13 Vaccinations
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VACCINATIONS
SMAHI M.C
(DERNIERE MISE A JOUR : JANVIER 2019)
Objectifs
I- DEFINITION ET INTERET
Les principaux antigènes sont les anatoxines (toxines modifiées) et les agents soit tués, soit
vivants et atténués. En épidémiologie, on estime que les risques de transmission de la mala-
die dans la collectivité sont faibles quand 70 % de la population est correctement vaccinée.
Un vaccin idéal doit être stable, avoir un prix de revient bas, produire une résistance efficace
contre une maladie aussi longtemps que possible avec un minimum d'effets secondaires.
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VACCINATIONS
‐ Dès la 10ème -12ème semaine de vie intra-utérine le foetus commence à recevoir par
voie transplacentaire les principales protéines notamment les IgG qui sont les seules à
traverser la barrière placentaire.
‐ Celles-ci sont détectables à partir du 3ème-4ème mois et atteigent des taux adultes à
terme (les IgG constituent l'essentiel des anticorps neutralisants les virus). Ainsi à la nais-
sance le nouveau-né dispose des IgG maternelles protectrices.
‐ L'organisme du jeune enfant est capable dés la 6ème-8ème semaine de réagir à une stimu-
lation antigénique vaccinale par une production d'anticorps immunisants il peut donc être
vacciné.
II-2-1 Principes
Le système immunitaire reconnait les antigènes des agents infectieux. Ces antigènes activent
diverses réactions immunitaires dont certaines sont protectrices.
Les vaccins miment certaines des caractéristiques immunogènes des agents infectieux. Certains
de ces vaccins sont des agents infectieux atténués : ils restent capables de se multiplier chez
l’homme et entrainent une infection inapparente ou atténuée (exemple les vaccins contre la
rougeole, la rubéole, les oreillons).
D’autres sont des agents infectieux inactivés incapables de se multiplier, composés des struc-
tures antigéniques. Parmi ces vaccins inactivés, on distingue les vaccins entiers, (par exemple,
le vaccin antipoliovirus inactivé), des fractions antigéniques (antigène HBs pour le vaccin
contre l’hépatite B).
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Stimulent les cellules immunitaires qui fabriquent des anticorps spécifiques. Cette réaction
nécessite plusieurs injections :
- 1ère injection = "préparante" : sensibilise les cellules immunitaires.
- 2ème injection = "efficace" : taux d'anticorps assure la protection.
- 3ème injection = "consolidation" : renforce et maintien l'immunité acquise.
Après quelques mois le taux d'anticorps diminue d'où la nécessité d'injections de RAPPELS
qui vont permettre le maintien des AC à un niveau efficace.
Dans ces vaccins on ajoute aux particules antigéniques un stimulant non spécifique de l'im-
munité qui va accroître le pouvoir immunogène du vaccin.
Ces substances sont: hydroxyde d'alumine, phosphate de calcium qui in vivo au lieu de l'injec-
tion créent un petit nodule sous-cutané : le GRANULOME VACCINAL, dans lequel s'éla-
bore les anticorps après afflux de macrophages.
Le vaccin adsorbé se résorbe lentement, libérant graduellement l'antigène qui ainsi stimule de
façon plus durable le système immunitaire, notamment le ganglion lymphatique régional.
III-4- Les vaccins conjugués
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cro-organismes cibles, attachés (conjugués) à des molécules de protéines porteuses. La pro-
téine porteuse est identifiée par des macrophages et des lymphocytes T augmentant de ce fait
l'immunité. Les vaccins conjugués induisent la formation d'anticorps chez les personnes non
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VACCINATIONS
sensibles au seul polysaccharide, générant des niveaux plus élevés d'anticorps, boostés par
l’injection de rappel.
‐ La gravité des infections à Hib a justifié la recherche d’un vaccin efficace, dont le support
est le constituant polyosidique de la capsule du type b. La virulence de cette bactérie est
liée au polyribosyl-- ribitol-phosphate (PRP) capsulaire. Or, les anticorps spécifiques di-
rigés contre ce polyoside sont bactéricides et protecteurs, comme l’ont démontré dès 1933
Fotherghill et Wright. Un premier vaccin, constitué par le PRP seul, a été mis au point et
étudié dès 1974 par Peltola. La séroconversion obtenue était médiocre avant 2 ans.
