Geo 0003-4010 1945 Num 54 295 12805

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Annales de Géographie

Le « guide de l'étudiant en géographie » de A. Cholley


Georges Chabot

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Chabot Georges. Le « guide de l'étudiant en géographie » de A. Cholley. In: Annales de Géographie, t. 54, n°295, 1945. pp.
204-208;

https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1945_num_54_295_12805

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NOTES ET COMPTES RENDUS

LE « GUIDE DE L'ÉTUDIANT EN GÉOGRAPHIE »


DE A. CHOLLEY* >

Voilà un volume qui, certainement, rendra grand service aux étudiants


de géographie, pour qui il a été écrit. Après sa lecture, ils se sentiront à la fois
renseignés de façon précise sur le but de leurs études 'et 'conseillés utilement
, sur la manière de les poursuivre. Mais Mr CholIty à conçu son Guide d«
façon si large, il a voulu l'éclairer si coraplètettient que là ^portée ей dépasse
singulièrement le cercle des étudiants. "Totts ceuk qui, de prèsfou de loin,
s'intéressent à la géographie doivent le lire, le méditer, le discuter au besoin.
Car il s*agit d'une véritable profession de foi sur les principes de la
géographie et ses applications. ' ; *J i Л
^
Ce docûmetit vient, à son heure. Depuis les temps $orie.iix ou, à l'aube dM
XXй siècle, les disciples de Vidal de La Blačhe proclamaient le
renouvellement de cette science si longtemps décriée, la géographie moderne a conquis
sa place au soleil. Tout le ïnéndè fewest ШегеШ è4:itotft le monde a voula
en faire. Les spéciaiisteô des diverses disciplines ont ajouté à leurs études dés
prolongements géographiques ; et beaucoup d'entre'* eu* ont si bien tiré à
eux la géographie qu'à les entendre ils «nt accaparé tout Bôà domaine. Que .
restera-t-il dottc à cë£te malheureuse^géographie; étouffée pet''son succès ?
Pourtant elle est bien vivante, comme Itè prouvênti^haâpie année les société»,
les revues qu'elle anime, les ouvrëgea qu'elle suséîtè,>.les' vocations qu'elle
^

éveille. Mais il faut avouer que l'on né sait plus toujours bien quel est son
objet ni quelles sont ses limites?. Г
M* Cholley était particulièrement qualifié pouf écrire cette mise au point.
Non seulement il est de ceux qui, dans les premiers rangs de l*Êcole géogra»
phique française^ ont le mieux prouvé cette vitalité de la géographie, et il en
a exploré tous les domaines, physiques et humains ; mais son enseignement
à Lyon, à là Sorbonně, à' Sevrëé, lui a donné l^cèasion d'éprouver ses
méthodes devant un public chaque année plus nombreux, et le succès même
d/e cet enseignement est déjà une demonstration ; enfin,, fondateur eť
ajicien directeur de l*jfnform«ťion géographuj^ë; co-dirècté\a defs Annales de
Géographie, il u pu discuter auprès d'un public plus large encore les techniques
4e î'enseigûément et de la recherche et faire triompher ses idées. -
îl estípárticulierétírótít di^iëile dé résumer la première partie de l'ouvrage,
Qu'ést-cé que la géographie ('? ', %ànt elle est dense dans les définitions de priit-
cipes qui la constituent. Il n'est pas un géographe qui ne lise avec plaisir cet
énoncé lumineux des buts et des méthodes de la géographie, dé ses
subdivisions, de" ses rapports avec les sciences voisines.
Il faut eurtoút mettre en lumière la notion essentielle , celle que Mr Ghollev

1. A. CHOllbt, Guide de l'étudiant ел géographie, Parie, Presses Universitaires, 1942,


230 p., 5 fig, .,-
2. Your R. CLOziBn, Lee étapes de ta Géographie (Collection Que saie-je ?), Paris, Presse*
'

Universitaires, 1*942*' 128 p. ^


LE GUIDE DE L'ÉTUDIANT EN GÉOGRAPHIE 305
place très justement au centre de toutes les préoccupations géographiques :
celle de milieu. l&*bWtfdeîà g^o^rafhW est, èn^Éet, d^tudier les
répercussions des divers phénomènes les uns swfes™autres, de saisir les multiples
combinaisons qui en résultent dans la réalité ; ce sont les ensembles ainsi, réalisés
.qui c©nâtâtuentzles пШ1еихГ^одгаюЫ^е^Г(1Мсияае ces (milieux répond à
une structure propre où s'expriment tantôt les mouvements tectoniques,
tantôt l'adaptation du groupe social villageois à des^nécessités physiques et
humaines ; nous 4ещ>щ Jl'expljquer dans ses éléments, en Saisir le «
dynamisme », ç'estrà-dite v.,yoir le moment d'une évolution : « une montagne
n'est раэ plus inerte qjti^un, système d'exploitation agraire ». D'autre part,
chaque milieu se définit par son extension dans l'espace ; nous devons
considérer les^héhomènes de la surface du globe « du point de vue de la totalité
même du globe » j le cas isolé, accidentel ou Ixceptionnel n'a pas ,-^ř'-4!%:-' de valeur
géographique» ;î ./,'.;-"?ř ■.;■.■-.„ ,; ■.;■■. , t, ,■,,- v ., л, y j- ;r;í


