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Royaume du Maroc

Université Mohammed Premier


Ecole Nationale des Sciences
Appliquées, Oujda

MEMOIRE DE PROJET DE FIN D’ETUDE

Pour l’obtention du diplôme


D’INGENIEUR D’ETAT
Spécialité : Génie Electrique

Par
Wail BENABDALLAH

Sous le thème

Ajustement des charges fixes

Soutenu le 25 juin 2018


Encadré par : Devant le jury composé
Pr. S.NAIMI de: Pr. A.BENSLIMAN
Pr. A.ELMAHDI
Pr. S.NAIMI

Année universitaire 2017/2018


DEDICACES

Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut. Tous
les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, Le respect,
la reconnaissance aussi. C’est tout simplement que je dédie cette
mémoire à mes chers parents, pour tous leurs sacrifices, leur
amour, leur tendresse, leur soutien et leurs prières tout au long de
mes études. À ma sœur pour son encouragement permanent, et
son soutien moral. À toute ma famille pour leur soutien tout au long
de mon parcours universitaire, que ce travail soit l’accomplissement
de vos vœux tant allégués, et le fruit de votre soutien infaillible.
Merci d’être toujours là pour moi.

2
REMÉRCIMENTS
Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe
pédagogique d’ENSAO et les intervenants professionnels
responsables de la formation Génie Electrique pour avoir
assuré la partie théorique de celle-ci.

Je remercie également Monsieur NAIMI pour l’aide et les


conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport,
qu’il m’a apporté lors des différents suivis.

Je tiens à remercier tout particulièrement et à témoigner


toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour
l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles m’ont
fait vivre durant ces quatre mois au sein de l’entreprise
FAURECIA SALE.
Monsieur MOHAMED KHALED, pour son accueil et la
confiance qu’il m’a accordé dès mon arrivée dans l’entreprise
Monsieur ISMAIL IBNORACHID, responsable du service
Maintenance de la société FAURECIA, je le remercie pour
m’avoir intégré rapidement au sein de l’entreprise et m’avoir
accordé toute sa confiance ; pour le temps qu’il m’a consacré
tout au long de cette période, sachant répondre à toutes mes
interrogations ; sans oublier sa participation au cheminement
de ce rapport.
Ainsi que l’ensemble du personnel de FAURECIA pour
leur accueil sympathique et leur coopération professionnelle
tout au long de ces quatres mois.

3
RÉSUMÉ
Le présent rapport est le fruit d’un travail acharné qui s’est étalé
sur quatre mois au sein de la société FAURECIA dans le cadre de ma
formation d’ingénieur d’état à l’École Nationale des Sciences
Appliquées d’ Oujda, sous le thème : «L’audit énergétique ».
L’objectif de ce stage est d’optimiser l’énergie au sein de
FAURECIA Sarl. Pour cela une étude de consommation d’énergie
était faite en premier lieu. Après avoir passé deux semaines
d’observation, j’ai pu détecter les anomalies et les améliorations
possibles. Ensuite j’ai passé à la résolution. Finalement, j’ai clôturé
mon stage par le dimensionnement d’une installation photovoltaïque
raccordée au réseau afin de permettre à l’entreprise d’optimiser la
consommation énergétique à l’avenir.

4
ABSTRACT
The present report is the result of a hard work that spread over
four months within the FAURECIA SARL as part of my training as a
state engineer at the National School of Applied Sciences in Oujda,
under the theme: "The energy audit".
The goal of this internship is to optimize the energy within
FAURECIA. Initially we started with an analysis of electric bills .The
second step of our study was to search for the anomalies and find the
solutions possible. The third step was examine the documentation for
various technologies, then to choose the one that solve the problem.
Finally, I closed my internship by sizing a photovoltaic system
connected to the network in order to reduce the company’s energy
consumption in the future

5
LISTE DES FIGURES
Figure 1 Les sites de FAURECIA monde................................................................................14
Figure 2: Quelques spécialités de FAURECIA.......................................................................14
Figure 3:Un portefeuille clients diversifié.............................................................................15
Figure 4: l’organigramme FAST............................................................................................16
Figure 5: Différents types de revêtement du siège..............................................................18
Figure 6:L'activité de FAURECIA SALE..................................................................................18
Figure 7:Exemple de ligne de production.............................................................................19
Figure 8: Système de production des coiffes.......................................................................20
Figure 9:Zone de stockage...................................................................................................20
Figure 10: d’électricité de FAURECIA SALE..........................................................................22
Figure 11:Schéma du régime de neutre TNS.......................................................................23
Figure 12:Répartition de la consommation électrique.........................................................23
Figure 13:Pareto des appareils qui consomment le plus dans l'usine.................................24
Figure 14:Répartition du montant payé par chaque tranche horaire du 04-2017 à 03-201826
Figure 15:Indice max enregistré par le compteur pendant 11mois.....................................26
Figure 16:Graphe du total de redevance.............................................................................27
Figure 17:Les montants payés pendant 11mois..................................................................28
Figure 18:Schéma de la station d'air comprimé..................................................................35
Figure 19:Angle d’unclinaison et l’orientation des panneaux PV donnée par le logiciel PSYST.. .42
Figure 20:Exposition du panneau.........................................................................................43
Figure 21: Distance optimale séparant deux modules PV consécutifs................................44
Figure 22: L’irradiation de Faurecia Salé..............................................................................46
Figure 23:Shéma de partie CC de l’installation....................................................................50

6
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1:Les machines de la zone de coupe.............................................................................19


Tableau 2Prix d’électricité par tranche horaire au MAROC.........................................................25
Tableau 3:Répartition du montant payé par chaque tranche horaire du 04-2017 à 03-2018.....25
Tableau 4:Cos phi de l'usine pendant 8mois..............................................................................29
Tableau 5:Indices du rendu des couleurs....................................................................................32
Tableau 6:Caractéristiques des lampes électrique...............................................................................32
Tableau 7:Caractéristiques des lampes................................................................................................ 33
Tableau 8:Changement de type des lampes par les lampes LED................................................33
Tableau 9 : gain escompté par le remplacement des lampes à incandescence par les lampes LED 33
Tableau 10:gain escompté par le remplacement des lampes à florescence par les lampes LED 34
Tableau 11: les caractéristiques des deux compresseurs.....................................................................36
Tableau 12:Evaluation des pertes en KW en fonction des diamètres des trous des fuites..........37
Tableau 13:Estimation des pertes au niveau des fuites..............................................................37
Tableau 14:Retour d'investissement..................................................................................................... 38
Tableau 15:Le gain après diminution de température d'admission............................................38
Tableau 16:Temps de retour du projet de diminution de température.......................................38
Tableau 17:Besoin énergétique de Faurecia Salé.......................................................................45
Tableau 18: Valeurs de coefficient k........................................................................................... 49
Tableau 19: Valeurs du courant de retour maximal....................................................................50
Tableau 20: Section du câble proposée...................................................................................... 51
Tableau 21: Valeurs du courant admissible Iz en fonction de la section du Câble et du mode
de pose pour une température ambiante de 70 ° C.................................................52
Tableau 22: Facteur de correction du courant admissible..........................................................52
Tableau 23: Clacul du courant admissible Iz...............................................................................52
Tableau 24: Présence et choix des fusibles................................................................................54
Tableau 25: Longueurs des câbles CC........................................................................................55
Tableau 26: Conditions d’installation d’un parafoudre côté CC..................................................55
Tableau 27: Choix des inter-sectionneurs...................................................................................57
Tableau 28: La section du neutre............................................................................................... 59
Tableau 29: le ratio de performance d’un générateur PV...........................................................63
Tableau 30: Le ratio de performance en fonction du type d'intégration.....................................64
Tableau 31: Le coût de l’installation PV......................................................................................66

7
LISTE DES MATIERES

1. Présentation de l’entreprise.
1.1. Introduction..........................................................................................................13
1.2. Présentation générale du groupe FAURECIA..................................................13
1.2.1. Evolution du groupe Faurecia...........................................................................13
1.2.2 Les quatre activités de Faurecia........................................................................14
1.3. PRESENTATION DU FAURECIA SALE.............................................................15
1.3.1. Organigramme Faurecia Salé...........................................................................16
1.4. Conclusion...........................................................................................................20
2. Evaluation et analyse de la consommation de FAURECIA SALE.
2.1. INTRODUCTION..................................................................................................22
2.2. ANALYSE DE LA CONSOMMATION ELECTRIQUE........................................22
2.2.1. Introduction:.......................................................................................................22
2.2.2. Système de raccordement d’électricité.............................................................22
2.2.3. Mesure de la consommation d’énergie électrique............................................23
2.2.4. Analyse des factures d’électricité......................................................................24
2.2.4. A. Tarification de l’énergie électrique................................................................24
2.2.4. B. Etude de la consommation d’électricité........................................................25
2.2.4............................................ B.1 Les montants M HN, M HP et M HC 25

2.2.5........................................................ Analyse de La puissance souscrite 26


2.2.6..................................................................................... Conclusion 27
2.3. OPTIMISATION DE LA PUISSANCE SOUSCRITE...........................................27
2.3.1. Introduction........................................................................................................27
2.3.2. La puissance souscrite optimal.........................................................................27
2.3.3. Retour sur investissement de l’optimisation de la souscription........................28
2.3.4. Conclusion.........................................................................................................28
2.4. DESCRIPTION DU FACTEUR DE PUISSANCE................................................28
2.4.1 Introduction.........................................................................................................28
2.4.2 Analyse du facteur de puissance.......................................................................28
2.4.3 Conclusion..........................................................................................................29
2.5. CONCLUSION.....................................................................................................29
3. AUDIT ENERGITIQUE DE FAURECIA SALE
3.1. Introduction.........................................................................................................31
3.2. Eclairage..............................................................................................................31
3.2.1. Introduction........................................................................................................31
3.2.2. Caractéristiques des lampes:............................................................................31
3.2.2. A. Flux lumineux ou rendement lumineux.........................................................31
3.2.2. B. Efficacité lumineuse......................................................................................31
3.2.2. C. Densité du flux lumineux ou niveau d’éclairement:......................................32
3.2.2. D. L’indice du rendu des couleurs (IRC)...........................................................32
3.2.3. Les types des lampes........................................................................................32

8
3.2.4. Le système d’éclairage de l’usine.....................................................................32

3.2.4. A. Les lampes à incandescence.......................................................................33


3.2.4. B. Les lampes florescence...............................................................................33
3.2.5. Remplacement des lampes florescence et les lampe à incandescence..........33
3.2.6. Installation des interrupteurs crépusculaires:...................................................34
3.2.7. Conclusion.........................................................................................................34
3.3. Air Comprimé......................................................................................................34
3.3.1. Introduction........................................................................................................34
3.3.2. Desciption de l’installation des compresseurs..................................................35
3.3.3. Audit préliminaire de la production d’air comprimé...........................................36
3.3.4. Audit approfondi du réseau d’air comprimé et projets d’économie d’énergie:. 36
3.3.4. A. Méthodes de quantification de fuites d’air comprimé...................................36
3.3.4. B. Elimination des fuites....................................................................................37
3.3.5. Actions à mettre en œuvre................................................................................38
3.3.5. A. Effet d’une baisse température à l’aspiration...............................................38
3.3.6. Conclusion:........................................................................................................38
3.4. Conclusion..........................................................................................................39
4. Dimensionnement d'une installation photovoltaique raccordée au réseau.
4.1. Introduction........................................................................................................41
4.2. Dimensionnement de l’installation photovoltaïque raccordée au réseau: . 41
4.2.1. Choix de la technologie des panneaux.............................................................41
4.2.1. A.Les critères pour choisir un bon panneau photovoltaïque............................41
4.2.1. A.1.Le rendement........................................................................................................... 41
4.2.1. A.2.Tolérance garantie [%/Wc].......................................................................................41
4.2.1. A.3.Perte de puissance dans le temps garantie [%/Wc]:................................................41
4.2.1. A.4.Perte de l’efficacité à cause de la température par [%/°C]......................................41
4.2.1. B.Notre choix.....................................................................................................42
4.2.2. L’inclinaison optimale du panneau solaire photovoltaïque...............................42
4.2.2. A.L’inclinaison des panneaux............................................................................42
4.2.2. B.L’orientation des panneaux............................................................................43
4.2.3. Effet de masque................................................................................................43
4.2.3. A.Calcul de l’espacement entre les modules:...................................................43
4.2.4. Implantation des modules:................................................................................44
4.2.5. Le dimensionnement de l’installation PV..........................................................44
4.2.5. A.Dimensionnement de la partie continue (CC)...............................................44
4.2.5. A.1.Besoin énergétique d’installation photovoltaïque:...............................................................45
4.2.5. A.2.Calculs et choix des éléments de l’installation...........................................................45
2.5. B.Dimensionnement de la partie alternative (CA):...............................................58
2.5. B.1. Dimensionnement des câbles CA:................................................................................58
2.5. B.2.La conception de la protection de la partie alternative..................................................59
4.3. Le dimensionnement par logiciel Sunny design............................................60
4.3.1. Le dimensionnement par Sunny design............................................................60
4.4. Le rendement global de l’installation PV.........................................................61
4.4.1. Le rendement de l’installation...........................................................................61
4.4.2. Rendement standard du module photovoltaïque..............................................62

9
4.4.3. Rendement réel dû module photovoltaïque......................................................62

4.4.4. Perte de rendement dû au mode d’intégration.................................................64


4.4.5. Perte de rendement dû à l'échauffement des câbles.......................................64
4.4.6. Perte de rendement dû à l’onduleur:.................................................................64
4 .4.7. Perte de rendement dû au suivi du Point de Puissance Maximale (MPP):.....65
4.4.8. Rendement global:............................................................................................65
4.5. L’étude économique:.........................................................................................65
4.5.1. Le coût d’installation PV....................................................................................65
4.5.2. Détermination du temps de retour sur investissement:....................................66
Annexe..........................................................................................68
Webographie..............................................................................................................79

10
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L'industrie automobile marocaine a enregistré une croissance remarquable au cours des dix
dernières années. Une progression fulgurante qui n'est pas près de s'arrêter, puisque le Maroc est en
train de se hisser parmi les plus grands constructeurs d'automobiles du monde, selon une étude du
cabinet d'Oxford Business Group (OBG), qui cite un rapport de Pricewaterhouse Coopers. Les regards
des investisseurs se tournent vers le royaume, plateforme idéalement située pour inonder les marchés
africains et européens, parmis ces usine ont retrouve celui de FAURECIA SALE inauguré depuis deux
ans.

Toute nouvelle entreprise dans ses premiere années exige une étude technique de
sa consommation électrique, en adoptant la norme énergitique. C’est dans ce cadre que
s’inscrit mon projet de fin d’études, ce projet consiste à l’audit énergitique de l’entreprise et
l’optimisation de l’énergie au sein de FAURECIA.

Ce rapport de fin de stage présente les différentes étapes suivies pour achever et
réaliser cette étude. Le rapport sera donc composé de quatre chapitres qui détaillent le travail
effectué au cours du projet de fin d’études :

 Le premier chapitre : contient une présentation de l organisme d accueil.


 Le deuxième chapitre : qui sera consacrée à implantation et la distribution électrique
passant par l’étude d’éclairage, implantation des récepteurs puis la réalisation de schéma
de position.
 Le troisième chapitre : qui sera consacrée à l’étude technique de l’installation Basse
Tension, le dimensionnement du transformateur, le calcul des canalisations, la chute de
tension et plan de protection.
 Le quatrième chapitre : qui sera consacrée à l’étude technique d’une installation solaire
photovoltaïque raccordée au réseau.

11
CHAPITRE 1

Présentation de
l’entreprise.

12
1.1. Introduction :
Je présente à travers ce chapitre l’organisme d’accueil : Faurecia Automotive Systems
Technologies (FAST) qui est le sixième équipementier automobile mondial en termes de chiffre
d’affaires, né de la fusion d’ECIA (Equipements et Composants pour l’Industrie Automobile), filiale
du groupe PSA, et du fabricant de sièges automobiles Bertrand Faure. Je vais exposer par la suite les
sites de Faurecia au Maroc et plus précisément celui de Salé ainsi que le processus général de
production des coiffes.

Ensuite, la deuxième partie de ce chapitre est consacrée à la définition du cadre général du


projet, ses enjeux, et ses différentes applications dans le monde industriel.

