Mali Treatment Guidelines - 0
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Juin 2016
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INTRODUCTION
IV-PHARMACOVIGILANCE:…………………………………………………………………15
VI- LA DISTRIBUTION DES CTA OU DES KITS DE PRISE EN CHARGE DU PALUDISME GRAVE…...19
VII- LES TACHES DES AGENTS IMPLIQUES DANS LA PRISE EN CHARGE DES CAS 20
1. ALGORITHME DE PRISE EN CHARGE DU PALUDISME CHEZ LES ENFANTS DE 0 A 5 ANSERREUR ! SIGNET NON DEFINI
INTRODUCTION
Le palusdisme demeure un problème de santé publique majeur.
Au Mali, selon l’annuaire statistique du Système Local d’Information Sanitaire (SLIS)
en 2014, le paludisme a constitué 40,08% des motifs de consultations
Les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes constituent les cibles qui paient
plus de tribut pour le paludisme.
Au Mali, la gratuité des CTA, des TDR et des kits de traitement du paludisme grave
aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans d’une part et la forte
subvention chez les adolescents et les adultes venant en consultation curative dans
les structures publiques, parapubliques de santé d’autre part est une stratégie
permettant de réduire la morbidité et la mortalité liées au paludisme.
La prise en charge des cas de paludisme ( le diagnostic, le traitement curatif
précoce des cas de paludisme) la prévention du paludisme chez la femme enceinte,
la chimioprévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3 à 59 mois, la lutte
anti vectorielle, la prévention et la gestion des épidémies, sont des actions
soutenues par la politique nationale de lutte contre le paludisme au Mali dont
l’objectif est d’inverser les tendances de l’incidence du paludisme, et d’amorcer
l’arrêt de sa transmission dans la perspective de son élimination à l’horizon 2030 .
L’extension de la résistance aux antipaludiques est une contrainte majeure dans tous
les pays endémiques de paludisme dont le nôtre mais surmontable par l’utilisation
optimale de nouvelles molécules adaptées à la prise en charge des cas simples et
graves.
Le Programme National de lutte contre le Paludisme (PNLP) a mis en place des
schémas thérapeutiques aux différents niveaux de la pyramide sanitaire. La
responsabilité du prescripteur est d’utiliser les antipaludiques précocement, à
bonnes doses pour les cas de paludisme confirmés en respectant les contres
indications afin de diminuer la morbidité et la mortalité du paludisme ainsi que
l’émergence de nouvelles résistances.
La gestion des CTA, des kits de prise en charge du paludisme grave et des tests de
diagnostic rapide du paludisme s’intègre impérativement dans le schéma directeur
d’approvisionnement et de distribution des médicaments essentiels (SDADME).
Après la révision des documents normatifs du PNLP et des documents de formation
des prestataires en 2013, il était impératif de mettre à jour les directives de prise en
charge des cas et de prévention du paludisme.
Ces directives s’adressent à tous les agents des services socio sanitaires impliqués
dans le traitement du paludisme et la gestion de ces médicaments et réactifs.
Les présentes directives portent sur : le diagnostic biologique, le protocole de
traitement, la pharmacovigilance, les principes de base du schéma directeur
d’approvisionnement et de distribution des médicaments et le suivi évaluation.
Elles permettent de respecter la politique nationale de prise en charge des cas de
paludisme. C’est un outil de travail destiné aux prescripteurs de tous les niveaux
de la pyramide sanitaire.
Les cas de paludisme graves pourraient être évités si tout cas de paludisme simple
était précocement et correctement pris en charge (moins de 24 heures).
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Paludisme grave : se caractérise par une confirmation biologique (TDR ou GE/FM positif)
avec la présence de P. falciparum associé à l’une ou plusieurs des manifestations cliniques
et /ou biologiques suivantes :
Manifestations cliniques
conscience ou coma
Manifestations biologiques
g/l)
mol /l)
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Tout cas suspect de paludisme doit être systématiquement confirmé par TDR ou
GE/FM avant un traitement. Cette confirmation se fera à tous les niveaux (du site de
l’ASC jusqu’au niveau hôpital).
