L'impact de L'intermittent Course Combinéàla Force Explosive Sur La Facultéàrépéterdes Efforts Brefs Rapides Et de Hautes Intensitésenfootball
L'impact de L'intermittent Course Combinéàla Force Explosive Sur La Facultéàrépéterdes Efforts Brefs Rapides Et de Hautes Intensitésenfootball
L'impact de L'intermittent Course Combinéàla Force Explosive Sur La Facultéàrépéterdes Efforts Brefs Rapides Et de Hautes Intensitésenfootball
e-ISSN: 2347-6737, p-ISSN: 2347-6745, Volume 3, Issue 2 (Mar. – Apr. 2016), PP 19-28
www.iosrjournals.org
Résumé : Cette étude a pour objectif de proposer un programme d’entrainement physique basé sur une
dominante de force explosive combinée à des exercices intermittents course et des exercices de vitesse (force-
vitesse) en vue de vérifier son effet sur l’endurance de vitesse, sur la vitesse maximale aérobie, sur la faculté à
répéter des efforts à hautes intensités et les sprints ainsi que sur la qualité de récupération. L’étude a été
réalisée dans un club professionnel (D2) de championnat Marocain.Après huit semaines d’un programme
d’entrainement physique à dominante force explosive associé à un intermittent course dont trois séances
physique par semaine nous avons constaté suite à une analyse statistique qu’il n’y a de différence significative
entre les temps de passages (avant et après entrainement) après huit semaines d’entrainements avec une
amélioration des temps de passage moyenne allant de 5,76 après une séance d’entrainement à 7,24 avant une
séance d’entrainement.Pour la qualité aérobie, nous avons observé un développement de la VMA de 0,5 à 1
km/h avec une amélioration des capacités à répéter des courses de hautes intensité et les sprints de 3 à 12 mn
ainsi qu’une amélioration de la qualité de récupération aux séances d’entrainements .
Mots clés : foot Ball / force explosive /D2 Maroc.
I. Synthèsebibliographique.
Catégorisation de l’effort physique en football
L’ensemble des analyses physiques d’un match de foot Ball dans différents championnats nationaux,
ligues des champions, coupes du monde montre que les footballeurs devront être explosifs, capables de répéter
des efforts brefs et de hautes intensités pendant toute la durée d’un match. Ses analyses catégorisent l’effort
physique selon :
Distance et type de course : Willes et al (1982) ont montré qu’un match de foot ball se compose de : marche
27%, course lente 46%, course rapide 13,5% sprint 6,6%, course arrière 7,8% course latérale 3% et pour avoir
un transfert au match, ils ont proposé des exercices à différentes intensités et trajectoires de courses lors des
entrainements. Alors que Duffour (1990), a constaté que les joueurs parcourent 7 km de course dont 14% à
haute intensité (18 à 24 km/h) et a met l’accent sur des exercices de musculation pour solliciter des fibres
rapides et gagner en explosivité. Cazorla et al (2006) ont montré qu’il y a 140 à 160 sprints par match, ainsi ils
ont suggéré que c’est la faculté à répéter des sprints qui s’avère essentielle avec une optimisation des temps de
récupérations qui sont de plus en plus courts. Tandis que Dellal dans ses travaux sur le championnat de France
ligue 2, stipule que dont les 10 à 12 km parcourus par match il Ya 24,5% (3,09 km) à VMA (14 à 21 km/h) et
949 m supérieur à 21km/h. Pour cela les joueurs devront avoir de bonnes qualités aérobies avec une capacité à
répéter des courses à hautes intensités sans perte de performance au cours des matchs.
Fréquence cardiaque :plusieurs auteurs (Stolen et al ,2005, Rhode et Espensen1998, Gilles
Cometti,2001) : ont révélé qu’un match de foot Ball a des fréquences cardiaques variables entre 73% à 100% de
la fréquence cardiaque maximale et ont proposé des entrainements à des fréquences cardiaques supérieures à
75% de la FCM.
