B09 Saucisson Sec
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B09 Saucisson Sec
Technologie
du saucisson sec
Rappels réglementaires et produits de l’Europe du sud (France, Italie,…). Le tableau 1 détaille
définition des produits les principales différences entre ces catégories de produit.
Au niveau réglementaire (Code des Usages de la Charcuterie, de
la Salaison et des Conserves de Viandes), on distingue en France
Le saucisson sec, produit de charcuterie cru et fermenté, est 13 catégories de produit dans cette famille saucisson sec :
constitué d’un mélange de maigres et de gras préalablement
fragmentés (hachés), et d’ingrédients divers : sel, nitrite et 5. Saucisses et saucissons secs
nitrate, sucres, ferments, épices et aromates. Ce mélange est 5.1 Saucisson sec, saucisse sèche
embossé sous enveloppe (boyau) puis séché. 5.2 Saucisson sec, saucisse sèche, supérieur(e)
La production de saucisson sec est relativement stable en 5.3 Saucisson sec, saucisse sèche, pur porc
France, autour de 100 000 t/an. 5.4 Saucisson sec, saucisse sèche, pur porc, supérieur(e)
5.5 Rosette, fuseau
En Europe, on distingue deux grandes familles de produits : les 5.6 Rosette supérieure, fuseau supérieur
produits de l’Europe du nord (Allemagne, Danemark,…) et les 5.7 Miche, galet, pavé, rouelle
quelque forme que ce soit, sont strictement interdites sans autorisation
Tableau 2 : Tableau comparatif des caractéristiques des saucissons secs et des saucissons secs supérieurs
Les matières premières Cependant, il est acquis que les maigres de faible qualité
technologique, et notamment les viandes de type PSE, sont
Viandes et gras préjudiciables à la qualité des produits car ils présentent des
protéines dénaturées qui posent des problèmes en fabrica-
Les viandes et gras utilisés pour la fabrication des saucissons tion (solubilisation, extraction et coagulation des protéines
Indice d’iode
Source : encyclopédie charcuterie p. 685 tome2
Acide linoléique 750
30 75
73
30
71
Acide linoléique (%)
30
Indice d’iode (g)
69
20 67
65
20 63
10 61
Gras mou Gras dur
59
10
57
0 55
<650 650-700 700-750 750-800 800-850 850-900 900-950 ≥950
Classes de dureté
Figure 1 : Composition moyenne en acide linoléique (C18:2, N-6) et valeur l’indice d’iode selon la classe de dureté
Composition moyen en acide linoléique (C18:2, N-6) et la valeur l’indice d’iode selon la classe de dureté
Mémento viandes et charcuteries - Janvier 2016 – Version 1
D’autres méthodes que les analyses chimiques permettent surface des grains un limon protéique que l’acidification de la
de caractériser le gras, parmi lesquelles la mesure de l’indice pâte va coaguler lors de l’étuvage. Cette coagulation va assu-
de dureté par l’appareil de Dransfield, méthode qui présente rer la cohésion des grains de maigre et de gras. Cette extrac-
l’avantage d’être rapide et relativement bien corrélé à l’indice tion des protéines halosolubles est favorisée par le pétrissage,
d’iode (r= -0.62). La figure 1 suivant les relations entre ces dif- cette action mécanique jouant le même rôle que la phase de
férents critères. malaxage pour la fabrication du jambon cuit.
Au-delà de la composition en acides gras, l’importance de La quantité de sel utilisé en fabrication n’a cessé de dimi-
la trame collagénique du tissu adipeux est un facteur essen- nuer ces dernières décennies, pour atteindre aujourd’hui en
tiel dans la notion de « gras dur ». Celle-ci s’oppose en effet moyenne 26 à 28 g/kg de mêlée.
à l’écoulement des lipides une fois le point de fusion atteint.
