Pfe
Pfe
Pfe
I. Type de prélèvement :
A. Prélèvement du sang par ponction veineuse :
1. Définition :
Un prélèvement sanguin par voie veineuse consiste à ponctionner une veine avec une aiguille
appropriée afin de recueillir un échantillon de sang veineux dans un tube à prélèvement en vue de
réaliser des examens biologiques.[1]
2. Matériels :
compresses et coton
sparadrap
garrot
alcool
poubelle
portoir des tubes de prélèvements
gants
2
3. Les étapes de prélèvement :
3. Le bras est légèrement enserré avec un garrot en plastique a cette étape le patient est prié
de serrer le point.
4. Le professionnel de la santé tapote la veine dans laquelle va être prélevé le sang cette
action comme le précédente vise essentiellement à faire gonfler la veine a piquer et a
faciliter le prélèvement.
6. Le sang est directement recueilli dans un ou plusieurs tubes (en fonction de la quantité
prélevé).
8. Un petit coton est applique a l’emplacement de la piqure pour recueillir les éventuelles
petites goutte de sang qui coulent et un pansement est applique a l’emplacement de la
piqure.
9. Les tubes contenant le sang prélevé sont ensuite soigneusement étiquetés avec les
informations relatives au patient et sont remis aux équipes en charge des analyses.
NB :
Les tubes pour le TP, INR ne doivent pas être utilise en premier et il est même conseiller d enlever
le garrot juste avant d’utiliser le tube pour éviter l’hémolyse
3
B. Les tubes utilisés
en prélèvement par
ordre : Tableau N°1: les tubes utilisés en prélèvement
4
Porter les gants.
Si risque de contact avec du sang ou tout autre produite d’origine humaine, avec les
muqueuses ou la peau lésée d’un patient, notamment à l’occasion de soins à risque de piqure
et lors de la manipulation de tubes ou flacons de prélèvement biologiques, linge et matériel
souillé et systématiquement en ca de lésion cutanée des main, les changer entre deux
patients, deux activités.
Utiliser de préférence du matériel à usage unique.
Respecter les bonnes pratiques lors de toute manipulation d’instruments piquants ou coupants
souillés.
Ne jamais décapuchonner les aiguilles.
Ne pas désadapter à la main les aiguilles des seringues ou des systèmes de prélèvement sous-
vide.
Il faut vérifier bien les informations de patient et l’analyse qu’il va faire.
Ne laisse pas les tubes de prélèvement ouvert.
Désinfecter le site de ponction.
Eliminer le matériel de ponction.
5
6
I. Définition de la biochimie :
La biochimie clinique ou chimie pathologique est le domaine de la biologie médicale qui en général
concerne par l’analyse des molécules contenues dans les fluides corporels (sang, liquide céphalo-
rachidien, urines etc.) Et l’interprétation des résultats de ces analyses par un biologiste médical
dans le but de caractériser l’origine physiopathologique d’une maladie.
7
La biochimie clinique se catonne à la recherche ou au dosage des molécules pouvant être
impliquées dans une pathologie [3]
II. matériel :
Automate
Figure N°2: Cobas
Figure N°4 :
automate de
l’ionogramme
Il existe plusieurs types des bilans : Il existe plusieurs types des bilans :
1- Bilan glucidique :
C’est un bilan qui permet de dépister ont surveillé le diabète, ce bilan comprend :
8
Tableau N°2 : Bilan glucidique
2- Bilan lipidique :
9
C’est un bilan qui permet de contrôlé les différents éléments lipidique dans le sang.
Triglycéride Lipide stockage des quantitative Valeur normale : < 1,5 g/L :
acides gras
3- Bilan rénal :
un bilan rénal permet d évaluer la fonction rénale, il permet d analyser l efficacité de la dialyse
10
L’urée Molécule l'élimination des Enzymatique Valeur normale:
déchets azotés 0 ,10 à 0 ,50g/L
dans les urines >0 ,50 g/l :
hyper urémie
<0 ,10 g /l : hypo
urémie
Créatinine Déchet La production d Enzymatique Valeur normale :
métabolique énergie 6 à 12 mg/L
>12 mg/l : hyper
créatinémie
CPK Enzyme Métabolisme Enzymatique Valeur normale :
énergétique 210 à 280 UL :
cellulaire
4- Bilan hépatique :
Il est réaliser a fin d’évaluer l état du fois et son fonctionnellement
5- Ionogramme :
C’est un bilan qui permet de surveiller l’équilibre hydro électrolytique de l’organisme
11
Paramètres Nature rôle Méthode de Valeurs
dosés dosage normales et
interprétation
Sodium N A Permet de Quantitative Valeur normal :
maintenir 135 à 145mmol/l
L’équilibre >145
acido-basique mmol/l :hyper
natrémie
<135mmo/l :
hyponatrémie
Potassium Ion Permet la Quantitative Valeur normal :
contraction des 3,5 à 4,5mmol/l
muscles <3,5 mmol/l :
hypokaliémie
>4 ,5
mmol/l :hyperka
liémie
12
I. Définition de l’hématologie :
13
L’hématologie est la spécialité médicale qui étudie le sang, les organes hématopoïétiques (la
moelle osseuse, les ganglions lymphatiques et la rate étant les principaux) et leurs maladies.
Rappelons que l’hématopoïèse désigne l’ensemble des phénomènes qui concourent à la
production et au remplacement des cellules sanguines, à savoir :
les globules rouges ou érythrocytes, qui transportent l’oxygène vers les différents organes et
tissus de l’organisme ;
les globules blancs ou leucocytes (monocytes, lymphocytes, éosinophiles, basophiles et
neutrophiles), qui défendent l’organisme contre les infections ou la présence de corps
étrangers. Il s’agit de cellules du système immunitaire ;
et les plaquettes, qui sont responsables de la coagulation du sang et permettent l’arrêt des
saignements.
