BLPC 149 PP 13-22 Bustamante
BLPC 149 PP 13-22 Bustamante
BLPC 149 PP 13-22 Bustamante
Michel B U S T A M A N T E
D o c t e u r - i n g é n i e u r ENPC
Roger F R A N K
C h e f d e la s e c t i o n d e s f o n d a t i o n s
Luigi GIANESELLI
Technicien
Section d e s fondations
Division G é o t e c h n i q u e
M é c a n i q u e d e s sols -1
L a b o r a t o i r e c e n t r a l d e s P o n t s et C h a u s s é e s
13
B u l l , liaison L a b o P. et C h . - 1 4 9 - mai-juin 1987 - R é f . 3 2 0 6
C O M P O R T E M E N T SOUS C H A R G E AXIALE médiaires. Le programme comporte, en principe, deux
cycles de paliers de 90 minutes.
Déterminer la capacité portante ou d'ancrage d'une L a méthode d'interprétation, elle, reprend pour l'es-
fondation sous charge axiale, de manière à ce que sentiel, et en simplifiant, la méthode proposée par
celle-ci soit proche de la capacité réelle, a toujours Cambefort et Chadeisson fondée sur l'exploitation de
constitué un problème difficile en mécanique des sols. l'évolution du fluage du pieu pour les paliers consécu-
tifs de charge. Cette évolution est caractérisée par la
Les Laboratoires des Ponts et Chaussées ont com- pente ot; de la relation « enfoncement-temps » corres-
mencé à s'intéresser à ce problème de manière systé- pondant à chaque palier i. Les valeurs a sont utilisées
f
matique à partir des années soixante. pour tracer, en fonction des charges appliquées en
tête, un diagramme spécifique comportant une cassure
Plusieurs objectifs furent alors définis pour tenter de dont l'abscisse correspond à la charge critique de
le résoudre : fluage Q., délimitant deux domaines caractéristiques
— établir un mode opératoire d'essai statique appli- d'enfoncement.
cable aux essais de chargement ou d'arrachement en
Les grandes lignes de ce premier mode opératoire
vraie grandeur;
furent adoptées par la suite par d'autres textes ayant
— doter les L P C de moyens de mesures spécifiques, une valeur contractuelle ou à caractère réglementaire,
commodes, précis et récupérables afin de pouvoir tels que :
déterminer comment les charges appliquées en tête
des fondations se distribuaient effectivement le long — le D T U 13.2 [2] servant à l'établissement des
des fûts; documents particuliers d'un marché de fondations
profondes pour le bâtiment;
— se familiariser sur le terrain avec l'ensemble des
techniques de mise en œuvre de fondations profondes — la méthode recommandée pour l'essai statique de
commercialisées par les entreprises; pieu de 1TSSMFE [3].
— réaliser, dans le cadre de projets ou de recherches
technologiques pour le compte de maîtres d'œuvre ou Enfin, des adaptations spécifiques du mode opératoire
d'entreprises spécialisées, une large gamme d'essais en initial ont permis de normaliser les essais applicables
vraie grandeur; aux fondations injectées de petits diamètres : tirants
d'ancrage ou micropieux. Les programmes d'applica-
— élaborer des méthodes de calcul tenant compte, tion des charges et l'interprétation finale des essais
autant que faire se peut, des particularités de chaque sont définis par plusieurs documents bien connus des
technique d'exécution et basées sur les essais de recon- spécialistes :
naissance in situ pour le calage géotechnique;
— enfin, poursuivre et développer les études théori- — l'essai préalable statique de tirants d'ancrage
ques sur le comportement des fondations profondes injecté des L P C [4];
sollicitées axialement avec, en parallèle, l'élaboration — les recommandations « T A » du Bureau Sécuritas
de programmes de dépouillement des mesures effec- pour les tirants d'ancrage dans les versions 1977 et
tuées lors des essais en vraie grandeur. 1986 [5], [6].
