Chirurgie 3e Infirmier
Chirurgie 3e Infirmier
Chirurgie 3e Infirmier
3ème BSI
Mme Lorent V.
Année académique 2014-2015
Sommaire
1. L’accueil du patient........................................................................................................................ 4
2. Le bilan pré opératoire .................................................................................................................. 4
3. La préparation à l’intervention .................................................................................................... 5
4. Le transfert au bloc opératoire .................................................................................................... 16
B. Les soins post opératoires ............................................................................................................... 16
C. Problèmes traités en collaboration et diagnostics infirmiers en période post opératoire ............. 17
D. Plan de soins .................................................................................................................................... 17
1. Les complications thrombo-emboliques veineuses- Rappel ....................................................... 23
II. La chirurgie vasculaire ......................................................................................................................... 29
A. La chirurgie des veines - les varices ................................................................................................. 29
1. Généralités et rappel anatomique............................................................................................... 29
2. La pathologie chirurgicale ........................................................................................................... 31
B. La chirurgie des artères carotides ................................................................................................... 41
1. Généralités et rappel anatomique............................................................................................... 41
2. La pathologie chirurgicale ........................................................................................................... 42
3. PTC et DI après TEA carotidienne ................................................................................................ 54
C. La chirurgie des artères des membres inférieurs ............................................................................ 55
1. Généralités et rappel anatomique............................................................................................... 55
2. L’insuffisance artérielle chronique ............................................................................................... 56
3. L'ischémie artérielle aigue du membre inférieur ......................................................................... 70
4. Problèmes traités en collaboration et diagnostics infirmiers ...................................................... 78
D. La chirurgie de l’aorte abdominale ................................................................................................. 81
1. Rappel anatomique ..................................................................................................................... 81
2. La pathologie chirurgicale ........................................................................................................... 82
3. Problèmes traités en collaboration et diagnostics infirmiers après cure d'AAA ......................... 95
III. La chirurgie cardiaque et pulmonaire ............................................................................................. 96
A. Le drainage pleural .......................................................................................................................... 96
L’infirmière aura pour rôle de préparer le malade à l’intervention par une série de démarches bien
établies et adaptées aux habitudes du service, au type d’intervention et aux prescriptions de
l’anesthésiste et du chirurgien.
1. L’accueil du patient
Une RX thorax
dépendra de l'âge, des pathologies associées et des antécédents,…
Un ECG
Cette liste est complétée par d’autres examens en fonction du terrain et du type de chirurgie :
L'infirmière programme tous les examens pré opératoires dans un ordre logique et dans
un minimum de temps.
3. La préparation à l’intervention
a) Particularités
Différents actes et surveillances seront réalisés en pré opératoire de façon à corriger les
anomalies connues ou découvertes lors du bilan pré opératoire et ainsi prévenir des
complications per opératoires et , ou post opératoires.
La kinésithérapie respiratoire est très importante lorsque la chirurgie porte sur le thorax ou la
région sus ombilicale. En effet, ces interventions sont très douloureuses et vont donc avoir des
répercussions directes sur la fonction respiratoire .
Chez le BPCO, le risque de complications post opératoires respiratoires est multiplié par 20.
Douleurs
la kinésithérapie respiratoire
L'infirmière aura un rôle éducatif par rapport à l'importance de faire les exercices
respiratoires, la nécessité de signaler toute douleur, …
Carbonarcose
Un patient souffrant d'une pathologie cardio-vasculaire devra être mis dans les meilleures
conditions pour supporter l'anesthésie et la chirurgie.
Ces patients vont avoir un traitement médicamenteux spécifique, celui-ci doit parfois être
adapté en vue de l'intervention chirurgicale.
Dabigatran est un
inhibiteur du facteur IIa .
Voir en annexe 1 pour un rappel sur les récepteurs, le système rénine angiotensine et des recherches pharmacologiques
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C un puissant Lisinopril - Zestril® post opératoire
vasoconstricteur. La
vasodilatation qui en Perindopril - Coversyl®
résulte entraîne une
réduction des résistances Quinopril - Accupril®
périphériques et une
baisse tensionnelle. Ramipril - Tritace®
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une chute de la TA. Ils
réduisent la demande en
oxygène par réduction de
la post charge
D Ils possèdent une action IC Digoxine - Lanitop® Pas d'arrêt du fait de la
I inotrope positive longue demi vie
G (augmentation de la Tachyarythmie
I contractilité cardiaque) , contrôle sanguin
associée à des effets Règles R- R- R régulier en post
T
chronotropes et opératoire
A renforce, régularise,
dromotrope négatifs
L (ralentissement de la ralentit
I fréquence cardiaque et
Q de la conduction AV).
U
E
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(3) Chez le diabétique
Lors d’un déséquilibre, les complications infectieuses post opératoires sont beaucoup plus
fréquentes et il peut aussi exister des retards de cicatrisation.
Dans le cas de diabète de type II, il faut stopper le traitement par hypoglycémiants oraux
et se renseigner sur la dose d’Insuline® rapide à administrer en SC.
Les risques spécifiques sont l’acidose lactique avec les Biguanides (Glucophage ®) et les
hypoglycémies avec les Sulfamides hypoglycémiants (Ex. Diamicron®, Daonil®,
Glybénèse®,..).
Dans le cas d’un diabète de type I, les doses d’Insuline retard seront remplacées par de
l’Insuline rapide en SC.
Chez le patient insuffisant rénal chronique dialysé porteur d’une fistule artério-veineuse, il faut
protéger la fistule (pas de perfusion, pas de prise de sang et pas de prise de tension artérielle du
côté de la fistule). Une séance de dialyse sera réalisée la veille de l’intervention et le lendemain
de celle-ci.
Chez le patient insuffisant rénal non dialysé, il faut éviter les drogues néphrotoxiques et les
situations pouvant aggraver l’insuffisance rénale (hypotension, état de choc, infection).
(5) Chez les sujets ayant un estomac plein
Il est parfois nécessaire d’instaurer en préopératoire une alimentation entérale et/ou une
alimentation parentérale dans le but de corriger toutes les carences (caloriques, protéiques et
autres).
Ces carences sont très fréquentes dans la pathologie cancéreuse, chez les personnes âgées,
chez les alcooliques,...
Il est impératif de connaître ces patients de façon à n’utiliser que du matériel sans latex lors des
soins pré - opératoires, per - opératoires et post - opératoires.
La plupart des hôpitaux disposent d’un chariot « latex free », càd un chariot qui ne comporte
que du matériel sans latex, de la sonde vésicale au brassard de tensiomètre.
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c) La préparation psychologique du patient
e) La prémédication
Elle a pour but de calmer le patient, de potentialiser les effets des anesthésiques et de
neutraliser les effets secondaires de ceux-ci ( cfr cours de soins infirmiers en chirurgie de 1ère
Bac SI).
Atropine
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4. Le transfert au bloc opératoire
Plusieurs principes doivent être respectés :
o Le patient doit être à jeun depuis minimum 6 heures, même pour une anesthésie loco-
régionale.
o Contrôle des paramètres ( ☝ t°).
o La prémédication prescrite doit être exécutée dans les délais prévus.
o Le malade ne porte qu’une chemise d’opéré + un bracelet nominatif. Le maquillage, le
vernis à ongle, les bijoux, les dentiers et les lentilles de contact doivent être ôtés.
o Le dossier médical et infirmier doivent accompagner le malade au bloc opératoire.
Pour les interventions de chirurgie digestive, le patient part avec les bas anti-stases et avec une
ceinture abdominale si nécessaire (intervention au niveau abdominal chez une personne obèse,
antécédents d’interventions au niveau abdominal, intervention pour éventration, si gastroplastie).
Elle instaure ensuite la thérapeutique et les soins post opératoires prescrits par l’anesthésiste:
o le traitement médicamenteux (anti-douleurs, antibiotique, anti-
thrombotiques,…) + lavage vésical et/ ou examens éventuels (bio, ECG, …).
o les perfusions, les aérosols, lavage vésical,….+ assure la réalisation des examens.
Voir spécificités en chirurgie vasculaire dans les chapitres 2 - 3 - 4.