Ces cellules sont synthétisées à partir des mêmes cellules souches dites hématopoïétiques,
dans la moelle osseuse.[4]
II. Hémogramme :
1- Mode opératoire :
- Tube EDTA
- Sang total
- Cet examen est réalise par sang veineux (chez l’adulte) ou capillaire (chez le petit enfant)
prélève sur anticoagulant (EDTA)
14
Figure N°5 : Automate utilise pour réaliser l’hémogramme [6]
15
(103∕mm3) hépatite
Monocyte (mono) 0,2 à 1 0,2 à 1 Monocytopenie Monocytose : rougeole,
(103∕mm3) tuberculose
Plaquette (pq) 150 à 400 150 à 400 Thrombopénie Thrombocytose : Les anémies
(103∕mm3) ferriprives ;
Les pathologies inflammatoires
et infectieuses
Réticulocytes 80 à 120 80 à 120 Reticulocytopen Réticulocytose : un
(retic) ( 103∕mm3) ie syndrome myélodysplasique,
broncho-pneumopathie chroniq
ue obstructive
1. Principe :
Un frottis sanguin est un examen qui consiste à prélever un échantillon de sang à des fins
d'analyse. Cet examen sanguin permet d'analyser qualitativement et quantitativement les
cellules sanguines d'un patient. En d'autres termes, cela signifie que cet examen permet
d'évaluer l'aspect et le nombre de cellules sanguines. De plus, cet examen sanguin permet de
distinguer le pourcentage de chaque type de cellule sanguine : globules rouges (hématies),
globules blancs (leucocytes) et plaquettes (thrombocytes).[8]
2. Prélèvement :
La première étape d'un frottis sanguin est le prélèvement d'un échantillon de sang. Ce dernier
peut être obtenu à l'aide d'une aiguille au niveau d'une veine du bras, du bout du doigt, ou du
talon chez le bébé.
16
2.2. Seconde étape : analyse des résultats
La seconde étape d'un frottis sanguin est l'analyse des résultats. Pour cela, une goutte de sang
est étalée sur une lame de verre afin d'obtenir une seule couche de cellules. Pour distinguer les
différents types de cellules, une technique de coloration est ensuite utilisée. Celle-ci est
généralement la coloration de May-Grunwald Giamsa (MGG), parfois appelée coloration de
Pappenheim. Une fois coloré, le frottis sanguin est alors analysé au microscope par un biologiste
médical ou un technicien de laboratoire.
17
La coloration des globules rouges, qui permet d'estimer leur teneur en hémoglobine.
Les différents types de globules blancs et leur pourcentage relatif.
Les globules rouges sont considérés comme normaux et matures lorsqu'ils sont uniformes, ronds,
aplatis, avec des faces creuses, et d'un diamètre de 7 µm. Lors d'un frottis sanguin, ces globules
rouges apparaissent avec une couleur rosée et un centre plus clair. Si ces paramètres diffèrent,
des anomalies peuvent alors être identifiées. On distingue deux types d'anomalies des globules
rouges :
18
Des monocytes, qui sont les plus grands globules blancs.
Des cellules lymphoïdes, qui incluent notamment les lymphocytes, une sous-classe
de globules blancs impliqués dans la défense de l'organisme.
2.6. Interprétation des données sur les plaquettes
Un frottis sanguin permet d'évaluer le nombre de plaquettes présentes dans le sang. En effet,
une production trop faible ou trop importante de plaquettes peut engendrer de graves
complications. Intervenant dans le processus de coagulation, les plaquettes doivent être en
quantité suffisante pour stopper les saignements. Si une quantité insuffisante en plaquettes
altère le phénomène de coagulation, une quantité trop importante de plaquettes peut engendrer
la formation de caillots sanguins et diminuer la fluidité du sang.
19
Laisser sécher verticalement
NB : Le mode opératoire ci-dessous est donné à titre indicatif. Il doit être adapté selon les
spécifications du fabricant
4. Résultats et interprétation :
Aspects d’un frottis bien réalisé et bien coloré
Cellule bien séparées par trop
Noyaux rouge violet à rouge
Plaquettes rouges
Cytoplasmes acidophiles roses ( granulocytes et hématies)
Cytoplasmes basophiles bleues (lymphocytes)
Cytoplasmes polychromatophiles gris (monocytes)
Granulations acidophiles oui éosinophiles orangés
Granulations basophiles violet foncé
Granulation neutrophiles violet lilas
Granulation azuophiles rouges (monocyte et gros lymphocyte)
NB : Le frotti est observé à l’immersion à l’objectif 100
Tableau N°8: différente type de cellule sanguine
20
Monocytes 15-30μ Noyau irrégulier Le cytoplasme
encoché et légèrement gris et sans
périphérique de granulation
couleur rouge brin clair
et ressemble à un
haricot
Petit Noyau occupé toute la Le cytoplasme est très
lymphocytes 7-9μ cellule de forme ronde dense et sans
et parfois incurvé de granulation
couleur violet clair et
contient une
chromatine
Grand 9-15μ Arrondi ou ovalaire de Le cytoplasme est
lymphocytes couleur violet rouge et dense granulation peu
contient une nombreuses
chromatine
V. la vitesse de sédimentation :
1- définition :
La vitesse de sédimentation est un test qui mesure le taux de sédimentation, ou chute libre des
globules rouges (hématies) dans un échantillon de sang laissé dans un tube vertical, au bout
d’une heure. Cette vitesse dépend de la concentration des protéines dans le sang. Elle varie
notamment en cas d’inflammation, lorsque les taux de protéines inflammatoires, de fibrinogène
21
ou encore d’immunoglobulines augmentent. On l’utilise donc en général comme un marqueur de
l’inflammation.
2- Utilité :
3- Technique :
Elle est mesurée à deux moments : une heure et deux heures après le prélèvement.
Après une heure de sédimentation des globules rouges dans un tube vertical, la hauteur
normale de sérum est inférieure à 15 mm chez l’homme et 20 mm chez la femme pour les
5- Interprétation :
22
cirrhose et autres affections hépatiques
maladies cardio-vasculaires : artérite de Horton, péricardites, endocardites, thromboses
vasculaires.
23
VI. Groupage sanguin
1- Définition :
Un groupe sanguin est une classification reposant sur la présence ou l'absence
de substances antigéniques héritées à la surface des globules rouges (hématies).
La détermination du groupe sanguin se fait grâce à un prélèvement sanguin au niveau du pli du
coude. Deux tubes peuvent être prélevés, dont un contiendra un anticoagulant.
2- Utilité :
Le groupe sanguin est un système indispensable qui permet de différencier les individus afin de
s'assurer de leur compatibilité lors d'une transfusion et d’où de sauver la vie des individus et
éviter les réactions d’agglutinations qui peuvent provoquer les décès.