‐ Ce vaccin ne procurait pas non plus d’effet rappel, quel que soit l’âge. Ce faible pouvoir
immunogène avant 2 ans, bien connu pour tous les vaccins polyosidiques thymo-
indépendants, ne permettait pas d’administrer le vaccin aux nourrissons, cibles essen-tielles
pour la protection recherchée : le développement d’un autre vaccin était donc né-cessaire.
En conjuguant le vaccin PRP à des protéines, on obtient un meilleur pouvoir immunogène
dès les premiers mois de la vie et une réponse immunitaire thymo-dépendant
En dehors des vaccinations par ingestion, limitée actuellement au vaccin polio, la plupart des
vaccins se font en injection sous-cutanée ou intramusculaire, parfois intradermique (BCG).
IV-2- Répétition de l’injection
La répétition des injections est indispensable pour certains vaccins (coqueluche, polio) ou les
anatoxines (diphtérie, tétanos). En règle générale, il faut faire trois injections à un mois
d'intervalle, puis un rappel au bout de un an et tous les cinq ans. En fait, ces délais ne doi-vent
pas constituer un carcan rigide. Lorsqu'un retard est intervenu dans la réalisation des vaccina-
tions, il suffit de reprendre le programme au stade où il a été interrompu et de com-pléter la
vaccination en réalisant le nombre d'injections requis en fonction de l'âge.
IV-3- Association de vaccins
- La vaccination combinée où les vaccins sont mélangés dans la même seringue et sont inocu-
lés en un seul point de l'organisme (Ex: DTCP®, Tetracoq®, etc.)
- Les vaccinations simultanées où les vaccins sont administrés en des points différents de
l'organisme, par exemple).
V- CONTRE-INDICATIONS
Les contre indications aux vaccinations sont extrêmement rares. Elles sont souvent non justi-
fiées et retardent l'immunisation des enfants.
Une fièvre modérée, une infection des voies aériennes supérieures, une diarrhée, la malnutri-
tion, une dermatose, la prématurité ne sont pas des contre indications à la vaccination.
Une maladie aiguë préoccupante contre-indique TEMPORAIREMENT la vaccination.
Toute réaction de type anaphylactique survenue lors d'une vaccination est une contre-
indication à la poursuite de la vaccination par le type de vaccin incriminé.
En dehors de cette complication exceptionnelle, les principales contre indications sont indi-
quées dans le tableau ci-contre.
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VACCINS BACTERIENS
1-VIVANT ATTENUE
2- INACTIVES
3- ANATOXINES
ANATOXINE TETANIQUE Aucune
ANATOXINE DIPHTERIQUE Aucune
VACCINS VIRAUX
1- VACCINS ATTENUES
2- VIVANTS INACTIVES
ANTIHEPATITE B Aucune
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La réponse immunitaire de l'enfant prématuré correspond non pas à son âge gestationnel mais
à son âge chronologique. Le calendrier vaccinal peut donc être appliqué aux enfants nés pré-
maturément au même titre que les enfants nés à terme, sauf pour le vaccin contre l'hépatite B,
qui n’est pas très immunogène chez les nouveaux nés pesants moins de 2000gr.
VI-2- Malnutritiin protéino-énergétique
Aucune vaccination n'est contre indiquée chez l'enfant hémophile Certaines précautions sont à
prendre pour les vaccinations administrées par voie injectable. La voie intramusculaire doit
être interdite sauf cas exceptionnels toujours en milieu médicalisé.
VI-4- Diabète
La vaccination est recommandée chez l'enfant diabétique. Elle se fera pendant la période où le
diabète est équilibré.
VI-5- Protéinurie
‐ Les enfants allergiques (asthme, coryza spasmodique) doivent être vaccinés sous surveil-
lance médicale suivant le même calendrier que les autres enfants.
‐ Dans tous les cas, il faut éviter la vaccination en période de poussées, choisir une période
de rémission.
‐ Un avis médical spécialisé doit être demandé pour la conduite à tenir ultérieure.
‐ Les sujets présentant des réactions de type anaphylactique vrai à l'œuf doivent éviter les
vaccins cultivés, sur oeufs embryonnés (Grippe, Fièvre jaune) ou cellules d'œufs em-
bryonnés (Rougeole, Oreillons).
