Projets D'Amenagement Urbain Dans Le Cadre Du Padeve, Cas de La Ville de Fianarantsoa
Projets D'Amenagement Urbain Dans Le Cadre Du Padeve, Cas de La Ville de Fianarantsoa
Projets D'Amenagement Urbain Dans Le Cadre Du Padeve, Cas de La Ville de Fianarantsoa
Présenté par :
Promotion 2017
ANDRIANJATO Herilaza Hajanirina
Présenté par :
Promotion 2017
ANDRIANJATO Herilaza Hajanirina
REMERCIEMENTS
Je tiens tout d’abord à remercier Dieu de m’avoir donné la santé, la force, et le courage
durant ces cinq années d’études jusqu’à l’élaboration de cet ouvrage.
Par la suite, j’adresse mes sincères remerciements :
à Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Professeur Titulaire, Responsable du domaine
de l’ingénieur au sein de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, pour m’avoir
permis à poursuivre mes études dans cette école ;
à Monsieur RABARIMANANA Mamy Herisoa, Professeur, Responsable de la mention
Information Géographique et Aménagement du Territoire, Enseignant à l’ESPA, pour son
dévouement de diriger cette mention et qui a accepté de siéger comme président du jury
pendant la soutenance de ce mémoire ;
à Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Professeur Titulaire, et à Monsieur
ANDRIANARISON Misan’ny Farany Nirina, Ingénieur au FTM, Enseignants à l’ESPA et
mes encadreurs, qui m’ont dirigé et n’ont cessé de me donner des conseils précieux et de
me consacrer une grande partie de leur temps tout au long de la réalisation de ce mémoire ;
à Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Maître de conférences, Architecte Urbaniste et à
Monsieur RAKOTOZAFY Robert, Géomètre Expert, Enseignants à l’ESPA qui ont accepté
d’examiner ce mémoire;
à Monsieur RAMANDIAMANANA Tsilavo, Directeur de l’ILS Topo Afrique, pour
m’avoir permis d’effectuer un stage au sein de cette société ;
à Monsieur RAKOTONIRINA Anthonio, Responsable Topo de l’ILS Topo Afrique et à
tous les personnels ;
au Groupe Artelia Madagascar, un des entreprises intervenants durant l’étude d’APS du
PADEVE, pour avoir confié à l’ILS Topo Afrique la réalisation des travaux topographiques
ainsi que pour m’avoir donné la permission de faire des recherches sur ce sujet mémoire ;
à tous les enseignants de l’ESPA, plus particulièrement de la mention IGAT de nous avoir
partagé leurs connaissances tout au long de ces cinq années d’étude ;
à mes chers parents, mon frère, ma sœur et à tous les membres de ma famille ;
à mes collègues en Géo-Topo Master 2 et à tous mes amis du Campus de Vontovorona ;
à toutes les personnes sans exception qui ont apporté leurs soutiens et leurs appuis pendant
la réalisation de ce mémoire.
Mémoire de fin d’études
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
Chapitre 1 : Description générale du PADEVE
Chapitre 2 : Présentation de la zone d’étude
CONCLUSION
Projets d’aménagement urbain dans le cadre du PADEVE, cas de la ville de Fianarantsoa iii
Mémoire de fin d’études
LISTE DE DIAGRAMME
Diagramme 1: Planning d’exécution du PADEVE .................................................................... 6
INTRODUCTION
epuis 1990, Madagascar connaît un taux d’accroissement urbain de 4,5 %
PARTIE
GENERALITES
PARTIE I : GENERALITES
CHAPITRE 1 : DESCRIPTION GENERALE DU PADEVE
(Programme d’Appui et de Développement des Villes d’Equilibre de Madagascar)
1. Contexte
Alors que le développement rural a longtemps été la seule cible des investissements et
politiques de développement, que certains vont jusqu’à qualifier de « biais anti-urbain » dans
le développement de Madagascar, l’enjeu urbain est aujourd’hui incontournable pour les
autorités.
Madagascar compte 34% d’habitants urbains en 2014, pour une croissance urbaine de
4,5% par an en moyenne depuis 1990, qui concerne notamment les villes secondaires du pays.
Selon une étude de la Banque mondiale, depuis 2005 et chaque année, plus de 200 000
habitants s’installent dans les villes malgaches. À l’instar de l’ensemble des pays en
développement, les autorités malgaches et la communauté internationale font des villes un des
leviers de la croissance future. À Madagascar, ¾ du PIB national est produit dans les centres
urbains.
Dans ce contexte d’urbanisation accélérée et de faibles investissements, la plupart des
villes de Madagascar ne sont pas à même de relever les défis liés à l’urbanisation. Elles n’ont
pas été capables de mettre en place des structures urbaines fonctionnelles afin de répondre aux
problèmes de gestion et de planification. Leurs actions sont rarement pensées dans le cadre d’un
système unifié. Les villes ne disposent pas de structure de gouvernance urbaine efficace, la
gestion des services de base, comme les transports, la sécurité, la gestion des déchets et la
protection de l’environnement, est inefficace, voire absente.
Par ailleurs, un phénomène double a aggravé la situation des villes secondaires
malgaches : tout d'abord ces dernières années ont vu la concentration des investissements sur
la capitale, Antananarivo, au détriment des villes secondaires, et la crise que traverse le pays
depuis 2009, qui a affaiblit considérablement le rôle des autorités nationales et locales.
Ce phénomène, mettant en avant Antananarivo, et affaiblissant le développement, y compris
économique des villes secondaires, a produit un important exode vers la capitale. Cette dernière
ne sait plus faire face aux arrivées massives de population, qui s'installent de façon anarchique
dans des zones souvent à risque. Les autorités Malgaches, à travers l'élaboration du Schéma
National d'Aménagement du Territoire, ont donc pris conscience que le développement des
villes secondaires, appelées Villes d'Equilibre, permet de mieux répartir le développement
économique sur le territoire, et de limiter les migrations vers Antananarivo.
Dans ce cadre, l’objectif affiché par les autorités est non seulement de favoriser un
développement urbain plus inclusif, d’améliorer l’accès aux services essentiels pour tous et de
réduire les inégalités, mais également de replacer les villes au cœur de la croissance économique
du pays. Le Gouvernement reconnaît donc que le développement des villes est une priorité
nationale. Sur la base de la vision « Madagascar, une Nation moderne et prospère », les actions
sur les villes doivent maintenant tendre vers l’instauration « des villes bien planifiées, sans
bidonvilles, plus sûres, résilientes, inclusives, équitables et durables ; des villes qui assureront
pleinement leurs fonctions de fournisseurs de services, de moteurs de développement
économique et de structuration du territoire national ». C’est tout l’enjeu de ce projet.
C'est donc dans ce contexte que le M2PATE a sollicité un financement auprès de l'AFD
pour réinvestir dans les villes secondaires, à travers le PADEVE. Le Programme pourrait durer
4 à 5 ans.