Ainsi le gras de panne est un gras qualifié de « mou » et la Rôle du nitrite et du nitrate
bardière est qualifié de gras dur. Pourtant le gras de panne
contient plus d’acides gras saturés que la bardière. C’est la fai- Le nitrate de potassium est utilisé traditionnellement pour la
blesse de sa trame collagénique qui rend le gras de panne fabrication de saucisson sec.
coulant à des températures élevées. Son rôle est multiple :
• Action bactéricide, notamment sur clostridium botulinum et
Rôle du sel les entérobactéries
• Action sur la couleur, par nitrosylation du pigment hémi-
Le sel a des rôles multiples dans la fabrication du saucisson sec : nique (cf figure 2)
• Fixation de l’eau conduisant à une diminution précoce de
quelque forme que ce soit, sont strictement interdites sans autorisation
l’aw de la mêlée, ce qui prévient le développement de cer- L’utilisation de sel nitrité, en remplacement ou en complé-
taines flores d’altération (pseudomonas) ment du nitrate de potassium s’est largement développée
• Solubilisation des protéines myofibrillaires ces dernières années. Cette évolution d’usage s’explique par
• Action sur le goût (ions Na+ libres) le développement de produits à courte durée de fabrication
• Action sur le pouvoir de rétention en eau (PRE) : augmen- comme les produits de snacking par exemple. L’action du
tation du PRE due à l’abaissement du pH isoélectrique (pHi) nitrite est en effet plus rapide dans ce cas d’une utilisation de
des protéines myofibrillaires (neutralisation des charges po- sel nitrité plutôt que de nitrate de potassium car l’étape de
sitives par l’ion Cl-). réduction préalable du nitrate en nitrite n’est plus nécessaire.
Sur le plan microbiologique, l’action rapide du nitrite permet
La pénétration du sel dans le maigre s’accompagne d’une sor- d’éviter le développement précoce de flores indésirables
tie de l’eau et des protéines solubilisées par osmose, créant en telles que les entérobactéries dont salmonella pendant la
phase chaude d’étuvage.
Sucres
Nitrate Oxymyoglobine
NO3- Fe++ L’utilisation de sucres s’est généralisée dans la fabrication de
Couleur rouge vif saucisson sec. Ceux-ci sont de deux types :
• Les sucres fermentescibles (dextrose, saccharose,…) dont le
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réduction
oxygénation rôle est de servir de substrat au développement des flores
technologiques utiles.
Myoglobine • Les sucres peu fermentescibles (lactose, sirop de glucose)
Nitrite Fe++ dont le rôle est de réguler la cinétique de séchage grâce à
NO2-
Couleur pourpre leur caractère hygroscope et de maintenir un milieu réduc-
oxydation et
teur favorable au développement des caractéristiques sen-
fixation de NO sorielles du produit (stabilité de la couleur, prévention de
l’oxydation,…)
Nitrosometmyoglobine
Fe+++ Les sucres fermentescibles s’utilisent généralement à hau-
Couleur brune teur de 4 à 6 g/kg. La nature des sucres utilisés ainsi que leur
dosage se raisonne en fonction des souches bactériennes en
réduction présence dans le ferment utilisé et des sucres qu’elles méta-
bolisent.
Nitrosomyoglobine
Fe++
Couleur rouge
stabilisation par séchage
L’utilisation de lactose n’est pas systématique. Les Lactobacillus produisent également de la pseudocatalase,
Au-delà des effets détaillés précédemment, il permet qui détruit les peroxydes issus de l’oxydation des gras, pro-
d’ « adoucir » le goût des produits lorsque ceux-ci sont soumis tégeant ainsi le produit du verdissement et du rancissement.
à des acidifications importantes lors du process. Il est limité
par l’obligation d’avoir au maximum 2% de sucres solubles Les pédiocoques ont un rôle identique aux flores lactiques.
totaux (SST) dans le produit fini. Ils agissent à des températures optimales plus élevées et
fermentent généralement une plus large gamme de sucres.