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‐ Les sujets allergiques à des antibiotiques comme la Néomycine et la Kanamycine qui en-
trent dans la composition de certains vaccins, doivent éviter ces vaccins.
‐ Les sujets ayant présenté une réaction anaphylactique lors d'une vaccination antérieure
doivent éviter la vaccination par l'antigène incriminé.
L'enfant né de mère HBs positif doit recevoir à la naissance ou dans les heures qui suivent
l'immunoprophylaxie classique (Vaccin anti-Hépatite B+ Immunoglobulines spécifiques).
VI-8-Sujets sous corticoïdes
‐ Les vaccins inactivés (ou tués) peuvent être administrés aux immunodéprimés, quoique la
réponse ne soit pas optimale.
‐ Les vaccins vivants atténués ne doivent pas être administrés aux immunodéprimés (mala-
dies ou traitement immunosuppresseur),
‐ Les enfants avant reçu une vaccination pendant une thérapie immunosuppressive ou deux
semaines auparavant doivent être considérés comme non immunisés.
‐ La vaccination doit être reprise trois mois après 1’arrêt de cette thérapie.
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01 MOIS HEPATITE B
09 MOIS
ANTI ROUGEOLEUX
*arrêté du 30 joumada ethania 1428 correspondant au 15 juillet 2007 fixant le calendrier de vac-
cination obligatoire contre certaines maladies transmissibles.
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D-T-Ca-Hib -VPI-HVB
02 MOIS
Anti pneumococcique 13
D-T-Ca-Hib-VPI-HVB
4 MOIS Anti pneumococcique 13
VPO
11 MOIS ROR
D-T-Ca-Hib-VPI-HVB
12 MOIS
Anti pneumococcique 13
VPO
18 MOIS ROR
06 ANS D-T-Ca(Enfant)
(1ère année fondamentale) VPI
11 - 13 ANS
(6ème année fondamentale) D.T (Adulte)
16 - 18 ANS
D.T (Adulte)
(1ère année secondaire)
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VII-1- Le BCG
VII-1-2- Présentation :
Le BCG se présente- sous forme lyophilisée (desséché) en flacons multidoses (10, 20 ou 50
doses) de vaccin et une ampoule de solvant.
VII-1-3- Conservation:
Sous forme lyophilisée, le vaccin se conserve pendant 12 mois à +4'C, à l'abri de la lumière.
Une fois reconstitué, il doit être utilisé dans les deux heures qui suivent. Au delà de deux
heures, le vaccin reconstitué doit être détruit.
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VII-2-2-1- DTC
Anti-Diphtérique
Anti-Tétanique
Anti-Coquelucheux
Existe :
- sous forme d'ampoule unidose de 0,5 ml de vaccin
- sous forme d'ampoule multidoses à raison de 20 doses par flacon
VII-2-2-2- Tétracoq
Anti-Diphtérique
Anti-Tétanique
Anti-Coquelucheux
Anti-Poliomyélitique inactivé
Existe :
- en dose unique sous forme de seringue montée d'une aiguille à double compartiment conte-
nant 0,5 ml de DTC et 0.5 ml de vaccin antipoliomyélitique
VII-2-2-3- DT
Anti-Tétanique
Anti-Diphtérique
Existe :
- sous forme d'ampoule unidose de 0,5 ml de vaccin
- sous forme d'ampoule multidoses à raison de 20 doses par flacon.
VII-2-2-4- VAT
Anti-Tétanique
Existe :
- sous forme d'ampoule unidose de 0,5 ml de vaccin
- sous forme d'ampoule multidoses à raison de 20 doses par flacon
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VII-2-3- Conservation
Les vaccins doivent être conservés entre +4° et +8° C. Ils peuvent être placés à la partie basse
du réfrigérateur, car ce sont les vaccins les plus stables.
LEUR CONGELATION EST ABSOLUMENT CONTRE INDIQUEE.
VII-2-4- Population cible Voir calendrier vaccinal
-une hyperthermie avec ou sans céphalées et des troubles digestifs dont la durée n'excède pas
24 à 48 heures.