ONE
(Office National
pour l’Environnement)
OPERATEUR
Renforcement
de Capacités
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
Etude de faisabilité
Validation APD/DAO
Recrutement entreprises
Préparation des Plan d’Action de
Réinstallation
Exécution des Plan d’Action de
Réinstallation
Travaux
Diagramme 1: Planning d’exécution du PADEVE
Les communes bénéficiaires du projet ont été associées pleinement à la sélection des
projets à réaliser, en respectant les directives du M2PATE. Pour la ville de Fianarantsoa, les
projets retenus sont :
1- Construction d'un nouveau marché à Ambatomena
2- Réhabilitation du marché central d'Anjoma
3- Développement du tourisme autour de la Vieille Ville
4- Aménagement d’infrastructures et d’équipements autour des sentiers touristiques
5- Réhabilitation du drain principal
6- Construction d'un abattoir de porcins à Ankofafa
7- Aménagement du marché à bétail à Mandriandalana
8- Construction de la gare routière de Besohoritra (Projet en réserve)
1. Historique
En 1830, sous le règne de Ranavalona I, la
Vieille Ville de Fianarantsoa était construite à
Ivonea avec des structures hiérarchiques à partir du
Rova d’Amboara. Elle occupe une des collines des
plus hautes de la ville. La période florissante date
de 1868 quand l’interdiction de la construction en
dur par le peuple était levée par la Reine
Photo 1: Colline d’Ivonea vers 1903
Ranavalona II. (Source : Archives nationales)
2. Situation géographique
La ville de Fianarantsoa est une ville des Hautes Terres Centrales de Madagascar,
Capitale de la Province de Fianarantsoa, Chef-lieu de la Région Haute Matsiatra et fait partie
des communes du District de Fianarantsoa I.
Située sur la Route nationale 7 reliant Antananarivo et Toliara, Fianarantsoa est un
carrefour routier. Elle se situe en ouverture vers tout le Sud-Est de Madagascar par la Route
nationale 45 et vers le moyen-ouest du Betsileo par la Route nationale 42 (vers Ikalamavony).
Bâtie sur un site de collines alternées de vallées, la ville de Fianarantsoa s'étale sur trois étages :
- la Ville Haute ou la Vieille Ville, le site primitif de la ville avec ses maisons
traditionnelles et ses nombreuses églises : c’est le quartier le plus ancien de la ville de
Fianarantsoa, construit au temps des royaumes ;
- la Ville Moyenne ou la Ville Coloniale, sur la colline de Tsianolondroa avec ses bâtiments
administratifs construits à l'époque coloniale ;
- et la Ville Basse, très étendue, occupe les zones basses et les collines périphériques qui
constituent l'extension récente de la ville, construite suite à la création de la RN7 et de la
voie ferrée FCE (Fianarantsoa Côte Est).
3. Situation administrative
La Commune Urbaine de Fianarantsoa est divisée en 7 arrondissements et 50 fokontany :
Arrondissement Fokontany composantes
Andrainjato Nord Ambahisamotra , Ambalabe, Ambatolahy V, Anjaninoro, Antanifotsy V,
Beravina, Idanda
Andrainjato Sud Tsimanarirazana, Ambatoharanana, Ambatomainty, Ambodikavola, Igaga
Soatsihadino, Ambatofolaka, Ambatolahy II, Ambodiharana, Amontana,
Lalazana
Mahazengy, Mandriandalana
Manolafaka Sahamavo, Ambalavato, Andreamboasary, Ankofafalahy, Maromby [1]
Vatosola Ambalamarina, Ambalambositra, Anasana, Ankazobe, Antsaharoa
Ville Basse Ambatomena, Ankofafa Ambony, Antarandolo, Antsororonkavo, Isada,
(Tanana Ambany) Ivory, Mokana, Sahalava, Talatamaty, Tambohobe, Tanambao
Ville Haute Ambalandapa, Ambalapaiso, Ambatolahikisoa, Ambatovory, Ambodiharana,
(Tanana Ambony) Ampitakely, Andohanatady, Isaha, Rova, Tsaramandroso
Tableau 1: Les arrondissements et les Fokontany de la ville de Fianarantsoa
4. Situation démographique
La superficie de la ville de Fianarantsoa est de 87 km2. Sa population est estimée à
200482 habitants en 2014. Cette population est à majorité masculine à concurrence de 53,3%,
le taux de croissance démographique est de 3,8%. La densité moyenne de la population est de
4828 hab/km2. La densité la plus élevée est de 35330 hab/km2, mais uniquement à Soatsihadino.
La plus faible est de 291 hab/km2 à Ambalambositra.
La majorité des habitants de la zone est de l'ethnie Betsileo, avec des apports importants
des communautés Merina, Antaisaka, Bara, Antandroy et Sakalava. En 1975, le recensement a
indiqué que l’origine des immigrants est diverse. On n’a pas pu mentionner l’effectif des
immigrants. Quelques immigrants partent du district de Fianarantsoa pour Ikalamavony. Les
nouveaux venus proviennent de la province d’Antananarivo, de Toliara et de Mahajanga, à
raison respectivement de 27 %, 11 % et 2 %.
6. Réseaux routiers
Le réseau routier de la commune est de 108 895 ml de voies dont 39 831 ml (37%)
revêtues et 69 064 ml (63%) non revêtues ; 43 289 ml (40%) des voies sont aussi pourvues
d’éclairage public. La commune n’effectue aucun entretien des ouvrages publics (les voiries et
les drains), ce qui se justifie par la modicité des moyens financiers et techniques. Elle ne dispose
d’aucun engin technique pour réaliser ces travaux.
D’une matière générale, le relief très chahuté de la ville représente une contrainte pour
l’aménagement des voies dans des conditions économiques. Le réseau de voiries suit ainsi
quelques fonds de vallées, mais surtout des lignes de crêtes, avec des fortes pentes sur la plupart
des radiales. Ainsi, comparé à celui des autres villes, le réseau apparaît d’évidence moins dense,
la plus forte densité (voiries secondaires et tertiaires) étant enregistrée dans le noyau central où
la topographie est plus favorable.
8. Secteur dynamique
Le commerce et le tourisme constituent les plus grands atouts de l’économie de
Fianarantsoa. Afin de pouvoir tirer au maximum, des potentiels touristiques, et dans un même
élan, améliorer la dynamique commerciale et la transparence des marchés, des investissements
dans des infrastructures structurantes sont nécessaires, à savoir, la construction et la
réhabilitation des liaisons intra-communales, intercommunales, interrégionales, et nationales,
la promotion des infrastructures d’accueils touristiques, la construction ou la réaménagement
des endroits destinés aux marchés.
Le commerce
L’activité commerciale ne cesse de s’accroître au sein de la ville. La plupart des cas, ce
sont les adolescents et les femmes qui pratiquent cette profession appartenant visiblement au
secteur informel. Tant de ménages tirent leurs revenus de cette activité notamment les couches
les plus défavorisées.
