Utilisation de l'essai pressiométrique pour l'identification

de paramètres intrinsèques du comportement d'un sol

Use of pressuremeter tests

to define the intrinsic parameters of soil behavior

B. CAMBOU, R. BAHAR
Ecole Centrale de Lyon URA-CNRS 855*
GRECO-CNRS : Géomatériaux

Rev. Franç. Géotech. n° 63. pp. 39-50 (avril 1993)

Résumé
Cet article présente une procédure permettant l'utilisation des résultats de l'essai
pressiométrique pour l'identification de paramètres intrinsèques du comporte -
ment d'un sol. La première partie de cette étude analyse numériquement un
certain nombre de phénomènes importants pour la qualité de l'identification
(non linéarité, dilatance, remaniement, drainage, utilisation d'un cycle). La
deuxième partie de l'étude est consacrée à la présentation de la méthode d'iden-
tification à partir du pressiomètre qui est proposée. Quelques exemples d'uti -
lisation de cette procédure sont ensuite présentés avec des comparaisons entre
prévisions et mesures expérimentales in situ.

Abstract
This paper deals with the use of the results of pressuremeter tests to define the
intrinsic parameters of soil behavior. In the first part of this study, some im -
portant phenomena for the identification procedure are numerically analysed
(non linearity, dilatancy, remoulding, drainage, cycle). The second part is de-
dicated to the presentation of the proposed method of identification using the
results of pressuremeter tests. Some exemples of use of this procedure are then
presented vvith comparisons of prédictions and in situ measurements.

* 36, avenue Guyide-Collongue, 69131 Ecully Cedex.

40 Nô 63 REVUE FRANÇA!SE DE GÉOTECHNIQUE

1. INTRODUCTION A
Le sol est un matériau au comportement complexe. z
L'avènement simultané de méthodes numériques per-
formantes (méthode des éléments finis), d'ordinateurs
de plus en plus rapides, et d'une recherche approfondie
dans le domaine de la rhéologie des sols (en particulier ra
en France dans le cadre du GRECO CNRS : Géorna-
tériaux) ont permis de définir une méthodologie de si-
mulation numérique et de prévision qui a conduit à des
outils numériques de dimensionnement utilisables pour
des cas pratiques (codes CESAR. GEFDYN, FONDOF
par exemple). A ce jour, cependant, l'utilisation de ces
codes, ou de codes simplifiés, se heurte à une difficulté
pratique majeure, à savoir l'identification des paramètres
des modèles de comportement utilisés dans ces codes.
Cette identification est réalisée habituellement à partir
d'essais de laboratoire, ce qui conduit à trois types de
difficultés :
— le volume faible des échantillons peut
mettre en doute leur représentativité ;
— ie prélèvement d'un échantillon est
toujours une opération délicate (voir
impossible pour certains types de matériaux) ;
se pose alors de problème du remaniement de
l'échantillon ;
— dans un certain nombre de projets
seuls sont disponibles des essais in situ
(difficultés techniques pour prélever des Fig. 1. Equi lib re d'u n élémen t de sol
échantillons, ou difficultés financières liées au
—

autour der pressiomètre.

coût des essais de laboratoire). Fig. 1. E qu i e r ru m of a so i / c lé me n t
—

around the pressurernerer probe_

Il apparaît donc extrêmement tentant de proposer une
identification basée sur des essais in situ. On se heurte r = coordonnée radiale ;
alors à une difficulté majeure liée au fait qu'aucun des
essais in situ habituellement utilisés ne permet d'évaluer Lir = déplacement radial
directement les tenseurs des contraintes et des défor- erz, r,.o = contraintes principales en coordonnées cy-
-

mations locaux. De ce fait, les informations obtenues lindriques.

dans un essai in situ sont des résultantes d'intégration Les conditions aux limites de l'essai pressiométrique
de comportements locaux difficiles à analyser en terme peuvent alors s'écrire, pour un incrément de déplace-
de lois de comportement. ment du, imposé sur les bords du forage (r = r o ).
Le but de cet article est de montrer comment on peut dur = du, pour r = r 0 (1)
lever cette difficulté dans le cas de l'essai pressiomé-
trique et de montrer les possibilités ainsi que les limites dur = 0 pour r
d'une identification de paramètres intrinsèques basée La seule équation d'équilibre non dégénérée est l'équa-
sur cet essai, tion d'équilibre dans la direction r qui s'écrit :

