Mali Treatment Guidelines - 0

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MINISTERE DE LA SANTE ET REPUBLIQUE DU MALI


DE L’HYGIENE PUBLIQUE UN PEUPLE - UN BUT- UNE FOI
------------------ -----------------------
PROGRAMME NATIONAL
DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME

DIRECTIVES NATIONALES POUR LA PRISE EN CHARGE DES CAS


DE PALUDISME AU MALI

Juin 2016
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TABLES DES MATIERES

INTRODUCTION

II- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE: ………………………………………………….5

III-PROCOLE DE TRAITEMENT DES CAS: ……………………………6

IV-PHARMACOVIGILANCE:…………………………………………………………………15

V- APPROVISIONNEMENT EN CTA : .................................................................................................................................... 15

VI- LA DISTRIBUTION DES CTA OU DES KITS DE PRISE EN CHARGE DU PALUDISME GRAVE…...19

VII- LES TACHES DES AGENTS IMPLIQUES DANS LA PRISE EN CHARGE DES CAS 20

VIII – SUIVI/EVALUATION .................................................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

IX- ANNEXES : Fiche de collecte de données, indicateurs ……………………….………24

1. ALGORITHME DE PRISE EN CHARGE DU PALUDISME CHEZ LES ENFANTS DE 0 A 5 ANSERREUR ! SIGNET NON DEFINI

2. ALGORITHME DE PRISE EN CHARGE DU PALUDISME CHEZ LA FEMME ENCEINTE ................................................ 26

3. ALGORITHME SUR LE TRAITEMENT PRE-TRANSFERT DES CAS DE PALUDISME


GRAVE……………………………………………………………………………27
4. FICHE DE NOTIFICATION DE PHARMACOVIGILANCE…………………………………28
5. GUIDE DE REMPLISSAGE DE LA FICHE…………………………………………………...30
3

INTRODUCTION
Le palusdisme demeure un problème de santé publique majeur.
Au Mali, selon l’annuaire statistique du Système Local d’Information Sanitaire (SLIS)
en 2014, le paludisme a constitué 40,08% des motifs de consultations
Les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes constituent les cibles qui paient
plus de tribut pour le paludisme.
Au Mali, la gratuité des CTA, des TDR et des kits de traitement du paludisme grave
aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans d’une part et la forte
subvention chez les adolescents et les adultes venant en consultation curative dans
les structures publiques, parapubliques de santé d’autre part est une stratégie
permettant de réduire la morbidité et la mortalité liées au paludisme.
La prise en charge des cas de paludisme ( le diagnostic, le traitement curatif
précoce des cas de paludisme) la prévention du paludisme chez la femme enceinte,
la chimioprévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3 à 59 mois, la lutte
anti vectorielle, la prévention et la gestion des épidémies, sont des actions
soutenues par la politique nationale de lutte contre le paludisme au Mali dont
l’objectif est d’inverser les tendances de l’incidence du paludisme, et d’amorcer
l’arrêt de sa transmission dans la perspective de son élimination à l’horizon 2030 .
L’extension de la résistance aux antipaludiques est une contrainte majeure dans tous
les pays endémiques de paludisme dont le nôtre mais surmontable par l’utilisation
optimale de nouvelles molécules adaptées à la prise en charge des cas simples et
graves.
Le Programme National de lutte contre le Paludisme (PNLP) a mis en place des
schémas thérapeutiques aux différents niveaux de la pyramide sanitaire. La
responsabilité du prescripteur est d’utiliser les antipaludiques précocement, à
bonnes doses pour les cas de paludisme confirmés en respectant les contres
indications afin de diminuer la morbidité et la mortalité du paludisme ainsi que
l’émergence de nouvelles résistances.
La gestion des CTA, des kits de prise en charge du paludisme grave et des tests de
diagnostic rapide du paludisme s’intègre impérativement dans le schéma directeur
d’approvisionnement et de distribution des médicaments essentiels (SDADME).
Après la révision des documents normatifs du PNLP et des documents de formation
des prestataires en 2013, il était impératif de mettre à jour les directives de prise en
charge des cas et de prévention du paludisme.
Ces directives s’adressent à tous les agents des services socio sanitaires impliqués
dans le traitement du paludisme et la gestion de ces médicaments et réactifs.
Les présentes directives portent sur : le diagnostic biologique, le protocole de
traitement, la pharmacovigilance, les principes de base du schéma directeur
d’approvisionnement et de distribution des médicaments et le suivi évaluation.
Elles permettent de respecter la politique nationale de prise en charge des cas de
paludisme. C’est un outil de travail destiné aux prescripteurs de tous les niveaux
de la pyramide sanitaire.
Les cas de paludisme graves pourraient être évités si tout cas de paludisme simple
était précocement et correctement pris en charge (moins de 24 heures).
4

DEFINITION ET CLASSIFICATION DU PALUDISME


Le paludisme est une maladie fébrile due à un parasite du genre Plasmodium et qui se
transmet habtuellemnent par la piqûre du moustique (anophèle femelle infectée).
Les différentes formes de paludisme peuvent être classées en deux catégories
principales : les cas de paludisme simples et les cas de paludisme graves.

Paludisme simple : se caractérise essentiellement par une fièvre (Température axillaire ≥ à


37,5°C) ou antécédent de fièvre avec souvent des maux de tête, des douleurs musculaires,
de la faiblesse articulaire, des troubles digestifs, des frissons, et des courbatures, confirmé
par un examen biologique (TDR ou GE/FM positif)

Paludisme grave : se caractérise par une confirmation biologique (TDR ou GE/FM positif)
avec la présence de P. falciparum associé à l’une ou plusieurs des manifestations cliniques
et /ou biologiques suivantes :
Manifestations cliniques
conscience ou coma

-vasculaire ou choc. (TA systolique < 70 mm Hg chez l’adulte et 50 chez


l’enfant)

Manifestations biologiques
g/l)

mol /l)
5

II- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE :

Le paludisme est une maladie dont le diagnostic est complexe. Le diagnostic


clinique est source de nombreuses erreurs qui conduisent à surestimer le nombre de
cas de paludisme .Il est à noter qu’au Mali il reste encore des cas présumés de
paludisme qui sont traités sans confirmation biologique.
Le diagnostic biologique ou diagnostic de certitude vient confirmer le diagnostic
clinique.
Il existe deux types d’examens biologiques utilisés au Mali :
- la microscopie (GE/FM) et
- le Test de Diagnostic Rapide (TDR).

Tout cas suspect de paludisme doit être systématiquement confirmé par TDR ou
GE/FM avant un traitement. Cette confirmation se fera à tous les niveaux (du site de
l’ASC jusqu’au niveau hôpital).

Niveau site :

L’Agent de Santé Communautaire (ASC) formé doit faire un test de diagnostic


rapide devant tout cas de fièvre chez un enfant de 0 à 5 ans. L’ASC doit être
approvisionné en TDR pour la confirmation biologique des cas de paludisme. Le
stock initial sera fourni par le CSCom. L’ASC sera réapprovisionné sur la base de la
Consommation Moyenne Mensuelle (CMM) ; cela permettra d’éviter les ruptures de
stocks.