Le tourisme et l’hôtellerie
Fianarantsoa est une ville étape sur la RN7, ainsi, elle héberge quotidiennement les
touristes qui descendent vers le sud de l'ile, mais ceux-ci ne restent que peu de temps en ville
(en moyenne une nuit).
Par rapport aux infrastructures hôtelières, le District de Fianarantsoa I dispose en 2011
de 4 Hôtels de catégorie étoile, 32 Hôtels de catégorie Ravinala, 515 chambres d’hôtel au total,
462 personnes travailleurs, 550 couverts, et 10 Entreprises de Voyage et prestataires
touristiques. Or, les taux de remplissage des établissements d’hébergement sont assez faibles
en général : environ 25 % en basse saison et 45 % en haute saison.
PARTIE
II
ETUDES
TECHNIQUES
En Mode RTK :
Portée : 40 km ou plus dans des conditions favorables.
Précisions :
Cinématique Statique
Horizontale 10 mm + 1 ppm 5 mm + 0,5 ppm
Verticale 20 mm + 1 ppm 10 mm + 0,5 ppm
3. Méthodes utilisées
Dans un levé topographique, il faut toujours mettre en place un canevas de base
(polygonation) avant de faire un levé de détail et il est conseillé de matérialiser les points de la
polygonation avec des points d’appui solides, fixes, stables et bien assuré ou qui ne risquent
pas d’être détruits ou enlevés.
Pendant la polygonation, on a utilisé différents types de cheminement suivant la forme
des zones à lever. Par exemple, on a utilisé :
Dh : distance horizontale
Dp : distance suivant la pente ou distance inclinée
i : angle de site (i = 100 − V) 𝐕 : angle verticale
Soient deux points A et B dont on cherche la correction à appliquer sur la distance. Pour ce
faire, on calcule d’abord le η des deux points, ηA et ηB puis on prend la moyenne.
[2]
6. Polygonation
Une ligne polygonale ou polygonation est un ensemble de sommets formant une ligne
brisée dont on a pris soin de mesurer les angles, la longueur des côtés, la dénivelée pour ainsi
déterminer les coordonnées de chacun de ses sommets. C’est l’ossature du levé topographique.
Pour la mise en vertical du prisme, on a utilisé la méthode de centrage forcée à l’aide
d’un tripode. Pendant la mesure d’un angle horizontal, on a visé le plus bas possible de la canne
du prisme pour diminuer l’erreur dû au non verticalité du prisme.
Afin de minimiser les erreurs systématiques, on a fait un double retournement pendant
la polygonation c'est-à-dire qu’on a fait une visée avec le cercle gauche puis une autre avec le
cercle droite. Puisque l’appareil topographique utilisé est robotique, il calcule automatiquement
la moyenne des deux valeurs obtenues (cercle gauche, cercle droite) par la formule :
- moyenne de l’angle horizontal :
𝐀𝐡𝐂𝐆 + (𝐀𝐡𝐂𝐃 ± 𝟐𝟎𝟎)
𝐀𝐡 = (7) [3]
𝟐
- moyenne de l’angle vertical :
𝐕𝐂𝐆 + (𝟒𝟎𝟎 − 𝐕𝐂𝐃 )
𝐕= (8) [3]
𝟐
- moyenne de la distance :
𝐃𝐂𝐆 + 𝐃𝐂𝐃
𝐃= (9) [3]
𝟐
Pour la détermination des coordonnées des points d’appuis, plusieurs calculs sont nécessaires :
6.1- Calcul des angles aux sommets
L’angle au sommet de la polygonale du cheminement est obtenu par la différence
d’angle horizontal entre la lecture sur le point visée moins la lecture sur le point de référence.
̂𝐣 = 𝐀𝐡𝐏𝐨𝐢𝐧𝐭𝐕𝐢𝐬é − 𝐀𝐡𝐑é𝐟é𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞
𝐇𝐳 (10) [3]
𝚫𝐗 = 𝐃 ∙ 𝐬𝐢𝐧 𝐆 (13)
et [3]
𝚫𝐘 = 𝐃 ∙ 𝐜𝐨𝐬 𝐆 (14)
𝐃 ∶ distance horizontale entre deux stations successives du cheminement
𝐆 ∶ gisement de la direction des deux stations
̂𝐣 − (𝐧 + 𝟏) × 𝟐𝟎𝟎
𝐆′𝐟 : gisement d’arrivé observé : 𝐆′𝐟 = 𝐆𝐝 + ∑ 𝐇𝐳
∆𝐗
𝐆𝐟 : gisement d’arrivé exact (calculé par la formule de gisement : 𝐭𝐚𝐧 𝐠 = ∆𝐘 )
𝐆𝐝 : gisement de départ
𝐓𝐏 = 𝟐, 𝟕 × 𝛔𝐋 × √𝐧 (23) [3]
𝐓𝐇 = √∑ 𝐓𝐢 𝟐 = 𝟐, 𝟕 × 𝝈𝒂 × √∑ 𝒍𝒊 𝟐 (26) [3]
Sommet Hz (gon) Dh (m) G (gon) Gcomp (gon) ΔX(m) ΔY(m) ΔH(m) ΔXcomp ΔYcomp ΔHcomp X (m) Y (m) Z(m)
L0 88.8424 465 871.79 516 743.14 1 136.36
L1 194.1094 465 824.79 516 734.38 1 128.34
50.651 282.9518 282.9517 -48.846 -13.402 -11.773
L2 183.2402 -48.844 -13.401 -11.770 465 781.38 516 710.80 1 122.25
60.011 266.1920 266.1917 -51.746 -30.393 -5.257
L3 258.1572 -51.745 -30.392 -5.254 465 729.64 516 680.41 1 117.00
85.736 324.3492 324.3488 -79.541 31.998 -0.836
L4 163.6910 -79.540 31.999 -0.833 465 650.10 516 712.41 1 116.16
83.882 288.0401 288.0396 -82.406 -15.667 -0.542
L5 116.0665 -82.405 -15.666 -0.539 465 567.69 516 696.75 1 115.62
86.307 204.1066 204.1060 -5.563 -86.128 -0.125
L6 193.3842 -5.561 -86.127 -0.122 465 562.13 516 610.62 1 115.50
61.006 197.4908 197.4900 2.405 -60.959 0.641
L7 145.9821 2.406 -60.958 0.644 465 564.54 516 549.66 1 116.15
64.107 143.4729 143.4720 49.732 -40.452 1.912
L8 157.4026 49.733 -40.451 1.915 465 614.27 516 509.21 1 118.06
124.617 100.8755 100.8745 124.605 -1.712 1.552
L9 169.8444 124.606 -1.711 1.555 465 738.88 516 507.50 1 119.62
75.140 70.7199 70.7187 67.332 33.355 1.331
L10 153.4095 67.333 33.356 1.334 465 806.21 516 540.85 1 120.95
123.527 24.1294 24.1281 45.704 114.761 6.577
L11 156.3731 45.706 114.762 6.579 465 851.91 516 655.62 1 127.53
71.935 380.5025 380.5011 -21.690 68.587 6.489
L1 102.4507 -21.689 68.588 6.492 465 830.23 516 724.21 1 134.02
L2
7. Levé de détail
On a effectué le levé de détail en utilisant la méthode de rayonnement autour d’un point de
station s’appuyant sur la polygonale de base.
