Calcul de Structures
Calcul de Structures
Calcul de Structures
Calcul de structures
L’industrie aéronautique emploie depuis longtemps le calcul de structure pour évaluer très en amont
les performances des architectures envisagées. L’utilisation du calcul de structure et de la simulation
s’est étendue de l’aérostructure à tous les domaines connexes notamment pour la validation des
outillages et des ensembles d’aménagement cabine.
Pour l'innovation des nouveaux produits, l'ingénieur à besoin de compétences très variées telles que la
science des matériaux, les techniques de fabrication et le calcul de structures.
Le calcul de structures est une discipline fondamentale pour l'ingénieur, c'est un domaine qui réunit les
mathématiques, la mécanique et l'analyse numérique.
La simulation numérique fait partie des outils de conception pour obtenir un comportement défini
à priori qui détermine le dimensionnement, donc le dessin, des pièces mécaniques.
Parmi les méthodes largement utilisées dans le calcul des structures, on trouve la Méthode des
Éléments Finis qui couvre de nombreux domaines de la physique et qui peut traiter des problèmes
de géométrie complexe.
Le calcul de structures est partout dans les problèmes d'ingénierie, cela concerne les industries
automobiles, navales, aéronautiques, ferroviaires et le génie civil. L'objectif général de ce cours est
de donner aux ingénieurs les connaissances fondamentales théoriques et techniques ainsi que les
outils de base dans le domaine du calcul des structures.
╚ Savoir appliquer la méthode des éléments finis au calcul des structures en statique et en
dynamique. Des exemples concrets seront présentés pour illustrer l'importance de
l'utilisation de la méthode des éléments finis dans la résolution des problématiques
rencontrées dans l'industrie et aussi pour développer chez l'ingénieur l'esprit d'interprétation
de résultats de logiciels industriels.
╔ Introduction
╠ Définition de structure
╠ Exemple de structures mécaniques
╠ Classification des structures
╠ Types d'éléments structuraux
╠ Propriétés mécaniques des matériaux
Chapitre 1 : Généralités
En mécanique des structures, une structure est un ensemble d'éléments interconnectés, tels que
des poutres, des colonnes, des poteaux ou des plaques, qui travaillent ensemble pour soutenir des
charges et résister aux déformations. La conception et l'analyse des structures sont importantes
pour assurer la sécurité et la fonctionnalité de nombreux bâtiments, ponts, tours, etc.
En mécanique des structures, on considère les différentes charges (poids, vent, neige, sismiques,
etc.) qui sont appliquées à la structure et les forces internes (tractions, compressions, moments de
torsion, etc.) qui en résultent. Les ingénieurs utilisent des méthodes mathématiques pour
déterminer ces forces internes et les comparer aux capacités portantes des matériaux qui
composent la structure.
Ils peuvent également simuler les comportements de la structure sous différentes conditions pour
s'assurer qu'elle sera en mesure de résister aux charges et aux déformations prévues. Si la
structure ne peut pas soutenir les charges, les ingénieurs peuvent apporter des modifications à la
conception pour renforcer la structure et assurer sa stabilité à long terme.
Châssis
Cadre d’un
vélo
Leur destination :
╚ bâtiment, industrie, ouvrages d'arts
Il est important de choisir le bon type d'élément structural pour une application donnée en fonction des
charges et des contraintes prévues, ainsi que des matériaux disponibles et des coûts. Les ingénieurs en
mécanique des structures travaillent souvent en étroite collaboration avec des architectes, des constructeurs
et des fournisseurs de matériaux pour déterminer les meilleures solutions structurelles pour chaque projet.
Professeur O. ASKOUR Semestre 2 Année universitaire 2022 - 2023
12
Chapitre 1: Généralités
Type d’éléments structuraux
Les propriétés mécaniques peuvent varier en fonction des conditions environnementales, telles que la
température et l'humidité, et peuvent être affectées par les traitements thermiques et les traitements de
surface. Les ingénieurs en mécanique des structures utilisent souvent les propriétés mécaniques des
matériaux pour déterminer le meilleur matériau pour une structure donnée et pour évaluer la sécurité et la
stabilité de la structure dans des conditions différentes.