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- un nodule généralement indolore au point d'injection. mais qui peut persister quelques se-
maines. Ce nodule disparaît sans laisser de traces.
- Encéphalopathie d’étiologie inconnue qui serait survenue dans les sept jours suivant une
vaccination antérieure par un vaccin contenant la valence coquelucheuse.
Les infections à Haemophilus influenzae de type b (Hib) sont fréquentes et graves chez les
nourrissons et les jeunes enfants avant 5 ans. Le caractère invasif est lié à une capsule et
seules les souches d’Hib capsulées sont responsables des infections sévères, alors que les
souches non capsulées sont la cause d’otites et de surinfections bronchiques. La capsule d’
Hib est un polyoside, le polyribosyl ribitol phosphate ou PRP, qui est à l’origine des vaccins
Hib.
Ces vaccins ont pour but de prévenir les redoutables formes invasives (méningites purulentes,
épiglottites, bactériémies, cellulites, arthrites, pneumopathies et ethmoïdites), tout particuliè-
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rement les infections méningées, mais n’ont pas d’impact sur les otites à Haemophilus (parmi
les Haemophilus influenzae de l’otite moyenne aiguë, moins de 1 % des souches sont de type
b). En revanche, ils permettent de diminuer le portage pharyngé chez les vaccinés et, donc, de
diminuer la circulation de Hib dans la population.
VII-3-1- Formulation utilisée en Algérie
Vaccin anti-Hib lyophilisé, à mélanger avec la forme liquide du DTC.
VII-3-2- Présentations
Le vaccin anti-Hib se présente sous forme de flacons de verre de dix doses ou de flacons mo-
nodoses.
VII-3-3- Conservation
Le vaccin anti-Hib doit être conservé entre 2 et 8 °C. Le vaccin anti-Hib liquide ne doit jamais
être congelé. Le vaccin lyophilisé peut être congelé jusqu’à sa reconstitution, mais le diluant
le plus communément utilisé, le DTC, ne pouvant être congelé, il est recommandé de conser-
ver également Hib lyophilisé entre 2 et 8 °C afin d’éviter les problèmes.
VII-3-4- Durée de conservation
La durée de conservation des vaccins anti-Hib est de deux ans à compter de la date de fabrica-
tion s’ils sont conservés entre 2 et 8 °C
VII-3-5- Prix du vaccin
Le vaccin anti-Hib est plus cher que les vaccins traditionnels du Programme élargi de vacci-
nation. Néanmoins, le prix de vaccin a diminué depuis quelques années et continue à baisser.
VII-3-6- Population cible Voir calendrier vaccinal
VII-3-7 Contre-indications
Il n’y a pas de contre-indications à la vaccination anti-Hib, sauf dans les cas d’antécédents
médicaux révélant une hypersensibilité à un des composants du vaccin (par exemple tétanos
ou anatoxine diphtérique).
VII-3-8- Effets indésirables
‐ Une douleur, rougeur ou tuméfaction au point d’injection survient chez 5 à 30 % des en-
fants vaccinés. Ces effets locaux sont de légère intensité et peu durables (environ 24
heures).
‐ Une réaction fébrile supérieure à 38,5 °C s’observe chez environ 5 % des nourrissons.
‐ L’association avec les vaccins DTCP accentue très peu les réactions telles que fièvre, irri-
tabilité ou cris dues à ce vaccin.
‐ Des réactions œdémateuses des membres inférieurs ont été très rarement rapportées lors de
l’administration de vaccins contenant la valence Hib.
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VACCINATIONS
‐ De façon tout à fait exceptionnelle ont été décrits des cas d'hypersensibilité de type ana-
phylactique.
VII-3-9- Administration
‐ Le vaccin lyophilisé doit être reconstitué avec le DTC avant d’être administré.
‐ Il est injecté par voie IM dans la partie antérolatérale (0,5 ml) de la cuisse (nourrissons)
ou dans le deltoïde (enfants plus âgés).
‐ Il peut être injecté en même temps que les vaccins DTC, VPO et HépB, sans effets né-
fastes. Cependant, s’il est utilisé en tant que vaccin monovalent, il ne devrait pas être in-
jecté dans le même membre simultanément avec d’autres vaccins.