Niveau CSCom et autres établissements de santé de l’aire :

Au CSCom et autres établissements de santé de l’aire ; les agents de santé


doivent faire un test de diagnostic rapide devant tout cas de fièvre. Le CSCom doit
être approvisionné en TDR pour la confirmation biologique des cas de paludisme. Le
stock initial sera fourni par le DRC. Le CSCom se réapprovisionnera sur la base de
la CMM ; cela permettra d’éviter les ruptures de stock. Le CSCom approvisionne les
autres structures de santé de l’aire sur la base de leur CMM.
Au niveau des CSCom et autres structures de santé de l’aire où la GE /FM est
possible, prioriser celle là.

Niveau CSRef :

Le diagnostic ou la confirmation des cas sera fait par la GE/FM.


En cas de non disponibilité des réactifs pour la GE, les TDR seront utilisés. Les
CSRef seront approvisionnés en réactifs et en TDR par les magasins régionaux
de la PPM par rapport au stock initialet le réapprovisionnement est fait sur la
base de la CMM.

Niveau Hôpital :

La confirmation sera faite à ce niveau par la GE/FM. Les hôpitaux seront


approvisionnés en réactifs par la Pharmacie Populaire du Mali (PPM) par rapport
au stock initial. Le réapprovisionnement est fait sur la base de la CMM.
6

Les autres examens complémentaires à ces 2 niveaux (Hôpital et CSRéf) ne sont


pas gratuits (glycémie, Hémoglobine /Hématocrite…).

III- PROTOCOLE DE TRAITEMENT :


Le paludisme simple se traite efficacement par voie orale. Les traitements les plus
efficaces aujourd’hui sont les Combinaisons Thérapeutique à base d’artémisinine
(CTA).Elles permettent de traiter efficacement le paludisme simple en 3 jours.
Le paludisme grave se traite avec:
 Artésunate injectable,
 Artémether injectable,
 Quinine injectable.

Passer à la voie orale dès que l’état du patient le permet.

A. PALUDISME SIMPLE
1- NIVEAU SITE :
L’ASC prend en charge les cas avec fièvre après confirmation par le TDR :
 Enveloppement humide, Paracétamol

 Traitement spécifique (CTA):


 Artemether + Luméfantrine (ALU)

Présentation et Posologie de l’Artemether 20 mg - Lumefantrine 120 mg, comprimé


Jour 1 Jour 2 Jour 3
Tranches d’âge/Poids
Matin Soir Matin soir Matin Soir

05 14 Kg (2 mois à 3 ans) 1cp 1cp 1cp 1cp 1cp 1cp


15 - 24 Kg (4 à 6 ans) 2 cp 2 cp 2 cp 2 cp 2 cp 2 cp
25 – 34kg (7à 10 ans) 3 cp 3 cp 3 cp 3 cp 3 cp 3 cp
≥ 35 Kg et adultes 4 cp 4 cp 4 cp 4 cp 4 cp 4 cp

NB : Pour les enfants de 2 mois à 6 ans (5 kg à 24 kg) les comprimés dispersibles


sont utilisés.
 Conseils à donner aux malades

Quand revenir immédiatement?


- Si persistance de la fièvre ;
- Si difficulté de boire et incapacité de manger chez l'enfant ;
- Si convulsion (révulsion oculaire) ;
- Si incapacité de s'asseoir ;
- Si persistance des vomissements ;
- Si devient inconscient ;
- Si pâleur ou ictère ;
- S'il y a présence de sang dans les selles
- Si urines foncées; Si difficulté respiratoire
- Insister sur :
- La visite de suivi après 3 jours de traitement si persistance du
problème ;
- La nécessité de continuer l'alimentation et d'augmenter les liquides ;
- Continuer à prendre le médicament même si le malade se sent mieux ;
7

- La prévention du paludisme (utilisation de moustiquaire imprégnée


d'insecticides pour les enfants et les femmes enceintes, TPI chez les
femmes enceintes et CPS chez les enfants de 3 à 59 mois) ;
- Le recours précoce au CSCom pour les épisodes ultérieurs

NB : Si TDR négatif, référer

2- NIVEAUX CSCom, CSRef, HOPITAUX et autres structures sanitaires.

Les agents à ces niveaux donneront après confirmation chez l’enfant de moins
de 5 ans, l’adolescent ou l’adulte :

a) Un traitement spécifique

Présentation et Posologie de l’Artemether 20 mg - Lumefantrine 120mg, comprimé


Jour 1 Jour 2 Jour 3
Tranches d’âge/Poids
Matin Soir Matin soir Matin soir

05 – 14 Kg (2 mois à 3 ans) 1cp 1cp 1cp 1cp 1cp 1cp


15 - 24 Kg (4 à 6 ans) 2 cp 2 cp 2 cp 2 cp 2 cp 2 cp
25 – 34kg (7à 10 ans) 3 cp 3 cp 3 cp 3 cp 3 cp 3 cp
≥35 Kg et adultes 4 cp 4 cp 4 cp 4 cp 4 cp 4 cp

Présentation et Posologie de l’artesunate-amodiaquine


Intervalle de poids Présentation 1er jour de 2ème jour 3ème jour
(Intervalle d’âge traitement de de
approximatif) traitement traitement

≥ 4,5kgà<9kg 25mg/67,5mg 1 comprimé 1 comprimé 1 comprimé


(2 à11mois) blister de 3 cp
≥ 9kgà<18kg 50mg/135mg 1 comprimé 1 comprimé 1 comprimé
(1 à11ans) blister de 3 cp
≥ 18kgà<36kg 100mg/270 1 comprimé 1 comprimé comprimé
(6 à13ans) mg blister de
3 cp
≥36kg 100mg/270 2 comprimés 2 comprimés 2 comprimés
(14 ans et plus) mg blister de
6 cp

NB : La prise de la première dose doit être supervisée, si l’enfant vomit dans


les 30 mn, reprendre la dose.

Conduite à tenir en cas de persistance de signes Il est important de


réexaminer le malade et de refaire le diagnostic biologique.
Si le malade a bien suivi le traitement et que le test biologique est négatif :
 chercher d’autres causes de fièvre ou l’orienter pour évaluation
En cas de non respect du traitement,
 reprendre le traitement sous surveillance médicale.
8

Si les examens de laboratoires ne sont pas réalisables référer à un niveau supérieur.

b) Traitement adjuvant :
Médicaments et posologie à administrer
- Paracétamol 500 mg : 15 à 20 mg/kg toutes les 6 heures ;
- Fer 200mg : 2 comprimés/jour (adulte) ou 10 mg /kg/jour (enfant) si anémie ;
- Acide folique 5mg : 1comprimés/jour si anémie.

c) Conseils à donner aux malades

Quand revenir immédiatement?


