Support de Cours Redaction Memoire
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Matière : Psycho-pédagogie
Les objectifs :
Le contenu :
Introduction
Définition d’un mémoire
Différents types d’un mémoire
Préparation et réalisation d’un mémoire ( la forme et le fond d’un
mémoire)
La soutenance
Les critères d’évaluation d’un mémoire
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INTRODUCTION :
Les mémoires représentent souvent pour leurs auteurs une contrainte et une
charge de travail importante. Ils peuvent cependant devenir un facteur de
satisfaction personnelle très valorisante et constituer un élément déterminant
pour l’attribution de diplômes et même pour l’obtention d’un poste ou d’une
responsabilité dan la vie professionnelle.
I – DEFINITION DU MEMOIRE :
Le mémoire d’expérience
Le mémoire de recherche
Le mémoire de compilation
1- Le mémoire d’expérience :
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Il relate une situation vécue personnellement par le stagiaire, à l’issue d’un
période passée dans une institution appelée stage pratique.
Il répond à des objectifs déterminés :
2- Le mémoire de recherche :
3- Le mémoire de compilation :
A cet effet il est conseillé de délimiter son sujet sous peine de travail
gigantesque et d’un un rapport démesuré.
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1- La préparation (le fond du mémoire)
Choix du sujet :
Préciser le sujet :
a- Premières recherches:
b- Délimitation du sujet :
Trop de participants prennent des sujets vagues ou vastes. Le mieux est de partir
d’un sujet cerné le plus précisément possible, cela a pour avantage de maîtriser
le sujet, faciliter l’élaboration du plan et la rédaction.
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Problématique :
Exp : Une recherche se porte sur « les absences et le refus da travail dans le sud
algérien ». à travers ce thème se dessine l’idée que dans les chantiers du sud, les
choses ne se déroulent pas normalement, afin de trouver ce qui ne va pas, dans
le sud, que les gens refusent d’aller travailler dans les chantiers sahariens ? »
Pour une bonne étude et une bonne analyse il faut essayer de répondre à cette
question par des suppositions.
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Collecte des informations bibliographiques :
C’est une tâche bien difficile et la rigueur est nécessaire. Il est préférable d’aller
du général au particulier par étapes.
N’oubliez pas, dés l début des recherches, de constituer un fichier de références
complètes trouvées.
Il faut définir des domaines précis de recherche précis dans les limites du sujet.
- il ne faut pas recopier fidèlement sur texte sauf pour des besoins
d’une citation. il faut faire des résumés d’un passage, d’une idée
pou éviter de tomber dans le plagiat.
- Dans chaque feuille noter l’auteur, l’ouvrage et la page du passage
pris n note.
- Après avoir choisi un sujet précis, veiller à le décomposer en plan
provisoire pour faciliter la recherche documentaire.
Elaboration du plan :
Introduction :
Une introduction classique comprend en général huit points, dont l’importance
relative de chacun est à apprécier en fonction de ce que l’on a développé par la
suite :
- Ce qui est convenu d’appeler une entame, une accroche de l’attention. Cela
pourra être une citation bien choisie, un fait d’actualité, ect.
- Le rappel du sujet. Déjà, qu’il n’y ait pas de contradiction avec le titre.
- Quelques grandes questions posées par le sujet. Ce sont les principales de
celles auxquelles vous allez chercher à répondre.
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- La définition des termes ambigus du sujet.
- l’intérêt du sujet.
- la délimitation du sujet.
- l’exposé de la problématique du sujet.
- l’annonce du plan.
Votre futur lecteur doit pouvoir cheminer tout au long d vos développements. Il
st alors nécessaire de s’imposer une trame afin de permettre au non initié de
comprendre vos propos.
N’oubliez pas d’annoncer dans qu’il est convenu d’appeler des « chapeaux » les
principales idées qu vous allez développer. C’est le cas, par exemple dans les
introductions de chapitre.
Il est important d’attacher le plus grand soin aux intitulés de toutes les
subdivisions car ce sont eux qui aident à la compréhension de votre démarche.
Conclusion :
La méthodologie :
C’est l’étude des méthodes que les sciences utilisent. Par méthode on entend un
démarche ordonnée, raisonnée, c’est une technique employée pour obtenir un
résultat. Il existe plusieurs méthodes :
- Méthode déductive:
Raisonnement qui conclut, à partir d’hypothèses à la vérité d’une proposition en
usant de règles d’inférences. (opération intellectuelle par laquelle on passe d’une
vérité à une autre vérité, jugée telle n raison de son lien avec la première).
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- Méthode inductive :
-Méthode objective :
Repose sur l’expérience.
Méthode expérimentale :
Consiste dans l’observation.
1-L’écriture:
2- La démarche de communication :
Il faut capter l’attention des lecteurs dés les premières pages et ne pas les
décevoir.
