquide amniotique, avec une très grande fiabilité.
3.1 Objectifs
En l’absence de traitement curatif spécifique des RASopathies, les objectifs thérapeutiques sont :
Lutter contre la dénutrition chez le nourrisson
Suivre la croissance et les anomalies cardiaques
Dépister précocement et traiter les complications médicales
Dépister les difficultés cognitives et organiser la prise en charge éducative
Les traitements des complications ne diffèrent habituellement pas de ceux des enfants de la
population générale.
1 https://www.has-sante.fr/jcms/p_3214282/fr/norditropine-somatropine
Centre de référence Anomalies du développement et syndromes malformatif d’Ile de France/Sept. 2021
28
réponse clinique (vitesse de croissance et taille) et la tolérance au traitement, par une
surveillance des taux d’IGF-1.
Par ailleurs, considérant la complexité de la prise en charge de cette maladie et les risques associés
à l’administration de ce médicament, la Commission recommande que la prescription de
somatropine soit réservée aux médecins spécialistes des retards de croissance (pédiatres
endocrinologues) et que le suivi de ces patients soit coordonné par les centres de référence ou de
compétences de cette maladie. Conformément à son RCP, le traitement par somatropine doit être
interrompu au moment de la fermeture épiphysaire. La Commission rappelle que les effets à long
terme de la somatropine ne sont pas connus (recul maximal de 4 ans de traitement dans une étude
clinique, peu de données sur la taille adulte).
Dans le cadre de ce PNDS, il est important de préciser certains points :
La plupart des études mettent en évidence une amélioration significative de la taille associée à
une bonne tolérance à moyen terme (3-4 ans). Certaines questions subsistent sur l’efficacité de
ce traitement sur la taille adulte ainsi que sur ses conséquences à long terme sur la fonction
cardiaque et le risque de tumeur. A ce jour, peu d’études ont rapporté les tailles adultes des
enfants atteints du syndrome de Noonan traités par GH. Les études publiées suggèrent un gain
d’environ 1 à 1,5 DS sur la taille adulte, ce qui correspond au gain moyen dans les indications
non déficitaires de GH (retard statural secondaire à une petite taille de naissance, syndrome de
Turner, dyschondrostéose). Ce gain statural est d’autant plus important que le traitement est
débuté tôt mais il existe une très grande variabilité de réponse au traitement, probablement sous-
tendue par l’hétérogénéité génétique de ces patients.
La plupart des études publiées ne retrouvent pas de risque de voir apparaître une
cardiomyopathie hypertrophique chez les enfants traités. Cependant, il convient de souligner
que les enfants présentant d’emblée une cardiomyopathie hypertrophique ont été exclus de ces
études. Le risque lié au traitement par GH chez les enfants présentant une cardiopathie
hypertrophique (même modérée) préexistante au traitement n’est donc pas connu.
Enfin, quelques cas de tumeurs cérébrales bénignes (dysembryoplastic neuroepithelial tumour,
DNET) ont été rapportés chez des enfants avec un syndrome de Noonan sous traitement par
GH. La fréquence de ces tumeurs étant augmentée chez les enfants atteints de syndrome de
Noonan, même en l’absence de traitement, un lien de causalité est difficile à établir mais il
convient d’être vigilant. A ce jour, il n’y a pas assez de données pour recommander la réalisation
d’une IRM cérébrale systématique avant l’initiation du traitement; les indications de l’IRM
cérébrale sont donc les mêmes que les enfants Noonan non traités, c’est à dire présence d’une
déficience intellectuelle et/ou de signes d’appel neurologiques (épilepsie, cervicalgies,
céphalées ...).
Des études supplémentaires restent nécessaires pour établir le bénéfice final sur la taille adulte, le
risque sur la fonction cardiaque et le risque de tumeur. Il est important qu’un diagnostic génétique
précis soit établi chez ces patients afin de mettre en évidence d’éventuelles corrélations phénotype-
génotype en termes d’efficacité et de tolérance du traitement par GH. Une information doit-être
donnée à l’enfant et sa famille sur le bénéfice attendu et les potentiels effets secondaires du
traitement.
