Guide Bio-Logic Tronc Commun
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SCIENCES DE LA VIE ET DE L A TERRE
AABID ADIL
CONFORME AU PROGRAMME MAROCAIN
TRONC COMMUN
SCIENCES
PARTIE 2
Introduction :
L’écologie est la science qui étudie les relations entre les êtres vivants (humains, animaux, végétaux) et
le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent. Alors les sorties écologiques nécessite la
maitrise des connaissances scientifiques et des techniques spécifiques pour l’étude écologique sur le
terrain. 1
La distribution verticale des plantes en étages superposées appelées : la stratification verticale des
végétaux. Dans la forêt les végétaux se répartissent dans le sens de la hauteur en plusieurs niveaux ou
strates. Le document suivant donne une représentation schématique de la stratification verticale des
végétaux d’une forêt.
A B C D E
Arborescente Arbustive Herbacée Muscinale Souterraine
▪ La strate arborescente : constituée de végétaux ligneux (arbres) dont la hauteur dépasse cinq
mètres (Ex : Chêne liège, le cèdre, le pin …)
▪ La strate arbustive : constituée d’arbustes et de plantes ligneuses de petite taille (ne dépasse pas
5 mètres) (Ex : l’olivier, le pommier, l’arganier …)
2
▪ La strate herbacée : constituée de plantes à pieds non ligneux et des plantes à bulbes (Ex : Doum,
asphodèle, le fraisier, …)
▪ La strate muscinale : constituée de plantes qui poussent sur les troncs d’arbres, sur les rochers
(Ex : les mousses, les lichens, les champignons, …)
▪ La strate souterraine : c’est le prolongement des végétaux dans le sol, elle est constituée de
racines, rhizomes, bulbes …
Pour effectuer ce classement on s’est basé sur la hauteur des plantes alors comment on peut
mesurer la hauteur des arbres ? (Doc 2)
❖ Éléments de réponse :
La figure suivante représente une coupe qui montre la distribution horizontale de la végétation.
❖ Éléments de réponse :
La coupe horizontale de la répartition des végétaux se réalise sur un profil topographique. Cette coupe
montre que la végétation diffère chaque fois que nous passons d'un point géographique vers l'autre.
Pour réaliser une coupe horizontale de la répartition des végétaux, on suit les étapes suivantes :
▪ On réalise un profil topographique à partir d’une carte topographique de la région, selon l’axe
d’étude.
▪ On représente sur le profil les différents types de végétaux, les rivières, les routes, les
constructions, la direction, la nature du sol, …etc. en utilisant différents symboles.
▪ On dénomme les espèces
II. L’étude statistique de la répartition des organismes
1) L’étude statistique des végétaux (Doc 4)
La première opération dans l'étude statistique des végétaux dans un milieu écologique consiste à
repérer une station d'inventaire homogène au niveau du peuplement végétal
❖ Éléments de réponse :
Je constate que les stations 1, 2 et 3 sont des stations homogènes mais les stations 4 et 5 ne sont pas
homogènes car ils sont situés dans les limites de deux milieux différents. Donc pour faire un bon relevé,
il faut choisir des surfaces homogènes qui se trouve au fond du milieu et qui va nous donner une vraie
4
idée sur le milieu étudié.
La difficulté d’étudier tout l’espace d’une station, on recourt à la notion d’aire minimale alors
comment déterminer l’aire minimale d’une station donnée ?
2) La détermination de l’aire minimale (Doc 5)
L’aire de relevé en m2 1 4 9 16 25
Le nombre d’espèce végétale 10 28 36 55 55
❖ Éléments de réponse :
Nombre
d’espèces
60
50 5
40
L’aire
30 minimale
20
L’aire de
10
relevé en
0
m2
1 4 9 16 25
2. La courbe est ascendante, c'est-à-dire plus l’aire des relevés augmente, plus le nombre des espèces
végétales augmente. Puis on constate que la courbe montre un palier à partir de la surface 16 m2.
Ça signifie qu’on atteint la totalité des espèces végétale qu’on peut rencontrer dans le milieu
étudié. Donc l’aire minimale est égale à 16m2.
L’aire minimale est la plus petite surface où sont représentées toutes les espèces végétales du
milieu étudié.
3) L’exploitation des données du relevé : (Doc 6)
Après avoir déterminé l’aire minimale il est recommandé de faire plusieurs relevés dont la surface est
égale à l’aire minimale. Lorsque toutes les espèces végétales sont déterminées et recensées, on regroupe
toutes les données dans un tableau.
1 Rare < 5%
3 Entre 25-50%
4 Abondant Entre 50-75%
5 > 75%
La fréquence (F) : est un pourcentage qui exprime le degré de la liaison d’une espèce vis-à-vis au
milieu. Elle est représentée par la formule :
F < 20 % I Accidentel
20 % ≤ F < 40 % II Accessoire
60 % ≤ F < 80 % IV Fréquent
▪ Les espèces végétales dont l’indice de fréquence est de IV où V sont des végétaux indicateurs
du milieu.
▪ Les espèces végétales dont l’indice de fréquence est de III sont des végétaux
accompagnateurs.
Pour étudier les caractéristiques d’un milieu on réalise l’histogramme des fréquences. On représente sur
l’axe des abscisses les indices de fréquence et on porte sur l’axe des ordonnées le nombre d’espèce
correspondant à chaque indice. A partir de l’histogramme, on trace la courbe de fréquence.
7
▪ Si la courbe de fréquence est unimodale alors on dit que le groupement des êtres vivant est
homogène et cela reflète un milieu relativement stable du point de vue des conditions écologique.
▪ Si la courbe de fréquence est bimodale ou multimodale, alors le groupement est hétérogène et
reflète un milieu dont les conditions écologiques sont en évolution positive ou négative.
5) L’étude écologique dans un milieu forestier (Doc 8)
Le tableau suivant représente les résultats de l’étude de végétaux d’un milieu forestier. (Le signe +
indique la présence de l’espèce dans le relevé) :
1. Compléter le tableau en calculant les fréquences (F) et les indices de fréquences (IF) des
espèces :
2. Quelles sont les espèces caractéristiques et les espèces accompagnatrices dans ce milieu ?
3. Réalisez sur un papier millimétré l’histogramme et la courbe de fréquence, que pouvez-vous en
déduire ?
❖ Éléments de réponse :
8
2. Les espèces caractéristiques sont celles qui ont IF égale à IV ou V : Bouleau blanc, Bouleau
pubescent, et châtaigner.
Les espèces accompagnatrices sont celle qui ont IF égale à III : Fouger aigle,
Chêne, Saule, Aulne, et jonc
3. L’histogramme et la courbe de fréquence :
0
I II III VI V
Indice de fréquence
On constate que la courbe de fréquence est unimodale (une seule valeur maximal), donc les relevés
étudiés appartiennent à un groupement végétal homogène.
A cause de leur déplacement, il est relativement difficile de recenser les organismes animaux. Ceci
nécessite donc l’utilisation de plusieurs techniques adaptées :
▪ Observation et localisation.
▪ Pour les oiseaux : observation avec des jumelles ; observation des nids ; étude du chant.
Après avoir réalisé des relevés, les résultats sont regroupés dans un tableau comme le cas des végétaux.
Pour l’exploitation des données, en plus de la fréquence et de l’indice de fréquence, on peut calculer la
densité : 9
Le tableau ci-dessous représente le résultat des relevés des espèces animales (la faune) réalisés dans la
station de l’oudaya à l’embouchure de l’oued bouregreg :
total - - - - - - 1306
❖ Éléments de réponse :
10
2. Les espèces les mieux adaptées aux caractéristiques du milieu sont celles qui ont un IF = V ou
IV : sont donc les espèces 4,7,9,10, et 11
3. L’histogramme et la courbe de fréquence :
Nombre
d’espèces
0
I II III IV V
Indice de fréquence
La courbe de fréquence est plurimodale, donc les relevés étudiés appartiennent à un groupement animal
hétérogène.
Avec un sécateur ou des ciseaux on prend un échantillon d’une espèce fréquente dans le milieu
naturel étudié en découpant un morceau de la tige avec des feuilles et fleurs.
Mettre cet échantillon entre les feuilles de papier.
Mettre un poids sur le papier contenant l’espèce végétale ; de temps en temps on change le papier.
11
Après séchage on colle le végétale sur une feuille blanche cartonnée, tout en indiquant dans un
espace réservé une fiche d’identité de l’espèce végétale ; portant le nom commun, le nom latin, le
lieu et la date de la récolte.
2) Collecte et conservation des espèces animale (Doc 11)
Il est souvent difficile de collecter des animaux du fait qu’ils se déplacent couramment dans leur milieu
de vie. Ceci nécessite donc l’utilisation de techniques de collection spéciale telles que :
Pour les annélides, les poissons, les amphibiens et les reptiles… etc. Om les mets dans des bocaux
puis on remplie avec de l’eau et de l’alcool à volume égal, en suite on ajoute quelque morceaux
de sucre pour conserver la couleur originale de l’espèce animale.
Pour les insectes, on les fixes sur papier cartonné avec du scotch ou punaise, on met une sphère
de phénolphtaléine, tout en indiquant le nom de l’espèce animale, le lieu, et la date de récolte.
IV. Les composantes d’un écosystème.
composants ?
notion d’écosystème.
