TOURE Dramane
TOURE Dramane
TOURE Dramane
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
Thème :
ETUDE DE LA STABILITE D’UN GLISSEMENT DE TERRAIN
PAR DIFFERENTES METHODES DE CALCULS
Jury de Soutenance :
Pr. HASSEN CHAOUCH rPesofforP aAaAnA ...U.U Président
ABDELMJID
SBARTAI rPesofforP aAaAnA ...U.U Encadrant
BADREDDINE
KAFFEF TAREK MAA aAaAnA ...U.U Examinateur
Nous tenons tout d’abord remercier notre créateur ALLAH le tout puissant
et miséricordieux de nous avoir donné la patience et le courage afin
d’accomplir ce travail.
A nos parents qui nous ont toujours encouragés et soutenus durant toutes
nos études.
𝛾 Poids propre
∅ Angle de frottement
C La cohésion
Cu La cohésion drainée
U Pression interstitielle
PW La pression de l’eau
𝜏 La contrainte de cisaillement
𝜏𝑟 La contrainte de résistance
𝜎 La contrainte normale
Mo Moment moteur
MR Moment résistant
La Longueur de l’arc
FS Le facteur de sécurité
Fc Le facteur de sécurité partiel pour la cohésion
L Longueur de la corde
b Largeur de la tranche
Y1 et 𝑌2 Efforts de cisaillement
E1 et E2 Efforts normaux
E Le module de Young
ν Le coefficient de poisson
𝜀 Déformation
𝛹 L’angle de dilatance
Resumé :
Les glissements de terrain sont des phénomènes très dangereux qui dépendent de plusieurs
paramètres et critères très répandu dans le monde. Cette étude porte sur l’analyse du
glissement de terrain.
Ce travail a pour objectif de réaliser une étude géotechnique du phénomène. Pour cela, on a
débuté notre étude par des généralités sur les glissements des terrains ensuite une analyse de la
stabilité par les méthodes classiques et une analyse numérique de la pente avec deux codes de
calcul, PLAXIS et SLIDE dans le but de déterminer le coefficient de sécurité dans différentes
situations avec différentes méthodes de calculs.
L’analyse des résultats obtenus indique une instabilité du talus, caractérisée par un coefficient
de sécurité faible.
Landslides are very dangerous phenomena that depend on several parameters and criteria that
are widespread around the world. This study focuses on the analysis of the landslide.
The aim of this work is to carry out a geotechnical study of the phenomenon. To do this, we
started our study with generalities on landslides and then an analysis of stability by
conventional methods and a numerical analysis of the slope with two calculation codes,
PLAXIS and SLIDE in order to determine the safety factor in different situations with
different methods of calculation.
Analysis of the results indicates instability of the slope, characterized by a low safety factor.
إن االنهيارات األرضية ظواهر خطيرة جدا ً تعتمد على عدة معايير ومقاييس منتشرة في جميع أنحاء العالم Aتركز هذه
الدراسة على تحليل االنهيار االرضي
والهدف من هذا العمل هو إجراء دراسة جيوتقنية لهذه الظاهرة Aللقيام بذلك ،بدأنا دراستنا مع العموميات على االنهيارات
PLAXISاألرضية ومن ثم تحليل لالستقرار بالطرق التقليدية والتحليل العددي للمنحدر مع اثنين من رموز الحساب،
.من أجل تحديد معامل السالمة في حاالت مختلفة مع أساليب مختلفة من الحساب SEDSو
.تحليل النتائج يشير إلى عدم استقرار المنحدر ،الذي يتميز بمعامل أمان منخفض
،الشريحةPLAXISالكلمات الرئيسية :زلة ،والراحة،
Introduction générale
Introduction générale :
Les glissements de terrain sont un des risques naturels les plus présents et ils affectent toutes
les régions du monde, causant chaque année d’énormes dégâts tant en vie humaines qu’en
dommages matériels. Ils provoquent des déformations qui peuvent toucher tous les sols dans
des conditions différentes et se développent dans la plupart des massifs de sols meubles.
Le travail qui nous a été confié consiste à une « étude de la stabilité d’un glissement de
terrain par différentes méthodes de calcul. »
L’objectif de ce travail présenté dans ce mémoire est d’analysé la stabilité d’un talus.
De ce fait notre travail se divise en deux parties, qui sont les suivantes :
La première partie est consacrée à l’étude théorique, sur les mouvements de terrain (leurs
circonstances, leurs caractéristiques, leurs types, et leurs différentes causes), ainsi les
différentes méthodes d’analyse et de calcul de la stabilité et les différents systèmes de
confortements.
La deuxième partie est de déterminer les coefficients de sécurité par plaxis et slide et de les
comparés.
Enfin le travail se termine par une conclusion générale qui résume les points essentiels de
notre mémoire.
1
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
Les glissements de terrain sont des mouvements de masses compactes et/ou de terrain meuble
glissant vers l'aval. Les différents éléments d'un glissement de terrain sont représentés sur la
figure ci-dessous : [1]
2
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
De nombreuses classifications sont données dans la littérature technique, elles s’appuient toutes
sur des notions de cinématique, de nature de sols, de stratigraphie, etc. De manière générale,
nous distinguons quatre classes distinctes de mouvements de terrain :
3
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
4
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
5
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
6
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
8
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
- la déformation de cisaillement.
