Résumé SVT Leçon N°7,8,9,10,11
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III. L’IMMUNITE
L’immunité est l’état de protection de l’organisme contre
infection donnée. Elle peut être spontanée (à la suite d’une
maladie infectieuse) ou provoquée (immunité apportée par
le vaccin ou le sérum).Certaines infections sont sans
immunité(Paludisme).Par contre d’autres présente une
immunité temporaire (tétanos) ou définitive (rougeole).
Réponse primaire, secondaire et mémoire
immunitaire
LEÇON N°8 : LE SYSTEME IMMUNITAIRE PLANCHES DE COURS
Introduction
Le système humanitaire est défini comme étant le système
grâce auquel l’organisme se défend contre l’infection
microbienne (bactéries, virus, champignons microscopiques,
parasites etc.), mais aussi contre ses propres constituants lors
que ceux-ci présentent une anomalie (cancérisation,
vieillissement). Ce système peut être divisé en deux principaux
sous système, dont l’association est le plus souvent nécessaire
pour lutter efficacement contre les infections :
- Le système immunitaire naturel qui est constitué, outres de
barrière physique (la peau, les muqueuses), de différentes
cellules présentent dans le sang (les phagocytes).
- Le système immunitaire adaptatif : il intervient lors que le
système immunitaire naturel ne suffit pas à éliminer un
germe. Les cellules de ce système comprennent les
lymphocytes T et B et les substances que ces derniers
élaborent : les anticorps.
I. LES ORGANES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
Chez l’adulte, toutes les cellules du système immunitaire
naissent dans la moelle rouges des os alors que chez le
fœtus, elles apparaissent dans le foie puis migrent ensuite par
le sang et la lymphe vers différents organes. Elles acquièrent
leurs maturations dans les organes lymphoïdes centraux.
Certaines effectuent leur maturation dans le thymus et sont
appelées lymphocytes T et d’autres dans la moelle osseuse et
sont dites lymphocytes B.
Les organes lymphoïdes secondaires ou périphériques sont
des lieux de passage et d’accumulation des cellules
immunitaires. Ce sont aussi des lieux de rencontre avec les
antigènes entrainés par la lymphe vers les ganglions ou par le
sang vers la rate. C’est pourquoi ces organes secondaires
(rate, ganglions) sont souvent le point de départ des
réactions immunitaires spécifiques.
II. LES CELLULES DU SYSTEME IMMUNITAIRES
Il existe trois sortes de leucocytes ou globules blancs :
Les polynucléaires ou granulocytes présentent un seul noyau
plurilobé ou composé de plusieurs lobes.
Les lymphocytes ont un noyau rond. Il y a deux catégories de
lymphocytes, les lymphocytes B et les lymphocytes T qui ont
des rôles différents.
Les monocytes sont de grosses cellules ayant un noyau. Ils ont
la particularité, lorsqu’ils quittent l’appareil circulatoire de se
transformer en macrophages.
LECON 9 : UN AUTRE EXEMPLE DE
SPECIFICITE IMMUNOLOGIQUE/ PLANCHES DE COURS
GROUPES SANGUINS
Introduction :
Notre corps contient environ 5 litres de sang. Une blessure,
une intervention chirurgicale peuvent diminuer
dangereusement cette quantité. Alors la transfusion du sang
ou les greffes de tissus et les transplantations d’organes sont
des opérations devenues courantes mais dangereuses si on
ne tient de la compatibilité des groupes sanguins.
I. LA NOTION DE GROUPES SANGUINS
1. Découverte
La recherche des causes des échecs lors des premières
transfusions sanguines a conduit d’abord à la notion
d’incompatibilité entre les sangs d’espèces différentes, puis à
la découverte des groupes sanguins humains.
2. Caractéristiques des groupes sanguins
Il existe deux antigènes A et B, selon leur présence ou non, on
distingue quatre groupes sanguins
- Le groupe A : les hématies portent l’antigène A et le
plasma contient les anticorps anti-B
- Le groupe B : les hématies portent l’antigène B et le
plasma contient les anticorps anti-A
- Le groupe AB : les hématies portent les deux
antigènes A et B à la fois et le plasma ne contient
aucun anticorps
- Le groupe : les hématies ne portent aucun antigène,
mais le plasma contient les deux anticorps anti-A et
anti-B.
3. Les transfusions sanguines
A la surface de certaines hématies se trouvent des antigènes
(agglutinogènes) qui les caractérisent ; dans le plasma
correspondant se trouvent des anticorps (agglutinines) qui lui
permettent de se défendre contre le sang de type différent.