❖ Éléments de réponse :
1. Les constituants de cet écosystème en composants biotiques (vivants) et abiotiques (non vivants) :
2. Tous les êtres vivants sont plus où moins liés entre eux (relations alimentaires : compétition,
prédation, parasitisme, …), ils sont aussi en relation avec les éléments physiques et chimiques qui
les entourent (les facteurs abiotiques)
3. Dans tout milieu naturel, se trouvent des êtres vivants qui lui sont spécifiques, ils constituent alors
une biocénose. Ces êtres vivants sont en relation entre eux et avec les constituants physiques et
chimiques.
Donc l’écosystème est l’ensemble des êtres vivants qui sont en interaction entre eux (biocénose),
et en interaction avec le milieu dans lequel ils vivent (le biotope). Ecosystème = biocénose +
biotope.
Introduction :
Un facteur édaphique regroupe les propriétés chimiques, physiques et biologiques du sol, et le sol c’est
la couche superficielle de la croûte terrestre. Il est constitué de particules minérales et de particules
organiques. Il constitue un milieu de vie pour plusieurs êtres vivants. Ainsi il existe des interactions entre
1
ces deux composantes de l’écosystème.
Pour déterminer les éléments du sol on peut réaliser les manipulations suivantes :
❖ Éléments de réponse :
1 2 3 4 5 6
Eau Argile Sables Graviers Restes organique Humus
Les constituants du sol se séparent selon leur masse on dit qu’ils sédimentent. Le sol et constitué d’une
fraction solide qui comporte :
très important.
Alors le sol est constitué de :
On détermine la texture du sol en fonction des pourcentages des argiles, des limons et des sables qu’il
contient, on utilise pour cela un triangle des textures.
Exercice :
L’analyse de deux échantillons S1 et S2 a donné 3
A S1 120 g 60 g 20 g
S2 20 g 70 g 110 g
❖ Éléments de réponse :
1. La texture est définie par le pourcentage d’éléments minéraux présents dans le sol.
2. Pour déterminer la texture des échantillons S1 et S2, il faut déterminer les pourcentages des
particules :
Echantillons % Sable % Limon % Argile
S1 (120/200)x100= 60 (60/200)x100=30 (20/200)x100=10
S2 (20/200)x100=10 (70/200)x100=35 (110/200)x100=55
▪ Donc d’après le triangle des textures : S1 est un limon sableux, S2 est une argile.
3. D’après le triangle des textures :
Echantillons % Sable % Limon % Argile
A 20 30 50
B 40 40 20
1. La structure particulaire : les particules sableuses du sol sont libres et n’ont aucune adhérence
entre elles.
La structure compacte : les particules constitutives du sol sont liées avec de l’argile.
Les structures grumeleuses : constituées d’éléments (colloïdes) minéraux et organiques qui
constituent le complexe argilo-humique qui retient l’eau utilisable par les plantes.
2. Les structures particulaires sont filtrantes et sensibles à l'érosion. Les structures compactes
sont asphyxiantes et difficiles à travailler. Les structures grumeleuses sont filtrantes, mais sans
excès. En particulier, elles préservent bien les réserves hydriques du sol. Elles assurent aussi une
bonne circulation de l'atmosphère du sol favorisant la respiration racinienne et propice aux
bactéries aérobies.
V (ml) Vg (ml) t1 t2
Sol sableux 100 80 9h10mn 9h20mn
Sol argileux riche en humus 100 30 9h10mn 9h35mn
Sol argileux 100 10 9h10mn 9h45mn
❖ Éléments de réponse :
1. La perméabilité s’exprime par la quantité d’eau qui traverse le sol par filtration.
On peut l’exprimer par la vitesse de filtration d’eau dans un temps donné en cm3/mn : P = Vg/(t2-t1)
La capacité de rétention d’eau est le volume d’eau retenu par le sol après filtration (drainage d’eau
par la gravité) : Vr = V-Vg
3. On constate que la perméabilité est plus importante dans un sol sableux que dans un sol argileux
riche en humus ; elle est encore moins importante dans un sol argileux, contrairement à la capacité
de rétention d’eau. Cela peut être expliqué ainsi :
▪ Pour le sol sableux, les grains sont relativement grossiers et de structure particulaire, ce qui
permet l’écoulement facile de l’eau, et diminue la capacité de rétention d’eau. 6
▪ Pour le sol argileux, les grains sont très fins et de texture compacte, ce qui empêche
l’écoulement de l’eau et augmente la capacité de rétention d’eau.
▪ Pour le sol argileux riche en humus, il est caractérisé par une structure grumeleuse, les grains
sont très fins formant avec l’humus des grumeaux, et contient de nombreux lacunes permettant
l’écoulement de l’excès d’eau.
4. Le type de sol le plus intéressant pour les plantes est le sol argileux-humique, car sa capacité de
rétention d’eau est moyenne, ce qui favorise le développement idéal des plantes
❖ Éléments de réponse :
1. Les poids :
▪ P1 représente le poids du sol saturé en eau.
▪ P2 représente le poids du sol après arrêt de l’écoulement d’eau.
7
▪ P3 représente le poids du sol lorsque la plante se fane et atteint son point de
flétrissement.
▪ P4 représente le poids du sol après l’avoir séché.
2. Les différents états de l’eau dans le sol :
▪ L’eau de gravité : l’eau qui s’écoule facilement sous l’effet de la gravité. Elle occupe les espaces
lacunaires, son poids est P1-P2 = 159.5-149=10.5g.
▪ L’eau capillaire : l’eau retenue dans le sol autour des particules du sol. Cette eau est facilement
utilisable par la plante. Son poids est P2-P3=149-131.5=17.5
▪ L’eau hygroscopique : L’eau qui reste trop bien retenue par les particules du sol. Cette eau n’est
pas absorbable par les racines des plantes. Son poids est P3-P4=131.5-100=31.5g
❖ Éléments de réponse :
1. La capacité de rétention en eau : c’est le volume d’eau retenu par le sol après écoulement de
l’eau de gravité (drainage d’eau par la gravité).
Le point de flétrissement détermine la teneur minimale en eau du sol en dessous de laquelle la
plante ne peut vaincre la tension capillaire de l'eau (ne peut plus absorber l’eau).
2. On constate que plus la taille des grains diminue, plus la capacité de rétention d’eau et le point de
flétrissement augmentent. En présence de l’humus, on constate une amélioration de la capacité de
rétention d’eau pour les différents types de sol.
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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants
Les résultats sont illustrés par la figure ci-contre, comparer l’aspect de la solution du sol dans les deux
cas puis proposer une explication des résultats obtenus.
❖ Éléments de réponse :
Les constituants colloïdaux argilo-humiques sont chargés d’ions négatifs, en ajoutant des ions
positifs, cela contribue à la formation des amas ou flocons, par le phénomène de floculation (voir le
schéma suivant) :
II. Rôle des caractéristiques chimiques du sol dans la répartition des êtres vivants.
1) L’influence du pH sur la croissance végétale (Doc 7)
Pour connaitre l’influence du pH du sol sur la croissance et la répartition végétale on cultive deux espèces
de légumineuses (Le lupin jaune qui est calcifuge, et la féverole ou Vicia faba qui est calcicole) dans des
conditions de pH du sol différentes. Puis on mesure la quantité de calcium absorbée par des racines
isolées de ces deux espèces végétales.
On mesure la vitesse d’absorption des ions K+ par les racines du lupin jaune selon la concentration des
ions Ca2+ dans le sol.
2. Déterminer l’effet des ions Ca2+ sur l’absorption des ions K+ par les racines de
la plante sachant que le K+ et d’autres ions sont indispensables au développement des plantes.
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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants
❖ Éléments de réponse :
1. Lorsque le pH du sol est inférieur à 7 (acide), la quantité de calcium absorbée par les deux types
de plantes est faible. Mais le taux d’absorption augmentera avec l’augmentation du pH du sol
(acidité du sol diminue), et cette augmentation est plus importante chez le lupin jaune malgré que
10
ce dernier soit calcifuge. Nous concluons de cette analyse que l’augmentation du pH du milieu,
entraine l’augmentation de l'absorption du calcium par les plantes.
2. On constate que la vitesse d’absorption des ions K+ par les racines du lupin jaune en absence des
ions Ca2+, est beaucoup plus grande que la vitesse d'absorption de ces ions en présence de Ca2+.
Nous concluons donc que la présence d'ions Ca2 + dans le sol empêche l'absorption des ions K +
par la plante.
Les ions K+ sont essentiels pour la croissance des plantes, ils ont également un rôle dans
l'absorption de l'eau. Comme les ions Ca2+ empêchent l'absorption du lupin jaune pour K+, ils
empêchent le développement de la plante, ce qui explique l'absence de lupin jaune sur un terrain
calcaire.
2) L’influence de l’acidité du sol sur la répartition des animaux (Doc 8)
❖ Éléments de réponse :
▪ L’espèce 1 vit dans le sol à pH acide de 3.5 à
presque 5 son exigence en pH est très étroite
▪ L’espèce 2 vit dans les sols à pH acide 3.5
jusqu’à neutre 7, elle n’est pas très exigeante
en pH.
▪ L’espèce 3 vit dans le sol à pH légèrement
acide à neutre
Conclusion :
Les caractéristiques physicochimiques du sol
déterminent la répartition des animaux .