Le fluage en déformation volumique est causé par un état de contrainte isotopique. Il dépend
de l’écoulement de l’eau libre interstitielle et de la variation relative du volume du squelette
inter granulaire. Le fluage au cisaillement, quant à lui, est provoqué par la partie déviatorique
du tenseur de contraintes. Théoriquement la pression interstitielle est nulle alors le squelette
intergranulaire supporte les contraintes appliquées tout seul. La déformation de fluage au
cisaillement est étudiée à l’aide de l'appareil triaxial, de la boîte de cisaillement homogène, ou
de la boîte de cisaillement plan. [7]
9
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
10
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
Les coulées boueuses consistent en la propagation de matériaux sans cohésion ou ayant perdu
leur cohésion dès la mise en mouvement, matériaux intimement mélangés à une quantité d'eau
telle que la masse en mouvement a franchi sa limite de liquidité. Les matériaux susceptibles de
perdre ainsi leur cohésion sont des argiles, des limons, des sols, des roches décomposées ou des
éboulis fins. L'eau peut pénétrer au sein des matériaux par infiltration avant le déclenchement
de la coulée ou au moment de la rupture par concentration des eaux de ruissellement. Lors d’un
phénomène de coulée boueuse :
- Un lobe terminal : (zone d'accumulation) élargi en une sorte de cône de déjection mais de
profil convexe.
D’un point de vue rhéologique, Les coulées boueuses se comportent comme un fluide à seuil,
c'est-à-dire un fluide qui a besoin d'une sollicitation en cisaillement minimum pour s'écouler.
La figure I.12 schématise deux formes de coulées.[8]
11
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
12
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
soit à la suite de l'érosion par une rivière au pied du versant, soit, mais plus rarement, suite à
un tremblement de terre.
En général, l'eau joue un rôle déterminant pour les mouvements de terrain, elle produit des
pressions hydrostatiques dans les pores (pressions interstitielles), les fissures et les failles, de
même que des forces de percolation.
A l'état de glace, elle a en plus la capacité d'induire des mécanismes de rupture notables. Par
ailleurs, elle peut provoquer le gonflement des minéraux argileux (pression de gonflement). La
stabilité des pentes en équilibre critique peut être sensiblement réduite par ces divers effets.
Le déclenchement d'un processus dangereux survient lorsque la valeur limite d'un des facteurs
déterminants est atteinte ou dépassée. Les cycles de gel / dégel, les précipitations éventuelles,
de forte intensité ou de longue durée - éventuellement combinées à la fonte des neiges -,
conduisent souvent à des mouvements de terrain spontanés.
Il n'est pas rare que les mouvements de terrain soient favorisés par des influences anthropiques.
Ainsi, la surcharge d'une pente par des bâtiments et des remblais, les excavations sans
dispositifs de protection dans un versant lors de travaux de construction, la surélévation du
niveau de l'eau souterraine, le dynamitage, l'exploitation inappropriée de matières premières ou
l'affectation inadéquate du sol peuvent accroître le danger de mouvements de terrain. Les effets
anthropiques peuvent aussi contribuer à une déstabilisation à long terme du versant, en relation
avec d'autres activités comme le déboisement, l'entretien insuffisant des forêts, le surpâturage,
l'exploitation intensive et la dénudation du sol.
Dans la majorité des cas, les glissements de terrain dépendent de deux causes principales : l'eau
et la présence des fractions fines.
Sur les pentes, l'action déstabilisatrice de l'eau infiltrée dans le sol est triple :
-Accroissement du poids volumique des sols par augmentation de la teneur en eau : cet effet est
le plus souvent mineur ;
circulations d'eau souterraine peuvent engendrer sur le long terme une altération progressive
des terrains encaissants, avec dégradation de leurs caractéristiques mécaniques ;
- Action mécanique défavorable des pressions d'eau souterraine.
La lutte contre l'eau est une des actions les plus efficaces pour prévenir, stabiliser ou ralentir un
glissement de terrain. La connaissance du mode d'alimentation de la nappe est indispensable
pour intervenir efficacement.
Cela démontre toute l'importance de l'étude hydrogéologique pour la compréhension de
l'évolution des glissements de terrain, mais aussi pour la maîtrise du risque correspondant.
Reposant sur les observations de terrain ou la pose de piézomètres, cette étude doit être menée
sur une durée suffisante pour apprécier les fluctuations saisonnières ou annuelles des nappes.
Le déboisement d’un versant entraine fréquemment, et dans un délai généralement assez court,
l’apparition de glissement de terrain, le risque associé au déboisement est grand lorsque celui-
ci est accompagné d’un dessouchage qui désorganise le terrain en profondeur et favorise ensuite
la pénétration des eaux dans la masse.