1.2. Présentation générale du groupe FAURECIA :


1.2.1. Evolution du groupe Faurecia :
Naissance du groupe FAURECIA :
Faurecia est un groupe français d'ingénierie et de production d'équipements automobiles. Il a
été créé en 1997 à la suite de la fusion des sociétés Bertrand Faure et ECIA. La première était
spécialisée dans les garnitures à ressort des sièges d’automobile et la seconde, une filiale de Peugeot,
fabriquait des sièges, des blocs avant et des aménagements intérieurs de véhicules. Elle s’était
également imposée comme un chef de file européen des systèmes d’échappement.

Avec 32 000 collaborateurs et un chiffre


d’affaires de près de 4 milliards d’euros en 1998,
le Groupe Faurecia s’impose rapidement comme
l’un des premiers équipementiers européens
pour les sièges d’automobile. Il s’implante ensuite
sur le marché des systèmes d’échappement aux
États- Unis avec le rachat de la société américaine
AP Automotive Systems.

En 2000, Faurecia acquiert Sommer Allibert, entreprise née dans les années 1980 de la fusion
d’Alfred Sommer (revêtements de planchers d’automobiles) et d’Allibert (pièces automobiles moulées
par injection).

FAURECIA aujourd’hui :
Fort de 300 sites dont 30 centres de recherche et développement dans 35 pays du monde
entier, Faurecia est aujourd’hui un leader mondial dans ses trois activités : sièges d’automobile,
systèmes d’intérieur et technologies de contrôles des émissions. Faurecia est le numéro 1 mondial des
armatures et mécanismes de siège, du contrôle des émissions et de l’intérieur du véhicule. Le Groupe
est également numéro 3 mondial des sièges complets.

13
Figure 1 Les sites de FAURECIA monde.

1.2.2 Les quatre activités de Faurecia :


Le groupe est divisé en quatre « business Groups » représentant chacun un domaine d’activité
différent :
-FIS (Faurecia Interior Systems), spécialisé dans les planches de bords, les cockpits, les panneaux de
porte, les modules acoustiques et les éléments de décoration de l’habitacle (27 % du CA du groupe).

- FAS (Faurecia Automotive Seating), produisant l’ensemble des composants des sièges automobiles
tels que les glissières, les articulations et mécanismes de réglage des sièges ou encore l’appui-têtes
(37% du CA du groupe).

- FAE (Faurecia Automotive Exteriors), spécialisé dans les modules de blocs avant comprenant les
pare- chocs, les pièces de carrosserie ou encore la face avant technique (12% du CA du groupe).

- FECT (Faurecia Emissions Control Technologies), développant et produisant l’ensemble de la ligne


d’échappement depuis le collecteur en passant par les systèmes de dépollution jusqu’au pot
d’échappement lui-même (24% du CA du groupe).

Figure 2: Quelques spécialités de FAURECIA.

14
La recherche et développement occupe également une place importante au sein de Faurecia :
Le groupe compte en effet 30 centres de R&D à travers le monde où travaillent 5 800 ingénieurs et
techniciens. Ils ont déposé 500 brevets en 2012 avec un budget R&D annuel de 916 millions d’euros
soit 5,1 % du chiffre d’affaires. L’innovation chez Faurecia s’articule autour de trois axes principaux :
les technologies qui rendent les voitures plus propres, l’allégement des produits qui favorise la
réduction de la consommation de carburant et les solutions de personnalisation du style et du confort
de la voiture.

 Les clients du groupe :

L’entreprise a su élargir les débouchés pour sa production afin de ne pas dépendre d’un seul et
même constructeur automobile et compte parmi ses clients la plupart des grands constructeurs
automobiles mondiaux comme illustré dans le diagramme en secteurs, figure 3 ci-dessous

Figure 3:Un portefeuille clients diversifié.

1.3.PRESENTATION DU FAURECIA SALE :

 FAST en bref :

Près de sept ans après l’entrée en service de son usine à Kénitra, le numéro cinq mondial des
équipements automobiles se lance dans la construction d’une deuxième unité industrielle au Maroc. Il
faut dire, que l’arrivée du groupe PSA Peugeot-Citroën (ex-maison mère de Faurecia mais encore son
actionnaire de référence) au Maroc implanté en 2018, n’est pas étrangère à cette décision de Faurecia.
Et cette fois-ci, l’équipementier basé à Nanterre a jeté son dévolu sur la toute nouvelle zone franche de
Technopolis Rabat en y acquérant un terrain de plus d’un hectare. Porté par une nouvelle filiale du
nom de Faurecia Automotive Systems Technologies (FAST), l’investissement corrélatif à ce projet
devra dépasser les 10 millions d’euros (près de 110 millions de dirhams) à son terme en 2017 et
viendra, à l’occasion, renforcer le dispositif industriel bâti au Maroc par la division Sièges de Faurecia
qui y fabrique des coiffes de sièges d’automobiles destinées à l’exportation vers l’Europe, avec une
capacité de 200 000 coiffes de sièges par mois, pour les modèles Renault Mégane et Volkswagen Polo.
D’ores et déjà, un capital de démarrage de 54,3 millions de dirhams a été libéré par l’actionnaire
unique de FAST. Cette enveloppe sera consacrée essentiellement à acquérir le terrain auprès de
Technopolis et lancer la phase préliminaire des études et de la conception architecturale.

15
Sur son nouveau site de Salé, Faurecia est le premier équipementier automobile français qui
emploie des dizaines de personnes composé de MOI (Main d’Œuvre Indirecte) qui sont les M&P
(Managers et Professionnels) et les TFA (Techniciens Fonctionnaires et Agents) et de MOD (Main
d’Œuvre Directe) qui sont les opérateurs de production.

L’activité de Faurecia Equipements Automobiles Maroc (FAST) est dédiée à la coupe-couture


de coiffes de sièges d’automobiles destinées à l’exportation vers l’Europe.
L'activité de coupe-couture comprend la préparation des tissus, la découpe au gabarit des sièges puis la
couture de ces textiles pour la fabrication des coiffes (revêtements extérieurs) des sièges automobiles.
Le site produit actuellement des coiffes de sièges pour le modèle Peugeot Citroën 5008 et 3008,
Peugeot 508, Opel, et Cactus.

1.3.1. Organigramme Faurecia Salé :

Figure 4: l’organigramme FAST.

 Les départements du FAST :

FAST contient cinq départements, j’ai été affectée au département Qualité :

- Département Qualité:
Ce département est constitué d’un directeur de qualité, un responsables client, un responsable
qualité-système et un responsable fournisseur.

Le département qualité a pour principal souci la satisfaction des clients et l’optimisation des
coûts /bénéfices.

- Département financier :
Celui-ci se compose de 4 personnes (outre le directeur financier) : un responsable d’achat, un
contrôleur industriel, un responsable informatique et un expert-comptable. Ces personnes, mais
principalement le comptable, gèrent plusieurs types de factures dont les factures d’import/export de
matières premières, de frais généraux et de « non production » (c’est-à-dire tout ce qui se rapporte à

16
l’entreprise en dehors de la production). La gestion financière de Faurecia se fait à l’aide du logiciel :
Oracle.

- Département Ressources Humaines :


Ce service est composé de trois personnes, un DRH, un responsable Formation et
Développement et un responsable RH, dont la mission est de recenser les besoins de Faurecia en
personnels, gérer les salaires , prendre la décision de l’embauche ainsi qu’assurer la formation et le
développement .

- Département Contrôle de Production & Logistiques (PC&L) :


Le service Logistique est géré par une équipe composée de cinq personnes, dont la mission
consiste à : Assurer les demandes clients tout en se basant sur le lissage des activités de l’atelier de
production, gérer les flux des pièces en interne de la réception jusqu’à expédition ainsi que d’assurer
les approvisionnements des matières premières tout en optimisant les stocks de matières et les coûts de
transport.

- Département Production :
Le département production regroupe deux UAP (Unité Autonome de Production) et il est
responsable de la coupe et de l’atelier de couture. Il est toujours en contact avec le service qualité.
Parmi ses tâches : la planification de l’atelier, la prévision des besoins en ressources (machines et
opérateurs), l’approvisionnement, l’entretien, la gestion et la fourniture des outils et produits courants
nécessaires à la production, et enfin l’installation et la détermination des outillages, appareils et
machines nécessaires.

- Département Ingénierie (M&E) :


Il prend en charge le développement et le suivie des différents projets qui sont en phase de
démarrage ou bien en phase de lancement ou bien en industrialisation, afin de l’élaboration des
solutions fonctionnelles et techniques adéquates, la réalisation des prototypes et l’assurance de la
pérennité et l'adaptation des projets.

- Département Hygiène et Sécurité de l’Environnement (HSE):


Ce département est géré par un responsable d’HSE qui est chargé de définir la politique de
sécurité de l'entreprise (personnes, matériels, conditions de travail et respect de l'environnement). Sa
mission consiste à réduire et contrôler les risques professionnels (accidents,…) ainsi que les risques
écologiques (pollution, …).

 Les projets de FAST :


FAST travaille actuellement sur 4 projets qui sont : le projet de démarrage P8 qui est
décomposé en P84 et P87 (Désignation du Peugeot Citroën 5008 et 3008 respectivement), P1UO
(Opel), R8 (Peugeot 508) et C8 (Peugeot Cactus) :

Le travail à FAST se fait à la chaîne, à travers des GAP (Groupe Autonome de Production) :
Chaque GAP est composé d’une moyenne de 9 personnes et d’un GAP leader qui forme entre eux une
Unité Autonome de Production UAP sous forme de deux groupes, un groupe de production et un autre
groupe en phase de formation. Ces deux groupes sont répartis en deux shifts de 8 heures de travail
chacun, avec une demi-heure de repos, une de 6h à 14h30, et une autre de 14h30 à 23h. Concernant le
projet de démarrage R8, y’en a une seule équipe qui travaille 10h (pris en compte 30min de la pause).

17
 Faurecia Automotive Seating Technologies produit des coiffes (revêtement du siège) qui
se composent des coussins et des dossiers avant et arrière:

Figure 5: Différents types de revêtement du


siège.

 Aperçu sur le processus de production de FAST :


L’activité principale de FAST réside dans la confection de coiffes pour siège automobiles
destinée à l’export vers les clients situés essentiellement en Europe. Dans la figure qui suit, on
présente le processus de production au sein de FAST :

Figure 6:L'activité de FAURECIA SALE.

18
La coupe : qui a pour objectifs de transformer la matière première (tissus) en pièces coupées, rangées
et prêtes à être assembler. La coupe se fait en trois types de machines :

Tableau 1:Les machines de la zone de coupe.

Le dépotage et la préparation des découpes :


Après avoir coupé le tissu, on fait un contrôle de qualité diagonale dont on contrôle le kit (un
ensemble de pièces qui va construire une coiffe, dont chaque box contient l’équivalent de 30 coiffes).

Avant de commencer le dépotage, l’opérateur prend les rangés de pièces qui se situent sur la
diagonale du matelas et les pose sur la table de contrôle, ensuite il prend les gabarits de contrôle des
découpes pour contrôler la conformité des pièces de la première laize, la laize du milieu et de la
dernière laize de chaque rangé de la diagonale avec le gabarit, les découpes conformes doivent être
retournés vers la table de dépotage pour dépoter les pièces d’une même coiffe dans un même bac. A la
fin il faut évacuer les bacs complets vers le mur qualité pour faire le contrôle final.

La couture :
La tâche est de réunir les découpes pour obtenir, suivant un plan de préparation donné et
dépendant de la référence à produire, des coiffes finies.

Figure 7:Exemple de ligne de production.

19
Le site de production est organisé en quatre niveaux hiérarchiques avec des équipes de
production (GAP : Groupe Autonome de production) de taille réduite (7 à 9) dont l’un des membres
est l’animateur (GAP Leader). Le premier niveau d’encadrement est, quant à lui, assuré par des
superviseurs, gérant les équipes de les aider à atteindre les objectifs en termes de qualité et de volume,
à parfaitement exercer leur activité et à atteindre leurs objectifs de performance. Au niveau plus haut
se situe un manager de l’UAP (unité autonome de production) se chargeant de la gestion, la dotation
en effectifs, en maintenant le groupe, et en participant à des initiatives de gestion de carrière. Le travail
de l’équipe de production ou du GAP se fait à la chaine et chaque opérateur est responsable d’une
tâche précise. Le gap leader est tenu à des réunions quotidiennes nommées top 5 avec les superviseurs
pour définir les objectifs précis à atteindre.

Figure 8: Système de production des coiffes.

L’expédition :
Le client envoie ses ordres de réquisition avant la livraison effective. Dans ce cas Faurecia
produit les coiffes soit en séquence puis livre en juste à temps, soit livré simplement en prélevant d’un
stock la séquence demandée par le client. De cela, les coiffes sortent de la ligne de production dans
l’ordre prescrit et sont rangées dans des cartons.

A la fin du chargement du carton et après vérification, l’opérateur doit coller une étiquette
Galia avant de fermer les cartons. Le bout de ligne ou le contrôleur au mur qualité doivent aussi mettre
le tampon et la date du jour sur l’étiquette Galia. Par la suite, la marchandise doit être stockée dans le
magasin du produit fini durant 2 à 3 jours, avant d’être transporté au client intermédiaire.

Figure 9:Zone de stockage.

1.4.Conclusion
:
Ce chapitre nous a clairement décrit le poids du groupe Faurecia au niveau mondial et au
niveau local. On a pu également et surtout bien connaître et bien se positionner dans l’usine d’accueil
avec ses différentes parties et ses différents produits et flux. On peut maintenant entamer le chapitre de
l’analyse de l’existant.

20
CHAPITRE 2

Evaluation et analyse de la
consommation énergétique
de
FAURECIA SALE.

21
2.1.INTRODUCTION :
L’évaluation et l’analyse de la consommation énergétique d’une unité industrielle constitue le
premier pas à l’économie de l’énergie. L’analyse des différents aspects de la demande énergétique
permet d’aboutir aux premiers gains en économie d’énergie sans aucun investissement. Car les
différents enjeux de l’économie sont soit contractuels, soit liés à la bonne gestion de la consommation.
Dans le cadre du chantier d’ajustement des charges fixes, ce chapitre a pour but de détecter les
anomalies liées à la facture électrique et les corriger. Dans un premier temps, je vais faire une analyse
de la consommation électrique de l’entreprise en effectuant un bilan de puissance et une analyse au
niveau de la souscription de cette dernière, ensuite je vais utiliser cette analyse pour détecter les
anomalies au niveau de la facture sans oublié de citer le retour sur investissement de cette démarche,
puis j’effectuerai une analyse de facteur de puissance et je terminerai cette partie par la présentation
des résultats obtenus comme conclusion.

2.2.ANALYSE DE LA CONSOMMATION ELECTRIQUE :


2.2.1. Introduction:
Dans cette section on va procéder dans un premier lieu par une description du système de
distribution électrique de FAURECIA SALE, puis on va passer à réaliser un bilan de puissance afin de
faire l’inventaire des appareils ayant une consommation élevée dans l’usine pour pouvoir analyser les
résultats des factures électriques selon la tarification de l’énergie de REDAL .Et pour terminer on va
étudier la souscription fixée par REDAL grâce à l’historique des factures. Ces étapes vont nous
faciliter la tâche dans la section suivante afin de pourvoir détecté le problème de consommation élevé.

2.2.2. Système de raccordement d’électricité :


Un réseau électrique est un ensemble d'infrastructures permettant d'acheminer l'énergie
électrique des centres de production vers les consommateurs d'électricité. Il est constitué de lignes
électriques exploitées à différents niveaux de tension, connectées entre elles dans des postes
électriques.
Pour ses besoins en électricité, FAURECIA SALE dispose d’un poste électrique raccordée au
réseau MT. Le fournisseur d’énergie de FAURECIA SALE est REDAL sous le contrat
numéro : 1446787-001.
Le Poste est raccordé à deux Transformateur MT/BT 22KV/380V.

Figure 10: d’électricité de FAURECIA SALE.

Chacun de ces transformateurs alimente l’usine constituée de: zone de production, open space,
cafeteria, magasin de stockage, roof-top …
22
Le réseau de distribution électrique de FAURECIA SALE est présenté dans les schémas. La
tension électrique de l’usine est de 380 V triphasé, et le régime du neutre est le régime TNS.