Le sol est un support mécanique pour les êtres vivants. Il agit sur la répartition de ces
êtres vivants par l’influence des:
❖ Éléments de réponse :
La stabilité de la quantité de dioxygène dans le premier cas indique un arrêt de la respiration à cause de
100° qui tue les êtres vivants
La diminution de la quantité de dioxygène dans le deuxième cas indique sa consommation par des êtres
vivants pendant leur respiration
Pour mettre en évidence la microflore du sol et son action sur la litière (le reste des êtres vivants riche
en matière organique et qui constitue la couche superficielle du sol) on propose l’expérience suivante :
❖ Éléments de réponse :
Dans la boite 1 stérile la feuille végétale est restée intacte, alors que dans la boite 2 normale, la feuille
végétale est dégradée et altérée. L’observation au microscope de la feuille altérée montre :
13
❖ Éléments de réponse :
Le déplacement des lombrics dans le sol permet :
Pour mettre en évidence l’action chimique du lombric sur le sol, on compare le résultat d’analyse
chimique d’un échantillon de déjections et d’un échantillon du sol de même quantité et prélevé à la
même profondeur.
❖ Éléments de réponse :
Les lombrics enrichissent le sol en sel
minéraux , c’est une action chimique .
Les déjections des lombrics sont plus riches en éléments chimiques que le sol environnant. Donc le sol
s’enrichie en éléments chimiques grâce à l’action chimique des lombrics, ce qui améliore la qualité du
sol et le rend plus fertile.
Les microorganismes du sol (Bactéries et champignons microscopiques) agissent au niveau des horizons
supérieurs par des phénomènes de décompositions de la matière organique, en deux opérations
principales et parallèles : la minéralisation et l’humification.
❖ Éléments de réponse :
L’humification : Les molécules complexes de
la matière organique morte qui forme la litière,
subissent une décomposition par la microflore
15
du sol (bactéries et champignons), et se
transforment en composés simples formant
l’humus, c’est l’humification.
La minéralisation : Parallèlement à
l’humification, il y’a décomposition complète
de certaines molécules organiques, ce qui
engendre la formation de molécules minérales
tels que le dioxyde de carbone (CO2), de
l’ammoniac (NH3), de l’hydrogène (H2), du
méthane (CH4).
Un sol résulte d’un long processus où plusieurs facteurs écologiques interagissent. Le schéma ci-dessous
montre les principales étapes de la formation d’un sol (ou pédogénèse).
❖ Éléments de réponse :
La formation et l’évolution d’un sol est très lente nécessite des centaines voire des milliers d’années et
se fait en plusieurs étapes :
▪ Erosion de la roche mère sous l’effet des différents agents climatiques, créant
16
des fissures dans la roche mère.
▪ Formations d’un niveau d’altération de la roche mère appelé niveau C , et fixation des premiers
végétaux qui attirent des insectes et des petits animaux.
▪ La matière organique s’accumule sur le sol, Les bactéries et les champignons commencent le
processus de décomposition de cette matière organique. La matière organique décomposée
forme une couche riche en humus appelée horizon A.
▪ L’altération de la roche mère continue et les sels minéraux sont transportés par les eaux de pluie
qui s’infiltrent en profondeur le sol gagne de l’épaisseur et se forme un nouveau horizon B riche
en sels minéraux
Cette augmentation progressive de l’épaisseur du sol permet le passage progressif de la strate herbacé
au strate arbustive et en fin au strate arborescente
Le sol est un milieu fragile qui peut être facilement dégradé par diverses activités humaines. Ces activités
se répercutent sur la fertilité et le rendement du sol.
Désertification :
c’est la transformation de sol de culture en sol incultivable par le sable à cause de la migration des
collines de sable.
Le lessivage du sol :
Phénomène d'entraînement par l'eau des ions
minéraux et des molécules argileuses et
humiques vers les horizons les plus profonds du
sol , où il s’accumulent formant un niveau très 17
Surpâturage :
C’est l’utilisation abusive d’un couvert végétal
par des herbivores. Ces derniers provoquent la
disparition définitive de la végétation ce qui
entraine une dégradation du sol et sa
désertification.
▪ Par amendement qui consiste à utiliser des engrais organiques ou minéraux. Les premiers
proviennent des déjections d’animaux et des restes de végétaux (fumier). Les seconds sont
d’origine minérale constitués principalement d’azote, de phosphore et de potassium.
▪ Par irrigation qui consiste à utiliser plusieurs techniques d’arrosage (Horizontal, vertical, goutte à
goutte).
▪ Par l’application du système de rotation des cultures qui est basé sur l’alternance de culture variées
sur le même sol (Exemple le blé avec les légumineuses).
Introduction :
Les êtres vivants sont caractérisés par une grande diversité et une grande répartition à la surface de la
terre qui n'est pas au hasard mais qui est soumise aux différentes factrices écologiques. Parmi ces facteurs
on a les facteurs climatiques. Le climat est l'ensemble des conditions atmosphériques qui règnent dans 1
une région donnée, pendant une longue période. Ces conditions ou composantes sont appelés facteurs
climatiques.
Le climat d'une région est influencé par deux types de facteurs cosmiques due à la rotation de la terre
et géographiques due à la position à la surface de la terre.
Le tableau suivant représente la valeur des précipitations mensuelles de quelques stations nationales :
Pendant 24 heures, la température quotidienne passe une valeur maximale et une valeur minimale.
Les précipitations annuelles et les moyennes thermiques sont deux facteurs climatiques déterminant de 4
la répartition du cèdre Pour mieux comprendre l’intervention de ces deux facteurs, on réalise le
diagramme ombro thermique en présentant la variation mensuelle des précipitations et T en fonction des
mois, et en utilisant l’échelle des précipitations double l’échelle des T.
voir le diagramme
3. Les deux digrammes ombro thermiques diffèrent par la durée de leurs périodes de sécheresse et
d’humidité :
A Ifrane la période de sécheresse dure 3 mois du début de Juin à la fin d’Août
A Tanger cette période est plus longue du mai à la moitie d’Octobre.
4. Les conditions climatiques de l’installation du cèdre sont donc :
Pa > 1000 mm
T ≤ 9°C pendant la période froide
Une période de sécheresse qui ne dépasse pas 3 mois
II. Variation des facteurs climatiques à l’échelle national
1) Variation des précipitations (Doc 5)
Le Maroc est caractérisé par une très grande variété de la valeur des précipitations annuelles allant de
100 mm à plus de 900 mm, et de la valeur des températures moyennes annuelles de 6°C à 26 °C.
A partir des données sur la température mensuelle on peut noter les observations suivantes :
Emberger a étudié le climat du bassin méditerranéen, et a divisé cette région en 5 étages climatique, en
se basant sur la valeur de m la moyenne des minimas du mois le plus froid, et sur le Q le Quotient
7
pluviométrique :
𝟏𝟎𝟎𝟎. 𝑷𝒂
𝑸=
(𝑴 + 𝒎)
. (𝑴 − 𝒎)
𝟐
▪ Q : Quotient pluviométrique
▪ Pa : la moyenne annuelle des précipitations en mm.
▪ M : la moyenne des températures maximales au mois le plus chaud en°K (°K = °C + 273 °C).
▪ m : la moyenne des températures minimales du mois le plus froid en °K (°K = °C + 273 °C).
Selon la valeur de m et de Q , on détermine l’étage climatique d’une station en se basant sur le clima
gramme d’Emberger :
En se basant sur les données climatiques suivantes, et sur le climagramme d’Emberger , déterminer
l’étage bioclimatique de Ifrane et d’Errachidia.
Pa en mm M°C m°C
Ifrane 1055 30.6 0.1 8
Errachidia 112.5 40.1 2.4
❖ Éléments de réponse :
Pour Ifrane :
Pour Errachidia :
La figure ci-contre représente la répartition de la végétation sur les deux versants de (Djebel Bouiblane)
et le tableau suivant résume quelques facteurs climatiques qui règnent dans cette vallée.
L'étude de l'abondance d'une espèce de fourmis en fonction de la température du milieu a donné les
résultats suivants :
120
10
100
80
60
40
20
0 La température
10 12 17 22 27 32 37 42 47
1. les fourmis survivent dans une température de 12°C à 42°C , cet intervalle de température de
survie est appelé domaine de tolérance les fourmis ne peuvent survivre à 10 °C et à 47°C , ces
deux valeurs sont appelées successivement température létale minimale et température létale
maximale . à 27°C le nombre de fourmis est maximal , on qualifie 27°C de température
optimale .
2. La température est un facteur écologique climatique qui détermine la répartition des animaux.
2) Action de la température et de l’humidité (Doc 9)
Les mois J F M A M J J A S O N D
Humidité en % 71 70 72 67 66 67 68 70 71 73 73 75
Tanger
T en °C 12 12 14 15 17 21 22 23 21 20 16 13
Humidité en % 55 46 45 44 44 40 28 27 38 44 53 55
Midelt
T en °C 5 6 10 12 16 20 25 24 18 14 10 6.5
11
2- Réalisé le domaine de tolérance et le domaine optimal de la survie des coccinelles ? Est-ce que les
coccinelles peuvent survivre et se multiplier à Midelt ? justifier ?
❖ Éléments de réponse :
1. Réalisation du climato gramme :
2. Les coccinelles ne peuvent survivre et se multiplier à Midelt parce que le plus grand parti du
climato gramme de Midelt est à l'extérieur du domaine de tolérance et de survie optimale des
coccinelles.
▪ Donc la réalisation du diagramme climatogramme d'une région donnée, puis l'écoclimatogramme
d'un être vivant pourra nous informer sur les possibilités que possède l'être vivant pour supporter la
vie dans une telle région, dans le but de l'introduire dans un nouvel écosystème.
IV. Réactions des êtres vivants aux changements des conditions climatiques :
Grace à leur déplacement les animaux cherchent les conditions climatiques optimales ou tolérables pour
s’installer dans un milieu, quand ces conditions deviennent intolérables pendant certaines périodes de
l’année, les animaux présentent des comportements divers : 12
Pour les végétaux fixés à leurs milieux, ils passent la mauvaise saison sous forme :
De graines contenant un embryon qui mène une vie ralentie dans l’attente de l’amélioration des
conditions climatiques, une fois favorable, les graines germent et donnent de nouvelles plantes.