.-
.
Ces milieux, c'est la géographie régionale qui nous les fait connaître ; elle
se trouve donc la base de toute géographie. « On ne conçoit pas un géographe
qui ne sóit l'homme Д'Ч^Р^У^ *■* écrivait un jour M* Emm, de Ma,rtonne.
On pejut distinguer, en géographie Tégionale, trois sortes de milieux : milieux
physiques оц régions naturelles, milieux biologiques, milieux humains.. On
montre ainsi qu'une région se délimite et s'organise toujours par rapport à
un point de vue donné et il n'est aucun découpage qui puisse satisfaire
tous les points de,vuç; on peut définir une région naturelles, notion si souvent
confuse, par rapport au terrain, à la structure, au climat. L'étude d'une région
est donc toujours subordonnée au principe qui en a guidé la définition, et cela
suffit à condamner les exposés à tiroirs où l'on passe en revue apropos d'une
région les divers chapitres de la géographie régionale.
,

,;
,
Ce sont encore les, milieux géographiques qui sont la base de la
géographie générale ; celle-ci « répond à la préoccupation d'élaborer la connaissance
rationnelle des milieux terrestres^ physiques, humains et biologiques », Elle
considère les faits dans le jeu des combinaisons qu'ils réalisent à la surface du
globe et «s'efforce d'élaborer la théorie des prirtcipaux tyj>es de milieux
physiques et humains ». Comme chacun de ces milieux est le résultat d'une
combinaison, la géographie doit emprunter aux sciences systématiques les
lois, qui en régissent les éléments; elle n'est donc pas «une vraie science
comme les sciences physiques au naturelles ». Nous devons nous initier aux
méthodes des sciences systéma^ques, mais ensuite жпоиз créer un esprit
nouveau «pour être ea mesure de voir derrière le, fait brut Де gfroupemént, la
combinaison dont il fait partie, ^insi, avec le vent qui dévale des sommets
vers- le fond de la vallée, je m'habitue à considérer en même temps la
température qui s'élève, le ciel qui devient d'un bleu profond, la végétation qui
s'anime,, la neige qui fond, le montagnard qui s'inquiète ». Bien souvent la
représentation cartographique vient à notre secours^ c'est, en effet, «le
procédé d'investigation le plus efficace pour saisir les combinaisons et les milieux
qu'étudie la Géographie ». Aussi «la Géographie moderne est essentiellement
cartographique ».
Ainsi sont mises en'place les diverses parties de la géographie :\géçgra-
phie régionale. ej| géographie générale. La géographie générale se subdivise
en géograpnie physique ^géographie biologique et géographie humaine, La
206 ANNALES DE GËOGÏIAPHÏE
géographie physique comporte elle-même trois divisions (morphologie,
climatologie, hydrographie) auxquelles répondent trois divisions de la
géographie humaine (géographie démographique et sociale/ géographie
économique, géographie politique). On notera que la géographie biologique n'est
plus classée dans la géographie physique et, contrairement à une tendance
qui s'affirme de plus en plus et que consacrent les récents, programmes de
l'agrégation de géographie, la géographie humaine comprend la géographie
économique.
Dans cet inventaire dés divers compartiments de la géographie, Mr Çhol-
ley remarque en passant un certain nombre de cases presque vides, domaines
que, jusqu'ici, les géographes semblent avoir à peu près négligés : géographie
biologique, géographie politique, géographie historique.
La géographie politique, par exemple, a pourtant, elle aussi, « droit
de cité dans le vaste domaine des connaissances géographiques, car elle
nous révèle un des aspects de l'organisation de la planète sous l'action de
l'homme »; son maniement est délicat, car elle doit faire intervenir des
notions psychologiques, morales et même religieuses. C'est dire que l'auteur
ne veut négliger* aucun élément capable de rendre intelligible un aspect
quelconque de la planète.
Cela risque de nous entraîner fort loin et on a vil paraître parfois sous les
auspices de la géographie des publications qui n'avaient plus avec elle grand
rapport. Mais en définissant la structure interne de la géographie, si j'ose
m'exprimer ainsi, en précisant son but et ses méthodes, on se trouve avoir
défini aussi sa position vis-à-vis des sciences voisines' — eť ce n'est pas le
moindre mérite de l'ouvrage. Là encore, c'est la notion de milieu
géographique qui nous donne le fil directeur.. Le vent ou la vague doivent être
étudiés en tant que? faits géographiques, « exerçant leur action dans les milieux '
réels à la surface du globe ». « On peut étudier la métallurgie pour elle-même,
...mats c'est là faire, oeuvre purement technique. Le point dé vue géographique
exige que nous [Г] envisagions comme un moyen, ïe moyen d'apprécier
l'action du groupement humain qui [!'] utilise. »
Les questions les plus délicates se posent du côté de l'histoire1,
particulièrement en France où tout géographe, à l'origine, s'est doublé d'un
historien. Et nous trouvons de très heureuses formules : « L*Histoire est un récit
de faits qui se succèdent dans la durée ; la Géographie au contraire est une
description de milieux qui se juxtaposent daiie l'espace.... La Géographie et
l'Histoire parviennent à la connaissance de l'homme et des groupements
humains par deux voies différentes. L'Histoire retrace la succession des
conceptions et des decisions individuelles ou collectives qui ont entraîné le
groupement humain dans la voie où il se trouve engagé actuellement. Son
concept est généralement d'ordre psychologique et politique. La Géographie
essaie de comprendre le dynamisme du groupement humain en considérant
les organisations et les activités inscrites ou implantées par lui sur Tétendtíe
qu'il occupe ». Je ne suis pas sûr que tous les historien» souscrivent à cette
démarcation. Mais c'est qu'en réalité — l'auteur lé dit excellemment — il ne
i. Sice n'est du côté de la géologie ; l'auteur en parle plus brièvement (p. 61) ; on peut
se demander pourtant si la géologie ne joue pas vfe-à-vis de la géographie physique
exactement le môme rôle que l'histoire ris-à-vis de la géographie humaine.
LE GUIDE DE L'ÉTUDIANT EN GÉOGRAPHIE 207
saurait s'agir de démarcation, a Parler ainsi de limites, c'est peut-être bien
mal poser la question.... Leurs points de vue n'étant pas les mêmes, on ne
peut pas dire que les domaines dedisciplines comme la Géographie, l'Histoire
ou la Géologie empiètent l'un sur l'autre. »
Et c'est bien en effet en considérant la géographie comme un point de
vue que non seulement nous évitons de la voir écartelée entre les disciplines
voisines, mais que nous sauvegardons son unité. « Nous ne pouvons arriver
à comprendre les milieux humains et à en apprécier la valeur que si nous
connaissons parfaitement les conditions physiques dans lesquelles ils se
développent.... A l'qpposé, il ne nous semble pas que notre esprit puisse se
satisfaire de la seule considération des milieux physiques.... La conception
géographique s'avère en définitive comme une sorte de philosophie de
l'homme considéré comme l'habitant principal de la planète.. »