Figure 11:Schéma du régime de neutre TNS.

2.2.3. Mesure de la consommation d’énergie


électrique:
Dans un premier lieu j’ai effectué un bilan de puissance des machines à l’usine afin de savoir
le pourcentage de consommation électrique de chaque appareil .Cette étude est théorique car elle a
étais effectué grâce au calcul de la puissance inscrite dans chaque appareil et j’ai multiplié ce nombre
par le nombre d’heure que fonctionne par jour pour obtenir le pourcentage de consommation. Le
tableau suivant illustre la consommation électrique des appareils qui consomment plus de 90% à
l’usine :

Figure 12:Répartition de la consommation électrique.

23
30,00%

25,00%

20,00%

15,00%

10,00%

5,00%

0,00%

Figure 13:Pareto des appareils qui consomment le plus dans l'usine.

On distingue dans ce pareto 3 catégories d’appareils :

 La première catégorie contient les appareils qui consomment plus de 5% couleur rouge.
 La deuxième catégorie contient les appareils qui consomment entre 1% et 5% couleur jaune.
 La troisième catégorie contient les appareils qui consomment moins que 1% couleur bleu.

2.2.4. Analyse des factures d’électricité:


La première étape de l’économie d’énergie électrique d’une entreprise, réside dans l’analyse
de sa facture d’électricité. Cette analyse donne un aperçu global sur la demande électrique et permet
d’aboutir à des solutions assez rapides et parfois peu coûteuses, permettant de générer les premiers
gains renouvelables sur la facture électrique. La réalisation de cette économie suppose une
familiarisation avec les divers éléments de la facturation et les tarifs appliqués par REDAL. L’analyse
est portée principalement sur les composantes principales de la facture, à savoir:

 La puissance souscrite avec REDAL.


 La puissance maximale appelée.
 Le facteur de puissance cosφ.
 La consommation en énergie électrique.

2.2.4. A. Tarification de l’énergie électrique :


Les tarifs de l’énergie électrique sont fixés par une commission interministérielle, présidée par
la direction des prix et de la concurrence du ministère chargé des affaires générales. Les frais de la
consommation de l’énergie électrique sont basés sur l’existence de trois tarifs :

24
Hiver Eté
Tranches horaires
Du 01/10 Au Du 01/04 Au 30/09 Prix en DH
31/03
Heures normales(HN) 7h à 17h 7h à 18h 0.87
Heures de pointes(HP) 17h à 22h 18h à 23h 1.32
Heures creuses(HC) 22h à 7h 23h à 7h 0.56
Tableau 2Prix d’électricité par tranche horaire au MAROC.

La connaissance de la tarification est une vérification de la bonne adaptation de la


consommation aux contraintes tarifaires.
La facture électrique Moyenne Tension présente cinq composantes principales :
 Les frais de la puissance souscrite (exprimés en DH/KVA)
 Les frais de dépassement de la puissance souscrite (exprimés en DH/KVA)
 Les frais de la consommation électrique (exprimés en DH/kWh)
 Les pénalités pour faible facteur de puissance
 Les frais divers (taxes, location compteurs, TVA…)
Les éléments qu’il faut prendre soin d’analyser sur la facture électrique sont :
 Date du relevé.
 Puissance souscrite en KVA.
 Puissance maximal appelée.
 Puissancetaxée.
 Consommation de l’énergie réactive.
 Facteur de puissance.
 Consommation en heures creuses.
 Consommation en heures normales.
 Consommation en heures de pointe.

2.2.4. B. Etude de la consommation d’électricité :


Nous allons calculer un ensemble d’indicateurs qui vont quantifier de près l’analyse de
la consommation.

2.2.4. B.1 Les montants M HN, M HP et M HC :


Commençant tout d’abord par déterminer les montants payés par chaque tranche horaire
pendant les périodes facturées pour l’usine. Ce calcul va nous permettre de connaitre la contribution
de chaque tranche horaire dans le montant globale de la facture, la formule de calcul est la suivante :
𝑀𝑜𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 Consommation Heures Normales = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝐻N∗𝑃𝑟𝑖𝑥𝑘𝑊ℎ HN
𝑀𝑜n𝑡𝑎𝑛𝑡 Consommation Heures de Pointes = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝐻𝑃∗𝑃𝑟𝑖𝑥𝑘𝑊ℎ 𝐻𝑃

Tranches horaires Montant de la Pourcentage


consommation(DH)
Heures normales 918 630 53%
Heures de pointes 362 755 21%
Heures creuses 451 083 26%
Total 1 732 468 100%
Tableau 3:Répartition du montant payé par chaque tranche horaire du 04-2017 à 03-2018.

25
E.C
E.N
26%
E.N E.P
53
E.P E.C
%
21%

Figure 14:Répartition du montant payé par chaque tranche horaire du 04-2017 à 03-2018.

D’après la figure nous constatons que la contribution des Heures normales dans le
montant payé pour chacun des tranches est presque la moitié. Nous constatons que l’utilisation
des heures creuses dépasse celle des heures de pointes. Sachant que le prix du kWh HP est
élevé, nous avons donc intérêt à croitre nos consommations pendant les heures creuses et de les
minimiser pendant les heures de pointe.

2.2.5. Analyse de La puissance souscrite:


La puissance souscrite est une caractéristique du contrat de fourniture d’électricité. Il s’agit
d’une indication de puissance maximale qui ne doit pas être franchie. Cette puissance est exprimée en
kWh. La puissance souscrite actuellement avec REDAL est de 1280kWh pour FAURECIA SALE. Le
tableau suivant montre l’évolution des puissances maximales appelées pendant une année :

Mois Indice Max (kWh)


avr-17 478
mai-17 501
juil-17 543
août-17 453
sept-17 508
oct-17 589
nov-17 399
déc-17 480
janv-18 447
févr-18 428
mars-18 436
Figure 15:Indice max enregistré par le compteur pendant 11mois.

Remarque :
On remarque qu’au fil des mois la puissance souscrite présente des dépassements par rapport à
la puissance appelée. L’entreprise doit être consciente de l’importance de cette « souscription », car si
la puissance appelée est trop élevée, l’entreprise paie une pénalité de dépassement de 50% pour
chaque kWh excédent la puissance dite souscrite ainsi qu’une redevance fixe mensuelle.
RDPS =1.5*(PF/12)*(PA-PS)

26
La redevance de puissance est facturée en fonction de la puissance souscrite :
RPS = (PF/12)*PS
Avec PF =32.1 DH
Afin de faire une bonne analyse il faut faire un bon dimensionnement de la puissance souscrite
pour FAURECIA SALE.

2.2.6. Conclusion:
Après une analyse de la consommation électrique on constate que la souscription
fixée par REDAL est trop élevée et l’usine n’atteint pas cette souscription

2.3.OPTIMISATION DE LA PUISSANCE SOUSCRITE :


2.3.1. Introduction :
Dans la partie précédente on constate que la souscription fixée par REDAL est trop élevé par
rapport à la consommation usine donc il faut l’optimiser mais avant de le faire il faut faire une analyse
pour fixer un bon dimensionnement de la puissance souscrite afin d’évite de payé des pénalités pour
REDAL.

2.3.2. La puissance souscrite optimal :


En se basant sur la consommation de l’année 2017. Nous cherchons actuellement à déterminer
la valeur optimale de la puissance souscrite Ci- après le graphe du total de redevances en fonction de
la puissance souscrite :

12 1 1 1 2801 2801 2801 2801 2801 2801 2801 2801 280 1 400
Thousands Kw

0 280 280
1 200
10
10 10 10 10 1 000
6
0 0 0 1 8
7 7 800
70 5 7 69
80 58 6 9 600
501 543 50 6 2 5
478 45 9 480 445 4248 43
60 424 8 394 0 6 400
38 33 403 40 70 5 6
32 5 2 333 94 200
40 29 6 9 27 34 33 37
22 9 3 31
0
20
0

E.N E. E. Indice Souscripti


P C Max on
Figure 16:Graphe du total de redevance.

On Remarque que l’indice max ne dépasse pas 600KWh pourtant la souscription est de
1280KWh donc une réduction de la souscription et la fixé à 750 KWh est une bonne solution pour
l’usine.

27
2.3.3. Retour sur investissement de l’optimisation
de
la souscription :
Le gain escompté de l’amélioration de la puissance souscrite est comme suit voilà une figure
qui montre les montants payé par l’usine coté électrique pendant 11mois :

25 22 22
0 20 6 20 4 20
7 19 18 19 18
20 4 6
2 2
PRIX

9 16
KDH

16 5
0 3 6
15
0

10
0 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8
500
avr.-17 mai-17 juin-17 juil.-17 août-17 sept.-17 oct.-17 nov.-17 déc.-17 janv.-18
févr.-18 mars-18
Taxe Factu
Fixe re
Figure 17:Les montants payés pendant 11mois.

Actuellement l’usine paie environ une taxe fixe de 47 966,31 DHS pour une souscription
fixée à 1280kWh.environs 23% de la facture on opte pour la première solution et on fixe la
souscription à 750 kWh la taxe va devenir 28 105,26DHS un gain de 19 861,05 DHS envions 14,5%
une réduction de 10,5%.L’usine à la place de payé 191 983.68 elle va payer 163 878,42.

2.3.4. Conclusion :
Donc la nouvelle souscription sera fixée à 750 kWh .et on à une idée sur la démarche
nécessaire pour réduire la souscription.

2.4.DESCRIPTION DU FACTEUR DE PUISSANCE :


2.4.1Introduction :
Si au cours d’un mois donné, la quantité d’énergie réactive consommée donne lieu à une
valeur inférieure à 0,8 du cos (phi) moyen mensuel, le montant total des redevances dues par le client
au titre de sa consommation mensuelle (redevance de la puissance souscrite, redevance de
dépassement éventuel de la puissance souscrite et redevance de consommation) sera majoré de 2%
pour chaque centième d’insuffisance du cos (phi) constaté. Dans la pratique, il vaut mieux avoir un
cos (phi) proche de 1 pour réduire l’énergie réactive consommée. Le but de cette partie est d’analysé le
facteur de puissance de l’entreprise.

2.4.2Analyse du facteur de puissance :


Dans la pratique, il vaut mieux avoir un cos (phi) proche de 1 pour réduire l’énergie réactive
consommée.

28
Mois cos phi
avr-17 0,98
mai-17 0,98
juil-17 0,98
août-17 0,98
sept-17 0,98
oct-17 0,98
nov-17 0,98
déc-17 0,98
Tableau 4:Cos phi de l'usine pendant 8mois.

 Nous constatons que le facteur de puissance est toujours supérieur à 0, 8.


 Le facteur de puissance est en voie de diminution dans les derniers mois, cependant il
reste supérieur à 0.95.
 La moyenne du facteur de puissance est supérieur à 0.9, ceci est dû spécialement à la
bonne compensation existante à l’usine (l’ensemble des transformateurs sont équipés
de leurs armoire de compensation).

2.4.3Conclusion :
Apres l’analyse du facteur de puissance on constate que la valeur de ce dernier ne présente pas une
valeur élevée pour éviter toute surcompensation susceptible d’engendrer des surtensions.

2.5.CONCLUSION :
L’étude que nous avons menée dans ce chapitre nous a permis de bien avoir une idée sur la situation
énergétique de FAURECIA SALE. L’analyse des différents aspects de consommation énergétique et
l’étude des factures d’électricité, nous a permis de proposer des actions permettant de réaliser des
économies à zéro coût. Les actions que nous proposons sont les suivantes :

 Redimensionnement de la puissance souscrite de 1280kWh à 750kWh.

De ces faits, nous allons effectuer des diagnostiques dans les chapitres suivants.

29
CHAPITRE 3

AUDIT ENERGITIQUE
FAURECIA SALE.

30
3.1. Introduction:
Les techniques de gestion de l’énergie ont réalisé des progrès remarquables au cours de la
dernière décennie. La gestion de l’énergie est devenue une discipline sérieuse dans le cadre du
processus de gestion dans de nombreuses prestigieuses entreprises. En effet, le Maroc a mis en place
une nouvelle stratégie énergétique dont l’efficacité énergétique est placée en tête de es priorités.
L’objectif est d’arriver à utiliser l’énergie de façon rationnelle grâce a des moyens d’entretien plus
adéquat la simple élimination du gaspillage et en mettant de l’avant des projets a même de moderniser
et améliorer les équipements.

Le secteur industriel consomme, à peu près, le tiers de l’énergie totale consommée et


représente un gisement potentiel d’économie d’énergie.

C’est dans cette optique que s’inscrit le présent travail, dont l’objectif est d’effectuer un audit
énergétique au sein de l’usine de FAURECIA afin de repérer les économies d’énergie au niveau des
différents postes de consommation d’énergie de l’usine.

3.2.Eclairage:
3.2.1. Introduction :
L’éclairage est probablement le poste de consommation le plus méconnu. Cependant, c’est une
branche dans laquelle les économies peuvent être réalisées rapidement et avec un coût
minimal. L’éclairage est une cible incontournable des programmes d’efficacité énergétique, en raison
de la part importante qu’il occupe dans les bilans et les factures énergétiques. En effet, 5% du montant
annuel de la facture est dû au système d’éclairage dans les usines de textiles. Donc ce dernier présent
une branche dans laquelle les économies peuvent être réalisées rapidement et avec un coût minimal.
Les principales approches d’économie d’énergie dans ce secteur sont les suivantes :
 Réduire la puissance installée.
 Supprimer les allumages inutiles.
 Concevoir un système automatisé de gestion d’éclairage.

3.2.2. Caractéristiques des lampes:


3.2.2. A. Flux lumineux ou rendement lumineux:
On définit le flux lumineux, comme la quantité totale de lumière émise, par seconde, par une
source lumineuse. La sensibilité de l’œil humain change, atteignant son maximum à la longueur
d’onde de 555 nm pendant la journée et de 507 nm pendant la nuit. du flux lumineux est le lumen (lm).
On définit le lumen comme le flux lumineux associé à un flux énergétique de 1/683 W à une longueur
d’onde de 555 nm dans l’air.
3.2.2. B. Efficacité lumineuse:
On définit l’efficacité lumineuse d’une source de lumière comme le quotient du flux lumineux
(lumens) par la puissance absorbée (watts). L’efficacité lumineuse de différentes sources de lumière
change considérablement : elle peut varier de moins de 10 lm/W à plus de 200 lm/W.
On définit la densité du flux lumineux en un point d’une surface comme le flux lumineux par unité de
surface. La densité du flux lumineux est également désignée sous les noms de “éclairement lumineux”,
“quantité de lumière sur une surface”, ou “niveau d’éclairement». L’unité SI du niveau d’éclairement
est le lux (lx), avec 1 lx = 1 lm/m². Pour mesurer le niveau d’éclairement, on utilise un photomètre.

31
3.2.2. C. Densité du flux lumineux ou niveau d’éclairement:
On définit la densité du flux lumineux en un point d’une surface comme le flux lumineux par
unité de surface. La densité du flux lumineux est également désignée sous les noms de “éclairement
lumineux”, “quantité de lumière sur une surface”, ou “niveau d’éclairement”. L’unité SI du niveau
d’éclairement est le lux (lx), avec 1 lx = 1 lm/m². Pour mesurer le niveau d’éclairement, on utilise un
photomètre.
3.2.2. D. L’indice du rendu des couleurs (IRC) :
Cet indice compris entre 0 et 100 définit l’aptitude d’une source lumineuse à restituer les
différentes couleurs des objets qu’elle éclaire, par rapport à une source de référence. La lumière solaire
a un IRC de 100, tandis que les lampes à Vapeur de Mercure (250 W utilisés dans l’usine) ont un IRC
de 40.
Voici les appréciations qu’on peut tirer d’un IRC :

Tableau 5:Indices du rendu des couleurs.

3.2.3. Les types des lampes:


Le tableau suivant donne quelques caractéristiques des types les plus courants des
lampes électriques:
Types de Efficacité Durée de vie Couleur Rendu des
lampe lumineuse moyenne(h)
(lm/W)
couleurs
Incandescente 12 à 20 Moins de Blanc excellent
1000 « chaud»
Halogène 15 à 33 2 000 Blanc excellent
à 4 000
Fluorescence 50 à 80 10 000 Blanc «froid » Mauvais à bon
à 20 000
Mercure 50 à 70 16 000 Blanc-bleuté Mauvais à bon
à 20 000
Halogène 70 à 90 6 000 Blanc excellent
métallique à 10 000
Sodium à haute 100 à 130 12 000 Jaune-orange Mauvais
pression à 22 000
Tableau 6:Caractéristiques des lampes électrique.

