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LYCÉE

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SCIENCES DE LA VIE ET DE L A TERRE

TRONC COMMUN SCIENCES

AABID ADIL
CONFORME AU PROGRAMME MAROCAIN

TRONC COMMUN
SCIENCES

PROFESSEUR : AABID ADIL


PROFESSEUR DE CYCLE SECONDAIRE QUALIFIANT
[email protected]

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE


PARTIE 1

CHAPITRE 1 : LES TECHNIQUES ADAPTA TIVES À


L’ÉTUDE ÉCOLOGIQUE SUR LE TERRAIN
CHAPITRE 2 : LES FACTEURS ÉDAPHIQUES ET
LEURS RELATIONS AVEC LES ÊTRES VIVANTS
CHAPITRE 3 : LES FACTEURS CLIMATIQUES ET
LEURS RELATIONS AVEC LES ÊTRES VIVANTS
CHAPITRE 4 : FLUX DE LA MATIÈRE ET DE
L’ÉNERGIE DANS L’ÉCOSYSTÈME
CHAPITRE 5 : LES ÉQUILIBRES NATURELS

PARTIE 2

CHAPITRE 1 : LA REPRODUCTION SEXUÉE CHEZ LES


PLANTES À FLEURS
CHAPITRE 2 : LA REPRODUCTION SEXUÉE CHEZ LES
PLANTE S SANS FLEURS
CHAPITRE 3 : LES CYCLES DE DÉVELOPPEMENT DES
PLANTES
CHAPITRE 4 : LA REPRODUCTION ASEXUÉE CHEZ LES
PLANTES
CHAPITRE 5 : LA MODIFICATION GÉNÉTIQUE DES
PLANTES
CHAPITRE 6 : LA CLASSIFICATION DES PLANTES
La sortie écologique

Introduction :
L’écologie est la science qui étudie les relations entre les êtres vivants (humains, animaux, végétaux) et
le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent. Alors les sorties écologiques nécessite la
maitrise des connaissances scientifiques et des techniques spécifiques pour l’étude écologique sur le
terrain. 1

Quelle sont les techniques utilisées en écologie sur le terrain ?


Quelles sont les connaissances scientifiques spécifiques à l’écologie ?
I. Les techniques d’étude écologique sur le terrain
1) Répartition verticale des végétaux (Doc 1)

La distribution verticale des plantes en étages superposées appelées : la stratification verticale des
végétaux. Dans la forêt les végétaux se répartissent dans le sens de la hauteur en plusieurs niveaux ou
strates. Le document suivant donne une représentation schématique de la stratification verticale des
végétaux d’une forêt.

Déterminer les différentes strates végétales ?


❖ Éléments de réponse :

A B C D E
Arborescente Arbustive Herbacée Muscinale Souterraine

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La sortie écologique

▪ La strate arborescente : constituée de végétaux ligneux (arbres) dont la hauteur dépasse cinq
mètres (Ex : Chêne liège, le cèdre, le pin …)
▪ La strate arbustive : constituée d’arbustes et de plantes ligneuses de petite taille (ne dépasse pas
5 mètres) (Ex : l’olivier, le pommier, l’arganier …)
2
▪ La strate herbacée : constituée de plantes à pieds non ligneux et des plantes à bulbes (Ex : Doum,
asphodèle, le fraisier, …)
▪ La strate muscinale : constituée de plantes qui poussent sur les troncs d’arbres, sur les rochers
(Ex : les mousses, les lichens, les champignons, …)
▪ La strate souterraine : c’est le prolongement des végétaux dans le sol, elle est constituée de
racines, rhizomes, bulbes …
Pour effectuer ce classement on s’est basé sur la hauteur des plantes alors comment on peut
mesurer la hauteur des arbres ? (Doc 2)
❖ Éléments de réponse :

On peut mesurer la hauteur des arbres en


utilisant le dendromètre de Franck. C'est
un triangle rectangle isocèle (hauteur :
20 cm) pourvu d'un tube de visée et d'un
fil à plomb.
On applique la règle des triangles
semblables : ab/AB = bc/BC
(ab) . (BC) = (AB) . (bc)
Puisque : ab = bc . Alors Dl = D2
Et puisque H = Dl+h donc
H = D2+h. avec h = CE.
Calcule la hauteur de l'arbre représenté sachant que la distance qui sépare l'observateur du pied
de l'arbre est 11.31m et sa taille est de 1.69 m ?
2) Répartition horizontale des végétaux : (Doc 3)

La figure suivante représente une coupe qui montre la distribution horizontale de la végétation.

Montrez quelles sont les étapes nécessaires à la réalisation de cette coupe.

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La sortie écologique

❖ Éléments de réponse :
La coupe horizontale de la répartition des végétaux se réalise sur un profil topographique. Cette coupe
montre que la végétation diffère chaque fois que nous passons d'un point géographique vers l'autre.

Pour réaliser une coupe horizontale de la répartition des végétaux, on suit les étapes suivantes :

▪ On réalise un profil topographique à partir d’une carte topographique de la région, selon l’axe
d’étude.
▪ On représente sur le profil les différents types de végétaux, les rivières, les routes, les
constructions, la direction, la nature du sol, …etc. en utilisant différents symboles.
▪ On dénomme les espèces
II. L’étude statistique de la répartition des organismes
1) L’étude statistique des végétaux (Doc 4)

La première opération dans l'étude statistique des végétaux dans un milieu écologique consiste à
repérer une station d'inventaire homogène au niveau du peuplement végétal

La figure suivante montre 5 stations différentes ou


on peut effectuer des relevés.
Quelles sont les stations où doit-on réaliser
des relevés représentatifs des cinq milieux?
Justifier votre réponse.

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La sortie écologique

❖ Éléments de réponse :
Je constate que les stations 1, 2 et 3 sont des stations homogènes mais les stations 4 et 5 ne sont pas
homogènes car ils sont situés dans les limites de deux milieux différents. Donc pour faire un bon relevé,
il faut choisir des surfaces homogènes qui se trouve au fond du milieu et qui va nous donner une vraie
4
idée sur le milieu étudié.

La difficulté d’étudier tout l’espace d’une station, on recourt à la notion d’aire minimale alors
comment déterminer l’aire minimale d’une station donnée ?
2) La détermination de l’aire minimale (Doc 5)

Pour délimiter la surface minimale, on effectue un


quadrillage. Cela permet de dénombrer toutes les
espèces végétales présentes sur 1 𝒎𝟐 puis sur 4
𝒎𝟐 ,9 𝒎𝟐 , 16 𝒎𝟐 etc.
Jusqu’à ce que l’on ne trouve plus de nouvelles
espèces végétales.
Une fois ces relevés exécutés, on établit une
courbe où l’on porte, en fonction de la surface
explorée le nombre d’espèces trouvées.
Le tableau suivant indique le nombre d’espèce recencées dans des carrées de 1𝒎𝟐 , 2𝒎𝟐 , …, 25 𝒎𝟐 .

L’aire de relevé en m2 1 4 9 16 25
Le nombre d’espèce végétale 10 28 36 55 55

1. Tracer la courbe de la variation du nombre d’espèce en fonction de l’aire de relevé.


2. En analysant la courbe, déterminez l’aire minimale. Puis définir l’aire minimale.

❖ Éléments de réponse :

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La sortie écologique

Nombre
d’espèces

60

50 5

40
L’aire
30 minimale

20
L’aire de
10
relevé en
0
m2
1 4 9 16 25

2. La courbe est ascendante, c'est-à-dire plus l’aire des relevés augmente, plus le nombre des espèces
végétales augmente. Puis on constate que la courbe montre un palier à partir de la surface 16 m2.
Ça signifie qu’on atteint la totalité des espèces végétale qu’on peut rencontrer dans le milieu
étudié. Donc l’aire minimale est égale à 16m2.
L’aire minimale est la plus petite surface où sont représentées toutes les espèces végétales du
milieu étudié.
3) L’exploitation des données du relevé : (Doc 6)

Après avoir déterminé l’aire minimale il est recommandé de faire plusieurs relevés dont la surface est
égale à l’aire minimale. Lorsque toutes les espèces végétales sont déterminées et recensées, on regroupe
toutes les données dans un tableau.

Comment déterminée l’abondance et de dominance d’une espèce végétale ?

Alors selon L'échelle d'abondance et de dominance de Braun-Blanquet :

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Coefficients Abondance Recouvrement


+ Très rare Très faible

1 Rare < 5%

2 Répondue Entre 5-25% 6

3 Entre 25-50%
4 Abondant Entre 50-75%

5 > 75%

4) Fréquence et indice de fréquence (Doc 7)

La fréquence (F) : est un pourcentage qui exprime le degré de la liaison d’une espèce vis-à-vis au
milieu. Elle est représentée par la formule :

(n) nombre de relevés renfermant l’espèce étudiée


F= X 100
(N) nombre des relevés réalisés

Le chercheur a divisé les fréquences en 5 classes chacune correspond à un indice de fréquence et


caractérise le type végétal (Les indices de fréquence selon DU RIETZ) :
Catégories Indice de Nature de
fréquence (IF) l’espèce végétale

F < 20 % I Accidentel
20 % ≤ F < 40 % II Accessoire

40 % ≤ F < 60 % III Assez fréquent

60 % ≤ F < 80 % IV Fréquent

80 % ≤ F ≤ 100 % V Très fréquent

▪ Les espèces végétales dont l’indice de fréquence est de IV où V sont des végétaux indicateurs
du milieu.
▪ Les espèces végétales dont l’indice de fréquence est de III sont des végétaux
accompagnateurs.

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La sortie écologique

Comment on peut étudier les caractéristiques d’un milieu ?

Pour étudier les caractéristiques d’un milieu on réalise l’histogramme des fréquences. On représente sur
l’axe des abscisses les indices de fréquence et on porte sur l’axe des ordonnées le nombre d’espèce
correspondant à chaque indice. A partir de l’histogramme, on trace la courbe de fréquence.
7

▪ Si la courbe de fréquence est unimodale alors on dit que le groupement des êtres vivant est
homogène et cela reflète un milieu relativement stable du point de vue des conditions écologique.
▪ Si la courbe de fréquence est bimodale ou multimodale, alors le groupement est hétérogène et
reflète un milieu dont les conditions écologiques sont en évolution positive ou négative.
5) L’étude écologique dans un milieu forestier (Doc 8)

Le tableau suivant représente les résultats de l’étude de végétaux d’un milieu forestier. (Le signe +
indique la présence de l’espèce dans le relevé) :

1. Compléter le tableau en calculant les fréquences (F) et les indices de fréquences (IF) des
espèces :

Les relevés R1 R2 R3 R4 R5 R6 F (%) IF


Les espèces
Fougère aigle + - - + + - (3/6) x 100 = 50 III
Bouleau blanc + + + - + - (4/6) x 100 = 66.66 IV
Bouleau pubescent - + + + + - (4/6) x 100 = 66.66 IV

Châtaigner - - + + + + (4/6) x 100 = 66.66 IV


Chêne + - + + - - (3/6) x 100 = 50 III

Saule + - - + - + (3/6) x 100 = 50 III


Aulne - + - + - + (3/6) x 100 = 50 III

Jonc - + - - + + (3/6) x 100 = 50 III

Pin sylvestre + - - - + - (2/6) x 100 = 33.33 II

Bruyère tétralix - - - - + - (1/6) x 100 = 16.66 I

rumex - + - - + - (2/6) x 100 = 33.33 II

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2. Quelles sont les espèces caractéristiques et les espèces accompagnatrices dans ce milieu ?
3. Réalisez sur un papier millimétré l’histogramme et la courbe de fréquence, que pouvez-vous en
déduire ?

❖ Éléments de réponse :
8

2. Les espèces caractéristiques sont celles qui ont IF égale à IV ou V : Bouleau blanc, Bouleau
pubescent, et châtaigner.
Les espèces accompagnatrices sont celle qui ont IF égale à III : Fouger aigle,
Chêne, Saule, Aulne, et jonc
3. L’histogramme et la courbe de fréquence :

Nombre Histogramme et courbe de


d’espèces
fréquence des espèces végétales
6

0
I II III VI V
Indice de fréquence

On constate que la courbe de fréquence est unimodale (une seule valeur maximal), donc les relevés
étudiés appartiennent à un groupement végétal homogène.

6) L’étude statistique des animaux (Doc 9)

A cause de leur déplacement, il est relativement difficile de recenser les organismes animaux. Ceci
nécessite donc l’utilisation de plusieurs techniques adaptées :

▪ Observation et localisation.
▪ Pour les oiseaux : observation avec des jumelles ; observation des nids ; étude du chant.

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La sortie écologique

▪ Etude des traces : traces des pattes ; excréments ;…

Après avoir réalisé des relevés, les résultats sont regroupés dans un tableau comme le cas des végétaux.

Pour l’exploitation des données, en plus de la fréquence et de l’indice de fréquence, on peut calculer la
densité : 9

La densité absolue (D) :


Nombre total d’individu de l’espèce
D=
Surface totale des relevés effectués
La densité relative (d) :

d= Nombre total d’individu de l’espèce


X 100
Nombre total d’individu de toutes les espèces

Le tableau ci-dessous représente le résultat des relevés des espèces animales (la faune) réalisés dans la
station de l’oudaya à l’embouchure de l’oued bouregreg :

Relevés Espèces R1 R2 R3 R4 R5 R6 Total F IF D/m2 d


(%)
1 Némertes 1 1 16.66 I 0.66 0.07

2 Capitella capitata 1 1 16.66 I 0.66 0.07


3 Diopatra 1 1 16.66 I 0.66 0.07
neapolitana

4 Glycera convoluta 1 1 2 1 5 66.66 IV 3.33 0.38


5 Mysta picta 1 3 4 33.33 II 2.66 0.30
6 Nephthys homergii 3 1 4 33.33 II 2.66 0.30
7 Nereis diversicolor 7 81 99 202 6 395 83.33 V 263.33 30.24
8 Natica sp 4 4 16.66 I 2.66 0.30
9 Ceratoderma edule 1 27 8 6 7 49 83.33 V 32.66 3.75
10 Scrobicularia plana 156 213 214 138 1 722 83.33 V 481.33 55.28
11 Tapes decussatus 3 39 47 11 9 109 83.33 V 72.66 8.34
12 Nassarius 9 9 16.66 I 6 0.68
peticulatus
13 Carcinus moenas 2 2 16.66 I 1.33 0.15

total - - - - - - 1306

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La sortie écologique

1. Compléter le tableau sachant que l’aire de chaque relevé est de 0.25m2.


2. Quelles sont les espèces les mieux adaptées aux caractéristiques du milieu ?
3. Tracer l’histogramme et la courbe de fréquence, que peut-on en déduire ?

❖ Éléments de réponse :
10

2. Les espèces les mieux adaptées aux caractéristiques du milieu sont celles qui ont un IF = V ou
IV : sont donc les espèces 4,7,9,10, et 11
3. L’histogramme et la courbe de fréquence :

Nombre
d’espèces

0
I II III IV V
Indice de fréquence

La courbe de fréquence est plurimodale, donc les relevés étudiés appartiennent à un groupement animal
hétérogène.

III. Techniques de collecte et conservation des êtres vivants.


1) Collecte et conservation des espèces végétales (Doc 10)

Pour réaliser un herbier (collection de plantes séchées) on procède comme suit :

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La sortie écologique

Avec un sécateur ou des ciseaux on prend un échantillon d’une espèce fréquente dans le milieu
naturel étudié en découpant un morceau de la tige avec des feuilles et fleurs.
Mettre cet échantillon entre les feuilles de papier.
Mettre un poids sur le papier contenant l’espèce végétale ; de temps en temps on change le papier.
11
Après séchage on colle le végétale sur une feuille blanche cartonnée, tout en indiquant dans un
espace réservé une fiche d’identité de l’espèce végétale ; portant le nom commun, le nom latin, le
lieu et la date de la récolte.
2) Collecte et conservation des espèces animale (Doc 11)

Il est souvent difficile de collecter des animaux du fait qu’ils se déplacent couramment dans leur milieu
de vie. Ceci nécessite donc l’utilisation de techniques de collection spéciale telles que :

Observation, identification, et localisation de la répartition des animaux en utilisant des jumelles,


et des appareils d’enregistrement. (Enregistrer les chants, les cris et les sons des animaux).
Cherche des traces d’animaux comme les nids, les excréments, les plumes, … etc.
Capture des animaux en utilisant des filets.

Pour la conservation des animaux, on procède comme suit :

Pour les annélides, les poissons, les amphibiens et les reptiles… etc. Om les mets dans des bocaux
puis on remplie avec de l’eau et de l’alcool à volume égal, en suite on ajoute quelque morceaux
de sucre pour conserver la couleur originale de l’espèce animale.
Pour les insectes, on les fixes sur papier cartonné avec du scotch ou punaise, on met une sphère
de phénolphtaléine, tout en indiquant le nom de l’espèce animale, le lieu, et la date de récolte.
IV. Les composantes d’un écosystème.

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La sortie écologique

Le schéma ci-contre représente un écosystème forestier : (Doc 12)


1. Observez attentivement le schéma,

puis classez les constituants de cet

écosystème en composants biotiques 12

(vivants) et abiotiques (non vivants).

2. Comment interagissent ces différents

composants ?

3. Donnez une définition simplifiée à la

notion d’écosystème.