- Si persistance de la fièvre ;
- Si difficulté de boire et incapacité de manger chez l'enfant ;
- Si convulsion (révulsion oculaire) ;
- Si incapacité de s'asseoir ;
- Si persistance des vomissements ;
- Si devient inconscient ;
- Si pâleur ou ictère ;
- S'il y a présence de sang dans les selles
- Si urines foncées ;
- Si difficulté respiratoire
- Insister sur :
- La visite de suivi après 3 jours de traitement si persistance du
problème ;
- La nécessité de continuer l'alimentation et d'augmenter les liquides ;
- Continuer à prendre le médicament même si le malade se sent mieux ;
- La prévention du paludisme (utilisation de moustiquaire imprégnée
d'insecticides pour les enfants et les femmes enceintes, TPI chez les
femmes enceintes et CPS chez les enfants de 3 à 59 mois) ;
Le recours précoce au CSCom pour les épisodes ultérieurs

B. PALUDISME GRAVE :
1- Niveaux CSCom/CSRef /Hôpitaux :
Le traitement du paludisme grave et compliqué chez l’enfant de moins de 5 ans, la
femme enceinte, l’adolescent ou l’adulte repose sur deux éléments essentiels :

 le traitement d’urgence des complications : qui est vital pour le malade. En


effet la survenue du décès peut être due à la maladie elle même ou à ses
complications.
 le traitement spécifique antipaludique : qui est indispensable et d’une extrême
urgence doit être administré très rapidement pour arrêter l’évolution de la
maladie.

1. Le traitement d’urgence des complications :

Il s’agit de traitement symptomatique visant à : corriger l’hypoglycémie, la


déshydratation, l’anémie, faire baisser la fièvre, arrêter les convulsions et prendre en
charge le coma et les problèmes respiratoires, rénaux et cardiovasculaires.
9

Le traitement de l’hypoglycémie :

- Chez l’enfant ou l’adolescent administrer en IV lente:


 3 à 5 ml /kg pour le sérum glucosé à 10% OU
 1 ml/kg pour le sérum glucosé à 30 %.
- Pour l’adulte administrer en IV lente:
 3 à 5 ml /kg pour le sérum glucosé à 10% OU
 1 ml/kg pour le sérum glucosé à 30 % OU
 25 ml de sérum glucosé à 50%: Si l’on n’a que du glucose à 50 %, on en dilue
un volume dans 4 volumes d’eau stérile pour obtenir une solution à 10 % (par exemple,
0,4 ml/kg de glucose à 50 % avec 1,6 ml/kg d’eau pour préparations injectables ou 4 ml
de glucose à 50 % avec 16 ml d’eau pour préparations injectables). Le glucose
hypertonique (> 20 %) n’est pas recommande car il a un effet irritant sur les veines
périphériques.
Lorsque l’administration par voie intraveineuse est impossible, donner du glucose ou
toute autre solution sucrée par sonde naso-gastrique.
Le traitement de la déshydratation :
 administrer 100 ml/kg de solution de Ringer en 2 ou 4 heures,
 Réévaluer le malade après pour déterminer, les besoins hydriques et l’état
de déshydratation.
Le traitement des convulsions :
 Administrer du diazépam à la dose de 0,5 mg/kg en intra rectal (IR) ou IM.
 Si les convulsions persistent 10 à 15 mg / kg de phénobarbital en voie
parentérale.
Le traitement de l’anémie :
Si anémie sévère (taux d’hémoglobine < 5g/dl) :
administrer d’urgence du sang : 20 ml /kg de sang total pendant 4 heures sous
furosémide ou 10 ml /kg de culot Globulaire chez les enfants. Si la transfusion est
impossible :
 faire un traitement pré transfert avant d’envoyer le
malade dans un centre
disposant de service de transfusion sanguine.
En cas de coma :
 Evaluer le stade du coma (Echelle de Blantyre ou Glasgow),
 Mettre le malade en position latérale de sécurité,
 Aspirer les sécrétions et libérer les voies respiratoires,
 Mettre en place une sonde naso-gastrique d’alimentation,
 Prendre une voie veineuse,
 Placer une sonde urinaire
 Changer le malade de position toutes les 4 heures,
 Mesurer le volume des urines (diurèse).

En cas de difficultés respiratoires : (Œdème Aigu des Poumons)


 Mettre le malade en position demi assise, administrer de l’oxygène et du
furosémide en IV : 2 à 4 mg/kg
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 Vérifier qu’il ne présente pas une insuffisante cardiaque due à l’anémie


sévère
 Evacuer si possible le malade vers un service de réanimation.

En cas d’insuffisance rénale :


 Administrer des solutés si le malade est déshydraté : 20ml /kg de sérum salé
isotonique, 1 à 2 mg/kg de furosémide
 Placer une sonde vésicale
Si le malade n’émet pas d’urine dans les 24 heures qui suivent :
 Transférer dans un centre pour une dialyse.

N.B :
Les autres maladies graves doivent être traitées conformément au schéma approprié

Traitement non recommandé


 Corticoïde et autres anti-inflammatoires
 L’heparine,
 la prostacycline,
 la desferoxamine,
 la pentoxifylline,
 le dextrane de faible masse moleculaire,
 l’uree,
 la deferoxamine,
 la cyclosporine,
 l’acide dichloracetique,
 l’adrenaline

2. Traitement spécifique antipaludique


L'artésunate est le médicament de choix pour le traitement du paludisme grave. Elle peut
être administrée en injection intra veineuse (IV) ou intra musculaire (IM).

A- Artésunate 2,4 mg/kg de poids corporel administrés par voie intraveineuse (IV) ou
intramusculaire (IM) à l’admission (t = 0), puis 12 h et 24 h plus tard et, par la suite,
une fois par jour pour les patients de 20 kg et plus jusqu’à ce que le patient puisse
prendre ses médicaments par voie orale.
Pour les enfants de moins de 20kg : artésunate 3mg/kg de poids corporel
conformément aux temps indiqués précédemment.

Procédure de dilution de l’artesunate


1 flacon d'artésunate contient 60 mg d'artésunate et sera préparé avec 1 ml de
bicarbonate de sodium et 5 ml de chlorure de sodium, de telle sorte que la solution finale
contienne 10 mg /ml d'artésunate pour la voie IV. Il sera préparé avec 1ml de
bicarbonate de sodium et 2 ml de chlorure de sodium, de telle sorte que la solution finale
contienne 20 mg /ml d'artésunate pour la voie IM.

• Détacher le haut du flacon d'artésunate et désinfecter le caoutchouc à l'aide


de 10% polividone iodé ou d'un tampon d'alcool
• Ouvrir à l'avance les deux ampoules de manière à pouvoir tenir dans les
mains la seringue avec l'aiguille pendant le processus.
11

• Soutirer 1 ml du bicarbonate de sodium à 5 % dans une seringue et l'injecter


dans le flacon d'artésunate.
• Secouer jusqu'à ce que la poudre d'artésunate soit complètement dissoute et
que la solution devienne transparente. Ne pas secouer trop vigoureusement
pour éviter toute formation de mousse à la surface de la solution. Si la solution
est trouble ou s'il existe un précipité, la préparation parentérale doit être jetée.
• Soutirer 5 ml du chlorure de sodium à 0,9% dans une seringue et l'injecter
dans le flacon d'artésunate pour la voie IV.
 Soutirer 2 ml du chlorure de sodium à 0,9% dans une seringue et l'injecter
dans le flacon d'artésunate pour la voie IM.
• Soutirer le volume requis d'artésunate du flacon (selon le schéma
posologique).
• Jeter tout excédent de solution.
• La solution est administrée lentement par voie IV sur 2 à 3 minutes.
Les voies d'administration sont la voie IV directe ou la voie IM.

Si l’on n’a pas d’artésunate injectable, il peut être remplacé par l’artéméther ou la
quinine :
Prendre le relais avec CTA par voie orale dès que le malade peut avaler.