14
Maîtrise des techniques de mise en œuvre sont ces données qui sont à l'origine des différentes
méthodes d'évaluation de la portance ou des déforma-
A partir des nombreuses constatations sur les chan- tions des fondations profondes.
tiers de fondations et de l'analyse méthodique des
problèmes d'exécution, les L P C furent en mesure de U n ensemble de premières règles réajustant celles de
proposer des recommandations propres à améliorer Ménard [11] furent énoncées en 1981 [12] et figurent
la qualité des fondations profondes, mais aussi d'im- dans le D T U 13.2 [2]. Elles permettent de calculer
poser des méthodes et des moyens de contrôle spécifi- la portance d'une fondation tant à partir d'essais
ques. pressiométriques que d'essais pénétrométriques
(CPT).
L a mise en commun de l'expérience acquise par les
L P C , le S E T R A , les Bureaux de contrôle ainsi que U n nouveau réajustement a donné lieu aux règles
les entreprises de fondations spéciales a permis la pressiométriques du document S E T R A - L C P C d'oc-
rédaction de plusieurs documents à caractère régle- tobre 1985 [13], ainsi q u ' à des règles spécifiques pour
mentaire proposant ou imposant à la profession des les tirants et les micropieux [6], [14] (avec la possibilité
principes d'exécution et de contrôle pour tous les de pouvoir être éventuellement extrapolées au dimen-
types de fondations profondes. O n citera au nombre sionnement des pieux de gros diamètres injectés sous
de ces publications : pression [8]. Les règles pressiométriques S E T R A -
L C P C présentent la particularité d'être associées à un
— les pieux forés. Recueil des règles de l'art [9]; système de coefficients de sécurité original pouvant
— les D T U 13.2 [2]; tenir compte des différentes combinaisons de charge.
— les recommandations T A 77 et T A 86 [5], [6]; Autre particularité intéressante : le document donne
— les tirants d'ancrage injectés précontraints [10]. des directives concernant le calcul des tassements. Les
tableaux I et II et la figure 1 résument les grandes
Les règles de dimensionnement lignes de ces règles.
T A B L E A U II
Choix des abaques pour le calcul du frottement latéral unitaire limite 4, [13]
(principaux types de pieux utilisés en ouvrages d'art)
Marnes Rocher
Argiles
Types de pieux Sables Graves Craie Marno- Altéré ou
Limons
calcaire fragmenté
+
Foré simple Qi Q3 +
Q4 +
Q2 Q3 - - Q6 +
Q5
Q6 +
+ +
Foré boue Ql Ql Q2 Q3 +
Q4 +
+
Q2 Q2 Q3 Q6 + Q6
Q5
+ +
Foré tubé Qi Ql Q2 Q3 +
(tubage récupéré) Q2 Q2 Q3 Q4 + Q4 -
Foré tubé
(tubage perdu) Qi Ql Q2 Q2 Q3 +
-
Puits Q2
Q3 - - Q4 +
Q5 Q6 +
+
Métal battu Ql
Q2 Q2 Q3 Q4 Q4 Q4 +
(tube fermé)
Battu préfabriqué
Q2 Q3 Q3 Q4 +
Q4 +
Q4 +
(fût béton)
Battu moulé Q2 Q2 +
Q3 Q4 Q4 -
Battu enrobé Q2 Q3 +
Q4 Q5 +
Q4 +
-
Injecté basse pression Q2 +
Q3 +
Q3 +
Q5 +
Q5 +
Q6 +
15
q s (MPa) de routine dans les L P C . L a phase ultime, qui com-
prend le traitement de l'ensemble des mesures et l'éta-
blissement des relations caractéristiques, peut, cepen-
dant, présenter une charge de travail considérable
lorsqu'elle est conduite manuellement.