Niveau site :
Niveau CSRef :
Niveau Hôpital :
A. PALUDISME SIMPLE
1- NIVEAU SITE :
L’ASC prend en charge les cas avec fièvre après confirmation par le TDR :
Enveloppement humide, Paracétamol
Les agents à ces niveaux donneront après confirmation chez l’enfant de moins
de 5 ans, l’adolescent ou l’adulte :
a) Un traitement spécifique
b) Traitement adjuvant :
Médicaments et posologie à administrer
- Paracétamol 500 mg : 15 à 20 mg/kg toutes les 6 heures ;
- Fer 200mg : 2 comprimés/jour (adulte) ou 10 mg /kg/jour (enfant) si anémie ;
- Acide folique 5mg : 1comprimés/jour si anémie.
B. PALUDISME GRAVE :
1- Niveaux CSCom/CSRef /Hôpitaux :
Le traitement du paludisme grave et compliqué chez l’enfant de moins de 5 ans, la
femme enceinte, l’adolescent ou l’adulte repose sur deux éléments essentiels :
Le traitement de l’hypoglycémie :
N.B :
Les autres maladies graves doivent être traitées conformément au schéma approprié
A- Artésunate 2,4 mg/kg de poids corporel administrés par voie intraveineuse (IV) ou
intramusculaire (IM) à l’admission (t = 0), puis 12 h et 24 h plus tard et, par la suite,
une fois par jour pour les patients de 20 kg et plus jusqu’à ce que le patient puisse
prendre ses médicaments par voie orale.
Pour les enfants de moins de 20kg : artésunate 3mg/kg de poids corporel
conformément aux temps indiqués précédemment.
Si l’on n’a pas d’artésunate injectable, il peut être remplacé par l’artéméther ou la
quinine :
Prendre le relais avec CTA par voie orale dès que le malade peut avaler.
B – ARTEMETHER
Posologie et mode d'administration
En cas de non disponibilité de l’une ou l’autre présentation le clinicien utilise celui qui est
disponible en tenant compte que 1 amp 80mg = 4 amp de 20mg.
Prendre le relais avec CTA par voie orale dès que le malade peut avaler.
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C- QUININE
Posologie recommandée :
NB: La dose de charge est administrée seulement lorsque le malade n’a pas pris de
quinine dans les 24 heures précédentes ou la Méfloquine dans les 7 jours, si oui c’est
la dose d’entretien qui est retenue
Dose d'entretien:
Enfants:
Posologie : 10 mg/kg de sels de chlorhydrate de quinine (8,3mg base) dilués dans 10 ml/kg
de sérum glucosé à 10 % (ou dextrose à 4,3% ou sérum salée à 0,9 % chez les diabétiques)
Durée de la perfusion : 2 – 4 heures
Intervalle entre le début des perfusions : 8 heures
Passer à la voie orale avec les CTA dès que le malade peut avaler
OU
Passer à la voie orale avec les CTA dès que le malade peut avaler
Adultes:
10 mg/kg de sels de quinine (8,3 mg base) dilués dans 10 ml/kg d’un soluté hypertonique
en perfusion pendant 4 heures glucose à 10%, dextrose à 4,3 % ou (sérum salé isotonique
à 0,9 % chez les diabétiques)
Intervalle entre le début des perfusions : 8 heures,
Durée de la perfusion : 4 heures.
Remarque : les injections IM doivent être faites avec le maximum d’asepsie dans la face
antéro-externe de la cuisse chez les enfants et non dans la fesse.
Prendre le relais avec CTA par voie orale dès que le malade peut avaler
Passer à la voie orale dès que le malade peut avaler (Quinine comprimé pour les
femmes enceintes au premier trimestre de la grossesse et CTA a partir du deuxième
trimestre de la grossesse)
Artésunate suppositoire :
Enlever le suppositoire de l’emballage juste avant l’utilisation
Administrer le nombre requis de suppositoire d’artésunate en raison de 10 mg/Kg
par voie rectale.