Cela explique que quand on mélange deux gouttes de sangs
différents les anticorps de l’un des sangs agglutinent les
antigènes portés par les hématies de l’autre : on dit que les
sangs sont incompatibles (ne peuvent pas se mélanger).Par
contre, si deux sang se mélangent sans agglutination on dit
qu’ils sont compatibles.
La meilleure transfusion sanguine est celle qui se déroule à
l’intérieur du même groupe sanguin. D’autres possibilités
existent : le groupe O peut être donné à tous mais il ne peut
recevoir que son propre sang : il est dit donneur universel. Le
groupe AB peut recevoir tous les sangs mais ne peut donner :
il est dit receveur universel. Le schéma ci-après indique les
transfusions sanguines possibles et sans risques d’agglutination
dans le système ABO.
II. LE FACTEUR RHESUS
Cependant des accidents de transfusion sont survenus alors
que la transfusion a été faite à l’intérieur du même groupe.
Cela est dû à un autre antigène (le facteur rhésus).
Dans le même groupe, les individus qui le possèdent sont dits
Rhésus positif (Rh+), tandis que ceux qui ne l’on pas sont dits
rhésus négatifs (Rh-).
Si un individu Rh- reçoit du sang Rh+ du même groupe, il ne se
passe rien la première fois ; le sang Rh+ est accepté. Mais le
receveur va fabriquer des anticorps anti-Rh+, et lors d’une
seconde transfusion de sang Rh+, ces anticorps peuvent
agglutiner les hématies du donneur.
III. LES GREFFES ET LES REJETS
Dans certaines opérations de greffe, le morceau implanté ou
greffon est rejeté au bout d’un certain temps lorsqu’il provient
d’un autre individu. Il y a donc reconnaissance par
l’organisme du soi et du non soi.
La chirurgie moderne permet à l’organisme d’un individu
d’accepter un tissu, un organe ou un fragment d’organe
étranger mais dans certaines conditions.
LECON 10 : AIDE À L’IMMUNITE PLANCHES DE COURS
Introduction :
Dans certains cas, l’organisme n’arrive pas à détruire
l’antigène par ses moyens propres, il est alors nécessaire de
renforcer ces moyens de défenses du système immunitaire.
I. LA PREVENTION : LA VACCINATION ET SON PRINCIPE
1. Principe de la vaccination :
La vaccination : les vaccins sont différents mais le principe est
le même pour tous: il faut que les antigènes du vaccin (qu’ils
soient atténués ou tués) déclenchent une réaction
immunitaire de l’organisme qui aboutit à une production
d’anticorps spécifiques sans pour autant déclencher la
maladie chez le patient.
Cependant, la réaction de l’organisme met plusieurs jours à
se mettre en place (l’immunité est tardive), ce qui laisse
souvent à la maladie le temps de se développer. Mais une
fois acquise, l’immunité (immunité active), est souvent de
longue durée. La vaccination prépare donc l’organisme à
lutter contre une agression microbienne précise c’est
pourquoi elle est dite préventive.
2. Vaccination de rappels et maladies immunisantes
Pour supprimer ce « temps de réponse » afin que l’organisme
lutte immédiatement contre l’infection et que l’immunité soit
beaucoup plus longue, on procède à une vaccination de
rappel qui assure une immunité immédiate (grâce à la
mémoire immunitaire) de longue durée (grâce à la très
grande quantité d’anticorps produits : hyper immunisation).
II. TRAITEMENT
1. Principe de la sérothérapie
La sérothérapie : en cas d’infection par un microbe pour
lequel nous ne sommes pas vaccinés, il est possible de
recevoir des anticorps produits par un autre organisme et
contenus dans son sang. La coagulation de ce sang permet
de récupérer ces anticorps avec le sérum. L’injection de ce
sérum contenant déjà des anticorps offre une immunité
immédiate (immunité passive) mais de courte durée. La
sérothérapie permet donc de soigner immédiatement le sujet
infecté ; pour cette raison elle est dite curative.
2. Différences entre sérum et vaccin
Le tableau ci-dessous donne une étude comparative entre le
vaccin et le sérum.