Si le lecteur s’ennuie ou s’interroge sur le sérieux et la qualité des rédacteurs, il
est à craindre que l’évaluation sera sévère.
3- Objectif et cible :
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2- La rédaction : (la forme d’un mémoire)
Parmi les règles de la forme :
a) Papier :
Il doit être blanc, de bonne qualité sans lignes cadrés ou perforation et
avoir des dimensions uniformes.
b) La reliure :
Le produit final st relié à l’aide d’agrafes mis en haut et à gauche et sans
feuille d garde afin que la page de couverture apparaisse immédiatement
ou bien à l’aide d’une reliure.
c) Format de saisie :
Le texte est saisit sur ordinateur. L’usage du logiciel « Word » est plus
courant.
d) Qualité de l’impression :
Il faut veiller à ce que le texte soit assez foncé contrasté par rapport au
fond des pages afin qu’on puisse faire aisément des reproductions clairs
uniformes.
2.2 dactylographie :
a) Longueur :
Normalement un mémoire ne doit pas dépasser 100 à 125 pages composés à
double interligne ou à une interligne et demi ( environ 300 mots par page)
b) Marges :
La marge d haut peut se chiffrer à 5 cm (4 interlignes et demi) sur la première
page d’un document et 2,5 cm sur les autres pages. La marge du bas se
chiffre à 2,5 cm de même que celle de gauche à droite.
c) La pagination :
La pagination est obligatoire dés que le document comporte plus de deux
pages. On place les folios (numéros des pages) dans l coins inférieur droit des
feuilles. On pagine en chiffres arabes de 1 à n, tout texte, soit de
l’introduction à la dernière page du document. On n pagine pas la page du
titre.
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d) Caractères :
e) Interlignes :
f) Numérotation de pages :
Le texte doit être justifié à gauche cad il doit être aligné de manière égale.
Un espace de deux interlignes et demi est utilisé entre les paragraphes d’une
même subdivision ou sous subdivision et trois interlignes et demi par rapport
à la fin du texte qui le précède.
i) Page de titre :
j) Sommaire :
Il doit respecter les mêmes marges que la page standard. Il doit favoriser le
repérage du contenu du document. Il doit reproduire fidèlement les numéros
d’ordres et les titres des sections et des autres subdivisions du texte.
Quand à la présentation on inscrit à droite des titres les numéros des pages.
k) Introduction :
Le titre introduction se place en lettre majuscule à 5 cm du bord supérieur de
la feuille. Et l texte commence à trois interlignes et demi plus bas.
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l) Développement :
Pour la présentation du chapitre, celle-ci commence par une nouvelle page. On
écrit l mot chapitre en lettres majuscules, on le numérote en chiffres romains
puis on écrit le titre du chapitre.
m) Conclusion :
Le titre conclusion se place en lettre majuscules à 3 interlignes et demis plus
bas.
a) Renvois :
Dans la majorité des milieux québécois, la façon la plus courante d donner une
référence dans le texte est la méthode appelé communément appelée auteur -date
ou encor scientifique ou américaine. Cette méthode fait référence à la position
d’un auteur en donnant entre parenthèse après l’énoncé concerné, le nom de
l’auteur, ou des auteurs du document cité, l’année d sa parution et la page de
l’ouvrage d’où est tirée la référence. Les informations sont séparées par un
virgule. (Ex : Bouthat, 1993, p.25).
Si on affaire à trois auteurs, on sépare les noms de familles par une virgule. (Ex :
Morin, Bouvier et Juneau), 1998, p.9).
c) Tableaux :
On numérote les tableaux par chapitre à l’aide de la notation pseudo -décimale.
Un tableau est donc identifié par deux numéros : 1- le numéro du chapitre
auquel il appartient, 2- son numéro d’ordre dans le chapitre.
Ex : le tableau 2.4 : est le quatrième tableau du chapitre 2.
On place l titre d’un tableau au dessus du tableau lui-même.
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2.4- Ordre et contenu des différentes parties d’un mémoire :
1- Page de garde
2- Remerciements
3- Dédicaces
4- Sommaire
5- Introduction
6- Corps de l’ouvrage
7- Conclusion
8- Références ou bibliographie
9- Annexes
1- page de gade :
2- remerciements :
Grâce aux remerciements l’auteur attire l’attention du lecteur sur l’aide que
certains lui ont apportée.
3- dédicaces :
4- les références :
5- Introduction :
6- Développement :
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7- Conclusion :
8- Références bibliographiques :
9- Annexes :
VI- LA SOUTENANCE :
a- Remise du mémoire :
Elle doit être fait dans les temps exigés, en un nombre suffisant.
