SÉMIOLOGIE - Résumé
SÉMIOLOGIE - Résumé
SÉMIOLOGIE - Résumé
INTRO :
- Origine terme
- Origine utilisation
- Les langues sont des ensembles de signes è la linguistique fait partie de la sémiologie.
- Rôle dans transmission culturelle
2) ORIGINE DU LANGAGE
2)1) De la question de l’origine des langues à celle de l’origine du langage
Donc 1 et 2 = biologiques
La 3 = technologique (la dernière n’est donc pas
visible – plasticité)
- Pourquoi un stade mimétique ? Intermédiaire entre phase épisodique (observés encore chez
les grands singes) et la mythique (suppose un langage développé).
Première étape selon lui, vers le langage = imitation = mimésis. Donc une communication
mimétique sans langage (bizarre mais à comparer à une situation où on ne sait pas parler -> on
utilise le mime (voir-faire)).
Donc ce stade mimétique = TRANSITION
ATTENTION !!! Mimétisme n’est pas l’invention du symbole car bcp plus limité que le langage
symbolique.
- Transition cognitive entre mimétique et mythique (naissance homo sapiens) – qu’est-ce que
le langage apporte de + ?
Le langage ne sert pas à rendre + efficaces nos techniques mais il a un rôle lié au
développement de relations sociales.
LANGAGE = MÉDIATEUR SOCIAL (commérages) è épouillage social
è Transmission d’histoire, de mythes (perception de la réalité + histoire collective).
- Évolution continue (coupure : le langage n’est pas apparu comme ça)
- Capacité symbolique (signifié/signifiant) mais ne signifie pas l’origine du langage (le symbole
est déjà répandu chez les singes).
o Apprentissage du langage chez l’enfant, qui passe par les mêmes étapes.
Donc protolangage -> protohistoire (permet de s’adapter à l’environnement)
- Passage de ce langage primitif à un langage grammatical ?
3 grandes caractéristiques du nôtre :
o La temporalité (hier)
o La récursivité (enchainer phrases)
o La modalité (je crois que)
- Autre usage du langage (que fonction narrative) : partage de valeurs culturelles.
- Narration : établit règles des comportements sociétés
= FONCTION PRESCRIPTIVE de la narration : mythes et religions fondent des interdits sur des
récits de personnages sacrés qui violent ces interdits = exemplarité négative. Héros -> rejetés
-> divinités car boucs émissaires qui ressoudent les tribus pleines de violence-> recréent des
communautés.
Mimétisme pas que positif : désir mimétique conduit à la VIOLENCE*. L’homme pour connaître
ses désirs, se tourne vers les autres pour se décider (modèle lointain/proche) -> rivalité ! 1 vs 1
-> peuple contre peuple. Le canalisateur / régulateur = bouc émissaire : sa mort réconcilie,
exemple, sacré.
è Mythes = évocation des actes reprochés qui reproduisent la violence afin de s’en souvenir
et de ne pas la reproduire.
èChez l’homme, la régulation sociale passe par des moyens socioculturels et non
biologiquement. C’est bien parce que nous sommes capables de commettre des actes
violents qu’ils sont culturellement prohibés et punis.
- Comportements moins instinctifs -> plus réfléchis (grâce à l’accroissement du cerveau).
De Waal « politique du chimpanzé » -> conflits leadership -> violence dans les groupes.
Solution : la parole -> évoquer le passé / capter attention / calmer les choses. Le discours fait
communiquer = CONSCIENCE COLLECTIVE.
RACONTER HISTOIRE = ENJEU SOCIAL VITAL ! LANGUE-MÈRE -> LANGAGE COMPLEXE
Ex : contes des mille et une nuits (raconte pour survivre). LANGAGE RÉDUIT VIOLENCE
Le Guslar pense répéter à chaque fois la même chose (car il n’a pas d’écrits) è NON. Identité
des versions = identité non « photographique » mais « thématique »
- Multiformité du chant : pas de version de référence, chacune est unique. C’est la conséquence
de 2 facteurs :
o Les limites matérielles de possibilité de conservation d’une mémoire n’ayant pas le
support de l’écrit.
On répète -> le discours se déforme è on veut mettre des formes plus stables
(versification) DONC RYTHME (FORME CHANTÉE) INDISPENSABLE À LA
CONSERVATION DES MESSAGES ET TRANSMITION SAVOIR
MAIS mémoire individuelle a des limites : on raconte en aménageant nos souvenirs !
Si on se rappelle de ces histoires c’est parce qu’elles appartiennent au groupe et sont
de type MYTHOLOGIQUE.