De tubercules qui restent dans le sol , et germent quand les conditions climatique redeviennent
favorables .
La connaissance des conditions climatiques optimales pour le développement des plantes cultivées a
permis un grand développement du secteur agricole avec des rendements très importants. 13
Le tableau suivant montre le rendement de quelques espèces cultivées selon la technique utilisée.
❖ Éléments de réponse
D'après le tableau, on remarque que le rendement des cultures varie selon les conditions du milieu, il est
plus important dans une serre climatisée que dans une serre normale, et il est minime dans les cultures à
l'air libre.
La culture sous serre permet de contrôler la température et la teneur de l'air en CO2, d'où un très grand
rendement et possibilité de culture des plantes.
La serre est principalement utilisée pour créer le microclimat dont les plantes ont besoin pour accélérer
leur croissance. La température à l’intérieur de la structure augmente plus rapidement par rapport à celle
de l’environnement extérieur. Cette particularité vous permet de cultiver vos fruits et légumes dans de
meilleures conditions. Elle garantit également une accélération de la croissance des plantes ainsi qu’un
très bon rendement.
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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème
Introduction :
Tous les êtres vivants qui vivent dans un écosystème ont besoin de matière et d'énergie pour exécuter
leurs fonctions vitales et, ainsi, développer leur cycle de vie. Les êtres vivants d'un écosystème se
regroupent en niveaux trophiques selon la manière dont ils obtiennent de la matière et l'énergie.
1
Quels sont les relations trophiques existantes entre les êtres vivants.
Quels sont l 'étude quantitative des relations alimentaires.
Quels sont les réseaux trophiques.
I. Les relations trophiques existantes entre les êtres vivants
1) Les relations trophiques (Doc 1)
Après la lecture des exemples proposés, complétez le tableau suivant en utilisant le signe (+ avantage) ou
( - désavantage) ou (0 neutre), puis nommez la relation trophique reliant les deux espèces pour chacun des cas
cités.
Le parasitisme : C'est une relation trophique obligatoire entre deux espèces dont l'une est bénéficiaire appelée
le parasite, et l'autre perdante, appelée hôte.
La prédation : Relation qui lie deux ou plusieurs espèces animales vivant dans un même écosystème où les
faibles sont éliminés (La loi du plus fort).
La symbiose : Relation entre deux espèces différentes, et qui se traduit par des effets bénéfiques aussi bien
pour l'un que pour l'autre.
La compétition : C'est lorsque deux espèces au moins colonisent le même lieu et exploitent la même source
(Nourriture, habitat, lumière...), chacun utilise ses propres moyens pour être bénéficiaire.
Le saprophytisme : Un organisme est saprophyte, lorsqu'il est capable de se nourrir de la matière organique
non vivante, en la décomposant.
II. Les réseaux trophiques
1) Les différents types de régimes alimentaires (Doc 2)
pécheur)
Le régime omnivore
Se nourrissent à la fois d’aliments d’origine animale et
d’aliments d’origine végétale :
▪ le hérisson
Une chaîne alimentaire est formée par une succession d'organismes vivants qui constituent les maillons
de la chaîne. C'est une représentation linéaire simple dans laquelle chaque être vivant d'un maillon est
mangé par l'être vivant du maillon suivant. La relation entre deux êtres vivants est représentée par une
flèche qui signifie " ....est mangé par.... "
Exemple : la sève d'une jeune pousse de rosier (végétal vert) est mangée par un puceron. Le puceron est
mangé par une coccinelle. On peut représenter cette chaîne alimentaire de la façon suivante :
Sève d'une jeune pousse de rosier → puceron → coccinelle. La flèche signifie : « est mangé par ».
Les flamants mangent les artémies (Crustacé) qui eux se nourrissent de phytoplancton tel que l’algue
Dunaliella.
❖ Éléments de réponse :
1. Chaque individu mange celui qui le précède, et il est à son tour mangé par celui
qui le suit. Cet enchainement constitue une chaine alimentaire.
2. Une chaine alimentaire est la succession d’êtres vivants qui sont liés entre eux par une relation
alimentaire. Dans une chaine alimentaire les relations sont représentées par des flèches qui
traduisent le transfert de la matière et de l’énergie.
3. Régime alimentaire (Nature des aliments consommés par l’être vivant) et niveau trophique.
Les producteurs (P) : ce sont les végétaux chlorophylliens. Ils occupent toujours le premier
maillon dans une chaine alimentaire. Ils sont autotrophes (Ils fabriquent leurs propre matière
organique grâce au phénomène de la photosynthèse).
Les consommateurs (C) : ce sont des animaux hétérotrophes qui se nourrissent de la matière
organique existante dans les êtres vivants, et selon ce qu’ils ingèrent on distingue :
▪ Consommateur primaire ou consommateur de premier ordre (CI) : Ce sont les
herbivores qui se nourrissent directement au dépend du producteur.
▪ Consommateur secondaire ou de deuxième ordre (CII) : Ce sont des carnivores qui se
nourrissent des herbivores.
▪ Consommateurs tertiaires ou de troisième ordre (CIII) : Ce sont des carnivores qui se
nourrissent des carnivores (CII).
Les décomposeurs (D) : ils occupent le dernier maillon de la chaine alimentaire. Ils dégradent la
matière organique provenant de l’ensemble des catégories précédentes.
Un réseau trophique ou réseau alimentaire est une représentation des chaînes alimentaires d’un
écosystème lié par un ou plusieurs maillons.
Les plantes chlorophylliennes produisent leur matière organique en utilisant les sels minéraux, le CO2 et
l’énergie solaire. Les herbivores élaborent leur matière organique à partir des plantes qu’elles
6
consomment, les carnivores élaborent leur matière organique à partir d’autres animaux consommés. On
constat donc un transfert de la matière et de l’énergie d’un niveau trophique à un autre dans les
écosystèmes. C’est le flux de la matière et de l’énergie qui est exprimé par la formule suivante :
A = PN + R
▪ A : le flux d’énergie
▪ PN : Production nette
▪ R : perte d’énergie
Exemple :
Le schéma suivant représente des études quantitatives réalisées dans une chaine alimentaire :
❖ Éléments de réponse :
1. La source de l’énergie dans cet écosystème est l’énergie solaire.
2. Calculer de PN ; PS1 et PS2 :
On a le flux d’énergie A = PN + R (PN=Production nette, R= perte d’énergie)
7
▪ Donc PN = A – R = 27530 – 26257 = 1273 Kj
▪ PS1 = PN – (R1 + NU1) = 1273 – (953 + 280) = 40 Kj
▪ PS2 = PS1 – (R2 + NU2) = 40 – (9 + 30) = 1 Kj
3. Le rendement du producteur est Rp :
▪ Rp = (PN/A) x100 = (1273/27530) x100 = 4.62 %
Le rendement du consommateur (CI) est R1 :
▪ R1 = (PS1/PN) x100 = (40/1273) x100 = 3.14 %
Le rendement du consommateur (CII) est R2 :
▪ R2 = (PS2/PS1) x100 = (1/40) x100 = 2.5 %
4. On constate que le rendement diminue d’un niveau trophique à un autre plus élevé dans la chaine
alimentaire. Cette diminution peut être expliquée par la perte de la matière organique et par suite
la perte de l’énergie, soit par le phénomène de respiration, ou sous forme de matière non utilisée
(Déchets, racines, os, cornes, dents, plumes, poiles…
Le flux de la matière et de l'énergie dans les écosystèmes commence au niveau des végétaux
chlorophylliens (production primaire). Ce flux traverse les différents niveaux trophiques, tout en
diminuant sans cesse. Et ce à cause des parties non utilisées ; non assimilées ; et des parties consommées
dans le cadre de la respiration cellulaire pour produire de l'énergie indispensable à toutes les activités
biologiques
En étudiant une chaine alimentaire du point de vue quantitative on se rend compte que lorsqu'on passe
d'un niveau trophique à l'autre, le nombre d'individus, la biomasse et l'énergie diminuent. Ce phénomène
peut être schématisé sous forme de pyramides trophiques ou écologiques . La biomasse d'un être vivant
8
correspond à la masse totale de matières organiques et minérales qui le constituent.
Soit un écosystème composé d'un champ de luzerne de 4 ha qui sert à nourrir des veaux eux-mêmes
mangés en un an par un enfant
Pyramide de biomasse :
Pyramide d'énergie :
▪ Rendement de biomasse :
Rendement énergétique entre l’Energie solaire et la luzerne (6.23x10 /26.334x10 )x100 = 0.236 %
Rendement de biomasse entre luzerne et la vache (4.97x10 /6.23x10 )x100 = 7.977 %
Rendement de biomasse entre la vache et le garçon (36.7x10 /4.97x10 )x100 = 0.738 %
La dynamique d'un écosystème est liée à la dynamique de la végétation. Cette dynamique se caractérise par la
succession de plusieurs associations de végétaux dans un même endroit et au cours du temps. Cette succession 10
dépend du climat, de la nature de la roche mère et de la végétation elle-même. Durant cette évolution il y a une
interaction réciproque entre les végétaux et le sol et le climat.
Le lynx de la canada est un félin (chat) sauvage de la forêt (Exactement dans la forêt la plus au nord de
l'hémisphère nord). Il se nourrit presque exclusivement de lièvres d'Amérique. Les deux courbes suivants présente
l'évolution du nombre de lynx et de lièvres en fonction du temps.