3- Mode opératoire :
3.1. Epreuve globulaire (Beth-Vincent) :
Dégraisser la plaque d’opaline
Déposer une goutte de sang a testé
Déposer une goutte de chacun des sérum-test
Mélanger soigneusement à l’aide d’un tube en verre les gouttes de sérum-test
L’agitateur doit être essuyé soigneusement après chaque utilisation
Tenir la plaque en la faisant osciller d’un mouvement lent de façon à assurer un bon
mélange hématies et anticorps
Observer l’apparition d’agglutinats qui de forment rapidement (<30 seconde environ)
24
4- Interprétation :
Le groupe ABO
AB
VII. Hémostase :
1. Hémostase primaire :
1.1. Définition :
c’est l’ensemble des interactions complexes entre la paroi vasculaire, les plaquettes et les
protéines adhésives aboutissant à la formation d’un agrégat plaquettaire « thrombus blanc », qui
permet à lui seul l’arrêt des saignements les capillaires les plus fins.[10]
a.1. Définition :
La détermination du nombre de plaquettes (numération plaquettaire) est un examen sanguin de
routine. C'est pour diagnostiquer une maladie du sang ou un trouble de la coagulation que le
médecin le prescrit. Le chiffre normal de plaquette sanguine est située entre 150 a 400 10 3∕mm3.
[11]
25
a.2. Principe :
Le sang est tout d'abord dilué au 1/100 puis déposé dans une cellule de comptage. On compte
alors les plaquettes au microscope, sur une cellule de comptage, et on calcule leur nombre par
mm3 ou par litre de sang.
b- Le temps de saignement :
b.1. Définition :
Le temps de saignement est un test global d'exploration de l'hémostase primaire apprécié par
l'arrêt d'un saignement provoqué par une incision cutanée. Il est influencé par : facteur
plaquettaire (qualitatif quantitatif).[12]
b.2. Principe :
Le principe est relativement simple, bien qu'il demande au praticien d'être attentif. La technique
peut différer d'un établissement de santé à l'autre mais reste souvent semblable, elle consiste en
une petite incision au niveau de l'avant-bras du patient. Le sang s'échappera de la plaie et sera
repris au moyen d'un papier absorbant. Il faut le récupérer délicatement car il ne faut pas défaire
le clou plaquettaire en formation, mais il ne faut pas cacher le saignement. Le temps pendant
lequel le sang s'écoule librement de la plaie sera mesuré et le praticien devra arrêter le
chronomètre lorsque le sang cessera de couler.
Un chronomètre est déclenché simultanément, et les gouttes de sang formées sont prélevées
toutes les 30 secondes sans appuyer, au moyen d'un papier buvard.
26
b-Interprétation de la méthode :
Avec la méthode d'Ivy, le temps de saignement normal doit être compris entre 4 et 8 minutes
pour une incision horizontale et entre 3 et 5 minutes pour trois incisions
b- Interprétation de la méthode :
Avec la méthode de Duke, le temps de saignement normal est situé entre 2 et 4 minutes. Un
temps de saignement anormalement long peut être le signe d'une thrombopénie (diminution du
nombre de plaquettes dans le sang) ou d'une thrombopathie (dysfonctionnement des plaquettes
sans réduction du nombre).
c.1- Définition :
Correspond aux temps nécessaire a l’obturation d’une membrane de collagène par le clou
plaquettaire le test de To propose dans son esprit l’équivalent de ts in vitro il est mesure à l’aide
d’un automate appelé PFA : platelet function Analyzer
27
1.3. Les maladies de l’hémostase primaire :
-Thrombopathie de Glanzman
- Thrombopathie de Bernard –soulier
-Maladie de wille brand
-Thrombopénie central
- Thrombopénie périphérique
2. L’hémostase secondaire :
2.1. Définition :
Elle aboutit à la formation du caillot de fibrine insoluble dans lequel sont retenues les GR. C'est le
caillot rouge. Elle fait intervenir les facteurs de la coagulation dépendant de la Vitamine K ou non
dépendant de la Vitamine K.
28
III.3. Les maladies de l’hémostase secondaire :
Hémophilie
Avitaminose K
Thrombophilie
Thrombose veineuse
29
30
I. Définition de bactériologie :
La bactériologie médicale est une branche de la Biologie médicale qui consiste en l'analyse de
divers liquides biologiques (parfois de tissus) dans le but d'isoler et/ou de caractériser une ou
des bactéries pouvant être responsables de la pathologie suspectée à l'aide de techniques
directes ou indirectes.
II. Matériels :
Tableau N°9 : Matériels de bactériologie
31
Boite de pétri La mise en culture de
microorganisme
32
écouvillons Réalisation du PV pus et
ensemencement de l
antibiogramme
1. Définition :
2. Milieu sélectif :
2.1- Définition :
Un milieu sélectif est un milieu qui permet de sélectionner le type de bactéries qui pourront
pousser sur celui-ci, alors que tous les autres micro-organismes présents sont inhibés. Un milieu
de culture est rendu sélectif pour une espèce microbienne lorsque sont seules satisfaites les
exigences nutritives et les conditions de développement particulières à cette espèce. Les
principaux facteurs de sélection microbienne utilisés seuls ou en association sont:
La température d'incubation
Le pH du milieu
La faculté d'utiliser une source nutritive déterminée (azote, carbone)
La résistance à l'action bactéricide d'un antiseptique ou d'un antibiotique [15]
33
2.2- Exemples des milieux sélectifs:
34
3. Milieu non sélectif :
3.1- Définition :
Regroupe tous les milieux contenant aucune molécule inhibitrice. Ils sont en général de
préparation assez simple et généralement peu coûteux. Ces milieux contiennent une base
nutritive constituée de molécules azotées (acides aminés, facteurs de croissance diverses…)
provenant de l’hydrolyse de produit d’origine vivante (animale, végétale, mycélienne) comme
les peptones, les extraits de viande ou de levure.
35
Gélose Milieux de base, Milieux d’isolement Culture des Ensemencement par méthodes
chocolat sang frais non sélectif non germes des cadrans
chauffé jusqu’à enrichi. exigeants :
l’obtention hémophiles
d’une teinte neisseria
chocolat. gonorrhées
Peut-être
supplémenté en
vitamines
4. Milieu d’enrichissement :
4.1- Définition :
Les milieux de culture enrichis contiennent, outre les composants de base, des composants
indispensables aux bactéries, que celles-ci ne peuvent pas synthétiser. Ce sont des milieux
utilisés pour l’obtention des bactéries dites « exigeantes »
36
5. Milieu d’isolement :
5.1- Définition :
Les milieux d’isolement qui sont le plus souvent solides et de composition simples pour
permettre le développement de plusieurs espèces bactériennes.