Professeur O. ASKOUR Semestre 2 Année universitaire 2022 - 2023
14
Plan du cours
Définition: Élément structurel défini par un ensemble de sections transversales connectées par une
ligne que nous nommons ligne de référence ou ligne moyenne.
●
𝑂𝑂 𝐺𝐺 𝑦𝑦
𝑥𝑥 𝐿𝐿
Poutre droite
Définition: Élément structurel défini par un ensemble de sections transversales connectées par une
ligne que nous nommons ligne de référence ou ligne moyenne.
Remarque:
Dans la théorie des poutres ,la longueur L est supposée plus grande par rapport aux deux autres grandeurs,
c’est-à-dire que l’on considère un solide élancé.
La ligne moyenne de la poutre peut être courbé ou rectiligne.
La section transversale de la poutre peut être constante ou variable, ouverte ou fermé, creuse ou pleine.
Les poutres travaillent en traction-compression, cisaillement, torsion et en flexion.
𝑅𝑅𝑒𝑒𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑅𝑅𝑒𝑒𝑥𝑥𝑥𝑥 = 0
𝜏𝜏𝐹𝐹𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = =0 ⟹�
𝑀𝑀𝑒𝑒𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑀𝑀𝑒𝑒𝑥𝑥𝑥𝑥 = 0
Les équations d'équilibres d'un système sont donc décrites par :
2 équations vectorielles correspondant à
6 équations scalaires en 3D ( équilibre des forces selon x, y et z; et équilibre des moments
selon x, y et z)
3 équations scalaires en 2D (si on choisit le plan XY, on doit écrire l'équilibre des forces
selon x et y, et l'équilibre du moment selon z)
𝑧𝑧
6 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑦𝑦
𝑥𝑥
Professeur O. ASKOUR Semestre 2 Année universitaire 2022 - 2023
19
Chapitre 2: Modèle linéaire des struc-Poutres
Liaisons
Notion de degrés de liberté (ddl)
𝑦𝑦
Si une ou plusieurs actions
extérieures au solide empêchent l’un
de ses 6 mouvements possibles dans
l’espace (resp. 3 dans le plan), alors
3 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
le solide est lié. 𝑥𝑥 Il existe donc des actions réciproques,
et donc un torseur de liaisons, entre ce
D’où nombre ddl < 6 dans l’espace (3 dans le plan). solide et « l’extérieur ».
𝑧𝑧 Solide étudié
𝑂𝑂 𝑦𝑦
𝑥𝑥
L’encastrement bloque les 3 translations et les 3 rotations : 𝑢𝑢𝑥𝑥 = 𝑢𝑢𝑦𝑦 = 𝑢𝑢𝑧𝑧 = 0 et 𝜃𝜃𝑥𝑥 = 𝜃𝜃𝑦𝑦 = 𝜃𝜃𝑧𝑧 = 0
L’encastrement génère 6 inconnues de liaisons, et le solide n’a plus de degré de liberté.
𝑧𝑧 Solide étudié
𝑂𝑂 𝑦𝑦
𝑥𝑥
La liaison ponctuelle bloque 1 translation, les 2 autres translations et les 3 rotations restent libres :
La liaison ponctuelle génère 1 inconnue de liaison, et le solide a 5 degrés de liberté.
𝑧𝑧
Solide étudié
𝑂𝑂 𝑦𝑦
𝑥𝑥
La rotule bloque les 3 translations, les 3 rotations restent libres : 𝑢𝑢𝑥𝑥 = 𝑢𝑢𝑦𝑦 = 𝑢𝑢𝑧𝑧 = 0 et 𝜃𝜃𝑥𝑥 ; 𝜃𝜃𝑦𝑦 ; 𝜃𝜃𝑧𝑧 ;
libres
La rotule génère 3 inconnues de liaisons, et le solide n’a plus que 3 degrés de liberté.
3𝐿𝐿 𝐿𝐿
3𝐿𝐿 𝐿𝐿
1) Le solide est lié en 2 points A et B.