Qualités aux postes : De leur coté Rampinini et al (2007) ont constaté que le nombre de sprint varie
d’un poste à l’autre, arrière latéral(32), attaquant (27), milieu (24), défenseur central (18 fois). Alors que
Edgecomb (2006), Fegueroa(2006) en utilisant la technique Amisco, ont constaté : en possession du ballon et à
vitesse supérieur à 24 km/h, les attaquants effectuent 278,2 m par apport aux défenseurs qui effectuent que 208
m. Mais avec une intensité de 21 à 24 km/h ce sont les milieux de terrain qui effectuent la plus grande distance
319 et 334 m. Quant à Dellal(2008), pour être plus précis il a proposé une analyse de match selon le temps de
jeu effectif et selon la conception et système de jeu proposé par le coach afin de bien orienter les entrainements
et faciliter le transfert au match.
Importance de l’individualisation selon le poste : L’idée principale de ses analyses porte l’attention
sur le fait que chaque poste a une activité physique propre. Ce qui permet des orientations de l’entrainement vers
DOI: 10.9790/6737-03021928 www.iosrjournals.org 19 | Page
L’impact De L’intermittent Course Combine A La Force Explosive Sur La Faculte A Repeter …
l’individualisation toute en gardant l’identité du football comme sport collectif. Bien entendu, ses efforts
individuels convergent vers une complémentarité des taches dans le but de gagner un match.
Proposition des méthodes d’entrainements : Optimiser les qualités aérobie, vitesse et explosivité
des joueurs en ayant la capacité de récupérer vite entre des efforts intermittents, explosifs et de hautes intensités
quelle que soit leurs postes. Répéter des sprints en ayant une baisse de performance la plus petite possible en fin
de match.Dans cette optique, certains chercheurs ont proposé des programmes de développement pour chaque
qualité physique (Aérobie, vitesse, force…), Dufour (1990) par exemple a proposé des exercices de musculation
pour solliciter les fibres rapides, Gilles Cometti (2005) a intégré une qualité de force dans des intermittents
course, Dellal (2008), Tchokonté (2011) ont proposé des jeux réduits pour développer des qualités physiques
aérobies. Bangsbo (2006) a conseillé que l’entrainement des joueurs de foot Ball devrait se concentrer sur
l’amélioration de leur capacité à exécuter des efforts intenses, de récupérer rapidement et a proposé un
entrainement par intervalle. Helgerud (2007) a utilisé des intermittents 15’’/15’’, 4x4 mn à une intensité de 95%
FC max pour augmenter la VO2 max (7,2%).
Dans notre étude, nous avons basé notre problématique sur l’entrainement rationnel de la force
explosive associé à un intermittent course court d’intensité progressivement variée afin de développer la VMA,
la capacité à répéter plusieurs actions rapides et de hautes intensités avec une récupération qui sera rapide ainsi
espérer un transfert lors des matchs de championnat : les joueurs arrivent à répéter plus d’efforts explosifs et de
hautes intensités pendant plus de 90 mn d’un match de Foot Ball.
Conditions de réalisations : les joueurs ont effectué les tests dans les conditions standardisé : horaire des tests
15 h à 16 h 30(45) mn sur le terrain synthétique principal du club où ils jouent les matchs de weekend. Un
échauffement standardisé de 15 mn à base de croche-pieds, sauts pieds joints, sauts de haies (10cm, 20cm) et
des accélérations progressives dont différentes sens :
Tests :
Test 1 : date lundi 10 : Aout 2014 : juste après l’échauffement
1° groupe attaquants (7):15h à 15 h 30n
2° groupe : Milieux de terrain(7) : 15 h 15 mn à 15 h 45 mn
3° groupe Défenseurs (5) :15 h 30 mn à 16 h
Les temps de passages sont enregistrés par un chronomètre électronique. Les joueurs passent un par un. Cinq
passages pour chaque joueur. Les temps sont enregistrés immédiatement après chaque passage ,20 secondes de
récupération puis le Joueur refait le 2° passage et ainsi de suite jusqu’au 5° passage.