Les points de détails levés sont les axes et les bords de la route, les bâtiments, les talus, les
fossés, les ouvrages hydrauliques, les végétations (arbres), les terrains naturels, etc. En
général, un lever de détail doit s’accompagner d’un croquis car il nous permet de faciliter le
dessin du plan. Il faut que les numéros des points du croquis soient identiques aux numéros
des points introduits dans la mémoire de l’appareil topographique utilisé.
Suivant la visite des lieux, la Vieille Ville peut être aménagé sur différents points :
La place cathédrale
La place cathédrale est comme un carrefour de la Vieille Ville car quelques voies se joignent
sur cet emplacement. Pour donner à cet endroit un attrait touristique, on a donc proposé les
aménagements suivants :
- la construction d’un portique d’époque à l’entrée de la place cathédrale pour accueillir les
visiteurs avec une construction architecturale remarquable ;
- l’implantation d’un nouvel abri bus pour le confort des usagers ;
- la création d’une placette de pergola linéaire munie de plantes grimpantes, la création d’un
gradin qui peuvent servir d’aire de détente et de repos ;
- la création d’un pavillon d’interprétation: muni d’un point de vente d’objets de souvenirs,
des signalétiques de renseignements et d’orientations sur les circuits aux alentours ;
Illustration
Lieu
Variante 1 Variante 2
Placette 1
Le Belvédère
(Vue panoramique)
Tableau 5: Illustration de l’aménagement de quelques espaces publiques sur la Vieille
Ville
Composante Illustration
d’aménagement Variante 1 Variante 2
Portique d’entrée
Pavillon
d’interprétation
Placette de pergola
linéaire
Abri bus
Suivant la visite de terrain et les attentes des bénéficiaires du projet, les aménagements
envisageables sur le site du lac Anosy sont:
- la création d’une clôture et de portail d’entrée afin de délimiter le périmètre du site ;
- l’aménagement des routes et des pistes autour du lac Anosy pour la circulation des
véhicules et la promenade des visiteurs ;
- la création d’une allée d’arbres (palmiers ou jacarandas) aux linéaires de l’allée principale ;
- la création d’un espace pique-nique muni de grands chalets : une zone de détente et de
repos pour les visiteurs du site ;
- la création d’une aire de jeux et de loisirs : aménager un espace de différents jeux pour
enfants et un espace de sport ;
- la création d’un jardin de roses pour l’évasion, le plaisir des sens, une culture de l’esprit et
la réhabilitation du pavillon d’interprétation non fonctionnel : un lieu pour perpétuer
l’histoire à travers le partage des archives, des photos, etc. ;
- la création d’un jardin botanique et potager pour offrir une vue remarquable sur le lac
Anosy mais aussi pour la conservation et les recherches sur les espèces végétales ;
- la création d’un jardin public pour améliorer le paysage du lieu ;
- la création d’une buvette ou un lieu de restauration équipé de sanitaires ;
- l’aménagement d’un quai en bois équipé de mobiliers urbains ;
- l’aménagement d’une place (coliséum) pour accueillir des spectacles ou divers
évènements ;
- la création d’un parking : aménager une aire de stationnement afin de faciliter la
sécurisation des véhicules sur le site ;
- la mise en place de divers équipements : mobiliers urbains, éclairages publiques,
poubelles, toilettes publiques, etc.
Composante Illustration
d’aménagement Variante 1 Variante 2
Allée d’arbres
Buvette
Chalet
Concernant l’aménagement de la route autour du lac Anosy, on a conçu des plans travers
types pour définir les éléments caractéristiques de la route (chaussée, accotement, talus, etc.)
Il s’agit d’une coupe transversale perpendiculaire à l’axe du projet.
La variante suivante est plus complexe et plus coûteux par rapport à celle de la précédente
mais offre un plus grand attrait touristique.
Pm 50 – Pm 137
Pm 137 – Pm 166
(unité : cm)
Figure 8: Plan travers type - Sentier Dandaou
A partir de ces plans travers types, on établit les profils en travers en donnant la largeur de la
chaussée et de l’accotement.
Pour la ville de Fianarantsoa, le projet PADEVE lié aux infrastructures de drainage est
intitulé « Réhabilitation du drain principal ». Il vise à supprimer les inondations par
rétablissement du fonctionnement hydraulique normal de l’ouvrage sur l’ensemble de son
linéaire, en particulier dans la ville basse et au niveau des franchissements piétons du drain. Les
populations situées dans les zones attenantes dans la ville basse sont généralement les
bénéficiaires de ce projet: les gains sur les pertes de biens mais aussi la réduction des durées
d’attente pour les déplacements par temps de pluie. En réalité, le projet ne concerne pas
seulement le drain principal mais aussi d’autres drains qui sont: les drains secondaires et le
drain de la nouvelle zone urbanisée (le nouveau marché à Ambatomena).
La deuxième partie du drain de 1580 m de long concerne le tronçon situé entre la station
d’Antarandolo et la passerelle reliant le Fokontany de Talatamaty et d’Idanda. Des canaux
secondaires drainant les bassins Ouest et Nord de la ville dont ceux d’Ambalapaiso,
d’Ambatomena, d’Ampasambazaha, de Tanambao-Tsitiana, d’Amboboka, de Tambohobe,
d’Ilaindasitra, de Mokana, de Tambohomandrevo, de Sahalava, de Masoakely, de Mahamanina,
d’Antsororokavo, d’Ambalakisoa, d’Ivotry Nord, de Bateravola et de Besorohitra déversent
dans cette partie drain principal à partir du point de raccordement au niveau de la station Total
d’Antarandolo. La largeur du canal, essentiellement revêtue, varie entre 2m à 8,80m.
La dernière partie du drain de 1830 m concerne le canal en terre qui traverse le champ
rizicole depuis Talatamaty jusqu’à son embouchure sur la rivière Tsiandanitra.
Source: Equipe sur terrain
La figure ci-après présente le tracé du drain principal et la délimitation des bassins versant de
ce drain.
Carte 3: Visualisation des réseaux existants et subdivision des sous bassins versants
L’investigation de la totalité de ce drain, de l’amont vers l’aval, a permis de constater
que l’état de ce réseau est variable d’un tronçon à l’autre. En effet, les parcours de la totalité du
drain ont permis de déterminer que certaines parties du réseau sont en bon état général
; des dégradations légères se manifestent sur certains tronçons et d’autres tronçons subissent
des dégâts plus importants.