Liaison en A : rotule → introduit 2 inconnues de liaison
Liaison en B : liaison ponctuelle → introduit 1 inconnue de liaison
2) Degré d’hyperstaticité :
ℎ = 3 – 3𝑥𝑥𝑥 = 0.
Le solide est donc isostatiquement lié et il y a autant d’inconnues que d’équations.
3𝐿𝐿 𝐿𝐿
3) Résolution de l’équilibre
par utilisation du principe de la statique on écrit :
𝑅𝑅𝑥𝑥𝐴𝐴 = −𝐹𝐹
Remarque : équilibre en effort : selon 𝑥𝑥 : 𝑅𝑅𝑥𝑥𝐴𝐴 + 𝐹𝐹𝑥𝑥 = 0 1
𝐴𝐴
selon 𝑦𝑦 : 𝑅𝑅𝑦𝑦𝐴𝐴 + 𝑅𝑅𝑦𝑦𝐵𝐵 + 𝐹𝐹𝑦𝑦 = 0 𝑅𝑅𝑦𝑦 = 𝐹𝐹
on a bien 3 équations 4
pour 3 inconnues qui 3
𝑅𝑅𝑦𝑦𝐵𝐵 = 𝐹𝐹
sont 𝑅𝑅𝑥𝑥𝐴𝐴 ; 𝑅𝑅𝑦𝑦𝐴𝐴 ; 𝑅𝑅𝑦𝑦𝐵𝐵 . équilibre en moment : selon 𝑧𝑧, en 𝐴𝐴 : 3L𝐹𝐹𝑦𝑦 + 4𝐿𝐿𝑅𝑅𝑦𝑦𝐵𝐵 = 0 4
L’effet statique d’un système d’efforts extérieurs est la somme des effets statiques de
chacun des efforts pris séparément.
Ceci est vrai en l’absence de non-linéarités comme par exemple le flambage
(dernier chapitre de ce cours).
| Exemples 𝐹𝐹1
𝐹𝐹2
𝐿𝐿 𝐿𝐿
𝐹𝐹2
𝐹𝐹1
𝐿𝐿 2𝐿𝐿
L’effet statique d’un système d’efforts extérieurs est la somme des effets statiques de
chacun des efforts pris séparément.
Ceci est vrai en l’absence de non-linéarités comme par exemple le flambage
(dernier chapitre de ce cours).
| Exemples 𝐹𝐹1
𝐹𝐹2
𝐿𝐿 𝐿𝐿
𝐹𝐹2
𝐹𝐹1
𝐿𝐿 2𝐿𝐿
Principe : On réalise une coupure afin de déterminer le torseur des efforts de cohésion
R 𝑧𝑧
𝐶𝐶𝑧𝑧
𝐶𝐶𝑥𝑥
𝑅𝑅𝑥𝑥
𝑅𝑅𝑦𝑦 𝐶𝐶𝑦𝑦
coupure
R 𝑧𝑧
𝐶𝐶𝑧𝑧
𝐶𝐶𝑥𝑥
𝑅𝑅𝑥𝑥
𝑅𝑅𝑦𝑦 𝐶𝐶𝑦𝑦
𝑀𝑀 𝑁𝑁
Convention de signe :
L'effort normal positif est de même sens que la normale sortante à la section droite de la
poutre et sollicite la poutre en traction.
L'effort tranchant positif est déduit de l'effort normal positif par une rotation de +90°
(sens trigonométrique).