+ Simples faits divers è mythes ? On parle d’histoire qui datent d’il y a fort fort
longtemps (en vrai ça date d’il y a 40 ans) = dimension LÉGENDAIRE
+ Pour la survie du groupe il fallait une histoire : la parole du mythe = la parole de
vérité
+ Pour retenir , il faut marquer les esprits (certaines formes sont + marquantes)
è pour qu’une histoire soit retenue, on la transforme en discours mythique.
MYTHOLOGISATION è MÉMORISATION (MYTHE A UNE FORME MNÉMONIQUE)
o Les changements historiques des conditions d’interaction sociale.
On s’adapte à notre public , contexte social, quand on raconte une histoire =
adaptation immédiate à la réalité.
Ex: « two-steps flow » theory of communication: lié à l’oralité -> leader d’opinion
Côté informel est très important (il faut parler hors du boulot – diminue le stress)
- Écriture = tout système de signes, essentiellement visuels, capable d’encoder n’importe quel
énoncé linguistique, et donc, de transposer sa matérialité́ phonique en matérialité́ optique
(ou tactile pour le braille).
+ établit lien entre signe et énoncé.
- Avant l’écriture, c’était les signes (depuis 100 000 ans). Il existait p-e des proto-écritures.
- On veut analyser ces dispositifs visuels en relation avec les contextes d’énonciation rituelles.
MAIS ON N’OPPOSE PAS ÉCRITURE ET ORALITÉ => C’EST UN PASSAGE PROGRESSIF
- PAS qu’une seule écriture : elles sont différentes et indépendantes. Le MODÈLE
DIFFUSIONNISTE fonctionne dans des ZONES mais PAS au niveau MONDIAL
- Écritures
o Figuratives (composées d’éléments matériels : hiéroglyphes, pictogrammes …)
o Abstraites : aucun lien avec la réalité (A signifie A). Mais pas mal étaient au départ
analogiques -> abstraits = idéogrammes.
- Modifications :
o Simplification des formes (clous – cunéiforme)
o Nombre de traits diminue, graphisme changent, signes pivotent de 90°
o PASSAGE DES PICTOGRAMMES (objet) AUX IDÉOGRAMMES (idée)
è Il faut qu’il y ait une masse parlante car la langue n’existe pas en dehors du fait social = LANGUE
SOCIALE ≠ PAROLE (acte individuel – volonté - intelligence). LA PAROLE = MISE EN ŒUVRE DU
LANGAGE.
Résumé Sémiologie Martin Evi
Le problème courant vient donc de la terminologie : dans la langue courante, le mot « signe »
désigne parfois l’image acoustique, en oublie que si un mot est « signe », c’est parce qu’il
porte également le concept.
- Signifié (CONCEPT) et
signifiant (IMAGE
ACOUSTIQUE)
o Le signifié du mot table n’est pas une table, mais l’idée d’une table
Saussure : il n’y pas de synonymes absolus. Un mot n’est jamais le même qu’un
autre. Une langue est donc une série d’oppositions entre les termes !
Les idées sont indéterminées sans les mots , sans les signes/langage on ne saurait
distinguer les idées.
On peut donc représenter le fait linguistique dans son ensemble = la langue,
comme ça : une série de subdivisions contiguës dessinées à la fois sur le plan
indéfini des idées confuses (A) et sur celui non moins indéterminé des sons (B). (En
gros faut prendre les 2 en même temps)
è la langue est plutôt de : « servir d’intermédiaire entre la pensée et le son, dans
des conditions telles que leur union aboutit à des délimitations réciproques d’unités.
» ! (VOIR CI-DESSOUS EXPLICATIONS + CLAIRE)
Résumé Sémiologie Martin Evi
« (La langue constitue des groupements pensée-son, en les séparant du reste de la masse amorphe
des pensées et des sons. La langue pourrait donc apparaître comme le « domaine des articulations »,
à savoir : la subdivision de la chaîne parlée en syllabes (chaînes des signifiants) ou bien la subdivision
de la chaîne des significations en unité significatives (chaîne des signifiés). Chaque terme linguistique
est un petit membre, un articulus, où une idée se fixe dans un son, et où un son devient le signe d’une
idée.
Ce n’est pas, pour lui, un simple changement d’étiquette, mais pour lui le langage joue des 2
côtés (lien signifiant/signifié) !! Le signe est arbitraire, mais des 2 côtés !! Le contenu
comme l’expression ! Le signifiant comme le signifié !
- C’est parce que c’est arbitraire, que la langue est très compliquée à réformer, parce que
justement c’est prévu par une institutionnalisation = LANGUE SOCIALE ET CONSERVATRICE !