Vaccin Sérum
Contenu Antigènes tués ou atténués Anticorps
Action Tardive immédiate
Rôle Préventif Curatif
Efficacité Durable Temporaire
Utilisation Active Passive
3. Importance de la sérovaccination
La sérovaccination consiste en une injection en même temps
du vaccin et du sérum en deux endroits différents (pour éviter
une réaction entre les anticorps du sérum et les antigènes du
vaccin, ce qui annulerait le traitement). Elle réunit les
avantages de la sérothérapie et ceux de la vaccination en
offrant une immunité immédiate (grâce aux anticorps
apportés par le sérum) et durable (grâce aux anticorps qui
seront fabriqués suite à la vaccination). La sérovaccination
permet donc de soigner immédiatement et de protéger plus
longtemps.
4. L’antibiothérapie :
a. Découverte :
Les antibiotiques sont des substances antimicrobiennes
produites par des microorganismes (moisissures, bactéries).
Certains antibiotiques tuent les microbes (ils sont dits
bactéricides), d’autres empêchent leur multiplication (ils sont
dits bactériostatiques). D’autres encore les dissolvent (Ils sont
dits bactériolytiques).
b. L’antibiogramme
Les espèces microbiennes n’ont pas la même sensibilité aux
différents antibiotiques. En cas d’infection, il convient d’utiliser
l’antibiotique le plus efficace contre le microbe responsable.
Grâce à la technique de l’antibiogramme, on a pu identifier
pour la plupart des espèces microbiennes, l’antibiotique le
plus efficace. L’antibiotique le plus efficace est celui qui
détruit le plus de microbes.
LECON 11 : DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTEME
IMMUNITAIRE : CAS DE L’INFECTION VIH / SIDA PLANCHES DE COURS
Introduction
Dans l’organisme le système immunitaire ne fonctionne pas
toujours correctement. Il présente chez certaines personnes
une défaillance on parle alors de dysfonctionnement du
système immunitaire ou immunodéficience.
I. LES CARACTERISTIQUES DE L’INFECTION A VIH.
1. Phases de l’infection au VIH
L’infection au VIH/ SIDA est une pandémie. Elle est
caractérisée par une évolution en trois phases :
La phase de la primo infection
La pénétration du virus a déclenché une réaction de
l’organisme qui produit des anticorps anti VIH
Des symptômes d’une grippe légère apparaissent
Cette phase dure environ 9 semaines
La phase asymptomatique
Aucun signe évocateur n’apparait ou très peu de signes ;
La personne infectée ne se rend pas compte de sa
contamination et il se porte bien ;
Seulement il peut transmettre le virus.
La phase symptomatique
La charge virale est importante ;
Le nombre de lymphocytes a beaucoup chuté
Les maladies opportunistes apparaissent.
2. Test de dépistage
Lorsque le sang d’une personne réagit avec un extrait du VIH,
cela révèle la présence d’anticorps anti –VIH : on dit que la
personne est séropositive.
Dans le cas contraire, aucune réaction ne se produit, cela
indique l’absence d’anticorps anti-VIH : la personne est
séronégative.
3. Mode d’action du virus
Dans le cas du SIDA, l’affaiblissement des défenses
immunitaires à la suite d’une infection au VIH (virus
responsable de l’immunodéficience humaine) est dû à une
diminution du nombre d’une catégorie de lymphocytes T (les
lymphocytes T4) dont le rôle est primordial dans toute
défense immunitaire : en se multipliant dans les lymphocytes
T4, le virus les détruit.
Aucun vaccin n’est actuellement disponible pour prévenir
une infection par le VIH et les médicaments utilisés depuis
1995 ne visent qu’à bloquer la multiplication des virus dans les
lymphocytes T4.
L’évolution de l’infection au VIH chez un individu non traité
aboutit à une immunodéficience totale profitable à certaines
maladies dites opportunistes (maladies qui profitent de
l’affaiblissement des défenses immunitaires pour survenir chez
un sujet).
II. TRANSMISSION ET PREVENTION
Le SIDA est une maladie transmissible. Ses différentes voies de
contamination sont les suivantes :
- La voie sexuelle (hétérosexuelle où homosexuelle) dans 80%
des cas ;
- La voie sanguine avec l’utilisation d’instruments souillés ;
- La voie mère - enfant pendant la grossesse, au moment de
l’accouchement ou pendant l’allaitement) : c’est la
transmission verticale.
Il n’existe pas encore de vaccins contre le VIH et les
médicaments sont peu nombreux d’un coup élevé et ne
guérissent pas la maladie.
Le seul moyen de lutte repose sur la prévention ;
- la fidélité dans le couple ;
- l’abstinence jusqu’au mariage ;
- l’usage du préservatif.
- l’usage d’instruments stérilisés (rasoirs, seringue aiguilles …)
- Donner une éducation sexuelle aux jeunes.