Un pour chaque membre du jury, un pour la bibliothèque, un pour vous. S’il
est l résultat d’un stage en entreprise, il st élémentaire de l’offrir et le porter à
celui qui vous ont accueilli et guidé pendant votre séjour.
b- Délai :
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Le mémoire est évalué par un jury composé de trois membres afin que toutes
les autorisations soient obtenues à temps.
Le directeur de l’établissement nomme les membres du jury et leur fait
parvenir une copie du mémoire. Si la décision préalable à la soutenance st
positive, le directeur annonce la tenue de la soutenance. Cette dernière est
publique, l’avis du mémoire doit faire l’objet d’un affichage adéquat.
2- la soutenance :
Elle consiste à se présenter, présenter son travail, répondre aux questions des
membres du jury.
a- se présenter :
Le stagiaire arrive avec son document, ce qu’il lui évite d’avoir les mains
dans les poches. De la même façon qu’à l’écrit on retrouve une brève
introduction dans l’exposé du sujet.
L’intérêt du sujet et l’annonce du plan de l’exposé et ensuite : la
méthodologie ; les résultats.
il est inutile de parler à la vitesse d’un cyclone car les membres de jury
prennent en général des notes et essaient de retrouver dans le texte ce que
le candidat est entrain de dire.
Il est inutile de s’arracher les doits pendant l’exposé ou la réponse aux
questions ce n’est un interrogatoire mais un examen.
Il est préférable d’avoir le résumé du mémoire sous forme de notes bien
enchaînées, cela peut tout simplement rassurer même si ce n’est pas
utilisé. Ces notes sont écrites au recto seulement est paginé cela évite de
s’y perdre.
Aujourd’hui il y a la culture d’images, on utilise les transparents et l
rétroprojecteur.
De l’usage des transparents : les transparents doivent être dactylographiés
clairement et lisiblement, et sans surcharge représentant un plan d’exposé, un
schéma…
De l’usage du rétroprojecteur : vérifier avant l’exposé, le fonctionnement de
l’appareil, le disposer à la bonne distance pour que l’image soit suffisante,
repérer le sens de l’image, ne pas lire l transparent mais le commenter, ne pas
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se mettre entre le jury et l’image. A vous de savoir quand l’usage en est
achevé.
Les membres du jury vont poser des questions pour mener le candidat à
expliquer ses choix, à justifier les explications, fréquemment à revenir sur le
texte lu « page x ; vous avez écrit que… ».
Le candidat ne s’échappera pas n disant que c’est la pensée d’un autre. S’il a
jugé bon de le noter, c’est qu’il a trouvé un intérêt pour son raisonnement.
Il peut arriver qu’un membre du jury, a fortiori, si la lecture à été rapide, il a
utilisé ce que le candidat a dans sa présentation pour l’interroger afin
d’arriver à monter avec plus de précision ce qu’il cherche à étudier.
Le candidat ne doit pas mentir en faisant semblant de connaître une
information. Il vaut mieux dire tout simplement que l’on ne sait pas.
Le candidat doit se dire qu’un jury n’est pas la pour un interrogatoire mais
pour estimer s’il a franchit le niveau minimum des connaissances requises et
de travail personnel pour l’obtention du diplôme.
Le candidat ne doit pas renverser les rôles ce sont les membres du jury qui
posent les questions.
A l’issue de cet échange une note est attribuée lors d’une courte délibération.
4- Conclusion :
Le plus beau compliment que puissent faire les membres du jury au candidat
« mademoiselle ou monsieur, vous avez expliqué simplement quelque chose
de compliqué…vous n’avez alors aucune inquiétude à avoir quand à la note
qui vous sera attribuée. S’il y a bien quelque chose qui mérite le respect, c’est
bien le travail des autres.
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VI – L’EVALUATION D’UN MEMOIRE :
1- Définition :
Les critères d’évaluation repose sur quantification représentée par une fiche
d’évaluation mettant en valeur une notation concise sur toutes les étapes de
conception d’un mémoire. (le fond et la forme).
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- les références bibliographiques et les renvois ;
- les annexes ;
- la page de garde ou couverture.
Qualité de l’étude :
a- L’approche méthodologique :
- Le choix du thème ;
- La problématique,
- Les hypothèses ;
- Les techniques d’investigation ;
- L’échantillonnage ;
b- L’approche méthodologique
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- la construction des tableaux, graphes, …
- la lecture des données ;
- La validation des hypothèses,
f- Synthèse et conclusion.
B- La soutenance :
Phase importante de l’évaluation puisqu’elle permet de quantifier le
travail accompli. C’est durant cette phase que l’oral authentifie l’écrit.
Les critères d’évaluation de cette phase se définissent comme suit :
b- L’exposé :
c- La coordination :
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VII – LES REGLES DE REDACTION D’UN MEMOIRE
7-Collecter l’information ;
16-Ne pas conclure par un point final, mais par un point d’interrogation ;
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