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Avant le transfert
Remplir les supports qui doivent accompagnés le malade
Donner le diazépam en cas de convulsion
Donner du paracétamol ou enveloppement humide pour faire baisser la fièvre
Lutter contre l’hypoglycémie (donner du sucre, allaiter l’enfant)
Si le transfert n’est pas possible, se référer au schéma de la prise en charge des
cas graves
Si le plateau technique le permet, faire :
- un traitement des complications
- un traitement spécifique
- un traitement adjuvant
- des conseils
3- Niveau ASC :
Devant un cas de paludisme grave l’ASC donne un traitement de pré transfert et
réfère l’enfant pour des soins appropriés.
L’ASC placera l’artésunate suppositoire en fonction du poids de l’enfant
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Artésunate suppositoire :
Enlever le suppositoire de l’emballage juste avant l’utilisation
Administrer le nombre requis de suppositoire d’artésunate en raison de 10 mg/Kg
par voie rectale
En cas de rejet re-administrer la même dose immédiatement et pincer les fesses
pendant environ 10 minutes surtout chez le petit enfant.
IV- PHARMACOVIGILANCE :
La pharmacovigilance doit être renforcée à tous les niveaux. Les conseils sur les
effets secondaires des médicaments prescrits seront donnés aux patients. Tout cas
de manifestation d’effets indésirables des médicaments sera notifié.
(Voir le circuit de notification en annexe)
- Le bon de commande est contre signé par le Médecin chef du CSRéf pour
être servi par le gérant du DRC.
- Les bons de commande établis en trois copies sont archivés : une au niveau
du gérant du CSCOM, une au niveau du gérant du DRC et une au niveau du
chargé SIS du CSRéf.
- La commande est servie suivant un bordereau de livraison établi en trois
copies: une pour le gérant du CSCOM, une pour le gérant du DRC et une
pour le chargé SIS du CSRéf.
- Les fiches de stocks à différents niveaux sont remplies le jour même de
l’emmagasinage.
- La sortie des CTA et kit de prise en charge du paludisme grave au niveau du
CSCOM n'est autorisée que par ordonnance à double souche bien lisible
établie par le prestataire formé (une copie est archivée au dépôt et l’autre est
remise au bénéficiaire).
- les fiches de stocks des CTA, kit de prise en charge du paludisme grave et
test de diagnostic rapide(TDR) seront remplies quotidiennement.
DV du CSREF
-Le bon de commande est établi en trois copies. Le gérant du dépôt de vente des
médicaments exprime les besoins en fonction des stocks restants et de la CMM, tout
comme pour les médicaments en vente. Il signe le bon de commande et l’envoi au
pharmacien du district pour analyse et signature qui à son tour le fait viser par le
médecin chef. Le bon de commande est suivi de la fiche stock pour sa validation
auprès du Médecin chef.
-Le bon de commande est contre signé par le Médecin chef du CSRef pour être
servi par le gérant du DRC.
-Les bons de commande établis en trois copies sont archivés au niveau du gérant du
DV CSRef, du gérant du DRC et au niveau du chargé SIS du CSRef.
-La commande est servi suivant un bordereau de livraison établi en trois copies : une
pour le gérant du DV CSRef,une pour le gérant du DRC et une pour le chargé SIS du
CSRef.
-Les fiches de stock sont remplies le jour même d’emmagasinage.
-La sortie des CTA et kit de paludisme grave au niveau du DV CSRef n’est autorisée
que par ordonnance à double souche bien lisible établie par le prestataire formé (une
copie est archivée au dépôt et l’autre est remise au bénéficiaire).Les fiches de stocks
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des CTA, kit de prise en charge du paludisme grave et TDR seront remplies
quotidiennement.
DRC
La commande est établie en trois copies par le gérant du DRC avec l’appui éventuel
du pharmacien. Il exprime les besoins en fonction de la CMM et des stocks restants
Le gérant signe le bon de commande et l’envoi au pharmacien du district pour
analyse et signature qui à son tour le fait viser par le médecin chef qui vérifie et
confronte la commande avec les fiches de stocks.