d — dc►(da-) + dr r
2. LA BASE DE L'ANALYSE
r=0 (2)
L'essai pressiométrique a été choisi car c'est le seul essai
in situ qui présente des conditions aux limites bien maî-
trisées et facilement modélisables, et qui donne des in- Pour résoudre cette équation il faut définir la loi de
formations lors d'un chargement continu, faisant passer comportement.
le soi du domaine des petites déformations à un do-
maine de déformations importantes. 2.1. Comportement élastique isotrope
Compte tenu de l'existence des cellules de garde ou Dans ce cas on aboutit aux résultats bien connus sui-
d'un élancement important de la sonde de mesure, l'hy- vants :
pothèse de déformation plane dans la direction z de du d u r = (E Clr v
l'axe du forage paraît acceptable (ZANIER, 1985). r2 étant
le
Le problème aux limites, défini par l'essai pressiomé- module d'Young et v le coefficient de Poisson)
trique, est donc un problème à la fois axisymétique et
en déformation plane, c'est donc un problème mono- E
dimensionnel qui pourra être traité en utilisant les seules 1+
variables (fig. 1) :
de.0 r
42 N. 63 REVUE FRANÇAISE DE GÉOTECHNIQUE
r2 cluo duo dc (3) dE — 0
v
do- = 0
Fig. 3. — Non-linéarité du comportement Fig. 4. — Comparaison numérique entre le pressiomètre
Ménard et le pressiomètre autoforeur (sable cl'Hostun),
a1- a3 (kPa) Frg 4 — Numerical comparison between Menard
1000 pressuremeter and the self boring pressuremeter

=10 kPa Etat initial

d I 2 ,' 3 4 5 6 7
--Ir- PRESSION (0,1 MPa)
el -

0 0.05 0.10 0.15 0.20

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–2
dans la zone linéaire de la courbe pressiométrique.
Dechargement
Fig. 3. — Nontinear bohavior rn the Imear part Rechargement i
of the pressuremeter curve.
(Hostun rand) .