Séance d’entrainement :
Attaquants : 30 mn : intermittent, 30mn (2 x 5 mn avec 2 mn de récupération) : situations tactiques
(Reconversion : possession/perte : empêcher la passe en profondeur et se replacer très vite) :
4#4,5#5,6#6,7#7 dans un terrain 40 à 50 m/20 à 30m avec deux grands buts et gardiens.
Milieux de terrain : 30 mn : intermittent, 30 mn situations tactiques (Reconversion : possession/perte :
empêcher la passe en profondeur et se replacer très vite)
4 Att+ 3 Mil #3 Att+4Mil (2 x 5 mn) dans un terrain de 60 m/30 m avec deux grands buts et gardiens
Défenseurs : 30 mn intermittent, 30 mn (4 x 5 mn avec 2 mn de récupération) : situation tactique
(Reconversion possession/ perte : empêcher la passe en profondeur et se replacer très vite) :2Déf+ 4 Mil #3
Déf # 3Mil dans un terrain de 60 m/30 m avec deux grands buts et gardiens.
Test 1’ : lundi 10 Aout 2015 : 5 x 10 m : après la séance d’entrainement : mêmes conditions de réalisation : les
attaquants en premier, les milieux puis les défenseurs.
Test 2: Mercredi 12 Aout 2015: Passage de tout le groupe à 15 h
VMA: 45¨/15¨: Georges Gacon (rapport entre VO2 Max et capacité à répéter des efforts de hautes intensités et
les sprints), voir la fréquence cardiaque maximale à la fin du test et la fréquence cardiaque après 30 secondes
de récupération (qualité de récupération) avec un cardio- fréquencemètre (polar S-810, Polar Electro, Kempele,
Finlande, ne présentant aucune gêne pendant l’exercice) pendant et après les situations de jeux et les tests
intermittents.
Test 3: Lundi 17 Aout 2015: Passage de tout le groupe à 15 h
Méthode :
Nous allons adopter une conception basée sur la force explosive, une méthode qui privilégie le travail
intermittent court (séance de Mardi), par contraste de charge intégrant la pliométrie (séances de Mercredi) et
axée plus sur le travail physique intégré (séance de Mardi, Jeudi et Vendredi : Tableau 1 et 2), un programme
physique sur huit semaines afin de développer :
1° la faculté de répéter des efforts explosifs, (répéter 5 sprints sur fond de fatigue : après une séance
d’entrainement avec presque la même intensité effectué après échauffement)
2° la faculté de répéter des efforts à hautes intensités et des sprints (17 km/h à 27 km/h) le plus longtemps
possible
3° la VMA et ainsi la VO2 max
4° la qualité de récupération (récupération après 30 secondes d’un effort intermittent/jeu).
Donc faire face aux exigences du match de Football ainsi la chute de Performance à la fin soit la plus petite
possible.
Notre conception de travail sera comme suit :
Notre conception : dans un premier temps, (quatre semaines) tout le travail physique se fait en début de séance
avec des intensités constantes (110% ou 120% ou 130%) et VAM progressive (17 à 22 km/h). Une 2° période
(quatre semaines), le travail physique se fait en fin de séance avec des intensités progressives (105 à 130 %
VMA) VMA : constante (18 ou /19/ 20/21 ou 22 km/h).
Notre programme est composé par cycles et chaque cycle a une dominante qui sont la course, la force, la vitesse
et la récupération.
Trois séances d’entrainements physiques par semaine plus le match (voir tableau 1), huit semaines
d’entrainements : 24 séances physiques, 32 séances tactiques, 8 matchs, une séance par jour d’une heure trente
minutes (45 mn) Pour que notre expérimentation atteigne ses objectifs.