Dans le cadre de ce PNDS, les recommandations suivantes de suivi des enfants traités par GH
sont proposées :
Avant l’initiation du traitement :
NFS, TP, TCA, glycémie, insulinémie, HbA1c, profil lipidique (triglycérides, cholestérol, HDL,
LDL)
IGF1, IGFBP3, TSH, T4l
inhibine-B et AMH quel que soit l’âge ; LH, FSH, estradiol (fille) / testostérone (garçon) à partir
de 8 ans chez la fille et 9 ans chez le garçon
3.3.4 Cardiologie
3.3.4.1 Suivi de base
La surveillance cardiologique sera conditionnée par la nature de l’anomalie. La sténose pulmonaire
et la cardiomyopathie hypertrophique peuvent apparaître ou progresser avec l’âge, surtout chez le
jeune enfant. En l’absence d’anomalie connue, l’échographie cardiaque doit être répétée
annuellement chez les enfants durant les 3 premières années de vie pour exclure l’apparition d’une
cardiomyopathie. Par la suite, un contrôle échographique systématique est souhaitable tous les 2 à
3 ans, jusqu’à 20 ans, puis tous les 3 à 5 ans à l’âge adulte, en raison du risque de développer une
cardiomyopathie tardive et des dilatations coronariennes.
Un ECG est indispensable en cas de cardiomyopathie hypertrophique et lors de la première
évaluation. En cas d’anomalie du rythme cardiaque notée avant un an, un enregistrement par Holter
doit être pratiqué.
3.3.4.2 Prise en charge de la cardiomyopathie
Dans la majorité des cas, aucune thérapeutique n’est nécessaire car la cardiomyopathie
hypertrophique reste souvent modérée. Dans les formes symptomatiques, les bêtabloquants sont
le plus souvent utilisés. Des recommandations de limitations des activités physiques sont parfois
données en fonction de la tolérance à l’exercice évaluée par un test d’effort à partir de 7 à 8 ans.
Les formes du nourrisson sont les plus sévères et leur pronostic est très réservé quand elles sont
précocement obstructives.
Une intervention chirurgicale (par exemple : myomectomie ou intervention de Konno modifiée) peut
être indiquée en cas de cardiomyopathie hypertrophique obstructive sévère : l’indication des
traitements chirurgicaux est du ressort des centres cardiologiques spécialisés. La prise en charge
de la cardiomyopathie hypertrophique peut être effectuée selon les recommandations du PNDS
consacré à cette pathologie.
3.3.4.3 Prise en charge spécifique de la sténose pulmonaire
La surveillance est adaptée à la sévérité de l’obstacle. Moins de la moitié des cas nécessiteront un
traitement invasif. Un contrôle échographique est proposé tous les six mois. Une intervention est
indiquée si la pression ventriculaire droite dépasse 80 mm Hg. Le premier choix est la valvuloplastie
percutanée qui est indiquée en cas de sténose valvulaire. En cas d’échec ou de sténose
supravalvulaire pulmonaire, un traitement chirurgical sous circulation extracorporelle sera requis.
L’indication des traitements chirurgicaux est du ressort des centres cardiologiques spécialisés.
3.3.4.4 Prise en charge des autres malformations cardiaques
Le suivi des autres cardiopathies congénitales et leurs indications opératoires sont du domaine des
services spécialisés. Certaines cardiopathies complexes ont fait l’objet de PNDS.
3.3.4.5 Prévention de l’endocardite bactérienne
Le traitement préventif de l’endocardite d’Osler est indiquée chez les patients ayant des anomalies
à risque. La Société Française de Cardiologie a produit des recommandations2.
3.3.4.6 Prise en charge des arythmies
L’anti-arythmique est choisi en fonction du trouble du rythme et de sa nature. Sa prescription est
uniquement du ressort du cardiologue ou du cardiopédiatre.
Le traitement par bétabloquant peut être le traitement de choix en présence d’une
cardiomyopathie hypertrophique
L’amiodarone doit être utilisée en tenant compte d’éventuels problèmes thyroïdiens
En l’absence de troubles du Echographie annuelle durant les 3 premières années de vie puis
rythme et de cardiomyopathie tous les 2 ou 3 ans (enfant) puis tous les 5 ans (adulte)
hypertrophique
3.3.5 Neurologie
3.3.5.1 Suivi de base
Dans le syndrome de Noonan sans déficience intellectuelle, l’IRM cérébrale n’est pas indiquée
systématiquement dans l’enfance. Elle est toutefois indiquée en cas d’épilepsie, d’examen
neurologique anormal, de croissance excessive du périmètre crânien, d’une notion de régression
dans les acquisitions, de céphalées répétées ou d’autres manifestations neurologiques atypiques :
malaises répétés, troubles de l’équilibre, douleurs cervicales, apparition de troubles de déglutition
ou d’un torticolis. En cas de déficience intellectuelle, qui pourrait rendre le dépistage clinique plus
difficile, une stratégie comparable à celle du syndrome cardio-facio-cutané est recommandée (IRM
tous les 5 ans jusqu’à l’âge adulte).
