DM Maths Correction
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Correction du DM9
Exercice 1 : Pile à combustible
Q.1 L’anode est toujours le siège d’une oxydation et elle correspond au pôle négatif en fonctionnement
générateur. La demie équation s’y déroulant est l’oxydation du dihydrogène gazeux en eau liquide :
H2(g) = 2 H+ + 2 e− (1)
La cathode est toujours le siège d’une réduction et correspond au pôle positif. Le demie équation s’y
déroulant est celle du dioxygène gazeux en eau liquide :
O2(g) + 4 H+ + 4 e− = 2 H2 O(`) (2)
1 1
L’équation globale est obtenue par (1) + (2) soit : O2(g) + H2(g) = H2 O(`) .
2 2
Q.2 D’après les données fournies dans l’énoncé, on détermine l’enthalpie standard puis l’entropie standard
de cette réation. D’après la loi de Hess :
1
∆r H 0 = ∆f H 0 (H2 O(`) ) − ∆f H 0 (H2(g) ) − ∆f H 0 (O2(g) ) = −285,3 kJ · mol−1
2
De la même manière,
1 0
∆r S 0 = Sm
0
(H2 O(`) ) − Sm
0
(H2(g) ) − Sm (O2(g) ) = −163,2 J · K−1 · mol−1
2
On obtient finalement l’expression de l’enthalpie libre standard en fonction de la température :
∆r G0 = ∆r H 0 − T ∆r S 0 = −285,3 × 103 + 163,2 T (J · mol−1 )
Q.3 On sait que e = E+ − E− avec E+ et E− les potentiels d’équilibre donnés par la loi de Nersnt. Ainsi :
0, 06 [H + ]4 PO2 0, 06 [H + ]2 P 0
! !
e = E 0 (O2 /H2 O) + log − E 0 (H2 O/H2 ) − log
4 (C 0 )4 P 0 2 (C 0 )2 PH2
D’après les conditions expérimentales données, on obtient e = E 0 (O2 /H2 O) − E 0 (H2 O/H2 ). Or on sait
également que
1
∆r G0 = ∆r G̃01 + ∆r G̃02 = 2FE 0 (H2 O/H2 ) − 2FE 0 (O2 /H2 O) = −2Fe
2
1
Finalement : e = − ∆r G0 = 1,47 + 8,46 × 10−4 T (V).
2F
Q.4 D’après la valeur fournie par l’énoncé pour E 0 (H2 O/H2 ), il vient E 0 (O2 /H2 O) = e ' 1,22 V à 25 °C.
C’est un résultat très proche de la valeur admise de 1,23 V.
Q.5 Pour une évolution monotherme et monobare, l’enthalpie libre est le potentiel thermodynamique. En
particulier, l’application des deux principes de la thermodynamique assure qu’entre deux états d’équi-
libre :
∆G = Wel − T Sc ≤ Wel
Par ailleurs, ∆G = ξ ∆r G = ξ ∆r G0 + RT ln Q = ξ ∆r G0 car le quotient de la réaction vaut 1. Par
conséquent, on a : ξ ∆r G0 ≤ Wel et comme toutes ces grandeurs sont négatives, on en déduit bien que :
|Wel | ≤ ξ · |∆r G0 (T )|
L’égalité étant atteinte pour une transformation réversible.
1
Lycée Jean Bart Physique-Chimie MP 2020 − 2021
Q.6 Comme la transformation est monobare (voire même isobare), QP = ξ ∆r H 0 . On en déduit que :
|∆r G0 (T )|
η= = 0,83
|∆r H 0 |
Cette pile présente donc une efficacité théorique de 83% à 25 °C.
α F10 = F2 O2 F20 α0
F1 O1 A0
B0
A0 B 0 0 0 0 0
0 ≈ α0 = A B = − A B . On en déduit que :
Q.4 On voit sur le graphique que tan α ≈ α = et tan α
f10 f2 f20
α0 f0
G= = − 10 = −5
α f2
Q.5 La seconde image intermédiaire A”B” doit se trouver dans le plan focal objet de L2 pour que l’image soit
à l’infini. Comme l’objet est à l’infini, la première image intermédiaire A0 B 0 se forme dans le plan focal
image de L1 . Ainsi, F10 et F2 doivent être conjugués par la lentille L3 pour que le système soit afocal.
L1 L3 L2
B 00
α F1 F10 F3 O3 α00
O1 A0 F30 F2 A00 O2 F20
B0
2
Lycée Jean Bart Physique-Chimie MP 2020 − 2021
A”B” O3 F2
Q.7 Par définition du grandissement : γ3 = = .
0
AB 0 O3 F10
1 1 1
Q.8 La relation de conjugaison de Descartes appliqué à la lentille L3 donne − = 0 . On en déduit
O3 F2 O3 F10 f3
d’après la question précédente que :
1 1 1
−1 = 0
O3 F10 γ3 f3
1 − γ3
soit encore O3 F10 = f30 .
γ3
A0 B 0 00 00 00 00
00 ≈ α00 = A B = − A B .
Q.9 Avec la figure, on voit que : tan α ≈ α = et tan α
f10 f2 f20
On en déduit donc :
α00 A00 B 00 f0 f0
G= = − 0 · 0 1 0 = −γ3 10 = 10
α f2 AB f2
L’image est donc bien plus grande que dans la première partie et à l’endroit.