Ainsi, la manifestation de ces dégradations se présente sous plusieurs formes dont :
- l’effondrement des murs de protection des berges du canal, particulièrement en amont
et en aval des ouvrages de franchissement et au niveau des murs qui supportent
des charges importantes ;
- la formation des tranchés le long des sous-cavements des bas talus des berges ;
- la dégradation des garnitures des fonds du canal de drainage ;
- la formation des brèches au niveau des points de raccordement des drains secondaires ;
- la fissuration et la désagrégation ponctuelle de certains éléments des revêtements des
talus du canal ;
- le rétrécissement de la section d’écoulement à cause de l’accumulation et de formation
Photo 14: Caniveau sous la résidence St Paul et regard près de la station Total
d’Ampasambazaha
Lors des précipitations intenses, des débordements des eaux se manifestent au niveau
des deux regards suivants : le regard situé au niveau du Boulevard Hubert Garbit et le regard
près de la station d’Ampasambazaha.
Pour le cas du premier regard, d’après les informations recueillies auprès des sources
locales, des travaux ont été réalisés au niveau du Boulevard Hubert Garbit au cours desquels
des anciennes conduites de plus de 2m de diamètre ont été substituées par des conduites de
diamètre 1m.
Pour le deuxième regard au niveau de la station d’Ampasambazaha, les dépôts des
déchets de toutes sortes dans cet ouvrage ont entrainé son colmatage et le rétrécissement des
sections d’écoulement dans le réseau.
Par conséquent, lors des pluies importantes, les eaux des ruissellements s’évacuent
difficilement au niveau de ces ouvrages.
D’un autre côté, les sondages effectués au niveau des regards situés le long du stade
municipal, de la place du 26 juin et du tronçon de la route national n°7 montrent que les déchets
stockés dans ces ouvrages ne sont pas très significatifs.
On peut en déduire que les réseaux situés en amont du regard près de la station Total
d’Ampasambazaha sont particulièrement sensibles aux évènements pluvieux tandis que
l’écoulement des eaux en aval de cet ouvrage ne pose pas de problème particulier. Notons
toutefois que le nombre d’avaloirs et regards sont rares, voire même inexistant, à partir de la
place du 26 juin jusqu’à son déversement dans le drain principal.
Les traitements des données pluviométriques disponibles ont permis de déterminer les
caractéristiques pluviométriques de la ville et d’établir la courbe d’intensité-durée-fréquence.
P (mm) i (mm/h)
T (ans) 2 5 10 25 50 2 5 10 25 50
15 22 36 46 57 66 90 146 182 229 263
t (mn) 30 27 44 55 69 79 54 87 109 137 158
60 27 44 55 69 79 27 44 55 69 79
Tableau 9: Précipitation et intensité fréquentielle de la ville de Fianarantsoa
300
250
200
T= 2 ans
i (mm/h)
150 T= 5 ans
T= 10 ans
T= 25 ans
100
T= 50 ans
50
0
0 10 20 30 40 50 60 70
t (mn)
D’où les débits estimés au niveau de chaque sous bassins pour les différentes périodes de
retour se présentent comme suit :
Sous bassins Q (T=2ans) Q (T=5ans) Q (T=10 ans) Q (T=25 ans)
I 5,9 9,52 11,92 14,99
II 1,77 2,90 3,60 4,53
III 0,64 1,05 1,31 1,65
IV 2,86 4,62 5,78 7,26
V 5,78 9,45 11,71 14,76
VI 7,04 11,39 14,24 17,90
VII 2,32 3,80 4,71 5,93
VIII 5,14 8,37 10,41 13,11
Tableau 10: Estimation des débits des eaux pluviales pour chaque sous bassins versants
La deuxième proposition est d’aménager des drains de clôtures longeant les deux rives de
la partie basse de cette zone. Ces drains se rejoignent ensuite vers le milieu avant se jeter
dans le réseau de drainage existant. Ils ont pour dimensions de 1m de base et 1m de hauteur.
PARTIE
III
IMPACTS
&
COÛTS
Milieu récepteur
Impacts positifs Impacts négatifs Mesures de bonification et d’atténuation
Eau
- Contamination des eaux de - Prévoir des infrastructures de drainage appropriées
surface et souterraines par les - Ne pas entraver le drainage des eaux de surface et prévoir des
produits phytosanitaires mesures de rétablissement après la construction
- Modification de la disponibilité - Contrôler l’utilisation des produits chimiques
de la ressource en eau - Favoriser les techniques d’entretien mécanique plutôt que
- Pollution de l’eau en raison de l’utilisation des pesticides
l’utilisation de pesticides pour - Programme d’arrosage raisonné (optimisation des horaires) et
maîtriser la végétation utilisation de plantes moins consommatrices en eau
- Utilisation plus importante de
la ressource en eaux lors de
l’entretien (arrosage)
Air
Création d’un - Dégradation de la qualité de - À proximité des zones habitées, éviter la réalisation de travaux
« poumon vert » l’air par les poussières et les bruyants en dehors des heures normales de travail
émanations gazeuses des - Maintenir les véhicules de transport et la machinerie en bon état
véhicules pendant les travaux de fonctionnement afin de minimiser les émissions gazeuses et le
- Augmentation du bruit ambiant bruit
pendant les travaux - Utiliser des moyens appropriés pour minimiser la dispersion des
poussières durant la construction
Sols
- Contamination des sols suite au - À la fin des travaux de construction, niveler les sols remaniés et y
déversement de déchets et de favoriser la régénération de la végétation
l’utilisation abusive de fumures et - Installer des bacs à ordures et veiller à leur évacuation de manière
de pesticides et engrais régulière
- Surcharges de l’espace du fait - Utilisation raisonnée des engrais et pesticides, favoriser les engrais
de l’afflux d’un nombre important organiques
de personnes - Sensibilisation des équipes en charge des travaux d’entretien et
- Rejet des résidus d’élagage et évacuation vers zone de compostage des produits d’élagage
de taille sur la voie publique - Sensibilisation du public
- Dégradation par manque - Ressources humaines à prévoir pour l’entretien
d’entretien - Minimiser les zones de circulation de la machinerie
Biodiversité
- Diminution de la biodiversité · - Utilisation de plantes natives
- Empiètement dans des zones - Concevoir l’emprise en évitant les zones écologiquement sensibles
écologiquement sensibles et et les aires protégées
aires protégées - Établir un périmètre de protection autour des écosystèmes
- Drainage de milieux humides sensibles tels que les milieux humides et les habitats uniques
Milieu récepteur
Impacts positifs Impacts négatifs Mesures de bonification et d’atténuation
Eau
- Suppression de l'érosion - Interruption de - Prévoir des infrastructures de drainage appropriées (ponceaux,
aux environs des voies de l’écoulement des eaux de fossés)
circulation, donc des surface - Maintenir en bonnes conditions les véhicules, la machinerie et
matières en suspension - Variations du niveau de la les équipements afin d’éviter les fuites et les déversements de
dans l'eau nappe souterraine en raison produits dangereux (hydrocarbures, produits chimiques, etc.)
des modifications au - Gérer de manière sécuritaire les produits dangereux
drainage (hydrocarbures, produits chimiques, etc.)