3.2.4. Le système d’éclairage de l’usine:


Le nombre de points lumineux assurant l’éclairage interne de l’usine est de 1466 lampes. 760
lampes est de type Fluorescent de type PHILIPS et de puissance 58W et 38W, 700 lampes de type
incandescence de puissance 100W.
Le tableau suivant donne les caractéristiques de lampes installées à l’usine :

32
Tableau 7:Caractéristiques des lampes.

3.2.4. A. Les lampes à incandescence:


Les lampes à incandescence ne sont pas économiques car elles émettent de la chaleur au même
temps que la lumière, ce qui diminue son efficacité (12 à 23 lm/watt) et sa durée de vie à 750 heures.
En revanche, elles sont moins chères à l’achat et facile à l’utilisation.
3.2.4. B. Les lampes florescence:
Les lampes florescence non recommandable comme lampe de bureau ou de chevet en
plus de ca le type de lumière en général est peu chaleureuse, rendu de couleur moindre ce qui
engendre que la plage de puissance d’éclairage est limitée .En revanche, elles sont connue
pour leur faible consommation par rapport à d’autre types de lampes.

Je propose à ce niveau deux actions :


 Remplacement des lampes incandescences et à florescence par les lampes LED.
 Installation des interrupteurs crépusculaires.

3.2.5.Remplacement des lampes florescence et


les lampe à incandescence :
J’ai proposé de remplacer les lampes à florescence 58W par des lampes LED
compactes de 18W, Et les lampes à incandescence 36W par des lampes LED de
puissance 18 W.

Type de lampe Puissance Remplace Economie escomptée


Florescence 58w LED (18w) 68 %

Incandescence 39w LED (18W) 50 %

Tableau 8:Changement de type des lampes par les lampes LED.

Le tableau suivant établi le gain escompté par le remplacement des lampes à


incandescence et florescence avec des lampes LED :

Lampes à incandescence Lampes LED


Nombre de lampes 80 80
Temps de marche (heures) 5400 5400
Puissance de lampe (W) 39 18
Energie consommée KWh/an 16 848 7 776
Gain en énergie (KWh/an) 9072
Gain annuel en DHs 6804
Tableau 9 : gain escompté par le remplacement des lampes à incandescence par les lampes LED.

Le tableau suivant établi le gain escompté par le remplacement des lampes


florescence et florescence avec des lampes LED :

33
Lampes florescence Lampes LED
Nombre de lampes 560 560
Temps de marche (heures) 5400 5400
Puissance de lampe (W) 58 18
Energie consommée KWh/an 175 392 54 432
Gain en énergie (KWh/an) 120 960
Gain annuel en DHs 90720
Tableau 10:gain escompté par le remplacement des lampes à florescence par les lampes LED.

Cette démarche fera gagner à l’entreprise 97 524DH/an .

3.2.6. Installation des interrupteurs crépusculaires:


J’ai remarqué dans FAURECIA que l’éclairage reste activé presque pendent toute la journée,
et donc c’est une énergie gaspillée pour rien et aussi on a remarqué que la commande de l’éclairage se
fait d’une façon manuelle et que la plus part des personnels ne sont pas conscient de l’effet que cela
assure la consommation électrique. Donc pour bien gérer l’éclairage au sein de FAURECIA, j’ai
proposé une solution pratique et rentable consiste à installer des interrupteurs crépusculaires qui
servent à commander l’éclairage d’une façon automatique en fonction de la luminosité, cette méthode
est préférable au control par l’horloge mécanique de point de vue économique, simplicité et fiabilité.
Avantage :
 Réduction du coût d’énergie.
 Prolongation de la durée de vie des lampes.
 Diminution du coût d’entretien.
 Encombrement Minimal.

3.2.7. Conclusion:
Pour terminer cette partie et après analyse de l’éclairage de l’usine on donne les
recommandations suivantes :

 Favoriser l’apport de la lumière naturelle.


 Eteindre la lumière dans les aires inoccupées.
 Nettoyer et entretenir les lampes d’une façon régulière.
 Le remplacement des lampes a un impact sur le confort des employés et
l’augmentation l’efficacité du travail, avec le meilleur rendu de couleurs qu’elles
présentent.

3.3.Air Comprimé:
3.3.1. Introduction :
Utilisé pratiquement partout, l’air comprimé représente de nos jours une importante source
d’énergie aussi bien qu’un élément coûteux pour la majorité des entreprises. Une utilisation planifiée
et intelligente de l’air comprimé assurera son efficacité et limitera les coûts associés à sa production et
à sa distribution.

QUELQUES CHIFFRES INTERPELANTS :


 10% à 15% : c’est la part moyenne de la production d’air comprimé dans la facture
d’électricité des entreprises.
 30% : il arrive fréquemment que plus de 30% de l’air comprimé soit perdu sous forme
de fuites avant même d’atteindre l’application dans laquelle il est utilisé.

34
 75% du coût de la production d’air comprimé provient de la consommation
d’électricité (l’achat et l’installation du compresseur représentent 15% et
l’entretien10%) ;
 500DHà 1500DH : c’est le coût annuel d’un trou de ¼ mm² sur un réseau sous pression.
 Un outil à air comprimé est 10 fois plus énergivore que son homologue électrique.

L’intérêt pour l’optimisation d’un réseau d’air comprimé :


La plupart des employés de l’industrie pensent que l’air comprimé est une ressource gratuite et
pratique; ils ne sont pas conscients du fait que l’air comprimé est l’élément le plus coûteux de
l’établissement. L’air comprimé est un produit à faible rendement puisque environ 85 % de l’énergie
électrique utilisée pour le produire est convertie en chaleur : le reste seulement est converti en énergie
pneumatique. Le fonctionnement d'un système d'air comprimé peut être cher par rapport aux autres
ressources utilitaires dans une usine. En effet, il utilise entre 7 et 8 chevaux-vapeur d'énergie électrique
pour produire 1 cv = 0.735kW d'effet pour l'utilisateur final. En termes de coût, sur le cycle de vie des
systèmes à air comprimé le coût d’exploitation (électricité et entretien) va représenter environ 88 % du
coût total de la durée de vie. Le coût initial de l’équipement et de l’installation représentera seulement
12%. Pour cela il est capital de concevoir et d’acheter les composant es les plus efficaces pour le
système d’air comprimé.

3.3.2. Desciption de l’installation des


compresseurs :
L’air comprimé est un élément nécessaire utilisé dans le procès de production de textile au
niveau maintenance surtout. Souvent pour mettre en mouvement des vérins, pour souffler de l’air
comprimé pour le nettoyage ou encore pour la commande des instruments pneumatiques. FAURECIA
SALE dispose d’une station d’alimentation d’air comprimé de 2 compresseurs à vis assurant une
pression de service de 7 bars. L’air est séché et filtré puis stocké dans un ballon de stockage d’air
comprimé pour répondre au besoin de la station de maintenance. La figure suivante illustre le schéma
de la station des compresseurs :

Figure 18:Schéma de la station d'air comprimé.

35
Le tableau suivant illustre les caractéristiques des deux compresseurs :

Compresseur Type Puissance Vitesse Seuils de Debit


moteur (KW) (tr/min) service (bar) (m3/min)
Pmin Pmax
Compresseur INGERSOLL 75 3000 6 7,2 11,2
1 RAND
Compresseur INGERSOLL 75 3000 6 7,2 11,2
2 RAND

Tableau 11: les caractéristiques des deux compresseurs.

Le ballon de stockage outre sa fonction de stockage, assure la séparation des condensats de


l’air sous l’effet de la force de gravité. Le purgeur automatique situé au point bas du ballon facilite
l’évacuation de ces condensats. L’air comprimé est surtout utilisé pour que les mécanismes de
commandes et de presse dans les divers ateliers.

3.3.3. Audit préliminaire de la production


d’air comprimé:
Lors de ma première visite non instrumentée j’ai pu relever quelque anomalies et
dysfonctionnement qui peuvent affecter nettement le rendement du système d’air comprimé:

 Vu l’implantation de la station au près des canalisations d’eau chaude, La salle des


compresseurs est relativement chaude, une relocalisation de la station ainsi que les prises d’air
peuvent améliorer le rendement de la compression.
 Fortes sifflements dans quelques canalisations et ateliers de conditionnements ce qui dénote
d’une existence remarquable des fuites d’air comprimé.
 Usage abusif d’air comprimé dans plusieurs stations. En effet, les utilisateurs mal informés sur
le coût élevé d’air comprimé l’utilisent avec des tuyaux pour le nettoyage.
A partir de ces constations je me suis intéresser par la suite à une étude plus approfondie concernant:

 La relocalisation des prises d’air.


 La détermination du taux de fuite.
 Sensibilisation des ouvriers pour la bonne utilisation d’air comprimé.

3.3.4. Audit approfondi du réseau d’air


comprimé et projets d’économie d’énergie:
3.3.4. A. Méthodes de quantification de fuites d’air comprimé :
L’air comprimé est un fluide qui se faufile partout. Il est par conséquent pratiquement
impossible de posséder un circuit qui ne présente pas de fuite. Il est néanmoins important de
s’assurer que les fuites ne représentent pas plus de 20% de la production. Avoir de meilleurs résultats
est très difficile et surtout très coûteux. En fait, il existe deux façons d’évaluer le débit de fuites d’un
circuit d’air comprimé :
 Faire fonctionner le compresseur jusqu’à ce que la pression de consigne soit
atteinte puis, de l’éteindre et de mesurer la chute de pression du circuit sur un laps de
temps Pendant lequel l’air comprimé n’est pas utilisé.

36
 La deuxième méthode consiste à dénombrer l’ensemble des fuites ainsi que leurs
dimensions puis se référer au tableau ci-dessous pour estimer les pertes.

Tableau 12:Evaluation des pertes en KW en fonction des diamètres des trous des fuites.

Tableau 13:Estimation des pertes au niveau des fuites.

Le test de détermination de taux de fuites d’air comprimé doit avoir lieu obligatoirement
pendant l’arrêt total de la production. Malheureusement, l’usine de FAURECIA marche d’une façon
continue 24/24 donc l’arrêt total de de production est impossible, c’est pour cela on a opté pour la
deuxième méthode. On a fait la chasse aux fuites accessible dans tout le réseau, soit de production soit
de distribution d’air comprimé. En se basant sur les ultrasons occasionnés par les fuites d’air. Le
tableau ci-dessous montre les résultats obtenus :
On a pu estimer un taux de fuites total de l’ordre de 34.5 mm, ce qui est équivalent à un débit
de 735,5 l/min, et si on considère que le temps moyen de fonctionnement est de 2038 heures, c’est à
dire 8559,6 KWh/an en terme d’énergie et qui correspond à un gain annuel de l’ordre de : 8559,6
DH/an , si on prend que le prix de kilowattheure est de 1dh en moyenne.

3.3.4. B. Elimination des fuites :


Pour éliminer les fuites repérées d’une façon professionnelle il faut suivre les étapes suivantes:
 fuites dans les raccords: revissez les raccords desserrés et remplacez les pièces
périmées devenues perméables.
 fuites au niveau des couplages: remplacez.
 fuites dans les embouts: remplacez.
 fuites aux colliers de serrage: resserrez ou remplacez.
 fuites aux tuyaux flexibles: changez les tuyaux cassants et perméables.
 fuites aux soupapes ou aux cylindres: faites réparer ou remplacer la soupape ou le cylindre
par le spécialiste.
 fuites dans les actionneurs pneumatiques: remplacez les joints.

37
 fuites aux unités de maintenance ou aux filtres des points terminaux: remplacez les joints.
La détermination des fuites a permis de déterminer les économies engendrées par l’élimination
de ces fuites d’air comprimer Le tableau ci-dessous représente les résultats économiques du projet de
diminution de taux de fuites d’air comprimé :
Economie annuelle en (DH /an) 8559,6
Investissement(DH) 15000
Temps de retour (Mois) 2
Tableau 14:Retour d'investissement.

L’investissement estimé à 15000 DH représente le coût de la main d’œuvre et de matériaux


nécessaire pour assurer la réparation des fuites dans le réseau d’air comprimé.

3.3.5. Actions à mettre en œuvre :


3.3.5. A. Effet d’une baisse température à l’aspiration :
L’équation relative à l’expression du travail du compresseur, montre que celui-ci est
directement proportionnel à la température de l’air à l’aspiration. C’est pour cette simple raison qu’il
est recommandé de placer la conduite d’aspiration d’un compresseur, autant que possible, vers
l’endroit le plus froid. Si par exemple la température d’aspiration est de15°C au lieu de 25°C, cela peut
engendrer des économies allant jusqu’à 3,4 % de la puissance du compresseur. On a pensé à mesurer à
l’aide d’un thermomètre la température moyenne de la station de compression qui est de 37°C. Ensuite
on a évalué les facteurs qui interviennent dans le réchauffement de la salle, nous citant :
 Chaleur dégagée par le fonctionnement des moteurs.
 Air chaud provenant des sécheurs.
 La Présence des lampes qui sont allumés tout le temps dans la salle des compresseurs.
Par suite, on va chercher l’endroit dont la température est la plus faible qui soit. En fait
il présente les avantages suivants :
 Température moyenne de 27 °C.
 Un espace airé.
 Pratiquement une absence de la poussière.
Par suite, si on opte pour l’emplacement et sous ces conditions on aura un gain en termes de
changement de température d’admission de chaque compresseur qui est donnée par le tableau suivant:
Compresseur 1 Compresseur 2
Puissance initiale (KW) 75 75
Puissance corrigé (KW) 71,767 71,77
Ecart de température (°C) 10 10
Gain en KWh/an 6380,83 6380,83
Gain en DH/an 4785,62 4785,62
Tableau 15:Le gain après diminution de température d'admission.

Le tableau ci-dessous représente les résultats économiques du projet de diminution de la température


d’aspiration:
Gain total en Dh/an 9571,24
Coût d’investissement 20000
Temps de retour (mois) 25 mois
Tableau 16:Temps de retour du projet de diminution de température.

3.3.6. Conclusion:
L’analyse d’air comprimé a permis de constaté les recommandations suivante afin de
faire une bonne gestion d’air comprimé.

 Purger périodiquement l’eau du ballon de stockage ou bien installer des purgeurs


automatiques afin d’éviter la rouille et l’affaiblissement des parois du ballon.

38
 Prévoir un programme d’entretien régulier du réseau d’air comprimé entier.
 Sensibiliser les ouvriers afin d’éviter l’usage abusif de l’air comprimé qui contribu aux chutes
de pression le long du réseau, tels que les tuyaux qui servent au nettoyage.
 Choisir des accessoires (tuyaux d'air flexibles, tubulures, raccords rapides) de première qualité
provenant de fournisseurs reconnus.

3.4.Conclusion:
L’étude que j’ai effectuée s’inscrit dans le cadre de l’optimisation de la consommation
d’énergie au niveau de FAUECIA. Après la collecte d’informations sur les différentes charges
consommatrices d’énergie, j’ai procédé à leurs analyses. Des lors, les gisements potentiels d’économie
d’énergie ont été ciblés. Des solutions ainsi que différentes recommandations ont par la suite été
proposées. De ce fait, nous sommes parvenus à élaborer les projets suivants :
Pour la production d’air comprimé :
 Elimination des fuites au niveau du réseau de distribution.
 Relocalisation de la prise d’air des compresseurs.
Pour l’éclairage :
 Remplacement des lampes à incandescence et à vapeur de mercure.
 L’installation des interrupteurs crépusculaires.
Toutes ces recommandations ne seront utiles que s’elles sont accompagnées par la coopération
des usagers, car la demande dépend essentiellement des usagers et leurs façon de se comporter.

39
CHAPITRE 4

Dimensionnement d’une
installation photovoltaïque
raccordé au réseau de
FAURECIA SALE.