▪ A partir de l'analyse des données de ce document, montrer que tout écosystème est caractérisé par un
dynamisme.
❖ Éléments de réponse :
On constate que :
▪ Les lièvres étant moins chassés, ils se reproduisent plus tranquilles et se multiplient.
▪ S’il y a moins de lièvres, le lynx se nourrit moins donc il se reproduit moins et sa population diminue.
11
▪ S'il y a beaucoup de lièvres, le lynx va se reproduire et sa population augmente.
▪ S'il y aura beaucoup de proies chassées, la population de lièvre diminue.
On remarque que les pics de lynx et de lièvres se suivent : lorsqu'on a un pic de lièvre, un pic de lynx suit l'année
suivante, et inversement lorsqu'on a une chute du nombre de lièvres, le nombre de lynx chute aussi.
L’écosystème est caractérisé par son dynamisme, suite aux variations qui affectent les liens et relations qui
existent entre les divers composants de cet écosystème.
Un écosystème vivant n'est jamais tout à fait stable : il suit une trajectoire vers un l'état le plus stable possible,
mais reste dans un état d'équilibre relative, sans cesse en mouvement, grâce à de complexes boucles de
rétroactions (interactions réciproques entre les éléments de l'écosystème).
Introduction :
De nombreuses activités humaines produisent des déchets qui peuvent modifier la composition de 1
l'atmosphère. Un grand nombre de ces activités menacent la biodiversité. Les menaces que posent ces
activités sont par exemple, soit les changements climatiques, la surexploitation et la disparition d'espèces.
Les activités humaines provoquent l'émission de nombreux polluants dans l'atmosphère. Ces émissions
de polluants ont des conséquences néfastes sur notre environnement et sur l'Homme.
Parmi les aspects de la pollution de l’air l’effet de serre est un phénomène naturel qui entraine le
réchauffement de l’atmosphère. Sans ce phénomène la terre serait invivable car sa température
serait d’environ -18 °C pendant la journée. Certaines activités humaines rejettent des quantités élevées
des gaz qui amplifient le phénomène de l’effet de serre. Parmi ces gaz on cite le CO2.
1. Analyser les deux courbes et déduire les causes de la variation de la température atmosphérique.
La pollution par les matières organiques représente le premier danger pour les eaux douces dans
lesquelles ces effluents sont déversés, ce type de pollution s’appelle l’eutrophisation.
L’eutrophisation est une forme de pollution qui se produit lorsqu’un milieu aquatique reçoit trop de
matière nutritive assimilable par les algues qui entraine la prolifération excessive de la végétation 3
aquatique, provoquant la mort de l’écosystème.
Premier stade : L’enrichissement des eaux en éléments nutritifs déclenche la prolifération des
algues vertes en surface, ce qui diminue la transparence de l’eau, et la photosynthèse n’est possible
que dans les couches superficielles, ce qui provoque la diminution du taux d’oxygène.
Deuxième stade : Mort de l’énorme quantité d’algues, puis décomposition aérobie de la matière
organique, avec consommation rapide de l’oxygène contenu dans les eaux profondes.
Troisième stade : Dans les couches profondes, apparition de fermentations anaérobies après
disparition de l’oxygène dissous, ce qui provoque le dégagement de sulfure d’hydrogène (H2S) et
d’ammoniac (NH3).
❖ Éléments de réponse :
1. Définition à la pollution du sol : 4
On dit qu’un sol est pollué lorsqu’il contient une concentration anormale de composés chimiques
potentiellement dangereux pour la santé, des plantes ou des animaux.
Pour réduire la concentration des gaz polluants dans l’air, plusieurs solutions peuvent être adoptées :
La pollution de l’eau est une altération qui rend son utilisation dangereuse et perturbe les écosystèmes
aquatiques. Plusieurs solutions peuvent être apportées pour réduire la pollution des eaux, comme
l’épuration des eaux usées avant leur rejet dans les milieux naturels
3) Préserver le sol :
Le sol a plusieurs fonctions : retient les eaux de pluie et de ruissellement, nourrit les plantes et produit
des récoltes. Plusieurs solutions peuvent être apportées pour réduire la pollution du sol, comme:
Introduction
Les plantes pour assurer leur continuité comme chez les animaux, se reproduisent. Cette reproduction se
fait par voie sexuée ou asexuée. La reproduction sexuée est caractérisée par l'intervention des cellules
reproductrices ou gamètes, qui s'unissent lors de la fécondation.
Les plantes à fleurs sont des plantes qui produisent des fleurs, qui constituent les organes reproducteurs 1
de ces organismes. Parmi les plantes à fleurs, certains ont des graines enfermées à l'intérieur de l'ovaire
qui donnera le fruit, ce sont les angiospermes comme l'oranger, pommiers, oliviers.
Quelle sont les organes qui assurent la reproduction chez les angiospermes ?
Quelle sont facteur de pollinisation ?
Quelle sont les étapes de la double fécondation ?
I. Organisation de la fleur chez les angiospermes
1) Observation de types de fleurs (Doc 1)
Différence entre fleur mâle et femelle kiwi Différence entre fleur mâle et femelle courgette
Hibiscus rosa sinensis l'androcée l'appareil Hibiscus rosa sinensis le gynécée l'appareil
reproducteur mâle reproducteur femelle
❖ Element de réponse :
Des plantes à fleurs unisexuées : La fleur porte soit les organes males ou les organes femelles, et on
distingue dans ce cas :
❖ Element de réponse :
1. Légende de la figure :
pistil
L'étamine est l'organe reproducteur mâle. Elle présente une partie allongée : le filet portant
l'anthère.
La coupe transversale de l'anthère montre que cette dernière est formée de deux loge pollinique
chaque loge pollinique contient deux sacs polliniques.
Pendant le stade de maturation, les cellules de l'assise mécanique se contractent provoquant ainsi
l'ouverture des fentes de déhiscence, ce qui projette les grains de pollen : c'est la dissémination.
La cellule mère diploïdes subissent une méiose pour donner quatre cellules filles haploïdes(n) ou
microspores.
Chaque microspore subit une seule mitose pour aboutir à la formation du grain de pollen former
de deux cellules haploïdes. Une cellule végétative à l’intérieure de laquelle se trouve une cellule
reproductrice. De ce fait le grain de pollen est qualifié de gamétophytes males
1.3 Schéma des grains de pollen des angiospermes (Doc 6)
1) Cytoplasme 5) Exine
2) Noyau 6) Cellule reproductrice
3) Intine 7) Cytoplasme
4) Pore 8) Noyau
Le grain de pollen libéré par la fente de déhiscence d'une anthère mure contient deux cellules
entourées par deux membrane l'intine et l’exine :
Une grande cellule végétative.
Une petite cellule reproductrice.
1) Stigmate
2) Style
3) Carpelle
4) Ovule
5) Ovaire
o Cellules antipodes
o Noyaux polaire
o 2 synergides
o 1 oosphère gamète
Au sein du nucelle, une cellule mère diploïde (2n) subit une méiose et donne 4 cellules haploïdes
(n) dont 3 dégénèrent.
La cellule restante subit 3 mitoses successives pour donner 8 noyaux formant le sac embryonnaire.
Le sac embryonnaire formé d'une cellule centrale à 2 noyaux ; 3 cellules dites cellules antipodes
; 2 synergides en plus du gamète femelle c'est-à-dire l'oosphère.
III. Importance de la pollinisation pour l'agriculture
1) La pollinisation (Doc 11)
Pour comprendre le rôle du grain du pollen, on choisit des fleurs de lavande 1, 2 et 3, sur lesquelles on
réalise les expériences illustrées sur les figures ci-dessous :
❖ Éléments de réponse :
1) Le phénomène mis en évidence :
❑ La pollinisation est le transport des grains de pollen libérés par les anthères mûres vers les
stigmates.
❑ La pollinisation correspond au transport des grains de pollen des étamines d'une fleur sur les 8
A maturité, le sac pollinique s'ouvre et libère les grains de pollen. Ces derniers vont être transportés
depuis les étamines vers le pistil. Ce processus fait intervenir des agents pollinisateurs.
▪ Le vent et les insectes sont considérés comme les facteurs fondamentaux de la pollinisation.
▪ Mais aussi l'eau, l'Homme et d'autres animaux tels que les oiseaux et les chauves-souris,
interviennent dans la pollinisation. 9
Dans une boite de pétri, on prépare une solution nutritive à partir de 10 g de sucre, 1g de gélatine et
100ml d'eau. On met au milieu de la boite un fragment de pistil, puis on saupoudre cette boite de pétri
avec des grains de pollen. La boite est placée à une température de 26 et 28°C pendant deux jours.
❑ Lorsqu’on dépose des grains de pollen dans un milieu nutritif convenable, ces derniers vont germer
et émettre un tube pollinique qui s’allonge grâce à la cellule végétative. La cellule reproductrice
s’engage puis se divise pour donner deux gamètes mâles : spermatozoïdes ou anthérozoïdes.
10
Figure 2 Figure 3
En vous aidant de ces documents décrivez les différentes étapes de la germination du grain de pollen.
❖ Éléments de réponse :
11
❑ Le tube pollinique s’allonge jusqu’à l’ovule et y pénètre par le micropyle. Il libère les deux
gamètes (Anthérozoïdes) dans le sac embryonnaire.
❑ L’un des deux anthérozoïdes s’unit avec le noyau de l’oosphère pour former la cellule l’œuf ou
zygote principal diploïde (à 2n ch),
❑ L’autre anthérozoïde s’unit aux deux noyaux polaires pour former un œuf accessoire albumen
triploïde (à 3n ch) : il s’agit d’une double fécondation.