La « malformation » d’Arnold Chiari se constitue au cours du temps en raison d’une hypertrophie
tardive du cervelet. Elle est rapportée dans toutes les RASopathies, avec une incidence moindre
que dans le syndrome de Costello. Dans le syndrome cardio-facio-cutané, l’IRM doit faire partie du
bilan initial. Cette IRM devrait être répétée tous les 2 ans lorsque l’imagerie initiale montre une
malformation d’Arnold Chiari et tous les 5 ans jusqu’à l’âge adulte dans les autres cas, ou plus tôt
en cas de symptomatologie neurologique nouvelle.
En cas de suspicion de neuropathie périphérique (rare mais qui peut être sous diagnostiquée), un
électromyogramme avec une étude des vitesses de conduction doit être proposée.
3.3.5.2 Prise en charge de l’épilepsie
L’épilepsie concerne surtout les enfants atteints du syndrome cardio-facio-cutané, plus rarement les
enfants atteints du syndrome de Noonan. Une prise en charge spécialisée par un neuropédiatre
puis un neurologue doit être proposée en cas de suspicion clinique de crise épileptique, afin de
réaliser un EEG et mettre en œuvre un traitement adapté à l’âge et au type de crise. Les approches
thérapeutiques ne sont pas différentes des épilepsies habituelles.
Chez le nourrisson atteint d’un syndrome cardio-facio-cutané, le risque élevé de syndrome de West
doit être connu du pédiatre référent, pour être en alerte et repérer, dès leur apparition, les salves de
spasmes en flexion très caractéristiques qui justifient un EEG rapide. Le retard au diagnostic du
syndrome de West est directement corrélé au risque de pharmacorésistance et aux séquelles
neurocognitives. Chez certains patients, l’épilepsie peut se révéler particulièrement
pharmacorésitante, même avec des polythérapies. La prise en charge de ces patients est du ressort
de services spécialisés. En cas de cardiomyopathie, l’utilisation de corticostéroïdes pour le
traitement d’un syndrome de West doit être discutée entre le neuropédiatre et le cardiologue.
3.3.7 Dermatologie
3.3.7.1 Suivi de base
Une consultation auprès d’un dermatologue peut être organisée au décours du diagnostic :
s’il existe un retentissement fonctionnel ou esthétique (sécheresse cutanée, kératodermie
palmoplantaire, kératose pilaire, hyperhidrose…).
s’il existe de nombreux naevi mélanocytaires (« grains de beauté ») pouvant nécessiter un suivi
spécialisé.
Dans tous les cas, il est recommandé d’éviter les bains prolongés dans une eau trop chaude, les
savons ou gels douche parfumés et une atmosphère sèche pour ne pas majorer la sécheresse
cutanée.
Les nævi mélanocytaires sont souvent plus nombreux chez les patients atteints de RASopathie,
mais leur caractère photo-induit n’est pas documenté. Les règles de photoprotection et de
surveillance des nævi sont les mêmes que dans la population générale (phototype clair, nævi
multiples ou atypiques). Un sur-risque de mélanome n’est pas démontré dans les RASopathies.
3.3.7.2 Prise en charge de l’hyperkératose cutanée
L’épaississement cutané a un retentissement fonctionnel variable en fonction de son intensité et de
sa topographie : diffuse pour la xérose et l’ichtyose, palmaire et plantaire dans la kératodermie
palmoplantaire, périfolliculaire pour la kératose pilaire. Le retentissement esthétique peut être au
premier plan.
La sécheresse cutanée et l’ichtyose doivent être traitées en cas de sensation d’inconfort ou de prurit.
Les émollients dermo-cosmétiques disponibles en pharmacie ou parapharmacie pour peaux sèches
et/ou atopiques sont souvent suffisants en cas de sécheresse simple, en utilisant des préparations
génériques à base de glycérol/vaseline/paraffine. Il n’y a pas d’indication à l’utilisation d’anti-
3.3.10 Ophtalmologie
3.3.10.1 Suivi de base
Les troubles ophtalmologiques classiques (myopie, strabisme…) sont très fréquents. Ils doivent être
dépistés précocement et systématiquement. Les examens systématiques recommandés pour la
population générale sont réalisés :
La première semaine de vie (en général par le pédiatre de la maternité qui alertera
l’ophtalmologiste en cas d’anomalie évidente)
A 9 mois (car les capacités visuelles sont évaluables)
A 2 ans et demi (avec l’importance de dépister une amblyopie)
A 6 ans (à l’entrée au CP)
Tout signe d’appel (strabisme, nystagmus…) implique un examen rapide, sans suivre le calendrier
classique. Les anomalies oculaires externes nécessitent une prise en charge en cas de
complications fonctionnelles.