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C. Problèmes traités en collaboration et
diagnostics infirmiers en période post opératoire
(Selon Manuel de Diagnostics Infirmiers de Carpenito 13 ème édition)
D. Plan de soins
Dans le plan de soins suivant, se retrouvent les principaux problèmes présentés par un patient
ayant subi une intervention chirurgicale sous AG, ainsi que les principales surveillances à
réaliser.
Ce plan de soins comprend des problèmes traités en collaboration ainsi que les principaux DI.
Les problèmes présentés peuvent survenir soit de façon précoce après la chirurgie soit de façon
plus tardive. C'est à vous en fonction du patient à les adapter.
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Problèmes Objectifs - indicateurs Interventions
1. Risque d'insuffisance Le patient conserve un rythme respiratoire - Contrôle des paramètres respiratoires toutes les heures ou
respiratoire lié à régulier: 12 à 20 mvts/min. plus, si nécessaire (rythme, amplitude, symétrie,
encombrement, saturation).
Risque d'hypoxémie Les extrémités ne sont pas cyanosées.
- Oxygénothérapie selon avis médical.
< une dépression du centre Les paramètres de gazométrie sont normaux.
respiratoire - Position semi assise dès le réveil si l’intervention le permet.
< l'anesthésie La saturation en O2 est > 92%.
< les antalgiques - Stimuler le patient à tousser et à expectorer dès son réveil.
2. Risque d’hypovolémie ou de La quantité de liquide drainée est < 200 ml/h. - Surveillance des pertes sanguines dans les poches et drains et
choc lié à une hémorragie sur le pansement. + noter les quantités et compenser les pertes
secondaire à Le pansement est indemne de sang. selon avis médical.
< lâchage de suture Le patient garde des paramètres dans les - Surveillance de la FC, la TA, la PVC et la diurèse.
< hémostase insuffisante limites de la normale.
< troubles de la coagulation - Détecter l’apparition de sang dans la sonde gastrique, vésicale
ou lors des aspirations bronchiques.
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3. Risque de troubles hydro- Le patient conserve une diurèse > 1 L/24 - Contrôle de la glycémie selon avis médical.
électrolytiques et métaboliques heures (0.5 ml/kg/H).
- Mesure des pertes liquidiennes par drainage + bilan hydrique
< pertes en salle d’opération La glycémie varie entre 80 et 120 mg/l. quotidien.
< perfusions
< pertes liquidiennes par La glycosuries et acétonuries sont négatives. - Contrôles biologiques selon prescription médicale (urée,
drainage ou aspiration créatinine, ionogramme).
L’ionogramme sanguin est dans les normes.
< jeûne - Administration des perfusions et des ions selon prescription
L’urée et la créatinine sont dans les normes médicale.
(urée: 15-35 mg/100ml, créatinine 0.6 –1.2
mg/100 ml.
DI 4. Risque d’hypothermie Le patient conserve une température > 36°C. - Surveillance horaire de la température.
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6. Risque de vomissement Le patient ne présente pas de nausées. - Patient à jeun. Réalimentation progressive selon le type
< anesthésie d’intervention et lorsque le péristaltisme a repris.
< iléus paralytique Son abdomen est souple et dépressible.
- Si sonde gastrique, vérifier la position et maintenir en
Le patient fait des gaz endéans les 48 heures décharge en position déclive, vérifier la quantité et l’aspect.
post-opératoires et va à selles endéans les 4
jours. - Administration d’un antiémétique si symptômes de nausées.
7. Risque de rétention urinaire - Le patient a une miction endéans les 10 - 12 - Surveillance de la première miction post opératoire ou après le
heures post opératoires ou après le retrait de retrait de la sonde vésicale.
< anesthésie
la sonde vésicale.
< antalgique morphinique - Stimuler le patient à uriner.
DI - 8. Anxiété et agitation liées Le patient est calme. - Rassurer le patient concernant son intervention et son état
post opératoire.
< inconfort Il exprime ses inquiétudes et signale ses
< environnement besoins d’aide. - expliquer les soins de routine post opératoires.
< manque de connaissances
< perte de contrôle de sa vie - Placer sondes et tubulures hors d’atteinte du patient.
< incertitude des résultats. - Si nécessaire, barres de lit + anxiolytiques (PM)
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< plaie opératoire - drains Les urines sont claires et inodores. * faire hémocultures +
< cathéters centraux,
périphériques, Les veines cathétérisées sont souples et non * antibiotique et antipyrétique selon prescription médicale.
< sonde vésicale douloureuses.
- Réfection du pansement selon le type d’intervention et avis
médical en respectant les règles d’asepsie.
10. Risque d’accident thrombo- Le patient ne présente pas d’oedème, rougeur - Placement des bas antistases.
embolique* ni douleurs au niveau des membres inférieurs.
- Surveillance locale des mollets, rechercher les signes de
< immobilisation Son rythme respiratoire est régulier. douleurs (signe de Homans), chaleur, gonflement.
< chirurgie à risque
- Mobilisation passive au lit (avec le kinésithérapeute).
DI 11. Risque d’escarres Le patient conserve une peau intacte au niveau - Observation et détection des endroits de compression lors de
des points d’appui et des saillies osseuses. chaque mobilisation.
< immobilisation
- Massage trophique et mobilisation au moins toutes les 4
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heures.
DI - 12. Intolérance à l'activité Le patient accroitra son degré de tolérance aux - Augmentation progressive de la marche et de sa participation
activités de la vie quotidienne. aux soins d'hygiène
< à la douleur
< à la faiblesse secondaire à - Programmation de période de repos.
l'anesthésie
< à une hypoxie tissulaire
< à un apport insuffisant de
liquide ou de nutriments
Les accidents thrombo emboliques surviennent généralement 1 semaine après l’intervention mais parfois plus tôt et même en
période per-opératoire. Ils sont favorisés par :
la durée de l’intervention
le traumatisme veineux per opératoire,
l’immobilisation prolongée,
le type d’intervention avec prédominance pour les interventions sur le petit bassin et la chirurgie orthopédique.
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1. Les complications thrombo-emboliques
veineuses- Rappel
a) Définitions
La thrombose veineuse : l'oblitération d'une veine, le plus souvent des membres inférieurs, par
un caillot sanguin.
L’embolie : oblitération d’un conduit naturel (habituellement un vaisseau sanguin) par un corps
étranger en migration, ou embole. L’embolie pulmonaire est l’oblitération soudaine de l’artère
pulmonaire ou une de ses branches par un caillot sanguin provenant le plus fréquemment des
membres inférieurs.
b) Physiopathologie
Tout traumatisme veineux peut induire une phlébite. Le traumatisme peut être dû à des agents
physique, chimique, infectieux ou mécanique.
un trouble de la coagulation
Soit par déficit héréditaire en antithrombine, soit suite à une anomalie acquise de l’hémostase
(libération de substances pro-coagulantes dans certains cancers), soit une augmentation des
plaquettes ou de leur adhésivité.
la stase veineuse
C’est le facteur de risque majeur. Le ralentissement de la circulation favorise l’action des
facteurs précédents + facteurs de risque :
les maladies des veines : insuffisance veineuse chronique, varices
l'immobilisation : alitement, voyage de longue durée en avion, train
l'existence d'antécédents de maladie thrombo embolique veineuse
l'obésité
la grossesse (troisième trimestre et le post - partum jusque la 5 ème semaine)
les traitements oestroprogestatifs (contraception orale ou traitement substitutif
de la ménopause)
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certaines maladies cardiovasculaires : insuffisance cardiaque, l'infarctus aigu du
myocarde, l'AVC,..
les cancers , en particulier du pancréas, du poumon, du colon, de l'utérus, de la
prostate; des organes génito-urinaires et du sein
les traumatismes, fractures, opération (surtout chirurgie du petit bassin,
orthopédique et chirurgie abdominale).
c) Symptômes
Il faut distinguer la phlébite superficielle, qui sera en général sans conséquence (sauf en cas
d'extension vers la thrombose profonde) de la thrombose veineuse profonde.