La commande validée est envoyée au niveau du pharmacien régional qui après
analyse le sousmet au Directeur régional pour etre transmise au PNLP qui autorise
l’approvisionnement du district sanitaire.
La commande est servie par la PPM régionale par bordereau de livraison en trois
copies (une pour le gérant du DRC, une pour le chargé SIS et une pour le
pharmacien au niveau régional) ;
Les fiches de stock sont impérativement remplies après exécution des opérations au
niveau régional et au niveau district sanitaire.
Laboratoire
La commande est établie en trois copies par le gérant DRC sur la base de la
présentation du rapport d’activité du laboratoire. Il exprime les besoins en fonction de
la CMM et des stocks restants.
Le gérant du DRC signe son bon de commande et l’envoi au pharmacien du district
pour analyse et signature qui à son tour le fait viser par le Médecin chef qui vérifie
et confronte la commande avec les fiches de stocks ou les cahiers de mouvement
des TDR, des réactifs et consommables du laboratoire.
La commande validée est envoyée au niveau du pharmacien régional qui après
analyse le soumet au Directeur régional pour etre transmise au PNLP qui autorise
l’approvisionnement du district sanitaire.
La commande est servie par la PPM régionale par bordereau de livraison en trois
copies (une pour le gérant du DRC, une pour le chargé SIS et une pour le
pharmacien au niveau régional) ;
Les fiches de stock sont impérativement remplies après exécution des opérations au
niveau régional et au niveau du district sanitaire.
Les commandes sont établies en trois exemplaires (une copie pour le pharmacien,
une copie pour le chargé SIS et une copie pour le niveau national) et elles seront
validées par le Directeur Régional de la santé après analyse et vérification.
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NB : Chez les cibles, en cas de paludisme associé à d’autres affections, séparer les
ordonnances des médicaments du circuit gratuit et ceux du circuit marchand.
Chez l’enfant :
La porte d'entrée est unique : la Consultation enfants malades. Tout enfant
de moins de 5 ans reçu en consultation souffrant de paludisme confirmé par
l’examen du test de diagnostic rapide ou par une Goutte Epaisse/frottis mince dans
les structures habilités à la distribution des CTA ou les kits du paludisme grave
constitue les bénéficiaires. Le prestataire établit une ordonnance avec souche ou
duplicata qui servira à enlever les CTA ou les Kits du paludisme grave au niveau du
dépôt de vente des médicaments de la dite structure.
Chaque enfant pris en charge gratuitement doit être enregistré sur la fiche de
suivi enfant et les registres de consultation.
VII- LES TACHES DES AGENTS IMPLIQUES DANS LA PRISE EN CHARGE DES
CAS DE PALUDISME
Le médecin, l'infirmier ou la sage femme chargée des consultations doit remplir les
supports suivants :
- Fiche opérationnelle de suivi de grossesse
- Registre de consultation
- Ordonnancier
- Bulletin d’analyse
4-4- Pharmacie/DRC/DV :
Le gérant est responsable de la bonne gestion des CTA, SP, MILD, TDR, kits goutte
épaisse et Kits de paludisme grave dans le dépôt. Il veille à la disponibilité continue
de ces produits de santé. Le TDR doit être mis à la disposition des prestataires dans
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les différentes unités et leur suivi doit être fait à travers un cahier de mouvement.(Cf
annexe)
Il veille à ce que l’ordonnance à servir porte le numéro d’ordre de l’enfant et le nom
de l’unité qui l’a envoyé:
Il enregistre dans son registre de CTA, TDR, Kits (GE/FM, paludisme grave) :
le nom de l’enfant et de l’unité qui l’a envoyé ;
le numéro de l’ordonnance de l’enfant (qui est le même que le numéro d’ordre
sur le registre de l’unité qui l’a envoyé, son âge et la mention gratuite).
Il remplit les fiches de stock des CTA, TDR, Kits sur le même type de fiche
que les médicaments.