VI. Germination
1) Germination in vivo (Doc 15)
❑ La germination est l'ensemble des phénomènes par lesquels la graine passe en vie ralentie a une
vie active et se développe en une jeune plante.
❑ Type de germination : 12
Pour germer, les graines ont besoin d'eau et d'une température favorable. La germination des graines est
conditionnée par des facteurs externes à savoir l'humidité, la température, l'air (l'oxygène)
13
❑ Phase d’imbibition :
° une forte absorption de l’eau.
° la respiration est très active.
❑ Phase de germination :
° Cette phase se termine par la sortie de la radicule.
Cette sortie marque le passage d’un état
physiologique réversible à un état irréversible.
❑ Phase de croissance :
° la croissance et au développement des racines et
de la tige
- La diplophase (à 2n ch) la plante feuillée (sporophyte) qui produit les grains de pollen
(gamétophytes mâles) et les ovules (gamétophytes femelles). 14
- L’haplophase (à n ch) représentée par les grains de pollen et le sac embryonnaire. Ces deux
organes producteurs de gamètes sont des gamétophytes.
Introduction
Les Gymnospermes rassemblent toutes les plantes dont l'ovule est nu. Le terme gymnosperme vient du
gymnos, qui signifie « nu », et sperma, « semence » ou « graine » on qualifie donc également ce groupe
de « plantes à graines nues ». 1
L'ovule est une caractéristique des Spermatophytes (plantes à graines), grand groupe de plantes qui
englobe les Gymnospermes et les Angiospermes.
Les figures suivantes, représentent quelques types de fruits ainsi que les types de feuilles chez des
gymnospermes. Précisez les principales caractéristiques végétatives des gymnospermes. (Doc 1)
Les types de fruits ainsi que les types de feuilles chez des gymnospermes
La majorité des gymnospermes sont des arbres à feuilles en aiguilles ou en écailles vertes persistantes,
leurs organes reproducteurs mâles et femelles sous forme d'un cône, on parle donc de conifères. Les
conifères forment le groupe principal des gymnospermes.
▪ Le pin est une plante unisexuée monoïque, c'est-à dire que les fleurs mâles et fleurs femelles sont
portées par la même plantes. Elle a des feuilles doubles en aiguille et des fleurs sous forme de
cônes.
▪ Chez le pin les fleurs mâles forment de petits cônes groupés en épis à la base de certaines pousses
de l’année. Et on constate que :
• Chaque cône mâle est constitué d’un certain nombre d’écailles organisées autour d’un axe.
• Chaque écaille porte sur sa face inferieur deux microsporanges (sacs polliniques) qui
contiennent les grains de pollen.
• Chaque écaille peut être considérée comme une étamine. Le cône tout entier est donc une fleur
mâle unisexuée.
• A l’intérieur des sacs polliniques se forment des grains de pollen. Chaque Grain est constitué
de deux cellules une végétative et une reproductrice, deux cellules prothalliennes, en plus de
deux ballonnets (sacs aérifère) qui facilite sa dissémination par le vent.
Le schéma ci-dessous représente les étapes de la formation d’un grain de pollen chez le pin. Annoter ce
schéma, puis décrire les étapes de la formation des grains de pollen.
Au niveau du sac pollinique, la cellule mère diploïde (2n) subit une méiose, ce qui donne 4 cellules
haploïdes (n) ; ce sont des microspores. Chaque microspore subit deux mitose successives et engendre
quatre cellules qui entourées par l’intine et l’exine, vont constituer le grain de pollen mûr.
Les figures ci-dessous présentent la structure des organes reproducteurs femelles chez le pin.
Cône femelle du pin avant Rameau du pin portant Coupe longitudinale d’un Coupe longitudinale
la pollinisation. des cônes femelles
cône femelle du pin d’un ovule du pin
▪ Chez le pin, l’appareil reproducteur femelle est représenté par des cônes développés au sommet
des pousses de l’année. Les cônes femelles persistent plusieurs années sur les rameaux.
▪ Le cône femelle est formé de plusieurs écailles serrées autour d’un axe. Sur la face de chaque
écaille se trouve une bractée, et sur sa face supérieure se trouve deux ovules contenant le
gamétophyte femelle, on parle d’écaille ovulifère. 4
▪ L’écaille ovulifère et la bractée qui se trouve au-dessous, sont considérée comme étant une fleur
unisexuée.
▪ L’ovule de la première année est entouré d’un tégument qui laisse à son sommet un orifice étroit
appelé micropyle.
▪ A l’intérieur de l’ovule on distingue une masse cellulaire périphérique, c’est le macrosporange ou
nucelle, qui entoure une seconde masse cellulaire qui est le prothalle femelle ou endosperme
▪ Au sommet de l’endosperme se forment 2 à 3 archégones (gamétophyte femelle) contenant chacun
une oosphère.
4) Les étapes de la formation de l’endosperme (DOC 5)
La figure ci-dessous est une représentation schématique de la formation d’un prothalle femelle
chez le pin.
▪ Au cours de la première année une cellule diploïde (2n) au sein de l’ovule subit une méiose et
donne quatre cellules haploïdes (n) ou macrospores), dont 3 dégénèrent. La macrospore restante
s’accroit et forme un mégaspore.
▪ La mégaspore se développe au sein du nucelle par mitose et donne le prothalle femelle ou
endosperme. A ce stade la croissance s’arrête pour reprendre l’année suivante.
5
▪ Le développement de l’endosperme reprend durant la deuxième année.
La germination du grain de pollen s’étale sur deux ans successifs avec un arrêt pendant l’hiver :
▪ Durant la première année :
Les grains de pollen disséminés par le vent, pénètrent entre les écailles écartées des cônes
femelles. Ils sont captés par un liquide secrété par le nucelle des ovules.
▪ Après la pollinisation :
6
Les écailles femelles se ferment, les grains de pollen commencent à germer en formant un
tube pollinique à partir de la cellule végétative, alors que les deux cellules prothalliennes
dégénèrent. La cellule anthéridie reste en place et se divise en une cellule socle (cellule
basale) une cellule reproductrice. A ce stade la germination s’arrête.
▪ Durant la deuxième année :
Le tube pollinique reprend sa croissance et s’allonge vers l’archégone, et pénètre à travers le
nucelle jusqu'à une oosphère. La cellule reproductrice se divise donnant naissance à deux
anthérozoïdes.
2) La fécondation et la formation des graines (DOC 7)
Pendant la deuxième année le noyau végétatif reprend la croissance du tube pollinique qui traverse le
nucelle et atteint l’archégone qui porte l’oosphère, le noyau reproducteur subit la mitose et produit 2
anthérozoïdes, le noyau végétatif et l’un des anthérozoïdes dégénèrent et le deuxième anthérozoïde
féconde l’oosphère. Le zygote diploïde qui résulte de la fécondation se développe en embryon 2 n.
1)La légende:
7
2) Les étapes de la germination :
▪ Les grains de pollen engendrent des gamètes mâles donc le grain de pollen est un gamétophyte
mâle.
▪ Le développement de la mégaspore engendre l'endosperme qui individualise deux ou trois
archégones ces archégones donnent une oosphère l'endosperme est donc un gamétophyte femelle
Introduction
Les plantes sans fleurs sont des plantes qui ne possèdent ni fleurs ni cônes et pourtant elles se reproduisent
sexuellement en produisant des gamètes mâles et des gamètes femelles. Parmi les plantes sans fleur, on
distingue :
1
Les thallophytes (algues) sont des végétaux chlorophylliens vivant en majorité dans un milieu aquatique
(marin). Ils sont dépourvus de tiges, de racines, de feuilles et de fleurs, un tel appareil végétatif s'appelle
un thalle, et les plantes qui ont cette structure sont appelées les thallophytes. Les photos ci-dessous
montrent deux types d’algues. (Doc 9)
Le fucus vésiculeux est une algue brune marine très répondue dans les côtes atlantiques. Il vit fixé aux
rochers à l'aide des crampons. Il est caractérisé par des terminaisons bifurquées remplies d’air.
Au début du mois de mars, apparaissent aux extrémités de ses bifurcations des renflements ovoïdes
granulées, les renflements fertiles (réceptacles). Ils sont de couleur orange chez les mâles et de couleur
brune verdâtre chez les femelles.
Chez le fucus vésiculeux, On réalise des coupes transversales au niveau des réceptacles mâles et on
observe au microscope. Les figures ci-dessous représentent le résultat de cette observation.
❖ Élément de réponse :
L'appareil reproducteur mâle est constitué par des réceptacles orange. Chaque réceptacle mâle est formé
de nombreuses cavités appelées conceptacles mâles qui communiquent avec l'extérieur par un orifice :
l'ostiole. Un conceptacle contient plusieurs petits sacs se sont les gamétocystes mâles (les anthéridies),
3
portés par des poiles ramifiés fertiles. Chaque anthéridie contient 64 anthérozoïdes qui se déplacent dans
l'eau de mer, grâce à une paire de flagelle.
Chez le fucus vésiculeux, On réalise des coupes transversales au niveau des réceptacles femelles et on
observe au microscope. Les figures ci-dessous représentent le résultat de cette observation.
L'appareil reproducteur femelle est constitué par des réceptacles verdâtres. Chaque réceptacle femelle
est formé de nombreuses cavités appelées conceptacles femelles qui communiquent avec l'extérieur par
un orifice : l'ostiole. A l'intérieur des conceptacles femelle se trouvent de gros sacs, ce sont des
gamétocystes femelles (les oogones), portés par des poiles non ramifiés fertiles. Chaque oogone contient
8 corpuscules sphériques de grande taille immobile, ce sont les oosphères.
