Oncologie
Oncologie
Oncologie
Niveau : DCEMIII
Cours : Oncologie
Sujet : les hémopathies malignes
Préparé par :
Dave MICHEL
Ederson JOSEPH
Halandro fils PIERRE
Prosnick PIERRE-ANTOINE
Standley DESPEIGNES
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Table des matières
1 Introduction...................................................................................................................1-3
2 Rappel anatomique et physiologique.............................................................................2-3
3 Physiopathologie des hémopathies malignes.................................................................3-3
4 Étiologie........................................................................................................................4-3
5 Les différents types de leucémies..................................................................................5-4
5.1 Les leucémies aigues.............................................................................................5-4
5.1.1 Epidémiologies..............................................................................................5-4
5.1.2 Etiologies et facteurs risques..........................................................................5-5
5.1.3 Physiopathologie............................................................................................5-5
5.1.4 La classification des leucémies aigues...........................................................5-5
5.1.4.1 La leucémie aigue lymphoblastique...........................................................5-6
5.1.4.1.1 La symptomatologie de la LAL.........................................................5-6
5.1.4.1.2 Le diagnostic de la LAL.....................................................................5-6
5.1.4.1.3 Diagnostic différentiel de la LAL......................................................5-6
5.1.4.1.4 La prévention de la LAL...................................................................5-7
5.1.4.1.5 Les complications de la LAL.............................................................5-7
5.1.4.1.6 Le traitement de la LAL....................................................................5-7
5.1.4.1.7 Le pronostic de la LAL......................................................................5-8
5.1.4.2 Leucémie aigue myeloblastique.................................................................5-8
5.1.5 Leucémie chronique.......................................................................................5-8
5.1.5.1 Leucémie myéloïde chronique...................................................................5-8
5.1.5.1.1 Épidémiologie.....................................................................................5-8
5.1.5.1.2 Facteurs de risques.............................................................................5-8
5.1.5.1.3 Symptômes.........................................................................................5-9
Phase chronique...........................................................................................................5-9
Phase d'accélération....................................................................................................5-9
Crise blastique.............................................................................................................5-9
5.1.5.1.4 Diagnostic..........................................................................................5-10
5.1.5.1.5 Traitement........................................................................................5-10
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1 Introduction
4 Étiologie
La plupart des hémopathies malignes chez l’homme n’ont pas d’étiologie identifiée. Elles
résultent probablement de mutations qui se produisent dans un clone cellulaire, au hasard des
accidents survenus sur l’ADN lors de sa duplication, au cours des mitoses. C’est en fait, en
général, une série de mutations successives qui semble conférer sa pleine malignité au clone
concerné. Certains agents étiologiques favorisants sont cependant bien identifiés. Ainsi les
radiations ionisantes, certaines chimiothérapies antinéoplasiques ou le benzène sont des
facteurs mutagènes qui favorisent la survenue d’hémopathies malignes, essentiellement
myéloïdes. D’autre part, certains virus lymphotropes sont associés à diverses formes de
lymphomes : le virus d’Epstein Barr l’est surtout à des lymphomes B (lymphome de Burkitt «
endémique », lymphomes immunoblastiques du sida et des transplantés, syndromes
lymphoprolifératifs des immunodéprimés) et plus rarement à des lymphomes T ou NK. Le
virus HTLV-1(human T-lymphotropic virus 1) est responsable de lymphomes T, au Japon et
aux Caraïbes essentiellement. Le virus de l’hépatite C semble favoriser l’émergence
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d’hémopathies lymphoïdes de « bas grade ». Des facteurs génétiques favorisants existent sans
doute aussi, comme le suggèrent de rares familles dans lesquelles survient la même
hémopathie de façon répétée, mais ils sont moins évidents que pour certains cancers (sein,
côlon…).
La leucémie aigue est un type de cancer du sang qui se caractérise par une production
excessive de cellules sanguines immatures anormales dans la moelle osseuse.
Dans les leucémies aigües, on observe un blocage ou un arrêt de la différenciation avec
prolifération clonale d’une cellule souche (blaste). Les cellules différentiées ne sont plus
fabriquées, du coup on aura les signes d’insuffisance médullaire. On définit deux types de
leucémies en fonction de l’endroit où se fait le blocage, si elle touche la lignée lymphoïde,
on parle de leucémie aigüe lymphoblastique et si c’est la lignée myéloïde, on parle de
leucémie aigüe myéloblastique.