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d) Complications
= oblitération soudaine d'une C'est une urgence car la La thrombose veineuse profonde
artère pulmonaire ou d'une de thrombose veineuse se entraîne des séquelles au niveau
ses branches par un caillot complique d'un spasme artériel des veines profondes : valvules
veineux.
pouvant évoluer vers la lésées, parois veineuses
Les symptômes sont d'intensité gangrène. Dans ce cas, le épaissies empêchent un retour
variable selon l'importance du membre est fortement gonflé veineux correct dans les veines
territoire atteint. mais aura une coloration profondes.
blanchâtre et sera froid.
les signes pulmonaires Ce mauvais retour veineux crée
Dyspnée brutale - polypnée une hyperpression dans le
superficielle,
système veineux profond qui va
Douleurs thoraciques
dépendantes de la se transmettre aux vaisseaux de
respiration la peau provoquant l’oedème et
Toux irritative avec parfois des lésions cutanées
des expectorations caractéristiques de la maladie
sanglantes (plus tardifs) post-phlébitique :
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e) Diagnostic
Le diagnostic de la thrombose veineuse repose sur différents examens :
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(2) Traitement des thromboses veineuses
profondes
+ traitement anticoagulant :
soit l'héparine classique en IV, elle doit être prescrite rapidement. Elle est efficace,
et facilite la fibrinolyse naturelle mais elle n'entraîne pas la dissolution complète du
caillot. Elle prévient l'extension du processus thrombotique et réduit le risque d'embolie
pulmonaire. L’héparine® est un anticoagulant à action directe, administrée en phase
aigue.
Elles sont administrées en SC, à forte dose ( 2 X/jour). Celle-ci est adaptée en fonction du poids
du patient.
+ Les fibrinolytiques
Ils sont indiqués lorsque le risque d’embolie pulmonaire est élevé ou qu’il y a un risque de
lésions locales.
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Ils entraînent la dissolution du caillot et assurent une reperméabilisation de la veine. Leur
administration se fait en IV en unité de soins intensifs.
Les fibrinolytiques agissent en activant la transformation du plasminogène en
plasmine et par conséquent la fibrinolyse.
Les principaux agents sont : l'altéplase ( Actilyse), le Rapilysin.
Antidote des fibrinolytiques = les antifibrinolytiques, ex. Hémocaprol, Exacyl.
Après la phase aiguë, dans certains cas, administration d’anti vitamines K peros (Ex. Sintrom).
Cette administration dépendra de la cause de la thrombose et de l’importance de celle-ci. Le
traitement est en général poursuivi pendant 3 à 6 mois voir 1 an
Le contrôle de l’anti coagulation se fait grâce au temps de Quick (Valeur normale 80 à 100% ; si
traitement par Sintrom 20 à 30%) + INR (International Normalized Ratio, compris entre 2 - 3
préventif et 3 à 4.5 si curatif).
L’antidote :
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II. La chirurgie vasculaire
A. La chirurgie des veines - les varices
1. Généralités et rappel anatomique
le réseau profond, qui draine vers le coeur droit 90 % du sang des membres inférieurs,
le réseau superficiel pour les 10 % restant.
L’ensemble de ces 2 réseaux est équipé de valvules, situées dans la lumière des veines, et qui
s’opposent, par leur fermeture, aux reflux centrifuges.
Le réseau profond
La veine poplitée se poursuit par la veine fémorale superficielle. La veine fémorale profonde et
la veine fémorale superficielle se rejoignent pour former la veine fémorale commune. Elle se
prolonge en veine iliaque externe et enfin en veine iliaque commune avant de donner la veine
cave inférieure (voir schéma page suivante).
Le réseau superficiel
Le réseau superficiel est constitué par la veine saphène interne et par la veine saphène externe
(voir schéma page suivante ).
Ces 2 réseaux sont anastomosés entre eux par des veines perforantes ou communicantes .
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Réseau profond et superficiel
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Le système veineux assure le retour veineux du sang vers les poumons et le coeur droit. Le
retour veineux est possible grâce à différents facteurs :
la respiration
l’activité cardiaque
l’influence des artères
l’écrasement de la semelle veineuse plantaire
la pompe musculaire
+ le rôle des valvules ( cfr cours d’anatomie et physiologie de 1ère BAC SI).
2. La pathologie chirurgicale
La pathologie chirurgicale des veines des membres inférieurs est principalement représentée
par les varices des membres inférieurs.
a) Définition
Les varices sont des veines dilatées et tortueuses (le plus souvent la veine saphène interne et
externe). Ces dilatations sont pathologiques et permanentes.
Soins infirmiers Médecine et chirurgie 5ème édition - Brunner et Suddarth - De Boeck - p.1144
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les varices secondaires
o un syndrome post-phlébitique,
o une grossesse, une compression des veines du bassin,
o + plus rares : fistules artério-veineuses congénitales ou acquises.
b) Epidémiologie
c) Symptômes
La faiblesse des parois veineuses et/ou l'insuffisance des valvules sont responsables de la
dilatation des veines.
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La conséquence est une stagnation du sang qui ne peut revenir correctement vers le cœur
jambes augmentent de volume du fait du passage de liquide dans les tissus (oedèmes) pour
soulager les veines.
Du fait de la gravité, la station débout est un facteur aggravant.
d) Complications
Ils sont caractérisés par une perte de substance cutanée, secondaire à une hypertension
veineuse chronique, ayant une faible tendance à la guérison spontanée. Ces ulcères sont
souvent localisés dans le voisinage de la malléole interne et se présentent sous la forme de
plaies ouvertes et enflammées, suintantes ou recouvertes d’une croûte
Le traitement comprend :
des mesures générales, surélévation des pieds du lit, des périodes de repos avec les
jambes surélevées, un bandage compressif ou des bas posés le matin avant le lever +
s’assurer que la vaccination antitétanique est en ordre.
un traitement local, pour éliminer les tissus nécrosés, réalisation de pansement de
façon aseptique avec les produits adéquats.
(3) Thrombo-phlébite
Le meilleur traitement est de coucher la personne avec les jambes surélevées et de réaliser une
éventuelle compression. Le saignement s'arrêtera au bout de quelques minutes. Ensuite
réfection d'un pansement et, en fonction de la gravité de la plaie, consulter un médecin (Vaccin
contre le tétanos !).
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e) Diagnostic
Le traitement est mixte, médical et chirurgical. L'indication de recourir à la chirurgie sera posée
en fonction du type de varices, de la topographie et de l'évolution.
La stratégie de prise en charge des varices repose sur différents éléments que nous allons
passer en revue :
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Ce traitement repose sur des conseils hygiéno-diététiques ainsi que sur certains traitements.
Contention
La contention élastique a pour objectif de diminuer l’hypertension veineuse quelles que soient
ses causes et d’en limiter les conséquences tissulaires (oedèmes, troubles trophiques). Elle
consiste à exercer une contre-pression au niveau de la cheville, visant à compenser
l’augmentation pathologique de la pression veineuse et lymphatique de la circulation de retour.
Cette contre-pression doit être dégressive et régulière de bas en haut.
des bandes élastiques : efficaces, mais peu esthétiques et doivent être placées
correctement afin de ne pas faire garrot. La bande est placée en partant de la
racine des orteils et en croisant les spires.
des bas. Il existe différents types:
soit "chaussettes", lorsqu'il n'existe pas de varices au niveau des cuisses.
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soit des bas cuissards, lorsqu'il existe des varices hautes,
soit des collants. !!!! Ils ne conviennent pas aux personnes obèses car entravent
la respiration.
Veinotoniques
L'objectif est de fortifier la paroi veineuse mais en aucun cas ils ne feront disparaître
les varices. Ex. Daflon, Veinoruton.
La sclérothérapie.
C’est un traitement très efficace pour des varicosités et des varices de petit calibre. Il
consiste à injecter un produit sclérosant dans la veine variqueuse. Cela entraîne une
réaction inflammatoire de la paroi veineuse avec apparition d’un cordon fibreux qui va
se rétracter et se résorber progressivement.
Après l’intervention nécessité de porter des bas de contention et éviter l’exposition à la chaleur.