14
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES GLISSEMENTS DE TERRAIN
Les ondes sismiques provoquent une sollicitation dynamique supplémentaire qui s’ajoute dans
le bilan des forces d’un massif. Ce nouvel état pose un problème dynamique complexe, qui est
représenté (dans le bilan) par une accélération. Cette accélération intervient dans le bilan
d’équilibre et fonctionne comme une force déstabilisatrice. Cette déstabilisation peut se
manifester immédiatement et peut provoquer des glissements de terrains, des coulées, des
chutes de blocs et des dérangements engendrés par la thixotropie des sables. A plus long terme,
si le phénomène se manifeste régulièrement, il peut y avoir modification de la résistance
(fatigue du matériau) et rupture. (Passage pour le matériau de sa résistance de pic à sa résistance
résiduelle). [10]
I.5 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons montré les différents types de glissements qui existent dans la
nature. Le traitement et l'étude de ces différents cas, nécessite quelques documentations à savoir
les cartes : topographiques, géologiques, hydrogéologique, en vue de procéder à une étude
détaillée du site instable. [9]
15
Chapitre II : Etude d’un glissement de terrain
Dans ce chapitre on étudie les causes majeures qui conduisent au déclenchement des
glissements de terrain.
L’objectif principal de la présente étude est de placer ce glissement de terrain dans son contexte
géomorphologique, d’étudier les caractéristiques mécaniques des terrains suspecter les causes
tant naturelles qu’anthropiques possibles et analyser le mécanisme à l’origine de ce glissement.
L’étude géologique doit être complétée par une étude géomorphologique faite à partir de la
photographie aérienne et d’observation sur le terrain.
Les facteurs géologiques sont souvent intrinsèques aux massifs de sols ou des roches, ils
affectent sa stabilité mais aussi sa résistance à la dégradation en fonction de la présence des
matériaux fragiles qui se nomment matériaux favorables à la rupture. [17]
16
Chapitre II : Etude d’un glissement de terrain
17
Chapitre II : Etude d’un glissement de terrain
18
Chapitre II : Etude d’un glissement de terrain
II.5 Conclusion :
Finalement nous pouvons conclure que la zone d’étude se situe dans la catégorie des sols fins
et meubles et en plus la présence d’eau et le degré de sismicité élevé donc il y a un risque
d’instabilité d’où il est nécessaire de procédé à une étude de la stabilité.
19
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
Tableau III-1 : Equilibre des talus en fonction des valeurs théoriques du coefficient de
sécurité.
FS < 1 Danger
FS = 1 Stabilité limite.
FS ∈ ]1 , 1.25[ Sécurité contestable.
FS ∈ ]1.25 , 1.40[ Sécurité satisfaisante pour les ouvrages peu
importants mais par contre c’est une sécurité
contestable pour les talus des carrières à ciel
ouvert.
FS > 1.4 Sécurité satisfaisante.
A l’issue des expériences une classification a été proposée par la société internationale de la
mécanique des roches dans le tableau III-2 ci-dessous :
20
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
Tableau III-2 : Equilibre des talus en fonction des valeurs expérimentales du coefficient
de sécurité. [23]
Le facteur de sécurité pourrait être calculé, pour un paramètre sélectionné, en prenant le ratio
de la valeur à la rupture, par la valeur calculée sous les conditions de projet de ce paramètre, ce
dernier peut être un rapport de forces, de moments, de grandeurs par rapport à une grandeur
limite comme le montre le tableau III-3 : [15]
𝜏𝑚𝑎𝑥
1 Rapport de F= Méthode à la
𝜏
contraintes rupture
21
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
Les méthodes des élément finis permettent d’accrocher le problème de mieux en mieux mais
même quand celles-ci sont utilisées, le coefficient de sécurité vis-à-vis de la rupture est encore
déterminé le plus souvent par une méthode d’équilibre limite qui permet de tenir compte de
l’hétérogénéité et de la variabilité de la résistance au cisaillement.[1]
Elle permet aussi de discrétiser le plan vertical du talus en des éléments caractérisés par un
comportement élasto-plastique, et à propriétés physiques variables dans l’espace.
Cette méthode ne tient pas compte de la notion du facteur de sécurité et se propose d’évaluer
les contraintes et déformations aux nœuds des éléments. Le calcul peut être mené avec tout
programme général d’éléments finis, ou avec les logiciels spécialisés dans la modélisation
géotechnique, tels que le Plaxis. [5]
Tableau III-4: Méthode de calcul à utiliser.
22
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
1
Pw =3 𝑍𝑐 ( 2 )
W = (volume de ABCD)𝛾
𝜏 = 𝐶𝑚 + 𝜎 tan ∅𝑢 (3)
Avec ∅𝑢 = 0 donc 𝜏 = 𝐶𝑚 et 𝜏𝑟 = 𝐶𝑢
𝜏
𝐹𝑠 =𝜏 𝑟 (4)
𝑚
𝜏
𝜏𝑚 =𝐹𝑟 (5)
𝑠
𝜋
Avec La = (180℃ × 𝛼) × 𝑟 (9)
𝑢 𝐶 .𝐿𝑎.𝑟
𝐹𝑠 = 𝑊.𝑥+𝑃𝑤.𝑧 (10)
23
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
Pour un équilibre Mo = MR
𝐶
W.x + W’x’ + Pw.z = 𝐹𝑢 . 𝑟. 𝐿𝑎
𝑆
𝑟.𝐶 .𝐿𝑎
𝐹𝑆 = 𝑊.𝑥+𝑊 ′𝑢.𝑥 ′ +𝑃𝑤.𝑧 (11)
Le degré de saturation est inférieur à 85% et on a trois facteurs de sécurités qui sont : le facteur
de sécurité global (𝐹𝑆 ), le facteur de sécurité partiel pour la cohésion (𝐹𝑐 ) et le facteur de sécurité
partiel pour l’angle de frottement (𝐹∅).