Ferments De plus, certains produisent des substances bactéricides effi-
caces contre Clostridium ou Listeria par exemple.
Historiquement, le processus de fermentation du saucisson Le choix des souches en présence dans le ferment permet de
sec reposait sur la flore indigène naturellement présente piloter la vitesse et l’amplitude de la chute du pH lors de la
dans la viande. Cependant, cette fermentation « naturelle » fermentation.
peut conduire à des accidents de fabrication qui ne sont pas
compatibles avec les exigences actuelles de régularité et de Les flores non acidifiantes
sécurité des produits (acidification insuffisante, hétérofermen-
tations, développement de flores indésirables,…). Il s’agit essentiellement d’espèces de Staphylococcus (S. car-
L’utilisation de souches sélectionnées et ensemencées dans nosus, S. xylosus,…) dont les rôles sont multiples :
les mêlées s’est donc développée à partir des années 1970. • Réduction du nitrate en nitrite (production de nitrate
Elle permet d’obtenir les caractéristiques du produit fini sou- réductase)
haitées avec une répétabilité élevée. • Production de lipases et de protéases, enzymes respon-
Les bactéries lactiques ont pour rôle essentielle de métabo- Son utilisation peut se faire :
liser les sucres fermentescibles en acide lactique uniquement • à sec, avec le mélange salant
(homofermentation), ce qui a pour conséquence d’acidifier le • après mise en suspension dans de l’eau.
milieu et donc de favoriser:
• L’inhibition de certaines flores indésirables Le choix des ferments par le salaisonnier est donc un point cru-
• La coagulation des protéines myofibrillaires solubilisées cial pour la définition des caractéristiques sensorielles des pro-
en surface des grains de viande. duits (goût, texture, couleur) et de leur stabilité microbiologique.
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conservation
• Le goût caractéristique qu’ils apportent au saucisson sec Certains fabricants privilégient la fleur « naturelle » présente
• L’aspect plus « traditionnel » dans leurs séchoirs, qui renforce la spécificité de leurs produits
(couleur et arômes).
En revanche, les boyaux naturels présentent les inconvénients Il est cependant difficile de maîtriser son développement, tant
suivant : d’un point de vue quantitatif que qualitatif du faite de la varia-
• leur irrégularité au niveau du diamètre et de l’épaisseur bilité potentielle des souches en présence. La couleur des pro-
• leur fragilité qui les rend incompatibles avec une mécanisa- duits fabriqués selon ce principe est ainsi souvent hétérogène,
tion poussée des opérations d’embossage (hautes cadences, les saucissons présentant des couleurs variant du vert au gris.
utilisation de clip,…) De même, en fonction de la fleur « naturelle » en présence,
• leur coût important. celle-ci peut développer des odeurs et des flaveurs aléatoires.
Enfin, la toxicité potentielle de certaines souches de Peni-
Ces boyaux naturels peuvent être plus ou moins élaborés cillium et d’Aspergillus est à prendre en compte.
pour améliorer certaines de leurs caractéristiques : les boyaux Afin de s’affranchir des risques précités, la majorité des fabri-
cousus et les boyaux collés permettent d’améliorer la régula- cants préfère ensemencer l’enveloppe des saucissons d’une
rité du calibre des chaudins et des menus, ainsi que leur résis- fleur sélectionnée (généralement penicillium nalgiovensis) afin
tance, tout en conservant les caractéristiques favorables cités de maîtriser :
plus haut. • Une couleur blanche et stable en cours de conservation
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Le diagramme suivant reprend l’ensemble des phases de Les pièces de découpe utilisées pour la fabrication de saucis-
fabrication des mêlées. son sec sont souvent trop grosses pour être hachés directe-
ment (sauf les maigres de parage).
