Rappel Ferraillage D'une Poutre
Rappel Ferraillage D'une Poutre
Rappel Ferraillage D'une Poutre
-3
10.10 -3
2.10
Traction simple
Flexion composée
avec traction
Flexion en pivot
A ou B
Compression
simple
10.10-3 10.10-3 < 10.10-3
3,5.10-3 3,5.10-3
εL 2.10-3
Cas 1.
Surcompression du
béton
Cas 2.
Rupture ou allongement
excessif de l'acier
Cas 3.
Rupture du béton sous
sollicitation d'effort tranchant
Cas 4.
Vérification des appuis
Si l'on mène des essais jusqu'à rupture de poutres armées sollicitées en flexion simple, on constate trois
modes de rupture principaux. Deux sous l'effet du moment fléchissant et un sous l'effet de l’effort tranchant.
Cas 1. C'est une rupture par excès de compression du béton sur les fibres supérieures de la poutre. C'est
le cas le plus fréquent. Il y a épuisement de la résistance en compression du béton.
Cas 2. Il s'agit d'une rupture par épuisement de la résistance de l'acier dans la partie tendue de la poutre,
sur les fibres inférieures. Il y a allongement excessif de l'acier, voire rupture complète.
ème
Cas 3. Le 3 mode de rupture que l'on rencontre concerne l'effet de l'effort tranchant V. C'est une rupture
par cisaillement au voisinage d'un appui, avec fissure voisine de 45°. Ce cas sera étudié dans le
chapitre 5 (Calcul des aciers transversaux)
Cas 4. Dans le chapitre 6 seront abordés les problèmes de l’appui d’about de poutre où l’on peut avoir un
ferraillage insuffisant ou insuffisamment ancré et une bielle de béton sur-comprimé
L'E.L.U est un état fictif représentatif de ces modes de rupture (critère de ruine) par rapport auxquels on
prend une sécurité - au niveau des sollicitations par des coefficients de pondération sur les charges.
- au niveau des matériaux par les coefficients partiels de sécurité.
Si cette sécurité n'existait pas, à l'E.L.U sous l'effet des charges appliquées, la section serait théoriquement
dans un état de rupture. Dans la suite de ce chapitre, nous nous intéresserons au cas de rupture 1 et 2 et
nous verrons comment construire les diagrammes "Contraintes - Déformations" correspondants, pour les
matériaux acier et béton.
Surcompression
du béton
Fissures verticales
dues au moment
Le long de la poutre, à l'abscisse "x", au centre de gravité d'une "coupure" plane, perpendiculaire à l'axe
longitudinal de la poutre, on a évalué à partir d'une combinaison des actions (1,35.G +1,5.Q le plus
souvent), un moment fléchissant ultime d'intensité Mu (exprimé en m.MN).
εbc
σbc
y = α.d
Mu
εs
σs
La membrure comprimée de la poutre va subir des raccourcissements relatifs, les fibres supérieures du
-3
béton, les plus sollicitées, vont subir un raccourcissement relatif εbc valant au plus 3,5.10 . La hauteur de
béton comprimé vaut y = α.d
La membrure tendue de la poutre va subir des allongements relatifs. La résistance du béton à la traction
étant négligée, on l'arme avec des aciers longitudinaux, de section globale As, qui vont donc subir un
-3
allongement relatif limité à la valeur 10.10 .
-3
Si le béton est faiblement sollicité, il supporte des raccourcissements relatifs εbc faibles et inférieurs à 2.10 .
Le coefficient α est donc aussi "faible". Pour déduire l'état de contrainte de la membrure comprimée du
béton, il faut établir la relation déformation -contrainte. (voir "diagramme de calcul du béton").
- Au niveau de l'axe neutre, pas de déformation donc les contraintes normales sont nulles.