B – ARTEMETHER
Posologie et mode d'administration

Traitement sur 5 jours par voie intramusculaire :


la posologie est de 3.2mg/kg de poids corporel en une injection à l’admission du
malade suivi de 1,6mg/kg en une injection par jour pendant 4 jours

Enfant de 0 - 5 ans : ampoules de 20 mg


Age poids Jour 1 Jour 2 Jour3 Jour4 Jour5
<1 an 5 - 9kg 1 amp ½ amp ½ amp ½ amp ½ amp
2-5 ans 10 - 15kg 2 amp 1amp 1amp 1amp 1amp

Sujets de plus de 5 ans : ampoules de 80 mg


Age poids Jour 1 Jour 2 Jour3 Jour4 Jour5
6 -13 ans 16-35 kg 1 amp ½ amp ½ amp ½ amp ½ amp
14 ans et ≥ 35kg 2 amp 1amp 1amp 1amp 1amp
plus

En cas de non disponibilité de l’une ou l’autre présentation le clinicien utilise celui qui est
disponible en tenant compte que 1 amp 80mg = 4 amp de 20mg.

Prendre le relais avec CTA par voie orale dès que le malade peut avaler.
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C- QUININE

Posologie recommandée :

Quinine administrée par perfusion en intraveineuse

 Dose de charge: 20 mg de sel de quinine/kg) à l’admission chez l'adulte et l'enfant

NB: La dose de charge est administrée seulement lorsque le malade n’a pas pris de
quinine dans les 24 heures précédentes ou la Méfloquine dans les 7 jours, si oui c’est
la dose d’entretien qui est retenue

 Dose d'entretien:

Enfants:

Posologie : 10 mg/kg de sels de chlorhydrate de quinine (8,3mg base) dilués dans 10 ml/kg
de sérum glucosé à 10 % (ou dextrose à 4,3% ou sérum salée à 0,9 % chez les diabétiques)
Durée de la perfusion : 2 – 4 heures
Intervalle entre le début des perfusions : 8 heures

Passer à la voie orale avec les CTA dès que le malade peut avaler

OU

- Posologie: 15 mg/kg de sels de chlorhydrate de quinine (12,4 mg base) dilués dans 10


ml/kg de sérum glucosé à 10 % (ou dextrose à 4,3% ou sérum salée à 0,9 % chez les
diabétiques) Durée de la perfusion : 2 – 4 heures
Intervalle entre le début des perfusions : 12 heures

Passer à la voie orale avec les CTA dès que le malade peut avaler

Adultes:

10 mg/kg de sels de quinine (8,3 mg base) dilués dans 10 ml/kg d’un soluté hypertonique
en perfusion pendant 4 heures glucose à 10%, dextrose à 4,3 % ou (sérum salé isotonique
à 0,9 % chez les diabétiques)
Intervalle entre le début des perfusions : 8 heures,
Durée de la perfusion : 4 heures.

La durée du traitement avec la quinine est de sept (7) jours.

NB : Prendre les comprimés de quinine avec de l’eau sucrée pour prévenir


l’hypoglycémie.

Quinine par voie intramusculaire :


Si l’administration en perfusion intraveineuse (IV) est impossible, donnez la même dose (10
mg/kg) en intra musculaire (IM) toutes les 8 heures et continuer jusqu’à ce que le malade soit
capable de prendre le traitement par voie orale. L’injection doit être faite à la face antéro-
externe de la cuisse.
Donner au malade de l’eau sucrée pour prévenir l’hypoglycémie
13

Remarque : les injections IM doivent être faites avec le maximum d’asepsie dans la face
antéro-externe de la cuisse chez les enfants et non dans la fesse.

Prendre le relais avec CTA par voie orale dès que le malade peut avaler

Traitement du paludisme chez la femme enceinte


Paludisme simple
- Premier trimestre de la grossesse : Sel de quinine comprimé en raison de 10mg/kg toutes
les 8 heures pendant 7jours.
- Deuxième et troisième trimestre de la grossesse : CTA (cf Posologie des
CTA retenues par la politique nationale).
Paludisme grave
On administrera sans tarder par voie parentérale des antipaludiques aux femmes enceintes
souffrant d’un paludisme grave, quel que soit le stade de la grossesse et sans réduire la
dose. Le taux de mortalité dû au paludisme grave pendant la grossesse est de 50 % environ,
chiffre plus élevé que chez les femmes non gravides. L’artesunate constitue le traitement de
choix. En cas d’indisponibilité de ce médicament, l’artemether est préférable a la quinine en
fin de grossesse car la quinine est associée a un risque d’hypoglycemie de 50 %.

Passer à la voie orale dès que le malade peut avaler (Quinine comprimé pour les
femmes enceintes au premier trimestre de la grossesse et CTA a partir du deuxième
trimestre de la grossesse)

2- NIVEAU CSCom ou autres structures sanitaires de l’aire:

Si le plateau technique ne permet pas de prendre en charge un cas de paludisme


grave, administrer un traitement de pré transfert et référer le malade

Traitement pré transfert


Le risque de mourir de paludisme grave est très élevé dans les premières 24 h. Dans
les pays endémiques le temps de transfert du malade vers un centre de prise en
charge approprié est assez long et engendre un retard dans la mise en route du
traitement ; temps durant lequel l’état du malade peut se détériorer pouvant entraîner
le décès
Le traitement pré transfert du paludisme grave consiste à administrer une première
dose d’antipaludique efficace par voie parentérale ou rectale avant de transférer le
malade dans une structure sanitaire pour une prise en charge.

Les molécules recommandées sont :


Artésunate capsule rectale, 10 mg/kg
• Artésunate IM, 2,4 mg/kg et 3 mg/kg pour les enfants de moins de 20 kg
• Artéméther IM, 3,2 mg/kg
• Sel de quinine IM, 20 mg/kg (à répartir, 10 mg/kg dans chaque cuisse) ou quinine
 base 16,6 mg/kg (8,3 mg/kg dans chaque cuisse).

Artésunate suppositoire :
Enlever le suppositoire de l’emballage juste avant l’utilisation
Administrer le nombre requis de suppositoire d’artésunate en raison de 10 mg/Kg
par voie rectale.
14

En cas de rejet ré-administrer la même dose immédiatement et pincer les fesses


pendant environ 10 minutes surtout chez le petit enfant.
Présentation et posologie de l’artésunate suppositoire
Age Poids Dose en mg Nombre de capsule
0 – 1 an 4 – 9 kg 50mg 1 suppo de 50mg
2- 3 ans 10 – 15 kg 100mg 2 suppo de 50 mg
4-5 ans 16-20 Kg 200mg 1 suppo de 200 mg
6-15 ans 21 – 35 kg 300mg 1 Suppo de 200 + 2
suppo de 50 mg
>15 ans >35 kg 800mg 4suppo de 200mg

Présentation et posologie de l’Artémether 20mg


Age Poids Dose en mg Posologie simplifiée
0 – 1 an 4 – 9 kg 20mg 1 amp
2- 5 ans 10– 20 kg 40mg 2 amp