𝜏𝑟 = 𝐶𝑢 + 𝜎 tan ∅𝑢
𝜏𝑟
𝜎𝑚 = (5)
𝐹𝑆
∑ 𝐶𝑚 . ∆𝐿 = 𝐶𝑚 ∑ ∆𝐿 = 𝐶𝑚 𝐿
𝐶𝑚 ∑ ∆𝐿 𝑟 = 𝐶𝑚 L a
La.r = L.a
𝐿𝑎
a= 𝑟 (13)
𝐿
24
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
𝐹𝑆 = 𝐹𝑐 = 𝐹∅
7. Répéter les étapes (1-7) pour d’autres cercles de rupture.
8. Le coefficient de sécurité sera la plus petite valeur trouvée. [25]
Cette méthode consiste à considérer les forces qui tendent à retenir un certain volume de terrain,
délimité par les forces libres du talus et une surface de rupture potentielle, et celles qui tendent
à la mettre en mouvement (Figures III.1).
25
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
Soit un cercle quelconque de centre O et de rayon R pour lequel on vérifie la sécurité vis-à-vis
du risque de glissement. La méthode des tranches consiste à découper le volume de sol (compris
dans l’arc EF) en un certain nombre de tranches limitées par des plans verticaux. En l’absence
d’eau, une tranche (n) est soumise à : [12]
W= (b.h.1ml)𝛾
N = N’+ Ul
Mo = ∑ 𝑊. 𝑟. sin 𝛼
MR = ∑ 𝑇. 𝑟
1
Avec : T = (C’l + N’tan ∅′ )
𝐹𝑆
𝐶 ′ 𝐿𝑎+tan ∅′ ∑ 𝑁′
𝐹𝑆 = ∑ 𝑊 sin 𝛼
(Sol homogène) (14)
Il y a deux inconnues 𝐹𝑆 et ∑ 𝑁′ donc pas de solutions, cette équation est indéterminée, des
hypothèses de calculs sont alors nécessaire pour aboutir à une solution acceptable. [25]
26
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
La force de pesanteur est appliquée au centre de gravité pour chaque tranche. Elle est donnée
par la formule suivante :
Wi =bi.hi.𝛾
On utilise la contrainte effective, si on veut calculer la pression interstitielle (U). Dans le cas
contraire on utilisera la contrainte totale.
Pour ∅𝑈 =0
𝐶 𝐿𝑎
FS sera : 𝐹𝑆 = ∑ 𝑊𝑈sin 𝛼 (XVII)
27
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
La méthode détaillée et la méthode simplifiée. Dans notre cas nous utiliserons que la méthode
simplifiée.
La méthode simplifiée :
La ligne de glissement est toujours de forme circulaire.
Sommes des forces extérieures par rapport à y sont nulles.
On cherche effort normal N’pour remplacer par sa valeur dans l’équation de la méthode de la
tranche (14).
𝜏 1
T=𝐹𝑟 × Section = 𝐹 (C’+ 𝜎′ tan ∅′) (1× 𝑙)
𝑆 𝑆
𝐶′𝑙 sin 𝛼
𝑊+( 𝑋2 −𝑋1 )−𝑈𝑙 cos 𝛼−
𝐹𝑆
Donc N’= sin 𝛼 tan ∅′ (18)
cos 𝛼 +
𝐹𝑆
Après substitution de la valeur de N’dans l’équation (14). Le terme ∑(𝑋2 − 𝑋1 ) tan ∅ apparait
dans l’équation de facteur de sécurité.
Il est supposé nul, et il engendre une erreur acceptable de 1%, ∑(𝑋2 − 𝑋1 ) tan ∅ = 0
1
Donc 𝐹𝑆 =∑ 𝑊 sin 𝛼 ∑[{𝐶 ′ 𝑏 + 𝑊(1 − 𝑟𝑢 ) tan ∅′}𝑚𝛼 ]
𝑈.ℎ 𝑢
Si on pose (𝑟𝑢 = ) rapport de pression interstitielle, alors pour toute tranche (i) 𝑟𝑢= 𝑊
𝛾 ⁄𝑏
𝑠𝑒𝑐𝛼 1
𝑚𝛼 = tan 𝛼 tan ∅ et sec𝛼 = cos 𝛼
1+
𝐹𝑆
La méthode des tranches est très convenable pour une programmation sur l’ordinateur.
Ci-dessous sont les étapes à suivre :
28
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
Par la méthode de BISHOP, vérifier si 𝐹𝑆2 = 𝐹𝑆1 arrêter le calcul ; le facteur de sécurité
étant déterminé, sinon aller à l’étape 3.
3. Remplacer 𝐹𝑆2 dans l’équation de BISHOP et calculer 𝐹𝑆3 , vérifier l’équation sinon aller
à l’étape 4.