- Puis les raccourcissements croissent linéairement, il leur correspond donc une variation parabolique des
-3
contraintes σbc tant que εbc est inférieur à 2.10 . Dans la membrure tendue, on souhaite disposer une
section d’acier As minimale, il faut donc que l’acier travaille au mieux de ses possibilités. On admet qu’il
subit un allongement relatif de 10.10-3 et que sa contrainte de traction vaut σs = fe/γs
εbc = 3,5.10-3
σbc = fbu
y = 0,259.d Fig 4.9
Déformations
et contraintes
Mu d’une section
droite
εs < 10.10-3
σs = fe/γs
Fig 4.11
y = αL.d Déformations
et contraintes
Mu
εs = εL
σs = fe/γs
Vouloir augmenter encore l'intensité du moment ultime Mu conduirait à une aberration économique: En effet
si εs < εL la contrainte de traction des aciers va valoir σs = Es.εεs < fe/γγs, (on est alors sur la "droite de Hooke")
et cela conduira à une section d'acier énorme que l'on ne pourra, raisonnablement disposer dans la poutre
(Voir Fig.4.17).
σs
Fig 4.12 Rappel du σs = Es. εs d’où
diagramme "Contraintes f /γ
-Déformations" de l'acier
e s εs = σs /Es soit pour la limite εL
εL = [fe/γs]/Es d’où pour fe = 500MPa
εs εL = [500/1,15]/200000 = 2,17.10-3
εL
-3
10.10
On admet, pour justifier la section d'acier As nécessaire pour équilibrer un moment ultime Mu, de remplacer
les diagrammes "réels" (fraction de parabole ou parabole -rectangle) par un diagramme "rectangulaire" de
hauteur 0,8.y = 0,8.α.d et d'intensité fbu.
Le vecteur effort normal résultant des compressions Nbc = 0,8.α.d.b.fbu passe donc par le centre de gravité
α.d des fibres supérieures du béton.
du volume des contraintes, soit à la distance 0,4.α
Le vecteur effort normal résultant des tractions Ns = As.fe/γγs passe lui par le centre de gravité du groupe des
barres disposées dans la membrure tendue.
Le moment ultime Mu appliqué à la section équivaut donc au couple (Nbc, Ns) présentant un bras de levier
α).d
z = (1-0,4.α
L’équation de moment par rapport aux aciers tendus permet d’écrire :
Nbc.z = Mu
(0,8.α.d.b.fbu).(d – 0,4. α.d) = Mu
0,8. α.(1 - 0,4. α) = Mu/(b.d .fbu)
2
0,32. α - 0,8. α + µ = 0
2
0,4.α - α + µ/0,8 = 0
2
équation du second degré en α
∆ = 1 – 4x0,4. µ/0,8 = 1 – 2. µ
La racine (<1,25) est α = (1 - ∆ )/0,8 soit
1/2
As = Mu/[(1-0,4α)d. fe/γs]
Dans la pratique du calcul, on limite la valeur de α en deçà de la valeur α limite, pour des raisons d'utilisation
optimale des caractéristiques mécaniques de l'acier.
Rappel : Si fe = 500MPa alors α limite= 0,616 et µL = 0,371
0 0,259 αlimite 1 α
"Par définition est considérée comme non fragile, une section tendue ou fléchie telle que la sollicitation
provoquant la fissuration du béton dans le plan de la section considérée entraîne dans les aciers une
contrainte au plus égale à leur limite d'élasticité garantie".