❖ Éléments de réponse :

1. Les constituants de cet écosystème en composants biotiques (vivants) et abiotiques (non vivants) :

Les composants biotiques Les composants abiotiques


▪ Animaux (renard, écureuil, hibou, buse, ▪ Le sol
insectes, bactéries, …) ▪ L’air
▪ Végétaux (arbres, arbustes, fougères, ▪ L’eau
herbe, …) ▪ La lumière

2. Tous les êtres vivants sont plus où moins liés entre eux (relations alimentaires : compétition,
prédation, parasitisme, …), ils sont aussi en relation avec les éléments physiques et chimiques qui
les entourent (les facteurs abiotiques)
3. Dans tout milieu naturel, se trouvent des êtres vivants qui lui sont spécifiques, ils constituent alors
une biocénose. Ces êtres vivants sont en relation entre eux et avec les constituants physiques et
chimiques.
Donc l’écosystème est l’ensemble des êtres vivants qui sont en interaction entre eux (biocénose),
et en interaction avec le milieu dans lequel ils vivent (le biotope). Ecosystème = biocénose +
biotope.

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

Introduction :

Un facteur édaphique regroupe les propriétés chimiques, physiques et biologiques du sol, et le sol c’est
la couche superficielle de la croûte terrestre. Il est constitué de particules minérales et de particules
organiques. Il constitue un milieu de vie pour plusieurs êtres vivants. Ainsi il existe des interactions entre
1
ces deux composantes de l’écosystème.

Quelles sont les caractéristiques physiques et chimiques du sol ?


Rôle du sol dans la répartition des êtres vivants ?
Rôle des êtres vivants dans l’évolution du sol ?
I. Les caractéristiques physiques et chimiques du sol
1) Les constituants du sol : (Doc 1)

Pour déterminer les éléments du sol on peut réaliser les manipulations suivantes :

Dans une bouteille contenant de l’eau on ajoute un


échantillon de sol. On agite quelques instants puis
on laisse décanter quelques heures.
La figure suivant illustre le résultat de cette
manipulation
1. Nommez les différents constituants du sol,
puis Légendez la figure.

❖ Éléments de réponse :

1 2 3 4 5 6
Eau Argile Sables Graviers Restes organique Humus

Les constituants du sol se séparent selon leur masse on dit qu’ils sédimentent. Le sol et constitué d’une
fraction solide qui comporte :

▪ Une partie minérale (cailloux, graviers, sable…).


▪ Une partie organique (Restes d’animaux et végétaux)
2. Pour mettre en évidence d’autres constituants du sol analyser les deux camemberts suivant :

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

On remarque que pour la répartition des


éléments en volume que les constituant liquide
représente 26 ⁒ et les constituant gazeux
représente 22⁒ Cela signifie que le sol contient
d'aussi l’eau et des gaz avec un pourcentage 2

très important.
Alors le sol est constitué de :

▪ Une partie solide : formée d’éléments minéraux et organiques.


▪ Une partie liquide : formée de l’eau et des substances dissoutes.
▪ Une partie gazeuse.
▪ Une partie vivante : les êtres vivants du sol.
2) Les caractéristiques physiques du sol :

La texture du sol (Doc 2)


Pour déterminer la texture d’un échantillon du sol, on réalise la manipulation
suivante :
▪ On ajoute de l’eau oxygénée à un échantillon du sol qu’on met dans
un bécher pour éliminer la matière organique.
▪ On ajoute ensuite de l’acide chlorhydrique (HCl) pour éliminer le
calcaire.
▪ On rince l’échantillon à l’eau puis on dessèche la partie minérale
restante.
▪ On sépare la partie minérale ainsi isolée par tamisage en plusieurs
catégories de grains de diamètres différents et décroissants en
utilisant une série de tamis montés en colonne.
▪ On pèse chaque catégorie de grains, et on calcule leurs pourcentages.
Le résultat de cette manipulation est représenté dans la figure suivant :

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

On détermine la texture du sol en fonction des pourcentages des argiles, des limons et des sables qu’il
contient, on utilise pour cela un triangle des textures.

Exercice :
L’analyse de deux échantillons S1 et S2 a donné 3

le résultat présenté dans le tableau ci-dessous :


Sable Limon Argile

A S1 120 g 60 g 20 g
S2 20 g 70 g 110 g

1. D’après les données de ce document,


définir la texture.
2. En utilisant le triangle des textures

B déterminez à quelle classe de texture


appartient l’échantillon S1 et S2
3. Déterminez les pourcentages des éléments
constituants les échantillons A et B
figurant dans le triangle.

❖ Éléments de réponse :
1. La texture est définie par le pourcentage d’éléments minéraux présents dans le sol.
2. Pour déterminer la texture des échantillons S1 et S2, il faut déterminer les pourcentages des
particules :
Echantillons % Sable % Limon % Argile
S1 (120/200)x100= 60 (60/200)x100=30 (20/200)x100=10
S2 (20/200)x100=10 (70/200)x100=35 (110/200)x100=55
▪ Donc d’après le triangle des textures : S1 est un limon sableux, S2 est une argile.
3. D’après le triangle des textures :
Echantillons % Sable % Limon % Argile
A 20 30 50
B 40 40 20

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

La structure du sol (Doc 3)


La structure du sol fait référence au mode ou la façon dont les particules du sol (sable, limon et argile)
sont disposées les unes par rapport aux autres. Le document suivant représente les trois grandes
structures :
4

1. En exploitant le document, décrire les trois structures.


2. Déduire la structure la plus favorable pour l'agriculture. Justifier votre réponse.
❖ Éléments de réponse :

1. La structure particulaire : les particules sableuses du sol sont libres et n’ont aucune adhérence
entre elles.
La structure compacte : les particules constitutives du sol sont liées avec de l’argile.
Les structures grumeleuses : constituées d’éléments (colloïdes) minéraux et organiques qui
constituent le complexe argilo-humique qui retient l’eau utilisable par les plantes.
2. Les structures particulaires sont filtrantes et sensibles à l'érosion. Les structures compactes
sont asphyxiantes et difficiles à travailler. Les structures grumeleuses sont filtrantes, mais sans
excès. En particulier, elles préservent bien les réserves hydriques du sol. Elles assurent aussi une
bonne circulation de l'atmosphère du sol favorisant la respiration racinienne et propice aux
bactéries aérobies.

La perméabilité et la capacité de rétention d’eau (Doc 3)


Pour mesurer la perméabilité et la capacité de rétention d’eau, on réalise la manipulation suivante :
▪ Placer 100g pour chacun des 3 échantillons du sol suivants (argileux, sableux, et argileux
riche en humus) dans 3 tubes.
▪ Verser 100 ml d’eau distillée dans chaque tube (Volume V).
▪ Prenez pour chaque tube le temps t1 d’écoulement de la première goutte dans l’éprouvette.
▪ Mesurer le temps t2 et le volume Vg obtenu à l’arrêt de l’écoulement d’eau

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

Les résultats de cette manipulation sont groupés dans le tableau suivant :

V (ml) Vg (ml) t1 t2
Sol sableux 100 80 9h10mn 9h20mn
Sol argileux riche en humus 100 30 9h10mn 9h35mn
Sol argileux 100 10 9h10mn 9h45mn

1. Définir la perméabilité et la capacité de rétention d’eau.


2. Calculez la perméabilité et la capacité de rétention d’eau pour les trois sols.
3. Comparez et expliquez les résultats obtenus.
4. Quel est le type de sol le plus intéressant pour les plantes

❖ Éléments de réponse :

1. La perméabilité s’exprime par la quantité d’eau qui traverse le sol par filtration.

On peut l’exprimer par la vitesse de filtration d’eau dans un temps donné en cm3/mn : P = Vg/(t2-t1)

La capacité de rétention d’eau est le volume d’eau retenu par le sol après filtration (drainage d’eau
par la gravité) : Vr = V-Vg

2. Calcule de la perméabilité et la capacité de rétention d’eau :

Sol sableux Sol argileux + humus Sol argileux


La perméabilité 80/10=8𝑐𝑚 /mn 30/25=1.2𝑐𝑚 /mn 10/35=0.28𝑐𝑚 /mn
La capacité de
100-80=20ml 100-30=70ml 100-10=90ml
rétention d’eau

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

3. On constate que la perméabilité est plus importante dans un sol sableux que dans un sol argileux
riche en humus ; elle est encore moins importante dans un sol argileux, contrairement à la capacité
de rétention d’eau. Cela peut être expliqué ainsi :
▪ Pour le sol sableux, les grains sont relativement grossiers et de structure particulaire, ce qui
permet l’écoulement facile de l’eau, et diminue la capacité de rétention d’eau. 6

▪ Pour le sol argileux, les grains sont très fins et de texture compacte, ce qui empêche
l’écoulement de l’eau et augmente la capacité de rétention d’eau.
▪ Pour le sol argileux riche en humus, il est caractérisé par une structure grumeleuse, les grains
sont très fins formant avec l’humus des grumeaux, et contient de nombreux lacunes permettant
l’écoulement de l’excès d’eau.
4. Le type de sol le plus intéressant pour les plantes est le sol argileux-humique, car sa capacité de
rétention d’eau est moyenne, ce qui favorise le développement idéal des plantes

La répartition de l’eau dans le sol (Doc 4)


On immerge dans un récipient remplis d’eau un bac plastique percé contenant de la terre dans laquelle
vit une plante, on sature d’eau cette terre (S1) son poids est
P1=156.5g. Après avoir retiré le bac du récipient on constate qu’une certaine quantité d’eau s’écoule
d’abord rapidement, puis de plus en plus lentement, ensuite l’eau ne s’écoule plus, on obtient une terre
S2 de poids P2=149g.
Au bout d’un certain temps, la plante semble souffrir de la sécheresse, elle se fane. On obtient une terre
S3 dont le poids est P3=131.5g.
On sèche la terre S3 dans un four à 105°C pendant 24h, on obtient une terre S4 de poids P4+100g.
1. Que représentent les poids P1, P2, P3 et P4 ?
2. En utilisant la figure ci-dessous, déduire les différents états de l’eau dans le sol, en précisant
leurs poids.

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

❖ Éléments de réponse :

1. Les poids :
▪ P1 représente le poids du sol saturé en eau.
▪ P2 représente le poids du sol après arrêt de l’écoulement d’eau.
7
▪ P3 représente le poids du sol lorsque la plante se fane et atteint son point de
flétrissement.
▪ P4 représente le poids du sol après l’avoir séché.
2. Les différents états de l’eau dans le sol :
▪ L’eau de gravité : l’eau qui s’écoule facilement sous l’effet de la gravité. Elle occupe les espaces
lacunaires, son poids est P1-P2 = 159.5-149=10.5g.
▪ L’eau capillaire : l’eau retenue dans le sol autour des particules du sol. Cette eau est facilement
utilisable par la plante. Son poids est P2-P3=149-131.5=17.5
▪ L’eau hygroscopique : L’eau qui reste trop bien retenue par les particules du sol. Cette eau n’est
pas absorbable par les racines des plantes. Son poids est P3-P4=131.5-100=31.5g

Variation de la capacité de rétention en eau du sol et du point de flétrissement (Doc 5)


Le document ci-contre représente la variation de
la capacité de rétention d’eau et du point de
flétrissement en fonction de la texture du sol.
1. Définir la capacité de rétention
en eau et le point de flétrissement.
2. Interpréter le document.

❖ Éléments de réponse :
1. La capacité de rétention en eau : c’est le volume d’eau retenu par le sol après écoulement de
l’eau de gravité (drainage d’eau par la gravité).
Le point de flétrissement détermine la teneur minimale en eau du sol en dessous de laquelle la
plante ne peut vaincre la tension capillaire de l'eau (ne peut plus absorber l’eau).
2. On constate que plus la taille des grains diminue, plus la capacité de rétention d’eau et le point de
flétrissement augmentent. En présence de l’humus, on constate une amélioration de la capacité de
rétention d’eau pour les différents types de sol.
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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

3) Les caractéristiques chimiques du sol :

L’acidité du sol (Doc 6)


L’acidité du sol dépend de la concentration en ion
hydrogène H+. Le pH est l’unité qui permet de
8
quantifier l’acidité d’un échantillon ([H+] =𝟏𝟎 𝒑𝒉
).
Pour mesure l’acidité du sol on verse une quantité
d’eau distillée sur les échantillons du sol mis dans
des récipients. Ensuite on filtre le mélange à l’aide
d’un papier filtre, pour obtenir un filtrat du sol dans
lequel on mesure l’acidité du sol à l’aide du :
▪ Papier Ph
▪ ph mètre
Mise en évidence du complexe argilo-humique (Doc 6)
La mise en évidence la formation du complexe
argilo-humique :
▪ On prépare deux solutions du sol 1 et 2.
▪ On ajoute une solution de Ca2+ au milieu 2.
On laisse décanter pendant quelques heures, puis
on observe.

Les résultats sont illustrés par la figure ci-contre, comparer l’aspect de la solution du sol dans les deux
cas puis proposer une explication des résultats obtenus.

❖ Éléments de réponse :

▪ Dans le tube 1 les molécules argilo-humique restent en suspension dans l’eau.


▪ Dans le tube 2 les molécules argilo-humique se sédimentent sous forme de flocons.

Les constituants colloïdaux argilo-humiques sont chargés d’ions négatifs, en ajoutant des ions
positifs, cela contribue à la formation des amas ou flocons, par le phénomène de floculation (voir le
schéma suivant) :

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

Le complexe argilo-humique : est une association de composés organiques (humus) et de composés


d’origine minérale (argile). Cette association maintient la structure du sol protège les ions minéraux
contre le lessivage et améliore ainsi la fertilité du sol.

II. Rôle des caractéristiques chimiques du sol dans la répartition des êtres vivants.
1) L’influence du pH sur la croissance végétale (Doc 7)

Pour connaitre l’influence du pH du sol sur la croissance et la répartition végétale on cultive deux espèces
de légumineuses (Le lupin jaune qui est calcifuge, et la féverole ou Vicia faba qui est calcicole) dans des
conditions de pH du sol différentes. Puis on mesure la quantité de calcium absorbée par des racines
isolées de ces deux espèces végétales.

1. Etablir la relation entre le pH du sol et l’absorption du Ca2+ par les racines de


chacune des deux plantes étudiées

On mesure la vitesse d’absorption des ions K+ par les racines du lupin jaune selon la concentration des
ions Ca2+ dans le sol.

2. Déterminer l’effet des ions Ca2+ sur l’absorption des ions K+ par les racines de
la plante sachant que le K+ et d’autres ions sont indispensables au développement des plantes.
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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

❖ Éléments de réponse :

1. Lorsque le pH du sol est inférieur à 7 (acide), la quantité de calcium absorbée par les deux types
de plantes est faible. Mais le taux d’absorption augmentera avec l’augmentation du pH du sol
(acidité du sol diminue), et cette augmentation est plus importante chez le lupin jaune malgré que
10
ce dernier soit calcifuge. Nous concluons de cette analyse que l’augmentation du pH du milieu,
entraine l’augmentation de l'absorption du calcium par les plantes.
2. On constate que la vitesse d’absorption des ions K+ par les racines du lupin jaune en absence des
ions Ca2+, est beaucoup plus grande que la vitesse d'absorption de ces ions en présence de Ca2+.
Nous concluons donc que la présence d'ions Ca2 + dans le sol empêche l'absorption des ions K +
par la plante.
Les ions K+ sont essentiels pour la croissance des plantes, ils ont également un rôle dans
l'absorption de l'eau. Comme les ions Ca2+ empêchent l'absorption du lupin jaune pour K+, ils
empêchent le développement de la plante, ce qui explique l'absence de lupin jaune sur un terrain
calcaire.
2) L’influence de l’acidité du sol sur la répartition des animaux (Doc 8)

Le document ci-contre représente la répartition de 3 espèces de lombric en fonction du pH du sol. Que


pouvez-vous déduire de l’analyse de ce document ?

❖ Éléments de réponse :
▪ L’espèce 1 vit dans le sol à pH acide de 3.5 à
presque 5 son exigence en pH est très étroite
▪ L’espèce 2 vit dans les sols à pH acide 3.5
jusqu’à neutre 7, elle n’est pas très exigeante
en pH.
▪ L’espèce 3 vit dans le sol à pH légèrement
acide à neutre
Conclusion :
Les caractéristiques physicochimiques du sol
déterminent la répartition des animaux .

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

Le sol est un support mécanique pour les êtres vivants. Il agit sur la répartition de ces
êtres vivants par l’influence des:

• Caractéristiques physiques : la texture, la structure, la capacité de rétention d’eau, la perméabilité,


la porosité…
11
• Caractéristiques chimiques : pH, teneur en matière minérale …
III. Rôle des êtres vivants dans l’évolution du sol
1) Mise en évidence de la présence d’êtres vivants dans le sol (Doc 9)

Grace à la technique EXAO on peut


mesurer l’évolution de la quantité de O2
dans un échantillon de sol frais ( litière )
par une sonde détectrice de O2 , en
utilisant le montage expérimental
suivant :
Sur l’écran de l’ordinateur se trace la courbe de l’évolution de la quantité de O2 en fonction du temps :

Que pouvez-vous déduire de l’analyse des résultats ?

❖ Éléments de réponse :
La stabilité de la quantité de dioxygène dans le premier cas indique un arrêt de la respiration à cause de
100° qui tue les êtres vivants

La diminution de la quantité de dioxygène dans le deuxième cas indique sa consommation par des êtres
vivants pendant leur respiration

▪ Dans le sol vivent des êtres vivants qui respirent.

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

2) Mise en évidence de la faune du sol (Doc 10)

A l’aide du dispositif de Berlèse :


La technique de Berlèse se base sur le principe que
les animaux vivant dans le sol fuient la lumière et
12
la chaleur de la lampe, et tombent dans le flacon
qui contient de l’alcool permettant leurs
conservations. On peut ensuite les observer à la
loupe binoculaire puis les classer.