Ce résultat montre aussi qu’après le programme, les temps moyens avant l’entrainement et après l’entrainement
sont à peu près égaux.
Le programme semble efficace pour que les joueurs préservent leurs capacités d’explosivité, de
répétitions de sprints même après une séance d’entrainement :
3. TEST VMA : Tous les joueurs ont amélioré leurs VMA d’une moyenne de 0,58 km/h ;(Moyenne VMA
1 :19,7 ± 0,71 km/h : Tableau 1 et 2) ;( Moyenne VMA 2 :20,28 ± 0,79 km/h) : relation entre VO2 Max et
capacité à répéter des sprints.
4. TEST CRHS : Tous les joueurs ont amélioré leurs capacités à maintenir un effort de course à hautes
intensités et sprint (5’’/25’’) le plus longtemps possible de 3 mn à 12 mn avec une moyenne de 9,78
±1,45 ;(Moyenne 1 :45,5 ±9,15) ;(Moyenne 1 :55,26 ±10,60)
Tous les joueurs ont amélioré leurs capacités de récupération de (24 ±1,35) pulsations par mn ; (Moyenne CR
1 :169 ± 3,86) ;(Moyenne CR 2 :145 ± 2,51)
Tous les joueurs ont amélioré leurs capacités de récupération aux séances intermittents courses et aux séquences
de jeu de 20 à 30 pulsations par minute avec une moyenne de 24 ±1,3
IV. Discussion :
L'observation du championnat Marocain laisse constater que le footballeur n'a pas de se prendre en charge par
des centres de formation où il peut développer ses qualités physiques de façon harmonieuse avec des
programmes adaptés à son âge. Nos observations ont permet aussi de noter que les contenus physiques étaient
basés uniquement sur la course et le jeu. La force était une qualité souvent délaissé par les entraineurs parce
que c’est eux qui dirigeaient les séances d’entrainements. Le préparateur physique n’avait pas encore de place
dans le staff technique du club.
Le but de cette recherche est de proposer une conception, un programme d’entrainement physique à
dominante force explosive associé à un intermittent course sur huit semaines pour faciliter la répétition des
efforts rapides, explosifs et de hautes intensités exigés par un match de foot ball.
Plusieurs études similaires ont été recensées, Disalvo et al(2007), Dellal (2010/2011) Carling (2010),
Bradley et al(2010) qui ont essayé d’analyser l’activité physique d’un footballeur et proposer des contenus
adaptés aux facteurs de la performance physique, Gille Cometti a proposé un intermittent force pour préserver
les qualités d’explosivité à la fin du match. Duffour (1990), affirme que les joueurs parcourent 7 km dont 14%
à haute intensité : 18 à 24 km/h et suggère de mettre l’action sur des exercices de musculation pour solliciter
les fibres rapides et gagner en explosivité. Dellal dans son étude (championnat de football ligue 2 France)
affirme que dont 10 à 12 km par match, il Ya 24,5(3,09 km) à VMA : 14 à 21 km/h et 949 m supérieur à 21
km/h. Bishop et coll. (2011) ont prouvé que l’entrainement en pliométrie développe la capacité à répéter des
sprints en sport collectif.
Dans notre étude, nous avons proposé un intermittent course associant une composante de force
explosive au début, au milieu ou la fin de la répétition pour préserver les qualités d’explosivité et de
récupération qui sera facile et rapide au cours des séances d’entrainements et estimer un transfert au cours des
matchs.
Certaine études ont montré que la somme des courses à haute intensité (14km/h à21 km/h) et les
sprints déclinait au cours d’un match de football (Krustrup et al 2006, Mohr et al (2003/2004), Bangsbo (1991,
1994,2005). Rahman et al (2003). La répétition des efforts provoque une fatigue du système neuromusculaire,
fatigue centrale relevé par la diminution de l’activité de l’EMG du quadriceps. Billat (1998) stipule que les
exercices intermittents en navette et avec changement de direction sont les plus spécifiques en foot Ball car ils
sollicitent les fibres IIb, IIa et augmentent le stockage dans le muscle, donc maintenir des courses de hautes
intensités le plus longtemps possible. Bishop et coll. (2011) ont prouvé que la capacité de répéter des sprints est
une composante physique complexe qui dépend à la fois de facteurs métaboliques (capacité oxydative, capacité
de récupération en phosphocreatine, capacité tampon H+) et de facteurs nerveux (activation musculaire et
stratégie de recrutement).