Il convient donc Sallede lesd’élaboration
découperdeen la mêlée
morceaux avant de les
Préparation des viandes (température <10-12°C ; HR < 60%)
(tapis de peseur, bacs, etc.) hacher, sans quoi les contraintes mécaniques et l’échauffe-
ment des viandes et gras au niveau de la grille de hachage
Préparation
serait tels que la mêlée des mêles
en sortirait « farcie ».
(tapis de pesages - bacs Europe - etc.)
Le dégrossissage ou prédécoupe peut se faire par exemple à
la cutter afin d’aboutir à des morceaux de la taille du poing
(d’autres dispositif existent, comme la funimonde). De plus
Apport possible cette prédécoupe permet un/ mélange
pré-mélange plus efficace des
Dégrossissage / mélange Dégrossissage
ingrédients
(cutter)
(cutter - funimonde - cubeuse) différentes matières
(cutter -premières
funimonde -au niveau de la cutter ou de la
cubeuse)
trémie du hachoir. Ce prémélange intermédiaire évite d’avoir
à pétrir trop longtemps la pâte pour l’homogénéiser en fin
de chaîne et risquer un échauffement, ce qui accentuerait le
Mélangeur complémentaire
phénomène de farcissage. (avec funimonde ou cubeuse)
Mélangeur / hachoir spécifique
Le travail à la cutter permet également l’incorporation d’une
partie des ingrédients afin de faciliter toujours l’homogénéité
de la mêlée : Mélangeur
ferment, lactose,…
/ hachoir spécifique
(Vetali, Visconti, ect.)
nique)
• de la température des viandes au hachage
• du matériel utilisé et de son entretien
Egreneur + doseur à ingrédients
Pétrissage
Le dispositif de coupe peut être constitué d’un ou deux jeux
« grille + couteaux », le plus souvent un seul pour le saucis- Cette étape a pour objectif :
son sec afin d’éviter un échauffement excessif des viandes (à • d’homogénéiser l’ensemble des constituants de la mêlées
condition que celles-ci soit suffisamment prédécoupées en (maigre, gras, ingrédient)
amont). Si la température des viandes au hachage est primor- • de favoriser par action mécanique la pénétration de sel et
diale pour assurer une bonne qualité de produit, l’entretien du l’extraction des protéines halosolubles formant un limon
matériel est un autre critère important. On veillera notamment qui rend la pâte collante.
à mettre en place une procédure d’affutage des couteaux et
de surfacage de la grille afin qu’aucun jeu n’existe entre la Les pétrins-mélangeurs les mieux adaptés au saucisson sec
grille et les couteaux. Ces opérations doivent être planifiées sont constitués d’une trémie munie d’un ou deux axes hori-
de façon systématique (ex : aiguisage tous les X tonnes) afin zontaux équipés de palettes.
de garantir une qualité de coupe parfaite et réduire le risque Certains sont équipés de dispositifs permettant de faire le
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d’échauffement et de farcissage à ce stade. vide dans la trémie (couvercle + pompe à vide). Ils permettent
de désaérer la pâte et de la rendre plus compacte. La désaéra-
Egrénage tion de la mêlée permet d’éviter le développement ultérieur
de flores aérobies dans le saucisson. Il complète le dispositif
La viande sort en long filaments de la grille de hachage, les de vide qui équipe généralement le poussoir.
grains étant collés les uns aux autres. Pour éviter qu’ils ne Le cycle de malaxage dure d’environ 3 minutes. Sa durée et
s’agglutinent entre eux et que le gras ne forme des amas pen- son intensité doivent éviter :
dant l’étape ultérieur de malaxage (ou pétrissage), on utilise • Le sous-pétrissage : liaison et homogénéité insuffisantes
un égraineur dont le rôle est de séparer l’ensemble des grains • Le sur-pétrissage : échauffement, farcissage.
avant le mélange final. L’égraineur est constitué d’un cylindre
vertical dans lequel tournent des « doigts » mobiles montés
sur un axe qui cassent les fils de viandes sortis du hachoir.