37
IV. La coloration de Gram :
1- Définition :
La coloration de Gram est la méthode de coloration la plus utilisée en bactériologie médicale, elle
permet de colorer les bactéries et de les distinguer à l’examen direct par leur aptitude à fixer le
violet de gentiane (Gram +) ou la fuchsine (Gram -). L’intérêt de cette coloration rapide et
médicalement importante.
2- Technique :
Il existe de nombreuses variations de la coloration de Gram qui différent par la composition des
réactifs et leur voici succinctement les différents étapes de cette coloration :
3- Observation :
Examiner à l’objectif x100, à l’immersion (avec une goutte d’huile), avec un éclairage important.
NB :
La morphologie : voir fiche correspondante.
Indication sur la taille : taille moyenne, petite taille, grande taille.
Le gram : bactéries à gram positif (violet) ou gram négatif (rose)
Le groupement par 2, amas, chainettes
La proportion de chaque type de bactéries
38
V. Coloration de bleu de méthylène :
1- Définition :
Le bleu de méthylène est un colorant souvent utilisé en biologie. Il peut servir à colorer des
bactéries pour les visualiser au microscope. Quand il entre dans le cytoplasme d’une cellule
vivante, le bleu de méthylène est réduit car c’est un environnement réducteur : les cellules
vivantes paraissent incolores.[16]
2- Technique :
- Préparation de frottis,
- Couvrir le frottis avec le bleu de méthylène,
- Laisser agir 10 min ,
- Rincer à l’eau, sécher,
- Huile d’immersion et observé.
3- Observations :
Examiner à l’objectif x100a immersion (avec une goutte d’huile) avec un éclairage important
(diaphragme ouvert).
39
- Leur mode de groupement : isolées, par 2 an amas, en chainette.
1.2- Principe :
En milieu acquié sous son frome réduit le diméthyle paraphénylène diamine est coloré en
rose très pâle sous forme réduite. Sous l’action d’une oxydase il est texocidé pour donner
une coloration rose framboise.
1.3- Technique :
Disposer une goutte de réactif d’oxydase sur une lame propre prélever à la pipette
Pasteur une partie de la colonie bactérienne étalée d’une manière homogène
l’apparition d’une coloration rose framboise en quelques secondes démontre une
réaction positif.
2- Test de catalase :
2.1- Principe :
L’enzyme catalase sert à neutraliser les effets bactéricides du peroxyde d’hydrogène. Le
catalase accélère la décomposition du peroxyde d’hydrogène (H 2O2) en eau et oxygène.
catalase
40
2 H 2O 2 2 H 2O + O2
Peroxyde d’hydrogène eau oxygène
2.2- Technique :
Déposer sur une lame une goutte d’eau oxygénée H2O2 (peroxyde d’hydrogène) à
l’aide d’une pipette Pasteur,
Prélever une colonie à l’aide de l’anse,
Dissocier la colonie dans la goutte.
NB : L’utilisation de l »anse est possible à condition qu’elle ne possède pas d’action catalasique,
ce que l’on vérifiera facilement par un test sans bactérie.
2.3- Lecture :
- Apparition des bulles dégagements gazeux de dioxygène : catalase (+)
- Pas des bulles : catalase (-)
- Cause d’erreurs :réalisation du test sur un bouillon contenant la catalase, à partir d’une
gélose au sang qui possède une activité catalasique, suspension bactérienne insuffisante,
eau oxygénée périmée.
3- Test de coagulase :
41
3.1- Principe :
3.2- Technique :
Dans un tube à hémolyse stérile : verser 0,5mL de bouillon cœur-cervelle ; verser 0,5mL de
plasma oxalaté ; homogénéiser et incuber à 35-37°C
NB : - si le test est effectué avec un autre bouillon autre que le bouillon cœur-cervelle, il est
indispensable de réaliser un témoin négatif en mélangeant du bouillon et du plasma oxalaté afin
de vérifier que ce bouillon ne coagule pas lui-même le plasma stérile.
L’observation est possible à partir de 2 heures d’incubation.
- Si le test est effectué sur une lame, il faut également vérifier la
non-autoagglutination de bouillon ou de la colonie testée.
3.3- Résultats :
VII. L’hémoculture :
1- Définition :
42
L’hémoculture est un examen bactériologique qui consiste à rechercher la présence de germes
(microbes) dans le sang.
Il faut savoir que le sang est normalement stérile. Lorsque des agents infectieux passent dan le
sang, de façon répétée, ils peuvent provoquer une infection grave (bactériémie, voire septicémie
en cas de passages importants et répétés dans le sang des agents pathogènes).[17]
2- But d’analyse :
Les hémocultures ont pour but de détecter la présence de bactéries ou de levures dans le sang
qui peuvent s’être propagées à partir d’un autre site du personne soufre d’une pneumonie ou
d’une méningite d’origine bactérienne, le microorganisme responsable peut être identifié dans le
sang, et les résultats des cultures aideront le médecin à comprendre comment traiter.
3- Technique :
Le prélèvement de sang veineux se fait le plus souvent dans la veine située au pli du coude.
Ce prélèvement doit être fait dans des conditions d’asepsie rigoureuses, au risque de fausser
l’examen en contaminant le sang avec des germes parasites ( par exemple si des germes se
trouvant dans l’échantillon, on parlera de souillure ou de contamination).
43
Le sang prélevé est introduit (ensemencé) dans des flacons spéciaux, deux types de flacons sont
ensemencés, un flacon aérobie et un flacon anaérobie (sans oxygène), permettant ainsi de
détecter les germes aérobies et anaérobies.
Ces flacons sont en suite mis dans une étuve à 37°C, et, si on n’utilise pas un automate, leur
aspect (recherche d’un trouble, de petites colonies sur le tapis de globules rouges au fond,
disque moiré sous la surface, etc.) sera régulièrement vérifié pour contrôler l’absence ou la
présence de germe. En général on « risque » également ces flacons, c’est-à-dire qu’on en
ensemence quelques gouttes sur des géloses nutritives riches, généralement 24 et/ou 48 h après
le prélèvement. On garde les cultures en moyenne une quinzaine de jours. Si on utilise un
automate, les flacons sont testés toutes les quelques minutes pour déceler des signes de
présence bactérienne (acidification, diminution de l’oxygène ou présence de CO2). En cas de
détection de bactéries une alerte est donnée pour que les flacons soient rapidement pris en
charge par un technicien.