Dans le syndrome cardio-facio-cutané, la présence d’une atrophie du nerf optique n’est pas rare, et
peut conduire à une malvoyance sévère. Elle est souvent révélée par un nystagmus, qui implique
un examen ophtalmologique complet. Elle doit conduire à une prise en charge spécifique de la
malvoyance, et à l’adaptation du milieu de vie.
3.3.10.2 Prise en charge du ptosis
Le ptosis se caractérise par une position trop basse de la paupière supérieure de manière uni- ou
bilatérale. Dans tous les cas, le monitoring de la réfraction et de l’acuité visuelle sont indispensables.
Si le ptosis entrave l’axe visuel, une amblyopie peut se développer : dans ce cas il y a une indication
chirurgicale pour dégager le ou les axes visuels.
La fermeture incomplète des paupières nécessite un suivi régulier avec traitement par lubricants
oculaires et est présente chez 28 % des patients. Elle peut être aggravée par une prise en charge
chirurgicale du blépharoptosis, soulignant l’importance du conseil pré-opératoire des
patients/familles lorsqu’une intervention chirurgicale est envisagée.
3.3.11 Audition
3.3.11.1 Suivi de base
Il est indispensable de dépister les problèmes auditifs précocement en raison de leur impact sur
l’acquisition du langage et le comportement de l’enfant. Les problèmes auditifs sont très fréquents,
en particulier la surdité de perception, qui se rencontre dans tous les types de RASopathies, chez
25 % des patients Noonan et encore plus fréquemment dans le syndrome de Noonan avec
lentigines multiples. Une surdité de transmission est fréquemment notée, du fait de conduits auditifs
3.3.12 Néphrologie
3.3.12.1 Suivi de base
Au moment du diagnostic, il faut rechercher des malformations de l’arbre urinaire. En cas
d’anomalie, le suivi est adapté à la gravité de l’anomalie, selon les protocoles standards.
3.3.12.2 Prise en charge
Celle-ci n’est pas spécifique des RASopathies
3.5 Éducation thérapeutique et modification du mode de vie (au cas par cas)
L’éducation thérapeutique constitue une dimension de l’activité de soin. Elle doit veiller à la bonne
compréhension et à l’implication du patient ayant une RASopathie et de ses proches. L’éducation
thérapeutique vise à « aider les patients et leur entourage à acquérir ou maintenir les compétences
dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique ».
L’éducation thérapeutique porte en particulier sur les points suivants :
Le recours aux associations de patients est systématiquement proposé, le choix revenant au patient
et sa famille. Les associations peuvent participer activement à l’éducation thérapeutique en
informant, orientant, aidant, soutenant le patient et ses proches. Les associations favorisent les
échanges entre des familles touchées par une même maladie en leur donnant la possibilité de
partager en groupe autour d’un même vécu quotidien, mais aussi avec des médecins et/ou des
accompagnants professionnels, psychologues entre autres.
En France, une association est dédiée au syndrome de Noonan. Il en existe par ailleurs, une dédié
au syndrôme cardio-facio-cutané et au syndrome de Costello (Cf : Page 52). Les patients ayant un
syndrome de Noonan présentant des difficultés cognitives importantes pourraient se rapprocher de
l’association précédente.
Des associations existent également pour les trois syndromes dans de nombreux pays, notamment
anglo-saxons. Ceux-ci ont souvent développé des sites internet et des blogs dédiés. L’association
Noonan France entretient et développe des liens avec plusieurs d’entre elles.
3.7 Grossesse
4 Suivi
4.1 Objectifs
Le suivi est le plus souvent coordonné par le généticien clinicien ou le pédiatre du Centre de
référence anomalies du développement de la filière AnDDI-Rares. L’enfant sera également suivi de
façon régulière par son médecin traitant (pédiatre ou généraliste), informé des possibles
complications intercurrentes. Le généticien clinicien joue un rôle central dans la coordination du
suivi. Il doit travailler en étroite relation avec le pédiatre traitant (ou médecin traitant chez l’adulte).
Selon l’évolution et les complications associées, pourront intervenir d’autres spécialistes : ils sont
détaillés à la section 3.2.