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(2) Traitement chirurgical
Celui-ci peut se faire en hospitalisation classique ou hospitalisation de jour, cela dépend des
institutions, des types d’interventions, des chirurgiens et de l’état du patient.
L'infirmière aura un rôle à jouer en phase pré opératoire mais aussi en phase post opératoire.
Il existe différentes interventions pour traiter les varices; l'intervention la plus fréquente est la
crossectomie associée au stripping de la varice.
Dans un premier temps, on réalise une crossectomie qui consiste à pratiquer une incision au pli
de l’aine et à réaliser une ligature - section de la crosse de la saphène interne au moment de son
abouchement dans la veine fémorale commune.
Dans un second temps, réalisation d’un stripping de la saphène interne. Celui-ci consiste à
introduire un stripper dans la veine à partir de la cheville et à remonter jusqu’à la crosse (niveau
de l'aine). Le chirurgien exerce ensuite une traction pour arracher la veine.
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Soins infirmiers Médecine et chirurgie 5ème édition - Brunner et Suddarth - De Boeck - p.1150
La phlébectomie
Elle est utilisée pour des varices non systématisées, càd non situées sur les axes saphènes. Elle
peut être pratiquée isolément ou en complément d’un éveinage. Si elle est réalisée isolément,
elle se réalise sous anesthésie locale. On procède à de petites ouvertures de la peau et à l’aide
d’un petit crochet, la varice est extirpée sous la peau. Il suffit ensuite de la saisir avec des pinces
pour l’extraire par des mouvements doux de traction. Les différentes incisions sont en général
refermées à l’aide de Stéri-Strip.
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Autre technique :
Ablation des varices par radio fréquence
L'intervention est une technique endovasculaire percutanée destinée à traiter les varices.
Le principe consiste à introduire un cathéter muni d'une électrode à partir d'une incision à la
malléole. Un courant à haute fréquence sera appliqué , celui-ci provoque un échauffement à 85°
ce qui a pour but d'entraîner une brûlure de l'endoveine avec une rétraction des fibres
collagènes aboutissant à une fermeture de la veine sur toute la longueur du segment traité.
Cette technique est rapide, permet une reprise rapide des activités, peu douloureuse.
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Le lendemain de l'intervention, les paramètres et les pansements sont contrôlés. La
personne devra ensuite mettre des bas anti stases. Aucune particularité concernant la
toilette et les soins d’hygiène car la patiente est capable de les réaliser.
Troubles sensitifs, ceux-ci peuvent apparaître lorsque le nerf saphène a été touché
pendant l'intervention,
Infection (rare)
Complications thrombo-emboliques.
Les fils seront ôtés selon avis chirurgical, port de bas jour et nuit pendant une semaine et
uniquement le jour pendant 3 semaines + respect des conseils hygiéno-diététiques.
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B. La chirurgie des artères carotides
1. Généralités et rappel anatomique
L'apport sanguin cérébral est assuré par les deux artères carotides internes (irriguent 80 % du
cerveau) et par le système vertébro-basilaire (voir schéma).
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2. La pathologie chirurgicale
L’athérosclérose est une maladie artérielle chronique. Elle touche l’intima des artères de
gros et moyen calibre. Elle se manifeste par l’accumulation de lipides, de composants du
sang, de glucides et de tissus fibreux sur l’intima de l’artère. Ce dépôt aboutit à la formation
de plaques d’athérome.
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a) Indications chirurgicales
Les lésions asymptomatiques : découverte d'un souffle lors d'un examen systématique.
En général la chirurgie sera pratiquée pour une sténose > à 80 % .
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La chirurgie est une bonne indication pour les malades qui ont bien récupéré car le risque de
récidive est élevé surtout au cours des premières semaines. L'intervention sera donc
programmée habituellement entre 1 et 3 semaines après l'accident cérébral.
Angio IRM : technique d'imagerie qui utilise l'influence des champs magnétiques sur les
différents tissus. Afin de visualiser les artères, une injection intraveineuse est nécessaire,
le produit de contraste utilisé est à base de Gadolinium qui est généralement bien
toléré.
Artériographie : examen utilisant l'injection d'un produit de contraste iodé et les rayons
X. Cet examen permet de localiser les rétrécissements ou occlusions mais aussi les
malformations éventuelles. De moins en moins utilisée vu les risques engendrés par la
ponction artérielle et l'injection de produit de contraste.
+ bilan d'extension coronaire.
c) Traitement chirurgical
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L'endartériectomie carotidienne (TEA = thrombo endartériectomie carotidienn.
L'intervention consiste à faire:
o une incision le long du bord antérieur du muscle sterno-cleido-mastoïdien.
o ensuite dissection de la bifurcation carotidienne,
o le chirurgien réalise le clampage de la carotide primitive, de la carotide interne et
externe.
o ensuite incision longitudinale des derniers centimètres de la carotide primitive et
des premiers centimètres de la carotide interne (artériotomie) et enlever les
dépôts qui s'y trouvent (endartériectomie).
o l'artère est ensuite refermée en interposant un patch pour augmenter le
diamètre de l'artère et réduire le risque de resténose.
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Placement d'un shunt en peropératoire
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(3) En phase post opératoire
Le patient passe environ 24 heures aux soins intensifs ou dans une unité où la surveillance est
intensive.
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(c) Surveillances et les soins post
opératoires immédiats
La fréquence cardiaque doit être contrôlée. Une tachycardie peut être causée par
différentes choses : la douleur, une hyperthermie, une hypovolémie , le stress,…
Surveillance locale
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TOUT TROUBLE NEUROLOGIQUE (AUSSI MINIME SOIT-IL) N'EXISTANT PAS AVANT
L'INTERVENTION DOIT ETRE SIGNALE D'URGENCE.
Contrôler la première miction. Les patients ne sont pas sondés, il faut donc être attentif à ce
besoin. Si pas de miction endéans les 10 à 12 heures , réaliser un sondage.
Réaliser la surveillance :
o des paramètres : FC, TA, T°.
o de la respiration,
o neurologique.
Réaliser un bilan hydrique.
Réaliser une toilette complète au lit et les soins annexes adaptés.
Assurer une prévention des escarres adaptée à l’état du patient (âge, mobilité, facteurs
de risque).
Réfection du pansement si nécessaire et surveillance locale de la plaie.
Retrait du redon selon avis chirurgical. Le redon est en général ôté le jour 1 si débit <
200 ml.
Administration de la thérapeutique et surveillance des effets recherchés.
Réaliser les contrôles sanguins programmés.
Le patient pourra reprendre une alimentation légère. Il sera levé au fauteuil le 1er jour post
opératoire.
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Les fils seront ôtés vers le 5ème jour post opératoire. Le patient peut ensuite quitter l'hôpital
Hémorragies
Intériorisée (formation d'un hématome compressif de la trachée avec dyspnée
aigue et gonflement du cou).
Extériorisée .
Affections neurologiques périphériques, par atteinte des nerfs VII facial - nerfs IX glosso-
pharyngien, nerfs XII hypoglosse . Il faut les suspecter en cas de dysphagie, de difficultés
d’élocution , de mastication ou de déglutition.
Accidents coronaires (angor ou infarctus), car les patients présentent une artériopathie
diffuse, notamment au niveau des coronaires.
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En résumé, l’infirmière doit, en post opératoire, être vigilante à :
Les techniques de dilatation et de placement de stent peuvent aussi être utilisées au niveau
carotidien. Les résultats sont comparables à ceux de la chirurgie. Le tableau permet de
comparer les résultats des 2 procédures (document CHR Citadelle).
Risque d’AVC (thrombose – embolie) : 10.6 Risque d’AVC (thrombose – embolie) : 5.7 %
% à 1 an (Etude SAPPHIRE) à 1 an (Etude SAPPHIRE)
Risque de décès entre 0.6 et 2,7 % Risque de décès entre 0.5 et 2.9 %
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(1) Principe de la technique
La technique consiste à dilater l’artère occluse et à placer un stent au niveau de cette zone. Le
but étant d’obtenir un élargissement de la zone rétrécie.