La figure suivant illustre certaines espèces appartenant à la faune du sol :

On peut classer la faune du sol en 3 classes :


• La microfaune : sa taille est inférieure à 0.2 mm (les protozoaires, certains vers)
• La mésofaune : sa taille varie entre 0.2 mm et 4 mm (certains insectes comme les
collemboles, les diplures, arthropodes…)
• Macrofaune : sa taille est supérieure à 4 mm (des araignées, vers de terre, des insectes)
3) Mise en évidence du microorganisme du sol (Doc 11)

Pour mettre en évidence la microflore du sol et son action sur la litière (le reste des êtres vivants riche
en matière organique et qui constitue la couche superficielle du sol) on propose l’expérience suivante :

▪ Boite 1 : sol soumis à une température élevée (100°C) + feuille végétale.


▪ Boite 2 : sol normal + feuille végétale soumise à une température moyenne (25°C)

Que pouvez-vous déduire de l’analyse des résultats ?


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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

❖ Éléments de réponse :
Dans la boite 1 stérile la feuille végétale est restée intacte, alors que dans la boite 2 normale, la feuille
végétale est dégradée et altérée. L’observation au microscope de la feuille altérée montre :

13

Des bactéries Des champignons


Alors le sol abrite une grande variété de champignons microscopiques de bactéries et d’algues.

4) Action des êtres vivants sur le sol

Action mécanique des Lombrics ou vers de terre (Doc 12)


Pour observer l'action des vers de terre, on place, entre deux vitres, des couches de sol de natures
différentes, avec de la litière en surface, et on y introduit des lombrics. On recouvre l'ensemble de
carton ou de papier noir pour créer l'obscurité. Une humidité constante est maintenue.

Que pouvez-vous déduire de l’analyse des résultats ?

❖ Éléments de réponse :
Le déplacement des lombrics dans le sol permet :

▪ De dissocier les grandes particules du sol


▪ De crée des galeries qui permettent le drainage de l’eau, l’aération du sol et facilite
l’enracinement des plantes
▪ Un brassage des différents niveaux du sol l’ensemble de ces actions sont appelés actions
mécaniques.
▪ Distribution de l’humidité
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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

Action chimique des Lombrics ou vers de terre (Doc 13)


Dans le tube digestif de ces êtres vivants se rétablissent des liaisons chimiques entre les molécules
organiques et les molécules minérales aboutissant à la formation des structures appelées agrégats
biologiques qu’on trouve en quantité importante dans les déjections des lombrics 14

Pour mettre en évidence l’action chimique du lombric sur le sol, on compare le résultat d’analyse
chimique d’un échantillon de déjections et d’un échantillon du sol de même quantité et prélevé à la
même profondeur.

Que pouvez-vous déduire de


l’analyse des résultats ?

❖ Éléments de réponse :
Les lombrics enrichissent le sol en sel
minéraux , c’est une action chimique .

Les déjections des lombrics sont plus riches en éléments chimiques que le sol environnant. Donc le sol
s’enrichie en éléments chimiques grâce à l’action chimique des lombrics, ce qui améliore la qualité du
sol et le rend plus fertile.

5) La formation de l’humus (Doc 14)

Les microorganismes du sol (Bactéries et champignons microscopiques) agissent au niveau des horizons
supérieurs par des phénomènes de décompositions de la matière organique, en deux opérations
principales et parallèles : la minéralisation et l’humification.

La figure ci-dessous résume les différentes étapes de la minéralisation et


l’humification de la litière dues à l’action chimique de la microflore.

▪ Retirez les différentes étapes de la minéralisation et de l’humification.


▪ Quel est le rôle du complexe argilo-humique dans l’amélioration du sol ?

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

❖ Éléments de réponse :
L’humification : Les molécules complexes de
la matière organique morte qui forme la litière,
subissent une décomposition par la microflore
15
du sol (bactéries et champignons), et se
transforment en composés simples formant
l’humus, c’est l’humification.

La minéralisation : Parallèlement à
l’humification, il y’a décomposition complète
de certaines molécules organiques, ce qui
engendre la formation de molécules minérales
tels que le dioxyde de carbone (CO2), de
l’ammoniac (NH3), de l’hydrogène (H2), du
méthane (CH4).

Le complexe argilo-humique : L'humus provenant de la décomposition de la matière organique, se lie


aux particules d'argile pour former le complexe argilo humique qui retient l'eau et les ions minéraux.
Ceux-ci resteront donc à la disposition des plantes chlorophylliennes. L’humus est ainsi important pour
la fertilité du sol.

6) Formation et évolution d’un sol (Doc 15)

Un sol résulte d’un long processus où plusieurs facteurs écologiques interagissent. Le schéma ci-dessous
montre les principales étapes de la formation d’un sol (ou pédogénèse).

Décrivez les étapes de formation du sol.

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

❖ Éléments de réponse :
La formation et l’évolution d’un sol est très lente nécessite des centaines voire des milliers d’années et
se fait en plusieurs étapes :

▪ Erosion de la roche mère sous l’effet des différents agents climatiques, créant
16
des fissures dans la roche mère.
▪ Formations d’un niveau d’altération de la roche mère appelé niveau C , et fixation des premiers
végétaux qui attirent des insectes et des petits animaux.
▪ La matière organique s’accumule sur le sol, Les bactéries et les champignons commencent le
processus de décomposition de cette matière organique. La matière organique décomposée
forme une couche riche en humus appelée horizon A.
▪ L’altération de la roche mère continue et les sels minéraux sont transportés par les eaux de pluie
qui s’infiltrent en profondeur le sol gagne de l’épaisseur et se forme un nouveau horizon B riche
en sels minéraux

Cette augmentation progressive de l’épaisseur du sol permet le passage progressif de la strate herbacé
au strate arbustive et en fin au strate arborescente

IV. Action de l’Homme sur le sol


1) La dégradation du sol : (Doc 16)

Le sol est un milieu fragile qui peut être facilement dégradé par diverses activités humaines. Ces activités
se répercutent sur la fertilité et le rendement du sol.

Désertification :
c’est la transformation de sol de culture en sol incultivable par le sable à cause de la migration des
collines de sable.

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Les facteurs édaphiques et leurs relations avec les êtres vivants

Le lessivage du sol :
Phénomène d'entraînement par l'eau des ions
minéraux et des molécules argileuses et
humiques vers les horizons les plus profonds du
sol , où il s’accumulent formant un niveau très 17

salé intolérable par les racines

Surpâturage :
C’est l’utilisation abusive d’un couvert végétal
par des herbivores. Ces derniers provoquent la
disparition définitive de la végétation ce qui
entraine une dégradation du sol et sa
désertification.

2) Amélioration du rendement du sol : (Doc 17)

Pour améliorer le rendement du sol il faut :

▪ Par amendement qui consiste à utiliser des engrais organiques ou minéraux. Les premiers
proviennent des déjections d’animaux et des restes de végétaux (fumier). Les seconds sont
d’origine minérale constitués principalement d’azote, de phosphore et de potassium.
▪ Par irrigation qui consiste à utiliser plusieurs techniques d’arrosage (Horizontal, vertical, goutte à
goutte).
▪ Par l’application du système de rotation des cultures qui est basé sur l’alternance de culture variées
sur le même sol (Exemple le blé avec les légumineuses).

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

Introduction :

Les êtres vivants sont caractérisés par une grande diversité et une grande répartition à la surface de la
terre qui n'est pas au hasard mais qui est soumise aux différentes factrices écologiques. Parmi ces facteurs
on a les facteurs climatiques. Le climat est l'ensemble des conditions atmosphériques qui règnent dans 1

une région donnée, pendant une longue période. Ces conditions ou composantes sont appelés facteurs
climatiques.

Comment varie le climat au Maroc ?


Comment le climat conditionne-t-il la répartition de certaines espèces animales et végétales ?
Comment peut-on améliorer artificiellement les conditions climatiques dans le domaine agricole?
I. La répartition des végétaux au Maroc
1) La répartition du cèdre au Maroc (Doc 1)
Cèdre marocaine s’installe dans
les régions de hautes altitudes du
rif (Kétama, Chéfchaouen), du
moyen atlas (ifran, timhdit) et du
haut atlas oriental (Ain kehla).
La problématique :
Pourquoi le cèdre est
absent dans les autres
régions du Maroc.
Hypothèse :

Le cèdre chercherait des conditions climatiques spéciales.

Le climat d'une région est influencé par deux types de facteurs cosmiques due à la rotation de la terre
et géographiques due à la position à la surface de la terre.

Le climat se définit à partir de l'analyse de certains éléments météorologiques : la température, la


pression et les précipitations.

Les instruments utilisée dans les stations météorologiques :

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

Pluviomètre Hygromètre Baromètre

Girouette Anémomètre Thermomètre

Le pluviomètre mesure le volume de pluie reçu par la surface d’un m²


Hygromètre mesure le % d’humidité dans l’air
Le baromètre donne la valeur de la pression atmosphérique
La girouette indique le sens du vent
L’anémomètre détermine la vitesse du vent
Le thermomètre à minima et maxima indique la valeur minimale de la température atteinte la
nuit et la valeur maximale de la température atteinte le jour.
2) Etudes des précipitations des zones de cédraies (Doc 2)

Le tableau suivant représente la valeur des précipitations mensuelles de quelques stations nationales :

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

1. Calculer les précipitations annuelles Pa en mm pour chaque station ?


2. Comparer Pa des stations du cèdre Kétama, Azrou et Ifrane avec Pa de Tanger ?
3. Déduire la condition climatique de la présence du cèdre ?
❖ Éléments de réponse : 3

1. Les précipitations annuelles Pa c’est la somme des précipitations mensuelles :

La station Kétama Azrou Ifrane Tanger


Pa en mm 1603 825 1099 747

2. Dans toutes les stations du cèdre Pa > 1000 mm,


3. La présence du cèdre nécessite donc une Pa >1000 mm.
3) Etudes de la variation de la température des stations du cèdre (Doc 3)

Pendant 24 heures, la température quotidienne passe une valeur maximale et une valeur minimale.

On appelle M la moyenne mensuelle des températures maximales quotidiennes en °C , m la moyenne


mensuelle des températures minimales quotidiennes en °C , et T la moyenne thermique mensuelle en
(𝑴 𝒎)
°C , telle que 𝑻 = .
𝟐

Le tableau présente la valeur de T de quelques stations du cèdre et de Tanger :

1. Comparer T des stations du cèdre avec T de Tanger ?


2. Déduire la cause de l’absence du cèdre à Tanger ?

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants
❖ Éléments de réponse :
1. Durant toute l’année T des stations du cèdre est inférieur à T de Tanger surtout les mois d’hiver.
2. Le cèdre est absent à Tanger à cause de sa moyenne thermique mensuelle assez élevée.
4) Diagramme ombro thermique (Doc 4)

Les précipitations annuelles et les moyennes thermiques sont deux facteurs climatiques déterminant de 4

la répartition du cèdre Pour mieux comprendre l’intervention de ces deux facteurs, on réalise le
diagramme ombro thermique en présentant la variation mensuelle des précipitations et T en fonction des
mois, et en utilisant l’échelle des précipitations double l’échelle des T.

A partir des données climatiques suivantes :

1. Réaliser le diagramme ombro thermique des stations de Tanger et de Ifrane ?


2. Diviser le diagramme en période sèche et période humide ?
3. Comparer les deux diagrammes ?
4. Déduire les conditions climatiques de la répartition du cèdre ?
❖ Éléments de réponse :
1- Le diagrammes ombro thermiques
2- Période sèche et période humide

voir le diagramme

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

3. Les deux digrammes ombro thermiques diffèrent par la durée de leurs périodes de sécheresse et
d’humidité :
A Ifrane la période de sécheresse dure 3 mois du début de Juin à la fin d’Août
A Tanger cette période est plus longue du mai à la moitie d’Octobre.
4. Les conditions climatiques de l’installation du cèdre sont donc :
Pa > 1000 mm
T ≤ 9°C pendant la période froide
Une période de sécheresse qui ne dépasse pas 3 mois
II. Variation des facteurs climatiques à l’échelle national
1) Variation des précipitations (Doc 5)

Le Maroc est caractérisé par une très grande variété de la valeur des précipitations annuelles allant de
100 mm à plus de 900 mm, et de la valeur des températures moyennes annuelles de 6°C à 26 °C.

Analyse les documents :

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

La variation du taux des précipitations dépond de plusieurs facteurs :

La latitude : du Sud vers le Nord les précipitations annuelles augmentent


L’altitude : plus l’altitude augmente plus les précipitations sont moins abondantes
L’éloignement de la mer : plus on s’éloigne de la mer plus le taux des précipitations diminue.

Selon le taux des précipitations annuelles Pa, on distingue 3 domaines :

- 700mm ≤ Pa<2000 mm : domaine humide


- 100mm ≤ Pa <700 mm : domaine aride
- Pa < 100mm : domaine saharien
2) Variation des températures : (Doc 5)

A partir des données sur la température mensuelle on peut noter les observations suivantes :

Le mois d’Août est le mois le plus chaud de l’année,


Le mois de Janvier est le mois le plus froid de l’année.

Selon la valeur de m la moyenne mensuelle des températures minimales on distingue 4 domaines :

▪ Domaine à hiver très froid si m < 0° ▪ Domaine à hiver tempéré si 3°≤ m ≤ 7°


▪ Domaine à hiver froid si 0°≤ m ≤ 3° ▪ Domaine à hiver chaud si m > 7°

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

3) Travaux de Emberger (Doc 6)

Emberger a étudié le climat du bassin méditerranéen, et a divisé cette région en 5 étages climatique, en
se basant sur la valeur de m la moyenne des minimas du mois le plus froid, et sur le Q le Quotient
7
pluviométrique :

𝟏𝟎𝟎𝟎. 𝑷𝒂
𝑸=
(𝑴 + 𝒎)
. (𝑴 − 𝒎)
𝟐

▪ Q : Quotient pluviométrique
▪ Pa : la moyenne annuelle des précipitations en mm.
▪ M : la moyenne des températures maximales au mois le plus chaud en°K (°K = °C + 273 °C).
▪ m : la moyenne des températures minimales du mois le plus froid en °K (°K = °C + 273 °C).

Selon la valeur de m et de Q , on détermine l’étage climatique d’une station en se basant sur le clima
gramme d’Emberger :

Chaque étage climatique est divisé en


domaines selon la valeur de m qui
détermine le type d’hiver, on passe de
l’étage climatique à hiver très froid
jusqu’à l’étage climatique à hiver très
chaud.
Dans chaque étage climatique s’installent
un assemblage de plantes ayant les mêmes
besoins climatiques, cet assemblement de
plantes forme un étage végétal
caractéristique de l’étage climatique.
Emberger a nommé l’ensemble étage
climatique + étage végétal correspondant,
étage bioclimatique .

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

En se basant sur les données climatiques suivantes, et sur le climagramme d’Emberger , déterminer
l’étage bioclimatique de Ifrane et d’Errachidia.

Pa en mm M°C m°C
Ifrane 1055 30.6 0.1 8
Errachidia 112.5 40.1 2.4

❖ Éléments de réponse :

Pour déterminer l’étage bioclimatique de Ifrane et d’Errachidia, on calcule le quotient pluviothermique


de chaque ville , et on détermine l’étage bioclimatique de chaque ville sur le climagramme d’Emberger

Pour Ifrane :

M = 273 + 30.6 = 303.6 °K

m = 273 + 0.1 = 273.1 °K

Pour Errachidia :

M = 273 + 40.1 = 313.1 °K

m = 273 + 2.4= 275.4 °K

Ifrane appartient à l’étage bioclimatique humide à hiver frais


Errachidia appartient à l’étage bioclimatique saharien à hiver frais

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants
4) Influence de la topographie sur les facteurs climatiques (Doc 7)

La figure ci-contre représente la répartition de la végétation sur les deux versants de (Djebel Bouiblane)
et le tableau suivant résume quelques facteurs climatiques qui règnent dans cette vallée.

1. Décrire la répartition de la végétation dans la vallée.


2. A l'aide des données du tableau expliquer cette répartition de la végétation.
❖ Éléments de réponse :
1. La végétation diffère d'un versant à l'autre :
* Sur le versant sud, on trouve du haut en bas les plantes suivantes : les plantes en coussinet
(entre 2000 et 2300m), les buissons (entre 1800 et 2100m) et le cèdre (entre 1550 et 1800m).
* Sur le versant nord : on trouve de haut en bas les plantes suivantes : le genévrier (entre 2000
et 2200), et chêne vert (entre 1600 et 2000).
2. Le cèdre se localise en bas du versant sud qui est moins ensoleillé (15000 Lux) et disparait en
haut car la température est très faible.
Dans le versant nord on note la présence de chêne vert à la place du cèdre, et cela est dû à
l'ensoleillement très élevé.
III. Le climat et la répartition des animaux
1) Action de la température (Doc 8)

L'étude de l'abondance d'une espèce de fourmis en fonction de la température du milieu a donné les
résultats suivants :

1. Représenter la courbe de variation du nombre de fourmis en fonction de la température ?


2. Interpréter le graphe obtenu ? Que peut-on conclure ?
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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants
❖ Éléments de réponse :
Nombre 180
de
160
fourmis
140

120
10

100

80

60

40

20

0 La température
10 12 17 22 27 32 37 42 47

1. les fourmis survivent dans une température de 12°C à 42°C , cet intervalle de température de
survie est appelé domaine de tolérance les fourmis ne peuvent survivre à 10 °C et à 47°C , ces
deux valeurs sont appelées successivement température létale minimale et température létale
maximale . à 27°C le nombre de fourmis est maximal , on qualifie 27°C de température
optimale .
2. La température est un facteur écologique climatique qui détermine la répartition des animaux.
2) Action de la température et de l’humidité (Doc 9)

Le document (a) suivants représentent les variations mensuelles de la moyenne thermique T et de


l’humidité H à Tanger et à Midelt, et le document (b) les conditions climatiques de survie de la
coccinelle :

Les mois J F M A M J J A S O N D
Humidité en % 71 70 72 67 66 67 68 70 71 73 73 75
Tanger
T en °C 12 12 14 15 17 21 22 23 21 20 16 13
Humidité en % 55 46 45 44 44 40 28 27 38 44 53 55
Midelt
T en °C 5 6 10 12 16 20 25 24 18 14 10 6.5

1. À partir du document 1 , réaliser le climato gramme de Tanger et de Midelt en traçant la courbe


de variation de la température et de l’humidité en fonction des mois ?