Pour les patients présentant par ailleurs un retard global des acquisitions et/ou des complications
neurologiques, l’enfant sera en général aussi pris en charge par des centres de soins adaptés à ses
difficultés globales (CAMSP, SESSAD, CMP, IME etc.). Dans ce cas, la coordination de la prise en
charge médicale sera le plus souvent assurée par un neuropédiatre, un pédopsychiatre ou un
généticien en lien avec l’un des centres de référence ou de compétence « Déficiences intellectuelles
Centre de référence Anomalies du développement et syndromes malformatif d’Ile de France/Sept. 2021
40
de causes rares » de la filière DéfiScience, dont l’expertise dans le champ du neurodéveloppement,
des troubles cognitifs et des épilepsies sévères est complémentaire de celle de la Filière de AnDDI-
Rare.
Le généticien clinicien à l’interface des nombreux spécialistes d’organes, restera disponible comme
coordonnateur du projet de soins et interlocuteur privilégié du personnel de ces centres afin
d’optimiser la prise en charge apportée à l’enfant.
Examen Suivi tous les mois Suivi habituel par le Suivi habituel par le Suivi par le médecin
systématique de jusqu’à 6 mois puis pédiatre traitant : pédiatre traitant : traitant.
proximité tous les 3 mois chez le calendrier vaccinal calendrier vaccinal
pédiatre traitant : Croissance staturo- croissance staturo-
courbe de pondérale pondérale
croissance staturo- développement signes pubertaires
pondérale psychomoteur surveillance du
état nutritionnel rachis
auscultation
cardiaque
recherche de
signes
d’hypoglycémie ou
de convulsions
Croissance du PC
développement
psychomoteur
calendrier vaccinal
Examen dans la 1e à 2 ans et demi en fonction des en fonction des
ophtalmologique semaine de vie (à à 6 ans besoins besoins
la maternité)
à 9 mois
Examen Consultation initiale et Consultation tous les 2 Consultation tous les 3 Consultation tous les 5
cardiologique suivi spécifique si à 3 ans en l’absence de à 5 ans en l’absence ans en l’absence de
nécessaire pathologie cardiaque de pathologie pathologie cardiaque
avérée justifiant un suivi cardiaque avérée avérée justifiant un
spécifique justifiant un suivi suivi spécifique
spécifique
Examen Consultation tous les 6 Consultation annuelle Consultation annuelle Consultation tous les 2
systématique en mois dans un centre de dans un centre de dans un centre de à 5 ans dans un centre
Centre de référence référence : référence : de référence :
référence (consultations de généticien/pédiatre généticien/pédiatre généticien :
préférence groupées neuropédiatre neuropédiatre examen général,
géographiquement) : endocrinologue (si endocrinologue conseil génétique
généticien/pédiatre si anomalie de la chirurgien-dentiste neurologue :
neuropédiatre croissance, de la psychologue recherche de
psychologue fonction signes d’apnées
chirurgien-dentiste thyroidienne, du sommeil ou de
(dès l’apparition évaluation malformation de
des dents) cryptorchie Chiari
chirurgien-dentiste gynécologue :
surveillance d’un
Centre de référence Anomalies du développement et syndromes malformatif d’Ile de France/Sept. 2021
41
psychologue éventuel traitement
(évaluation substitutif,
neuropsychologique contraception…
vers 5 ans) psychologue
ORL entre 3 et 5
ans
Selon besoin gastro-entérologue gastro-entérologue ORL endocrinologue
orthopédiste orthopédiste gastro-entérologue dermatologue
diététicien dermatologue orthopédiste orthopédiste,
ORL dermatologue rhumatologue
ophtalmologue ophtalmologue
chirurgien-dentiste
neurochirurgien
en cas de geste
chirurgical :
consultation
d’anesthésie
6.1 Coordination
6.2 Rédacteurs
Pr Alain VERLOES, généticien, Département de Génétique Hôpital Robert Debré & CRMR
« anomalies du développement ; ERN ITHACA – Ile de France », Paris.
Dr Yline CAPRI, pédiatre généticienne, Hôpital Robert Debré & CRMR « anomalies du
développement – Ile de France », Paris.
6.2.1 Bibliographie
Dr Diana BOLCA, Département de Génétique Hôpital Robert Debré, Paris.
Tous les participants à l’élaboration du PNDS ont rempli une déclaration d’intérêt. Les déclarations
d’intérêt sont en ligne et consultables sur le site internet du (des) centre(s) de référence.
des Anomalies du Développement cérébral avec ou sans Déficience Intellectuelle de causes Rares
http://anddi-rares.org/
7.5 Associations
UNAPEI
Fédération d’associations française de représentation et de défense des intérêts des personnes
handicapées mentales et de leurs familles
Site : http://www.unapei.org/