Les leucémies aigue sont dues :
5.1.1 Epidémiologies
D’après les statistiques de l’American cancer society, environ 20000 nouveaux cas sont
diagnostiqués par an aux Etats Unis.
Dans le monde entier, on estime qu’il environ 437000 nouveaux cas de leucémie chaque
année, ainsi que 510000 nouveaux cas de lymphomes et 102000 nouveau cas de myélome.
LAM : Est plus fréquentes chez les adultes, l’âge médian est de 65 ans, l’incidence est de
3\100000 habitants \an en France, leur incidence augmente avec l’âge
LAL : Est plus fréquentes chez l’enfant, c’est le cancer le plus fréquent chez l’enfant (30 -
35 % ) plus rare chez l’adulte en particulier après 50 ans
Les causes de certitude de la leucémie aigues ne sont pas complètement élucidées, mais il y a
des facteurs qui peuvent incriminer à son développement notamment :
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Des mutations génétiques
Des facteurs environnementaux
Des antécédents familiaux
L’âge
Certaines maladies infections et affections
L’exposition a des produits chimiques toxiques
Une exposition a des radiations
Certains virus
A noter que dans la plupart des cas, la cause n’est connue
5.1.3 Physiopathologie
Il y a plusieurs classifications des leucémies aigues, mais la plus courante est celle de FAB
(French American British) qui divise les leucémies en 8 sous types :
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La leucémie aigue lymphoblastique est un cancer du sang qui affecte principalement les
enfants et les jeunes adultes. Elle représente environ 25% des cancers chez l’enfant de moins
de 15 ans et environ 15% de tous les cas de leucémie chez les adultes. Les taux d’incidence de
la LAL varient également selon les groupes ethniques, avec un taux plus élevé chez les
hispaniques et les blancs que les Afro –Américains et les Asiatiques.
Elle concerne les cellules sanguines appelées lymphocytes, qui sont produites dans la moelle
osseuse. Dans la leucémie aigue lymphoblastique (LAL), on observe une multiplication
rapide des cellules lymphoblastiques immatures et un problème dans la maturation de ces
dernières.
Les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils referment généralement :
Fatigue et faiblesse
Perte inexpliquée
Fièvre
Douleurs osseuse
Gonflement des ganglions lymphatiques, du foie ou de la rate
Affaiblissement du système immunitaire
Un examen physique
Des tests sanguins(NCS)
Une biopsie de la moelle osseuse
Des tests génétiques
TDM
IRM
Il est important de noter que le diagnostic peut être complexe et nécessite souvent une
évaluation par un spécialiste de l’hématologie
LMA
LLC
La mononucléose infectieuse
Le lymphome
La maladie de Hodgkin
La trombocytopenie immune
Le lupus érythémateux systémique
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5.1.4.1.4 La prévention de la LAL
La prévention de la LAL est difficile car les causes exactes de cette pathologie ne sont pas
connues. Cependant, il y a certaines mesures à mettre en pratique pour réduire le risque de
développer la LAL notamment :
le traitement médicamenteux
la chimiothérapie
la radiothérapie
la thérapie ciblée
la greffe de la moelle osseuse
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rémission après le traitement, et 60% sont en rémission à long terme. Les taux de survie à
long terme pour les adultes atteints de LAL ont également augmente avec 40 à 50% des
patients étant en rémission à long terme
La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une forme rare de leucémie qui se développe à
partir de cellules-souches myéloïdes (habituellement chargées de produire les cellules
sanguines). Devenues anormales, ces cellules situées dans la moelle osseuse vont peu à peu se
transformer en cellules leucémiques cancéreuses avec une production anarchique de
leucocytes (globules blancs) et dans une moindre mesure de granulocytes.
Cette production excessive entraîne le passage d’un nombre élevé de cellules blastiques,
immatures, non fonctionnelles, de la moelle osseuse vers le sang périphérique.