40
4.1. Introduction :
Dans le but d’économiser plus d’énergie et exploiter la source d’énergie verte existante
au MAROC ; le soleil, une étude du photovoltaïque est primordiale pour une grande entreprise
comme FAURECIA. D’où ce chapitre a pour but de faire un dimensionnement d’un système
photovoltaique pour l’usine.

4.2.Dimensionnement de l’installation
photovoltaïque raccordée au réseau:
Cette partie présente la démarche suivie pour le dimensionnement des composants de
l’installation photovoltaïque raccordée au réseau.Pour plus d’information sur le systeme
photovoltaïque (Annexe A-1)

4.2.1. Choix de la technologie des panneaux:


4.2.1. A.Les critères pour choisir un bon panneau photovoltaïque:
Parmi les nombreux critères techniques qui caractérisent les panneaux photovoltaïques, il faut
retenir l’essentiel:
4.2.1. A.1.Le rendement:
Plus un panneau est grand, plus la puissance délivrée sera théoriquement importante. Afin de
tenir compte des performances intrinsèques des panneaux indépendamment de leur taille, il est plus
judicieux de parler de rendement qui mesure le pourcentage de Watts restitués pour une irradiation
solaire de 1000W/ m². Le rendement d'un module photovoltaïque se calcule par la formule suivante:

ηmodule = Pc / Estc × S

4.2.1. A.2.Tolérance garantie [%/Wc]:


Pc ou Puissance Crête, correspond à la puissance obtenue lors des tests en laboratoire où l’on
simule des conditions d'ensoleillement et de température standard (Estc: 1000 W d’irradiation / m²,
température de cellule de 25 ° C, pression atmosphérique AM1.5).

S représente la surface du module.

Le constructeur garantit que la puissance (Wc) d'un panneau neuf ne sera pas inférieure à un
certain pourcentage.-0% est excellent, -3% est un bon chiffre, -5% est moyen, -10% est élevé. Ce
chiffre peut être un indice sur la qualité de contrôle et de fabrication.
4.2.1. A.3.Perte de puissance dans le temps garantie [%/Wc]:
Avec le temps un panneau solaire perd de sa puissance, en règle générale les fabricants
garantissent 90% de Wc sur 10 ans et 80% sur 20 ans. Certains fabricants garantissent 80% sur 25 ans.
4.2.1. A.4.Perte de l’efficacité à cause de la température par [%/°C]:
L'augmentation de la température rend les panneaux moins performants; suivant la région ce
critère peut être plus ou moins important.

41
 Les plus efficaces affichent une perte de -0,20% par °C
 La moyenne se situant vers -0,50% par °C.
 Le Wc constructeur étant réalisé avec une température des cellules de 25°C (STC),
on comprend l'intérêt de ce paramètre dans les régions très chaudes.

4.2.1. B.Notre choix:


Après consultation des différents constructeurs et après avoir fait une comparaison entre les
différentes caractéristiques des panneaux, nous nous sommes orientés vers le module Cubenergy 250
de PV Industry (enreprise marocaine), qui nous a offert le meilleur rapport : qualité/prix. Le rendement
de module est:

ηmodule Cubenergy = 250 / 1000 × 1.635808 = 15.28 %

L’inclinaison optimale du panneau solaire


4.2.2.
photovoltaïque:
4.2.2. A.L’inclinaison des panneaux:
Pour produire un maximum d'électricité, un module photovoltaïque doit être positionné de
façon perpendiculaire aux rayons du soleil. Ceci est très généralement impossible à obtenir car la
position du soleil varie constamment en fonction de l'heure de la journée et de la période de l’année.
Il est possible de concevoir des systèmes capables de suivre la trajectoire du soleil. Des modules
photovoltaïques sont installés en haut d’un mât rotatif et suivent la trajectoire du soleil afin
d’emmagasiner le maximum d’énergie. Ils sont généralement installés au sol. On la choisit de manière
à favoriser la production énergétique du mois le moins ensoleillé de la période envisagée
d’exploitation, face au sud dans l'hémisphère nord. En se basant sur la situation géographique du site
et également en consultant le site web du PVGIS, nous avons trouvé l’angle d’inclinaison optimale qui
est égale à 35°.

Figure 19:Angle d’unclinaison et l’orientation des panneaux PV donnée par le logiciel


PSYST.

42
4.2.2. B.L’orientation des panneaux:
L’orientation des modules photovoltaïque à un effet très important au niveau de la production
tel que l’orientation pleine sud est la meilleure pour produire le maximum d’électricité. En effet nous
avons choisi l’orientation sud.

Figure 20:Exposition du panneau.

4.2.3. Effet de masque:


Les masques, lointains ou proches, ont une influence sur le champ photovoltaïque en
occultant tout ou partie du rayonnement direct incident. En plus de la perte d’énergie engendrée par la
moindre irradiation, le photovoltaïque réagit de manière sensible aux ombrages. En effet, lorsqu’une
cellule est ombragée, elle devient équivalente à une résistance et absorbe à ce titre l’énergie débitée
par les cellules voisines non ombragées. Cette énergie se transforme alors en chaleur et risque de
dégrader la cellule masquée (effet point chaud). Afin de lutter contre ce phénomène, les modules
intègrent des diodes de by-pass placées en parallèle des cellules et dont le rôle est de détourner le
courant provenant des autres cellules. Cet effet qui se produit au niveau d’une cellule peut aussi se
retrouver de la même manière à l’échelle d’une série de modules. Lors de la planification d’un
système, il est donc important de prendre en compte tout obstacle susceptible d’ombrager le champ
photovoltaïque. Dans notre cas le site ne présente aucun ombrage lointains ou proche. En général pour
éviter l’ombrage il faut calculer la distance minimale qui sépare deux série de modules.

4.2.3. A.Calcul de l’espacement entre les modules:


L’architecture des modules PV est très importante avant de mettre en place le projet car elle
doit ressembler tous les modules d’une façon homogéne et assurer une distance optimale entre eux
pour en même temps minimiser la longueur des conduites et éviter l’ombrage.Pour que l’installation
PV fonctionne de maniére optimale, les modules ne doivent pas gêner le rayonnement incident sur un
autre module voisin. Pour cela, il faut calculer la distance optimale qui doit séparer deux modules
consécutifs.Le calcul doit être fait en tenant compte de la journée où la position du soleil est la plus
défavorable. A ce jour, le soleil peut atteindre la position la plus basse durant toute l’année.Comme il
est indiqué dans la figure ci-dessus, la distance L entre deux modules consécutifs est:

43
Figure 21: Distance optimale séparant deux modules PV consécutifs.

Avec:

 A: La longueur du module PV.


 β: L’angle d’inclinaison.

 α: L’angle du position du soleil la plus base.

4.2.4. Implantation des modules:


Le système de surimposition toiture permet le montage de panneaux solaires sur la majorité
descouvertures en tuiles de l’usine par l’ntermédiaire de supports.

Figure18: Surimposition
toiture.

4.2.5. Le dimensionnement de l’installation PV:


L’installation photovoltaïque doit répondre aux besoins de l’usine de l’énergie durant la
journée, alors que, après le coucher du soleil le réseau sera la seule source d’électricité.

4.2.5. A.Dimensionnement de la partie continue (CC):


La partie continue de l’installation est constitué des modules, des onduleurs, des fusibles, des
parafoudres, des dispositifs de coupure et de sectionnement et des câbles CC.Etant donné l’absence à

44
l’état actuel d’un cadre réglementaire relatif au raccordement des installations photovoltaïques au
réseau, nous nous sommes basés sur la réglementation française pour le dimensionnement de
l’installation, et d’après cette réglementation pour une puissance installée inférieure à 18 kVA, il est
nécessaire d’injecter l’énergie électrique produite dans le réseau BT monophasé.

4.2.5. A.1.Besoin énergétique d’installation photovoltaïque:


L’une des grande patie de l’énergie consommée dans l’usine est celle consommée par
l’éclairage, donc la consommation est nocturne. L”installation que je vais domensionner
couvrira l’alimentation de tous les équipement d’eclairage pendent la journée.Pour le but de
réduire la consommation d’énergie.

Ec : Totale T1= 6087,82Wh/j


Tableau 17:Besoin énergétique de Faurecia Salé.

4.2.5. A.2.Calculs et choix des éléments de l’installation:


 Calcul d’énergie à produire:
Pour que les besoins de l’usine soit assurés il faut que l’énergie consommée Ec égales
l’énergie Ep à un coefficient prés.

Ep = Ec / k

A.N :
Ep = 6087,82/0.75 = 8117,1 Wh/j

Avec:

 Ep : L’énergie produite par jour (Wh/j)


 Ec : L’énergie consommée par jour (Wh/j)
 Le coefficient K: Dans le cas ou l'énergie électrique est réinjectée dans le réseau, un
facteur de conversion doit être appliqué pour tenir compte de différentes pertes
(convertisseur DC/AC, perte en puissance dans le module photovoltaïque du à l'élévation
en température par exposition au rayonnement solaire). Déterminé expérimentalement sur
un panel d'installations, ce facteur de conversion, noté K, a pour valeur moyenne 0,75
(sans unité, ce coefficient varie de 0,85 pour des modules PV bien ventilés à 0,7 si ils
sont mal ventilés).

 .Calcul de puissance crête et le nombre des modules PV:

La puissance crête des panneaux à installer dépend de l’irradiation du lieu d’installation.Pour


couvrir tous les besoins toute l’année nous choisissons le mois le plus défavorable à Faurecia Salé.De
plus pour profiter le maximum possible des rayonnements solaire donc une bonne productivité
annuelle.Dans ce cas on choisit une orientation des panneaux avec une inclinaison de 35°.Donc le
mois le plus défavorable à Faurecia Salé est Décembre; le jour typique de ce mois a une irradiation
globale Ir = 1.45kWh/m²/jour.
45
Figure 22: L’irradiation de Faurecia Salé.

Nous calculons la puissance crête en appliquant la formule suivante:

Pc = Ep / Ir × k

A.N : Pc = 8117/1,45 = 5598 Wc

Avec:

 Pc : puissance crête en Watt crête (Wc)


 Ep : énergie produite par jour (Wh/j)
 Ir : irradiation solaire du mois le plus défavorable (kWh/m².jour)
A partir de la puissance crête des panneaux Cubenergy 250 polycrystallin, nous déterminons le
nombre des panneaux solaire nécessaire à l’installation.Nous appliquons la formule suivante:

Np = Pc / Pu

A.N :
Np = 5598/250 = 22,39224panneaux

Avec:

 Np : Nombre des modules PV


 Pc : puissance crête en Watt crête (Wc)
 Pu : Puissance crête unitaire du module Cubenergy (Wc)

46
 Dimensionnement de l’onduleur:
Le choix et le nombre d'onduleurs repose sur trois critères: La compatibilité en puisssance, la
compatibilité en tension et la compatibilité en courant.Le dimensionnement des onduleurs va imposer
la façon de câbler les modules entre eux.Notre installation est composée de 24 modules (Cubenergy
250 de PV Industry), d'une puissance crête de 250 Wc, soit une puissance crête totale de 24 × 250 =
6000 Wc.Les données importantes de la fiche technique des modules photovoltaïques sont les
suivantes:
 La puissance crête d'un module : Pc = 250 Wc
 La tension à vide : Uco = 37.89 V
 Le courant de puissance maximale : Impp = 8.15 A
 La tension de puissance maximale : Umpp = 30.60 V
 Le courant de court-circuit : Icc = 8.68 A
L’onduleur que nous avons choisi est de marque Sunny Tripower 6000TL (Annexe A-2).
Les caractéristiqes d’éntrée DC de l’onduleur Sunny Tripower 6000TL:

 Puissance DC max (pour cos ϕ=1) : 6125 W


 Tension d’éntrée max : 1000 V
 Plage de tension MPP / tension d’entrée assignée : 295 V – 800 V / 580 V
 Courant d’entrée max. entrée A / entrée B : 11 A / 10 A
 Courant d’entrée max. par string entrée A / entrée B : 11 A / 10 A
 Nombre d’entrées MPP indépendantes / strings par entrée MPP : 2 / A : 2 ; B : 2

 Compatibilité en puissance:
Un onduleur est caractérisé par une puissance maximale admissible en entrée. La valeur de la
puissance maximale en entrée de l'onduleur va limiter la quantité de modules du groupe
photovoltaïque reliés à l'onduleur. En effet, il faut veiller que la puissance du groupe photovoltaïque
ne dépasse pas la puissance maximale admissible. La puissance délivrée par le groupe
photovoltaïque variant en fonction de la luminosité et de la température, on pourra considérer en
première approximation, pour le calcul de dimensionnement, une puissance égale à la somme des
puissances crêtes de tous les modules du groupe photovoltaïque. Il faudra donc veiller à ce que cette
puissance calculée reste inférieure à la puissance maximale admissible par l'onduleur. Idéalement, la
puissance crête délivrée par le groupe photovoltaïque doit être sensiblement égale à la puissance
maximale admissible de l'onduleur.Cette étape va nous aider à déterminer le nombre de panneau à
mettre en série et en parallèle,et ce on essayant de trouver une combinaison qui nous donne une
puissance inférieur à la puissance maximale admise par l’onduleur.La puissance délivrée par le
groupe photovoltaïque est 6000 Wc , cette puissance est inférieure à la puissance maximale en entrée
de l’onduleur.

Compatibilité en

tension: Tension maximale admissible
Umax:
Parmi les caractéristiques d’un onduleur, sa tension d’entrée maximale admissible Umax, si la
tension délivré par les modules PV est supérieure à Umax, l’onduleur risque d’être endommagé. Cette
valeur de tension maximale apparaît sur la fiche technique de l’onduleur. Le nombre des modules PV à
mettre en série peut être déterminé par cette tension maximale et qui dépendras aussi de la tension des
modules PV.
Plage de tension MPPT:
47
Le dimensionnement implique d’assurer un fonctionnement en toute sécurité de l’onduleur

48
mais aussi la recherche du point optimal de puissance pour garantir le meilleur rendement de
l’installation.Cependant, le système MPPT ne fonctionne que pour une plage de tension d'entrée
d'onduleur définie par le fabricant, et indiquée sur la fiche technique de l'onduleur. Lorsque la
tension d'entrée de l'onduleur côté CC est inférieure à la tension minimale MPPT, l'onduleur
continue de fonctionner mais fournit au réseau la puissance correspondante à la tension minimale
MPPT.Si le point maximum de puissance se situe en dehors de la plage MPPT, induit des pertes de
puissance du groupe photovoltaïque. Alors il faut s’assurer que la tensión délivré par le groupe
photovoltaïque soit comprise dans la plage de tension MPPT de l’onduleur auquel il est
connecté.Cette plage de tension MPPT va donc aussi avoir un impact sur le nombre de modules
photovoltaïques en série. En effet, nous chercherons idéalement à obtenir une tension délivrée par le
groupe photovoltaïque comprise dans la plage MPPT, et ce quelque soit la température des
modules.Pour calculer le nombre de modules en série nécessaires, deux critères doivent être
respectés:
 La tension MPP délivrée par une chaine PV, à une température de module de -20°C et sous
un ensoleillement de 1000 W/m², doit inférieur à la valeur maximale de la plage de tension
MPPT de l’onduleur .cette condition permet de déterminer le nombre max des modules PV
en série.
 La tensión MPP délivrée par la chaine PV, a une température des modules de 70° C et sous
une irradiation de 1000 W.m², doit être supérieure à la valeur minimale de la plage de la
tension MPPT de l’onduleur. Cette condition permet de déterminer le nombre minimum de
panneaux PV en série.Pour calculer ces deux nombres min et max (modules en séries), nous
nous sommes basés sur les formules suivantes:

A.N:

Avec:
 E-[X ]est la partie entière inférieure du nombre X.
 E+[X] est la partie entière supérieure du nombre X.
 Umpp,min : La valeur minimale de la tension pour laquelle le tracker (MPPT) fonctionne
 Umpp,max : La valeur maximale de la tension pour laquelle le tracker (MPPT) fonctionne.
 Umpp : La tension de puissance maximale du module.
 Le coefficient 0.85 est un coefficient de minoration permettant de calculer la tension MPP à 70
°C.
49
 k: Un coefficient de sécurité variant selon les conditions climatiques du site (Coefficient k
à Salé avec (Tmin = 6° C) = 1.08).