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

11

2- Réalisé le domaine de tolérance et le domaine optimal de la survie des coccinelles ? Est-ce que les
coccinelles peuvent survivre et se multiplier à Midelt ? justifier ?

❖ Éléments de réponse :
1. Réalisation du climato gramme :

2. Les coccinelles ne peuvent survivre et se multiplier à Midelt parce que le plus grand parti du
climato gramme de Midelt est à l'extérieur du domaine de tolérance et de survie optimale des
coccinelles.
▪ Donc la réalisation du diagramme climatogramme d'une région donnée, puis l'écoclimatogramme
d'un être vivant pourra nous informer sur les possibilités que possède l'être vivant pour supporter la
vie dans une telle région, dans le but de l'introduire dans un nouvel écosystème.

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

IV. Réactions des êtres vivants aux changements des conditions climatiques :

Grace à leur déplacement les animaux cherchent les conditions climatiques optimales ou tolérables pour
s’installer dans un milieu, quand ces conditions deviennent intolérables pendant certaines périodes de
l’année, les animaux présentent des comportements divers : 12

Certains entrent en migration collective à la recherche de conditions climatiques favorables,


comme les oiseaux migrateurs qui quittent l’Europe pour s’installer pendant la période hivernale
en Afrique.
D'autres hibernent sur place , et s'endorment en menant une vie ralentie , comme les ours et petits
rongeurs des zones froides .

Pour les végétaux fixés à leurs milieux, ils passent la mauvaise saison sous forme :

Embryon en vie ralentie Tubercules

De graines contenant un embryon qui mène une vie ralentie dans l’attente de l’amélioration des
conditions climatiques, une fois favorable, les graines germent et donnent de nouvelles plantes.
De tubercules qui restent dans le sol , et germent quand les conditions climatique redeviennent
favorables .

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Les facteurs climatiques et leurs relations avec les êtres vivants

V. Le contrôle des facteurs climatiques pour l'amélioration du rendement des produits


agricoles

La connaissance des conditions climatiques optimales pour le développement des plantes cultivées a
permis un grand développement du secteur agricole avec des rendements très importants. 13

Le tableau suivant montre le rendement de quelques espèces cultivées selon la technique utilisée.

▪ Comparez en utilisant les


données du tableau le rendement
des cultures.
▪ Quel est le rôle des serres dans le
domaine agricole ?

❖ Éléments de réponse

D'après le tableau, on remarque que le rendement des cultures varie selon les conditions du milieu, il est
plus important dans une serre climatisée que dans une serre normale, et il est minime dans les cultures à
l'air libre.

La culture sous serre permet de contrôler la température et la teneur de l'air en CO2, d'où un très grand
rendement et possibilité de culture des plantes.

La serre est principalement utilisée pour créer le microclimat dont les plantes ont besoin pour accélérer
leur croissance. La température à l’intérieur de la structure augmente plus rapidement par rapport à celle
de l’environnement extérieur. Cette particularité vous permet de cultiver vos fruits et légumes dans de
meilleures conditions. Elle garantit également une accélération de la croissance des plantes ainsi qu’un
très bon rendement.
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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

Introduction :

Tous les êtres vivants qui vivent dans un écosystème ont besoin de matière et d'énergie pour exécuter
leurs fonctions vitales et, ainsi, développer leur cycle de vie. Les êtres vivants d'un écosystème se
regroupent en niveaux trophiques selon la manière dont ils obtiennent de la matière et l'énergie.
1
Quels sont les relations trophiques existantes entre les êtres vivants.
Quels sont l 'étude quantitative des relations alimentaires.
Quels sont les réseaux trophiques.
I. Les relations trophiques existantes entre les êtres vivants
1) Les relations trophiques (Doc 1)

Relations alimentaires Exemples

Relation qui lie deux ou plusieurs espèces animales vivant dans un


même écosystème où les faibles sont éliminés (La loi du plus fort).
L'exemple des Lions qui dévorent un Zèbre

L'exemple du parasitisme intestinal est très certainement le plus


célèbre pour les êtres humains, le ténia adulte vit fixe, dans l'intestin
de l'Homme, par la tête, il absorbe les nutriments nécessaires à sa
croissance et à sa reproduction par toute la surface du corps : le Ténia
est un parasite. Il provoque des troubles nerveux chez l'homme et le
prive d'une partie de ses nutriments

L'exemple des légumineuses forment des symbioses avec des bactéries


et certains champignons du sol. Les légumineuses ont la capacité
d’entrer en symbiose avec des bactéries du genre Rhizobium, pour
exploiter l’azote atmosphérique présent en grande quantité

En cultivant le radis oléagineux et le blé dans un même milieu, leurs


rendements de croissance baissent de 36 % pour le blé et de 34 % pour
le radis. Mais cultives sépares, leurs rendements augmentent. Le radis
comme le blé est gourmand en azote.

De nombreux champignons se développent et croissent sur des arbres


ou des feuilles mortes se nourrir de la matière organique non vivante,
en la décomposant.

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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

Après la lecture des exemples proposés, complétez le tableau suivant en utilisant le signe (+ avantage) ou
( - désavantage) ou (0 neutre), puis nommez la relation trophique reliant les deux espèces pour chacun des cas
cités.

Le parasitisme : C'est une relation trophique obligatoire entre deux espèces dont l'une est bénéficiaire appelée
le parasite, et l'autre perdante, appelée hôte.
La prédation : Relation qui lie deux ou plusieurs espèces animales vivant dans un même écosystème où les
faibles sont éliminés (La loi du plus fort).
La symbiose : Relation entre deux espèces différentes, et qui se traduit par des effets bénéfiques aussi bien
pour l'un que pour l'autre.
La compétition : C'est lorsque deux espèces au moins colonisent le même lieu et exploitent la même source
(Nourriture, habitat, lumière...), chacun utilise ses propres moyens pour être bénéficiaire.
Le saprophytisme : Un organisme est saprophyte, lorsqu'il est capable de se nourrir de la matière organique
non vivante, en la décomposant.
II. Les réseaux trophiques
1) Les différents types de régimes alimentaires (Doc 2)

Le régime végétarien (phytophage)


Se nourrissent surtout de végétaux :
▪ Les herbivores, ne consomment que de l’herbe (la vache)
▪ Les granivores, ne mangent que des graines (le bec croisé)
▪ Les frugivores, ne consomment que des fruits (le singe)
▪ Les nectarivores, ne se nourrissent que de nectar (le colibri).

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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

Le régime carnivore (Zoophage)


Se nourrissent surtout d’aliments d’origine animale :
▪ Les insectivores, ne consomment que des insectes
(L’hirondelle)
▪ Les piscivores ne mangent que des poissons (le balbuzard 3

pécheur)
Le régime omnivore
Se nourrissent à la fois d’aliments d’origine animale et
d’aliments d’origine végétale :
▪ le hérisson

2) Les chaines alimentaires (Doc 3)

Une chaîne alimentaire est formée par une succession d'organismes vivants qui constituent les maillons
de la chaîne. C'est une représentation linéaire simple dans laquelle chaque être vivant d'un maillon est
mangé par l'être vivant du maillon suivant. La relation entre deux êtres vivants est représentée par une
flèche qui signifie " ....est mangé par.... "

Exemple : la sève d'une jeune pousse de rosier (végétal vert) est mangée par un puceron. Le puceron est
mangé par une coccinelle. On peut représenter cette chaîne alimentaire de la façon suivante :

Sève d'une jeune pousse de rosier → puceron → coccinelle. La flèche signifie : « est mangé par ».

Les flamants mangent les artémies (Crustacé) qui eux se nourrissent de phytoplancton tel que l’algue
Dunaliella.

Flamants roses les artémies (Crustacé) l’algue Dunaliella.


1. Représentez cette relation sous forme d’un schéma ?
2. Donnez la définition d’une chaine alimentaire ?
3. Déterminez le régime alimentaire et le niveau trophique pour chacun des êtres vivant.

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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

❖ Éléments de réponse :
1. Chaque individu mange celui qui le précède, et il est à son tour mangé par celui
qui le suit. Cet enchainement constitue une chaine alimentaire.

Dunaliella salina → Artémia salina → Flamant rose 4

2. Une chaine alimentaire est la succession d’êtres vivants qui sont liés entre eux par une relation
alimentaire. Dans une chaine alimentaire les relations sont représentées par des flèches qui
traduisent le transfert de la matière et de l’énergie.
3. Régime alimentaire (Nature des aliments consommés par l’être vivant) et niveau trophique.

Dunaliella salina Artémia salina Flamant rose


Régime alimentaire Autotrophe Herbivore Carnivore
Consommateur Consommateur
Niveau trophique Producteur (P)
primaire (CI) secondaire (CII)

Les producteurs (P) : ce sont les végétaux chlorophylliens. Ils occupent toujours le premier
maillon dans une chaine alimentaire. Ils sont autotrophes (Ils fabriquent leurs propre matière
organique grâce au phénomène de la photosynthèse).

Les consommateurs (C) : ce sont des animaux hétérotrophes qui se nourrissent de la matière
organique existante dans les êtres vivants, et selon ce qu’ils ingèrent on distingue :
▪ Consommateur primaire ou consommateur de premier ordre (CI) : Ce sont les
herbivores qui se nourrissent directement au dépend du producteur.
▪ Consommateur secondaire ou de deuxième ordre (CII) : Ce sont des carnivores qui se
nourrissent des herbivores.
▪ Consommateurs tertiaires ou de troisième ordre (CIII) : Ce sont des carnivores qui se
nourrissent des carnivores (CII).

Les décomposeurs (D) : ils occupent le dernier maillon de la chaine alimentaire. Ils dégradent la
matière organique provenant de l’ensemble des catégories précédentes.

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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

3) Réseau alimentaire (Doc 4)

Un réseau trophique ou réseau alimentaire est une représentation des chaînes alimentaires d’un
écosystème lié par un ou plusieurs maillons.

1. Définir le réseau alimentaire.


2. Déterminer le niveau trophique de campagnol.
3. Extraire la plus longue chaine alimentaire, et déterminer les niveaux trophiques de ses maillons
4. Quel est l'intérêt des végétaux dans cet écosystème ?
❖ Éléments de réponse :
1. Définition de réseau alimentaire.
Réseau trophique : c’est l’ensemble des chaines alimentaires entrecroisées d’un même
écosystème.
2. Le niveau trophique de campagnol : Consommateur primaire (CI) par ce que se nourrit
directement au dépend du producteur.
3. La plus longues :

Herbes et feuilles vertes Chenille Mésange Martre


(Producteurs) (CI) (CII) (CIII)
4. Les végétaux chlorophylliens, ils utilisent la matière minérale et le dioxyde de carbone du milieu
et le transforment en matière organique en utilisant l'énergie solaire, ils jouent donc le rôle des
producteurs. Ils constituent le premier maillon du réseau trophique.
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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

III. L'étude quantitative des relations alimentaires


1) Flux de la matière et de l’énergie (Doc 5)

Les plantes chlorophylliennes produisent leur matière organique en utilisant les sels minéraux, le CO2 et
l’énergie solaire. Les herbivores élaborent leur matière organique à partir des plantes qu’elles
6
consomment, les carnivores élaborent leur matière organique à partir d’autres animaux consommés. On
constat donc un transfert de la matière et de l’énergie d’un niveau trophique à un autre dans les
écosystèmes. C’est le flux de la matière et de l’énergie qui est exprimé par la formule suivante :

A = PN + R

▪ A : le flux d’énergie
▪ PN : Production nette
▪ R : perte d’énergie

Exemple :

Le schéma suivant représente des études quantitatives réalisées dans une chaine alimentaire :

R : énergie perdu par la respiration.


PN : Productivité nette (pour les plantes chlorophylliennes).
NU : énergie non utilisée.
PS : Productivité secondaire (pour les consommateurs).

1. Quelle est la source de l’énergie dans l’écosystème ?


2. Calculer en Kj : PN ; PS1 et PS2.
3. Calculer le rendement R pour chaque maillon

𝑸𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒕𝒊è𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆


𝑹= 𝑿 𝟏𝟎𝟎
𝑸𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒕𝒊è𝒓𝒆 𝒊𝒏𝒈é𝒓é𝒆

4. Comparez les résultats obtenus. Comment expliquer ces résultats ?

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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

❖ Éléments de réponse :
1. La source de l’énergie dans cet écosystème est l’énergie solaire.
2. Calculer de PN ; PS1 et PS2 :
On a le flux d’énergie A = PN + R (PN=Production nette, R= perte d’énergie)
7
▪ Donc PN = A – R = 27530 – 26257 = 1273 Kj
▪ PS1 = PN – (R1 + NU1) = 1273 – (953 + 280) = 40 Kj
▪ PS2 = PS1 – (R2 + NU2) = 40 – (9 + 30) = 1 Kj
3. Le rendement du producteur est Rp :
▪ Rp = (PN/A) x100 = (1273/27530) x100 = 4.62 %
Le rendement du consommateur (CI) est R1 :
▪ R1 = (PS1/PN) x100 = (40/1273) x100 = 3.14 %
Le rendement du consommateur (CII) est R2 :
▪ R2 = (PS2/PS1) x100 = (1/40) x100 = 2.5 %
4. On constate que le rendement diminue d’un niveau trophique à un autre plus élevé dans la chaine
alimentaire. Cette diminution peut être expliquée par la perte de la matière organique et par suite
la perte de l’énergie, soit par le phénomène de respiration, ou sous forme de matière non utilisée
(Déchets, racines, os, cornes, dents, plumes, poiles…

Le flux de la matière et de l'énergie dans les écosystèmes commence au niveau des végétaux
chlorophylliens (production primaire). Ce flux traverse les différents niveaux trophiques, tout en
diminuant sans cesse. Et ce à cause des parties non utilisées ; non assimilées ; et des parties consommées
dans le cadre de la respiration cellulaire pour produire de l'énergie indispensable à toutes les activités
biologiques

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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

2) Pyramides de biomasse et Pyramides d’énergie (Doc 6)

En étudiant une chaine alimentaire du point de vue quantitative on se rend compte que lorsqu'on passe
d'un niveau trophique à l'autre, le nombre d'individus, la biomasse et l'énergie diminuent. Ce phénomène
peut être schématisé sous forme de pyramides trophiques ou écologiques . La biomasse d'un être vivant
8
correspond à la masse totale de matières organiques et minérales qui le constituent.

Soit un écosystème composé d'un champ de luzerne de 4 ha qui sert à nourrir des veaux eux-mêmes
mangés en un an par un enfant

1. Reconstituez la chaine alimentaire étudiée.


2. Définir les pyramides trophiques.
3. En utilisant l'échelle adéquate, construisez les pyramides trophiques de cette chaine alimentaire.
❖ Éléments de réponse :
1. La chaine alimentaire étudiée.

Luzerne Vaches Garçon


2. Définition :
Pyramides trophiques : Les pyramides sont des représentations graphiques sous forme de
rectangles superposés et centrés, dont la longueur est proportionnelle aux paramètres étudiés
alors que la largeur est constante. On distingue :
Pyramide des nombres : représentation du nombre d'individus.
Pyramide de biomasse : représentation de la variation de biomasse.
Pyramide d'énergie : représentation de la variation de la quantité d'énergie.

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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

3. Les pyramides trophiques


Pyramide des nombres :

Pyramide de biomasse :

Pyramide d'énergie :

3) Le rendement écologique (Doc 7)

𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒃𝒊𝒐𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒑é𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓


𝑹𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒃𝒊𝒐𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 = 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒃𝒊𝒐𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒇é𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓

𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍′𝒆𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒑é𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓


𝑹𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 é𝒏𝒆𝒓𝒈é𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝒙𝟏𝟎𝟎
𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍′𝒆𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒇é𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓

▪ Rendement de biomasse :

Rendement de biomasse entre luzerne et la vache (1053 / 8211) × 100 = 12,60 %


Rendement de biomasse entre la vache et le garçon (48 / 1053) × 100 = 4,64 %
Rendement Totale (48 / 8211) × 100 = 0,58 %
▪ 𝑹𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 é𝒏𝒆𝒓𝒈é𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆:

Rendement énergétique entre l’Energie solaire et la luzerne (6.23x10 /26.334x10 )x100 = 0.236 %
Rendement de biomasse entre luzerne et la vache (4.97x10 /6.23x10 )x100 = 7.977 %
Rendement de biomasse entre la vache et le garçon (36.7x10 /4.97x10 )x100 = 0.738 %

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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

IV. L’écosystème et ses aspects dynamiques


1) La dynamique de la végétation (Doc 7)

La dynamique d'un écosystème est liée à la dynamique de la végétation. Cette dynamique se caractérise par la
succession de plusieurs associations de végétaux dans un même endroit et au cours du temps. Cette succession 10

dépend du climat, de la nature de la roche mère et de la végétation elle-même. Durant cette évolution il y a une
interaction réciproque entre les végétaux et le sol et le climat.

2) L’équilibre d’un écosystème (Doc 8)

Le lynx de la canada est un félin (chat) sauvage de la forêt (Exactement dans la forêt la plus au nord de
l'hémisphère nord). Il se nourrit presque exclusivement de lièvres d'Amérique. Les deux courbes suivants présente
l'évolution du nombre de lynx et de lièvres en fonction du temps.