4- Symptômes cliniques :
- Des fièvres prolongés qui évolue par pic signalant la présence des bactéries dans le sang.
- Une hypothermie notamment pour les Septicémies à cocci ou bacille G(-) qui témoigne d’un
état infectieux sévère.
- La survenue des frissons et des sueurs
- Une splénomégalie (augmentation du volume de la ratte).
- Une sus de l’endocardite.
- Tous signes traduisant un trouble de coagulation comme le purpura.
5- Méthode d’analyse :
5.1- Examen microscopique :
L’examen microscopique comprend 2 étapes :
44
Le gélose sang cuit sont enrichie par le poly vitex et placée sous CO 2 pendant 48h
(Haemophilus , neisseria, brucella).
- Des milieux sélectifs pourront être utilisés comme la gélose ANC (Acide Nalidixique
Colistine ) pour la gélose de CLED (Cystine Lactose Electrolyt Deficient) pour les BG(-).
6- Milieu de culture ensemencé :
- Milieu cœur cervelle : Aérobie
- Milieu trypticase soja : anaérobie
Tous ces milieux sont supplémentaires avec vitamines et des facteurs de croissance.
7- Germe recherché :
- Microorganismes Gram (+) :
E.coli
Klebsiella pneumenicre
Pseudomonas aéruginosa (B. pyocyanique)
8- Résultat et interprétation :
Résultat normal ou négatif : Les différentes hémocultures sont stériles, aucun germe n'est
retrouvé. Une hémoculture négative ne veut pas forcément dire qu'il n'existe pas d'infection,
mais cela indique qu'à l'instant précis où le prélèvement a été pratiqué il n'y avait pas de germes
dans le sang. Ou alors que le germe responsable de l'infection a des exigences de cultures très
particulières et qu'il ne pousse pas dans les milieux de cultures usuels. Le résultat est alors
faussement négatif. Seules les bactéries et les champignons poussent dans les hémocultures ; un
virus ne peut pas être isolé avec cette technique. Une antibiothérapie préalable au prélèvement
peut également donner un résultat faussement négatif.
Résultat anormal ou positif : Les cultures ne sont pas stériles, un germe est retrouvé. En cas de
culture positive, il faut effectuer des repiquages pour identifier précisément le germe en cause.
45
Une fois isolé, il faut alors tester la sensibilité de ce germe à une batterie de différents
antibiotiques, c'est ce que l'on appelle l'antibiogramme. On retrouve le germe généralement en
seulement quelques jours, mais parfois il pousse plus lentement, soit parce que le patient a été
traité par des antibiotiques antérieurement au prélèvement, soit parce qu'il s'agit de germes à
croissance lente.
Devant des hémocultures positives, on se retrouve devant plusieurs cas de figures, toujours à
interpréter en fonction de la clinique :
hémocultures positives avec un seul germe retrouvé : si c'est une bactérie pathogène spécifique,
le résultat est significatif que si l'on ne trouve ce germe sur un ou plusieurs flacons ;
hémocultures positives avec un seul germe retrouvé : si c'est une bactérie pathogène
opportuniste, le résultat sera significatif si on le retrouve sur plusieurs flacons, mais on conclura à
une contamination probable si on ne le retrouve que sur un flacon, et en particulier s'il s'agit de
staphylocoques à coagulase négative, de micrococcus, de corynébactérie entre autres ;
hémocultures positives avec isolement de plusieurs germes : terrain débilité (déficit immunitaire,
cirrhose…), foyer infectieux digestif ou cutané, cholécystite (polymicrobisme habituel),
contamination lors du prélèvement à cause d'une mauvaise technique (très fréquent).
1- Définition :
L'examen cytobactériologique des urines (ECBU, en France), ou examen microscopique des
urines (EMU, en Belgique), ou sédiment urinaire (en Suisse) est un examen de biologie médicale,
étudiant l'urine d'un patient. Il est fréquemment utilisé pour diagnostiquer une infection
urinaire. Il détermine notamment la numération des hématies et des leucocytes, la présence ou
non de germes (leur type et leur profil de résistance aux antibiotiques) et la présence de cristaux.
[18]
46
Figure N°16 : Echantillon d’urine
2- But d’analyse :
L'examen cytobactériologique des urines (ECBU) permet de :
3- Technique de prélèvement :
3.1. Recueil des urines chez l’adulte :
Le milieu de jet, représentatif de l’urine vésicale, doit être recueilli de façon à éviter sa
contamination par la flore commensale de l’urètre et, chez la femme, de la région génitale
externe.
Le prélèvement doit de préférence être réalisé au moins 4h après la miction précédente, afin de
permettre une stase suffisamment longue dans la vessie.
Dans la mesure du possible, réaliser l’ECBU AVANT toute antibiothérapie.
- Se laver les mains avec une solution hydro-alcoolique
- Réaliser une toilette soigneuse au savon de la région vulvaire chez la femme ou du méat
urinaire chez l’homme.
- Rincer à l’eau puis réaliser une antiseptise de la zone uro-génitale à l’aide d’une compresse
stérile imbibée d’antiseptique.
- Essuyer l’excès d’antiseptique à l’aide d’une compresse stérile.
- Éliminer le premier jet (20 ml) d’urines pour ne recueillir dans le flacon stérile à bouchon
bleu que les 20-30 ml suivants en prenant soin de ne pas toucher le bord supérieur du
récipient.
- Recueillir les urines dans le flacon stérile.
- Fermer hermétiquement le flacon et nettoyer l’extérieur du pot.
- Identifier le tube et le porter immédiatement au laboratoire accompagné de sa prescription
et de l’heure de prélèvement ECBU.
3.2. Recueil des urines chez le nourrisson et le jeune enfant :
47
Chez l’enfant ayant des mictions volontaires, le mode opératoire est le même que pour l’adulte. Il
est préférable d’utiliser cette technique du milieu de jet également chez les nourrissons et les
enfants trop jeunes pour uriner volontairement.
Cependant, dans le cas où il n’est vraiment pas possible de la mettre en œuvre, un collecteur
d’urine peut être utilisé Il doit impérativement :
- Être posé après désinfection soigneuse de la vulve, du méat urinaire et du périnée ou du
gland et du prépuce.