4. Remplacer 𝐹𝑆3 pour calculer𝐹𝑆4 , vérifier l'égalité ainsi de suite jusqu’à ce que 𝐹𝑆 à
gauche est égal à 𝐹𝑆 à droite. [25]
Où :
𝜃𝑖 : est l’angle formé par la résultante et l’horizontale, il vari systématiquement d’une tranche
à une autre le long de la surface de glissement ;
𝜆 : est une constante qui doit être évaluée pour le calcul du facteur de sécurité ;
𝑓(𝑥𝑖′ ) : est la fonction de variation par rapport à la distance le long de la surface de glissement ;
𝑥𝑖′ : est la normalisation linéaire des coordonnées xi, avec les valeurs des deux bouts de la
surface de rupture égales à zéro et π.
Cette méthode satisfait toutes les conditions d’équilibre statique pour chaque tranche, ainsi que
l’équilibre des moments et l’équilibre des forces dans la direction horizontale, pour l’ensemble
de la masse qui glisse suivant une surface de rupture circulaire ou non circulaire. [23]
Spencer [79] a présenté cette méthode pour une surface de rupture circulaire, Wright [84] l’a
développé pour une surface non circulaire.
29
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
Soit un massif de terre délimité par une courbe de rupture quelconque. Il est en équilibre sous
son propre poids et la réaction du sol sous-jacent. La distribution des contraintes normales ainsi
que les valeurs de pression interstitielle en tout point le long de la courbe de rupture est définie
à l'aide d'une contrainte approchée connue, modifiée ou perturbée par deux paramètres. La loi
de Coulomb permet d'exprimer les contraintes de cisaillement maximales. Le coefficient de
sécurité est défini classiquement comme le rapport du cisaillement maximal disponible au
cisaillement nécessaire à l'équilibre. Le système est résolu globalement à l'aide des trois
équations d'équilibre appliquées à tout le massif, ce qui fournit les valeurs des trois inconnues
du problème, qui sont le coefficient de sécurité et les deux paramètres qui modifient la
contrainte approchée. Une variante de la méthode des perturbations est celle où la contrainte
normale approchée est calculée avec l'aide du cercle de Mohr. Elle conduit à un lobe des
contraintes normales calculées le long de la courbe de rupture plus réaliste et plus semblable à
ceux déterminés par une méthode d'éléments finis. De ce fait, cette méthode peut avoir des
30
CHAPITRE III : LES METHODES DE CALCULS
Il faut attacher au coefficient de sécurité une valeur probabiliste. L’expérience a montré que
sauf erreur grossière sur les hypothèses de calcul :
III.8 Conclusion :
Dans cette partie nous avons pris une idée générale sur les différentes méthodes d’analyse de
glissement ainsi que le calcul du coefficient de sécurité par ces différentes méthodes pour faire
ressortir la solution adopter pour conforter le glissement. Ces méthodes sont basées
essentiellement sur la détermination de coefficient de sécurité Fs. [11]
31
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
IV.2 Terrassement :
Le terrassement peut être défini comme l’ensemble des opérations permettant de préparer un
terrain : travaux de fouilles, tranchées, enlèvement de terre, transport des déchets et autres
actions antérieures à une construction, un aménagement ou une transformation de l’espace
extérieur. Les travaux de terrassement représentent l’étape préalable l’édification ou au
renforcement d’un ouvrage. On distingue trois groupes de méthodes de stabilisation par
terrassement :
- Les actions sur l’équilibre des masses : allègement en tête, remblai en pieds
- Les actions sur la géométrie de la pente : purge et reprofilage
- Les substitutions partielles ou totales de la masse instable. [1]
32
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
33
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
IV.2.3 Reprofilage :
Ce procédé consiste à un adoucissement de la pente moyenne. Ce type de traitement est
spécifiquement bien adapté aux talus de déblais, et il est de pratique courante. Notons que
l’exécution de risbermes à l’avantage d’améliorer la stabilité par rapport à une pente unique et
de créer des voies d’accès pour l’entretien et des travaux complémentaires. L’adoucissement
de la pente est généralement mal adapté aux versants naturels instables car il est mis en jeu des
volumes de sol très importants. [18]
34
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
35
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
Des substitutions partielles sont souvent employées, sous forme de bêches ou de contreforts
discontinus. Le coefficient de sécurité de la pente ainsi traitée peut-être estimé en prenant la
moyenne pondérée des coefficients de sécurité de la pente avec et sans substitution. [19]
IV.3 Le drainage :
L’eau est considérée comme le facteur prépondérant de l’instabilité et donc des glissements des
terrains. Ce dispositif permet de réduire l’action de l’eau (drainage, dissolution…) ainsi que de
la canaliser pour l’évacuer hors des terrains instables. Il a pour objectif de diminuer la teneur
en eau du sol grâce à l’interception des écoulements et au rabattement de la nappe phréatique,
puisque son niveau s’abaisse lorsque son alimentation en eau diminue, ce qui permet donc de
réduire la pression interstitielle qui s’exerce dans le sol, et joue un rôle central dans la
déstabilisation des terrains argileux.
Différentes techniques peuvent être appliquées pour atteindre cet objectif. Elles relèvent de
deux options fondamentales :
36
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
Expulser l’eau présente dans le massif instable afin de réduire les pressions
interstitielles.
37
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
Leur exécution présente des difficultés liées par exemple à la longueur du drain à réaliser dans
le cas de terrains à faible pente.