▪ A partir de l'analyse des données de ce document, montrer que tout écosystème est caractérisé par un
dynamisme.

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Flux de la matière et de l’énergie dans l’écosystème

❖ Éléments de réponse :

On constate que :

▪ Les lièvres étant moins chassés, ils se reproduisent plus tranquilles et se multiplient.
▪ S’il y a moins de lièvres, le lynx se nourrit moins donc il se reproduit moins et sa population diminue.
11
▪ S'il y a beaucoup de lièvres, le lynx va se reproduire et sa population augmente.
▪ S'il y aura beaucoup de proies chassées, la population de lièvre diminue.

On remarque que les pics de lynx et de lièvres se suivent : lorsqu'on a un pic de lièvre, un pic de lynx suit l'année
suivante, et inversement lorsqu'on a une chute du nombre de lièvres, le nombre de lynx chute aussi.

L’écosystème est caractérisé par son dynamisme, suite aux variations qui affectent les liens et relations qui
existent entre les divers composants de cet écosystème.

Un écosystème vivant n'est jamais tout à fait stable : il suit une trajectoire vers un l'état le plus stable possible,
mais reste dans un état d'équilibre relative, sans cesse en mouvement, grâce à de complexes boucles de
rétroactions (interactions réciproques entre les éléments de l'écosystème).

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Les équilibres naturels

Introduction :

De nombreuses activités humaines produisent des déchets qui peuvent modifier la composition de 1

l'atmosphère. Un grand nombre de ces activités menacent la biodiversité. Les menaces que posent ces
activités sont par exemple, soit les changements climatiques, la surexploitation et la disparition d'espèces.

Quels sont les différents types de pollution ?


Quel est l'impact de la pollution sur les équilibres naturels ?
Comment on peut préserver des équilibres naturels ?
I. L’impact de la pollution sur les équilibres naturels
1) La pollution de l’air et ses conséquences (Doc 1)

Les activités humaines provoquent l'émission de nombreux polluants dans l'atmosphère. Ces émissions
de polluants ont des conséquences néfastes sur notre environnement et sur l'Homme.

Parmi les aspects de la pollution de l’air l’effet de serre est un phénomène naturel qui entraine le
réchauffement de l’atmosphère. Sans ce phénomène la terre serait invivable car sa température
serait d’environ -18 °C pendant la journée. Certaines activités humaines rejettent des quantités élevées
des gaz qui amplifient le phénomène de l’effet de serre. Parmi ces gaz on cite le CO2.

Le document ci-contre montre la variation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, et


celle de la température atmosphérique depuis la révolution industrielle en 1860.

1. Analyser les deux courbes et déduire les causes de la variation de la température atmosphérique.

Il existe d’autre gaz à effet Les Contribution dans l’effet


Sources des gaz polluants
gaz de serre depuis 1850
de serre, le tableau ci- CO2 65 % Moyens de transport,
contre montre quelques CH4 19 % Domaine agricole
NO2 6% Engrais agricoles
exemples : CFC 9% Gaz réfrigérants

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Les équilibres naturels

2. D’après le tableau, déterminer les différentes sources de ces gaz.


3. D’après vos connaissances quelle seraient les conséquences de l’effet de serre sur 2
l’environnement.
4. Comment peut-on remédier à ce phénomène ?
❖ Éléments de réponse :
1. Depuis la révolution industrielle (1860), on constate que le taux de CO2 dans l’atmosphère
augmente, et plus que ce taux de CO2 augmente, plus la température atmosphérique augmente.
Le CO2 libéré augmente l’épaisseur de la couche atmosphérique, ce qui entraine la réflexion des
rayons infrarouge vers le sol en grande quantité, et donc l’augmentation de la température.
2. Les gaz à effet de serre ont des sources variées :
▪ Des sources naturelles : activité volcanique, incendies, activités des êtres vivants
▪ Sources Humaines : activités industrielles et agricoles, les déchets ménagères…
3. Les conséquences de l’effet de serre sont :
▪ L’augmentation de la température du globe qui provoque la fonte des glaciers dans les deux
pôles, et par suite, augmentation du niveau de la mer .
▪ Désertification grâce à l’accélération du processus de l'évaporation de l'eau
▪ Formation des pluies acides.
4. Pour éviter l’amplification de l’effet de serre, il faut :
▪ Utilisation des énergies renouvelables non polluantes (Energie solaire, éolienne…)
▪ Utilisation des filtres pour purifier les gaz d’échappement.
▪ Encourager le reboisement des forets.
2) La pollution de l’eau et ses conséquences (Doc 2)

La pollution par les matières organiques représente le premier danger pour les eaux douces dans
lesquelles ces effluents sont déversés, ce type de pollution s’appelle l’eutrophisation.

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Les équilibres naturels

L’eutrophisation est une forme de pollution qui se produit lorsqu’un milieu aquatique reçoit trop de
matière nutritive assimilable par les algues qui entraine la prolifération excessive de la végétation 3
aquatique, provoquant la mort de l’écosystème.

Le phénomène d’eutrophisation se fait selon les étapes suivantes :

Premier stade : L’enrichissement des eaux en éléments nutritifs déclenche la prolifération des
algues vertes en surface, ce qui diminue la transparence de l’eau, et la photosynthèse n’est possible
que dans les couches superficielles, ce qui provoque la diminution du taux d’oxygène.
Deuxième stade : Mort de l’énorme quantité d’algues, puis décomposition aérobie de la matière
organique, avec consommation rapide de l’oxygène contenu dans les eaux profondes.
Troisième stade : Dans les couches profondes, apparition de fermentations anaérobies après
disparition de l’oxygène dissous, ce qui provoque le dégagement de sulfure d’hydrogène (H2S) et
d’ammoniac (NH3).

Pour éviter l’eutrophisation :

Eviter l’utilisation des engrais chimiques, et utiliser des engrais organiques.


Réduire l’utilisation des pesticides utilisés dans les cultures.
3) La pollution du sol et ses conséquences (Doc 3)

A partir des données de ce document et de vos connaissances :

1. Donner une définition à la pollution du sol.


2. Donner les causes possibles de la pollution du sol.
3. Donner les conséquences possibles de la pollution du sol sur la santé.
4. Proposer quelques solutions pour éviter l’impact de la pollution du sol sur les milieux naturels.
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Les équilibres naturels

❖ Éléments de réponse :
1. Définition à la pollution du sol : 4
On dit qu’un sol est pollué lorsqu’il contient une concentration anormale de composés chimiques
potentiellement dangereux pour la santé, des plantes ou des animaux.

2. Les causes possibles :


Ce sont la plupart du temps les activités humaines qui sont à l’origine des pollutions des sols :
▪ Les installations industrielles peuvent provoquer une pollution dans le cas d’une fuite d’un
accident, ou encore dans l’abandon d’une usine.
▪ les rejets des bâtiments d’élevage, des exploitations agricoles sont également à l’origine de
nombreuses pollutions des sols .
3. Les conséquences possibles sur la santé :
La pollution du sol est à l’origine d’effets néfastes sur les équilibres des écosystèmes et sur la
santé de l’Homme. Par exemple, les métaux lourds tels que le plomb, le chrome et le mercure
libérés par des activités industrielles dans le sol, s’accumulent dans les tissus végétaux et animaux
et peuvent se retrouver dans l’organisme humain.
4. Pour éviter l’impact de la pollution du sol sur le milieu naturel, on propose :
▪ Encourager le développement de technologies plus propres et l'utilisation de produits
biodégradables.
▪ Limiter la pollution due aux apports urbains, en garantissant l'étanchéité des décharges
publiques et des dépôts de produits toxiques

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Les équilibres naturels

II. La préservation des équilibres naturels


1) Améliorer la qualité de l’air 5

Pour réduire la concentration des gaz polluants dans l’air, plusieurs solutions peuvent être adoptées :

La production et l’utilisation des énergies renouvelables et propres, comme l’énergie solaire,


éolienne, et hydroélectrique ;
L’utilisation des déchets organiques comme source d’énergie.
La mise au point de nouveaux moteurs non polluants (véhicules électriques, moteurs à hydrogène
qui n’émet pas de CO2)
2) Améliorer la qualité de l’eau :

La pollution de l’eau est une altération qui rend son utilisation dangereuse et perturbe les écosystèmes
aquatiques. Plusieurs solutions peuvent être apportées pour réduire la pollution des eaux, comme
l’épuration des eaux usées avant leur rejet dans les milieux naturels

3) Préserver le sol :

Le sol a plusieurs fonctions : retient les eaux de pluie et de ruissellement, nourrit les plantes et produit
des récoltes. Plusieurs solutions peuvent être apportées pour réduire la pollution du sol, comme:

▪ La rationalisation de l’utilisation des produits chimiques


▪ Pratiquer la lutte biologique pour réduire la lutte chimique (éviter les pesticides)

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La reproduction sexuée chez les angiospermes

Introduction
Les plantes pour assurer leur continuité comme chez les animaux, se reproduisent. Cette reproduction se
fait par voie sexuée ou asexuée. La reproduction sexuée est caractérisée par l'intervention des cellules
reproductrices ou gamètes, qui s'unissent lors de la fécondation.
Les plantes à fleurs sont des plantes qui produisent des fleurs, qui constituent les organes reproducteurs 1

de ces organismes. Parmi les plantes à fleurs, certains ont des graines enfermées à l'intérieur de l'ovaire
qui donnera le fruit, ce sont les angiospermes comme l'oranger, pommiers, oliviers.
Quelle sont les organes qui assurent la reproduction chez les angiospermes ?
Quelle sont facteur de pollinisation ?
Quelle sont les étapes de la double fécondation ?
I. Organisation de la fleur chez les angiospermes
1) Observation de types de fleurs (Doc 1)

Différence entre fleur mâle et femelle kiwi Différence entre fleur mâle et femelle courgette

Hibiscus rosa sinensis l'androcée l'appareil Hibiscus rosa sinensis le gynécée l'appareil
reproducteur mâle reproducteur femelle

Identifier et comparer les différentes variétés de fleurs incluses dans le document ?

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La reproduction sexuée chez les angiospermes

❖ Element de réponse :

Des plantes à fleurs unisexuées : La fleur porte soit les organes males ou les organes femelles, et on
distingue dans ce cas :

▪ Des plantes unisexuees dioIques. 2

▪ Des plantes unisexuees monoIques.


Des plantes unisexuees dioiques Des plantes unisexuees monoiques
Les fleurs males et fleurs femelles portées par Les fleurs males et fleurs femelles portées par la
deux plantes différentes (Kiwi). même plantes (courgette).

Des plantes à fleurs Bisexuées : la fleur porte en


même temps les organes mâle et femelle.
Ex : (hibiscus rosa sinensis).

2) Observation et dissection d'une fleur (Doc 2)

La figure ci-contre, montre l'organisation


générale d'une fleur.

1. Légender cette figure.


2. Déterminer et définir les différents
constituants de la fleur.

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La reproduction sexuée chez les angiospermes

❖ Element de réponse :
1. Légende de la figure :

pistil

2. Une fleur typique d'angiosperme comporte :


Des organes protecteurs (Périanthe) : qui sont les sépales, dont l'ensemble constitue le calice, et les
pétales dont l'ensemble constitue la corolle.
Des organes reproducteurs, qui sont :
▪ Les organes mâles : ce sont les étamines dont l'ensemble constitue l'androcée.
▪ Les organes femelles : c'est le pistil ou le gynécée, qui est formé d'un stigmate, d'un style et d'un
ovaire.
L'ovaire peut être formé d'une ou plusieurs chambres appelées carpelles, qui contiennent un ou
plusieurs ovules.
3) Diagramme floral et formule florale (Doc 3)
a) Réalisation du diagramme floral:
1. Tracer des cercles 2. Dessiner le verticille le plus 3. Dessiner le verticille suivant :
concentriques au crayon de externe : le calice. Représenter la corolle Représenter le
bois. le nombre de sépales nombre de pétales.

4. Dessiner le verticille suivant : 5. Dessiner le verticille suivant : 6. Gommer les cercles.


l'androcée. Représenter le le gynécée. Représenter le Représenter la bractée
nombre d'étamines. nombre de carpelles et d'ovules.

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b) Réalisation de la formule florale :


La formule florale est une représentation de la morphologie d'une fleur sous forme de formule. Elle
indique le nombre de pièces florales en groupe de sigles (S : sépales ; P: pétales ;E: étamines; C :
carpelles) précisant la nature des pièces présentes dans une fleur et leur nombre, éventuellement aussi
leur disposition (en un ou deux cycles par exemple).
4

II. Organisation de l'appareil reproducteur chez les angiospermes


1) L’androcée l'appareil reproducteur mâle
1.1 l'appareil reproducteur mâle (Doc 4)

L'étamine est l'organe reproducteur mâle. Elle présente une partie allongée : le filet portant
l'anthère.
La coupe transversale de l'anthère montre que cette dernière est formée de deux loge pollinique
chaque loge pollinique contient deux sacs polliniques.
Pendant le stade de maturation, les cellules de l'assise mécanique se contractent provoquant ainsi
l'ouverture des fentes de déhiscence, ce qui projette les grains de pollen : c'est la dissémination.

Les microsporanges, qui sont

généralement bilobées, sont des sacs

polliniques dans lesquels les microspores

se développent en grains de pollen.

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La reproduction sexuée chez les angiospermes

1.2 Les étapes de la formation des grains de pollen (Doc 5)

La cellule mère diploïdes subissent une méiose pour donner quatre cellules filles haploïdes(n) ou
microspores.
Chaque microspore subit une seule mitose pour aboutir à la formation du grain de pollen former
de deux cellules haploïdes. Une cellule végétative à l’intérieure de laquelle se trouve une cellule
reproductrice. De ce fait le grain de pollen est qualifié de gamétophytes males
1.3 Schéma des grains de pollen des angiospermes (Doc 6)

1) Cytoplasme 5) Exine
2) Noyau 6) Cellule reproductrice
3) Intine 7) Cytoplasme
4) Pore 8) Noyau

Le grain de pollen libéré par la fente de déhiscence d'une anthère mure contient deux cellules
entourées par deux membrane l'intine et l’exine :
Une grande cellule végétative.
Une petite cellule reproductrice.

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2) Le gynécée l’appareil reproducteur femelle


2.1 L’appareil reproducteur femelle (Doc 7)

Les organes femelles : c'est le pistil ou le gynécée,


pistil qui est formé par : 6

1) Stigmate
2) Style
3) Carpelle
4) Ovule
5) Ovaire

2.2 Organisation générale d'un ovule les angiospermes (Doc 8)

❑ Coupe longitudinale dans un ovule


d'angiosperme montre que l'ovule formé par :
o Téguments
o Canal micropyle
o Nucelle (Mucilage)
o Sac embryonnaire

2.3 Sac embryonnaire (Doc 9)

❑ Le sac embryonnaire forme de 7 cellules :

o Cellules antipodes
o Noyaux polaire
o 2 synergides
o 1 oosphère gamète

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2.4 Les étapes de formation de sac embryonnaire (Doc 10)

Au sein du nucelle, une cellule mère diploïde (2n) subit une méiose et donne 4 cellules haploïdes
(n) dont 3 dégénèrent.
La cellule restante subit 3 mitoses successives pour donner 8 noyaux formant le sac embryonnaire.
Le sac embryonnaire formé d'une cellule centrale à 2 noyaux ; 3 cellules dites cellules antipodes
; 2 synergides en plus du gamète femelle c'est-à-dire l'oosphère.
III. Importance de la pollinisation pour l'agriculture
1) La pollinisation (Doc 11)

Pour comprendre le rôle du grain du pollen, on choisit des fleurs de lavande 1, 2 et 3, sur lesquelles on
réalise les expériences illustrées sur les figures ci-dessous :

Expérience A : La fleur est à l'état normal.


Le pistil se transforme en fruit contenant
des graines.
Expérience B : On recouvre le pistil par
une gaze, on supprime les étamines avant
la maturation. Le pistil ne se transforme
pas en fruit contenant des graines.
Expérience c : On recouvre le pistil par
une gaze, on saupoudre le pistil avec des
graines de pollen appartenant à une autre
lavande, le pistil se transforme en fruit
contenant des graines.
A partir de l'analyse des résultats de ces
expériences déduisez :
1) le phénomène mis en évidence
2) Les différents types de pollinisation

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❖ Éléments de réponse :
1) Le phénomène mis en évidence :
❑ La pollinisation est le transport des grains de pollen libérés par les anthères mûres vers les
stigmates.
❑ La pollinisation correspond au transport des grains de pollen des étamines d'une fleur sur les 8

stigmates du pistil de la mémé fleur ou d'une autre fleur de la mémé espèce.


2) Les différents types de pollinisation :

La pollinisation directe ou autopollinisation : La pollinisation croisée : C'est le transfert des


C’est quand les grains de pollen d’une fleur grains de pollen d’une fleur sur une autre fleur de
arrivent sur le pistil de la même fleur. la même espèce.

2) Les facteurs de pollinisation : (Doc 12)

A maturité, le sac pollinique s'ouvre et libère les grains de pollen. Ces derniers vont être transportés
depuis les étamines vers le pistil. Ce processus fait intervenir des agents pollinisateurs.

Les figures ci-contre illustrent quelques facteurs de pollinisation :

Entomophile: Ornithophile : Anémophile: Cheiroptérophilie :


Pollinisation assurée Pollinisation assurée Pollinisation assurée Pollinisation assurée
par les insectes par les oiseaux par le vent ou l'eau par les chauves-souris.

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La reproduction sexuée chez les angiospermes

❑ La pollinisation peut être favorisée par divers agents pollinisateurs :

▪ Le vent et les insectes sont considérés comme les facteurs fondamentaux de la pollinisation.