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(5) Soins et surveillances infirmières après
la procédure
Le patient est porteur d'un masque à oxygène, d’un cathéter périphérique et d'un pansement
compressif sur le point de ponction artériel.
o Contrôle des paramètres : FC, T° et surtout la TA. Celle-ci devra être maintenue entre 10
et 15 cm d’HG.
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3. PTC et DI après TEA carotidienne
Problèmes à traiter en collaboration après endartériectomie carotidienne
RC- Thrombose
RC - Hypotension
RC - Hypertension
RC- Saignements
RC- Infarctus cérébral
RC - Atteinte du nerf facial ( 7 ° nerf cranien)
RC - Atteinte du nerf hypoglosse (12 ° nerf crânien)
RC - Atteinte du nerf glossopharygien (9 ° nerf crânien)
RC - Atteinte nerveuse locale (engourdissement de la peau autour de l'incision)
RC - Obstruction respiratoire
Diagnostics infirmiers
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C. La chirurgie des artères des membres inférieurs
1. Généralités et rappel anatomique
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2. L’insuffisance artérielle chronique
L’artérite des membres inférieurs ( ou artériopathie oblitérante) peut être définie comme une
insuffisance artérielle périphérique, soit permanente, soit se manifestant à l'effort, secondaire à
des sténoses et/ou à des thromboses des artères irriguant les membres inférieurs soit au niveau
des artères ilio-fémorales et / ou des artères des membres inférieurs. Les facteurs de risque
sont multiples (voir chapitre artères carotides).
Défaillances organiques et processus dégénératifs - Prudhomme C. et col- Nouveaux dossiers de l'infirmière - Maloine - P.52
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Symptômes
+ Les anomalies de la peau et des phanères (stades 3 et 4): les téguments sont lisses, brillants.
Les ongles sont cassants et les muscles sont atrophiés. A la palpation, il existe une limite
thermique entre les tissus sains et ischémiés; dont la sensibilité est souvent diminuée. Il existe
une absence ou une diminution des pouls + apparition d’ulcères.
o les ulcères artériels (2), qui se localisent surtout au niveau des orteils, du talon et
de la face antérieure du pied,
o les ischémies artérielles aigues, (voir + loin),
o la gangrène (1) aboutissant parfois à l’amputation.
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b) Diagnostic
Examen clinique avec abolition des pouls distaux, rechercher les troubles trophiques (la
peau est fine et pâle, la chute des poils, les modifications du tissu cutané, musculaire et
des phanères sont les témoins de l'ischémie chronique).
L’Indice de Pression Systolique (IPS) est le rapport entre la pression artérielle systolique
mesurée au niveau de la cheville et la pression artérielle systolique mesurée au niveau
du bras. C'est un indicateur objectif de l'artériopathie. On note une baisse graduelle de
la pression systolique distale aux endroits affectés par la maladie.
Les valeurs :
- chez la personnes en bonne santé, la pression systolique mesurée à la cheville
est la même ou légèrement plus élevée que la pression systolique brachiale, ce
qui donne un indice de pression systolique de 1.0.
- si atteinte légère à modérée, l'IPS est de 0.95 à 0.5
- si ischémie légère, l'IPS est < à 0.5
- si ischémie grave ou nécrose tissulaire , l'indice est de 0.25 ou moins.
c) Traitement médical
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Le traitement médical comprend:
+ Angioplastie, une sonde munie d’un cathéter à ballonnet dégonflé est placée en regard du
rétrécissement et gonflé de façon à entraîner son remodelage et donc à augmenter le diamètre
interne de l’artère.
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Pour l’infirmière, lors de l’installation d’un patient artéritique, penser à :
d) Traitement chirurgical
La chirurgie est proposée lorsque le traitement médical ne suffit plus et que le patient présente
des lésions invalidantes .
Les interventions dans les artérites des membres inférieurs sont des interventions qui visent à
améliorer le débit périphérique, permettant soit la conservation du membre en cas d'ischémie
permanente, soit une récupération fonctionnelle satisfaisante en cas de claudication
intermittente.
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soit l’endartériectomie
Consiste à réaliser une artériotomie, à enlever les dépôts athéromateux et ensuite à refermer
l’artère (cfr chirurgie carotidienne).
Soins infirmiers Médecine et chirurgie 5ème édition - Brunner et Suddarth - De Boeck - p.1124
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le pontage fémoro-poplité avec une prothèse.
Artère occluse
Pontage fémoro -
poplité avec prothèse
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En phase post opératoire
Au retour de salle d'opération, le patient ayant subi une intervention vasculaire au niveau des
membres inférieurs est appareillé selon le schéma suivant.
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(b) Installation post opératoire
La surveillance post opératoire va être rapprochée, toutes les 15 minutes ensuite toutes les 30 minutes
et ensuite toutes les heures pour détecter une complication et pouvoir ainsi intervenir rapidement.
Surveillance des paramètres toutes les heures : FC et rythme cardiaque, TA, la température,
la PVC et la diurèse.
o La fréquence cardiaque doit être contrôlée, une tachycardie peut être causée par
différentes choses : la douleur, une hyperthermie, une hypovolémie.
o La tension artérielle peut être élevée suite à la douleur par exemple (ou
chez les hypertendus chroniques), elle peut aussi être diminuée (hypovolémie,
hémorragie, diurèse abondante,…).
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Surveillance locale
Rechercher les signes d'hémorragie Rechercher les signes de thrombose
artérielle
Apports hydro-électrolytiques.
Antidouleur, souvent à l’aide d’une PCA, (voir rappel).
Antibiothérapie préventive en IV.
Solutions macromoléculaires : SSPP, gelofusine, en fonction de la volémie.
Anti-thrombotiques en SC pour prévenir les accidents thrombo-emboliques.
Anti-agrégants plaquettaires.
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Contrôle de la sonde gastrique,
Pratiquer les examens sanguins demandés et RECUPERER LES RESULTATS RAPIDEMENT.
Sur prescription réalisation d'un ECG.
Localisation des pouls au niveau du membre inférieur (A. poplité, B. Pédieux, C. tibial postérieur).
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Rappel - PCA
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(d) Soins le premier jour post opératoire
Réaliser la surveillance :
o des paramètres : FC, TA, PVC, diurèse, T°
o de la respiration : FR, amplitude, coloration , saturation,..
Surveillance locale des membres à la recherche d’une thrombose artérielle (coloration,
pouls et température).
Réaliser un bilan hydrique (entrées et sorties),
Réaliser une toilette complète au lit et les soins annexes. Bain de bouche (à jeun + sonde
gastrique).
Réaliser une prévention des escarres, surtout au niveau des talons.
Vérifier la bonne position de la sonde gastrique, celle-ci doit rester en place jusqu’à
reprise du transit (intervention au niveau abdominal si pontage aorto-fémoral).
Réfection des pansements si nécessaire et retrait des redons si débit faible. Lors de la
réfection des pansements, il faut contrôler l'aspect local des plaies. Cicatrisation difficile
car patient artéritique, et parfois diabétique.
Administrer la thérapeutique prescrite. Douleur !
Réaliser les contrôles sanguins prescrits. ECG + RX thorax (position appareillage et état
pulmonaire)
Prévenir les encombrements pulmonaires : position assise confortable, administration
des anti-douleurs, inciter à tousser et à cracher, demander la collaboration du
kinésithérapeute + mucolytiques sur prescription médicale.
Identique
Surveillance de la reprise du transit, (gaz vers le 2-3 ème jour,.. ), ensuite retrait sonde
gastrique et réalimentation progressive.
1er lever fauteuil vers le 2 ou 3 ème jour. Stimuler la marche. Eviter de croiser les jambes.
Retrait des fils vers le 10 ème jour en fonction de la cicatrisation. Au niveau inguinal,
risque de lymphocèle , infection vigilance pour retrait des fils.
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(f) Les complications post opératoires
Contrôler la bonne perfusion périphérique des membres, caractérisée par la présence des pouls,
la chaleur et la coloration rosée du membre (traduit l’absence de thrombose artérielle).
+ Donner une position correcte assurant une perfusion distale optimale des membres
inférieurs
Contrôler la douleur.