Il prépare les commandes, en garde une copie pour les archives,
Il archive les bordereaux de livraison et les copies des ordonnances retenues.
Il met à jour le registre de distribution des CTA, TDR, Kits
La souche de l’ordonnance, le cahier de mouvement des TDR et le registre
des CTA archivée chez le gérant dûment remplis permettent l’évaluation de
la distribution des CTA, TDR et kits de paludisme grave lors des supervisions.
4-5-Laboratoire
Le laboratin ou pharmacien est responsable de l’exécution des examens biologiques
(GE/FM et ou TDR) pour la confirmation des cas suspects de paludisme selon les
procédures retenues par la politique nationale de lutte contre le paludisme. Il veille à
la bonne qualité des examens demandés et au compte rendu de résultats dans un
délai acceptable pour une prise en charge thérapeutique rapide. Il enregistre
correctement dans son registre :
-le numéro d’ordre
-le nom et prénom, l’âge et la résidence du patient
-le nom de l’unité ou du prestataire qui a demandé l’examen
-le sexe
-La profession
Le résultat de d’examen
-L’ethnie.
Il porte correctement les résultats sur le bulletin du malade pour leur compte rendu
4-8 L’ASACO
Les comités de gestion doivent prendre toutes les dispositions utiles en garantissant
la disponibilité permanente des CTA, TDR et kit de PEC du paludisme grave. Ils
doivent s’impliquer activement dans la résolution des problèmes identifiés pour une
gestion transparente et correcte des intrants ci-dessus cités dans toutes les
structures.
IX – SUIVI/EVALUATION
Mortalité :
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Rupture d’intrants :
Proportion de formations sanitaires sans rupture de stock d’antipaludiques
signalées au cours des trois derniers mois.
Suivi :
Proportion de structures visitées lors d'une supervision paludisme (spécifique
ou intégrée) du district vers les CSCom
Pourcentage d'ASC ayant soumis des rapports complets dans les délais (5
jours après la fin du mois) sur la prise en charge des cas de paludisme
Pourcentage de structures ayant soumis des rapports complets sur la prise en
charge des cas de paludisme
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Pourcentage de structures ayant soumis des rapports dans les délais sur la
prise en charge des cas de paludisme
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IX.ANNEXES
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MINISTERE DE LA SANTE
REPUBLIQUE DU MALI
Un
Peuple – Un But – Une Foi
CENTRE NATIONAL D’APPUI A LA LUTTE CONTRE LA MALADIE
Département Etude Clinique
CENTRE NATIONAL DE PHARMACOVIGILANCE
Fiche de notification de Pharmacovigilance
Ligne Verte :
Attitude adoptée :
Arrêt de traitement : oui □ non □ Changement de dose : oui □ non □
Traitement correcteur : oui □ non □ Préciser :
Notificateur :
Médecin □ Pharmacien □ Chirurgien dentiste □ Industriel pharmaceutique
□
Assistant médical □ Sage femme □ Infirmier □ Autre (préciser):
Nom, prénom, ou cachet : Tel : Email :
Centre de référence de pharmacovigilance du Mali, Bamako à Djikoronipara Tél.: (223) 20 22 51 31 - Fax: (223) 20 22 28 45 - BP: 251
Site Web: www.cnam-mali.org
V2/2009
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Annexe 1: Circuit de notification des effets indésirables (Source : Centre national de Pharmacovigilance)
Ministère de la
santé et de
l’Hygiène Publique
Commission Programmes de
santé
Nationale de DPM
Pharmacovigilance EPH nationaux
Comité
Thérapeutique
(UMC) CENTRE NATIONAL DE
REFERENCE EN
Structures Privées
PHARMACOVIGILANCE/ et confessionnelles
Industrie CNAM
Pharmaceutique
EPH régionaux
Comité
Thérapeutique
Direction
régionale de la Structures Privées
Comité Régional de santé et confessionnelles
Pharmacovigilance
CSRéf
Comité Local
Centre de Santé de du Médicament
Référence du
CSCom
District