Cette technique est utilisée quand la nappe est trop profonde pour être atteinte par des drains
superficiels.
La meilleure justification de l'utilisation de drains subhorizontaux est le cas d'un aquifère assez
perméable (sable, roche extrêmement fracturée) dont l'émergence est masquée par des terrains
moins perméables (éboulis argileux). Le rayon d'action de chaque drain est faible.
La méthode est souvent inefficace dans des formations argileuses (trop faible perméabilité,
circulation trop diffuse). Toutefois, le rabattement de la nappe, si faible soit-il, pourra suffire
dans certains cas. [20]
38
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
Généralement, pour une meilleure efficacité, la largeur moyenne L, du masque doit être
supérieure à la moitié de la hauteur H, du talus. Généralement, on limite la hauteur à environ
5ou 6m. (Gilles. S, Pierre.P.1998).
Les éperons drainants (masque discontinu) sont des saignées perpendiculaires au talus, assez
profondes, régulièrement espacées et remplies de matériaux drainants et frottant. Les éperons
drainants remplissent les mêmes fonctions qu’un masque drainant. Pour être efficaces, les
éperons doivent entamer très profondément le talus (plusieurs mètres) et ne pas être trop espacés
(d = H). Dans le cas de sols peu perméables (k < 10 m/s), la solution éperons drainants devient
moins économique car il faut réduire l’espacement des éperons. (Gilles. S, Pierre.P.1998).
39
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
IV.4 Le reboisement :
La couverture végétale s’avère d’une importance considérable pour stabiliser les pentes, car les
racines renforcent et fixent les couches de sols. C’est pourquoi les arbres et arbustes sont dotés
de racines profondes et denses sont plus efficaces de réduire les mouvements de sols. La
végétation aide surtout à prévenir les glissements de terrains superficiels, soit ceux d’une
profondeur d’un à deux mètres. Les glissements plus profonds sur les pentes très abruptes, eux,
sont moins influencés par le couvert végétal. [21]
40
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
Ouvrages rigides :
Les ouvrages rigides ne sont pas toujours les mieux adaptées à la stabilisation des
glissements de terrain, du fait de leur incompatibilité avec toute déformation ; en
outre, le dimensionnement peut prendre en compte les efforts très importants
engendrés par le glissement.
Lorsque l’ouvrage est correctement ancré et suffisamment résistant vis-à-vis des
efforts qui lui sont appliqués, il est fixe. La pratique est de dimensionner l’ouvrage en
prenant en compte un effort limite de butée du sol en amont, qui est l’effort maximal
apporté par les masses en mouvement (la déformation du sol étant une compression),
et on cite à titre d’exemple les murs en béton.
41
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
Figure IV.13 : Exemple d’ouvrage rigide : Mur en béton armé (Service d'Etude Technique des
Routes et Autoroutes (SETRA)).
Ouvrages souples :
Les ouvrages souples sont des structures obtenues à partir de gabions, de murs
cellulaires, ou de sol renforcé par fils, par armatures synthétiques ou métalliques, par
nappes de géotextiles, par grilles métalliques ou synthétiques.
Ces ouvrages fonctionnent comme les massifs poids décrits ci-dessus. On les
dimensionne en deux phases : vis-à-vis de la stabilité interne selon une méthode propre
à chacune des techniques, et vis-à-vis de la stabilité externe ainsi que décrit
précédemment.
Ces techniques, qui admettent les déformations du sol, sont utilisées nettement plus
couramment que les murs rigides. [10]
42
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
Figure IV.14 : Exemple d’ouvrage souple : Mur en gabion (Service d'Etude Technique des
Routes et Autoroutes (SETRA)).
43
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
IV.5.2.2 Le clouage :
Désignée aussi par le terme cloutage. Les armatures, généralement métalliques, sont déposées
perpendiculairement aux lignes de glissements éventuelles. La technique repose sur un transfert
des efforts du sol vers les barres par mise en butée du terrain. Il en résulte une cohésion
apparente du sol clouté, ce qui explique le succès du procédé.
44
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
Pieux battus :
Ce sont des pieux soit façonnés à l’avance soit à tube battu exécuté en place. Pour les
premiers il s’agit essentiellement de pieux en métal et de pieux préfabriqués en béton
armé, pour les seconds de pieux battus moulés.
45
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
- Les pieux sont fabriqués en béton précontraint et ont des dimensions fixes.
- Les pieux sont battus dans le sol à l’aide d’un mouton diesel ou hydraulique.
Pieux forés :
Leur exécution nécessite un forage préalable exécuté dans le sol avec les outils
appropriés avec ou sans protection d’un tubage ou de boue permettent d’assurer la
stabilité les parois de forage. Après mise en place, si nécessaire, de la cage d’armatures,
le pieu et bétonné en utilisant une colonne de bétonnage, selon la technique du tube
plongeur qui descend jusque à la base du pieu. [18]
46
Chapitre IV : Méthodes de confortements des glissements de terrain
IV.6 Conclusion :
Le choix de la méthode de confortement dépend essentiellement de caractéristiques
mécaniques, hydrologiques et morphologiques… des terrains instables. Les méthodes de
confortement peuvent intervenir en modifiant la géométrie du site, réalisation des drains, ou par
introduction des éléments rigides (soutènements…).