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VACCINATIONS
Le VPO nécessite 4 prises successives (dont une à la naissance) et des rappels pour obtenir
une vaccination complète et une immunité durable.
DANS TOUS LES CAS L’INTERVALLE MINIMUM ENTRE LES PRISES DE VACCIN
NE DOIT JAMAIS ETRE INFERIEUR A 4 SEMAINES.
Le VPO est administré :
‐ à la naissance en même temps que le BCG
‐ en association avec le DTC ou le DT selon le calendrier vaccinal.
VII-5-2 présentation
Le VPI se présente sous forme liquide en flacon unidose de 0.5 ml et multidoses (2doses,5
doses ,10 doses).
VII-5-3- Conservation:
. Le VPI seul étant associé à un conservateur, le 2-phénoxyéthanol, tous les flacons multi-
doses entamés de ce vaccin doivent être jetés à la fin de la séance de vaccination ou dans les 6
heures qui suivent leur ouverture.
Le VPI seul étant sensible à la chaleur, il doit être manipulé avec précaution et stocké à une
température comprise entre + 2°C et + 8°C et à l’abri de la lumière.
Le VPI est sensible au gel et ne doit pas être congelé. Le test d’agitation ne permet pas de
mettre en évidence les dégradations dues à la congélation. Ne pas remettre le flacon ouvert au
réfrigérateur.
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Voie d’administration
‐ Injecter par voie intramusculaire (de préférence) dans la face antérolatérale de la cuisse
gauche ou droite de l’enfant.
‐ Le VPI peut également être administré par voie sous cutanée dans le tissu adipeux antéro-
latéral de la cuisse.
‐ Le VPI ne doit pas être mélangé à d’autres vaccins dans le même flacon ou la même se-
ringue. S’ils sont administrés lors de la même visite, le VPI et les autres vaccins injec-
tables doivent être administrés sur des sites d’injection différents, espacés d’au moins 2,5
cm.
VII-6-1 Présentation
Le vaccin ROR se présente sous la forme lyophilisée accompagné d’une ampoule de 5 ml de
solvant. Il estcapital de n’utiliser que le solvant fourni avec le vaccin.
Le vaccin ROR existe sous deux formes : en unidose (flacon d’une dose) et en multi doses
(flacons de 2 doses, 5 doses et 10 doses).
VII-6-2 CONSERVATION
Le vaccin ROR doit être conservé au réfrigérateur à une température comprise entre +4°C et
+8°C à la partie haute du réfrigérateur.
Une fois reconstitué, sa température ne doit pas dépasser +8°C, il doit être utilisé dans les
6heures suivant sa reconstitution en le mettant au frais et à l’abri de la lumière, au delà il doit
être détruit.
VII-6-6- CONTRE-INDICATIONS
Réaction grave à une dose antérieure, grossesse, déficit immunitaires congénitaux ou acquis
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VACCINATIONS
Ce vaccin est dit combiné, il protège contre cinq maladies : la diphtérie, le tétanos, la coque-
luche, l’hépatite virale B et l’infection à Haemophilus influenzæ b.
VII-7-1-PRÉSENTATION
VII-7-2- CONSERVATION
Le vaccin combiné DTC-Hib-HVB doit être conservé dans le réfrigérateur à une température
comprise entre+4°C et +8°C.
Le vaccin combiné DTC-Hib-HVB ne doit pas être congelé.
Le flacon entamé doit être détruit en fin de séance de vaccination.
Voie d’administration
Le vaccin est administré par voie intramusculaire dans la partie antérolatérale de la cuisse et
utiliser une aiguille et une autre seringue pour chaque vaccination.
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VACCINATIONS
VII-8-1-PRÉSENTATION
Le vaccin se présente sous forme d’une seringue prérempliede 0,5 ml ou de flacon uni dose de
0,5 ml.
VII-8-2- CONSERVATION
Ce vaccin doit être conservé au réfrigérateur entre + 2 °C et + 8 °C, il est sensible à la chaleur.
Ce vaccin ne doit pas être congelé.
VII-8-3- AGE DE LA VACCINATION
La 1ère dose doit être administrée à l’âge de 2 mois, puis une deuxième dose plus tard à l’âge
de 4 mois, puis une troisième dose de rappel à 12 mois, conformément au nouveau calendrier
national de vaccination
VII-8-4- TECHNIQUE DE VACCINATION ET VOIE D’ADMINISTRATION
Technique de vaccination
Désinfecter le point d’injection avec du coton imbibé d’alcool (laisser sécher).