- Être laissé en place 30 minutes maximum. Passé ce délai, il faut impérativement remplacer le
collecteur.
4- Symptômes cliniques :
Douleurs ou une sensation de brûlure lors de la miction l’émission de l’urine), parfois par des
douleurs abdominales et de la fièvre.
5- Méthode d’analyse :
Les urines doivent être analyser sans retard, les urines normalement jaune et clair et doivent être
lumpide. Les missions des urines trouble suggère une infection urinaire mais se pendant pas
spécifique il peut être liée à la présence de cristaux ou des médicaments.
48
L’examen direct après la coloration de Gramme d’une urine apporte des informations immédiates
ou cliniciens sur le type de bactéries ou la présence de levure, l’examen direct permettra
d’évoquer une contamination de prélèvement et il permettra de choisir le milieu convenable.
6- Germes recherché :
E. coli Autres entérobactéries : Proteus spp. Klebsiella spp. Enterobacter spp. … Staphylococcus
saprophyticus (surtout chez la femme jeune) Pseudomonas aeruginosa Enterococcus spp.
Levures : C. albicans …
8- Résultat et interprétation :
8.1- Résultats :
Numération des hématies et des leucocytes en nombre par mm 3 ; présence ou non de cristaux ;
présence ou non de germes (bactériurie) qui peuvent être quantifiés.
8.2- Interprétation :
Antibiogramme testant un Escherichia coli retrouvé sur un examen cytobactériologique des urines.
Un examen cytobactériologique des urines normal ne doit pas comporter plus de quelques
hématies ou leucocytes et doit être stérile.
S'il existe de nombreuses hématies, on parle d'hématurie (microscopique si l'urine est de couleur
normale, macroscopique si l'urine est teintée en rouge).
Ces résultats sont également retrouvés lorsqu'on effectue une numération d'Addis.
49
La présence d'un germe (au direct ou à la culture) sans leucocyturie, est témoin d'un prélèvement
imparfait (contamination par l'extérieur) et n'est donc pas pathologique.
La présence d'un germe avec une leucocyturie est la preuve d'une infection urinaire. Le germe est
alors identifié par différentes techniques. Un antibiogramme est fourni secondairement,
permettant d'évaluer la sensibilité de ce germe aux différents antibiotiques.
S'il existe plusieurs germes, il s'agit en règle générale d'un prélèvement imparfait.
S'il n'existe pas de leucocyturie, on en reste là. Dans le cas contraire l'examen cytobactériologique
des urines doit être refait.
S'il existe une leucocyturie importante sans germe retrouvé, il peut s'agir d'une infection urinaire
en cours de traitement antibiotique (on dit alors qu'elle est « décapitée »). Il peut s'agir également
de germes de cultures délicates. Il faut penser systématiquement dans ce cas à une tuberculose.
1- Définition :
Une coproculture est un examen des selles qui consiste à y rechercher la présence de bactéries.
Elle permet de trouver la cause d’une diarrhée aiguë bactérienne et de mieux cibler le traitement
antibiotique.[19]
2- But d’analyse :
La coproculture a pour but la recherche de bactéries pathogènes dans les selles, normalement
absentes mais aussi la mise en lumière d'une "rupture d'équilibre". Cet examen consiste à cultiver
sur des milieux sélectifs les matières fécales, afin d’isoler des germes pathogènes, responsables de
diarrhées infectieuses.
3- Technique de prélèvement :
Le prélèvement de selles est réalisé par le patient dans un récipient stérile ou dans un pot à
coprologie. Des gants sont généralement fournis. Il doit être ensuite transporté rapidement au
laboratoire (ou gardé au frais en attendant). Chez le nourrisson, le prélèvement se fera
directement dans la couche. Un écouvillonnage rectal peut également être pratiqué
50
4- Symptômes cliniques :
Au moins trois selles molles ou liquides par jour depuis plus de 24 h et moins de 14 jours fièvre
supérieure ou égale à 40 °C, présence de glaire ou de sang dans les selles, douleurs abdominales.
5- Méthode de prélèvement :
Examen macroscopique des selles : On notera la consistance (liquides, molles, moulées), la
présence de glaires, de pus et de sang.
Examens microscopiques des selles État frais : Faire une suspension homogène de la selle dans
l’eau physiologique et examiner entre lame et lamelle à l’objectif X40. À ce propos, la dilution doit
être suffisante pour apprécier la mobilité des bactéries mais pas trop forte sinon les recherches
sont plus longues. Ensuite, prélever si possible dans une zone muco-purulente ou sanglante.
Il permet : la recherche des leucocytes fécaux. Leur présence témoigne d’une inflammation du
tube digestif et oriente vers une infection à microorganismes invasifs (Salmonella, Shigella,
Yersinia, Campylobacter). En revanche, on n’en trouve pas dans le cas de diarrhées à
microorganismes entérotoxiques ou à virus. de repérer des Vibrio et des Campylobacter grâce à
leur mobilité par ciliature polaire en « vol de moucheron » de rechercher les hématies, les levures.
Il faut souligner que cet examen manque de sensibilité et présente une valeur seulement s’il est
positif.
Dans le cas où des leucocytes, des hématies et des levures sont observés, il faut préciser leur
nombre par champ.
Frottis des selles coloré au Gram : Premièrement, il s’agit d’apprécier l’équilibre de la flore en
déterminant les % de bactéries Gram + et Gram -. En règle générale, les Gram + représentent
entre 20 et 30% et les Gram – entre 70 et 80%. Ces pourcentages sont en partie liés aux habitudes
alimentaires.
En revanche, un fort déséquilibre (> 90%) correspond très souvent à la colonisation par un
microorganisme pathogène.
À noter que la description précise des bactéries observées est seulement utile s’il y a un fort
déséquilibre de la flore.
51
Enfin, cet examen permet également de rechercher des bactéries présentant une morphologie
particulière tels les Campylobacter.
puis identifier l’agent infectieux de plus en plus nombreux les milieu chromogènes sélectif.