"pour évaluer la sollicitation de fissuration, les calculs sont conduits dans l'hypothèse d'un diagramme des
contraintes linéaire sur toute la hauteur de la section
supposée non armée et non fissurée, en prenant sur la fibre
la plus tendue une contrainte égale à ftj ‘’
Armons maintenant la section avec des aciers longitudinaux capables d'équilibrer le moment Mfiss tout en
travaillant à une contrainte de traction égale à fe. Admettons une hauteur utile d = 0,9.h et un "bras de
levier" z = 0,9.d. D’où z ≈ 0,81h
2
As = Mfiss/[z.fe] = [bh /6].ftj / [0,81hfe] = bh.ftj / [6x0,81fe] = b[d/0,9].ftj / [6x0,81fe] = 0,23bdftj/fe
α = [As fe/γs] / [0,8bd fbu] < αL Ns = Nbc soit As fe/γs = 0,8αbd fbu d’où α
αL = 0,616 si fe = 500 MPa
Si cette condition n’est pas vérifiée,
cette méthode de calcul ne s’applique
pas car σs < fe/ γs
Z = [1-0,4α].d
Mru = z.As fe/ γs
2
Section d’armature As = Mu/[z.fe/ γs] = 0,0995/(0,407x500/1,15) m
2
As = 5,62 cm
2
Condition de non fragilité As min = 0,23bdftj/fe = 0,23x0,20x0,45x2,1/500 m
2
As min = 0,87 cm
2
1
2
Section d’armature As = Mu/[z.fe/ γs] = 0,597/(0,638x500/1,15) m
2
As = 21,8 cm
2
Condition de non fragilité As min = 0,23bdftj/fe = 0,23x0,25x0,765x2,1/500 m
2
As min = 1,86 cm
2 2
As = 21,5 cm > = 1,86 cm
Vérification
dcalcul ≥ dréelle
0,765 ≥ 0,78m
3 HA16
2 HA16 + 1HA20
3 HA20
Calcul de dréelle :
(6,03x10,6 + 4,02x6,6 + 3,14x6,8 + 9,42x4,8) / 22,62 = 7
dréelle = 85 – 7 = 78cm
Déterminer le ferraillage longitudinal en treillis soudé de la dalle. Le béton choisi est tel que fc28 =25MPa.
La note de calcul des aciers longitudinaux sera rédigée selon le plan type suivant :
a. Modélisation
b. Bilan des charges
c. Sollicitations 1,00
d. Acier longitudinaux
0,12
3,00
Etude d’une bande de 1m de dalle pleine en béton armé
Solution :
a. Modélisation
On étudie la flexion d'une "bande" courante
de 1,00 m de largeur et de 3,00 m de portée
et reposant simplement sur deux appuis
1,00m
0,12m
2
Ferraillage de la dalle Fil porteur HA7 tous les 10cm. As réelle = 3,85 cm /m
Pour maintenir en position le panneau de treillis soudé pendant le coulage du béton on peut utiliser:
- Des cales en béton dont l'épaisseur « e » correspond à l'enrobage souhaité du panneau de treillis
soudé.
- Des distanciers en matière plastique dont l'épaisseur e correspond à l'enrobage souhaité. Certains
estiment que ce produit serait à l'origine de l'éclatement du béton (gel, variation de température,...)
Remarque.
Si l'enrobage e = 2,5 cm, la hauteur utile réelle de la section droite vaut d = 120 - 25 - 7/2 = 91,5 mm
= 9 cm cette valeur serait alors cohérente avec d = 9 cm initialement choisie.
Si l'on avait souhaité un enrobage plus important il eut fallu calculer As à partir d'une valeur de d
plus faible.
Application 6 : Balcon
Le balcon "filant" représenté ci-contre se justifie
comme une poutre en porte à faux par rapport à la
façade de l'immeuble. Il est ici dans le prolongement
du plancher de l'étage considéré. On admet de
n'étudier qu'une "bande" de 1,00 mètre linéaire de
balcon. Déterminer le ferraillage du balcon armé avec
des barres indépendantes à haute adhérence de limite
élastique fe = 500 MPa.
c. Sollicitations maximums Mu
Vu = 11,16x1,40+ 3,85 = 19,5 kN
2
Mu = 11,16x1,40 /2 + 3,85x1,45 = 16,5 mkN
16,5 kN/m
d. Aciers longitudinaux
Le sens du moment entraîne une mise en traction de la membrure supérieure de la dalle du
balcon, les aciers longitudinaux porteurs seront donc à disposer en partie haute de la dalle,
on dira "en chapeaux". La section droite à armer est donc une section rectangulaire dans
laquelle les aciers tendus occupent la partie supérieure: Il n'est pas ici conseillé de
surestimer la hauteur utile d, en cours de chantier, les aciers "supérieurs" ont une fâcheuse
tendance à se retrouver plus bas que prévu.