▪ Mais aussi l'eau, l'Homme et d'autres animaux tels que les oiseaux et les chauves-souris,
interviennent dans la pollinisation. 9

IV. Germination du grain de pollen


1) Germination in vitro du grain de pollen (Doc 13)

Dans une boite de pétri, on prépare une solution nutritive à partir de 10 g de sucre, 1g de gélatine et
100ml d'eau. On met au milieu de la boite un fragment de pistil, puis on saupoudre cette boite de pétri
avec des grains de pollen. La boite est placée à une température de 26 et 28°C pendant deux jours.

A l'aide d'un compte-goutte, on prélève quelques gouttes de


milieu de culture encore chaud (donc liquide) que l'on
dépose dans le creux d'une lame à concavité. Puis on place
cette lame dans une boîte de pétri qui doit rester ouverte.

❑ Lorsqu’on dépose des grains de pollen dans un milieu nutritif convenable, ces derniers vont germer
et émettre un tube pollinique qui s’allonge grâce à la cellule végétative. La cellule reproductrice
s’engage puis se divise pour donner deux gamètes mâles : spermatozoïdes ou anthérozoïdes.

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La reproduction sexuée chez les angiospermes

❑ L'observation microscopique a permis de suivre la pénétration du tube pollinique et son allongement


jusqu'à l'ovule. Ce phénomène est illustré par la figure 2.
❑ La figure 3 illustre les transformations que subissent les grains de pollen lors de leur germination.

10

Figure 2 Figure 3

En vous aidant de ces documents décrivez les différentes étapes de la germination du grain de pollen.

❖ Éléments de réponse :

Les grains de pollen subissent plusieurs changements :

Il se fixe au stigmate grâce à une substance gluante (qui colle).


Il se réhydrate et passe en vie active, puis il germe en donnant un tube pollinique qui est un
prolongement de la cellule végétative.
Le tube pollinique croît en traversant le style jusqu'à atteindre le sac embryonnaire où se trouve
l'oosphère.
Durant la croissance du tube pollinique, le noyau végétatif reste à l'extrémité du tube poursuivi par la
cellule reproductrice qui subit une mitose et donne deux cellules haploïdes, ce sont les gamètes mâles
ou anthérozoïdes.
Lorsque le tube pollinique se rapproche de l'ovule, le noyau végétatif dégénère.

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La reproduction sexuée chez les angiospermes

V. Fécondation chez les angiospermes (Doc 14)


Le schéma suivant illustre la double fécondation chez les angiospermes. En se basant sur ce schéma,
expliquez l'appellation « double fécondation ».

11

❑ Le tube pollinique s’allonge jusqu’à l’ovule et y pénètre par le micropyle. Il libère les deux
gamètes (Anthérozoïdes) dans le sac embryonnaire.

❑ L’un des deux anthérozoïdes s’unit avec le noyau de l’oosphère pour former la cellule l’œuf ou
zygote principal diploïde (à 2n ch),

❑ L’autre anthérozoïde s’unit aux deux noyaux polaires pour former un œuf accessoire albumen
triploïde (à 3n ch) : il s’agit d’une double fécondation.

❑ Après la double fécondation, il y a grossissement de l’ovaire qui se transforme en fruit et l’ovule


se transforme en graine qui renferme l’embryon et des réserves nutritives.

❑ La graine ainsi formée se déshydrate et entre en vie ralentie.

▪ D'après la figure, on constate qu'après la double


fécondation pistil se transforme en fruit, et le les ovules
se transforme d'une ou de plusieurs graines.
▪ L’œuf principal subit des divisions cellulaires et donne
un embryon
▪ L’œuf accessoire se divise et donne un tissu à rôle
nourricier, l'albumen.

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VI. Germination
1) Germination in vivo (Doc 15)
❑ La germination est l'ensemble des phénomènes par lesquels la graine passe en vie ralentie a une
vie active et se développe en une jeune plante.
❑ Type de germination : 12

▪ Epigée : le cotylédon sont portes hors du sol.


▪ Hypogée : le cotylédon jouent le rôle d’organe de réserve, restent un premier temps dans le sol.

2) Types de graine (Doc 16)

❑ Les graines de ce type sont dites


« albuminées »
Graine qui contient de l'albumen à
maturité Il peut contenir toutes les
réserves nutritives, qui seront utilisées
par lors de la germination.
❑ Les graines de ce type sont dites
« exalbuminées »
L'albumen étant alors très réduit les
réserves sont stockées directement
dans les cotylédons,

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La reproduction sexuée chez les angiospermes

3) Phénomènes physiologiques et biochimiques de la germination (Doc 17)

Pour germer, les graines ont besoin d'eau et d'une température favorable. La germination des graines est
conditionnée par des facteurs externes à savoir l'humidité, la température, l'air (l'oxygène)
13

❑ Phase d’imbibition :
° une forte absorption de l’eau.
° la respiration est très active.
❑ Phase de germination :
° Cette phase se termine par la sortie de la radicule.
Cette sortie marque le passage d’un état
physiologique réversible à un état irréversible.
❑ Phase de croissance :
° la croissance et au développement des racines et
de la tige

La présence d’eau et l'augmentation de la température active l'hydrolyse des réserves nutritives


(l'amidon) et les réactions de la respiration cellulaire (Oxydation du glucose). L'embryon passe par une
phase hétérotrophe, pour donner une nouvelle plante autotrophe.

❑ Conditions EXTERNE (indispensable) ❑ Conditions INTERNE :


1. Présence d’eau 1. La maturité Une semence doit être mûre pour
germer.
2. Présence d’O2
2. Le pouvoir germinatif (FG) : la capacité de la
3. Température optimale graine a germe (l’apparition de la radicule)
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La reproduction sexuée chez les angiospermes

VII. Cycle de développement des angiospermes

❑ La méiose et la fécondation partagent le cycle de développement en deux phases :

- La diplophase (à 2n ch) la plante feuillée (sporophyte) qui produit les grains de pollen
(gamétophytes mâles) et les ovules (gamétophytes femelles). 14

- L’haplophase (à n ch) représentée par les grains de pollen et le sac embryonnaire. Ces deux
organes producteurs de gamètes sont des gamétophytes.

- Le cycle de développement des angiospermes est digénétique haplodiplophasique.

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La reproduction sexuée chez les gymnospermes

Introduction
Les Gymnospermes rassemblent toutes les plantes dont l'ovule est nu. Le terme gymnosperme vient du
gymnos, qui signifie « nu », et sperma, « semence » ou « graine » on qualifie donc également ce groupe
de « plantes à graines nues ». 1

L'ovule est une caractéristique des Spermatophytes (plantes à graines), grand groupe de plantes qui
englobe les Gymnospermes et les Angiospermes.

Les figures suivantes, représentent quelques types de fruits ainsi que les types de feuilles chez des
gymnospermes. Précisez les principales caractéristiques végétatives des gymnospermes. (Doc 1)

Les types de fruits ainsi que les types de feuilles chez des gymnospermes
La majorité des gymnospermes sont des arbres à feuilles en aiguilles ou en écailles vertes persistantes,
leurs organes reproducteurs mâles et femelles sous forme d'un cône, on parle donc de conifères. Les
conifères forment le groupe principal des gymnospermes.

▪ Comment les cônes mâles et femelles interviennent dans la reproduction ?


▪ Comment se fait la pollinisation et la fécondation ?
▪ Comment se fait la formation et la germination de la graine ?

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La reproduction sexuée chez les gymnospermes
I. Organisation de l’appareil reproducteur des gymnospermes
1) L’appareil reproducteur mâle : (Doc 2)

Cônes et feuilles du pin Cône mâle du pin Observation microscopique des


grains de pollen chez le pin.

Schémas des organes reproducteurs mâles du pin.

▪ Le pin est une plante unisexuée monoïque, c'est-à dire que les fleurs mâles et fleurs femelles sont
portées par la même plantes. Elle a des feuilles doubles en aiguille et des fleurs sous forme de
cônes.
▪ Chez le pin les fleurs mâles forment de petits cônes groupés en épis à la base de certaines pousses
de l’année. Et on constate que :
• Chaque cône mâle est constitué d’un certain nombre d’écailles organisées autour d’un axe.
• Chaque écaille porte sur sa face inferieur deux microsporanges (sacs polliniques) qui
contiennent les grains de pollen.
• Chaque écaille peut être considérée comme une étamine. Le cône tout entier est donc une fleur
mâle unisexuée.
• A l’intérieur des sacs polliniques se forment des grains de pollen. Chaque Grain est constitué
de deux cellules une végétative et une reproductrice, deux cellules prothalliennes, en plus de
deux ballonnets (sacs aérifère) qui facilite sa dissémination par le vent.

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La reproduction sexuée chez les gymnospermes

Deux cellules une végétative et


une reproductrice, deux cellules
prothalliennes, en plus de deux
ballonnets 3

2) Les étapes de la formation du grain de pollen (DOC 3)

Le schéma ci-dessous représente les étapes de la formation d’un grain de pollen chez le pin. Annoter ce
schéma, puis décrire les étapes de la formation des grains de pollen.

Au niveau du sac pollinique, la cellule mère diploïde (2n) subit une méiose, ce qui donne 4 cellules
haploïdes (n) ; ce sont des microspores. Chaque microspore subit deux mitose successives et engendre
quatre cellules qui entourées par l’intine et l’exine, vont constituer le grain de pollen mûr.

3) L’appareil reproducteur femelle (DOC 4)

Les figures ci-dessous présentent la structure des organes reproducteurs femelles chez le pin.

Cône femelle du pin avant Rameau du pin portant Coupe longitudinale d’un Coupe longitudinale
la pollinisation. des cônes femelles
cône femelle du pin d’un ovule du pin

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La reproduction sexuée chez les gymnospermes

▪ Chez le pin, l’appareil reproducteur femelle est représenté par des cônes développés au sommet
des pousses de l’année. Les cônes femelles persistent plusieurs années sur les rameaux.
▪ Le cône femelle est formé de plusieurs écailles serrées autour d’un axe. Sur la face de chaque
écaille se trouve une bractée, et sur sa face supérieure se trouve deux ovules contenant le
gamétophyte femelle, on parle d’écaille ovulifère. 4

▪ L’écaille ovulifère et la bractée qui se trouve au-dessous, sont considérée comme étant une fleur
unisexuée.

▪ L’ovule de la première année est entouré d’un tégument qui laisse à son sommet un orifice étroit
appelé micropyle.
▪ A l’intérieur de l’ovule on distingue une masse cellulaire périphérique, c’est le macrosporange ou
nucelle, qui entoure une seconde masse cellulaire qui est le prothalle femelle ou endosperme
▪ Au sommet de l’endosperme se forment 2 à 3 archégones (gamétophyte femelle) contenant chacun
une oosphère.
4) Les étapes de la formation de l’endosperme (DOC 5)

La figure ci-dessous est une représentation schématique de la formation d’un prothalle femelle
chez le pin.

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La reproduction sexuée chez les gymnospermes

▪ Au cours de la première année une cellule diploïde (2n) au sein de l’ovule subit une méiose et
donne quatre cellules haploïdes (n) ou macrospores), dont 3 dégénèrent. La macrospore restante
s’accroit et forme un mégaspore.
▪ La mégaspore se développe au sein du nucelle par mitose et donne le prothalle femelle ou
endosperme. A ce stade la croissance s’arrête pour reprendre l’année suivante.
5
▪ Le développement de l’endosperme reprend durant la deuxième année.

II. De la pollinisation à la germination des graines


1) La pollinisation et la germination du pollen (DOC 6)
Grâce aux ballonnets, les grains de pollen des gymnospermes sont transportés Par le vent jusqu’aux
cônes femelles qui sont encore ouvertes et aptes à la réception des grains de pollen.
Les figures suivantes illustrent la structure de l’ovule pendant la germination du grain de pollen.

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La reproduction sexuée chez les gymnospermes

La germination du grain de pollen s’étale sur deux ans successifs avec un arrêt pendant l’hiver :
▪ Durant la première année :
Les grains de pollen disséminés par le vent, pénètrent entre les écailles écartées des cônes
femelles. Ils sont captés par un liquide secrété par le nucelle des ovules.
▪ Après la pollinisation :
6
Les écailles femelles se ferment, les grains de pollen commencent à germer en formant un
tube pollinique à partir de la cellule végétative, alors que les deux cellules prothalliennes
dégénèrent. La cellule anthéridie reste en place et se divise en une cellule socle (cellule
basale) une cellule reproductrice. A ce stade la germination s’arrête.
▪ Durant la deuxième année :
Le tube pollinique reprend sa croissance et s’allonge vers l’archégone, et pénètre à travers le
nucelle jusqu'à une oosphère. La cellule reproductrice se divise donnant naissance à deux
anthérozoïdes.
2) La fécondation et la formation des graines (DOC 7)
Pendant la deuxième année le noyau végétatif reprend la croissance du tube pollinique qui traverse le
nucelle et atteint l’archégone qui porte l’oosphère, le noyau reproducteur subit la mitose et produit 2
anthérozoïdes, le noyau végétatif et l’un des anthérozoïdes dégénèrent et le deuxième anthérozoïde
féconde l’oosphère. Le zygote diploïde qui résulte de la fécondation se développe en embryon 2 n.

3) La germination de la graine (DOC 8)

Le document ci-contre montre une graine du pin et


quelques étapes de sa germination.
1) Légendez cette figure en donnant à chaque numéro
le nom qui convient.
2) Décrire les étapes de la germination de la graine
des gymnospermes.

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La reproduction sexuée chez les gymnospermes

1)La légende:

1- aile 2- graine 3-gamétophyte femelle 4- cotylédons


5- tégument 6- radicule 7- bourgeon

7
2) Les étapes de la germination :

L’initialisation de la germination de la graine aura lieu à la suite d’absorption d’eau qui


imbibe les téguments. Ce qui déclenche des transformations métaboliques aboutissant
à la digestion des réserves nutritives, libérant ainsi des substances nutritives utilisables
par l’embryon en développement.

La croissance de la radicelle permet à la plantule de se fixer au sol, ensuite la tigelle


surgit traversant le sol et étalant ses feuilles. C’est ainsi que la germination de la
graine donne naissance à une nouvelle plante feuillée.

III. Cycle de développement et cycle chromosomique :


1) Cycle de développement:

Au niveau des sacs polliniques


(microsporanges) des cônes mâles des
cellules mères subissent la méiose et donnent
des microspores haploïdes et parallèlement
au niveau des macrosporanges des cônes
femelles des cellules mères subissent aussi la
méiose et donnent des mégastores haploïdes.
La plante feuillée des gymnospermes produit
donc des spores c'est un sporophyte (Phase
diploïde).

▪ Les grains de pollen engendrent des gamètes mâles donc le grain de pollen est un gamétophyte
mâle.
▪ Le développement de la mégaspore engendre l'endosperme qui individualise deux ou trois
archégones ces archégones donnent une oosphère l'endosperme est donc un gamétophyte femelle

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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs

Introduction

Les plantes sans fleurs sont des plantes qui ne possèdent ni fleurs ni cônes et pourtant elles se reproduisent
sexuellement en produisant des gamètes mâles et des gamètes femelles. Parmi les plantes sans fleur, on
distingue :
1

▪ Activité 1 : la reproduction sexuée chez les algues


▪ Activité 2 : la reproduction sexuée chez les ptéridophytes (Les fougères)
▪ Activité 3: la reproduction sexuée chez les bryophytes (les mousses)

Activité 1 : la reproduction sexuée chez les algues

Les thallophytes (algues) sont des végétaux chlorophylliens vivant en majorité dans un milieu aquatique
(marin). Ils sont dépourvus de tiges, de racines, de feuilles et de fleurs, un tel appareil végétatif s'appelle
un thalle, et les plantes qui ont cette structure sont appelées les thallophytes. Les photos ci-dessous
montrent deux types d’algues. (Doc 9)

Cyanophycée fucus vesiculosus

I. La reproduction sexuée chez le fucus vésiculeux


1) L'appareil végétatif du fucus vésiculeux : (Doc 10)

Le fucus vésiculeux est une algue brune marine très répondue dans les côtes atlantiques. Il vit fixé aux
rochers à l'aide des crampons. Il est caractérisé par des terminaisons bifurquées remplies d’air.

Au début du mois de mars, apparaissent aux extrémités de ses bifurcations des renflements ovoïdes
granulées, les renflements fertiles (réceptacles). Ils sont de couleur orange chez les mâles et de couleur
brune verdâtre chez les femelles.

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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs

1. Comment peut-on distinguer le fucus male du fucus femelle ?


2. Proposer une hypothèse concernant la localisation des organes reproducteurs du fucus ?
❖ Élément de réponse :
1) Le fucus est une espèce dioïque (les organes mâles et femelles sont portés par des thalles
séparés).
Les fucus mâles sont distingués des fucus femelles par la couleur des renflements fertiles :
▪ (Les réceptacles), orange chez les mâles
▪ (Les réceptacles), verdâtre chez les femelles.
2) Les organes reproducteurs sont localisés dans les renflements fertiles.
I. L'appareil reproducteur du fucus vésiculeux
1) Organisation de l'appareil reproducteur mâle : (Doc 11)

Chez le fucus vésiculeux, On réalise des coupes transversales au niveau des réceptacles mâles et on
observe au microscope. Les figures ci-dessous représentent le résultat de cette observation.

Décrire l'appareil reproducteur mâle chez le fucus.

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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs

❖ Élément de réponse :

L'appareil reproducteur mâle est constitué par des réceptacles orange. Chaque réceptacle mâle est formé
de nombreuses cavités appelées conceptacles mâles qui communiquent avec l'extérieur par un orifice :
l'ostiole. Un conceptacle contient plusieurs petits sacs se sont les gamétocystes mâles (les anthéridies),
3
portés par des poiles ramifiés fertiles. Chaque anthéridie contient 64 anthérozoïdes qui se déplacent dans
l'eau de mer, grâce à une paire de flagelle.