Température ambiante minimale (°C) Coefficient multiplicateur k


Entre 24°C et 20°C 1.02
Entre 19°C et 15°C 1.04
Entre 14°C et 10°C 1.06
Entre 9°C et 5°C 1.08
Entre 4°C et 0°C 1.10
Entre -1°C et -5°C 1.12
Entre -6°C et -10°C 1.14
Entre -11°C et -15°C 1.16
Entre -16°C et -20°C 1.18
Entre -21°C et -25°C 1.20
Entre -26°C et -30°C 1.21
Entre -31°C et -35°C 1.23
Entre -36°C et -40°C 1.25
Tableau 18: Valeurs de coefficient k.

 Compatibilité en courant:
Un onduleur est caractérisé par un courant maximal admissible en entrée. Ce courant d'entrée
limite correspond au courant maximal que peut supporter l'onduleur côté CC. Lorsque le courant
d'entrée de l'onduleur côté CC est supérieur au courant maximal admissible par l'onduleur, celui-ci
continue de fonctionner mais fournit au réseau la puissance correspondante à son courant maximal.Le
courant maximal d'entrée est indiqué sur la fiche technique de l'onduleur. Dans notre cas, le courant
maximal de l'onduleur Sunny Tripower 6000TL est Imax = 11 A.On veillera donc à s'assurer que le
courant débité par le groupe photovoltaïque ne dépasse pas la valeur du courant maximal admissible
Imax par l'onduleur. Par ailleurs, comme les courants s'ajoutent lorsque les chaînes sont en parallèles,
la valeur de Imax va déterminer le nombre maximum de chaînes photovoltaïque en parallèle. Cela
dépendra évidemment du courant délivré par une chaine photovoltaïque.Le nombre maximum de
chaînes photovoltaïques en parallèle se calcule par la formule simple suivante:

A.N:

Avec:

 E-[X]est la partie entière inférieure du nombre X

50
 Imax est le courant maximal admissible par l’onduleur
 Impp est le courant de puissance maximale du module.

 Vérification de la compatibilité en puissance:


1 chaîne de 12 modules par tracker => 24 modules de 250 Wc = 6000 Wc Donc: 6000 Wc <
6125 W (✓)

 Vérification de la compatibilité en tension:


La tesnion maximale que peut fournir une chaîne de 12 modules en série: Umax

(chaîne) = 12 × Uco × k = 12 × 37.89 × 1.08= 491.0544 V < Umax (onduleur) = 1000V (✓)

 Vérification de la compatibilité en courant:

Impp × Nc = 8.15 × 1 = 8.15 < Imax (onduleur) = 11 A (✓)

Figure 23:Shéma de partie CC de l’installation.

 Dimensionnement des câbles CC:


Le choix de la section des câbles de polarité côté CC s’effectue selon les deux critères majeurs:
le courant admissible IZ dans le câble et la chute de tension admissible dans le câble.

 Le courant admissible:
Le courant admissible d’un câble est la valeur maximale de l’intensité du courant
pouvant parcourir en permanence, un conducteur, sans que sa température soit supérieure à
sa température spécifiée.En fonctionnement normal, le courant maximal d’emploi, côté CC,
doit être pris égal à 1.25
× ICC. En présence de jonctions parallèles de plusieurs chaînes photovoltaïques, les courants
s’ajoutent.La règle IZ ≥ 1.25 × ICC ne peut pas s’appliquer lorsque plusieurs chaînes photovoltaïques
sont susceptibles de produire des courants retours.

NC : Nombre de Valeur maximale du courant Courant maximal


chaîne retour admissible IZ (A)
en parallèle dans une chaîne (A)
Nc = 1 0A Iz ≥ 1.25 × Icc
Nc = 2 1.25 × Icc Iz ≥ 1.25 × Icc
Nc = 3 2 × 1.25 × Icc Iz ≥ 2 × 1.25 × Icc
Nc = 4 (Nc -1) × 1.25 × Icc Iz ≥ (Nc -1) × 1.25 × Icc
Tableau 19: Valeurs du courant de retour maximal.

En cas de présence d’un fusible le courant maximal admissible par les


modules est de 2 × Icc.

 La chute de tension admissible:

En pratique, un câble n'est pas un conducteur parfait: il se comporte comme une résistance.
Dans une installation photovoltaïque, cela va induire des pertes de puissances. L'optimisation

51
technico-

52
économique d'une installation photovoltaïque conduit donc à réduire au maximum ces chutes de
tension. Le guide de l'UTE C15- 712 relatif aux installations photovoltaïques indiquent que la chute de
tension dans la partie CC devra être inférieure à 3%, idéalement 1%.

 Formule de la section des câbles:

A.N:

Avec:

 ρ : Résistivité du matériau conducteur (cuivre ou


aluminium) en service normal, ( ρ = 0,02314 Ω.mm²/m )
 L : Longueur du câble (m)
 S : Section du câble (mm²)
 I : Courant circulant dans le câble (A)
 ε : chute de tension, ( ε = 0.03 )
 Va : Tension à l’origine du câble (V)
Résultat:
Courant Impp Tension Vmpp Longueur Section Section Chute de tension
Longueur (A) (V) totale du calculée (mm²) proposée (%)
câble (mm²)
(m)
L 8.15 30.60 2×L = 30 S=0.52 S’=1.5 ε’ = 1.03
Tableau 20: Section du câble proposée.

 Vérification de la chute de tension:


On constate que la chute de tension est inférieure à 3 % (ε’ = 1.03 % < 3 %).

 Vérification du courant admissible Iz:


Le guide de l’UTE C15-712-1 dresse un tableau donnant la valeur du courant admissible
Iz en fonction de la section du câble, du mode de pose et de la température:

53
Section (mm²) Un seul câble à Un seul câble sur Deux câbles adjacents
l'air libre paroi sur paroi
1,5 mm² 27 A 26 A 22 A
2,5 mm² 37 A 35 A 30 A
4 mm² 50 A 47 A 40 A
6 mm² 64 A 61 A 52 A
10 mm² 89 A 85 A 72 A
16 mm² 120 A 114 A 97 A
25 mm² 160 A 152 A 129 A
35 mm² 198 A 188 A 160 A
50 mm² 240 A 228 A 194 A
70 mm² 306 A 290 A 248 A
95 mm² 372 A 351 A 301 A
120 mm² 431 A 407 A 349 A
150 mm² 496 A 467 A 402 A
185 mm² 566 A 532 A 459 A
240 mm² 667 A 626 A 541 A
Tableau 21: Valeurs du courant admissible Iz en fonction de la section du Câble etdumodede pose pour
une température ambiante de 70 ° C.

Le tableau ci-dessus indique le courant admissible Iz des câbles photovoltaïques pour une
température ambiante de 70°C. Dans le cas où la température ambiante serait différente de 70°C, nous
appliquons un facteur de correction:

Température ambiante Facteur de correction


(°C)
60 °C 1,08
70 °C 1
80 °C 0,91
90 °C 0,82
100 °C 0,71
110 °C 0,58
Tableau 22: Facteur de correction du courant admissible.

Supposons que:

 Les câbles situés sous les module soient dans


un environnement avec une température de 90°C.
 Les câbles sont tous posés de façon adjacente sur la paroi.

Le tableau dressé dans le guide de l’UTE C15-712-1 donne la valeur du courant


admissible Iz en fonction de la section du câble, du mode de pose pour une température
ambiante de 70°C.sLe facteur de correction dans le cas d’une température ambiante de 90°
est
0.82. Il faut vérifier que Iz ≥ Icc × 1.25.
Longueur (m) Section proposée Courant admissible Iz Courant d’emploi maximal (A)
(mm²) (A) 1.25×Icc
L 1.5 Iz = 22 × 0.82= 1.25 × 8.68 = 10.85
18.04
Tableau 23: Clacul du courant admissible Iz.

54
Nous constatons donc que, le courant admissible Iz est bien supérieur au courant d’emploi
maximal préconisé: Iz ≥ 1.25×Icc.
La section du câble calculée est donc validée.
La conception de la protection de la partie continue:
Après le calcul des nombres de mise en place des panneaux en séries et les chaines PV
parallèles, et ce basant sur la norme des installations photovoltaïque « UTE C15-712 », Nous allons
déterminer la protection convenable des équipements de l’usine.

 .Les fusibles CC:


Dans une installation photovoltaïque, les fusibles ont pour rôle de protéger les modules
photovoltaïques contre les risques de surintensité.Côté CC, des surintensités apparaissent sous la
forme de courant retour. Lorsqu’ils sont trop importants, les courants retours peuvent endommager les
modules photovoltaïques. De façon générale, les modules photovoltaïques peuvent supporter un
courant retour maximal égal à 2×Icc, mais cela dépend de chaque fabricant. Nous constatons par
ailleurs que peu de fabricant de module indique la valeur du courant retour admissible sur leur fiche
technique. Il revient au concepteur de vérifier le courant retour maximal que peut supporter le module
photovoltaïque qu’il compte installer, car celui-là n’est pas forcément égal à 2×Icc.En situation de
fonctionnement normal, le fusible doit assurer le rôle de conduction. Lors de l'apparition d'un défaut
électrique (courant anormalement élevé par rapport au courant nominal de conduction), le fusible
assure alors le rôle de coupure: le fusible, qui se présente sous la forme d'un ruban ou d'un fil
métallique, fond puis se vaporise en raison de l'apport d'énergie par le défaut électrique qu'il doit
interrompre.

Figure24: Symbole normalisé du fusible.

Les fusibles n’empêchent pas les courants retours mais fondent dès qu’ils dépassent la valeur
limite IRM, empêchant ainsi la détérioration des modules. Cette solution est beaucoup moins onéreuse
que les diodes. Elle est ainsi préférée par les concepteurs d’installations photovoltaïques.C’est la
valeur du courant retour maximal des modules IRM qui justifie la présence ou non des fusibles.
Lorsque l’intensité du courant retour est susceptible de dépasser IRM, il est nécessaire d’installer des
fusibles.

 Nous considérons que pour les modules choisis, IRM = 2 × Icc = 17.36A

Nc : Nombre de chaîne en parallèle Valeur maximal du courant retour dans


une chaîne (A)
Nc = 1 0
Nc = 2 1.25 × Icc
Nc = 3 2 × 1.25 × Icc
Nc ≥ 4 (Nc – 1) × 1.25 × Icc

55
Tableau 24: Présence et choix des fusibles.

Il n’est pas nécessaire d’installer des fusibles, avec ce type de module car, nous avons une
seule chaîne, donc: IRM = 0 A.

Figure25: Exemple de présence des fusibles.

Pour qu’un fusible assure la protection contre les surintensités produites par les courants
retours, il convient de définir trois types de courant:

 IB : Le courant maximal d’emploi dans les conducteurs


 IN : Le courant assigné du fusible ou courant nominal du fusible
 IRM : Le courant retour maximal que peut supporter un module sans
être endommagé

Deux conditions nécessaires sont à respecter pour qu’un fusible assure la protection contre les
surintensités produites par les courants retours:
 IB ≤ IN
 IN ≤ IRM

56
Dans le cadre de la protection contre les surintensités produites par les courants retours, le
guide de l’UTE C15-712-1 préconise une valeur du courant d’emploi IB=1.4 × Icc.Pour les
applications photovoltaïques, il est prévu, par ailleurs, des fusibles dit « à fusion rapide ».

 .Les parafoudres:
Dans une installation photovoltaïque, les parafoudres ont pour rôle de protéger les modules
photovoltaïques et les onduleurs contre les risques de surtensions induites dans le circuit de la partie
continue.La présence ou non de parafoudre côté CC dépend du risque d’exposition à la foudre de
l’installation. Ce risque s’évalue notamment grâce à la densité de foudroiement du lieu considéré.
Densité de foudroiement:
La densité de foudroiement, noté Ng, définit le nombre d’impact de foudre par an et
par km², dans une region

 Dans La configuration que nous avons adoptée :

Distance entre le Distance entre le


Onduleur champ PV et le coffret CC et Distance totale
coffret CC l’onduleur (m)
(m) (m)
ST 6000TL 14 1 15
Tableau 25: Longueurs des câbles CC.

D’après la carte de la densité de foudroiement Ng, le facteur Ng dans la zone de Salé est
inférieur à 4.72.
Etant donner le tableau ci-dessous le cas de notre usine ce situe dans les Batiments
tertiaires industriels ou agricols on va étudier les conditions d’instalation de
parafoudre cote CC.

Locaux d’habitation Bâtimen


individuelle Centrale de t tertiaires,
production au sol industriels
ou agricoles
Lcritique (m) 115/Ng 200/Ng 450/Ng
L Lcritique Parafoudre(s) Parafoudre(s) Parafoudre(s)
≥ obligatoire côté CC obligatoire côté CC obligatoire côté CC
L Lcritique Parafoudre(s) non Parafoudre(s) non Parafoudre(s) non
≤ obligatoire côté CC obligatoire côté CC obligatoire côté CC
Tableau 26: Conditions d’installation d’un parafoudre côté CC.

Avec:

 Ng : densité de foudroiement
 L: est la somme de toutes les distances de
câbles séparant: le champ photovoltaïque et les coffrets CC, les
coffrets CC et
57
l’onduleur.

58
Lcritique = 450/4.72 = 95.33 m ≥ L

Donc l’utilisation des parafoudres n’est pas nécessaire pour l’onduleur Sunny
Tripower 6000TL.

 Les interrupteurs sectionneurs:


Dans une installation photovoltaïque, il est indispensable de
pouvoir couper le courant, afin d'effectuer par exemple des opérations de
maintenance

Figure 26: Symbole normalisé d'un interrupteur-sectionneur.

Les dispositifs de coupure et de sectionnement côté CC doivent être omnipolaires,


c’est- à-dire qu’ils doivent couper ou sectionner toutes les polarités du circuit, simultanément
ou non.

Le choix d’un interrupteur sectionneur repose sur les critères suivants:

 In ≥ 1.25 × Icc
 Ue≥ k × Uco

Avec
:
 In : Le courant assigné de l’intersectionneur choisi (A)
 Ue : La tension assignée de l’inter-sectionneur (V)
 K : un facteur qui dépend de la température nominale du
lieu ( à Salé , k = 1.08 )

 Dans notre cas nous aurons besoin d’un interrupteur


sectionneur sur chacune des 2 chaînes de l’installation, le tableau suivant
résume les contraintes à respecter ainsi que les caractéristiques des
modèles choisis :

59
Chaînes Courant assigné Tension à vide Courant assigné Tension assignée
(A) (V) de l’inter- de l’inter-
sectionneur sectionneur
choisi (A) choisi (V)
Chaîne 1 10.85 491.0544 16 600
Chaîne 2
Tableau 27: Choix des inter-sectionneurs

Donc:
 In = 16 A > 1.25 × Icc = 1.25 × 8.68 = 10.85 A
 Ue = 600 V > Np × k × Uco = 12 × 1.08 × 37.89 = 491.0544 V

 .Le coffret de coupure CC:


Le coffret CC est installé en amont de l’onduleur, équipé d’un interrupteur
sectionneur. Un emplacement réservé permet d’installer un parafoudre spécifique CC.

60
Figure 27: Partie continue de l’installation PV.

 .Le shéma électrique de la partie continue CC:


2.5. B.Dimensionnement de la partie alternative (CA):
2.5. B.1. Dimensionnement des câbles CA:
La partie alternative de l’installation comprend les câbles AC, les interrupteurs sectionneurs, les
disjoncteurs différentiels ainsi que les parafoudres.
Formule de la section des câbles:

A.N:

 b : Coefficient qui vaut 1 en triphasé et 2 en monophasé


 cos(φ) : facteur de puissance,
 IB : Courant maximal d'emploi
 Vn : Tension nominale de calcul; Vn=220 V ou Vn=380 V selon les cas:
 Section de phase : Sphase = 2.5 mm²
 Section du neutre : Sneutre = 2.5 mm²

Section du neutre 0 < TH3 < 15 % 15 % < TH3 < 33 % TH3 < 33 %
Sneutre Sneutre = Sphase Sneutre = Sphase Sneutre = Sphase
Tableau 28: La section du neutre.

Pour les installations photovoltaïques raccordées au réseau, le taux d’harmonique TH3est toujours
inférieur à 15 %.