6- Germe recherché :
Coproculture standard : Campylobacter spp. Salmonella spp. Shigella spp. (Yersinia enterocolitica
en cas de diarrhée)
52
7- Milieu de culture ensemencé :
Bouillon d’enrichissement pour les salmonelles : Sélénite, Müller Kauffmann … (eau peptonnée
alcaline pour le Vibrio)
- Milieux non sélectifs pour diagnostiquer les dysmicrobismes (autre que C. difficile)
- Milieux sélectifs de Gram négatif : Mac Conkey, Drigalski, Hektoën, SS …
- Milieux sélectifs et enrichis (incubés en microaérophilie)
pour l’isolement de Campylobacter spp. : Karmali, Skirrow … (une incubation à 42°C augmente
la sélectivité pour C. jejuni)
- Milieu CIN (Cefsulodine-Irgasan-Novobiocine) pour la recherche de Yersinia
- Milieux sélectifs et enrichis (incubés en anaérobie) pour la recherche de C. difficile
- Milieu TCBS (Thiosulfate Citrate Bile Saccharose) pour la recherche de Vibrio (V.cholerae:
saccharose +)
- Milieu Sorbitol-Mac Conkey en cas de suspicion de SHU (E. coli O157H7 : sorbitol -)
- Milieux pour la recherche de BMR : ERV, SARM, EBLSE …
8- Résultat et interprétation:
Les résultats sont interprétés comme normaux lorsqu'aucun germe pathogène n'est identifié au
sein de la flore saprophyte (constituée de germes non pathogènes). Les résultats normaux sont
indiqués par les mesures suivantes : 50 à 70% de bactéries dites Gram négatif. 30 à 50% de
bactéries Gram positif. Absence de globules blancs (leucocytes) ou de globules rouges (hématies).
Absence de bactéries pathogènes.
1- Définition :
Un prélèvement génital consiste à prélever quelques cellules ou des sécrétions génitales, le plus
souvent dans le but de déceler une infection uro-génitale (notamment une infection sexuellement
transmissible).[20]
2- But d’analyse :
Le but de cet examen est l'étude de la flore vaginale pour apprécier un éventuel déséquilibre de la
flore ou dépister une infection. En étudiant l'aspect de la flore vaginale en relation avec le pH et la
cytologie.
53
3- Technique de prélèvement :
Chez la femme :
Prélèvement vaginal : recueil des sécrétions vaginales à l’aide d’un écouvillon (coton-tige
spécial) Prélèvement au niveau du col de l’utérus : après mise en place d’un spéculum,
l’écouvillon est introduit dans l’endocol (à l’intérieur du col de l’utérus, qui ressemble à un
tunnel)
Prélèvement urétral : recueil de l’écoulement au niveau du méat urinaire sur un écouvillon
Recueil du premier jet urinaire : pour remplacer le prélèvement urétral
Chez l’homme :
Prélèvement urétral : effectué le matin avant toute émission d’urine. L’écouvillon est introduit
dans le méat urétral (au bout du pénis) et les sécrétions sont recueillies en le faisant tourner
dans l’urètre Recueil du premier jet urinaire : pour remplacer le prélèvement urétral.
54
4- Symptômes cliniques :
Leucorrhées (pertes blanches) ou pertes vaginales anormales ou malodorantes rougeurs,
démangeaisons ou brûlures vulvaires saignements anormaux ulcérations génitales brûlures lors
de la miction accompagnées d’un écoulement purulent chez l’homme douleurs testiculaires ou
prostatiques.
5- Méthode d’analyse :
L'examen cytologique consiste à effectuer, à l'aide du microscope, l'étude des cellules, des
globules blancs et des globules rouge présents au sein du vagin. Il permet aussi la recherche
d'agents infectieux et d’éléments témoins d'une mycose vaginale.
L'examen microscopique d'un frottis vaginal permet d'apprécier l'importance de la flore de
Doderlein et la présence ou non d'autres germes.
L'examen micro-bactériologique consiste à ensemencer des milieux de culture avec les
écouvillons qui ont servi au prélèvement. Ces milieux seront incubés à 37 °C pendant 24 heures.
C'est à partir de ces cultures que se feront la recherche, l'isolement et l'identification des
germes. Il doit y avoir corrélation entre les germes observés lors de l'examen microscopique et
les cultures.
L'antibiogramme (bactéries) ou l'antifungigramme (champignon) sont des examens qui ont
pour but de tester la sensibilité des germes retrouvés aux antibiotiques et anti-fungiques
habituels. Ils ne sont pas effectués systématiquement, mais seulement en fonction du germe
retrouvé et sont utiles pour choisir un traitement efficace ou détecter certaines souches
résistantes aux thérapeutiques habituelles.
6- Germe recherché :
Microorganismes toujours pathogènes : Neisseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis,
Haemophilus ducreyi, Trichomonas vaginalis - Microorganismes potentiellement pathogènes
(au sein d’une flore déséquilibrée) : Candida albicans, Gardnerella vaginalis, Staphylococcus
aureus, Streptococcus spp., Entérobactéries, Mobiluncus spp, Mycoplasma spp., Ureaplasma
spp., bactéries anaérobies strictes - Microorganismes à rechercher chez la femme enceinte :
Streptococcus agalactiae
55
7- Milieu de culture ensemencé :
Gélose au sang + gélose chocolat (état de la flore normale, H. ducreyi, S. aureus,
Entérobactéries …) - Gélose chocolat + mélange polyvitaminique + VCAT + CO2 (N.
gonorrhoeae) - Gélose Sabouraud + Chloramphénicol, voire milieux chromogènes pour la
recherche de levures (C. albicans) - Gélose sélective au sang humain pour l’isolement de G.
vaginalis (hémolyse β)
8- Résultat et interprétation:
Résultat normal
Examen direct : les sécrétions génitales contiennent de façon normale des cellules épithéliales
et des bactéries appartenant à la flore normale.
Résultats pathologiques Vaginose bactérienne avec déséquilibre de la flore normale induit par
Gardnerella vaginalis.
56
I. Définition de parasitologie :
57
La parasitologie médicale étudie les maladies de l'homme provoquées directement ou
indirectement par les parasites. Le contexte biologique qui entraîne l'intervention de ces agents
bien particuliers éclaire en grande partie leur action et mérite à ce titre qu'on en rappelle les
principaux traits.