La courbe pressiométrique qui peut apparaître comme

globalement linéaire sur une certaine plage de charge-
ment (plage où le module pressiométrique est habi- Tableau 1. — Comparaison numérique
tuellement calculé) résulte en fait d'une intégration d'un des caractéristiques obtenues à partir des simulations
comportement localement non linéaire sur un volume
de sol dont la dimension peut elle-même évoluer au de l'essai pressiométrique Ménard
cours de la sollicitation. et l'essai pressiométrique autoforeur (fig. 4).
Table 7_ — Comparison between pressuremeter
4.2. Le remaniement autour du forage characteristics obtained from numerical simulations
Deux procédures d'essais pressiométriques peuvent être of Menard pressuremeter
utilisées. La plus utilisée en France est la procédure and self boring pressuremeter (fig 4).
mise au point par Louis IvIÊNARD (MÉNAM. 1957). Pressiomètre Ménard
(JEZEQUEL et ol., 1968) et (GAMBIN et ai.. 1982) et Pressiomètre autoforeur
(simulation numérique) (simulation numérique)
dans laquelle un forage est tout d'abord réalisé avant cette simulation, les
la mise en place de la sonde. ordres de grandeur des différences ainsi obtenues sont
La deuxième procédure qui a été mise au point initia- similaires aux différences observées dans la pratique
lement par le LPC de Saint-Brieuc (BAGUELIN et
1973) et (BAGUELIN et al., 1978) est la procédure E, = 34 580 kPa E, (0 %) = 124 300 kPa
par autoforage (PAF) dans laquelle un outil de forage E, (2 %) = 20 000 kPa
permet directement la mise en place de la sonde en E, (2%) = 34 600 kPa
éliminant la phase de déchargement qui apparaît né- E. (5 %) = 23 400 kPa
cessairement dans la procédure « Louis Ménard ».
PL 2 250 kPa
Cette phase de déchargement conduit à des valeurs de
or faible au voisinage de la sonde et donc à une mise
en plasticité locale avec rs comme contrainte principale
majeure. L'anisotropie ainsi créée au cours du déchar-
gement va influer de façon importante sur le début de entre les résultats obtenus avec le PAF et avec le
la courbe de rechargement. pressiomètre L. Ménard (BAGUELIN et al., 1978).
L'influence du chargement a ainsi été analysée (CAlvi- On notera aussi que les deux simulations se rejoignent
BOU et ai., 1990) en utilisant le modèle CJS qui est pour des valeurs de variations de volume de l'ordre de
un modèle élasto-plastique susceptible de bien prendre 2 à 3 % ce qui conduira à la règle pratique suivante
en compte l'anisotropie induite lors d'une sollicitation.
— pour un essai de type PAF la procédure d'identifi-
On notera sur la figure 4 la différence entre le module cation sera conduite en considérant l'ensemble de la
initial obtenue par une procédure de type PAF (sans courbe pressiométrique
décharge) et le module pressiométrique obtenue par -- pour un essai de type L. Ménard la procédure
une procédure classique (déchargement puis recharge- d'identification sera conduite en éliminant la partie ini-
ment). tiale de la courbe pour laquelle on acceptera que la
Le tableau 1 montre la comparaison entre les différents
modules (E : tangent, E : sécant) définis à partir de
______ Pressiometre Autoforeur
Pressiometre Menard
UTILISATION DE L'ESSAI P4 ESS1OMETRIOUE POUR L'IDENTIFICATION DE PARAMÈTRES INTRINSEOUES 41
Au niveau de la paroi de la sonde la relation entre On notera qu'une loi de comportement est habituelle-
l'incrément de contrainte radiale et le déplacement ra- ment écrite en contraintes effectives. Dans le cas d'un
dial s'écrit essai réalisé dans un sol peu perméable, il est nécessaire
u de prendre en compte la génération de pression in.
d =1 d terstitielie. Le couplage fluide-solide a donc été introduit
(4) mais ne sera pas détaillé dans cet article (SOEGIRI,
+ 1991),
Dans cette hypothèse (élasticité isotrope) on notera que
la sollicitation se fait à contrainte moyenne constante. 4. ANALYSE
sans variation de volume locale. Dans cette hypothèse,
un essai réalisé avec des conditions aux limites de type DE L'ESSAI PRESSIOMÉTRIQUE
non drainé, sera cependant un essai drainé car locale- Ce chapitre met l'accent sur cinq points bien connus
ment aucune évolution de pression interstitielle ne sera des spécialistes du pressiomètre qui revêtent une im-
engendrée par la sollicitation. portance déterminante pour la recherche de paramètres
intrinsèques.
2.2. Comportement non linéaire
4.1. Champs non homogènes,
On considère une loi de comportement non linéaire,
non visqueuse sous la forme incrémentale générale sui- comportement non linéaire
vante : La sollicitation pressiométrique conduit à une distribu-
d Eh — Abia d eki (5) tion de contraintes et de déformations non homogènes.
On notera sur la figure 2 que l'évolution des contraintes
La matrice de passage A io caractérise le comporte- est surtout importante dans un rayon d'environ 20 cm
ment pour un incrément de sollicitation donné et dépend autour de la sonde.
de l'état de contrainte actuel ainsi que du chemin de
On remarquera que dans le cas d'un comportement
sollicitation suivi. Cette matrice sera évidemment diffé- non linéaire, la contrainte moyenne n'est pas constante
rente pour chaque modèle de comportement envisagé. (fig. 2) et la déformation volumique locale n'est pas
L'équation d'équilibre s'écrit alors :
c12 cl On remarquera aussi que l'on peut distinguer deux
--
a ( 17.5 (du) + —dr (du) c du r = 0 (6) zones : la zone proche de la sonde où la contrainte
majeure est la zone la plus éloignée de la sonde oi..1
a, b, c, sont des fonctions de Pk ki.
la contrainte majeure est ni -2; La contrainte u„ est tou-
La résolution de cette équation différentielle prenant en jours la contrainte mineure.
compte les conditions aux limites définies par les rela - La figure 3 montre les valeurs des modules tangents
tions (1) ne peut se faire que numériquement. utilisés pour un certain niveau de sollicitation dans
C'est la méthode des éléments finis qui a été utilisée. quatre éléments de sol, situés au voisinage de la sonde_
La méthode s'avère très facile à mettre en oeuvre et On remarquera que ces modules sont très significati -
très rapide d'utilisation car le problème traité est mono- vement différents.
dimensionnel (r). 0 20 40 60 80 100
RAYON (cm)
3. LES MODÈLES — Distribution des contraintes le Jiang d'un rayon
DE COMPORTEMENT ANALYSÉS
Nous avons sélectionné trois modèles 700 er I
— le modèle hyperbolique de DUNCAN Crz
et CHANG (DUNCAN et 19710) qui est un 550 — ----------- Gro
modèle simple avec
quelques limitations mais qui semble bien CiD
adapté à un certain nombre d'utilisations PI 400
pratiques n'induisant pas de sollicitations trop z
complexes :
— le modèle CAlvi•CLoW (SCHOHELD et 250
GL, 1968) modifié qui est un modèle bien o
o
adapté pour la description du comportement
1 00
des argiles
— le modèle CJS (CAMBOU et al., 1988)
qui est un modèle bien adapté pour la 50
—
mi iIEir
modélisation du compor- tement des Ii I r rexpansion,
à la fin de i1
matériaux granulaires sous sollicitations Fig. 2. — Stress distribution versus radius at the end
complexes. of the foading