On évitera le contact d'un éventuel retour de l'armature avec la sous-face du balcon. (risque
d'oxydation et d'éclatement du béton)
Le balcon n'est pas encastré dans la façade mais prolonge le plancher. Aussi équilibre-t-on
le balcon en prolongeant les aciers porteurs sur une distance équivalente à celle du porte à
faux. Au stade de la mise en oeuvre il faut adopter les dispositifs conduisant à maintenir en
position supérieure les aciers porteurs (distanciers, cage d'armature carrée ou
triangulaire…). L'usage de panneaux de treillis soudé comme aciers porteurs de balcon a
conduit à des accidents mortels. Constitués de fils relativement fins, ils sont plus
"écrasables" sous les pieds des ouvriers...
Une poutre de section 10x20 et de 3,50m de longueur est posée sur trois appuis de 10cm de largeur. Cette
poutre franchit donc deux travées de longueur 1,60m de nu à nu et est chargée par deux charges
ponctuelles P appliquées au milieu de chaque travée. En négligeant le poids propre et pour une valeur
pondérée de 1,5x30 = 45 kN pour chaque force ponctuelle, déterminer le ferraillage longitudinal.
P P
5PL/32 5PL/32
M
Solution :
En travée Sur appui
Géométrie b =0,10 m h = 0,20 m d = 0,17m
Matériaux fc28 = 25 MPa γb = 1,5 fbu = 14,17MPa fe = 500 Mpa γs = 1,15
Moment Mu = (5/32).(1,5x30).1,60 Mu = (3/16).(1,5x30).1,60
Mu = 11,25 m.kN Mu = 13,5 m.kN
Mu = 0,01125 m.MN Mu = 0,0135 m.MN
Fraction de hauteur comprimée α = 0,411 < αL α = 0,520 < αL
2 2
Aciers longitudinaux As = 1,82 cm As = 2,31 cm
2 2
Choix d’armatures 4xHA8 = 2,01 cm 2xHA8 + 2xHA10 = 2,58 cm
Principe de ferraillage :
4xHA8
2xHA8 + 2xHA8 +
2xHA10 2xHA10
τ Contraintes tangentes
Fig.5.1 Charges,
sollicitations et
contraintes
Directions principales des contraintes de :
- Compression
- Traction
z
d h
As
b0
y
Mu Axe neutre
Nbc
z σ(x,y)
Ns As
y y
Axe neutre
Vu τ(x,y)
X Effort tranchant
X Fissuration d’effort
Contraintes de
cisaillement tranchant
Fig.5.3 Sollicitations, contraintes, fissurations
Cette fissure est l'amorce d'une rupture qui séparerait la poutre en deux parties. Il est donc nécessaire de
coudre la fissure par plusieurs cours d’armatures.
Remarque.
Dans une section d'abscisse x, τ(x,y) varie comme S(y):
Dans un premier temps S(y) varie de 0à τmax, puis S(y) est constant puisque le béton tendu est
négligé enfin S(y) est nul puisque le moment statique du béton comprimé est égal et opposé à celui
des aciers tendus.
Le règlement donne une valeur limite à τu. Il faut donc vérifier que :τu max = Vu maxi /[b.d] < τu limite
Avec τu limite définit dans le tableau ci-joint :
On remarque que les cadres inclinés sont plus efficaces (Voir le paragraphe 1).
"Toute âme de poutre comporte une armature transversale composée d'aciers parallèles au plan
moyen de l'âme et ancrés efficacement dans les deux membrures. Ces aciers font avec l'axe
longitudinal de la poutre un angle α compris entre 45 et 90°, leur inclinaison étant de même sens
que celle de la contrainte principale de traction au niveau du centre de gravité de la section de la
poutre supposée non fissurée."