2) Organisation de l'appareil reproducteur femelle : (Doc 12)

Chez le fucus vésiculeux, On réalise des coupes transversales au niveau des réceptacles femelles et on
observe au microscope. Les figures ci-dessous représentent le résultat de cette observation.

Décrire l'appareil reproducteur femelle chez le fucus.


❖ Élément de réponse :

L'appareil reproducteur femelle est constitué par des réceptacles verdâtres. Chaque réceptacle femelle
est formé de nombreuses cavités appelées conceptacles femelles qui communiquent avec l'extérieur par
un orifice : l'ostiole. A l'intérieur des conceptacles femelle se trouvent de gros sacs, ce sont des
gamétocystes femelles (les oogones), portés par des poiles non ramifiés fertiles. Chaque oogone contient
8 corpuscules sphériques de grande taille immobile, ce sont les oosphères.

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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs

II. La formation des gamètes chez le fucus vésiculeux


1) Formation des gamètes mâles : (Doc 13)

La figure suivante montre les étapes de formation des gamètes mâles chez le fucus vésiculeux.

Décrivez ces étapes.


❖ Élément de réponse :

Au sein des anthéridies, une cellule mère (2n) subit une méiose et donne naissance à 4 cellules haploïdes
(n). Ces cellules subissent 4 mitoses et une différentiation pour donner 64 anthérozoïdes qui se libèrent
dans l'eau de mer après ouverture du conceptacle mâle.

2) Formation des gamètes femelles : (Doc 14)


La figure suivante montre les étapes de formation des gamètes femelles chez le fucus vésiculeux.

Décrivez ces étapes.

❖ Élément de réponse :

Au sein de l'oogone, une cellule mère (2n) subit une méiose et donne naissance à 4 cellules haploïdes (n)
Ces cellules subissent 1 mitoses et une différentiation pour donner 8 oosphères de grande taille et
immobiles, qui se libèrent dans l'eau de mer après ouverture du conceptacle femelle.
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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs

III. La fécondation et le développement du zygote (Doc 15)

La figure suivante montre les étapes de la fécondation chez le fucus vésiculeux.

Décrire ces étapes.


❖ Élément de réponse :

Après leur libération dans l'eau de mer, chaque oosphère se trouve entouré d'un grand nombre
d'anthérozoïdes, un seul parmi eux parvient à traverser la membrane de l'oosphère ; c'est la fécondation.
Les 2 noyaux mâle et femelle se rapprochent et fusionnent donnant ainsi une cellule diploïde appelée
zygote. Ce dernier subit plusieurs mitoses successives donnant naissance à un embryon qui s'attache à
un substrat rocheux par le crampon puis se développe pour donner un jeune fucus mâle ou femelle.

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Activité 2 : la reproduction sexuée chez les ptéridophytes (Les fougères)

Introduction

Les fougères sont des plantes chlorophylliennes sans fleurs qui occupent beaucoup de régions dans le
monde à l'exception des zones arides. L'appareil végétatif des fougères présente des racines une tige et 6

des feuilles lobées.

Les figures ci-ci-contre, montrent quelques caractéristiques végétatives du Polypodium vulgare (Polype),
qui est une fougère présente dans la nature sous deux formes : (DOC 1)

Une forme foliée qui produit des spores le sporophyte.


Une forme en cœur qui produit des gamètes : le prothalle ou gamétophyte.

En se référant aux données de ce document déduire quelques caractéristiques des fougères.


❖ Élément de réponse :

Chez les fougères, la tige appelée rhizome s'étale horizontalement dans le sol (tige souterraine). D'où les
feuilles lobées sur des pétioles (les frondes). Des racines transversales prolongent le rhizome pour le fixer
au sol. Sur la face postérieure (inférieur) des frondes mûres, apparaissent des amas de sporanges qui
interviennent dans la reproduction des fougères.

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IV. L'appareil reproducteur des fougères


1) Le sporophyte et la production des spores (Doc 2)

Le plant feuillé correspond au sporophyte. A maturité on observe sur la face inférieure des frondes des
amas de sporanges ou sores. Au niveau de chaque sporange existe des cellules mères diploïdes (2n),
chacune de ces cellules subit une méiose aboutissant à la formation de plusieurs cellules haploïdes (n).
Ce sont les spores qui sont libérées après éclatement du sporange.

2) Le gamétophyte et la formation des gamètes : (Doc 3)

Arrivés dans des endroits humides et à température environnante favorable, les spores libérées germent
et donne après une succession de mitoses un minuscule prothalle foliacé sous forme de cœur (prothalle
cordiforme), organisme pluricellulaire haploïde (n). Le prothalle est un gamétophyte qui porte à la fois
des organes reproducteurs mâles (anthéridie) et des organes reproducteurs femelles (Archégone). Le
prothalle est fixé au sol par des racines qui assurent sa nutrition.

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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs

En se référant au texte de ce document, légender les figures puis déduire les caractéristiques du
gamétophyte (prothalle).
❖ Élément de réponse :

Le prothalle est formé de cellules chlorophylliennes haploïdes, qui s'organisent en lame mince
8
cordiforme. Au niveau de sa face inférieure ; apparaissent de petites racines, appelées rhizoïdes servant
à absorber de l'eau, les éléments nutritifs et à sa fixation. Au niveau de sa face inférieure le prothalle
porte les organes sexuels mâles (Anthéridies) et femelles (Archégone). Les anthéridies se forment au
niveau de la partie inférieure de la face inférieure du prothalle. Les archégones se forment au niveau de
la partie supérieure de la face inférieure du prothalle.

II. La fécondation et le développement de l'œuf (Doc 4)

La figure ci-dessous montre les étapes de la fécondation chez le polypode, et le devenir de l'œuf fécondé
chez cette fougère. Décrire les étapes de la fécondation chez le polypode, et indiquer le devenir de l'œuf
fécondé.

Une fois les anthérozoïdes et les oosphères


murs, l'apparition d'une fine couche d'eau à
la surface du prothalle est suffisante pour
fissurer la membrane des anthérozoïdes et
ouvrir les archégones Grace à leur mobilité,
les anthérozoïdes libérés se déplacent dans
la fine pellicule d'eau vers les oosphères. Un
seul anthérozoïde arrive à féconder
l'oosphère L'œuf qui en résulte entre en
division formant ainsi un embryon de
fougère composé d'une tigelle fixée sur le
prothalle, d'une radicelle et d'une petite
feuille. Par la suite cette plantule devient
indépendante du prothalle qui dégénère. De
nouvelles feuilles apparaissent formant une
jeune fougère.

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Activité 3: la reproduction sexuée chez les bryophytes (les mousses)

Introduction

Les mousses (Bryophytes) sont des plantes chlorophylliennes de petite taille qui poussent dans les
milieux humides. Le polytrichum formosum (polytric) est une mousse qui pousse généralement en 9

colonie dense au pied des arbres. L'appareil végétatif de ce polytric est simple, il se présente sous deux
formes : un gamétophyte qui peut être mâle ou femelle, et un sporophyte qui vit en parasite sur le
gamétophyte femelle.

Le sporophyte porte des sporanges qui libèrent à maturité des spores haploïdes issues de la méiose. Les
documents illustrent quelques caractéristiques végétatives des mousses. (Doc 5)

Utilisez ces documents pour dégager les caractéristiques des mousses.


❖ Élément de réponse :

Les mousses sont des plantes de structure simple appartenant à L'embranchement des Bryophyte (plantes
terrestres qui ne possèdent pas de vrai système vasculaire). Elles sont dépourvues de racines et de lignine,
leurs rhizoïdes permettent l'ancrage au substrat(fixation). Les mousses peuvent se reproduire de manière
asexuée, par simple fragmentation de la tige, qui conduit à la formation de touffes fournies de mousses.
La reproduction sexuée se fait par alternance d'une génération gamétophytique et une génération
sporophytique.

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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs

I. Les organes reproducteurs de la mousse :


1) Les organes reproducteurs mâles et femelle (Doc 6)

La reproduction des mousses commence par l'apparition à l'extrémité des tiges, deux zones distinctes
qui produiront les gamètes :
10
Une zone portant des anthéridies, qui sont de
minuscules organes ovoïdes qui produiront à
maturité des anthérozoïdes biflagellés (les
gamètes mâles).
Une zone portant des archégones, organes en
forme de petites bouteilles qui produiront à
maturité un seul gamète femelle, l'oosphère.

2) Formation des gamètes et fécondation chez les mousses : (Doc 7)

La figure ci-dessous montre les étapes de la formation des gamètes et la fécondation chez le polytric.

Décrire ces étapes.


❖ Élément de réponse :

Lorsque les conditions climatiques le permettent, de simples gouttelettes d'eau qui se trouvent à la surface des
feuilles suffisent pour que les anthérozoïdes libérés par les anthéridies dans le milieu extérieur, nagent à l'aide de
leurs flagelles pour rejoindre l'archégone. Les gamètes mâles pénètrent par les cous pour aller rencontrer des
oosphères. Chaque oosphère sera fécondée par un seul anthérozoïde. L'œuf fécondé prend naissance ainsi par la
fusion des noyaux des deux gamètes.
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La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs

II. De l'œuf à la formation du gamétophyte : (Doc 8)

La figure ci-dessous montre l'évolution de l'œuf et la germination de la spore pour former le gamétophyte
chez le polytric. (Doc 8)

11

Décrire le devenir de l'œuf en expliquant le rôle du sporophyte.


❖ Élément de réponse :

L'œuf se multiplie aussitôt après la fécondation et donne un embryon qui vit en parasite sur le
gamétophyte femelle. L'embryon se transforme ensuite en sporophyte qui porte un sporange à son
extrémité. Le sporange produit par méiose des spores haploïdes (n) qui vont être libérées et vont germer
pour donner chacune un protonéma sur lequel se développent des gamétophytes.

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Les cycles de développement des plantes

Introduction:

L’alternance méiose fécondation introduit un cycle dans le développement d’un organisme caractérisé
par : Alternance de phases chromosomiques Haplophase et Diplophase.

La méiose où se fait la réduction du nombre de chromosomes et la fécondation où deux gamètes 1

haploïdes mâle et femelle fusionnent pour donner un zygote diploïde qui peut être à l'origine d'un
nouvel individu diploïde.

Comment se présentent les cycles de développement des différents groupes végétaux ?


Quelle place occupent la fécondation et la méiose dans chacun de ces cycles ?
I. Les cycles de développement des plantes à fleur
1) Cycle de développement des angiospermes (Doc 1)

Le schéma ci-dessous représente le cycle de développement d'angiosperme.

1) Nommez les phénomènes (A ; B ; a ; b ; c ; d ; e) qui caractérisent les différentes phases de ce cycle


de développement.

2) Décrivez et schématisez le cycle de développement chromosomique chez les angiospermes.

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Les cycles de développement des plantes
❖ Élément de réponse :
1) Les phénomènes (A ; B ; a ; b ; c ; d ; e)

A B a b c d e
Méiose Fécondation Mitose 1 Mitose 2 Mitose 3 Mitose 1 Mitose 2
2) Le cycle de développement chromosomique chez les angiospermes
2

Au niveau des sacs polliniques des cellules mères subissent la méiose et donnent des microspores
haploïdes et parallèlement au niveau des ovaires des cellules mères subissent aussi la méiose et
donnent des macrospores haploïdes.

La plante feuillée des angiospermes produit donc des spores c'est un sporophyte (Phase diploïde). La
croissance et la multiplication des spores donnent des gamètes.

▪ Une microspore engendre le grain de pollen qui est un gamétophyte mâle.


▪ Une macrospore engendre un sac embryonnaire qui est un gamétophyte femelle.

Chez les angiospermes :


La phase haploïde est réduite aux gamétophytes
mâles et femelles qui se développent sur le
sporophyte.
Le cycle chromosomique est donc un cycle
diplophasique.

2) Cycle de développement des gymnospermes (Doc 2)

Le schéma ci-dessous représente le cycle de développement des gymnospermes :

1) Annotez le schéma ci-dessous puis situer la place


de la méiose et la place de la fécondation chez le pin.
2) En se basant sur les données de ce document,
schématisez le cycle chromosomique d'une plante
gymnosperme.
3) Déduire le type de cycle de développement chez
les gymnospermes.

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Les cycles de développement des plantes

❖ Élément de réponse :
1) Annotation du schéma :

A B C D
Méiose Méiose Fécondation Mitoses
a b c d
Grain de pollen Gamétophyte femelle Archégone Oosphère
gamétophyte male
2) Le cycle chromosomique d'une plante gymnosperme.
Au niveau des sacs polliniques (microsporanges) des cônes mâles des cellules mères subissent la méiose et
donnent des microspores haploïdes et parallèlement au niveau des macrosporanges des cônes femelles des cellules
mères subissent aussi la méiose et donnent des mégastores haploïdes. La plante feuillée des gymnospermes
produit donc des spores c'est un sporophyte (Phase diploïde).

Les grains de pollen engendrent des gamètes mâles donc le grain


de pollen est un gamétophyte mâle.
Le développement du mégaspore engendre l'endosperme qui
individualise deux ou trois archégones ces archégones donnent
une oosphère l'endosperme est donc un gamétophyte femelle.

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Les cycles de développement des plantes

II. Les cycles de développement des plantes sans fleur


1) Le cycle de développement des ptéridophytes : (Doc 3)

Le schéma ci-dessous représente le cycle de développement des ptéridophytes :

1) Nommez les phénomènes (A ; B) qui caractérisent les différentes phases de ce cycle de développement.

2) Schématisez le cycle chromosomique de la fougère.

3) Déduire le type de cycle de développement chez la fougère.

❖ Élément de réponse :
1) Les phénomènes (A ; B) :

A B
Méiose Fécondation
2) Le cycle chromosomique de la fougère :

La forme feuillée qui à maturité produit des sporanges où


des cellules mères subissent la méiose et donnent des spores
haploïdes (n) cette forme est :
Un sporophyte diploïde (2n).
Le prothalle qui provient de la germination d'une spore et
qui porte des anthéridies et des archégones cette forme est :
Un gamétophyte haploïde (n).

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Les cycles de développement des plantes

3) Le type de cycle de développement chez la fougère :

Chez les ptéridophytes le cycle de développement se déroule par alternance de deux phases inégale :

▪ La phase sporophytique diploïde (plus importante)


▪ La phase gamétophytique haploide.
5

Le type de cycle de développement chez la fougère c'est un cycle diplo-haplophasique.

2) Le cycle de développement des bryophytes : (Doc 4)

Le schéma ci-dessous représente le cycle de


développement des bryophytes :
1. Nommez les phénomènes (A ; B ; C ; D) qui
caractérisent les différentes phases de ce cycle de
développement.
2. Schématisez le cycle chromosomique des
bryophytes.
3. Déduire le type de cycle de développement chez
les bryophytes.
❖ Élément de réponse :
1) Les phénomènes (A ; B ; C ; D) :
A B C D
Méiose Fécondation Mitoses Germination

2) Le cycle chromosomique des bryophytes :


Les bryophytes vivent dans des milieux humides, Les pieds mâles
(n) produisent des anthérozoïdes dans des anthéridies et les pieds
femelles (n) produisent des oosphères dans les archégones.
Ce sont des gamétophytes.
La fécondation donne un zygote qui se développe sur le
gamétophyte femelle et donne :
Un sporophyte diploïde (2n) au sommet duquel un
sporange libère des spores haploïdes (n).

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Les cycles de développement des plantes

3) Chez les bryophytes le cycle de développement se déroule par alternance de deux phases
d'importance inégale : la phase gamétophytique haploïde (plus importante), et la phase
sporophytique diploïde. C'est un cycle haplodiplophasique.
III. Bilan des cycles de développement des plantes
1) Le cycle digénétique 6

Il y a alternance de deux générations :

▪ L’une sexuée représentée par le gamétophyte (n) qui fournit les gamètes. Il existe des
gamétophytes mâles et femelles.
▪ L’autre asexuée représentée par le sporophyte (2n) qui fournit les spores.

A partir des cycles digénétique il existe de nombreuses variations qui résultent de la réduction
progressive de l'une des deux générations au bénéfice de l'autre :

▪ Cycles digénétique hétéromorphes :


• Haplodiplophasique
• Diplo-haplophasique
▪ Cycles monogénétiques
• Haplo phasique
• Diplophasique
2) Cycles monogénétiques

Il existe un seul type de thalle qui peut être :

▪ Haploïde (n chromosomes) : Cycle monogénétique haplophasique


▪ Diploïde (2n chromosomes) : Cycle monogénétique diplophasique
3) Les cycles trigénétiques

Il y a alternance de trois générations :

▪ 1ère génération : gamétophyte haploïde (n)----------------> gamètes (n)


▪ 2ème génération : sporophyte diploïde (2n) –-mitose --> spores (2n) {Toujours parasite du
gamétophyte}
▪ 3ème génération : sporophyte diploïde (2n) –- méiose -- > spores méiotiques (n)

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La reproduction asexuée chez les plantes

Introduction

Les plantes à fleurs et les plantes sans fleurs se multiplient à l'aide de la reproduction sexuée (Se réalise
grâce aux Gamètes pour produire des descendants génétiquement différents). Elles peuvent également se
reproduire naturellement sans l'intervention de cellules sexuelles c’est-à-dire de manière asexuée,
1
En quoi consiste la multiplication végétative ?
Et comment s'effectue-t-elle ?
Et quel est son intérêt dans le domaine agricole ?
I. La reproduction asexuée chez les plantes (la multiplication végétative)
1) Les différents types de, multiplication végétative. (Doc 1)
▪ Le tubercule (Pomme de terre) est un organe de réserves nutritives souterrain formé par un
renflement de la tige. Il porte des bourgeons qui se développent à la germination pour donner de
nouvelles plantes.
▪ Le bulbe (Oignon) est un organe de réserves nutritives souterraines formées par le renflement de
la tige ou des feuilles à la base de la tige. Le bulbe porte un bourgeon central qui se développe
pour donner une nouvelle plante.
▪ Certaines plantes comme la menthe possèdent une tige qui, une fois trouver des conditions
favorables (L’eau ; sel minéraux…), peuvent former des racines et poussent en nouvelle plantes.
▪ Fraisier possède un stolon qui s'étale horizontalement dans le sol, et sur toute sa longueur se
forment des racines et de nouvelles pousses aériennes.