Les lignes de hachage moderne sont équipées de tapis de
liaison qui alimentent l’égreneur puis achemine la pâte vers
le pétrin. Ceci permet d’équiper le tapis d’un dispositif de
Technologie
8 du saucisson sec
Le contrôle visuel de l’aspect de la pâte ainsi que la mesure L’embossage se fait au moyen d’un poussoir généralement
de température en sortie de pétrin sont indispensables pour équipé d’une pompe à vide.
vérifier le bon réglage des paramètres du hachage. Il est constitué d’une trémie munie d’un rotor qui alimente la
pompe à chair, dans laquelle on fait le vide afin de désaérer la
pâte en continue.
La pompe à chair est constituée d’ailettes qui portionnent la
pâte afin de limiter le reflux et les contraintes mécaniques
tout en améliorant l’efficacité du vide.
Étuvage pH
L’étuvage proprement dit peut être précédé d’une phase de 8,9% sel dans l’eau
maturation à froid de la mêlée. Cette maturation des saucis-
7,2% sel dans l’eau
sons se fait généralement dans l’étuve, à une température 4,5
inférieure à 10°C afin d’éviter à ce stade le développement des
5,7% sel dans l’eau
flores (flores indésirables et flores ajoutées). Cette étape n’est
pas nécessaire lorsqu’un temps de maturation a été respecté Source : Hansen
4,0
entre le pétrissage de la mêlée et l’embossage. 0 5 10 15 20
Lorsque le temps de remplissage d’une étuve dépasse quelques Jours
heures, cette phase permet de plus de supprimer les écart de
température entre les premiers produits chargés en étuve et les
quelque forme que ce soit, sont strictement interdites sans autorisation
5,0 1 2-Etuvage
4 • Maintien de la température ou légère diminution par palier
6,0 2 • Hygrométrie plus basse + brassage de l’air
5
• Brassage de l’air limité (pas de séchage)
4,5 3
6
• Dessiccation plus ou moins importante (perte de poids de
Source : Hansen
6,0 8% ou plus)
0 25 50 75 100
Heures 3-Fleurissement de surface
• Diminution de la température (17-19°C)
Comparaison des cinétiques d’acidifications • Augmentation de l’hygrométrie
en fonction de la teneur glucose dans la mêlée
et de la température de fermentation (L. sakeï)
pH
6,0
5,5
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11
2 - Hétérofermentaire
glucose ac. lactique + éthanol + CO₂
Les hétérofermentations sont le fruit d’une mauvaise maîtrise
du processus de fermentation, notamment lié à la contami-
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pH
C
5,3 D
5,2
5,1
5,0 Jours
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
Tableau 3 : Conséquences d’une acidification trop faible ou trop forte lors de l’étuvage
Conséquences d’une acidification insuffisante pH>5,4 Conséquences d’une acidification trop importante pH<5,0
Coagulation lente ou incomplète Dessiccation trop rapide
Déformations (saucissons aplatis, ravinés),
Déformations
surtout pour les boyaux fins
Cinétique de séchage ralentie Goût acide, piquant
Goût « aléatoire » (dépendant des flores en présence) Activités protéolytiques et lipolytiques ralenties
Risques microbiologiques Renforcement du goût salé
Conditionnement
Il existe 3 types de conditionnement pour le saucisson sec. Le
tableau suivant présentes leurs caractéristiques principales :
Adapté aux produits sous boyaux Adapté aux produits sous collagène
Aspect traditionnel
naturels, notamment les chaudins ou sous menu (si bien sec)
Blocage de la dessiccation
Soumis à forte dessiccation Soumis à une dessiccation limitée
(poids et consistance constants)
Très sensible aux conditions Sensible aux conditions Oxydation ralentie = DLUO augmentée
de conservation (humidité,…) de conservation (humidité,…) (jusqu’à 90j)