Présentation et posologie de l’Artémether 80mg


Age Poids Dose en mg
0 – 1 an 4 – 9 kg 20mg ¼ amp
2- 5 ans 10 – 20 kg 40mg ½ amp
6-15 ans 21 – 35 kg 80mg 1 amp
>15 ans ≥35 kg 160mg 2 amp

Quinine : Une injection unique de


20 mg/kg (à répartir, 10 mg/kg dans chaque cuisse) ou quinine base 16,6 mg/kg (à
partir 8,3 mg/kg dans chaque cuisse)

Avant le transfert
 Remplir les supports qui doivent accompagnés le malade
 Donner le diazépam en cas de convulsion
 Donner du paracétamol ou enveloppement humide pour faire baisser la fièvre
 Lutter contre l’hypoglycémie (donner du sucre, allaiter l’enfant)
Si le transfert n’est pas possible, se référer au schéma de la prise en charge des
cas graves
Si le plateau technique le permet, faire :
- un traitement des complications
- un traitement spécifique
- un traitement adjuvant
- des conseils

3- Niveau ASC :
Devant un cas de paludisme grave l’ASC donne un traitement de pré transfert et
réfère l’enfant pour des soins appropriés.
L’ASC placera l’artésunate suppositoire en fonction du poids de l’enfant
15

 Artésunate suppositoire :
Enlever le suppositoire de l’emballage juste avant l’utilisation
Administrer le nombre requis de suppositoire d’artésunate en raison de 10 mg/Kg
par voie rectale
En cas de rejet re-administrer la même dose immédiatement et pincer les fesses
pendant environ 10 minutes surtout chez le petit enfant.

Age Poids Dose en mg Nombre de capsule


0 – 1 an 4 – 9 kg 50 mg 1 suppo de 50 mg
2- 3 ans 10 – 15 kg 100 mg 2 suppo de 50 mg
4-5 ans 16-20 Kg 200 mg 1 suppo de 200 mg

 Il fera aussi un enveloppement humide pour casser la fièvre.

IV- PHARMACOVIGILANCE :
La pharmacovigilance doit être renforcée à tous les niveaux. Les conseils sur les
effets secondaires des médicaments prescrits seront donnés aux patients. Tout cas
de manifestation d’effets indésirables des médicaments sera notifié.
(Voir le circuit de notification en annexe)

V- APPROVISIONNEMENT EN CTA, TDR ET KITS DE PALUDISME GRAVE :


Les CTA, les kits de prise en charge de paludisme grave et les tests de diagnostic
rapide du paludisme seront disponibles dans tous les CSREF, CSCOM, les
établissements publics hospitaliers et autres structures habilités pour la mise en
œuvre de la prise en charge gratuite du paludisme. Les kits de réactifs et
consommables pour la goutte épaisse ainsi que pour le frottis mince seront fournis
aux CSREF, aux établissements publics hospitaliers et aux autres structures
habilités. Le schéma d’approvisionnement respecte le schéma directeur
d’approvisionnement et de distribution des médicaments essentiels. Ces directives
sont valables pour les antipaludiques du circuit gratuit et du circuit marchant
subventionné.

a. Composition kit de traitement du paludisme grave avec l’artesunate


injectable
Femmes enceintes 1er trimestre de la grossesse
Medicaments Quantité/cas
Artesunate fl/60mg 15
Cathéter G20 2
Seringue 10 ml 5
Diazepan inj 2
Paracetamol 500 mg cp 18
Quinine 300 mg, cp 24
16

Femme enceinte 2ème et 3ème trimestre et adulte


Medicaments Quantité/cas
Artesunate fl/60mg 15
Cathéter G20 2
Seringue 10 ml 5
Diazepan inj 2
Paracetamol 500 mg cp 18
CTA Pl/24 cp 1

b. Composition kit de traitement du paludisme grave avec


Quinine injectable
Médicaments Quantité/cas
Quinine 400mg (ampoules) 4
Quinine 200mg (ampoules) 4
Perfuseur 2
Cathéter 20 G 1
Sérum glucose 10% (flacons) 4
Seringue 5 ml 4
Quinine 300 mg, comprimé 24
Diazépam injectable 2
Paracétamol 500mg (comprimé) 18

Enfants de 0 – 5 ans, adolescents


Quantité
Médicaments /cas
Artesunate 60 mg 5
Cathéter 24 ou 22G 2
Seringue 10 ml 4
Diazépam injectable 2
Paracétamol 500mg (comprimés) 10
CTA (PL/6 ou PL/12) 1

2-1- les supports de base


Les supports suivants sont à consulter à tous les niveaux pour établir la
commande

1- Le bordereau de livraison (BL)


2- Les fiches de stock
3- Les rapports mensuels de gestion des stocks
4- Les rapports mensuels du laboratoire
5- Les rapports trimestriels de distribution des CTA
6- Le Compte Rendu de Gestion des Stock (CRGS)
17

7- Le bon de commande (BC)

2-2- Description du circuit d’approvisionnement par niveau

2-2-1- Au niveau CSCOM et autres formations sanitaires de l’aire


- Le bon de commande est établi en trois copies. Le gérant du dépôt de vente
des médicaments exprime les besoins en fonction des stocks restants et de la
consommation moyenne mensuelle (CMM), tout comme pour les médicaments en
vente. Il signe le bon de commande et le fait viser par le chef de poste médical. Le
bon de commande est suivi de la fiche de stocks pour sa validation auprès du chef
de poste médical.

- Le bon de commande est contre signé par le Médecin chef du CSRéf pour
être servi par le gérant du DRC.
- Les bons de commande établis en trois copies sont archivés : une au niveau
du gérant du CSCOM, une au niveau du gérant du DRC et une au niveau du
chargé SIS du CSRéf.
- La commande est servie suivant un bordereau de livraison établi en trois
copies: une pour le gérant du CSCOM, une pour le gérant du DRC et une
pour le chargé SIS du CSRéf.
- Les fiches de stocks à différents niveaux sont remplies le jour même de
l’emmagasinage.
- La sortie des CTA et kit de prise en charge du paludisme grave au niveau du
CSCOM n'est autorisée que par ordonnance à double souche bien lisible
établie par le prestataire formé (une copie est archivée au dépôt et l’autre est
remise au bénéficiaire).
- les fiches de stocks des CTA, kit de prise en charge du paludisme grave et
test de diagnostic rapide(TDR) seront remplies quotidiennement.

2-2-2- Au niveau CSRéf

 DV du CSREF
-Le bon de commande est établi en trois copies. Le gérant du dépôt de vente des
médicaments exprime les besoins en fonction des stocks restants et de la CMM, tout
comme pour les médicaments en vente. Il signe le bon de commande et l’envoi au
pharmacien du district pour analyse et signature qui à son tour le fait viser par le
médecin chef. Le bon de commande est suivi de la fiche stock pour sa validation
auprès du Médecin chef.
-Le bon de commande est contre signé par le Médecin chef du CSRef pour être
servi par le gérant du DRC.
-Les bons de commande établis en trois copies sont archivés au niveau du gérant du
DV CSRef, du gérant du DRC et au niveau du chargé SIS du CSRef.
-La commande est servi suivant un bordereau de livraison établi en trois copies : une
pour le gérant du DV CSRef,une pour le gérant du DRC et une pour le chargé SIS du
CSRef.
-Les fiches de stock sont remplies le jour même d’emmagasinage.
-La sortie des CTA et kit de paludisme grave au niveau du DV CSRef n’est autorisée
que par ordonnance à double souche bien lisible établie par le prestataire formé (une
copie est archivée au dépôt et l’autre est remise au bénéficiaire).Les fiches de stocks
18

des CTA, kit de prise en charge du paludisme grave et TDR seront remplies
quotidiennement.