La figure suivante montre les étapes de formation des gamètes mâles chez le fucus vésiculeux.
Au sein des anthéridies, une cellule mère (2n) subit une méiose et donne naissance à 4 cellules haploïdes
(n). Ces cellules subissent 4 mitoses et une différentiation pour donner 64 anthérozoïdes qui se libèrent
dans l'eau de mer après ouverture du conceptacle mâle.
❖ Élément de réponse :
Au sein de l'oogone, une cellule mère (2n) subit une méiose et donne naissance à 4 cellules haploïdes (n)
Ces cellules subissent 1 mitoses et une différentiation pour donner 8 oosphères de grande taille et
immobiles, qui se libèrent dans l'eau de mer après ouverture du conceptacle femelle.
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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs
Après leur libération dans l'eau de mer, chaque oosphère se trouve entouré d'un grand nombre
d'anthérozoïdes, un seul parmi eux parvient à traverser la membrane de l'oosphère ; c'est la fécondation.
Les 2 noyaux mâle et femelle se rapprochent et fusionnent donnant ainsi une cellule diploïde appelée
zygote. Ce dernier subit plusieurs mitoses successives donnant naissance à un embryon qui s'attache à
un substrat rocheux par le crampon puis se développe pour donner un jeune fucus mâle ou femelle.
Introduction
Les fougères sont des plantes chlorophylliennes sans fleurs qui occupent beaucoup de régions dans le
monde à l'exception des zones arides. L'appareil végétatif des fougères présente des racines une tige et 6
Les figures ci-ci-contre, montrent quelques caractéristiques végétatives du Polypodium vulgare (Polype),
qui est une fougère présente dans la nature sous deux formes : (DOC 1)
Chez les fougères, la tige appelée rhizome s'étale horizontalement dans le sol (tige souterraine). D'où les
feuilles lobées sur des pétioles (les frondes). Des racines transversales prolongent le rhizome pour le fixer
au sol. Sur la face postérieure (inférieur) des frondes mûres, apparaissent des amas de sporanges qui
interviennent dans la reproduction des fougères.
Le plant feuillé correspond au sporophyte. A maturité on observe sur la face inférieure des frondes des
amas de sporanges ou sores. Au niveau de chaque sporange existe des cellules mères diploïdes (2n),
chacune de ces cellules subit une méiose aboutissant à la formation de plusieurs cellules haploïdes (n).
Ce sont les spores qui sont libérées après éclatement du sporange.
Arrivés dans des endroits humides et à température environnante favorable, les spores libérées germent
et donne après une succession de mitoses un minuscule prothalle foliacé sous forme de cœur (prothalle
cordiforme), organisme pluricellulaire haploïde (n). Le prothalle est un gamétophyte qui porte à la fois
des organes reproducteurs mâles (anthéridie) et des organes reproducteurs femelles (Archégone). Le
prothalle est fixé au sol par des racines qui assurent sa nutrition.
En se référant au texte de ce document, légender les figures puis déduire les caractéristiques du
gamétophyte (prothalle).
❖ Élément de réponse :
Le prothalle est formé de cellules chlorophylliennes haploïdes, qui s'organisent en lame mince
8
cordiforme. Au niveau de sa face inférieure ; apparaissent de petites racines, appelées rhizoïdes servant
à absorber de l'eau, les éléments nutritifs et à sa fixation. Au niveau de sa face inférieure le prothalle
porte les organes sexuels mâles (Anthéridies) et femelles (Archégone). Les anthéridies se forment au
niveau de la partie inférieure de la face inférieure du prothalle. Les archégones se forment au niveau de
la partie supérieure de la face inférieure du prothalle.
La figure ci-dessous montre les étapes de la fécondation chez le polypode, et le devenir de l'œuf fécondé
chez cette fougère. Décrire les étapes de la fécondation chez le polypode, et indiquer le devenir de l'œuf
fécondé.
Introduction
Les mousses (Bryophytes) sont des plantes chlorophylliennes de petite taille qui poussent dans les
milieux humides. Le polytrichum formosum (polytric) est une mousse qui pousse généralement en 9
colonie dense au pied des arbres. L'appareil végétatif de ce polytric est simple, il se présente sous deux
formes : un gamétophyte qui peut être mâle ou femelle, et un sporophyte qui vit en parasite sur le
gamétophyte femelle.
Le sporophyte porte des sporanges qui libèrent à maturité des spores haploïdes issues de la méiose. Les
documents illustrent quelques caractéristiques végétatives des mousses. (Doc 5)
Les mousses sont des plantes de structure simple appartenant à L'embranchement des Bryophyte (plantes
terrestres qui ne possèdent pas de vrai système vasculaire). Elles sont dépourvues de racines et de lignine,
leurs rhizoïdes permettent l'ancrage au substrat(fixation). Les mousses peuvent se reproduire de manière
asexuée, par simple fragmentation de la tige, qui conduit à la formation de touffes fournies de mousses.
La reproduction sexuée se fait par alternance d'une génération gamétophytique et une génération
sporophytique.
La reproduction des mousses commence par l'apparition à l'extrémité des tiges, deux zones distinctes
qui produiront les gamètes :
10
Une zone portant des anthéridies, qui sont de
minuscules organes ovoïdes qui produiront à
maturité des anthérozoïdes biflagellés (les
gamètes mâles).
Une zone portant des archégones, organes en
forme de petites bouteilles qui produiront à
maturité un seul gamète femelle, l'oosphère.
La figure ci-dessous montre les étapes de la formation des gamètes et la fécondation chez le polytric.
Lorsque les conditions climatiques le permettent, de simples gouttelettes d'eau qui se trouvent à la surface des
feuilles suffisent pour que les anthérozoïdes libérés par les anthéridies dans le milieu extérieur, nagent à l'aide de
leurs flagelles pour rejoindre l'archégone. Les gamètes mâles pénètrent par les cous pour aller rencontrer des
oosphères. Chaque oosphère sera fécondée par un seul anthérozoïde. L'œuf fécondé prend naissance ainsi par la
fusion des noyaux des deux gamètes.
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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs
La figure ci-dessous montre l'évolution de l'œuf et la germination de la spore pour former le gamétophyte
chez le polytric. (Doc 8)
11
L'œuf se multiplie aussitôt après la fécondation et donne un embryon qui vit en parasite sur le
gamétophyte femelle. L'embryon se transforme ensuite en sporophyte qui porte un sporange à son
extrémité. Le sporange produit par méiose des spores haploïdes (n) qui vont être libérées et vont germer
pour donner chacune un protonéma sur lequel se développent des gamétophytes.
Introduction:
L’alternance méiose fécondation introduit un cycle dans le développement d’un organisme caractérisé
par : Alternance de phases chromosomiques Haplophase et Diplophase.
haploïdes mâle et femelle fusionnent pour donner un zygote diploïde qui peut être à l'origine d'un
nouvel individu diploïde.
A B a b c d e
Méiose Fécondation Mitose 1 Mitose 2 Mitose 3 Mitose 1 Mitose 2
2) Le cycle de développement chromosomique chez les angiospermes
2
Au niveau des sacs polliniques des cellules mères subissent la méiose et donnent des microspores
haploïdes et parallèlement au niveau des ovaires des cellules mères subissent aussi la méiose et
donnent des macrospores haploïdes.
La plante feuillée des angiospermes produit donc des spores c'est un sporophyte (Phase diploïde). La
croissance et la multiplication des spores donnent des gamètes.
❖ Élément de réponse :
1) Annotation du schéma :
A B C D
Méiose Méiose Fécondation Mitoses
a b c d
Grain de pollen Gamétophyte femelle Archégone Oosphère
gamétophyte male
2) Le cycle chromosomique d'une plante gymnosperme.
Au niveau des sacs polliniques (microsporanges) des cônes mâles des cellules mères subissent la méiose et
donnent des microspores haploïdes et parallèlement au niveau des macrosporanges des cônes femelles des cellules
mères subissent aussi la méiose et donnent des mégastores haploïdes. La plante feuillée des gymnospermes
produit donc des spores c'est un sporophyte (Phase diploïde).
1) Nommez les phénomènes (A ; B) qui caractérisent les différentes phases de ce cycle de développement.
❖ Élément de réponse :
1) Les phénomènes (A ; B) :
A B
Méiose Fécondation
2) Le cycle chromosomique de la fougère :
Chez les ptéridophytes le cycle de développement se déroule par alternance de deux phases inégale :
3) Chez les bryophytes le cycle de développement se déroule par alternance de deux phases
d'importance inégale : la phase gamétophytique haploïde (plus importante), et la phase
sporophytique diploïde. C'est un cycle haplodiplophasique.
III. Bilan des cycles de développement des plantes
1) Le cycle digénétique 6
▪ L’une sexuée représentée par le gamétophyte (n) qui fournit les gamètes. Il existe des
gamétophytes mâles et femelles.
▪ L’autre asexuée représentée par le sporophyte (2n) qui fournit les spores.
A partir des cycles digénétique il existe de nombreuses variations qui résultent de la réduction
progressive de l'une des deux générations au bénéfice de l'autre :
Introduction
Les plantes à fleurs et les plantes sans fleurs se multiplient à l'aide de la reproduction sexuée (Se réalise
grâce aux Gamètes pour produire des descendants génétiquement différents). Elles peuvent également se
reproduire naturellement sans l'intervention de cellules sexuelles c’est-à-dire de manière asexuée,
1
En quoi consiste la multiplication végétative ?
Et comment s'effectue-t-elle ?