La conception de notre programme d'entrainement expérimenté lors de cette étude et qui comprend huit
semaines d’entrainement à dominante force explosive associé à un intermittent course dont cinq séances par
semaine (trois séances spécifiques physique de 30 mn) plus le match du weekend, nous avons pu améliorer :
la faculté à répéter des efforts explosifs en sprints (Test : 5 x10 m) au début de la séance de 7,24% et
après la séance d’entrainement de 5,76%
la VMA avec une moyenne de 0,58 km/h.
la qualité de récupération au test VMA de 10 à15 P/mn.
la qualité de récupération aux séances d’entrainements de 20 à 30 P/mn
la capacité à répéter des efforts de hautes intensités et les sprints (Test : 5’’/25’’) de 3 à 12 mn avec une
moyenne de 9,78 ±1,45mn.
Les exercices de la séance du Mardi, dans la semaine à dominante course : intermittent course associé
à une composante de force explosive (pliométrie basse, moyenne ou haute) au début, au milieu ou à la fin de la
répétition : 10’’/20’’ pendant 4 à 10 mn avec des intensités de 105% à 130% de la vitesse maximal aérobie
VMA: 17km/h à 22 km/h.
Des exercices intermittents : 5’’/25’’ à des vitesses de 23 km/h à 27 km/h dans la semaine à
dominante vitesse, En ligne droite, en navette ou avec changement de direction .Ce sont des exercices qui
facilitent le transfert aux efforts du match et qui ont un rôle très important pour préserver les capacités de
récupération entre efforts de hautes intensités. En accord avec Gilles Cometti :( 1988/1989) qui a proposé des
intermittents force (des exercices de force alternés avec des exercices de course ou gestes techniques) pour
assurer une récupération rapide et retarder la fatigue en fin de match. Guy Namurios (2009), Paavolainen(1999),
Hoff et Helgerud (2004) ont montré que le développement de la force économise la course de (5 à 15%) VMA.
Lago et al (2010) stipulent que la préparation physique de footballeur de haut niveau devrait s’articuler autour
d’exercices intermittent avec un rapport distance/récupération de 1/8 facilitant la capacité à répéter les sprints
lors des matchs ;Bangsbo(2008).Brown et al(2007) ont démontré qu’il y a un rapport direct entre la capacité à
répéter des sprints et le VO2 Max. Helgerud et al(2001) ont validé l’effet de la VO2 Max, de la capacité aérobie
sur la performance en sprint et la capacité à répéter des sprints.
Les exercices de la séance du Mercredi, de force explosive (contraste de charge) à base de pliométrie
plus un geste technico-tactique sont des exercices similaires aux efforts du match. En accord avec la conception
de Gilles Cometti : la préparation physique construite à partir de la force est une méthode qualitative, les
actions explosives sont les plus importants en football. Wisleff et al ont mis en relief une forte corrélation entre
la force max (1RM) et la capacité de sprint chez des footballeurs Norvégiens. Ronnestad et al (2011) ont
montré qu’un entrainement une fois toutes les deux semaines entrainait une diminution de la capacité de sprint
sur 40m. Cometti et al(2001), Kollath et Quade(1993) ont prouvé que l’entrainement orienté en force
permettrait d’augmenter les performances en sprint spécifiques aux footballeurs. Bishop et coll. (sport Med
2011), proposent des entrainements en force/puissance (renforcement musculaire, pliométrie) pour développer la
capacité à répéter des sprints en sport collectif.