 DRC
La commande est établie en trois copies par le gérant du DRC avec l’appui éventuel
du pharmacien. Il exprime les besoins en fonction de la CMM et des stocks restants
Le gérant signe le bon de commande et l’envoi au pharmacien du district pour
analyse et signature qui à son tour le fait viser par le médecin chef qui vérifie et
confronte la commande avec les fiches de stocks.
La commande validée est envoyée au niveau du pharmacien régional qui après
analyse le sousmet au Directeur régional pour etre transmise au PNLP qui autorise
l’approvisionnement du district sanitaire.

La commande est servie par la PPM régionale par bordereau de livraison en trois
copies (une pour le gérant du DRC, une pour le chargé SIS et une pour le
pharmacien au niveau régional) ;
Les fiches de stock sont impérativement remplies après exécution des opérations au
niveau régional et au niveau district sanitaire.

 Laboratoire
La commande est établie en trois copies par le gérant DRC sur la base de la
présentation du rapport d’activité du laboratoire. Il exprime les besoins en fonction de
la CMM et des stocks restants.
Le gérant du DRC signe son bon de commande et l’envoi au pharmacien du district
pour analyse et signature qui à son tour le fait viser par le Médecin chef qui vérifie
et confronte la commande avec les fiches de stocks ou les cahiers de mouvement
des TDR, des réactifs et consommables du laboratoire.
La commande validée est envoyée au niveau du pharmacien régional qui après
analyse le soumet au Directeur régional pour etre transmise au PNLP qui autorise
l’approvisionnement du district sanitaire.
La commande est servie par la PPM régionale par bordereau de livraison en trois
copies (une pour le gérant du DRC, une pour le chargé SIS et une pour le
pharmacien au niveau régional) ;
Les fiches de stock sont impérativement remplies après exécution des opérations au
niveau régional et au niveau du district sanitaire.

2-2-3- Au niveau régional


Les besoins sont exprimés par le Pharmacien Régional sur la base de la
compilation des quantités commandées par les districts sanitaires. Auparavant le
pharmacien, vérifie les rapports de stocks compilés des districts sanitaires et les
valide sur la base des rapports de prise en charge avant de procéder à la compilation
de leurs besoins.

Les commandes sont établies en trois exemplaires (une copie pour le pharmacien,
une copie pour le chargé SIS et une copie pour le niveau national) et elles seront
validées par le Directeur Régional de la santé après analyse et vérification.
19

2-2-4- Au Niveau Central


Les commandes annuelles pour l’ensemble du pays sont faites sur la base des
besoins annuels transmis par les DRS. Ces besoins sont analysés par le comité de
quantification dirigé par le PNLP.
Les CTA, les TDR, les kits du paludisme grave et les kits de réactifs et
consommables sont mis à la disposition des magasins régionaux de la PPM par
PPM centrale à travers le SDADME. Les magasins régionaux ont pour mandat
d’approvissionner les DRC des districts sanitaires. Les CSRef et les CSCom se
ravitaillent au niveau des DRCau. 2-2-5-Au Niveau d’autres structures habilitées :
L’approvisionnement se fait au niveau des structures publiques dont elles relèvent
en suivant les mêmes conditions des autres niveaux.

VI- LA DISTRIBUTION DES CTA, TDR OU DES KITS DE PRISE EN CHARGE


DU PALUDISME GRAVE.

Les prestataires des unités de consultation sont responsables de la prescription


des CTA et du kit de paludisme grave par une ordonnance avec souche ou duplicata
dûment établie et signée. Ils sont également responsables de la demande des
examens biologiques pour la confirmation des cas suspects avant de mettre le
patient sous antipaludique.

NB : Chez les cibles, en cas de paludisme associé à d’autres affections, séparer les
ordonnances des médicaments du circuit gratuit et ceux du circuit marchand.

Circuit des malades devant bénéficier de la gratuité et de la


subvention des médicaments.

 Chez l’enfant :
La porte d'entrée est unique : la Consultation enfants malades. Tout enfant
de moins de 5 ans reçu en consultation souffrant de paludisme confirmé par
l’examen du test de diagnostic rapide ou par une Goutte Epaisse/frottis mince dans
les structures habilités à la distribution des CTA ou les kits du paludisme grave
constitue les bénéficiaires. Le prestataire établit une ordonnance avec souche ou
duplicata qui servira à enlever les CTA ou les Kits du paludisme grave au niveau du
dépôt de vente des médicaments de la dite structure.
Chaque enfant pris en charge gratuitement doit être enregistré sur la fiche de
suivi enfant et les registres de consultation.

 Chez la femme enceinte :


La porte d’entrée est la consultation prénatale ou la consultation des adultes. Le
critère d’éligibilité à la gratuité du kit de prise en charge du paludisme chez la
femme enceinte est la positivité du diagnostic biologique par test de diagnostic
rapide ou par goutte épaisse / frottis. Le prestataire établit une ordonnance avec
souche ou duplicata et qui servira à enlever le Kit de traitement au niveau du
dépôt de vente des médicaments de la dite structure.
Chaque femme enceinte malade prise en charge gratuitement doit faire l’objet de la
régularisation de son suivi par la mise à jour de sa fiche opérationnelle suivi
grossesse.
20

 Chez les adolescents et les adultes :


La porte d’entrée est la consultation externe des malades. Le prestataire établit une
ordonnance avec souche ou duplicata qui servira à acheter les CTA subventionnées
par l’Etat au niveau du dépôt de vente des médicaments de la dite structure.

VII- LES TACHES DES AGENTS IMPLIQUES DANS LA PRISE EN CHARGE DES
CAS DE PALUDISME

4-1- Le responsable de l’unité consultation des enfants Malades :

Le médecin, l'infirmier ou la sage femme chargé des consultations des enfants


malades doit remplir correctement suivant les normes les supports suivants (registre
de consultation, l’ordonnance avec souche) pour un enfant souffrant de paludisme
simple :
 Registre de consultation qui en plus de l’identification du malade comportera
un numéro d’ordre, le diagnostic biologique en observation et la mention de la
cure de CTA ou kit du paludisme graveet le numéro de l’enfant au rouge.
 Ordonnance avec souche ou duplicata de CTA ou de kit de paludisme
grave avec 5 cases pour un numéro de 5 chiffres préétablis. A ce niveau le
numéro d’ordre de l’enfant malade du registre de consultation sera repris par
le prestataire.
 Registre de distribution de CTA et Kits de paludisme grave (la distribution se
fait au niveau du dépôt de vente ou la pharmacie hospitalière).