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3. L'ischémie artérielle aigue du membre
inférieur
a) Définition
C’est une occlusion brutale d’une artère par une thrombose ou une embolie. C’est une urgence
médico-chirurgicale.
b) Causes
Origine cardiaque. Formation d’un thrombus au niveau du cœur gauche qui va entraîner
une embolie systémique pouvant se localiser au niveau des membres inférieurs (d’autres
localisations artérielles sont possibles : cérébrale, rénale, membre supérieur,
mésentérique,…)
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Exemples de localisation d’embolies artérielles
c) Symptômes
Douleur : brutale dans l’embolie, parfois progressive dans la thrombose. La douleur est
très intense. Elle sera parfois remplacée par une sensation d’engourdissement.
Il est de règle que la douleur se situe à un niveau plus bas que l'atteinte vasculaire. A
titre indicatif, le tableau présente la localisation de la douleur ainsi que la localisation de
l'atteinte vasculaire.
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Pâleur de la peau au niveau de la zone atteinte.
Peau est froide.
Absence de pulsation de l’artère oblitérée.
Autres signes: diminution de la force musculaire, paresthésie, diminution des réflexes
tendineux.
D’autres anomalies générales vont apparaître au niveau métabolique, hématologique et
respiratoire si le délai d’intervention est retardé (> à 6 heures). Celles-ci ne seront pas abordées
ici.
d) Examens complémentaires
e) Traitement - généralités
Administration d'oxygène.
Installer le patient en DD avec le membres en position basse et l'installer sur un coussin
pour éviter toute lésion de la peau qui est fragilisée. Relever le tronc légèrement.
Protéger le membre de toute pression : mettre un arceau, mettre un matelas
mousse, emballer le membre dans de l’ouate.
Administration d’antidouleurs (morphinique) et de médicaments pour lutter contre
le spasme artériel. S’assurer de l’efficacité de la thérapeutique.
Rassurer et expliquer en quoi consistent le traitement et les examens.
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f) Traitement médical
ou angioplastie transluminale, une sonde munie d’un ballonnet dégonflé est placé en
regard du rétrécissement et gonflé de façon à entraîner son remodelage.
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g) Traitement chirurgical
Cette technique consiste à faire une courte artériotomie transversale par laquelle on introduit la
sonde de Fogarty.
Si membre inférieur : voie d’abord fémoral ou poplité (en fonction de la localisation de
l’embole).
(Si membre supérieur : voie d’abord humérale ou au pli du coude).
Cette sonde est munie à son extrémité, d'un ballonnet gonflable. On achemine la sonde jusque
l'endroit sténosé et on fait passer la sonde au delà du caillot ensuite le ballonnet est gonflé et le
caillot est ramené vers l'extérieur. Quand la procédure a réussi, le pouls réapparaît, le membre
reprend sa coloration et sa température normales. Il faut parfois répéter plusieurs fois la
procédure avant d'évacuer le caillot. La technique de Fogarty n'est possible que dans les
atteintes proximales.
Soins infirmiers Médecine et chirurgie 5ème édition - Brunner et Suddarth - De Boeck - p.1136
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La surveillance d'un patient après une Fogarty comprendra:
Les symptômes de l’ischémie artérielle aigue sont beaucoup plus marqués en cas d’accidents
emboliques que d’accidents thrombotiques.
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h) Les amputations
Dans certains cas extrêmes, il n'existe d'autre solution que l'amputation. Celle-ci a pour but
d'éliminer le segment de membre gangrené ou risquant d'évoluer vers la gangrène1 gazeuse
(exceptionnelle).
Ces interventions sont souvent mal vécues par le patient, le personnel infirmier et le personnel
médical. En effet la détérioration de l'image physique est très difficile à supporter.
Le personnel infirmier a donc un rôle très important à jouer. En effet, l'infirmière doit prendre le
temps d'expliquer en quoi consiste l'intervention et pourquoi il faut amputer. Il faudra déjà lui
parler de sa rééducation postopératoire et des appareillages, tout en restant honnête.
Le kinésithérapeute a également un rôle très important à jouer. Dès le lendemain de
l'intervention, il faudra commencer la rééducation en vue de la déambulation monopodale.
Plus tard, le patient sera appareillé avec une prothèse. Cette étape est souvent très importante
et joue un rôle important sur le moral du patient.
1Gangrène: processus de mortification locale qui aboutit à la nécrose d'une région du corps, avec
tendance à l'extension de proche en proche.
La gangrène ischémique: si le tissu est dépourvu d'irrigation sanguine, lorsque le processus se produit au
niveau d'une viscère on parle d'infarctus.
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4. Problèmes traités en collaboration et
diagnostics infirmiers
Déficit de soins personnels : se laver et effectuer ses soins d'hygiène (fatigue , douleurs)
o Interventions
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Douleur chronique reliée à l’ischémie musculaire durant une activité.
o Interventions
o Interventions
o Interventions
o RC - Ulcère ischémique
o RC - Claudication
o RC - Thrombose artérielle aigue
o RC - Ischémie aigue du myocarde
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b) Après intervention chirurgicale pour pontage au
niveau des m.inf.
Diagnostics infirmiers
o Risque d'atteinte de l'intégrité des tissés reliés à l'immobilité et aux pressions exercées
sur les talons.
o Risque de prise en charge inefficace de sa santé relié à un manque de connaissances sur
les soins de la plaie, les signes et les symptômes de complications , les contraintes
physiques imposées par l'opération et le suivi.
c) Amputations
Problèmes à traiter en collaboration
o RC - Oedeme du moignon
o RC - Hémorragie
o RC - Hématome
o RC - Retard de cicatrisation
o RC- Douleurs
Diagnostics infirmiers
o Syndrome d'immobilité
o Deuil relié à la perte d'un membre et à ses effets sur le mode de vie.
o Risque d'accident relié à l'altération de la démarche et à l'utilisation d'appareils
d'appoint.
o Risque d'accident relié à la formation de contractures consécutives à la mobilité
physique réduite et à la douleur.
o Risque de prise en charge inefficace de sa santé relié à un manque de connaissance.
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V.Lorent 2014 - 2015
D. La chirurgie de l’aorte abdominale
1. Rappel anatomique
L’aorte thoracique naît du ventricule gauche du coeur. L’aorte devient abdominale lorsqu’elle
franchit l’orifice aortique du diaphragme. Les principales artères naissant de l’aorte abdominale
sont les artères du tronc coeliaque, les artères mésentériques supérieures et inférieures, les
artères lombaires, les artères rénales et les artères testiculaires ou ovariennes (voir schéma).
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Le diamètre normal de l'aorte abdominale sous rénale est compris entre 1.4 et 2.4 cm chez l'homme et
1.2 et 2.2 cm chez la femme.
2. La pathologie chirurgicale
a) Indications
(1) Définition
Un anévrisme est une dilatation localisée mais persistante qui détruit le parallélisme des parois
artérielles, avec un amincissement et une destruction plus ou moins complète des éléments
pariétaux. Il y a une distension des trois couches de la paroi (intima, média et adventice).
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Les anévrismes peuvent être de différents types :
Anévrisme fusiforme : touche la totalité de la circonférence du vaisseau.
Anévrisme sacciforme : fait saillie d’un seul côté de la paroi artérielle,
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Remarque - particularités
L’anévrisme disséquant (dissection aortique) est une atteinte de la média qui entraîne
l’infiltration de sang dans la paroi de l’aorte. Il est associé à de l’HTA et survient entre 50 et 70
ans (3 fois plus souvent chez l’homme que la femme). Le diagnostic est difficile au début car les
manifestations sont variables. Le risque majeur est la rupture.
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V.Lorent 2014 - 2015
Pseudo-anévrisme, un hématome péri vasculaire est relié à la lumière vasculaire par une
perforation à travers l’intima et la média. Ils sont essentiellement dus à des traumatismes
(cathétérisations, accidents, opérations).
(2) Physiopathologie
Une fois la dilatation artérielle apparue, l'évolution se fera vers l'augmentation de volume.
L'accroissement moyen des AAA est de 0.5 cm par an.