Une révolution est donc impossible car la langue = facteur de conservation.
(Ce chapitre-là n’est pas clair du tout, j’en suis désolée, je ne l’ai pas bien compris L )
- Ce premier courant propose de s’appuyer sur le langage verbal et sur d’autres systèmes
sémiologiques è établir des notions et distinctions. Il met en avant :
o Le fait que beaucoup de principes établis par les linguistes ne s’appliquent pas qu’à la
langue ⇒ tout système de code/de signes relève de la sémiologie plutôt que de la
linguistique.
Résumé Sémiologie Martin Evi
o Le fait que les linguistes ont été amenés à déterminer quelles particularités
distinguaient les langues des autres codes, posant les fondements de la typologie
des systèmes de signes.
è On met en avant le côté linéaire du signifié/signifiant linguistique (on lit pas tout
en même temps) ou encore la double articulation. Dans les signes non linguistiques,
ça n’existe pas .
- Les auteurs veulent se limiter à l’étude des signes qui ont pour but la communication. Ils vont
cependant prendre tout ce qui relève de la signification (comm ou pas).
- Après la guerre : linguistique = modèle par excellence de toutes les sciences humaines
Pionnier : Lévi-Strauss è lecture structuraliste de faits sociaux (au-delà de la langue)è
phonologie + idées structurales, transpose tout aux systèmes de parenté (Afrique centrale) =
système de communication sociale spécifique, comme une sorte de « langue » assurant des
formes spécifiques de cohésion sociale (semble être un code pour communiquer entre
individus, similaire au code du langage
è modèle linguistique s’applique ailleurs que dans l’étude de la langue, la parenté est le
1er.
Elmund Leach fait comme Lévi-Strauss avec des aspects non-verbaux (cuisine, musique,
architecture…) qui sont des ensembles structurés contenant de l’information codée d’une
manière analogue aux sons, mots …
è CONSIDÈRE ÇA COMME DES PAROLES DONT ON DOIT RETROUVER LE CODE. (ex :
linguistes qui essayent de trouver les règles derrière les langues).
= DÉCODAGE : décoder aspects culturels comme Saussure a fait avec la langue.
2 exemples :
o Le triangle culinaire de Lévi-Strauss dans « Le cru et le cuit »
= dimension de la cuisine par rapport à la théorie de Jakobson (langues organisées
en systèmes d’oppositions binaire (ex : « B » >< « V »)
= il n’existe pas de société sans langage // pas de société sans cuisine.
= cherche des oppositions entre ≠ types d’aliments : oppose le cuit (transformation
culturelle du cru) et le pourri (transformation naturelle du cru).
= il y aurait 2 oppositions binaires :
§ Élaboré (cru) / non élaboré
(cuit/pourri)
§ Culture / Nature
è C’est donc la vie sociale tout entière qui pourrait s’interpréter en termes de
codes ⇒ ce qui est souvent décrit comme le « contexte », pourrait lui-même être
interprété comme une « langue », un « code ».
- On communique en raisonnant.
Inférer (moins conscient que résonner) = processus cognitif è prémisses è conclusions
PROCESSUS INFÉRENTIEL ≠ PROCESSUS DE DÉCODAGE
- Ces inférences sont non réfléchies, conscientes è pas de type démonstratif.
La plupart de nos inférences ne sont pas de syllogismes (manque majeure/mineure).
Inférences è incertaines + hypothèses + on arrive pas forcément à la bonne conclusion.
SYLLOGISME = DÉMONSTRATION / INFÉRENCES : INTERPRÉTATIONS.
- Une inférence est pragmatique parce qu’elle n’est pas déclenchée par les seules formes de
signification de la phrase , mais par la conjonction d’informations linguistiques et
d’informations non linguistiques. (ex : bateaux et phrares).
- Si la communication échoue c’est parce que nos interprétations se basent sur des indices
hypothétiques.
è remise en question du modèle du code par Sperber & Wilson : 3 thèses du code :
1. Un code permet d'associer à tout sens une expression, et à toute expression un sens.
2. Les langues humaines sont des codes.
3. Le locuteur encode au moyen d'une expression le sens qu'il veut.
FAUX !!!
1. Le communicateur produit un indice du sens voulu.
2. Le destinataire, dans tous les cas, infère ce sens voulu à partir de l'indice fourni et du
contexte.
3. Un énoncé linguistique est un indice complexe du sens voulu par le locuteur. Ce n'est pas
un encodage de ce sens voulu.
(Désolée , les derniers chapitres sont un peu trop détaillés mais très difficile à comprendre).