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
V.1 Introduction :
La modélisation numérique est un outil puissant, elle est en constante progression depuis les
années cinquante. Aujourd’hui, la modélisation intervient dans les domaines sans exception.
Dans ce chapitre on doit étudier la stabilité du site déjà présenté en chapitre précédent, en
utilisant les différentes méthodes de calcul.
Il existe plusieurs types de programmes parmi lesquels on citera le programme PLAXIS et
SLIDE qui ont été utilisés dans ce mémoire, l’un basé sur la méthode d’analyse limite (SLIDE)
et l’autre basé sur la méthode des éléments finis MEF (PLAXIS).
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Le modèle linéaire élastique peut être utilisé surtout pour modéliser des éléments de structure
en béton ou en métal en interaction avec le sol et pour certains problèmes de mécanique des
roches.
Le modèle de Young (E), le coefficient de poisson (ν), la cohésion (c), l’angle de frottement
(𝜑), l’angle de dilatance (Ψ).
Qui sont des paramètres classiques de la géotechnique, souvent fournis par des essais de
laboratoire ou des corrélations entre les différents essais (laboratoire et in-situ).
Ce modèle est régi par une loi élastique parfaitement plastique. Elle est utilisée pour décrire
approximativement le comportement des sols grenus (sables) et des sols fins à long terme (argile
et limon).
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Le coefficient total ∑Msf permet de définir la valeur des caractéristiques du sol à une étape
donnée de l’analyse.
Les caractéristiques géotechniques des couches formant ce talus sont regroupées dans le tableau
V-1 ci-après.
Tableau V-1 : Paramètres géotechniques des couches formant le profil du talus étudié.
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Donc aucune contrainte initiale n’est générée dans cette étape de calcul.
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Cas statiques :
Dans ce cas, les coefficients d’accélérations horizontales et verticales sont nuls (Kh=0
et Kv=0).
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Cas sismique :
Dans ce cas on introduit les coefficients sismiques Kh et Kv tels que : Kh= 0.05 ; 0.1 ;
0.13 ; 0.14 et Kv= (2/3)Kh.
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
La valeur du coefficient de sécurité Fs= 1.1624 trouvée indique qu’il y a un glissement possible.
On remarque aussi que Fs dynamique est inférieur à Fs statique.
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
1.4
1.2
0.8
Fs
0.6
0.4
0.2
0
0 0.05 0.1 0.15
Kh
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Le coefficient de sécurité minimal a été trouvé égal à 1.307 selon la méthode simplifiée de
Bishop, ce qui indique que le glissement est possible.
Kh = 0.05 et Kv = 0.033
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Figure V.19 : Cercle critique obtenu par la méthode de Bishop simplified pour 0.05 de Kh.
Le coefficient de sécurité est de 1.173 donc le glissement est possible.
Kh=0.1 et Kv=0.066
Figure V.20 : Cercle critique obtenu par la méthode de Bishop simplified pour 0.1 de Kh.
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Kh=0.13 et Kv=0.086
Figure V.21: Cercle critique obtenu par la méthode de Bishop simplified pour 0.13 de Kh.
Kh=0.14 et Kv=0.093
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Figure V.22: Cercle critique obtenu par la méthode de Bishop simplified pour 0.14 de Kh.
1.4
1.2
0.8
Fs
0.6
0.4
0.2
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16
Kh
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Tableau V-5 : Résultat des coefficients de sécurité par la méthode de Janbu corrected.
En se basant sur le tableau précédent, nous constatons que les coefficients de sécurité inférieurs
à 1 sont instables et ceux compris entre 1 et 1.5 leurs glissements sont possibles.
1.4
1.2
0.8
Fs
0.6
0.4
0.2
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16
Kh
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
Tableau V-6 : Résultat des coefficients de sécurité par la méthode de Janbu simplified.
En se basant sur le tableau précédent, nous constatons que les coefficients de sécurité inférieurs
à 1 sont instables et ceux compris entre 1 et 1.5 leurs glissements sont possibles.
1.4
1.2
0.8
Fs
0.6
0.4
0.2
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16
Kh
Tableau V-7 : Résultat des coefficients de sécurité par la méthode de Ordinaly Fellenius.
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
En se basant sur le tableau précédent, nous constatons que les coefficients de sécurité inférieurs
à 1 sont instables et ceux compris entre 1 et 1.5 leurs glissements sont possibles.
Remarque : Dans la méthode de Ordinaly Fellenius plus le coefficient de l’accélération
horizontale augmente plus le coefficient de sécurité diminue, le résultat est dans la courbe ci-
dessous.
1.4
1.2
0.8
Fs
0.6
0.4
0.2
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16
Kh
V.8.5 Spencer :
Les résultats obtenus par la méthode de Spencer sont représentés dans le tableau ci-après :
En se basant sur le tableau précédent, nous constatons que les coefficients de sécurité inférieurs
à 1 sont instables et ceux compris entre 1 et 1.5 leurs glissements sont possibles.
