MO 2 Théories Des Écoles Modernes
MO 2 Théories Des Écoles Modernes
MO 2 Théories Des Écoles Modernes
des organisations
I-les Ecoles traditionnelles de la théorie des organisations :
1) L'Ecole classique
1- L'école de la décision
2- L'école de la contingence
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II- Les autres Ecoles de la théorie des organisations :
1- L'école de la décision :
Pour H.A Simon, la rationalité ne peut être absolue, et est de ce fait limitée
par trois séries de facteurs :
o L'information disponible :
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o Les motivations du décideur :
L'idée principale étant de dire que la qualité des décisions varie d'une
personne à l'autre suivant les motivations de chacun. On entend par
motivations de décideur, ses valeurs et ses buts personnels. En effet, les
valeurs personnelles d'un décideur jouent un rôle clé lors de la prise de
décisions. Elles déterminent ce qu'il juge approprié ou non et influent sur
son comportement. Ainsi, prenant l'exemple d'un gestionnaire qui lorsque
son objectif est de réaliser des bénéfices se préoccupe avant tout de
rendement, de productivité, et de rentabilité. Par ailleurs, s'il assume ses
responsabilités sociales et vise l'avènement d'une société sans pollution, il
pourrait décider de sacrifier une part de la rentabilité de son entreprise en
acquérant du matériel destiné à conserver l'environnement.
Disciples de SIMON ils se sont efforcés, au travers d'un célèbre ouvrage : "
A behavioral theory of the firm " (1963), de donner un caractère opératoire
aux idées de SIMON.
Ils décrivent toutes les organisations comme des processus dynamiques et
continus de prises de décisions. Ils remarquent que l'entreprise est " un
groupe de participants aux demandes disparates ", bien que tous aient, " in
fine " intérêt à la bonne marche du système. Il existe donc des négociations
entre coalitions qui conduisent aux prises de décision. Donc les buts
poursuivis ne sont pas rationnels, mais représentent le meilleur compromis
possible. Ainsi, selon eux, la théorie du comportement de la firme peut être
résumée en 4 concepts fondamentaux
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généralement à chercher à éviter les incertitudes (liées au marché, clients,
fournisseurs...etc.). Elles vont de ce fait privilégier les approches à court
terme, en limitant les plans à long terme sur des événements lointains et
incertains.
2- L'école de la contingence
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§ La technologie : Les travaux de Woodward
1. La production à l'unité :
2. La production en masse :
3. La production en continu :
Dans ce cas, un seul produit est fabriqué par le biais d'un processus
automatique.
§ La taille :
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structure simple et restreinte, basée sur un nombre limité de niveaux
hiérarchiques. Lorsque l'entreprise commence à atteindre une certaine
taille, il apparait au moins un échelon intermédiaire entre le chef
d'entreprise et le personnel d'exécution ce qui rend la structure plus
complexe et l'étendue du contrôle beaucoup plus large.
§ L'âge
§ La stratégie :
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La relation entre stratégie et structure a été mise en avant par A.Chandler,
à partir d'une étude portant sur plusieurs grandes entreprises américaines.
Selon cet auteur, à chaque modification de la stratégie, il y a modification
de la structure de l'entreprise. Ainsi, dans le cas d'une stratégie de
diversification de ses activités, l'entreprise est amenée à réaliser des
changements structurels : l'un des changements les plus marquants réside
dans le passage d'une structure centralisée organisée en départements
fonctionnels à une structure divisionnelle comportant un certains nombre de
divisions spécialisées. Ainsi, la structure suit la stratégie, dés que
l'émergence de nouvelles contraintes nécessite la recherche de formes
organisationnelles plus efficientes.
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Ces deux professeurs d'organisations à Harvard ont donné entre 1967 et
1972 une forme plus achevée aux travaux expérimentaux de Burns et
Stalker. Ils ont essayé de répondre à la question suivante : Quelles sortes
d'organisation sont nécessaire pour faire face aux différents
environnements de l'entreprise ?
Ils ont tiré leurs conclusions d'une étude expérimentale menée entre 1963
et 1966 de dix entreprises aux Etats Unis. Six entreprises appartenaient à
l'industrie plastique, deux étaient des entreprises d'emballage et deux
autres appartenaient au secteur alimentaire.
Ils ont ensuite observé comment les différences dans les sous
environnements génèrent des structures différentes, comment elle
différencient l'organisation et ils ont constaté que plus les sous-systèmes
sont différenciés, plus il faut trouver des instruments pour les intégrer (les
différentes divisions d'une firme ont besoin de coordination pour intégrer
leur travail dans un but unique) d'où la règle d'organisation suivante : plus
l'environnement est turbulent,complexe, incertain plus les organisations
doivent être diversifiées,mais plus elles sont différenciées sur le plan
interne, plus elles ont besoin de mécanismes d'intégration pour coordonner
l'action des différents départements.
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L'analyse systémique assimile l'organisation à un système (ensemble des
parties interdépendantes agencées en fonction d'un but) complexe, finalisé,
hiérarchisé, commandé et ouvert sur son environnement que l'on définit
comme l'ensemble des éléments extérieurs à l'entreprise quant une
influence sur elle et qu'elle peut influencer en retour.
En effet, cette théorie repose sur l'idée que pour bien comprendre le
fonctionnement d'un tout, il faut examiner les relations existant entre les
parties de ce tout.
C'est à Bertalanffy que l'on attribue la théorie des systèmes. Cette théorie
assimile l'organisation à un système (ensemble des parties
interdépendantes agencées en fonction d'un but) complexe, finalisé,
hiérarchisé, commandé et ouvert sur son environnement que l'on définit
comme l'ensemble des éléments extérieurs à l'entreprise ayant une
influence sur elle et qu'elle peut influencer en retour. En outre, l'analyse
systémique repose sur l'idée que pour bien comprendre le fonctionnement
d'un tout, il faut examiner les relations existant entre les parties de ce tout.
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nécessaires. De ce fait, aucune forme organisationnelle n'est définitivement
satisfaisante, toute situation acquise est menacée.
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L'étendue du pouvoir de l'individu-acteur dans une organisation dépend
essentiellement du type de zone d'incertitude qu'il contrôle. Le courant de
l'analyse stratégique distingue plusieurs catégories dans lesquelles l'acteur
impliqué peut augmenter ses marges de manoeuvres et réduire celles des
autres, en faisant évoluer la relation de dépendance à son avantage. On en
cite :
Pour ce courant de pensée, tout acteur a des objectifs qui lui sont propres
et qui vont lui inspirer certaines conduites. Il n'a pas donc ici d'acte gratuit,
le comportement de chacun étant exclusivement orienté vers des buts. Ce
serait donc une erreur de considérer que les acteurs dans une organisation
sont passifs. Au contraire, ils agissent dans une direction qui vise à aller
dans le sens des objectifs qu'ils se sont fixés. Ils ont donc un comportement
de nature stratégique.
o La rationalité limitée des individus qui les empêchent, lors d'une décision,
de prendre en considération l'ensemble des aspects d'une situation.
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5-2) La théorie d'agence :
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TD : Théories du management des
organisations :
Ecole ….
Bibliographie :
Boyer L. et Equilbey N., Organisation : Théories et applications, Editions
d'Organisation
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