II. Matériels :
Tableau N°13: Matériels de parasitologie
58
IV. Différente examen de parasitologie :
1.1- Définition :
L'examen parasitologique des selles repose sur l'analyse des selles recueillies dans un
pot stérile 3 jours de suite. Il permet de mettre en évidence une
éventuelle parasitose (présence d'un parasite dans le tube digestif) chez un patient présentant
les signes de cette affection parasite recherche dans les selles (œuf, larves adultes entier
d’helminthes
L’antiparasitaire
59
Tableau N°14: Aspect des selles
Constipation :
Type 2 En forme de saucisse, mais Diète trop faible en fibres
grumeleuse (difficile de passer) (ajouter des prébiotiques)
et flore bactérienne très
pauvre ( ajouter des
probiotiques)
Type 3 Comme une saucisse, mais
avec des fissures sur sa surface
Optimales
Type 5 Morceaux mous aux bords bien
définis (passe facilement)
Acceptables si présence
Type 6 Morceaux déchiquetés , d’hémorroïdes fissure anale
agglomérés en une matière ou incapacité d’atteindre les
pâteuse selles sans aide de laxatifs
Il permet d’apprécier :
La consistance
La couleur des selles
La présence des glaires, des pus, de sang
La présence d’éléments parasitaires (adultes d’oxyures, anneaux de ténia)
60
Figure N°20 : Anneau de ténia Figure N°21 : Vers adulte d’oxyure
1.5- Examen microscopique des selles :
Kystes enta
Œufs
d’ascaris
61
Kystes de glardia
intestinal
Œufs de
trichocéphale
Kyste d’entamoeba
nanus
62
Œufs du fasciola
hepatic
Œufs
d’ankylostome
Kyste d’entamoeba
histoltyca
2.2- Principe :
63
Cet examen est la méthode de choix pour mettre en évidence les œufs d’oxyures. Cependant
sa sensibilité dépend directement des conditions de réalisation du prélèvement. Il est donc
impératif de respecter les instructions suivantes :
- Le patient devra effectuer sa toilette anale la veille du prélèvement (le soir de préférence).
- Le prélèvement sera pratiqué le matin avant la toilette anale du patient et avant défécation.
2.3- Matériels de scotch test :
Tableau N°15 : Les matériels de scotch test
Pince
Microscope optique
64
2. Appliquer la coté adhésif sur les plis de la marge anale (bien déplisser la marge anale) et
le maintenir en appuyant quelques secondes.il existe une variante qui consiste à
appliquer le scotch transparent repliée en U sur le fond d’un tube à essai au niveau de la
marge anale.
3. Retirer le scotch et l’étaler sur la lame support (lame dégraissée) sans faire des bulles
d’air.
4. Renouveler l’opération avec un second scotch.
5. Replacer les deux lames dans l’étui.
6. Identifier l’étui avec le no et prénom si cela n’a pas été fait par le laboratoire.
Les œufs sont lisses, a parois épaisses, oblongues, asymétriques, avec une face plus convexe
que l’autre et pole plus aigu d’où sortira de larve. Ils mesurent 50 à60 μm de longueur et 30 à
32μm de large.
Leur coque est épaisse, lisse, à doublé contour avec une face aplatie leur donnant un aspect
asymétrique très caractéristique. A la ponte, les œufs contiennent un embryon mobil.
65
Figure N°23 : scotch-test positif
NETOGRAPHIE
66
[1] :https://extranet.chu-nice.fr/Pole-
Laboratoire/mtk/Extranet/docs_bible_labo/recomprelevement
[2] :https://www.google.fr/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fprise-de-sang.net
%2F&psig=AOvVaw0VgbJ-Dev_wx-
JtmGRJFfn&ust=1633181693886000&source=images&cd=vfe&ved=0CAgQjRxqFwoTCIiOupu
qqfMCFQAAAAAdAAAAABAD
[3] :https://fr.wikipedia.org/wiki/Biochimie_clinique
[4] :https://www.passeportsante.net/fr/specialitesmedicales/Fiche.aspx?doc=hematologie
[5] : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-anatomie-et-examens/2521355-hemogramme-nfs-
valeurs-normales-interpretation/
[6] :https://www.google.com/search?q=automate+de+l%27h
%C3%A9mogramme&hl=fr&sxsrf=AOaemvJ77r3b_nORcUzIj7obJHg9A3fGyQ:1631725694813
&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwitl6Pzu4HzAhUg_7sIHbQSBzkQ_AU
[7] : https://cancer.ooreka.fr/astuce/voir/716961/frottis-sanguin
[8] : https://cancer.ooreka.fr/astuce/voir/716961/frottis-sanguin
[9] :https://www.google.com/search?
q=les+cellules+sanguines+au+microscope&tbm=isch&ved=2ahUKEwjSjIL8poTzAhWPwoUKHc5-
DWMQ2-
[10] : https://fmedecine.univ-setif.dz/Cours/3-%20HEMOSTASE%20PRIMAIRE%20ER
%20SECONDAIRE%20DR%20BOUHADDA.pdf
[11] : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/analyses-medicales/Fiche.aspx?doc=analyse-
nombre-plaquettes
[12] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_de_saignement
[13] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bact%C3%A9riologie_m%C3%A9dicale
[14] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Milieu_de_culture
[15] : http://www.technobio.fr/article-36670053.html
[16] : https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-bleu-methylene-17006/?
fbclid=IwAR2SxfLwEJvLTZQWQVCFn7Lt6o3VpcjbQDvL_lnhoEE9FvjlewFATGGy02Q
[17] : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/analyses-medicales/Fiche.aspx?doc=examen-
hemoculture&fbclid=IwAR3gY4-_55mf3QSaqUpOQmQED4C4_jLc_qSiZuieDs_mmCpjB7Bs2dkcIi8
[18] :https://fr.wikipedia.org/wiki/Examen_cytobact%C3%A9riologique_des_urines?
fbclid=IwAR1K9vqy-Z7x9UVa3y_V-sGyoqZsuV8189PeV_ODYWVd_gdNq2Cyv_2yyHI
67
[19] : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/examens-medicaux-operations/Fiche.aspx?
doc=examen-selles-
coproculture&fbclid=IwAR2SrVNOGetS5RfifuSRnPPZfhQeq9Wqrq7Tuy6FasVoFsss1yrJYvKCCOM
[20] : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/examens-medicaux-operations/Fiche.aspx?
doc=examen-prelevement-genital&fbclid=IwAR0rMcoGNR-
bFoRP70VSpfey6oHT9MYrqrMYqrkcyTPEZ8gYiG2KyJ8JrEs
[21] : https://www.facebook.com/CameroonhomeCareServeices/posts/chapitre-i-le-pcv-
definition-et-conditions-de-lexamen%EF%B8%8Fa-d%C3%A9finitionle-pcv-dit-pr
%C3%A9/1580278382027141/
68
69