Donc: Sneutre = Sphase = 2.5 mm²

 Section du conducteur PE : Sphase = 6 mm²


Côté CA, les conducteurs de terre PE doivent présenter une section minimale de 6 mm² en cuivre (ou
équivalent). En présence d’un paratonnerre, cette section minimale est de 10 mm².
2.5. B.2.La conception de la protection de la partie alternative:

 .Les Interrupteurs sectionneurs:


La tension à la sortie de l’onduleur est 220 V. En effet la tension du sectionneur doit être
supérieure à:
Ue ≥ 220 × 1.08 = 237.6 V
Le courant à la sortie de l’onduleur est de 8.7 A, Donc le courant du sectionneur est donné par:
In ≥ 1.25 × 8.7 = 10.875 A

 .Choix du disjoncteur:
D’après la norme UTE-C-15-712 le disjoncteur différentielle à mettre en aval de l’onduleur est un
disjoncteur de sensibilité égale à 30 mA.L’onduleur ST 6000TL délivre un courant de 8.7 A, en effet le
disjoncteur doit remplir la condition suivante:

 Le courant d’emploi doit être supérieure à 8.7 A.

 .Choix du parafoudre:
Côté CA d’une installation photovoltaïque, nous installerons une protection parafoudre en tête, c’est-
à-dire directement en aval de l’AGCP, afin de protéger l’ensemble de l’installation. Lorsque ce parafoudre
est situé à plus de 10 mètres de l’onduleur un second parafoudre doit être installé à proximité de chaque
onduleur.

Figure 28: Parafoudres côte CA.


 Le shéma électrique de la partie alternative CA:

Figure 29: Partie alternative de l’installation PV.

4.3.Le dimensionnement par logiciel Sunny design.


4.3.1. Le dimensionnement par Sunny design:
Pour le choix de l’onduleur nous nous sommes orientés vers les onduleurs de la marque SMA,
connus pour être parmi les meilleurs sur le marché. Ils disposent par ailleurs d’un logiciel, Sunny design,
qui propose pour chaque choix de puissance installée, un ensemble de combinaisons possibles des
onduleurs disponibles compatibles avec les modules choisies.Après la saisie des données du projet (site,
température, raccordement,…) et, des informations sur l’installation PV (puissance de crête, module PV,
orientation, type de montage,…); le logiciel propose la configurations suivante:

Figure 30: Configuration de l’onduleur proposée par Sunny Design.


Figure 31: Sections des câbles proposées par Sunny Design.

Figure 32: Données de configuration PV.

4.4.Le rendement global de l’installation PV:


4.4.1. Le rendement de l’installation:
Comme tous systèmes de conversion d’énergie, une installation photovoltaïque est caractérisée par
son rendement. Le rendement photovoltaïque d’une installation solaire photovoltaïque est donné par le
rapport entre la puissance produite et la puissance du rayonnement du rayonnement solaire reçu.

η = Puissance électrique fournie / Puissance solaire reçue

Le rendement global du système photovoltaïque inclus l’ensemble des pertes provoquées par ses
composants, des modules jusqu’au point d’injection du courant alternatif prêt à être consommé par les
récepteurs électriques.

Pour trouver la valeur du rendement global de l’installation nous allons déterminer le rendement de
chaque équipement de l’installation à savoir:

 Rendement standard des modules photovoltaïques.


 Rendement réel des modules photovoltaïques en tenant compte de l’inclinaison et
de l’orientation.
 Perte de rendement dû au mode d'intégration.
 Perte de rendement dû à l'échauffement des câbles.
 Perte de rendement dû à l'onduleur.

4.4.2.Rendement standard du module photovoltaïque:


Le rendement d'un module photovoltaïque se calcule par la formule suivante:

ηmodule = Pc / Estc × S

Pc ou Puissance Crête, correspond à la puissance obtenue lors des tests en laboratoire où l’on
simule des conditions d'ensoleillement et de température standard
(Estc: 1000 W d’irradiation / m², température de cellule de 25 ° C, pression atmosphérique AM1.5).

S représente la surface du module. Pour notre cas:

 Pc: Puissance crête du module (Pc = 250 Wc).


 E stc: Le rayonnement solaire (1000 W/m²).
 S: Surface du module PV (pour le modules utilisé S = 1.635808 m²).

Application numérique du rendement théorique :

ηmodule = 15.28 %

4.4.3.Rendement réel dû module photovoltaïque:


Le rendement réel du module photovoltaïque varie continuellement, en fonction de la latitude, de
l'inclinaison et de l'orientation.Le tableau suivant donne le ratio de performance en fonction de l’orientation
et l’inclinaison (noté P1):
Orientation
Inclinaison Est Sud-Est Sud Sud-Ouest Ouest
0° 0.93 0.93 0.93 0.93 0.93
30° 0.9 0.96 1 0.96 0.9
60° 0.78 0.88 0.91 0.88 0.78
90° 0.55 0.66 0.68 0.66 0.55
Tableau 29: le ratio de performance d’un générateur PV.

En effet pour une orientation sud et une inclinaison de 30° le ratio de performance P1 est égale à 1
c’est le cas idéal (on prend P1=1 pour 31°). Le rendement du panneau photovoltaïque sera donné par la
relation suivante:

η2 = P1 × ηmodule
4.4.4. Perte de rendement dû au mode d’intégration:
Ce sont les pertes dues à une élévation de la température des modules photovoltaïques. La tension
électrique d’un module diminue d’environ 0.45% par degré de température à partir de 25°c. Un module bien
ventilé aura une température plus faible qu'un module moins ventilé.Le tableau suivant donne un ratio de
performance moyen P2, selon la méthode de mise en œuvre:
Ratio de performance en fonction du type d'intégration

Modules très peu Modules peu Modules très


Type d'intégration Modules ventilés
ventilés ventilés ventilés

Ratio de performance 0.70 0.75 0.80 0.85


Tableau 30: Le ratio de performance en fonction du type d'intégration.

Notre cas correspond au module faiblement ventilé, en effet l’indice de performance est égale à:

P2 = 0.75

4.4.5. Perte de rendement dû à l'échauffement des


câbles:
La perte d'énergie dans les câbles va encore induire une diminution du rendement globale. On
introduit un nouveau ratio P3 correspondant à la perte dans les câbles.P3 est de l'ordre de 0.98. Nous
pourrons considérer que la valeur de P3 est toujours égale à 0.98, quelle que soit l'installation photovoltaïque.
En effet, la section des câbles est dimensionner par rapport à une chute de tension dans les câbles de 1 à 3 %.
La valeur de P3=0.98 est donc une approximation très correcte.

P3 = 0.98

4.4.6. Perte de rendement dû à l’onduleur:


La perte occasionnée par l’onduleur apparaît lors de la conversion du courant continu en courant
alternatif. Les onduleurs avec transformateurs disparaissent progressivement du marché au bénéfice des
onduleurs sans transformateurs. Le rendement de l'onduleur est normalisé au niveau européen. Cette donnée
est inscrite sur la fiche technique de l'onduleur. Il est généralement légèrement supérieur à 95%.Pour notre cas,
le rendement de l’onduleur utilisé est donné par le constructeur (AnnexeB) est égale à:

ηonduleur = 97.40 %

64
4 .4.7. Perte de rendement dû au suivi du Point de
Puissance Maximale (MPP):
Les pertes par suivi du Point de Puissance Maximale (MPP) sont occasionnées par la latence de
l’onduleur lorsqu’il s’agit d’adapter son fonctionnement à des variations de l’ensoleillement. Elles sont de l'ordre
de 9%. On retiendra P5=0.91

P5 = 0.91

4.4.8. Rendement global:


On tient compte des différentes pertes cité ci-dessus le rendement global de l’installation photovoltaïque
est donné par la formule suivante:

ηglobal = ηmodule x P1 x P2 x P3 x P4 x P5

On trouve:

ηglobal = 0.1528 x 1 x 0.75 x 0.98 x 0.974 x 0.91

ηglobal = 9.95 %

L'utilisation des systèmes photovoltaïques a une influence directe sur l’aspect économique, en réduisant le coût
de la production d'électricité.

4.5. L’étude économique:


4.5.1. Le coût d’installation PV:
Pour déterminer le coût d'une installation photovoltaïque, il est indispensable de connaître, le prix de
ces modules photovoltaïques, le coût du système d'intégration, le coût des onduleurs photovoltaïques et le coût
des câbles électriques photovoltaïques. Ensuite, viendra s'ajouter le coût de la main d’œuvre, qui représente une
part
65
essentielle dans la qualité d'une installation photovoltaïque, sans oublié les frais du transport, d'entretien de
l’installation photovoltaïque.Dans le tableau suivant figure les prix des différents constituants de l’installation
photovoltaïque:

Equipements Prix unitaire Nombre Prix (Dhs)


(Dhs) d’unité
Modules PV 1000 24 24000
Onduleur 18000 1 18000
Supports 550 24 12000
Total 1 54000
30% de T1 (câbles, main 20000
D’œuvre,…)
Coût total 74000
Tableau 31: Le coût de l’installation PV.

4.5.2.Détermination du temps de retour sur


investissement:
Temps de retour sur investissement: est l'investissement initial divisé par la recette annuelle, donc le
nombre d'années nécessaire pour récupérer le montant de l'investissement initial. Cette valeur, souvent utilisée
car elle est simple à calculer, est un indicateur peu fiable sur la rentabilité d'un projet car il ne tient pas compte
du taux d'actualisation de l’argent, de la maintenance et de la durée d'exploitation de l'installation PV.

 Notre investissement initial est égal à : 74000 Dhs


 L’énergie annuelle consommée : 5091 kWh /j
 Le coût d’énergie électrique annuelle : 5091 × 1.31 = 6670 Dh

Donc:

A.N :
TRI=11,09=11ans

D’après les résultats de l’analyse financière, le temps de retour sur investissement est de 11ans.

66
CONCLUSION
Au terme de mon projet de fin d’étude, qui a porté sur l’ajustement des charges fixe s’est
articulé sur trois volets principaux.

1er Volet concerne l’étude de la consommation électrique. Il nous a fallu d’abord, faire un bilan
de puissance, et faire une bonne étude sur la souscription .Ensuite nous avons effectué les études
théorique afin de diminuer la souscription fixée par le fournisseur.

2ème Volet concerne l’étude énergitique de l’usine, on a effectué d’abord une étude concernat
l’éclaiage qui a aboutis au changement de type de lampe, puis nous avons choisi d’attaquer les
fuites d’air comprimé.

3ème Volet a été consacré au dimensionnement d’une installation Photovoltaïque raccordée au


réseau pour minimiser la consommation aux niveaux des lampes, pour cela nous avons effectué le
choix et le nombre de panneaux photovoltaïques, le choix de l’onduleur, le nombre des chaines
parallèle et en série convenable et les plans de protection partie AC et partie DC. Finalement, et
comme tout projet professionnel, il est important de mener une étude technico-économique de
chacune des solutions proposées pour en tirer des conclusions sur leur rentabilité cette démarque a
étais éfectuer a la fin de chaque démarche.

67
ANNEXE
Annexe A-1 : Généralité sur la production
d’électricité photovoltaïque:
1.1. L’effet photovoltaïque:
1.1. A. Définition:
Le terme « photovoltaïque » peut désigner le phénomène physique (l'effet photovoltaïque découvert par Alexandre
Edmond Becquerel en 1839) ou la technique associée. L'énergie solaire photovoltaïque est l'électricité produite par
transformation d'une partie du rayonnement solaire au moyen d’une cellule photovoltaïque.Schématiquement, un photon
de lumière incidente permet sous certaines circonstances de mettre en mouvement un électron, produisant ainsi un
courant électrique.Les cellules photovoltaïques sont fabriquées avec des matériaux semiconducteurs produits à partir
d’une matière première très pure, comme le silicium. Ces matériaux émettent des électrons lorsqu’ils sont soumis à
l'action de la lumière. Ceux-ci sont éjectés du matériau et ils circulent dans un circuit fermé, produisant ainsi de
l’électricité. Une cellule photovoltaïque ne produit qu’une très faible puissance électrique, typiquement de 1 à 3 W avec
une tension de moins d’un volt. Les cellules sont en général montées en série (la borne positive d’une cellule est reliée à
la borne négative de la cellule suivante) pour former un module photovoltaïque. On obtient ainsi une tension plus élevée
(en général 12 ou 24V).
1.1. B.Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque:

Figure33: Cellules photovoltaïques montées en série.

Les cellules photovoltaïques exploitent l'effet photoélectrique pour produire du courant continu par absorption du
rayonnement solaire. Cet effet permet aux cellules de convertir directement l’énergie lumineuse des photons en électricité
par le biais d’un matériau semi-conducteur transportant les charges électriques. Le matériau semi-conducteur comporte
deux parties, l’une présentant un excès d’électrons et l’autre un déficit en électrons, dites dopées respectivement de type n
et de type p. Le dopage des cristaux de silicium consiste à leur ajouter d’autres atomes pour améliorer la conductivité du
matériau. Un atome de silicium compte 4 électrons périphériques. L’une des couches de la cellule est dopée avec des
atomes de phosphore qui, eux, comptent 5 électrons (soit 1 de plus que le silicium). On parle de dopage de type n comme
négatif, car les électrons (de charge négative) sont excédentaires. L’autre couche est dopée avec des atomes de bore qui
ont 3 électrons (1 de moins que le silicium). On parle de dopage de type p comme positif en raison du déficit d’électrons
ainsi créé. Lorsque la première est mise en contact avec la seconde, les électrons en excès dans le matériau n diffusent
dans le matériau.

68
En traversant la cellule photovoltaïque, les photons arrachent des électrons aux atomes de silicium des deux couches
n et p. Les électrons libérés se déplacent alors dans toutes les directions. Après avoir quitté la couche p, les électrons
empruntent ensuite un circuit pour retourner à la couche n. Ce déplacement d’électrons n’est autre que de l’électricité.

1.2. Les composants d’un générateur photovoltaïque:


1.2. A. Les panneaux photovoltaïques:
Les panneaux photovoltaïques jouent le rôle d’un générateur. La technologie de construction évolue de plus en plus,
et étant destinés à fonctionner par tous les temps, ils sont soumis à une série impressionnante de tests normalisés de leurs
caractéristiques électriques, de tenue mécanique et de vieillissement accéléré. Les résultats de ce test constituent la base
du choix de la technologie Actuellement sur le marché, les trois technologies majoritairement présentes et reconnues
sont: le monocristallin, le polycristallin et l’amorphe.

Les différents modèles de panneaux photovoltaïques.

1.2. A.1. Caractéristiques des technologies:


Etudions les caractéristiques de chacun.

 Les cellules monocristallines:


Le silicium est fondu deux fois pour se solidifier en ne formant qu’un seul cristal de grande dimension. On découpe
ensuite le cristal en fines tranches qui donneront les cellules.Ces cellules sont en général d’un bleu uniforme. Leur
rendement est de l’ordre de 14 à 20%, et engendrent un cout de production plus élevé que les cellules poly-cristallines.

 Les cellules polycristallines:


Ce sont actuellement les plus présentes sur le marché. Elles sont élaborées à partir d’un bloc de silicium cristallisé en
plusieurs cristaux dont les orientations sont différentes. La cellule photovoltaïque est d’aspect bleuté, mais pas uniforme;
on distingue des motifs créés par les différents cristaux. Leur rendement est de l’ordre de 11 à 15%, mais elles engendrent
un cout de production moins élevé que les cellules monocristallines.

69
 Les cellules amorphes:
Ces cellules sont composées d’un support en verre ou en matière synthétique sur lequel est disposé une fine couche
de silicium (l’organisation des atomes n’est plus régulières comme dans un cristal). Elles présentent l’avantage de
fonctionner avec un éclairement faible (même par temps couvert ou à l’intérieur d’un bâtiment), et d’être moins sensible
aux températures élevées que les cellules mono ou poly cristallines. En revanche, leur rendement est faible, compris entre
5 et 9%.

1.2. A.2. Comparaison entre les technologies:

Le tableau suivant présentera une comparaison entres les trois technologies:

Comparaison entre les technologies des modules photovoltaïques.