Ces deux derniers modèles seront surtout utilisés pour

une analyse fine de l'essai, en particulier lors de sa mise
en place. C'est essentiellement sur le premier modèle
qu'une procédure d'identification pratique et utilisable
sera proposée.
44 N°63 REVUE FRANÇAISE DE GÉOTECHNIQUE

2500 la direction principale majeure (o en chargement, cr z

en déchargement). Cette partie de là courbe sera utilisée
pour identifier l'anisotropie induite lors de la sollicitation
2000 — en chargement prise en compte dans certains modèles
--, (CJS) par un écrouissage cinématique (fig. 9 et 10).
oz1
On notera que l'utilisation d'un cycle de déchargement-
1500 — rechargement trouvera une application pratique évi-
dente dans le dimensionnement des tunnels en terrains
z
o meubles. En effet, lors du creusement, on retrouvera les
c7D deux phénomènes mis en évidence dans le décharge-
rin 1000 —
W ment pressiométrique ; décharge élastique en pied et en
r=4 tête du tunnel, décharge plastique au niveau du dia -
mètre central (fig. 11 et 12).
500 —
300
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Pression
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Fig. 10. —
Cycle de
déchargement-rechargement
Chemins des

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Fig.
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UTILISATION DE L'ESSAI PRESSIOMETRIOUE POUR L'IDENTIFICATION DE PARAMÈTRES INTRINSÈQUES 43

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Pressure
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48 N° 63 REVUE FRANÇAISE DE GEOTECH NIQUE

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 Paramètres du modèle
Matériau de DUNCAN et CFIANG
kr = 500 C' = 300 kPa
Alluvions n= 0,5 = 39'
kb = 500 Rf = 0,7 m = 0,5
ke = 63 C = 564 liPa
n = 0,5 ° èl of
Calcaire 0,7 nl = 0,5 e D
de Pithiviers kb = 1 052
d U
k, = 240 C = 850 kPa e N
n = 0,5 m . 0,5 D C
kb = 4 050 U A
N N
kr, = 488 C = 968 kPa C a
n= 0,5 = A n
Calcaire kb = 8 173 = 0,7 m = 0,5 N d
de Morancez C 314 kPa et C
ke = 34 -

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n= 0,5 =0
H A
kb = 556 111 = 0,7 m= 0.5 A N
= 179 C = 1 092 kPa N G
Eocoène 1 n = 0,5 G m
kb = 2 970 0,7 m = 0,5 p o
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kr ---- 175 C = 1 987 kPa ur e!
Eocoène 2 3 4 n = 0,5 = °0,7 m = 0,5 le
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m mesuré en 230 230 113 108 167 134 146 121
e octobre 1987
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ca moyen mesuré
lc sans fluage 150 125 63 63 101 90 99 101
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moyen estim 129 129 73 58 95 98 90 109 81
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UTILISATION DE L'ESSAI PRESSIOMETRIQUE POUR L'IDENTIFICATION DE PARAMÈTRES INTRINSEDUES 47

Fig. 18. — Localisation des bâtiments

La stratigraphie du sol sur lequel ont été mis en place BK2 de la centrale nucléaire. B k1
les bâtiments ainsi que la localisation des différents bâ-
Fig. 18. Localisation of the building of the nucleer
timents constituant la centrale nucléaire sont représen-
power plant
tées sur les figures 17 et 18. E1A
mil
Le modèle qui a été utilisé est le modèle non linéaire
de DUNCAN et CHANG, les figures 19 et 20 montrent
les résultats de l'identification du modèle obtenus pour
deux essais pressiométriques.
Le tableau 3 récapitule l'ensemble des paramètres du 2 LA 11 LA 11_A
modèle pour les couches de sol apparaissant dans la
stratigraphie.
Les tassements des différents bâtiments de la Centrale
ont été calculés par le logiciel TENSOR mis au point
par EDF-SEPTEN. Ce logiciel basé sur le calcul simplifié
de la distribution des accroissements de contrainte par L. „.7,3 400
une formulation analytique de type BOUSSINESQ, a
été utilisé avec le modèle de comportement de DUN - L)
CAN et CHANG. Le tableau 4 permet de comparer les rr.1
résultats du calcul ainsi obtenus, aux résultats des me- 
sures effectuées sur le site. On peut constater une 3
bonne concordance des résultats expérimentaux et des 0
calculs si on ne prend pas en compte le tassement 0
différent di.) au fluage du sol.
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