Voie d’administration
Administrer le vaccin par voie intramusculaire dans la face antérolatérale de la cuisse.
VII-8-5- RÉACTIONS INDÉSIRABLES
Les réactions locales bénignes sont les plus courantes :
• diminution de l’appétit et une augmentation ou une réduction du temps de sommeil ont été
observées chez environ 10% des personnes vaccinées.
• réactions au point d’injection signalées plus souvent chez des enfants âgés de plus de
12mois que chezles nourrissons,
• fièvre > 39°C,
• vomissements et diarrhée
• réactions d’hypersensibilité (notamment éruption cutanée, oedème de la face, dyspnée) et
des troubles du système nerveux (notamment les convulsions et des épisodes d’hypotonie-
hyporéactivité).
VII-8-6- CONTRE-INDICATIONS
• Hypersensibilité connue aux substances actives, aux excipients ou à la protéine porteuse.
• Phase aiguë d’une grave affection fébrile.
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VACCINATIONS
Le vaccin contre l'hépatite B protège contre l'infection par le virus de l'hépatite B (VHB) et
indirectement contre le virus Delta. Il permet également une protection efficace contre l'hépa-
tite chronique due au virus B, et le carcinome hépato-cellulaire.
Il est actuellement combiné avec les valences diphtérie, tétanos, coqueluche et Haemophilus
influenzæ b. I
VII-6-1- Types de vaccins utilisés
Le vaccin contre l'hépatite B utilisé en Algérie est un vaccin obtenu par des techniques de
recombinaison génétique.
VII-6-2- Présentations
Il est présenté sous forme de suspension dans une ampoule unidose, dans une seringue pré-
remplie (selon le laboratoire producteur) de 0,5 ml ou de 1 ml de vaccin.
VII-6-3- Conservation
Il doit être conservé à une température comprise entre + 40 C et + 8'C (au réfrigérateur). Il ne
doit en aucun cas être congelé.
VII-6-4- Population cible
L'OMS recommande l'introduction de ce vaccin dans le P. E. V, ce que l’Algérie applique
depuis janvier 2003 (voir calendrier vaccinal).
La vaccination est également indiquée en Algérie aux sujets particulièrement exposés à l'in-
fection:
‐ les hémodialysés
‐ les hémophiles
‐ les polytransfusés
‐ Les personnels de santé en contact avec les patients infectés ou les produits biologiques et
matériel susceptible d être contaminé par le VHB
‐ les sujets contacts vivant sous le même toit.
‐ L'injection dans le muscle fessier où se trouve une masse graisseuse importante est dé-
conseillée
VII-6-6- Effets indésirables
‐ Des réactions locales modérées peuvent apparaître dans un tiers des cas environ telles que
douleur transitoire, érythème ou induration au site d'injection.
‐ Plus rarement (moins de 1 %) ont été notées : de la fièvre, céphalées, myalgies.
‐ De façon tout à fait exceptionnelle ont été décrits des cas d'hypersensibilité de type ana-
phylactique.
‐ Ont été enfin rapportés, bien qu'aucun lien de causalité n'ait actuellement pu être établi,
d'exceptionnelles atteintes neurologiques survenant dans les semaines suivant la vaccina-
tion.
VII-6-7- Contre-indications
Ce sont les sujets ayant présenté des accidents d'hypersensibilité de type anaphylactique lors
de l'injection précédente de ce vaccin.
VII-6-9- Immunoprophylaxie des nouveaux nés de mère HBS positif & im-
munoprophylaxie en cas de piqûre accidentelle par du matériel souillé chez
un sujet non vacciné .
‐ Elle doit être systématique :
‐ une injection de vaccin Hépatite B
‐ et une injection de 100 Ul d'Immunoglobulines anti- Hbs pour le nouveau-né
‐ 0,06 ml / Kg pour les enfants plus âgés et les adultes pratiquées en deux sites différents
pour le vaccin et l'Immunoglobuline.
‐ la vaccination sera poursuivie selon le schéma classique.
VIII- BIBLIOGRAPHIE
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