Les exercices de la séance du jeudi pour la vitesse qui sont souvent associés avec une composante de
force plus un geste technique (tir, passe, coup de tête) ou tactique (pression collective, course dans l’intervalle
pour recevoir une balle et tirer au but). On parle d’environ 120 à 140 sprints de 10 à 15 m avec des durées de
récupérations entre 30 et 40 secondes (Yves Bourgey : 2009). Cazorla a montré qu’il y a 140 à 160 sprint par
match, pour lui, c’est la capacité à répéter des sprints qui s’avère intéressent lors des matchs. Bloomfield et al
(2007) Little et Williams (2005), Ratames et al(2007) ont associé un travail de pliométrie pour améliorer la
qualité de vitesse .la force et le VO2 Max sont directement liées à la performance en sprint et en répétition de
sprint (Aziz et al : 2007, Ronnestad et al : 2008). La capacité à répéter des sprints est une qualité indispensable
aux footballeurs modernes (Mendez, Villanueva et al 2007/2008).
Cela confirme notre hypothèse qui stipule qu’un programme d’entrainement basé sur la force
explosive associé à un intermittent course est efficace pour la préservation des capacités à répéter des efforts de
hautes intensités et les sprints des joueurs durant les séances d’entrainements, par la suite le transfert aux
matchs sera facile et les joueurs pourront produire plus d’actions explosives sans baisse significative de la
performance physique (répéter des efforts brefs et de hautes intensités le long des deux mi-temps d’un match de
football), en accord avec Bradley et al(2010) ,Disalvo et al (2010) qui affirment que les efforts explosifs
constituent un facteur essentiel à la performance de l’équipe,10% de sprint de la distance totale (878 m) et le
temps de récupération est de 2 à 60 secondes Vigne et al (2010) . Les déplacements de 2 à 9 m représentent 75%
de la distance totale de déplacement à haute intensité (Stolen et al 2005, Vignel et al2010).
V. Conclusion
Notre conception pour un programme basé sur la force explosive associé à un intermittent course a
donné une idée claire pour orienter l’entrainement vers cette qualité physique qui semble très importante pour
répéter plus d’actions explosives brèves et de hautes intensités en vue de préserver les capacités de
récupération qui seront rapides et que la baisse de performance à la fin des matchs sera minime.
Les séances ‘’intermittent course’’ avec une composante de force à la fin de la répétition et de hautes
intensités sont très important pour préserver les qualités de récupération et permettent d’entrainer la capacité à
répéter les sprints en fin de match. Utiliser la force à la fin des exercices intermittents améliore la puissance
maximale aérobie pour que les joueurs s’adaptent avec des efforts intenses et restent explosifs sur de la fatigue
et cibler la qualité de récupération nerveuse en fin de match.
les séances de vitesse et de force explosives (pliométrie) avec une méthode de contraste de charge suivi
d’un geste technico-tactique de 2 à 4 secondes (2 à 19 m) avec des récupérations adaptées (20 à 60 secondes)
facilite le transfert lors des matchs . Ce type d’entrainement permet d’augmenter les réserves énergétiques
spécifiques à la vitesse. Travailler à la fois en force explosive et en vitesse va permettre de synchroniser les
unités motrices et augmenter la capacité d’accélération. Ces exercices combinés constituent une des bases de
travail du foot Ball.
Nos résultats confirment notre hypothèse : l’explosivité doit être la base de l’entrainement en foot
Ball. Un programme basé sur une dominante de force explosive associé à un intermittent course permet de
répéter plus d’efforts explosifs et récupérer facilement et vite entre des efforts brefs et de hautes intensités. Les
exercices de pliométrie plus des sprints améliore la capacité à répéter des sprints.