En se basant sur les données de ce


document, citer les différents modes de
la multiplication végétative et indiquer
les organes qui interviennent.

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La reproduction asexuée chez les plantes

❖ Élément de réponse :

Les végétaux se reproduisent asexuellement donnant des plantules qui ressemblent à la plante mère :
c'est la multiplication végétative qui peut être faite par :

▪ Des tiges, des racines ou des feuilles qui peuvent se transformer en organes de réserves comme 2

les rhizomes, les tubercules ou les bulbes. Ces structures végétatives possèdent des bourgeons
qui leurs permettent une multiplication végétative naturelle.
▪ Des feuilles ou des tiges aériennes (stolons) qui sont des organes aériens, dont le contact avec
le sol permet l'enracinement et le développement d'une nouvelle plante identique à la plante
mère.
▪ Les bulbilles qui sont des organes capables de régénérer de nouvelles plantes.
▪ Des cellules spécialisées qui se multiplient par bipartition pour donner une nouvelle plante.
2) Les structures histologiques intervenant dans la multiplication végétative. (Doc 2)

Le document ci-contre, montre une coupe de bourgeon et de l'apex racinaire. Qui présentent les
organes végétaux assurant la multiplication végétative.

Décrire l'aspect de ces organes.


❖ Élément de réponse :
▪ Les organes végétaux qui assurent la multiplication végétative forment les bourgeons.
▪ A l'extrémité du bourgeon apical, se trouve un amas de cellules indifférenciées qui se multiplient
activement. Il forme le méristème.
▪ Les méristèmes se situent aussi à l'extrémité des racines et à l'aisselle des feuilles.
▪ Les cellules du méristème se divisent activement, mais leur nombre ne change pas ; cela signifie
que certaines cellules issues de la division se différencient pour donner la tige, les feuilles et la
racine, et d'autres cellules restent indifférenciées formant le méristème.

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La reproduction asexuée chez les plantes

3) Les facteurs chimiques intervenant dans la multiplication végétative. (Doc 3)


▪ On mesure l'élongation de portions d'une jeune tige placées dans un milieu liquide aéré et
renouvelé avec diffèrent concentration d’auxine (Hormone végétale synthétisée au niveau des
bourgeons) le résultat de cette expérience est présenté par la figure1.
▪ La figure 2 montre l'influence de la concentration des tissus en auxine sur l'élongation de
3
différents organes d'une plante.

La figure 1 La figure 2
En s'appuyant sur les données de la figure 1 et 2, déduire l'effet de l'auxine sur les plantes et la
relation entre la concentration de cette hormone et son effet sur les organes intervenant dans la
multiplication végétative.
❖ Élément de réponse :
▪ Pour la figure 1 :

Chaque fois on augmente la concentration d’AIA on observe qu’en parallèle une augmentation du degré
de courbure mais jusqu’à une concentration d’AIA= 2x10-7g/ml on observe une stabilité du degré de
courbure (aucun effet) . Alors il s’agit d’une proportionnalité jusqu’à concentration d’AIA= 2x10-7g/m

▪ Pour la figure 2 :

Lorsqu’on dépasse la concentration de simulation maximale on remarque qu’on a inhibition effet toxique.
La même concentration d’auxine peut stimuler la croissance d’un organe et inhiber celle d’un autre : Il
existe une sensibilisation différente. (L’effet inhibiteur ou ’activateur en fonction de l’organe étudie)

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La reproduction asexuée chez les plantes

II. Applications de la multiplication végétative dans le domaine agricole :


1) Bouturage : (Doc 4)

La figure ci-dessous présente les étapes du bouturage :

En se basant sur les données de ce document, déterminer ce qui caractérise la technique de


bouturage.
❖ Élément de réponse :

Le bouturage consiste à enterrer partiellement ou intégralement dans le sol un fragment d'organe végétal,
la bouture. Ce fragment de végétal est souvent un morceau de tige portant des bougeons (elle peut être
aussi un fragment de feuille ou de racine). Le bouturage est donc une technique de multiplication
végétative qui consiste à donner naissance à une nouvelle plante entière identique à la plante mère. Les
organes végétaux se forment à partir du méristème localisé dans des bourgeons.

▪ Bouturage : Le bouturage est un mode de multiplication végétative de certaines plantes, consistant


à donner naissance à un nouvel individu de la plante mère à partir d'un organe ou d'un fragment
d'organe isolé (morceau de rameau, feuille, racine, tige, écaille de bulbe).
2) Le microbouturage ; une technique de culture in vitro (Doc 5)

La culture in vitro est un mode de multiplication végétative artificielle. C’est une culture d’explants de
plantes, sur un milieu synthétique, dans des conditions stériles, dans un environnement contrôlé et dans
un espace réduit.

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La reproduction asexuée chez les plantes

Une culture d’explants : partie d’organe ou organe entier qui sont mise en culture.
Un milieu synthétique : milieu de culture.
Conditions stériles : Désinfection d’explant ; Stérilisation de milieu de culture ; Environnement
stérile.
Un environnement contrôlé : température et lumière contrôle. 5

Un espace réduit : tube à essai, erlenmeyer de petite taille, récipient.

La figure ci-dessous présente les étapes de la culture in vitro :

Décrire les étapes de la multiplication végétative in vitro de la pomme de terre puis déduire
les caractéristiques du microbouturage.
❖ Élément de réponse :

La culture in vitro se fait à partir d'un tissu de tigelle stérilisée. Les repiquages successifs permettent
la production d'un grand nombre de plants ou vitro-plants mis en culture sous serre pour optimiser
leur développement avant de les transférer en champ.

3) Marcottage (Doc 6)

Le figure ci-dessous représentent le marcottage :

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La reproduction asexuée chez les plantes

En se basant sur cette figure, définir la technique de marcottage.


▪ Marcottage : Le marcottage est une méthode de multiplication des végétaux par la
rhizogenèse (développement de racines) sur une partie aérienne d'une plante mère.
4) Greffage (Doc 7)

Le greffage est une technique qui consiste à implanter une portion de végétal ou greffon, à une plante
déjà enracinée ou porte-greffe les figures ci-dessous présentent les étapes de greffage :

▪ Greffage : le greffage est un mode de, multiplication végétative qui consiste à implanter dans
les tissus d'une plante (nommée « porte-greffe ») un bourgeon ou un fragment quelconque
(nommé « greffon ») pour obtenir une nouvelle espèce de bonne qualité.
Le greffon et le porte-greffe doit être de la même famille

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La modification Génétique des plantes

Introduction :

De nouvelles techniques de sélection des plantes sont en développement. Il s'agit par exemple de
techniques permettant de modifier le génome de manière ciblée à la suite de l'introduction d'un gène
étranger dans leur matériel génétique ce qui permet à ces plantes d'acquérir des nouveaux caractères c’est
1
la transgénèse.

Comment se fait la modification génétique des plantes ?


Quelle sont les avantages et les risques de la transgénèse ?
I. La modification génétique naturelle des plantes :
1) La galle ou tumeur (Doc 1)

La transgénèse consiste à ajouter un nouveau gène dans un organisme. Chez les végétaux, plusieurs
techniques de transgénèse ont été développées. La possibilité de régénérer une plante entière à partir de
quelques cellules végétales est d’un grand intérêt lors de ces transgénèses. Une des techniques les plus
utilisées en transgénèses végétale est l’utilisation d’une bactérie du sol, Agrobacterium tumefaciens est
une bactérie en forme de bâtonnet, de la famille des Rhizobiacées. Elle se développe dans le sol. La chute
de la température cause chez certaines plantes des lésions qui peuvent donner par la suite des galles ou
tumeurs il s’agit d’une prolifération anarchique des cellules de la plante hôte provoquée par les bactéries
au niveau de racine et la tige.

▪ Après la blessure de la plante la bactérie ▪ La plante acquiert donc un nouveau caractère, c’est
Agrobacterium tumefaciens entre en contact avec qu’elle libère des composées (Les opines) qui sont
une cellule végétale, et injecte une partie de son utilisées par la bactérie pour sa croissance et sa
matériel génétique qui s’incorpore au matériel multiplication. La plante est modifiée
génétique du végétal. Ainsi les cellules infectées génétiquement.
sont modifiées et développent des tumeurs.

Déduire de l’analyse de ces données la notion de modification génétique naturelle ?

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La modification Génétique des plantes
❖ Élément de réponse :
▪ La bactérie Agrobacterium tumefaciens peut entrer en contact avec une cellule végétale et lui
injecter une partie de son matériel génétique qui s’incorpore avec celui de ce végétal. Ainsi les
cellules infectées sont modifiées génétiquement. Le transfert du matériel génétique d’une espèce à
une autre peut se faire naturellement, on parle de modification génétique naturelle ou transgénèse
naturelle. 2

2) Rôle du plasmide Ti dans cette transgénèse : (Doc 2)

La bactérie Agrobacterium tumefaciens possède un chromosome spécial et des plasmides Ti


(Les plasmides sont des fragments d'ADN circulaires. Pour comprendre comment se fait la
modification génétique des cellules infectées de la plante, on propose la figure suivante :

A partir de l’analyse des données de ce document :

1. Montrer que le plasmide Ti de la bactérie Agrobacterium tumefaciens est responsable de la


tuméfaction de la plante.
2. Préciser la relation entre la modification génétique naturelle de la plante et la bactérie
Agrobacterium tumefaciens
3. Définir l’organisme transgénique.
❖ Élément de réponse :

1) La bactérie Agrobacterium tumefaciens dépourvue de son plasmide Ti ne provoque pas l’apparition


de la galle du collet. On conclu alors que le responsable de la formation de tumeurs est le plasmide Ti.

2) Au contact de la bactérie avec une cellule végétale une partie du plasmide Ti (ADN-T) s’incorpore au
matériel génétique de cette cellule.

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La modification Génétique des plantes

La cellule végétale acquiert ainsi un nouveau caractère, qui est la capacité de se multiplier de manière
anarchique ce qui donne une tumeur la cellule est modifiée génétiquement et la plante issue de cette
cellule est appelée organisme génétiquement modifié (OGM).

3) Un organisme transgénique est un organisme dont le génome a été modifié par


3
l’introduction d’un gène provenant souvent d’une espèce différent gène qui
apporte un caractère héréditaire nouveau.

II. Les techniques de la transgénèse :


I. La transgénèse par utilisation d’un vecteur biologique (Doc 3)

La figure ci-dessous représente les étapes de l’obtention d’une plante transgénique par l’utilisation d’un
vecteur biologique cette technique utilise une bactérie du sol, Agrobacterium, qui a la propriété de
réaliser naturellement la transformation génétique d'une plante, afin de la parasiter.

(Par des enzymes


(Par des
de coupure ou de
enzymes de
restriction)
soudure ou
ligases )

En s’appuyant sur les données de ce document :

1. Dégager les outils essentiels de la transgénèse et leurs rôles.

2. Déterminer les étapes de la transgénèse par utilisation d’un vecteur biologique.

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La modification Génétique des plantes

❖ Élément de réponse :

1) Pour modifier génétiquement des plantes les chercheurs utilisent divers outils les plus importants sont:

Un vecteur biologique comme la bactérie Agrobacterium tuméfaciens qui a un grand pouvoir de


multiplication une simplicité de culture et qui possède des plasmides. 4

Des enzymes spécifiques qui sont : les enzymes de coupure ou de restriction qui coupent la
molécule d’ADN à des endroits bien précis. Et les enzymes de soudure ou ligases, qui lient la
molécule d’ADN à des endroits précis.

2) La transgénèse par utilisation d’un vecteur biologique nécessite plusieurs étapes qui sont :

Identifier le gène d’intérêt à partir du matériel génétique d’un autre organisme.


Isoler le gène d’intérêt à partir de la cellule donneuse à l’aide d’enzyme de restriction.
Préparer un vecteur par exemple un plasmide extrait d’une bactérie : ouvrir le plasmide par les
mêmes enzymes de restriction, puis intégrer le gène d’intérêt dans le vecteur avec des ligases.
Transfert du plasmide génétiquement modifié soit par transfert direct.
Soit transfert du plasmide génétiquement modifié à une bactérie qui est capable d’injecter des
gènes dans les cellules de la plante par exemple Agrobacterium tuméfaciens.
Sélectionner les cellules végétales qui ont intégrées le gène d’intérêt.
Multiplier les cellules végétales modifiées dans un milieu de culture.
Régénérer des plantules modifiées génétiquement à partir des cellules modifiées.
II. La transgénèse par biolistique ou méthode du canon à ADN (Doc 4)

Le transfert direct : Cette technique fait intervenir :

• Soit une projection d’ADN (biolistique) dans les


cellules de la plante par l’utilisation d’un canon à
particules qui projette dans les cellules des
microparticules de métal enrobées des constructions
géniques,
• soit l’introduction d’ADN dans des protoplastes, par
action d’un agent chimique .

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La modification Génétique des plantes

En s’appuyant sur les données de ce document, décrire comment un canon projetant des
particules permet la modification génétique d’une cellule cible.
❖ Élément de réponse :

Ces particules portant le gène sont envoyées à partir d’un canon à particules elles provoquent des
perforations provisoires de la membrane cellulosique sans tuer les cellules végétales ce qui permet la
pénétration du gène et son intégration dans le matériel génétique de la cellule cible. Ainsi chaque cellule
génétiquement modifiée donne une plante entière génétiquement modifiée.

III. Plante génétiquement modifier avantages et inconvénients :


1) Les avantages : (Doc 5)

Les avantages des OGM sont :

Qu’ils sont beaucoup plus résistants aux maladies, insecte ou herbicides, ce qui permet d’utiliser
moins de produit chimiques.
Qu’ils permettent une amélioration des produits.
Qu’ils permettent une diminution des pertes de production.

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La modification Génétique des plantes

Exemple des plantes génétiquement modifier :


Le riz est un aliment de base dans de nombreux
pays pauvres où beaucoup de personnes
souffrent de l’avitaminose A ce qui entraine des
6
problèmes visuels.
Le riz se caractérise par son incapacité à
synthétiser le ß-carotène nécessaire à la
production de la vitamine A.
En 2000 des chercheurs ont réussi à créer une variété de riz capable de donner
des graines riches en ß-carotène. La bêta-carotène donne au riz une couleur
jaune foncé, ce qui lui a valu le nom de Golden rice ou riz doré.
Déterminer les propriétés acquises par cette plante génétiquement modifiée et les
avantages de cette transgénèse.
❖ Élément de réponse :
Les pentes peuvent s’approprier suite à la transgénèse de nouvelles propriétés, comme la synthèse
d’une substance chimique utile pour le consommateur.
La transgénèse du riz rend cette plante capable de synthétiser la ß-carotène, un précurseur de la
vitamine A éléments essentiels à la santé. Ce riz pourrait contribuer à enrayer les problèmes de
santé résultant de la carence alimentaire en vitamine A.

2) Les inconvénients : (Doc 6)

Les inconvénients des OGM sont :

Qu’ils peuvent entraîner des allergies.


Qu’ils peuvent créer de nouvelles substances toxiques ou produire des substances déjà
existantes, et donc polluer l’environnement.
Qu’ils peuvent entraîner un non-fonctionnement des antibiotiques dans l’organisme et donc le
laisser avec des défense faible face aux maladies.
Qu’ils peuvent infecter les champs voisins.
Les PGM peuvent devenir des plantes invasives

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La classification des plantes

Introduction:

En observant de près les écosystèmes, on découvre une grande diversité des végétaux qui les compose.
Les botanistes ont été amenés à identifier les plantes en faisant une description précise des caractères qui
leurs sont propres et ensuite, les classer selon un système ordonné et cohérent. Ils ont regroupé les
végétaux en groupes ou taxons sur la base des caractères communs. (Doc 1) 1

Cette classification des végétaux s’appuie sur différents critères.

Quels sont les critères utilisés pour la classification des végétaux ?


Quels sont les clés de détermination pour la classification des végétaux ?
I. Notions de base de la classification
I. Le système de classification

C’est un système hiérarchique, actuellement à huit (8) catégories principales.

Espèce Classe
Genre Embranchement
Famille Règne
Ordre Monde vivant

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La classification des plantes
II. Les critères utilisés pour la classification des végétaux

La classification des végétaux s’appuie sur différents critères biochimiques, cytologiques, anatomiques
ou morphologiques.

Critères cytologiques : D’après la structure du noyau de la cellule (présence ou absence de la


membrane nucléaire).
2
Organisation de l’appareil végétatif : présence ou absence des racines, tiges ou feuilles
Critères anatomiques : présence ou absence de vaisseaux conducteurs qui transportent la sève.
Structure de l’appareil reproducteur : l’appareil reproducteur est absent, peu visible ou
visible.
II. La classification des plantes

Identifier une plante, c’est le trier parmi d’autres. On départage les végétaux en fonction de ce qu’ils
possèdent ou ne possèdent pas. Pour cela, on a réalisé des clés de détermination qui permettent
d’identifier progressivement l’espèce en fonction de ses caractères morphologiques.

Une clé de détermination se présente comme suit : (Doc 2)

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