(3) Etiologie
Asymptomatique (90%)
Il est découvert lors d'un examen systématique qu'il soit clinique (palpation de l'abdomen avec
masse pulsatile), échographique ou autre.
Symptomatique
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Rupture de l'anévrisme.
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b) Diagnostic
c) Traitement endovasculaire
Le traitement se réalise à l'aide d'une prothèse endovasculaire mise en place par
cathétérisation
La prothèse est insérée dans la lumière aortique par l'intermédiaire d'un cathéter de gros
calibre dans lequel elle est repliée. Lorsque la zone d'ancrage sous rénale est repérée
radiologiquement, la prothèse est libérée de son étui et se déplie dans la lumière aortique. Le
but de la prothèse est d'isoler l'anévrisme de la circulation (cfr film de placement sur la
plateforme).
Cette technique est moins agressive que la chirurgie conventionnelle car il n'y a pas
de laparotomie, pas de clampage aortique et une réduction des pertes sanguines.
Cette procédure est recommandée chez les patients à haut risque chirurgical ayant
un AAA sous rénal d'un diamètre > 5 cm ou ayant augmenté de 1 cm en un an.
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Anévrisme aorte
abdominale
Prothèse en
place au niveau
de l'aorte
abdominale
d) Le traitement chirurgical
La chirurgie est proposée :
Identique mais assurer la compatibilisation de 3 unités de sang en pré opératoire car risque
hémorragique important en per et post opératoire.
+ Kinésithérapie respiratoire en préopératoire.
+ préparation intestinale (régime et lavement la veille).
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(2) En per opératoire
L’intervention se fait sous anesthésie générale. L’accès à l’aorte se fait par laparotomie
médiane.
Rem : si l’anévrisme s’étend sur les artères iliaques, la prothèse sera implantée sur chacune des
artères iliaques primitives (voir schéma page suivante).
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Clampage de Après ouverture de A la partie Suture de la Déclampage et
l'aorte et des l'anévrisme, supérieure, prothèse à la partie fermeture de
artères iliaques Ligature des suture de la inférieure la paroi
artères lombaires prothèse en aortique
qui peuvent termino- naturelle
saigner. terminal
Le patient fera l’objet d’une surveillance intensive pendant 48 heures, soit dans une unité de
soins intensifs ou de middle care.
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(a) Appareillage après cure chirurgicale
de AAA
(b) L’installation
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(c) Surveillances et soins
Surveillance des paramètres chaque heure: TA, FC, PVC, T°, diurèse.
Surveillance locale
Réaliser la surveillance :
o des paramètres (!! TA et diurèse),
o de la respiration (risque d’encombrement),
o locale des membres inférieurs, à la recherche d’une thrombose artérielle
(coloration, pouls et température).
Réaliser un bilan hydrique (entrées et sorties).
Réaliser une toilette complète au lit et les soins annexes + Bain de bouche (à jeun).
Réaliser une prévention des escarres, surtout au niveau des talons .
Vérifier la bonne position de la sonde gastrique, celle-ci doit rester en place jusqu’à
reprise du transit (intervention au niveau abdominal).
Réfection des pansements si nécessaire. Ceinture abdominale si nécessaire.
Administrer la thérapeutique prescrite.
Réaliser les contrôles sanguins prescrits (Hb, urée, créatinine, ionogramme).
Prévenir les encombrements pulmonaires : position assise confortable, administration
des anti-douleurs, inciter à tousser et à cracher, + kinésithérapeute + mucolytiques.
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(f) Les complications post opératoires
Chirurgie vasculaire mais maintenir la sonde gastrique jusqu’à reprise du transit (car
iléus), ensuite réalimentation légère progressive.
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3. Problèmes traités en collaboration et
diagnostics infirmiers après cure d'AAA
a) Diagnostics infirmiers
o Interventions
Risque de dégagement inefficace des voies respiratoires relié à une toux inefficace, à une
humidification réduite, à la douleur.
o Interventions
o Interventions
b) Problèmes en collaboration
Les poumons sont les organes de la respiration dans lesquels se font les échanges
Les 2 poumons, le droit et le gauche, sont séparés par le médiastin. Ils sont contenus dans la
cage thoracique et recouverts d'une enveloppe séreuse, la plèvre.
Chaque poumon est subdivisé en lobes. Le poumon droit comprend 3 lobes et est plus
volumineux que le poumon gauche, celui-ci ne compte que 2 lobes.
La trachée se divise pour former les 2 bronches souches droite et gauche, chacune se divisant
en bronches lobaires (3 à droite et 2 à gauche).
La plèvre est une fine séreuse composée de 2 feuillets et délimite une étroite cavité appelée
cavité pleurale.
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Entre les deux feuillets de la plèvre il existe le liquide pleural, une sécrétion séreuse lubrifiante.
Les feuillets de la plèvre peuvent glisser l'un contre l'autre, mais la tension superficielle du
liquide pleural qu'ils enferment résiste fortement à leur séparation.
Avant d'expliquer la pathologie pleurale, il est important de rappeler que les pressions
respiratoires sont toujours exprimées par rapport à la pression atmosphérique. La pression
atmosphérique est la pression exercée par l'air entourant l'organisme; au niveau de la mer, la
pression atmosphérique est de 760 mm Hg.
La pression intra-alvéolaire est la pression qui règne à l'intérieur des alvéoles, elle monte et
elle descend suivant les deux phases de la respiration, mais elle s'égalise toujours avec la
pression atmosphérique.
La pression intra-pleurale est la pression qui règne à l'intérieur de la cavité pleurale, elle fluctue
aussi selon les phases de la respiration mais elle est toujours inférieure d'environ 4 cm d’eau à
la pression intra-alvéolaire. Par conséquent on dit qu'elle est négative par rapport à la pression
intra-alvéolaire et la pression atmosphérique.
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2. Notions théoriques sur le drainage pleural
a) Définition du drainage pleural
(1) Pneumothorax
Causes
Idiopathique : apparition spontanée après un effort violent, surtout chez des adultes
jeunes de sexe masculin
Secondaire à une pneumopathie : rupture d’une bulle d’emphysème.
Traumatique : après fracture de côtes, plaie thoracique.
Iatrogène : lors d’un placement de cathéter veineux central en sous clavier, après
bronchoscopie ou ponction pleurale.
Symptômes
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(2) Hémothorax
Causes
Il peut entraîner un état de choc lorsque les pertes sanguines sont importantes.
L’hémothorax peut être associé à un pneumothorax (chirurgie, fracture de cotes, plaie
thoracique,…) = hémo-pneumothorax.
Cette distinction n'est pas absolue en pratique clinique, des transsudats pouvant prendre
progressivement les caractères d'un exsudat et inversement
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Remarque : Pneumothorax sous tension ou suffocant
Urgence vitale
L’air pénètre à chaque inspiration mais ne sait pas sortir la pression intra thoracique
augmente, avec aggravation du pneumothorax (le poumon s’affaisse de + en +) qui provoque un
déplacement du médiastin vers le côté non affecté.
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c) Buts du drainage
Il existe deux grands types de situations dans lesquelles on recourt au drainage pleural :
a. Le drainage « chirurgical » : celui-ci sera réalisé par le chirurgien en salle d'opération avant la
fermeture du thorax et se fait de dedans en dehors. Le chirurgien placera un drain après
différentes chirurgies (Ex. pulmonaire, cardiaque, oesophagectomie).
Ce type de drainage sera placé essentiellement pour évacuer les écoulements sanguins
provenant du site opératoire. Les drains sont de gros calibre.
Nous allons aborder le rôle de l'infirmière lors des différentes étapes du soin.
Nous allons étudier le matériel nécessaire, le rôle infirmier lors du placement du drain ainsi que
les soins et surveillances chez le patient porteur d'un drainage thoracique.
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a) Matériel pour la mise en place d'un drain pleural
La mise n place du drain peut se faire dans un service général, aux urgences, en soins intensifs.
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Il est important lors de la réfection du pansement de ne pas couder le drain (afin de permettre
une évacuation optimale des épanchements) et d’assurer une fixation à distance pour éviter les
tractions.