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Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
1.4
1.2
0.8
Fs
0.6
0.4
0.2
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16
Kh
73
Chapitre V : Calcul de la stabilité par PLAXIS et SLIDE
1.4
1.2
0.8
Fs
0.6
0.4
0.2
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16
Kh
Plaxis Bishop simplified Janbu corrected
Janbu simplified Ordinaly Fellenius Spencer
V.9 Conclusion :
Dans ce chapitre, on a fait une étude comparative de calcul de stabilité par les méthodes des
éléments finis et la méthode d’équilibre limite avec plusieurs valeurs de coefficient sismique
qui sont (kh =0 cas statique et kh =0.05,0.1, 0.13, et 0.14 cas sismique). Les résultats de
coefficient de sécurité par les deux logiciels sont en général proches et ils sont tous inférieures
à 1.5, ce qui signifie que le talus est instable.
D’après les résultats obtenus lors de la modélisation numérique par la méthode des éléments
finis avec le code PLAXIS 2D 8 .2 on remarque que les coefficients de sécurité trouvé varie
entre (0.9780 et 1.2971) comme ils sont tous inférieures à 1.5 confirme l’instabilité du talus.
L’analyse du glissement par le logiciel Slide a donné un coefficient de sécurité inférieure à 1.5
dans les deux cas. Ce coefficient a été calculé par cinq méthodes différentes. Le coefficient de
sécurité le plus faible a été donné par la méthode de Janbu simplified avec le cas statique, sa
valeur est de (1.206), et celui du cas sismique pour Kh =0.05 sa valeur est de (1.079), pour Kh
=0.1 FS est de (0.977), pour Kh =0.13 FS est de (0.925), pour Kh =0.14 FS est de (0.909). La
petite différence entre les valeurs des coefficients de sécurité calculés par les cinq méthodes est
due aux hypothèses de calcul propres à chaque méthode d’analyse.
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Conclusion générale :
Conclusion générale :
Ce travail de fin d’étude nous a permis d’approfondir les connaissances acquises durant notre
cursus universitaire et nous a également permis de connaitre et d’acquérir la méthodologie de
l’étude d’un glissement de terrain et d’avoir une base sur laquelle on s’appuie au futur, pour
traiter des problèmes liés au sol.
Au cours du présent travail, les observations et les études menées ont montré que plusieurs
facteurs auraient contribué au glissement de terrain. Ceux-ci peuvent être regroupés en facteurs
d’ordre naturels, auxquels s’ajoutent des facteurs anthropiques.
Dans ce mémoire, l’étude présentée a pour objectif d’analyser la stabilité d’un glissement de
terrain et ensuite étudier un système de confortement adéquat. Pour cette étude, nous avons
effectué une modélisation et un calcul avec les logiciels SLIDE et PLAXIS qui ont permis de
localiser les surfaces critiques du glissement et définir les coefficients de sécurité.
Enfin, on peut conclure que le mécanisme du glissement reste une opération complexe qui peut
causer beaucoup de problème, nous espérons que nous avons étudié le problème au niveau
requis, et qu’il sera un point de départ à notre vie professionnelle.
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Bibliographie
Bibliographie :
[2] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Glissement_de_terrain
[3] : Benaissa,A .2003. Glissements de terrain : Calcul de stabilité. Office des publications
universitairesBen-Aknoun (Alger) .95p.
[4] : Berche J.C, Cartier G, (1984) PETAL, programme d'étude de la stabilité des talus par
ruptures circulaire ou non circulaire. Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, Paris,
Rapport de la Division Géotechnique-Mécanique des sols 1, Section des Ouvrages en Terre.
[5] : BOUAFIA.A(2009). Conception et calcul des ouvrages géotechniques. Edition pages
bleus, Alger, 386p.
[9] : Etude d’un glissement de terrain par différente méthode par Djamel Eddine BENOUIS
Université de Saida (Algérie) - Ingénieur d'état en génie civil option Construction Civile et
industrielle 2010.
[12] : https://www.univ-chlef.dz/FGCA/wp-content/uploads/2019/06/cours-STABILITE
DES-TALUS-barrage-en-terre.pdf.
[13] : http://www.geotech-fr.org/sites/default/files/rfg/article/92-1.pdf.
76
Bibliographie
[17] :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&
ved=2ahUKEwjxlrn838HpAhWqyIUKHY24BosQFjABegQICxAD&url=http%3A%2F%2F
www.geoecotrop.be%2Fuploads%2Fpublications%2Fpub_421_05.pdf&usg=AOvVaw3mWy
yOBPB40EKtUgb_ezUH
[21] :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&
ved=2ahUKEwjN0pPRvcbpAhWRz4UKHbMFBsUQFjAAegQIBBAB&url=http%3A%2F%
2Fwww.environnement.gouv.qc.ca%2Fbiodiversite%2Fcapsules%2FCapsule15.pdf&usg=A
OvVaw07gf3iOUEXLQMeGMraxYYZ
[22] : http://www.univ
guelma.dz/recherche/PNR%20BILANs/Nouaouria%20Med%20Salah.pdf
[23] : Mémoire de master, juin 2019 : Etude de la stabilité du glissement de la route CW 15
SIDI AISSA. Université d’Annaba.
[24] : Thèse de doctorat : Analyse inverse dans le calcul géotechnique. Application au calcul
de la stabilité des talus. Université d’Annaba.
[25] : Problèmes résolus en Mécanique des sols Vol 1. Publications de l’université Badji
Mokhtar-Annaba.
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