T A B L E A U III
Comparaison des frottements limites unitaires mesurés
Site
Pi (MPa) Type 0 (mm) Contact Traction Compression
Argile des
Flandres Vissé moulé
Mouvaux Béton - 80 à 120
A-1.0 0500
à 1,6
Argile des
Injecté faible
Flandres
Merville
P,= U0
pression Béton 75 à 110 -
500 x 500
à 1,8
Limons sableux
Injecté faible
+ sables fins
La Deule pression Béton 35 à 75 -
P, = 0,4
300x300
à 0,7
Limons sableux Injecté faible
Merville pression Béton 50 -
à 0,8 500 x 500
Limons sableux
Injecté faible
+ sables fins
Clermont-Ferrand pression Béton - 35 à 60
Pi = 0,4
0820
à 0,6
Injecté haute
Sables moyens Coulis
pression
Munich [15] P, = 0,5 110 à 157 118 à 154
micropieux de ciment
<? = 0,5
c
0 =132 S
Limons sableux
Caisson battu
Dunkerque p, = 0,3 Acier 15 à 25 10 à 27
533 x 385
à 1,2
16
Comme pour les pieux sous charges axiales, on peut p
distinguer les méthodes de dimensionnement classi-
ques qui supposent le sol entièrement à l'état limite B "vT"! C
autour du pieu (concept de pression ultime sur toute
z>z
la hauteur du pieu) et les méthodes aux modules de c
furent étudiées par les L P C dès 1970, par des essais pour r ^ 0 , 3 m
o
l'effet de groupe ne joue pas sensiblement). cas, les déplacements peuvent être calculés avec la loi
O A B ' , ce qui est, dans le cas de chargements en tête,
du côté de la sécurité (cela n'est plus vrai lorsque la
Principe de la méthode à partir du pressiomètre normal sollicitation comporte des poussées latérales).
L a méthode à partir du pressiomètre normal [Ménard, L a courbe de réaction est, en principe, réduite pour
1962-1969, [17], [11] est décrite et évaluée en détail des valeurs de z inférieures à la profondeur critique
dans le livre de Baguelin, Jézéquel et Shields (1978) z , pour tenir compte de l'effet de surface. Pour z = 0 ,
c
17
Chargements monotones rapides courbes de réaction latérale (p, y/r ) obtenues lors des
0
_JL =0,6 ( - ^ — =0,22 avec v=0,33) (2) les sols fins (argiles et limons) et les sols granulaires
*,-2r \fc.'2r
0 / 0
(sables); en moyenne, cela revient à limiter p à la
pression nette de fluage p*=Pf—p déterminée au
0
où pressiomètre Ménard.
fe coefficient de réaction.
;
£ = /c.2r = 2 ^ = 4 G
s 0 P (3)
18
deur), les déplacements y, et par double dérivation les nous laissent penser que la méthode est, dans l'état
réactions globales p [18]. actuel des choses, fort convenable.
En ce qui concerne la double dérivation, point extrê- E n ce qui concerne le cas des pieux sollicités par des
mement délicat évidemment, on peut utiliser la poussées latérales de sol, on dispose des essais de
méthode de Matlock qui consiste à ajuster une cubi- Provins décrits et interprétés en détail par Bigot,
que par les moindres carrés, ou encore des méthodes Bourges et Frank (1982) [19].
d'ajustement par fonctions « spline » d'ordre suffi-
samment élevé [25]. Une expérimentation d'un pieu fiché dans une pente
instable, avec mesures sur plusieurs années, a actuelle-
Pour ce qui est des deux constantes d'intégration ment cours à Sallèdes (Puy-de-Dôme) et devrait s'avé-
nécessaires, elles sont données soit par la mesure du rer particulièrement intéressante, grâce aux progrès
déplacement et de la rotation de la tête du pieu, substantiels récents obtenus dans le domaine des
soit par des mesures inclinométriques en profondeur mesures inclinométriques et de leur interprétation.