Proposer un programme physique sur huit semaines avec des dominantes pour chaque mois,
Spécifiques pour chaque semaine, qui sont individuel (qualités aux postes), collectifs (physique intégré) ou par
groupes de niveaux (%VMA, % FCM) tout en préservant l’aspect collectif du foot Ball avec des rôles
complémentaires qui se forgent au cours des entrainements pour faciliter le transfert aux matchs, nous semble
très important pour orienter nos entrainements et participer au développement de notre foot Ball.
Nous espérons que nos clubs s’investies plus dans l’achat d’un matériel didactique et pédagogique
adapté afin que le staff technique et médical puissent mener à bien des analyses de l’effort physique en se
basant sur des repères scientifiques adaptés à notre championnat .
References
[1]. Dellal A, Ignatowicz L, Dyon N, Analyse de l’activité du footballeur de haut niveau : rapport entre la distance parcourue durant le
temps de jeu total et le temps de jeu effectif-Etude preliminaire.in<<Actes du colloques Football et Recherches>>, aux éditions
PUF, janvier 2009
[2]. Di Salvo V, Baron R, Tschan H, CalderonMontero F, Bachl N, Pigozzi F. Performance CharacteristicsAccording to Playing
Position in Elite Soccer. Int. J. Sports Med. 2007, 28(3): 222-227
[3]. Di Salvo V, Collins A, And McNeill B, Cardinale M. Validation of Prozone®: a new video- based performance analysis system.
Int. J. Perf. Analysis Sport. 2006, 6:108-119
[4]. Di Salvo V, Pigozzi F. Physical training of football playersbased on theirpositionalrules in the team. Effects on performance-
relatedfactors. J. Sports Med. Phys. Fitness. 1998, 38(4): 294-7
[5]. Rampinini E, Impellizzeri FM, Castagna C, Abt G, Chamari K, Sassi A, Marcora SM. Factorsinfluencingphysiologicalresponses to
small-sided soccer games. J. Sports Sci. 2007b, 25(6): 659-666
[6]. Rampinini E, Bishop D, Marcora SM, Ferrari Bravo D, Sassi R, Impellizzeri FM.
[7]. Validity of simple field tests as indicators of match-relatedphysical performance in top- levelprofessional soccer players. Int. J.
Sports Med. 2007c, 28(3): 228-35
[8]. Rampinini E, Impellizzeri FM, Castagna C, Coutts AJ, Wisloff U. Technical performance during soccer matches of the ItalianSerie
A league: Effect of fatigue and competitivelevel. J. Sci. Med. Sport. 2007d, Déc. 14
[9]. Cazorla G, Leger L. Comment évaluer et développer vos capacités aérobies. Epreuves de course navette et épreuve Vameval. Eds
AREAPS : 123, 1993
[10]. Cazorla G, Benezzeddine-Boussaidi L. Tests de terrain pour évaluer l'aptitude aérobie et utilisation de leurs résultats dans
l'entrainement. 1999
[11]. Cazorla G. Test de terrain pour évaluer la capacité́ aérobie et la vitesse aérobie maximale. Dans : « Actes du colloque international
de la Guadeloupe ». Eds : ACTSCHNG & AREAPS : 151-173, 23 novembre 1990
[12]. Chamari K, Hachana Y, Kaouech F, Jeddi R, Moussa-Chamari I, Wisloff U. Endurance training and testingwith the ball in young
élite soccer players. Br. J. Sports Med. 2005a, 39:24-8
Cometti G, Jaffiol T, Chalopin C, Rappeneau N, Devillairs J, Lanchais P, Garapon C, Bertogli R, Laly A, Trinh T, Paizis C. Etudes
des effets des différentesséquences de travail de type intermittent. CEP, Dijon, 2003
[13]. Cometti G. La préparation physique en football. Eds Chiron, 2002
[14]. Cometti G. Football et musculation. Eds Maury, 1993
[15]. Cometti, G. Les méthodes modernes de musculation, compte rendu du colloque de novembre 1988 à l'UFR STAPS de Dijon, Eds :
Université́ de Bourgogne. Tome 1 donnéesthéoriques, 1988