- Contamination des eaux de - Prendre toutes les précautions possibles lors du ravitaillement
surface et souterraines par des véhicules et de la machinerie et interdire le ravitaillement à
les produits dangereux proximité des cours d’eau
- Modification de la - Éviter de traverser des cours d’eau permanents avec la
disponibilité de la ressource machinerie; si nécessaire, effectuer la traversée aux endroits où
en eau les berges sont stables et où le cours d’eau est le plus étroit
- Pollution de l’eau en - Ne pas entraver le drainage des eaux de surface et prévoir
raison de l’utilisation de des mesures de rétablissement après la construction
pesticides pour maîtriser la - Conserver la végétation le long des plans d’eau et près des
végétation le long de la milieux humides
route - Prévoir des mesures d’urgence en cas de déversement
accidentel
- Favoriser les techniques d’entretien mécanique plutôt que
l’utilisation des pesticides
Air
- Réduction des - Dégradation de la qualité - Tenir compte du zonage lors de l’élaboration du tracé du projet
poussières de l’air par les poussières et - À proximité des zones habitées, éviter la réalisation de travaux
les émanations gazeuses bruyants en dehors des heures normales de travail
des véhicules - Maintenir les véhicules de transport et la machinerie en bon
- Augmentation du bruit état de fonctionnement afin de minimiser les émissions gazeuses
ambiant et le bruit
- Pollution de l’air par la - Utiliser des moyens appropriés pour minimiser la dispersion
centrale d’enrobées des poussières durant la construction
- Encourager le développement et l’utilisation du transport en
commun propre afin de réduire les émissions atmosphériques
pendant la phase d’exploitation
Sols
- Suppression de l'érosion - Érosion par le - Éviter les zones sensibles à l’érosion
aux ruissellement - Minimiser les zones de circulation de la machinerie
environs des voies de causant des problèmes de - Éviter l’aménagement de voies d’accès dans l’axe de fortes
circulation sédimentation pentes; favoriser plutôt une orientation perpendiculaire ou
- Modification de la diagonale par rapport à la pente
topographie locale - Utiliser les bancs d’emprunt existants plutôt que d’en créer de
- Contamination des sols nouveaux; après les travaux, restaurer les bancs d’emprunt en
suite au déversement de stabilisant les pentes et en facilitant la régénération de la végétation
produits dangereux - Stabiliser les sols afin de réduire les risques d’érosion
- Glissements de terrain et - À la fin des travaux de construction, niveler les sols remaniés et y
autres types de mouvement favoriser la régénération de la végétation
des sols dans les zones de
déblai
- Compaction des sols
Biodiversité
- Empiètement dans des - Concevoir l’emprise en évitant les zones écologiquement
zones écologiquement sensibles et les aires protégées
sensibles et aires protégées - Établir un périmètre de protection autour des écosystèmes
- Drainage de milieux sensibles tels que les milieux humides et les habitats uniques
humides abritant des espèces en danger
- Diminution de la - Minimiser la durée des travaux dans les zones écologiquement
biodiversité sensibles
- Minimiser la longueur de l’emprise en milieu boisé
Flore
- Destruction du couvert - Minimiser le déboisement
végétal - Récupérer les produits forestiers issus du déboisement et identifier
- Perte de produits forestiers des mécanismes de distribution des produits à la population locale
(bois de feu, bois d’œuvre, - Protéger les arbres de la machinerie en bordure des emprises
produits forestiers non - Reboiser les zones déboisées à l’extérieur des emprises en
ligneux) utilisant des espèces natives
- Promouvoir le développement de pépinières
Faune
- Dérangement des habitats - Élaborer le tracé de la voirie en tenant compte des aires de
fauniques reproduction et des corridors de migration fauniques qui existe
- Fragmentation des habitats parfois en zone urbaine
fauniques et isolement - Ne pas entreprendre de travaux dans les aires de reproduction
de populations animales durant les périodes de reproduction
- Perturbation des migrations - Minimiser la sédimentation dans les frayères en aval en cas de
fauniques traversée de rivières
- Augmentation du - Contrôler la pêche et la chasse illégale, en particulier par les
braconnage en raison de la travailleurs non-résidents
présence de travailleurs non- - Minimiser le dérangement de l’habitat ichtyologiste en maintenant
résidents et d’un accès plus un débit régulier durant toute l’année
facile aux habitats fauniques
Populations
- Meilleures conditions de - Augmentation de la - Collaborer étroitement avec les communautés locales afin de
déplacement des population en raison des faciliter l’intégration et l’acceptation des immigrants
populations visiteurs, des voyageurs et - Établir les camps de travailleurs à une distance raisonnable des
- Meilleurs accès aux des immigrants villages
biens, aux services et aux - Augmentation de la - Assurer aux femmes et aux hommes déplacés involontairement
équipements diversité ethnique à la suite des conditions équivalentes ou meilleures en matière de logement
- Augmentation des de la migration et d’installations connexes, conformément aux résultats des
potentialités de transports - Baisse du niveau de vie consultations et avant de prendre possession de leur terre
en commun (accessibilité) des personnes - Assurer temporairement l’approvisionnement en nourriture aux
involontairement déplacées personnes involontairement déplacées, selon les besoins
- Conditions de vie - Offrir une formation et un appui complémentaire aux femmes et
inappropriées pour les aux hommes affectés afin de faciliter l’adaptation durant la période
travailleurs non-résidents et de transition
leur famille - Conformément aux priorités des femmes et aux hommes
- Pression démographique déplacés, assurer le financement complet du déplacement et des
en raison de l’arrivée de compensations pour les terres productives accordées aux femmes
travailleurs non-résidents et et aux hommes possédant, occupant ou cultivant la terre
d’immigrants attirés par les
nouvelles opportunités
économiques
Développement économique et qualité de vie
- Amélioration de la qualité - Détérioration de la qualité - Mettre en place un mécanisme formel de consultation avec les
de vie en raison de de vie en raison des autorités locales afin de discuter des aspects dérangeant les
nouvelles opportunités nuisances telles que le bruit, habitants et de trouver des solutions satisfaisant tous les
économiques et de la poussière, les vibrations et intervenants
compensations appropriées la circulation - Former les travailleurs (hommes et femmes) en matière de
pour les pertes encourues - Dégradation du paysage en protection de l’environnement
- Meilleur accès aux biens raison du défrichement, des - Mettre en oeuvre un plan de communication approprié afin
et services travaux de construction, des d’informer les populations locales (hommes et femmes) des travaux
nouvelles infrastructures, etc. prévus et des opportunités
- Dérangement des modes - Favoriser un concept architectural permettant d’intégrer les
de transport non motorisés infrastructures dans le paysage
- Perturbation du mode de - Favoriser l’installation d’équipements pour la circulation douce
vie, compromettant les (sentiers pour les piétons, voiries pour les cyclistes et zone de