(notamment lors de chargements complexes ou de
longue durée posant des problèmes de mesure en
surface). Méthode de résolution
Lorsque, pour diverses raisons, un équipement plus Le programme utilisé de manière courante dans les
léger est souhaitable, on peut se contenter de mesures L P C pour dimensionner les pieux soumis à des efforts
inclinométriques le long du fût, permettant de déter- de renversement est le programme P I L A T E [21], pou-
miner au moins les distributions de déplacements et vant prendre en compte dans chaque couche de sol
de moments (dérivée première). une loi de réaction non linéaire quelconque. Les
efforts peuvent être dus aux déplacements propres du
Par ailleurs, on étudie, à l'heure actuelle, les possibili- sol (cas des poussées latérales parasites), aussi bien
tés nouvelles offertes par l'utilisation d'inclinomètres q u ' à la superstructure (chargements et liaisons divers
en tête) ou à des lois de mobilisation des efforts en
de haute précision, tels les niveaux électrolytiques
pointe.
du Building Research Establishment de Londres [26],
[27].
On se sert à chaque itération du processus de résolu-
La méthode pressiométrique de dimensionnement des tion du problème non linéaire, de la solution analyti-
pieux sous charge horizontale n'a pas fait l'objet, il que de l'équation différentielle du quatrième degré
faut bien le dire, de campagnes de comparaison avec dans chaque couche de sol— après linéarisation par
les résultats d'essais en vraie grandeur aussi nombreu- une méthode de module tangent. Les conditions aux
ses que dans le cas de la capacité portante des pieux interfaces (continuité de y, y', T, effort tranchant et
sous charge axiale. Cependant, un certain nombre de M , moment fléchissant) ainsi que les conditions aux
comparaisons sont disponibles, notamment à la suite limites (deux conditions en tête et en pointe sur y, y',
de diverses expérimentations menées depuis 1970 dans T ou M ou deux relations entre ces éléments) permet-
les L P C [Baguelin, Jézéquel et Shields, 1978, 20]. tent d'aboutir à un système linéaire de 4JV équations
à 4N inconnues, N étant le nombre de couches du
On citera, en ce qui concerne les essais de chargements système sol-pieu. Ce système est résolu à chaque itéra-
en tête, avec détermination des courbes de réaction tion jusqu'à ce qu'une convergence fixée soit obtenue.
le long du fût, l'expérimentation de Provins (Seine-
et-Marne) (qui est brièvement décrite ci-dessous) et
Exemple du pieu expérimental de Provins
différentes campagnes à Plancoët sur des pieux iso-
lés [18], un groupe de deux pieux [20] et un groupe L'expérimentation sur le site de Provins, en 1974, est
de six pieux soumis à des chargements cycliques et intéressante car le comportement d'un pieu instru-
de longue durée [23], [28]. menté a été examiné non seulement pour un charge-
ment en tête, mais également pour un chargement
Pour le groupe de deux pieux, i l est intéressant de par poussées du sol dues à l'édification d'un remblai
noter que la réaction mesurée sur le pieu arrière est (fig. 4). De plus, les quatre phases de l'expérimenta-
trouvée réduite par un facteur de 0,4 à 0,5 relative- tion (chargement initial en tête, puis remblai de
ment au pieu avant, l'entre-axe étant de trois fois la 3,80 m de hauteur, de 6,80 m de hauteur et, enfin,
largeur frontale. consolidation pendant trois mois sous cette hauteur
De la confrontation des divers résultats expérimen- finale) ont récemment été interprétées en détail en
taux disponibles à l'époque, Baguelin, Jézéquel et utilisant les différentes méthodes de prévision pressio-
Shields concluaient que la méthode au pressiomètre métriques [Bigot, Bourges et Frank, 1982, 19]. Ici,
seuls les résultats principaux concernant le charge-
normal (fig. 2) est, en général, pessimiste pour les
ment en tête sont succinctement présentés.
chargements monotones rapides. Elle a tendance à
surestimer les déplacements en tête et les moments
Le pieu est un tube métallique instrumenté, de
maximaux de pieux sollicités par des efforts en tête,
diamètre extérieur B = 2 r = 0,926m et d'épaisseur
ce qui est, i l est vrai, du côté de la sécurité. Dans la o
e=0,015 m.