Et quel est son intérêt dans le domaine agricole ?
I. La reproduction asexuée chez les plantes (la multiplication végétative)
1) Les différents types de, multiplication végétative. (Doc 1)
▪ Le tubercule (Pomme de terre) est un organe de réserves nutritives souterrain formé par un
renflement de la tige. Il porte des bourgeons qui se développent à la germination pour donner de
nouvelles plantes.
▪ Le bulbe (Oignon) est un organe de réserves nutritives souterraines formées par le renflement de
la tige ou des feuilles à la base de la tige. Le bulbe porte un bourgeon central qui se développe
pour donner une nouvelle plante.
▪ Certaines plantes comme la menthe possèdent une tige qui, une fois trouver des conditions
favorables (L’eau ; sel minéraux…), peuvent former des racines et poussent en nouvelle plantes.
▪ Fraisier possède un stolon qui s'étale horizontalement dans le sol, et sur toute sa longueur se
forment des racines et de nouvelles pousses aériennes.
❖ Élément de réponse :
Les végétaux se reproduisent asexuellement donnant des plantules qui ressemblent à la plante mère :
c'est la multiplication végétative qui peut être faite par :
▪ Des tiges, des racines ou des feuilles qui peuvent se transformer en organes de réserves comme 2
les rhizomes, les tubercules ou les bulbes. Ces structures végétatives possèdent des bourgeons
qui leurs permettent une multiplication végétative naturelle.
▪ Des feuilles ou des tiges aériennes (stolons) qui sont des organes aériens, dont le contact avec
le sol permet l'enracinement et le développement d'une nouvelle plante identique à la plante
mère.
▪ Les bulbilles qui sont des organes capables de régénérer de nouvelles plantes.
▪ Des cellules spécialisées qui se multiplient par bipartition pour donner une nouvelle plante.
2) Les structures histologiques intervenant dans la multiplication végétative. (Doc 2)
Le document ci-contre, montre une coupe de bourgeon et de l'apex racinaire. Qui présentent les
organes végétaux assurant la multiplication végétative.
La figure 1 La figure 2
En s'appuyant sur les données de la figure 1 et 2, déduire l'effet de l'auxine sur les plantes et la
relation entre la concentration de cette hormone et son effet sur les organes intervenant dans la
multiplication végétative.
❖ Élément de réponse :
▪ Pour la figure 1 :
Chaque fois on augmente la concentration d’AIA on observe qu’en parallèle une augmentation du degré
de courbure mais jusqu’à une concentration d’AIA= 2x10-7g/ml on observe une stabilité du degré de
courbure (aucun effet) . Alors il s’agit d’une proportionnalité jusqu’à concentration d’AIA= 2x10-7g/m
▪ Pour la figure 2 :
Lorsqu’on dépasse la concentration de simulation maximale on remarque qu’on a inhibition effet toxique.
La même concentration d’auxine peut stimuler la croissance d’un organe et inhiber celle d’un autre : Il
existe une sensibilisation différente. (L’effet inhibiteur ou ’activateur en fonction de l’organe étudie)
Le bouturage consiste à enterrer partiellement ou intégralement dans le sol un fragment d'organe végétal,
la bouture. Ce fragment de végétal est souvent un morceau de tige portant des bougeons (elle peut être
aussi un fragment de feuille ou de racine). Le bouturage est donc une technique de multiplication
végétative qui consiste à donner naissance à une nouvelle plante entière identique à la plante mère. Les
organes végétaux se forment à partir du méristème localisé dans des bourgeons.
La culture in vitro est un mode de multiplication végétative artificielle. C’est une culture d’explants de
plantes, sur un milieu synthétique, dans des conditions stériles, dans un environnement contrôlé et dans
un espace réduit.
Une culture d’explants : partie d’organe ou organe entier qui sont mise en culture.
Un milieu synthétique : milieu de culture.
Conditions stériles : Désinfection d’explant ; Stérilisation de milieu de culture ; Environnement
stérile.
Un environnement contrôlé : température et lumière contrôle. 5
Décrire les étapes de la multiplication végétative in vitro de la pomme de terre puis déduire
les caractéristiques du microbouturage.
❖ Élément de réponse :
La culture in vitro se fait à partir d'un tissu de tigelle stérilisée. Les repiquages successifs permettent
la production d'un grand nombre de plants ou vitro-plants mis en culture sous serre pour optimiser
leur développement avant de les transférer en champ.
3) Marcottage (Doc 6)
Le greffage est une technique qui consiste à implanter une portion de végétal ou greffon, à une plante
déjà enracinée ou porte-greffe les figures ci-dessous présentent les étapes de greffage :
▪ Greffage : le greffage est un mode de, multiplication végétative qui consiste à implanter dans
les tissus d'une plante (nommée « porte-greffe ») un bourgeon ou un fragment quelconque
(nommé « greffon ») pour obtenir une nouvelle espèce de bonne qualité.
Le greffon et le porte-greffe doit être de la même famille
Introduction :
De nouvelles techniques de sélection des plantes sont en développement. Il s'agit par exemple de
techniques permettant de modifier le génome de manière ciblée à la suite de l'introduction d'un gène
étranger dans leur matériel génétique ce qui permet à ces plantes d'acquérir des nouveaux caractères c’est
1
la transgénèse.
La transgénèse consiste à ajouter un nouveau gène dans un organisme. Chez les végétaux, plusieurs
techniques de transgénèse ont été développées. La possibilité de régénérer une plante entière à partir de
quelques cellules végétales est d’un grand intérêt lors de ces transgénèses. Une des techniques les plus
utilisées en transgénèses végétale est l’utilisation d’une bactérie du sol, Agrobacterium tumefaciens est
une bactérie en forme de bâtonnet, de la famille des Rhizobiacées. Elle se développe dans le sol. La chute
de la température cause chez certaines plantes des lésions qui peuvent donner par la suite des galles ou
tumeurs il s’agit d’une prolifération anarchique des cellules de la plante hôte provoquée par les bactéries
au niveau de racine et la tige.
▪ Après la blessure de la plante la bactérie ▪ La plante acquiert donc un nouveau caractère, c’est
Agrobacterium tumefaciens entre en contact avec qu’elle libère des composées (Les opines) qui sont
une cellule végétale, et injecte une partie de son utilisées par la bactérie pour sa croissance et sa
matériel génétique qui s’incorpore au matériel multiplication. La plante est modifiée
génétique du végétal. Ainsi les cellules infectées génétiquement.
sont modifiées et développent des tumeurs.
2) Au contact de la bactérie avec une cellule végétale une partie du plasmide Ti (ADN-T) s’incorpore au
matériel génétique de cette cellule.
La cellule végétale acquiert ainsi un nouveau caractère, qui est la capacité de se multiplier de manière
anarchique ce qui donne une tumeur la cellule est modifiée génétiquement et la plante issue de cette
cellule est appelée organisme génétiquement modifié (OGM).
La figure ci-dessous représente les étapes de l’obtention d’une plante transgénique par l’utilisation d’un
vecteur biologique cette technique utilise une bactérie du sol, Agrobacterium, qui a la propriété de
réaliser naturellement la transformation génétique d'une plante, afin de la parasiter.
❖ Élément de réponse :
1) Pour modifier génétiquement des plantes les chercheurs utilisent divers outils les plus importants sont:
Des enzymes spécifiques qui sont : les enzymes de coupure ou de restriction qui coupent la
molécule d’ADN à des endroits bien précis. Et les enzymes de soudure ou ligases, qui lient la
molécule d’ADN à des endroits précis.
2) La transgénèse par utilisation d’un vecteur biologique nécessite plusieurs étapes qui sont :
En s’appuyant sur les données de ce document, décrire comment un canon projetant des
particules permet la modification génétique d’une cellule cible.
❖ Élément de réponse :
Ces particules portant le gène sont envoyées à partir d’un canon à particules elles provoquent des
perforations provisoires de la membrane cellulosique sans tuer les cellules végétales ce qui permet la
pénétration du gène et son intégration dans le matériel génétique de la cellule cible. Ainsi chaque cellule
génétiquement modifiée donne une plante entière génétiquement modifiée.
Qu’ils sont beaucoup plus résistants aux maladies, insecte ou herbicides, ce qui permet d’utiliser
moins de produit chimiques.
Qu’ils permettent une amélioration des produits.
Qu’ils permettent une diminution des pertes de production.
Introduction:
En observant de près les écosystèmes, on découvre une grande diversité des végétaux qui les compose.
Les botanistes ont été amenés à identifier les plantes en faisant une description précise des caractères qui
leurs sont propres et ensuite, les classer selon un système ordonné et cohérent. Ils ont regroupé les
végétaux en groupes ou taxons sur la base des caractères communs. (Doc 1) 1
Espèce Classe
Genre Embranchement
Famille Règne
Ordre Monde vivant
La classification des végétaux s’appuie sur différents critères biochimiques, cytologiques, anatomiques
ou morphologiques.
Identifier une plante, c’est le trier parmi d’autres. On départage les végétaux en fonction de ce qu’ils
possèdent ou ne possèdent pas. Pour cela, on a réalisé des clés de détermination qui permettent
d’identifier progressivement l’espèce en fonction de ses caractères morphologiques.
BIO-LOGIC PROPOSE UN SUIVI CH RONOLOGIQUE PAR CHAPITRE, COMPRENANT DES COURS, DES
RÉSUMES DE COURS. NOUS UTILISONS LES DERNIÈRES TECHNOLOGIES WEB POUR ASSURER UNE
PRÉSENTATION CLAIRE ET ERGONOMIQUE.