valeurs culturelles déplacement pour la traction animale
- Conflits sociaux causés par - Prévoir des points de traversée sécuritaire et des mécanismes
la présence de travailleurs permettant de réduire la vitesse
non- résidents et - S’assurer que les services sociaux apportent un appui approprié
d’immigrants (divorces, pour faciliter la transition et prévenir les conflits au sein des familles
tensions ethniques, etc.) et entre les différents groupes
- Augmentation des détritus - Intégrer la gestion des déchets dans le projet
le long de la route
Santé humaine
- Réduction des poussières - Augmentation de - Assurer une bonne circulation de l’eau pour minimiser les vecteurs
- Amélioration de l'accès l’incidence des de maladies, particulièrement au niveau des ouvrages de drainage
aux services de santé, et infections gastro-intestinales tels que les ponceaux
déplacements des (diarrhée, choléra) associées - Assurer adéquatement l’approvisionnement en eau,
ambulances ou véhicules à la présence l’assainissement et des équipements d’entreposage des provisions
de santé et d'urgence d’établissements informels alimentaires dans les établissements
- Augmentation de - Contrôler les émissions de poussière et fournir des équipements
l’incidence des maladies de protection
Milieu récepteur
Impacts positifs Impacts négatifs Mesures de bonification et d’atténuation
Air
- Dégradation de la qualité de l’air - Utiliser des procédés et techniques qui minimisent les
- Perturbation de l’ambiance sonore rejets atmosphériques
par l’augmentation des niveaux de - Mettre en place des dispositifs antipollution et antibruit ou
bruit ambiant d’abat- poussière
- Perturbation des conditions - Maintenir les véhicules de transport, les équipements et la
microclimatiques machinerie en bon état de fonctionnement afin de minimiser
- Augmentation de la quantité de les émissions gazeuses et les bruits
poussières constituant une nuisance - Ne pas réaliser des travaux bruyants en dehors des
pour le bien-être de la population heures normales de travail
- Prévoir les itinéraires de transport par des engins lourds
à l’écart des centres de population ou d’habitation
Eau
- Modification des apports d’eau - Établir un plan global de la gestion de l’eau (utilisation et
douce dans les milieux saumâtres et prélèvements pour les besoins du projet en tenant compte
incidences sur la flore et la faune du contexte local et régional, du maintien d’un débit
- Accroissement de la turbidité des réservé suffisant et du suivi de la nappe aquifère)
cours d’eau - Prévoir les travaux en milieu aquatique en dehors des
- Sédimentation et augmentation de la périodes de crues ou de fortes pluies
turbidité des eaux - Réduire au minimum la durée des dérivations de cours
- Modification des processus naturels d’eau
d’apports et de transport des - Éviter d’obstruer les cours d’eau, les fossés ou tout autre
sédiments dans les plans d’eau canal
- Ne pas entraver le drainage des eaux de surface et prévoir
- Réduction de la disponibilité en eau
des mesures de rétablissement
(Assèchement des sources et baisse
- Prise en compte des plans d’eau dans les études de tracé
de la nappe phréatique)
de nouvelles voies d’accès (dans les zones boisées et
- Modification de la quantité et de la
autres espaces destinés aux activités touristiques)
qualité des eaux destinées aux
- Maintenir des zones tampons ou ceintures de végétation
différents usages
au pourtour des plans d’eau
- Contamination et pollution des
nappes phréatiques, des eaux de - Prise en compte des risques de crues et d’inondation
surface et des sources d’alimentation dans le choix d’emplacement et la construction des
nouvelles activités activités du secteur tertiaire, avec effet d’un certain contrôle des prix dans la commercialisation
commerciales de réduction de l’approvisionnement des produits
- Développement de de la population locale mais aussi des - Établissement de contrats (de bon voisinage,
l’artisanat établissements touristiques en d’approvisionnement en denrées, d’exploitation, etc.) avec
et ouverture de produits frais les habitants locaux
boutiques d’artisanat - Promotion des produits frais locaux chez les opérateurs
- Ouverture de et établissements de liens entre producteurs et acheteurs
marchés pour les pour l’approvisionnement en produits frais
productions
artisanales
agricoles et de pêche
Education et habitudes culturelles
- Développement de - Exclusion de certains groupes en - Dispenser aux groupes concernés (hommes et femmes)
nouvelles raison du manque de connaissances la formation requise pour bénéficier des nouvelles
aptitudes pour ceux - Modification des coutumes, des opportunités
profitant des traditions et du style de vie suite aux - Planifier des activités d’information, d’éducation et de
nouvelles influences extérieures communication pendant et après la mise en oeuvre du
opportunités - Commercialisation des fêtes et projet afin d’accroître les connaissances de la population
- Réhabilitation et cérémonies traditionnelles des locale
revalorisation de groupes ethniques comme attraction - Encourager et favoriser les interactions culturelles
sites culturels touristique, d’où fragilisation de leurs authentiques, positives et bénéfiques entre populations et
valeurs fondamentales et de la dignité touristes
des populations locales ·- Sensibiliser les touristes et opérateurs au respect des
traditions et coutumes locales
·- Sensibiliser les jeunes aux valeurs culturelles de leur
propre société; valorisation et renforcement de leur
spécificité culturelle
·- Informer et consulter les autorités traditionnelles sur les
changements en cours à prendre en compte
· Informer et sensibiliser les opérateurs et les touristes sur
le sens des fêtes et cérémonies et sur la place qu’elles
occupent dans la culture locale
- Inventorier et prendre en compte les sites existants ou
potentiels. Collaborer avec les autorités et les populations
concernées pour leur surveillance, leur préservation ou
leur mise en valeur
Accès au foncier et aux ressources naturelles
- Augmentation des pressions - Planifier l’occupation du sol et limiter l’accès afin de
exercées sur les zones urbaines, préserver les terres agricoles les plus productives et les
agricoles ou les zones de pêche par zones de pêche les plus utilisées
le développement des infrastructures - S’assurer que les transactions au niveau du foncier
et activités touristiques soient faites dans la légalité et dans le meilleur intérêt des
- Variation à la hausse du prix du populations
foncier - S’assurer que les populations environnantes disposent de
- Spéculation sur les propriétés et les suffisamment de terres ou d’accès à la ressource (sites de
terrains encore disponibles, accès pêche) pour poursuivre leurs activités traditionnelles
restreint à certaines zones du littoral
Accès aux infrastructures de bases et aux services
- Développement de - Augmentation de la demande en - Aider les administrations à établir les besoins, par des
nouvelles service d’éducation et de santé due à plans de gestion, projection démographique
infrastructures ou l’augmentation de la population - Aider les municipalités à coordonner leurs efforts pour offrir
amélioration de celles des services additionnels ou pour améliorer les services
existantes existants (eau, électricité, gestion des déchets,
- Augmentation de la construction et entretien des routes, etc.)