4-2- Le responsable de l’unité consultation CPN ou de la consultation externe


des adolescents et des adultes:

Le médecin, l'infirmier ou la sage femme chargée des consultations doit remplir les
supports suivants :
- Fiche opérationnelle de suivi de grossesse
- Registre de consultation
- Ordonnancier
- Bulletin d’analyse

4-3- Le responsable du laboratoire


Le biologiste, le technicien de laboratoire, l’infirmier doit remplir les supports
suivants :
- Registre de laboratoire
- La fiche de stocks des TDR
- Rapport de laboratoire
- Kits pour goutte épaisse/frottis mince
- Registre paludisme

4-4- Pharmacie/DRC/DV :

Le gérant est responsable de la bonne gestion des CTA, SP, MILD, TDR, kits goutte
épaisse et Kits de paludisme grave dans le dépôt. Il veille à la disponibilité continue
de ces produits de santé. Le TDR doit être mis à la disposition des prestataires dans
21

les différentes unités et leur suivi doit être fait à travers un cahier de mouvement.(Cf
annexe)
Il veille à ce que l’ordonnance à servir porte le numéro d’ordre de l’enfant et le nom
de l’unité qui l’a envoyé:
Il enregistre dans son registre de CTA, TDR, Kits (GE/FM, paludisme grave) :
 le nom de l’enfant et de l’unité qui l’a envoyé ;
 le numéro de l’ordonnance de l’enfant (qui est le même que le numéro d’ordre
sur le registre de l’unité qui l’a envoyé, son âge et la mention gratuite).

Il livre les CTA, et Kit de paludisme grave conformément à l’ordonnance à souche


établie par le prestataire après enregistrement des informations et garde une copie
de l’ordonnance, l’autre copie est remise au bénéficiaire.

 Il remplit les fiches de stock des CTA, TDR, Kits sur le même type de fiche
que les médicaments.
 Il prépare les commandes, en garde une copie pour les archives,
 Il archive les bordereaux de livraison et les copies des ordonnances retenues.
 Il met à jour le registre de distribution des CTA, TDR, Kits
 La souche de l’ordonnance, le cahier de mouvement des TDR et le registre
des CTA archivée chez le gérant dûment remplis permettent l’évaluation de
la distribution des CTA, TDR et kits de paludisme grave lors des supervisions.

NB : L’enregistrement des coordonnées du malade, du numéro d’ordre du registre de


l’unité qui l’a envoyé sur l’ordonnance permet d’obtenir une lisibilité du circuit.

4-5-Laboratoire
Le laboratin ou pharmacien est responsable de l’exécution des examens biologiques
(GE/FM et ou TDR) pour la confirmation des cas suspects de paludisme selon les
procédures retenues par la politique nationale de lutte contre le paludisme. Il veille à
la bonne qualité des examens demandés et au compte rendu de résultats dans un
délai acceptable pour une prise en charge thérapeutique rapide. Il enregistre
correctement dans son registre :
-le numéro d’ordre
-le nom et prénom, l’âge et la résidence du patient
-le nom de l’unité ou du prestataire qui a demandé l’examen
-le sexe
-La profession
Le résultat de d’examen
-L’ethnie.
Il porte correctement les résultats sur le bulletin du malade pour leur compte rendu

4-6 Le site ASC :


L’agent de santé communautaire est responsable de la bonne gestion des CTA et
TDR au niveau du site.
Il veille au remplissage correct de la fiche individuelle de prise en charge de l'enfant.
Il enregistre dans son registre de consultation le nombre de TDR et de CTA utilisés.
Les CTA et les TDR doivent être administrés et correctement enregistrés selon les
directives par l’ASC. L’ASC doit remplir de façon journalière les supports de gestion
des intrants.
22

4-7 Le chargé SIS :


Le chargé du SIS a pour rôle de compiler les rapports d’activités de distribution des
CTA , du kit de paludisme grave et compliqué et TDR pour l’ensemble des aires du
district sanitaire et l’envoyer au niveau régional. Il compile également les données
relatives aux examens biologiques réalisés et les stocks des intrants (TDR, réactifs et
consommables pour la GE/FM) dans l’ensemble du district. Avant la compilation, il
vérifie la concordance :
- des stocks de début et des stocks de fin de période.
- entre les malades traités et le stock utilisé.

4-8 L’ASACO
Les comités de gestion doivent prendre toutes les dispositions utiles en garantissant
la disponibilité permanente des CTA, TDR et kit de PEC du paludisme grave. Ils
doivent s’impliquer activement dans la résolution des problèmes identifiés pour une
gestion transparente et correcte des intrants ci-dessus cités dans toutes les
structures.

VIII. LES SUPPORTS :

5-1- Les supports primaires :


Les supports primaires sont : les registres de consultation habituelle, les
ordonnanciers avec souches ou duplicata, les fiches de stocks, les fiches
d’inventaire, les fiches opérationnelles, le registre de laboratoire, le registre de
pointage journalier des médicaments, bon de commande, le bordereau de livraison,
procès-verbal de réception, le cahier de mouvement du TDR du gérant DV vers les
unités de prestation.

5-2 Les supports secondaires sont :


Les rapports hebdomadaires, les rapports mensuels et les rapports de suivi
évaluation, le registre de pointage hebdomadaire des médicaments, le compte rendu
de gestion de stock.

IX – SUIVI/EVALUATION

Il se fait à travers les supervisions intégrées, les supervisions spécifiques et les


ateliers de revues des données y compris le paludisme ou sur le Schéma Directeur
d’Approvisionnement et de Distribution des Médicaments Essentiels (SDADME). Le
suivi sera :
- trimestriel du Csref vers les Cscom
- semestriel de la DRS vers les Csref
- semestriel du niveau central vers les régions.

le suivi évaluation se fait aussi par monitorage/micro planification Semestriels des


activités au niveau CSCOM/CSRéf et au niveau régional.

L'évaluation se fait par enquête opérationnelle par le CSRef, la DRS et le PNLP.

Les indicateurs clés pour la période en cours :

Mortalité :
23

 proportion de décès liés au paludisme confirmé tout âge confondu


 Proportion de décès attribuables au paludisme parmi les enfants de 0-5 ans
atteints de paludisme vus dans les formations sanitaires.
Morbidité :
 Proportion de cas confirmés de paludisme chez les femmes enceintes dans
les formations sanitaires (test positif)
 Proportion de cas de paludisme confirmés par TDR dans les formations
sanitaires (test positif)
 Proportion de cas de paludisme confirmés par GE/FM dans les formations
sanitaires (test positif)
 Proportion total de cas confirmés de paludisme simple dans les formations
sanitaires (test positif à la GE/FM et TDR)
 Proportion total de cas confirmés de paludisme grave dans les formations
sanitaires (test positif GE/FM et TDR)
 Proportion d’enfants de moins de 5 ans avec paludisme simple confirmé par
les ASC (test positif)
Diagnostic :
 Proportion de cas suspects de paludisme tout âge confondu vu dans les
formations sanitaires ayant été testés ( test positif et négatif)
 Proportion de cas suspects de paludisme chez les enfants de moins de 5 ans
vu dans les formations sanitaires ayant été testés ( test positif et négatif)
 Proportion de cas suspects de paludime chez les moins de 5 ans vu par les
ASC ayant été testés ( test positif et négatif)
 Proportion des cas de paludisme détectés dans les structures de santé par
TDR et ou par microscopie (GE, FM) par district sanitaire
 Proportion de personnes testées ayant un paludisme confirmé.
Traitement :
 Proportion des patients hospitalisés de personnes tout âge confondu avec
paludisme simple traitées avec les CTA dans les formations sanitaires
 Proportion d’enfants de moins de 5 ans avec paludisme simple confirmé
traités avec CTA dans les formations sanitaires
 Proportion d’enfants de moins de 5 ans avec paludisme simple confirmé
traités avec CTA par les ASC
 Proportion des structures de santé approvisionnées en CTA pour la prise en
charge du paludisme simple par district sanitaire.