1.2. B. Les onduleurs photovoltaïques:

Les onduleurs destinés aux systèmes photovoltaïques sont quelques peu différents des onduleurs
classiques utilisés en électrotechnique, mais l’objectif de conversion AC/DC est le même.La principale
caractéristique de l’onduleur PV est la recherche du meilleur point de fonctionnement du système.En effet, le
générateur PV (ensemble de modules PV) a une courbe caractéristique IV non linéaire (Figure 4).Pour un
éclairement et une température donnés, la tension en circuit ouvert ou à forte charge est à peu près constante
(assimilable à une source de tension), tandis qu’en
70
courtcircuit ou à faible charge le courant est pratiquement constant (source de courant).Le générateur n’est alors
ni vraiment une source de tension ni vraiment une source de courant non plus.La tension de circuit ouvert est
sensible à la température et diminue quand la température augmente. Le

courant de court-circuit est quant à lui proportionnel a l’éclairement: augmente si l’éclairement augmente.

Courbes caractéristiques d’un module PV.

Figure 4

Le meilleur point de fonctionnement du système correspond au point de cette courbe où la puissance, produit de la
tension et du courant, est maximisée. Il se situe au milieu de la caractéristique.En régime permanent établi, la tension et le
courant du capteur sont considérés comme constants. L’utilisation d’un onduleur de tension plutôt qu’un onduleur de
courant est alors essentiellement motivée par des raisons technologiques.L’onduleur de tension impose à sa sortie un
système de tensions sous forme de créneaux modulés en largeur d’impulsions (MLI ou PWM en anglais). Ces créneaux
ne posent aucun problème pour l’alimentation d’un moteur, mais sont incompatibles avec les tensions sinusoïdales du
réseau.On place alors entre chaque sortie de l’onduleur et chaque phase du réseau (onduleur monophasé ou triphasé) une
inductance qui joue le rôle de filtre et permet à l’onduleur de fournir au réseau des courants quasi sinusoïdaux: d’un point
de vue formel elle transforme l’onduleur de tension en onduleur de courant!
1.2. B.1.Le rôle de l’onduleur:
Outre le fait de mettre l’électricité aux normes, le rôle de l’onduleur photovoltaïque consiste aussi à déterminer la
puissance maximale du courant électrique à injecter dans le réseau. En effet, selon l’orientation des panneaux
photovoltaïques et le taux d’ensoleillement, la quantité d’électricité produite varie et doit être ajustée à la capacité du
réseau.Donc l’onduleur doit donc remplir plusieurs fonctions essentielles dans une installation photovoltaïque raccordées
au réseau:

 La conversion du courant et de la tension continus en courant et tension alternatifs compatibles


avec le réseau.
 La recherche du point de puissance maximum du champ photovoltaïque.
 La protection de découplage.
 Le contrôle de l’isolement de la partie CC de l’installation photovoltaïque.

1.2. B.2.Méthodes de recherche du point de la puissance maximale:


L’unité de régulation de l’onduleur assure un fonctionnement du générateur PV au point de fonctionnement optimal
(point de puissance maximale ou MPP) pour garantir une production de puissance électrique maximale.Il existe environ
une vingtaine de méthodes de recherche du point de puissance maximale d’un champ de modules (Maximum Power Point
Tracking), dont l’efficacité et la rapidité varient. Les deux méthodes les plus couramment rencontrées sont celles dites du
Hill-Climbing et du P&O (Perturb and Observe). Ces deux méthodes fonctionnent sur le même principe qui consiste à
perturber le fonctionnement du système et à analyser ensuite comment le système réagit à cette perturbation: modification
71
du rapport cyclique de hachage pour la méthode de Hill-Climbing, modification de la tension aux bornes du champ de
modules photovoltaïques pour la méthode P&O. Le fait de modifier le rendement de conversion de l’onduleur perturbe le
courant continu issu des modules et par conséquent la tension à leurs bornes et la puissance instantanée délivrée.Ces deux
méthodes sont donc basées sur le contrôle de la puissance instantanée délivrée par le champ de modules PV en fonction de
variations de la tension continue aux bornes du champ PV.

Principe de l’algorithme des méthodes de Hill-Climbing et P&O.

 Protection de découplage:
La protection de découplage permet de supprimer tout risque d’électrocution en cas de rupture de courant pour le
personnel intervenant. Cette fonction est assurée par l’onduleur qui s’arrête automatiquement lorsque le réseau est mis
hors tension.

 L’entretien d’un système raccordé au réseau:


En cas de coupure réseau, l’onduleur stoppe l’injection d’électricité photovoltaïque produite sur le réseau
(protection de découplage) et bascule la production sur un circuit électrique de secours parallèle, constitué d’un
ensemble de batteries (stockage par batterie d’accumulation). L’onduleur utilisé est spécifique à cette installation.

 Le rendement d’un onduleur photovoltaïque est aujourd’hui quasiment toujours supérieur à 94%.
 Le rendement maximum d’un onduleur photovoltaïque peut aller au-delà de 97% mais cela fait
également exploser son prix, c’est pourquoi ils sont peu utilisés.
 La durée de vie d’un onduleur photovoltaïque est de 8 à 10 ans. Les fabricants proposent donc
généralement un délai de garantie d’environ 5 ans.
 La puissance qu’un onduleur photovoltaïque peut injecter dans un réseau varie fortement selon les
modèles.
 Le prix d’un onduleur photovoltaïque atteint en moyenne 10 à 20% du total du coût d’installation.

1.2. C.Les accumulateurs photovoltaïques (les batteries):


 Batteries à décharges profondes (stationnaires):
Une batterie électrique est un composant électrochimique, elle comporte des électrodes positives et négatives
composées d’alliages dissemblables plongées dans un électrolyte (acide). L’ensemble est encapsulé dans un bac scellé ou
muni d’un bouchon de remplissage et d’un évent. Les réactions d’oxydoréduction qui gouvernent le fonctionnement
d’une batterie sont réversibles, dans la mesure où celle ci n’a pas été longtemps ni complètement déchargée ni trop
surchargée. Un fonctionnement prolongé dans l’un ou l’autre de ces états aboutirait à la destruction définitive de la
batterie.La plupart des systèmes photovoltaïques comportent des batteries spéciales (batteries stationnaires à alliages de
Plomb) qui emmagasinent l’énergie générée par les panneaux photovoltaïques en prévision des périodes où il n’y a pas de
soleil. Ces batteries sont conçues pour restituer un courant stable pendant de longues périodes en conservant leurs
aptitudes à la recharge, et ceci à un grand nombre de reprises (cycles), on parle de batteries stationnaires ou à décharge
profonde.Il existe sur le marché différents types de batteries stationnaires en 2, 6 ou 12 Volts nominal, qu’on distingue
principalement par le nombre de cycles que celles-ci peuvent fournir à une profondeur de décharge admissible
déterminée, par la géométrie des plaques positives (planes ou tubulaires) et enfin par la forme de l’électrolyte (liquide,
72
gel). Dans le cas des systèmes photovoltaïques, on opte généralement pour des batteries à profondeur de décharge de
l’ordre de 60 à 80% pendant au

73
moins 400 cycles. On choisit les batteries à électrolyte liquide si la maintenance du système est aisée, tandis que les
batteries à électrolyte gélifié sont adaptées aux situations où le confort de l’utilisateur est souhaité (cas des petites unités)
et aux systèmes à maintenance réduite.

 La capacité:
La capacité d’une batterie s’exprime en ampères heures (Ah), c’est la quantité de courant qu’elle peut fournir au
cours d’un nombre d’heures précis, à une température de référence. Cette capacité nominale varie dans le même sens que
la température de service de la batterie. La capacité standard est déterminée en déchargeant la batterie à l’aide d’un
courant constant pendant 10 heures, sans que la tension ne descende en dessous de la limite de décharge. On parle alors
d’une capacité de batterie à C/10 ou C10.Dans le cas particulier des batteries destinées aux applications photovoltaïques,
on parle de la capacité de décharge sur 100 heures, soit C100. Cette donnée est utile pour les situations où les batteries
doivent couvrir le besoin d’énergie pendant plusieurs jours d’affilée.

 Associations 12, 24 et 48 Volts:


On associe les batteries en série pour obtenir des tensions multiples de 12 Volts (24V, 48V) et en parallèle
pour augmenter la capacité.

Association des batteries.

Association en parallèle de deux batteries Association en série de deux batteries

12 Volts / 200 Ah 24 Volts / 100 Ah

 Profondeur de décharge:
Une batterie ne doit pas être déchargée en dessous d’un certain seuil sinon on risque de l’endommager.En pratique,
en absence de problème de basses températures, et pour un usage normal, on appliquera un coefficient L = 0.7 à 0.8 selon
les modèles de batteries: plutôt 0.7 pour les batteries qui supportent un faible nombre de cycles et plutôt 0.8 pour les
batteries à fort nombre de cycles. Si la batterie doit cycler davantage, on pourra diminuer PD pour disposer d’une durée
de vie supérieure. Au contraire, si la batterie a très peu de probabilité de se décharger on pourra prendre L = 0.9 et même
1.
74
1.2. D.Les régulateurs de charge et de décharge photovoltaïques:
 Généralité:
Le régulateur de charge/décharge est l’électronique entièrement automatique à laquelle sont reliés le panneau
photovoltaïque, la batterie, ainsi que les équipements destinataires de l’électricité solaire.Sa fonction principale est de
contrôler l’état de la batterie. Il autorise la charge complète de celle ci en éliminant tout risque de surcharge et interrompt
l’alimentation des destinataires si l’état de charge de la batterie devient inférieur au seuil de déclenchement de la sécurité
anti décharge profonde. Prolongeant ainsi la durée de vie de la batterie qui est le seul composant fragile du générateur
photovoltaïque.Dans leurs versions les plus simples, les régulateurs de charge disposent de fonctions de protection de la
batterie (anti-surcharge et anti-décharge profonde), de sécurités internes d’autoprotection et de protection du système
photovoltaïque, d’une sonde de température intégrée et d’une diode série anti-courants inverses. Ils n’utilisent plus de
relais mécaniques. On trouve généralement sur leur face avant deux diodes électroluminescentes (LED) qui renseignent
l’une sur l’état de charge de la batterie et l’autre sur l’état de fonctionnement de tout le générateur et leur propre
consommation d’énergie est réduite (faible auto consommation). La catégorie supérieure de régulateurs de charge
modernes gèrent différents processus de recharge (y compris de régénération périodiques), disposent de la technique de la
modulation de largeur d’impulsion (PWM). Leur fonctionnement est contrôlé par logiciel.

Générateur autonome DC/AC avec régulateur.

 Modulation de Largeur d’Impulsion (PWM):


La modulation de Largeur d’Impulsion (PWM) est une méthode très rapide et efficace qui permet d’atteindre l’état
de pleine charge d’une batterie solaire.Le principe de PMW consiste à donner une information sur l’état de charge de la
batterie en fonction de la largeur des impulsions de commande.

 Le choix:
Le choix de la technologie du régulateur, shunt, série ou MPPT, est d’abord guidé par la puissance du système
photovoltaïque et par le type de batterie à charger. Le régulateur shunt qui dissipe la puissance des panneaux en cas de
surcharge de la batterie est mieux adapté aux petits systèmes, et le régulateur série aux plus gros systèmes.

Régulateur
Shunt.
Régulateur Série. 75
1.3. Les différents types d’installation photovoltaïque:
Il existe deux types d’installations remarquables pour les panneaux solaires: installations autonomes ou être reliés à
un réseau de distribution électrique.
1.3. A.Les installations PV autonomes:
L’installation autonome doit fournir de l’électricité de jour comme de nuit, en hiver comme en été car seul le solaire
alimente l’habitation en électricité. On comprend donc pourquoi ce système n’est utilisé que dans les lieux isolés. Le
principe de l’installation autonome consiste à charger des batteries qui pourront stocker le surplus de la production
électrique pour pouvoir le réutiliser. Le courant est contrôlé par un régulateur solaire qui gère la répartition de l’énergie.
On peut rajouter un onduleur au système afin d’alimenter des appareils électriques demandant plus de puissance.

Schéma de principe d'une installation photovoltaïque autonome.

Ce type d’installation est surtout utilisé dans les lieux isolés, lorsque le raccordement au réseau public coûte trop
cher. Elle est aussi utilisée lorsqu’il n’y a pas de réseau à proximité. Il est peu utilisé dans des habitations car il n’assure
pas une présence constante d’électricité. Les batteries ne stockent pas toujours assez d’électricité pour pouvoir alimenter
une habitation chauffée et où de nombreux appareils électriques fonctionnent.

1.4. B.Les installations PV raccordées au réseau:


Le photovoltaïque raccordé au réseau est un des systèmes de production d'électricité photovoltaïque; qui peut être
centralisé ou décentralisé.Ces systèmes sont constitués de modules solaires photovoltaïques reliés entre eux en série ou
en parallèle et branchés sur un ou plusieurs onduleurs euxmêmes connectés au réseau de distribution ou de transport
d'électricité.En quantité unitaire, les systèmes décentralisés de petite puissance sont les plus courants, avec
approximativement 80 % des systèmes raccordés au réseau mondial, la majorité étant posé sur des habitations
individuelles.

Schéma de principe d'une installation photovoltaïque raccordée au réseau.

76
1.4. Les facteurs physiques qui influencent sur le
rendement d’une installation photovoltaïque:
Le rendement d’une cellule ou d’un module photovoltaïque est le rapport entre l’énergie électrique produite par cette
cellule ou module et l’énergie lumineuse reçue sur la surface correspondante:

η [%] = Pproduite[kW] / Pincidente[kW]

Le rendement réel varie donc continuellement, en fonction notamment de l’énergie solaire incidente.Pour
permettre une comparaison de l’efficacité de différentes cellules, on définit ces caractéristiques dans des
conditions de test bien précises (STC = Standard Test Conditions). Ces conditions sont: émission lumineuse de 1
000 W/m², température de 25 °C, conditions spectrales Air Mass 1.5 (composition du spectre identique au
spectre solaire lorsqu’il traverse une épaisseur et demie d’atmosphère).On obtient alors le rendement par la
formule suivante:

ηstc [%] = Puissance crête [W/m²] / Puissance du spectre STC [W/m²]

Avec: Puissance du spectre STC = 1 000 [W/m²].

1.4. A. L’influence de l’éclairement:


L'éclairement correspond à l'intensité lumineuse captée par le module photovoltaïque, et se mesure en W/m². La nuit,
l'éclairement est nul (0 W/m²).L'éclairement varie au cours de la journée entre 0 et 1 000 W/m² (valeur maximum), en
fonction de la saison. L'éclairement a une nette incidence sur la valeur d’Icc. Lorsque l'éclairement double, Icc double
aussi. L'éclairement a très peu d'incidence sur la tension à vide Vco.

L’influence de l’éclairement.

77
1.4. B.L’influence de la température:
La température a une influence considérable sur le comportement de la cellule et donc sur son rendement. Cette
influence se traduit principalement par une diminution de la tension générée (et une très légère augmentation du courant).

L’influence de la température.

Suivant les modèles, ce comportement induit, par degré, une perte de 0.5 % du rendement par rapport au rendement
maximum de la cellule. On comprendra donc tout l’intérêt d’une ventilation correcte à l’arrière des panneaux.

1.4.C.Caractéristique courant tension d'un module photovoltaïque:


Sous un éclairement donné, toute cellule photovoltaïque est caractérisée par une courbe courant-tension (I-V)
représentant l'ensemble des configurations électriques que peut prendre la cellule. Trois grandeurs physiques définissent
cette courbe:

Caractéristiques courant-tension.

Sa tension à vide: Vco. Cette valeur représenterait la tension générée par une cellule éclairée non raccordée.

Son courant court-circuit: Icc. Cette valeur représenterait le courant généré par une cellule éclairée
raccordée à elle-même.

Son point de puissance maximal: MPP (en anglais: maximal power point) obtenu pour une tension et
un courant optimaux: Umpp, Impp).

78
Annexe A-2 : Caractéristiques de l’onduleur choisi STP 6000 TL :

79
Webographie

 http://www.photovoltaique.guidenr.fr/
 https://energiesolaire.wordpress.com/recuperation-de-
l%E2%80%99energie-solaire/
 http://ines.solaire.free.fr/
 http://www.climatedata.eu/
 http://www.photovoltaique-energie.fr/estimer-la-production-
photovoltaique.html
 http://www.domodesign.fr/?section=photovoltaique&sujet=1
 http://www.photovoltaique.info/IMG/pdf/Synthese_Onduleur_version_lite.
pdf
 http://www.slideshare.net/

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