Le moment de flexion positif est positif lorsqu’il est orienté selon +zlocal = +z. Lorsqu’on
isole la partie gauche d’une poutre rectiligne représentée horizontalement, le moment de
flexion courbe la poutre vers le haut,
| Quelques Exemples
Poutre prismatique encastrée – libre en traction simple
𝐹𝐹
𝐿𝐿
| Quelques Exemples
Poutre prismatique encastrée – libre en flexion simple 𝐹𝐹
𝐿𝐿
𝐿𝐿
Poutre prismatique bi-appuyée soumise à un effort décentré
𝐿𝐿 𝐿𝐿/2
𝐴𝐴 𝐵𝐵 𝐶𝐶
𝐹𝐹
𝑈𝑈 𝑀𝑀 = 𝑢𝑢 𝐺𝐺 + 𝜃𝜃⃗ ∧ 𝐺𝐺𝐺𝐺
𝑧𝑧
𝑧𝑧 𝑦𝑦
𝑦𝑦 𝑀𝑀 ●
𝑀𝑀 ●
𝑈𝑈 (𝑀𝑀) ●
𝐺𝐺 𝑥𝑥
●
𝑢𝑢 (𝐺𝐺)
𝑂𝑂 𝐺𝐺 𝑥𝑥
Déformation de membrane
Courbure
Dans le plan (𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥) :
𝜀𝜀𝑥𝑥𝑥𝑥 = 𝑢𝑢𝑥𝑥,𝑥𝑥 − 𝑦𝑦𝜃𝜃𝑧𝑧,𝑥𝑥
� Déformation transverse
2𝜀𝜀𝑥𝑥𝑥𝑥 = 𝑢𝑢𝑦𝑦,𝑥𝑥 − 𝜃𝜃𝑧𝑧
En mécanique, on nomme loi de comportement une relation mathématique établie entre le tenseur
des contraintes et le tenseur des déformations. Nous limiterons ici l’étude aux petites déformations
et aux matériaux supposés continus, homogènes et isotropes. On supposera également que
les contraintes sont proportionnelles aux déformations. On parle alors de domaine élastique ou
de comportement linéaire ce qui est généralement vrai pour les matériaux céramiques en petite
déformation.
Loi de Hook en traction Loi de Hook en cisaillement pur
Dans le cas de poutres homogènes, on fait souvent l’hypothèse que les contraintes 𝜎𝜎𝑦𝑦𝑦𝑦 , 𝜎𝜎𝑧𝑧𝑧𝑧 et 𝜎𝜎𝑦𝑦𝑦𝑦
sont nulles dans toute la section S. Sous l’effet de l’allongement unitaire 𝜀𝜀𝑥𝑥𝑥𝑥 , une réduction des
longueurs dans les directions orthogonales à 𝑥𝑥 ce produit. On suppose alors :
𝜀𝜀𝑦𝑦𝑦𝑦 = 𝜈𝜈𝜀𝜀𝑥𝑥𝑥𝑥 ν est une constante élastique du
𝜀𝜀𝑧𝑧𝑧𝑧 = 𝜈𝜈𝜀𝜀𝑥𝑥𝑥𝑥 matériau appelé coefficient de Poisson
Les équations d’équilibre en fonctions des efforts N, T et M sur la poutre. Elles s’écrivent :
𝑑𝑑𝑑𝑑
+ 𝑓𝑓𝑥𝑥 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑𝑑𝑑
+ 𝑓𝑓𝑦𝑦 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑𝑑𝑑
+ 𝑇𝑇 + 𝑐𝑐𝑧𝑧 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑂𝑂 𝐴𝐴 𝐹𝐹 𝐵𝐵
1) En utilisant le principe fondamental de la statique, déterminer la réaction 𝑅𝑅𝑂𝑂 et le moment 𝑀𝑀𝑂𝑂 au point 𝑂𝑂
en fonction de la force 𝐹𝐹 et de la réaction 𝑅𝑅𝐵𝐵 .
2) Donner les conditions aux limites aux points 𝑥𝑥 = 0, 𝑥𝑥 = 𝐿𝐿/2 et 𝑥𝑥 = 𝐿𝐿 vérifiées par les efforts intérieurs 𝑁𝑁
(effort normal), 𝑇𝑇 (effort tranchant et 𝑀𝑀 (moment de flexion).
3) En utilisant les équations différentielles, calculer ces efforts intérieurs.
4) En utilisant la loi entre le moment en un point 𝑥𝑥 et la flèche 𝑣𝑣(𝑥𝑥), calculer l’expression de 𝑣𝑣(𝑥𝑥) et en
déduire la réaction en 𝐵𝐵.