. L'examen des buts et méthodes de la géographie était déjà tout pénétré


de préoccupations pédagogiques. La deuxième partie du Guide traite
exclusivement de la géographie dans l'Enseignement supérieur. Il ne s'agit pas
d'une construction a priori, exprimant les conceptions idéales de l'auteur.
Sans doute, en deux pages, il regrette — et ce n'est pas vrai seulement pour
la géographie — l'organisation des études dans nos Facultés des Lettres, sur
lesquelles pèse si lourdement la préparation à l'agrégation ; ainsi se trouvé
entravée la fonction essentielle de l'Enseignement supérieur, qui est la
formation et le groupement de travailleurs pour la recherche scientifique. Mais
Mr Gholley est trop imbu de l'esprit réaliste qu'il préconise pour, s'attarder
longtemps à ces regrets, et il se place en face de la situation actuelle : nous
sommes obligés d'enseigner la géographie dans le cadre des examens et des
concours que doivent préparer nos étudiants, certificats, diplôme d'études
supérieures, agrégation, Et les circonstances actuelles asservissent plus que
jamais ces étudiants à la poursuite de ces titres qui, seuls, assureront leur vie
matérielle. Pour chacune des épreuves qu'ils auront à subir, ils trouveront ici
des conseils précieux, des précisions sur les détails pratiques qui souvent les
arrêtent. . .
Et il faut bien reconnaître qu'il y a là l'ébauche de toute une pédagogie de
l'Enseignement supérieur. Notre haut enseignement répugne trop à s'occuper
de ces questions et le mot même; fait sourire ou s'irriter ; sans doute, il n'est
pas de domaine où la valeur duumaître, ses initiatives, son ascendant
personnel jouent un plus grand rôle, et les recettes pédagogiques nécessaires dans
l'instruction des enfants n'ont plus ici de valeur ; pourtant les formes sous
lesquelles s'exerce l'enseignement sont lion d'être indifférentes.
Mr Gholley montre, par exemple, à quelles conditions le cours peut être
utile, quand il établit entre maître et élèves une communication spirituelle
directe ; c'est la condamnation des notes que l'on se passe entre camarades
et des cours polycopiés. Tous les professeurs souscriront avec enthousiasme à
cette condamnation, mais, hélas I je- peux l'ajouter, pas un de nos étudiants.
Ceux-ci doivent-ils en être honnis ? Ne faut-il pas plutôt accuser
l'organisation de nos examens ? Je suis convaincu que Mr Gholley serait de cet avis,
lui qui souhaite voir le cours complété au bout d'un jour ou deux par une
discussion. Et, peut-être même, la discussion d'un article ou d'un chapitre
208 ANNALES DE GÉOGRAPHIE
remplacerait-elle avantageusement le court. Or cela est bien difficile à
réaliser, avec la masse de connaissances que nos étudiants doivent acquérir en
plus de la géographie. Celle-ci ne représentait qt^*ua certificat sur les cinq
qu'exigeait la licence et, si les trois certificats historiques répondent à des
préoccupations voisines, que dire du certificat d'études littéraires
classiques impošié par l'Enseignement secondaire pour des commodités
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des
mais,
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personnel
p.botps
et plus
des
qui
en