demande et - Prendre en compte les besoins de tous les utilisateurs,
développement des populations existantes et nouveaux utilisateurs lors de la
services et planification des services
équipements
Tableau 13: Les impacts environnementaux et sociaux, mesures de bonification et
d’atténuation dans le secteur développement touristique
(Source : Cadre de gestion environnementale et sociale du PADEVE - Septembre 2016)
Tableau 15: Evaluation des coûts des travaux topographiques pendant l’étude d’APS
Tableau 16: Estimation provisoire du coût général des travaux pour chaque projet
d’aménagement
Il ressort de ce tableau que les coûts des aménagements proposés sont largement au-dessus
du budget disponible pour les deux variantes, plus particulièrement en ce qui concerne les
travaux envisagés pour le développement du tourisme autour de la vieille ville (travaux
d’aménagement au niveau de la Vieille Ville, du Lac Anosy et du circuit des rizières). C’est
pourquoi des sous-projets ou des composantes peuvent être revus à la baisse de niveau des
aménagements ou non-priorisés (ex : coliséum) afin de cadrer les montants estimatifs de
l’APS dans le budget prévu dans les termes de références.
CONCLUSION
E
n guise de conclusion, on peut dire que les projets retenus dans le cadre du
PADEVE pour la ville de Fianarantsoa sont ambitieux. Dans ce présent
ouvrage, on a traité deux de ces projets d’aménagement: le projet
« Développement du tourisme autour de la Vieille Ville » et le projet « Réhabilitation du drain
principal ». Le projet de Développement du tourisme permet de mettre en valeur la ville de
Fianarantsoa et à la rendre plus visible en développant les attraits touristiques de la ville tout en
sauvegardant les patrimoines historiques. En effet, ce projet propose une offre touristique plus
complète et variée, pour maintenir les visiteurs plus longtemps à Fianarantsoa à travers
l’aménagement de la Place de l’Hôtel de Ville, l’aménagement de la Vieille Ville, et
l’aménagement du Lac Anosy. Puisque ce mémoire est inclus dans l’étude d’APS du PADEVE,
on a donné diverses propositions d’aménagements à ces trois espaces publics essentielles de la
ville. En plus, l’aménagement des sentiers et circuit de certains quartiers de la Ville est aussi
nécessaire pour améliorer l’accessibilité et les déplacements de la population car ceux-ci sont
tous en mauvais état. On donc a proposé des profils en travers types pour aménager chaque type
de sentiers et l’élaboration d’un schéma d’itinéraire nous a permis de délimiter les parties de la
chaussée où se manifestent les dégradations afin d’estimer la nature et la quantité des travaux à
réaliser sur ces sentiers touristiques. Ensuite, le projet de Réhabilitation du drain principal vise
à résoudre les problèmes d’inondation de la ville à travers le rétablissement du fonctionnement
de cette infrastructure. Compte tenu des différentes formes de dégradations au niveau du drain
principal, on a donc élaboré des plans topographiques de ce dernier munis des notes techniques
indiquant la nature des travaux à apporter afin d’estimer la quantité de travaux à réaliser sur ce
réseau de drainage. On peut conclure alors que la réalisation des travaux de ces projets nécessite
évidemment beaucoup d’étude technique dont les travaux topographiques constituent les
données de bases. L’utilisation des appareils topographiques modernes comme le GPS
bifréquence, la Station totale et des méthodes propres à l’entreprise nous a permis de faciliter
la réalisation des levés topographiques sur terrain.
En résumé, le PADEVE est un grand atout pour Madagascar car il vise à promouvoir un
développement territorial équilibré et à créer un environnement d’infrastructures et de services
urbains propices au développement économique et permettant l’amélioration du cadre de vie de
la population. Plus globalement, en intervenant sur les villes secondaires et en rattrapant leur
déficit d’infrastructures, il vise à mieux équilibrer l’aménagement du territoire national. Il
apporte aussi de nombreux impacts positifs sur les plans social, économique, environnemental
et constitue par conséquent un moyen de lutte contre la pauvreté et une marche vers le
développement durable pour Madagascar.
BIBLIOGRAPHIES
WEBOGRAPHIES
- http://fr.wikipedia.org
- http://biblio.univ-antananarivo.mg/theses2/
- http://www.afd.fr
- http://www.mepate.gov.mg/padeve-programme-dappui-et-de-developpement-des-villes-
dequilibre-mise-en-oeuvre-dans-les-villes-dantsirabe-de-fianarantsoa-et-de-toliara/
- http://www.agetipa.mg
Nombre de page : 83
Nombre de tableau : 16
Nombre de figure : 18
Nombre de photo : 16
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Nombre de carte : 3
Nombre de formule : 28
RESUME
Ce document traite deux projets d’aménagement de la ville de Fianarantsoa dans
le cadre du PADEVE : le projet « Développement du tourisme autour de la Vieille
Ville » et le projet « Réhabilitation du drain principal ». Le premier projet porte
essentiellement sur des aménagements qui visent à sauvegarder le patrimoine
historique et à développer les attraits touristiques de la ville à travers l’aménagement
de différents endroits publiques: la Place de l’Hôtel de Ville, la Vieille Ville, le Lac
Anosy et l’aménagement de quelques sentiers et circuits touristiques. Le deuxième
projet concerne la résolution des problèmes de drainage pluvial au sein de la ville de
Fianarantsoa. L’étude faite dans ce mémoire est inclus l’étude d’Avant-Projet
Sommaire du PADEVE. On y trouve les différentes étapes et techniques de
réalisation des travaux topographiques et les propositions d’aménagements pour les
infrastructures concernées. Les impacts socio-économiques et environnementaux du
projet ainsi que les mesures courantes d'atténuation et de bonification sont aussi
présentés dans cet ouvrage.
Mots clés : tourisme, aménagement, réhabilitation, espace public, sentier, drain
ABSTRACT
This document treats two planning projects of the city of Fianarantsoa in the
setting of the PADEVE: the project « Development of the tourism around the Old
City » and the project « Rehabilitation of the principal drain ». The first project is
essentially about planning that the aim is to protect the historic heritage and to
develop the tourist attraction of the city through the planning of different public
places: the Place of the Town Hall, the Old City, the Lake Anosy and the planning
of some trails and tourist circuits. The second project concerns the resolution of the
pluvial drainage problems within the city of Fianarantsoa. The survey in this
memory is included the survey of Summary Draft of the PADEVE. One finds the
different stages and techniques of realization of the topographic works and the
planning propositions for the concerned infrastructures. The socioeconomic and
environmental impacts of the project as well as the measures current of attenuation
and bonus are presented also in this work.
Key words: tourism, planning, rehabilitation, public space, trail, drain