5.1.5.1.1 Épidémiologie
Elle survient à tout âge mais surtout chez l’adulte jeune (entre 20 et 40 ans) et
rarement chez l’enfant il s'agit d'une forme de leucémie relativement rare.
Selon les statistiques, on estime à 872 le nombre de nouveaux cas de LMC en 2018,
dont 55 % d'hommes.
au benzène ;
aux rayons ionisants, y compris suite à une radiothérapie.
Dans 95 % des cas, ce cancer du sang se développe chez des personnes porteuses du
chromosome de Philadelphie, une anomalie chromosomique (découverte à Philadelphie) dans
laquelle on observe un échange de fragments entre les chromosomes 9 et 22. Il est important
de souligner que cette anomalie génétique s'acquiert au cours de la vie (elle n'est donc pas
héréditaire) et ne s'observe qu'au sein de cellules leucémiques.
5.1.5.1.3 Symptômes
La leucémie myéloïde chronique est un type de leucémie qui évolue pendant plusieurs années
en n'entraînant que peu de symptômes. On nomme cette première étape la phase chronique.
Puis, sans traitement, la maladie va passer à la phase d'accélération, pour atteindre, dans les
cas les plus extrêmes, la phase de crise blastique.
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Phase chronique
Ce n'est que lorsque la pathologie a suffisamment progressé pour atteindre la rate (organe qui,
tout comme la moelle osseuse, est chargé de produire des cellules sanguines) qu'un premier
signe clinique peut être retrouvé : la splénomégalie. Cela est dû au fait que la rate va chercher
à produire davantage de cellules sanguines.
Toutefois, même à ce stade de la phase chronique, les symptômes sont presque absents. Tout
au plus peut-on parfois observer une fatigue augmentée et une certaine forme de déprime.
Phase d'accélération
malaise et anémie ;
troubles de la coagulation (hématomes suite au moindre choc) ;
infections parfois accompagnées de fièvre et de sueurs nocturnes ;
splénomégalie (augmentation du volume de la rate) avec gêne abdominale ;
perte d'appétit et de poids (chez 34 % des patients) ;
asthénie (grande fatigue) avec capacités réduites.
Crise blastique
Lorsque l'on arrive au stade de crise blastique, le pronostic vital est engagé à court terme. À
ce niveau, les cellules leucémiques (cellules blastiques, immatures et non fonctionnelles), sont
plus nombreuses que les cellules normales et elles se disséminent dans le sang. Cette
troisième phase se caractérise par un taux de cellules blastiques dans le sang ou dans la
moelle osseuse supérieur à 20 %.
L'organisme éprouve donc les plus grandes difficultés à produire des globules blancs et des
plaquettes sanguines capables de remplir correctement leur mission.
Les symptômes ne peuvent plus être ignorés. Il s'agit des mêmes que ceux observés en phase
d'accélération, mais de façon plus marquée :
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le risque d'infection est très important ;
les troubles de la coagulation sont majeurs.
D’une forme chronique de la maladie, on passe à une forme aiguë de leucémie, généralement
de mauvais pronostic.
5.1.5.1.4 Diagnostic
L’examen clinique révèle une splénomégalie parfois volumineuse, le plus souvent isolée. Une
hépatomégalie peut s’y associer. Il arrive que la rate soit peu volumineuse.
5.1.5.1.5 Traitement
Il reposait encore récemment sur l’interféron associé à l’Aracytine et sur la greffe de moelle
allogénique.
Il a été bouleversé par la mise au point d’un traitement spectaculairement efficace, une
molécule inhibitrice de la tyrosine kinase activée par la translocation 9/22 (BCR/ABL). Ce
traitement permet en quelques semaines la normalisation de l’hémogramme, en quelques
mois, la disparition du chromosome philadelphie en cytogénétique. Plus rarement, l’anomalie
moléculaire peut aussi disparaître.
L’imatinib (Glivec) se prend par voie buccale et est extrêmement bien toléré. La greffe de
moelle n’est plus indiquée que chez les patients très jeunes ou résistants au Glivec.
Des associations avec interféron et Aracytine, de nouvelles molécules inhibitrices sont
actuellement testées. Il est encore trop tôt pour savoir dans quelle proportion les patients vont
être définitivement guéris.
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5.1.5.2 Leucémie lymphoïde chronique
A completer
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