𝐹𝐹⃗𝚥𝚥 𝑥𝑥 = 𝐿𝐿
𝑁𝑁0 𝚤𝚤⃗
𝐴𝐴 𝑂𝑂 𝐵𝐵
𝑥𝑥 = −𝐿𝐿 𝑥𝑥 = 0 𝑥𝑥 = 𝐿𝐿
1) En utilisant l’équilibre de la poutre, donner les expressions des réactions 𝑅𝑅𝑥𝑥𝑂𝑂 , 𝑅𝑅𝑦𝑦𝑂𝑂 et du moment 𝑀𝑀𝑧𝑧𝑂𝑂 à
l’encastrement 𝑂𝑂 en fonction des réactions 𝑅𝑅𝑦𝑦𝐴𝐴 , 𝑅𝑅𝑦𝑦𝐵𝐵 aux appuis simples 𝐴𝐴 et 𝐵𝐵, de la force répartie 𝑝𝑝 et de la
longueur 𝐿𝐿.
2) Ecrire les condition vérifiée par l’effort tranchant 𝑇𝑇(𝑥𝑥) et par le moment de flexion 𝑀𝑀(𝑥𝑥) aux extrémités 𝑂𝑂
et 𝐵𝐵.
3) En utilisant l’équation différentielle, déterminer les expressions de 𝑇𝑇(𝑥𝑥) et de 𝑀𝑀(𝑥𝑥).
4) Donner les conditions aux limites vérifiées par la flèche 𝑣𝑣(𝑥𝑥) à l’encastrement 𝑂𝑂 et aux appuis simples 𝐴𝐴 et
𝐵𝐵.
5) En utilisant la relation entre le moment 𝑀𝑀(𝑥𝑥) et la flèche 𝑣𝑣(𝑥𝑥) et les conditions aux limites, déterminer
complétement les expressions de 𝑣𝑣(𝑥𝑥) et des efforts 𝑅𝑅𝑦𝑦𝑂𝑂 , 𝑅𝑅𝑦𝑦𝐴𝐴 , 𝑅𝑅𝑦𝑦𝐵𝐵 et 𝑀𝑀𝑧𝑧𝑂𝑂 .
Professeur O. ASKOUR Semestre 2 Année universitaire 2022 - 2023
58
Chapitre 2: Modèle linéaire des struc-Poutres
Exercice IV
On considère une poutre rectiligne, élastique, homogène, isotrope, de longueur 𝐿𝐿, de module d’Young 𝐸𝐸, de
section constante 𝑆𝑆 et de moment quadratique 𝐼𝐼. Elle est soumise à une charge linéique 𝑃𝑃 = −𝑃𝑃(𝑥𝑥)⃗𝚥𝚥 avec
𝑝𝑝 𝑥𝑥
𝑃𝑃(𝑥𝑥) = 0 et encastrée en 𝑥𝑥 = 0 (voir figure), avec 𝑝𝑝0 est une constante positive.
𝐿𝐿
𝑝𝑝0 𝑥𝑥
− 𝚥𝚥⃗
𝐿𝐿
𝑂𝑂
𝐿𝐿
1) Déterminer les expressions des efforts de liaison 𝑅𝑅𝑂𝑂 et 𝑀𝑀𝑂𝑂
2) Déterminer les expressions des efforts intérieurs 𝑁𝑁(𝑥𝑥), 𝑇𝑇(𝑥𝑥) et 𝑀𝑀(𝑥𝑥) en utilisant la méthode des sections.
3) En utilisant les équations d’équilibre vérifiées par le torseur de cohésion, déterminer à nouveau les
expressions des efforts intérieurs 𝑁𝑁(𝑥𝑥), 𝑇𝑇(𝑥𝑥) et 𝑀𝑀(𝑥𝑥).
4) Tracer les diagrammes des efforts intérieurs 𝑁𝑁(𝑥𝑥), 𝑇𝑇(𝑥𝑥) et 𝑀𝑀(𝑥𝑥).
𝑑𝑑 2 𝑣𝑣 𝑥𝑥
5) En utilisant la relation 𝐸𝐸𝐸𝐸 = 𝑀𝑀(𝑥𝑥), calculer la flèche 𝑣𝑣(𝑥𝑥)
𝑑𝑑𝑥𝑥 2