réalité, les fondations doivent souvent reprendre des
charges cycliques et/ou de longue durée et le sol peut
être sévèrement remanié lors de la mise en place des Les figures 5 (pour les déplacements) et 6 (pour les
pieux, autant de paramètres difficiles à quantifier dans moments) comparent les résultats des mesures expéri
la pratique de tous les jours. Ces différents éléments mentales (M) pour le dernier palier de charge horizon-
19
.6.80
Z (ml
; tout v e n a n t c a l c a i r e
y -- 21kN/m3
TN
L i m o n s et argile
-U.50-
I Sable-graviers-silex
Légende
Béton I M Déplacement d é d u i t des mesures
A Caicul avec loi de r é a c t i o n M é n a r d
B Calcul avec loi de r é a c t i o n P A r
Fig. 4. — P i e u et remblai d e P r o v i n s . S c h é m a g é n é r a l [ B i g o t , B o u r g e s et _ . . C Calcul avec courbe d'expansion P A F
Frank, 1 9 8 2 , 19].
F i g . 5. — P i e u e x p é r i m e n t a l d e
Base du
taie appliquée (120 k N à 0,20 cm du terrain naturel), pieu (m)
Provins. D é p l a c e m e n t s m e s u -
r é s et c a l c u l é s p o u r l'essai d e
et les résultats de trois calculs : chargement en t ê t e [Bigot,
B o u r g e s et Frank, 1 9 8 2 , 19].
— calcul A , avec loi de réaction Ménard (fig. 2),
— calcul B , avec l o i de réaction au pressiomètre
autoforeur ( P A F ) construite de manière analogue à
Ménard (cf. fig. 2), mais avec une formule de tasse-
ment spécifique au P A F — dans les limons, argiles
et tourbes jusqu'à 14,5 m de profondeur,
— calcul C , avec la courbe d'expansion P A F (fig. 3
« chargements monotones rapides ») dans les mêmes
sols.
20
du calcul A indiquent que les modules Ménard sont problèmes de dimensionnement et les sols courants,
globalement trop faibles, alors que le calcul C donne, la méthode à partir du pressiomètre normal, apparaît
lui, un comportement trop rigide au sol. E n fait, une suffisante et est du côté de la sécurité. Le pressiomètre
analyse plus fine consistant à comparer à différentes autoforeur est une voie intéressante pour un dimen-
profondeurs les trois lois A , B et C proposées aux sionnement plus précis des pieux soumis à des charge-
courbes de réaction mesurées, montrent que, pour les ments cycliques ou à des chargements par poussées
zones proches de la surface, la loi A correspond le latérales dans des sols fins. Les recherches s'orientent
mieux à la réalité, alors que plus en profondeur c'est actuellement vers des corrélations avec des essais d'ex-
la loi C qui donne les modules les plus réalistes. On pansion réalisés eux-mêmes cycliquement ou de
comprend pourquoi globalement c'est la loi B qui manière lente.
donne les meilleurs résultats. Il faut cependant noter
qu'il semble que le remaniement du sol ait été particu- Les différentes méthodes évoquées sont relatives à des
lièrement important dans le cas du pieu de Provins, pieux circulaires ou carrés. Ces méthodes permettent
tout du moins en surface (le pieu a été mis en place d'évaluer, en fait, la réaction latérale avant et arrière
par vibrofonçage avec remontée du sol dans le tube, ainsi qu'une certaine part de réaction tangentielle.
avant curage et coulage sous l'eau du bouchon de Dans le cas de pieux de section en plan d'élancement
béton de 2,5 m). sensiblement différent des pieux circulaires ou carrés,
comme c'est le cas pour les barrettes, i l est nécessaire
d'adapter les méthodes. Grâce à une étude théorique
CONCLUSION (aux éléments finis) sur l'effet de forme de la section
horizontale, une méthode de calcul des barrettes à
Nous avons présenté deux méthodes de construction partir des résultats pressiométriques a pu être pro-
des courbes de réaction (p, y) pour un pieu isolé à posée [Baguelin, Carayannacou-Trézos et Frank,
partir des résultats d'essais pressiométriques. Pour les 1979, 29].
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22