modèles) . Ainsi l 'étudiant devient-il capable d'entreprendre une étude pér-
«ônneiie comhie le ^moire du diplôme d'études supérieures ; . il se Цугега
alors* à la réèb^ërçnê, dont dix-nmt pages (p. 195-213) lui offrent une(méth0r
dolbgie jpr^ciétise sousу'Ще forme pratique., \ ; ,r ..... -, oofl?'
Enfin, dans la sittiáífc>n aètuej(le, ragrégation apparaît comme |e.. f
ronnemènt de notre enseignement. Pour y parvenir, il faut 4e ia volonté, de
là jpërsévëranc0 dans l'effort et aussi une discipline de travail. La leçon
apparaît fôil*eatercice essentiel ; lfi leçon que l'on fait, certainement; mais aussi, la
ïeigen. (juè l'on èboùte. Mř dholley répond aux critiques des étudiants qui
« déclarent souvent perdre leur teinjps quand ils assistent, à la leçon d?un
cainàràde », et il montre le profit que l'on peut tirer de la discussion en
commun, de là mise au point après correction. Je croiscepend.âEit qu'il y a là ид
dëg gros jpro'bïêmes de nos facultés, qui tendent à devenir des Écoles nor»
males â public hétéroclite et à préparation polyvalente. Et peut-être le
problème est-íl.,"'"""'
specialise."' plus graiye en province qu'à Paris, pu l'enseignement est plus
;: '.'■'•'■' \:,.\
í

Après avoir-suivi tous ces .','..,


conseils,
■:,.-., „'...л
notre étudiant
.. ,■,..•■,»■ ...: : ■;de
■]' géographie
■-■■■■■: ■'.•■.-.,■■.,•'■.
n'aura
.


,

pas seulenient parçourij victorieusement le cycle des études et conquis


certificats;
traîné"diplôme, arriération \-t ií sě sera jaittó aux sciences' annexes, se ser%
en aux rèçheréhes personnelies, et Ц sera en passe de devenir un maître
à son tour. Mais que j'étudiaiit moyen /ae ^^-?é décourage pas pour cela. S?il
« bien compris le Guide de Щ* Chplïeyy iX гидга senti çè qu'est la géographie
et c'est l'essentiel, «fířles Sciences naturelles, ni l'Histoire, ni la Philpsciphie
ne peuvent 'préiendte [<ЩхЦ í^taat l^i^l^ençe A la yie;^, $ttim%&MT&9
MartOhne en 1914 dans une conférence sur les Tendances et Avenir de la Geograf
phierňódeirneç*. Si nous rapprochons cet exposé, fait il y a trente ans, du Guide:
dé VÊtudianï en G4ographiet nous sommes frappés de voir combien l'École
gëdgraphique française ;■'".'a^sti:!maintenir fidèlement les directions qu'elle s'éitait
données.
*'5' ;i;vi . ; ' . " ' , ' ■ .
;"V. '■'■ ' ': ' .':. V''.,*'.. ,'•';.•..- . .' .■ '-'- -,', f...-.-•
Gbobo.es
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, Conférence faite"k&UxnrtèiAtè libre de Bruxelles le 24 Janvier' Ш4. Le texte a paru


dims la Revue de l'Univereité de Bruxelles, 1914, p. 453-479. "T

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