Vu/sin α Vu
α
α z d h
st b0
z z/tan α
s t Vu ( x )
m = z.(1+ 1/tan α)/ st et m.At. σst = Vu (x)/sin α d’où At = [1]
z.σ st .(cos α + sin α )
D'autre part pour que la couture soit efficace, il faut limiter supérieurement l'espacement st des armatures.
Voyons les dispositions réglementaires et la forme de l'équation [1] dans l'article A 5.1,23.
At γ s .[ τ u − 0,3.f tj .k ]
= avec ftj ≤ 3,3 MPa et k = 0 ou 1 en flexion simple
b 0 .s t 0,9.f e .(cos α + sin α )
2
At m Section globale d’un cours d’armatures transversales
b0 m Largeur de la poutre
τu MPa Contrainte tangente conventionnelle
ftj MPa Contrainte de rupture en traction du béton
fe MPa Limite élastique de l’acier
γs / Coefficient de sécurité partiel sur l’acier (1,15 à l’ELU normal)
k / - k = 1 s’il n’y pas de reprise de bétonnage ou si celle-ci est traitée
- k = 0 s’il y a une reprise de bétonnage non traitée
- k peut être > 1 ou < 0 dans les cas de flexion composée (voir A 5.1,23)
Un pourcentage minimum est exigé pour les poutres : la section d’acier par unité de longueur At/st doit être
telle que :
At/st ≥ 0,4.b0/ fe avec At en m2, st en m, b0 en m et fe en MPa
Cette condition de pourcentage minimal ne concerne pas les dalles. Voir pour cela le chapitre traitant des
dalles. Il existe des dérogations aussi pour les poutres secondaires de planchers. Voir le paragraphe
B.6.7,1.
Géométrie b h d
Matériaux : acier fe béton ftj Il faut la courbe enveloppe des efforts tranchant à
armatures longitudinales ΦL, nombre l’ELU
Effort tranchant Vu
- Calculer le premier espacement St0 pour Vu0 à x = 0 et placer le premier cadre à St0/2
- Si St0< 6 ou 7cm augmenter At et si St0 > St max diminuer At
- Répéter ensuite l’espacement n fois (avec « n » nombre de mètres dans la 1/2 portée par ex.)
- Continuer par l’une des deux méthodes suivantes
-
Solution.
Solution.
Cette méthode ne permet que d’obtenir rapidement la répartition des espacements le long de la poutre
après avoir calculé st0. Dans notre cas la méthode de Caquot s’applique car la poutre est uniformément
chargée et de section constante. On a calculé st0 = 15cm. Les autres espacements sont d’après la série de
Caquot 16, 20, 25 et 35 (car stmax = 35cm). Ces espacements seront répétés n fois, avec n nombre de mètre
dans la demi portée. Ici n = 3.
D’où le plan de ferraillage suivant. Dans la partie centrale, on ne peut mettre ‘n’x 35cm, donc on répartit par
exemple les cadres comme indiqué. On remarque que cette méthode simplifiée consomme dans notre cas
deux cadres de plus que la méthode analytique.
Solution.
Dans ce cas k = 1.
0,9.fe .A t .(cos α + sin α) 0,9x500x0,57.10 −4
D’où s t ≤ soit s t ≤ = 1,04m > 0,35m
Vu 0,0663
b0 .γ s .[ − 0,3.ftj .k] 0,20.1,15.[ − 0,3x2,1x1]
b0 .d 0,20x0,45
L’espacement calculé est important du fait de la capacité du béton à résister à la traction. Les cadres seront
donc espacés de 35cm au maximum avec des premiers cadres à 35/2 = 17cm du nu de l’appui. Soit le
schéma de ferraillage suivant compte tenu des dimensions de la poutre.
9 9
9