 Proportion des patients hospitalisés pour paludisme grave

Rupture d’intrants :
 Proportion de formations sanitaires sans rupture de stock d’antipaludiques
signalées au cours des trois derniers mois.
Suivi :
 Proportion de structures visitées lors d'une supervision paludisme (spécifique
ou intégrée) du district vers les CSCom
 Pourcentage d'ASC ayant soumis des rapports complets dans les délais (5
jours après la fin du mois) sur la prise en charge des cas de paludisme
 Pourcentage de structures ayant soumis des rapports complets sur la prise en
charge des cas de paludisme
24

 Pourcentage de structures ayant soumis des rapports dans les délais sur la
prise en charge des cas de paludisme

25

IX.ANNEXES
26
27

4. Fiche de notification de Pharmacovigilance

MINISTERE DE LA SANTE
REPUBLIQUE DU MALI
Un
Peuple – Un But – Une Foi
CENTRE NATIONAL D’APPUI A LA LUTTE CONTRE LA MALADIE
Département Etude Clinique
CENTRE NATIONAL DE PHARMACOVIGILANCE
Fiche de notification de Pharmacovigilance
Ligne Verte :

N° de fiche Date de réception au CNRPV / / /


Patient :
Nom (3 premières lettres) : Prénom (2 premières lettres) :
Age : ____ (ans) ___ (mois) Sexe : M □ F□ Poids : Kg
Taille : cm
Grossesse : non □ oui □ DDR ou âge de la grossesse :
Allaitement : non □ oui□
Antécédents :

Médicaments (lister tous les médicaments ou autres produits de santé


pris par le malade)
Nom DCI/ Posologie/Voie Date Date mode Motif de
Commercial Dosage d’administration de d’arrêt d’obtention* prise
Dosage début
1 2 A B C
28

Si Vaccin : preciser N° de lot:


Si plante : Préciser le nom local :
Pour tous les médicaments notez N° de lot et date de péremption si disponibles :
* 1 : Prescription, 2 : Automédication, A : Acheté au centre de santé, B : Acheté dans une pharmacie
C : Acheté dans la rue
Evénement indésirable :
Date d’apparition : Date de disparition : Délai
d’apparition :
Description :

Attitude adoptée :
Arrêt de traitement : oui □ non □ Changement de dose : oui □ non □
Traitement correcteur : oui □ non □ Préciser :

Ré administration : non □ oui □ Quel médicament :


Ré apparition de l’événement : oui □ non □

Gravité : non □ oui □ Evolution :


Hospitalisation □ Guérison □
Prolongation d’hospitalisation □ Séquelles □
Mise en jeu du pronostic vital □ Décès □
Décès □ Non encore établie □
Malformation congénitale □ Inconnue □
29

Notificateur :
Médecin □ Pharmacien □ Chirurgien dentiste □ Industriel pharmaceutique

Assistant médical □ Sage femme □ Infirmier □ Autre (préciser):
Nom, prénom, ou cachet : Tel : Email :

Structure : Localité : Date de Notification /


/ / /

Centre de référence de pharmacovigilance du Mali, Bamako à Djikoronipara Tél.: (223) 20 22 51 31 - Fax: (223) 20 22 28 45 - BP: 251
Site Web: www.cnam-mali.org
V2/2009
30

GUIDE DE REMPLISSAGE DE LA FICHE


Identité du patient :
-Noter les 2 premières lettres du Nom et les 3 premières du prénom, ne pas remplir le N° de fiche
-Le poids et la taille sont importants
-Insister sur une éventuelle grossesse ou allaitement (Préciser l’âge ou la DDR) si c’est une
femme
Médicaments :
-Tous les médicaments ou tout autre produit (Médicaments traditionnels, vaccin) pris par le patient
doivent être listé
-Vous n’êtes pas obliger de mettre tous les noms de spécialités si ce n’est pas disponibles par
contre le dosage et la posologie sont indispensables
-Pour le mode d’obtention cochez INFORMATION UTILES
tout simplement la voie par laquelle le patient a eu son
Définition EIM :
médicament :
- Un effet 1 indésirable
C’est toute est une réaction
prescription nociveavec
médicale et non voulue, se 2
ordonnance, produisant
C’est touteaux posologies avec les
automédication
normalement utilisées chez l’homme
différents lieux d’achat du médicamentpour la prophylaxie, le diagnostic ou le traitement d’une
maladie Evénement
ou la modification d’une fonction
indésirable : physiologique (OMS ,1972)
Quoi notifier ?
-Le délai d’apparition est le temps écoulé entre la prise du ou des médicaments et ou autre produit
-Tout événement clinique
et l’apparition ou biologiqueindésirable
de l’événement observé chez un patient dans les conditions normales
d’utilisation d'un médicament.
-La description de l’évènement : il s’agit de noter toute anomalie constater ou signalée par le
-Tout événement
patient, larésultant desdoit
description circonstances
être simple suivantes:
et comporterMésusage, usage
l’essentielle, Uneabusif,
feuille supplémentaire peut
pharmacodépendance ou syndrome de sevrage, surdosage accidentel
être jointe à la fiche si nécessaire pour une description plus détaillée. ou volontaire erreur
médicamenteuse,
Notificateur inefficacité
: thérapeutique, effets sur le produit de conception, produit
défectueux, manque d’efficacité,
La fiche de notification doit défaut
être de qualité, par
confirmée résistance aux antibiotiques
une signature,
Qui doitlenotifier
profil et?la structure du notificateur doivent être précisés.
-Les Professionnels de santé: Médecins, Pharmaciens, Infirmiers, Dentistes, Sage femmes
-L’Industrie pharmaceutique
-Le Public
Pourquoi notifier ?
-Identification des facteurs de risque
-Analyse des facteurs afin d'éviter qu'un accident similaire ne se reproduise
-Tous les Médicaments anciens et nouveaux sont surveillés
Comment notifier ?
-Sur la fiche de notification
-Possibilité de déclarer en rédaction libre
31

Par quel Moyen notifier ?


-Téléphone -Fax -RAC
-E- mail
-Déplacement au centre de pharmacovigilance
32

Annexe 1: Circuit de notification des effets indésirables (Source : Centre national de Pharmacovigilance)

Ministère de la
santé et de
l’Hygiène Publique
Commission Programmes de
santé
Nationale de DPM
Pharmacovigilance EPH nationaux
Comité
Thérapeutique
(UMC) CENTRE NATIONAL DE
REFERENCE EN
Structures Privées
PHARMACOVIGILANCE/ et confessionnelles
Industrie CNAM
Pharmaceutique
EPH régionaux
Comité
Thérapeutique
Direction
régionale de la Structures Privées
Comité Régional de santé et confessionnelles
Pharmacovigilance
CSRéf
Comité Local
Centre de Santé de du Médicament
Référence du
CSCom
District

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