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o Drain à mandrin interne – drain de Joly. Drain stérile à usage unique, gradué mais fourni
avec un mandrin métallique interne.
o Autres modèles
D'autres modèles sont disponibles sur le marché: drain à double lumière, drain avec une extrémité
courbe, drain avec matériel pour technique de Seldinger.
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(b) Le réceptacle
Dans ce compartiment, on scelle sous eau stérile (environ 2 cm) l'extrémité du drain. Le fait que
le drain soit sous l'eau va permettre aux épanchements de s'évacuer mais empêchera toute
entrée d'air dans la plèvre (système de soupape), il y a également une entré d'air dans le bocal
pour assurer une P atmosphérique.
A l'expiration, il y aura des bulles dans le bocal (si le patient présente un pneumothorax).
A l'inspiration, le liquide va remonter dans la tubulure. Cela signe que le drain est perméable.
Le drainage est tributaire de la force de gravité et de la mécanique ventilatoire.
Il faut toujours s'assurer que le bocal reste au niveau du sol. Il ne pourra jamais être élevé au
niveau du thorax du malade sous risque de siphonage du contenu du bocal dans la cavité
pleurale du malade.
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Les fluctuations du niveau d'eau prouvent que la cavité pleurale est correctement reliée au
système de drainage et que celui-ci est perméable.
2. Le régulateur d’aspiration
Dans le cas d'un épanchement important, la seule force de gravité et la mécanique ventilatoire
ne suffisent pas pour évacuer l'épanchement.
Dans ce cas, on utilisera un système d'aspiration mural (vide mural) . Ce type de système ne
permet pas de fixer la force d'aspiration avec précision on utilise un régulateur de force
d’aspiration intégré au système.
Le manomètre
La force d’aspiration, prescrite par le médecin, est fixée sur le manomètre intégré au dispositif.
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Indicateur
Manomètre pour (flotteur)
régler l'aspiration apparait
quand
l'aspiration est
mise.
La colonne de Jeanneret
Le système d'aspiration se compose d'une colonne d'eau au-dessus de laquelle est transmise la
pression négative, par l'intermédiaire d'un tuyau relié à l'aspiration et dans laquelle plonge un
tube en communication avec l'air atmosphérique.
Lorsqu'on exerce une pression négative en B, elle entraîne le passage d'air extérieur à travers la
colonne C, lorsque la pression est supérieure à la hauteur H de la colonne immergée. Par
conséquent, la pression en cm d'eau en A, transmise vers M, ne peut dépasser la hauteur de la
colonne immergée.
Donc s'il n'y a pas de passage de bulles à travers C, c'est que la pression négative est inférieure à
la hauteur de la colonne immergée.
l’aspiration sera indiquée par la présence d’un bullage continu dans la colonne de Jeanneret.
(L’intensité du bullage ne modifie pas la force d’aspiration !!!).
Colonne de Jeanneret
3. Le flacon récolteur
Afin de pouvoir récolter les épanchements liquidiens, un troisième flacon est ajouté au
système, celui-ci ayant pour fonction la récolte des liquides provenant du drainage.
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Préparation d'une unité de drainage thoracique avec colonne de Jeanneret
Tout le système est emballé stérilement et la mise en service devra être effectuée avec asepsie.
-1. Verser de l'eau stérile dans la chambre étanche (scellé sous eau) jusqu’à une hauteur de 2 cm d'eau
(trait indiqué).
-2. Verser de l'eau stérile dans la chambre régulatrice d’aspiration jusqu’au niveau d’aspiration
déterminé par le médecin 10,15 ou 20 cm d'eau.
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Orifice pour le remplissage de la
colonne de Jeanneret
Colonne de jeanneret -
régulation de l'aspiration
Vers l’aspiration
murale
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Remarque :
Il existe un autre type de système empêchant toute entrée d'air dans la plèvre mais sans avoir besoin
d'un scellé sous eau.
Ce système est muni d'une valve unidirectionnelle qui fait office de chambre scellé sou l'eau et permet à
l'air de s'échapper de la plèvre tout en l' empêchant d'y retourner. Ce système a l'avantage de
fonctionner sans eau et donc son installation en urgence est très rapide . D'autre part, il assurera
toujours son rôle même s'il est renversé . L'inconvénient de ce système est l'absence de suivi des fuites
d'air, c'est la raison pour laquelle, en pratique, on injecter de l'eau, qui bullera en cas de fuite d'air.
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b) Localisation de la ponction
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c) Technique de mise en place (drainage médical)
Spécifique au patient
Spécifique au soin :
o Type d’épanchement ?
o Côté (droit ou gauche) ?
o Type de drain ?
o Aspiration ? si oui, à combien ?
o Prémédication ?
Habiller le médecin, attacher la blouse et ensuite lui donner les gants stériles.
Mettre le chariot avec les différents instruments devant le médecin et donner le drain,
(si pas encore placé sur le champ).
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Le médecin procède ensuite à une incision cutanée avec le bistouri,
Il dilacère les plans superficiels pour préparer le trajet du drain et ceci grâce à une pince
tenue perpendiculairement à la paroi thoracique,
Le médecin réalise une fixation solide du drain à la peau et il place un second fil qui
servira à fermer l'orifice de pleurotomie lors de l'enlèvement du drain (point en U autour
du drain = fil d'attente).
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Raccorder le drain au système d'aspiration. Il faut placer un serre joint au niveau de la
connexion afin d'éviter toute déconnection accidentelle.
Réfection du pansement.
Contrôle radiologique.
Surveillance respiratoire,
Maintenir le drain sous le niveau du thorax du patient. S'assurer que la tubulure n'est
pas coudée et n'entrave pas les mouvements du patient.
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Lors d'un changement de Pleur-Evac®, il faut clamper le drain, et maintenir l'embout de
manière à ne pas le contaminer. La reconnexion au nouveau système se fera après
désinfection de l'embout du drain.
Epanchement liquidien
Contrôler l’aspect et la quantité de liquide drainé.
La faire intervenir dans le bilan hydrique.
Marquer le niveau initial de liquide, ensuite l'augmentation du liquide
chaque jour.
Epanchement aérique
Contrôler le bullage (au niveau du scellé sous eau), cela signifie que le
pneumothorax n'est pas encore évacué.
Contrôler la source d’aspiration :
Si colonne de Jeanneret : vérifier que le niveau d’eau prescrit est toujours correct
+ bullage continu.
Si manomètre intégré: contrôler la présence de l’indicateur de vide.
Installation confortable en position semi assise ou assise du patient et administrer des
antalgiques.
Certaines complications peuvent apparaître lors de la mise en place du drain ou dans les jours
qui suivent.
Malaise vagal pendant la mise en place du drain, cède avec 0.5 mg d'atropine en IV.
Oedème pulmonaire en cas d'évacuation trop brutale et trop rapide d'un épanchement
gazeux.
Lésions d'organes sous diaphragmatique, foie, rate, lors de la mise en place.
Pénétration intra - pulmonaire du drain.
Emphysème sous cutané par fuite d'air autour du drain.
Hématome pariétal par piqûre vasculaire/ Infection de la cavité pleurale.
On peut être amené à enlever un drain lorsqu'il n'est plus perméable. En effet, s'il existe une
collection résiduelle et que la traite du drain ne suffit pas à reperméabiliser le drain, il ne faut
jamais tenter de manoeuvre de débouchage par injection de liquide ou cathétérisme du drain.
Dans ce cas il faut l'ôter et le remplacer par un autre drain si c'est nécessaire.
L'enlèvement du drain est envisagé lorsqu'il ne ramène plus de liquide, qu'il ne bulle plus et que
le poumon est revenu à la paroi sur le cliché du thorax. Les délais lors de l'enlèvement d'un
drain sont variables, cependant on peut dire que d'une façon raisonnable, le drain ne pourra
être maintenu plus de 10 jours sans exposer à des complications au niveau de la paroi (risque
d'infection), et au niveau de la plèvre ( le drain entretient l'exsudation et il continue à donner;
de plus il devient un repère de germes).
L'enlèvement du drain est précédé d'un arrêt de l'aspiration, suivi d'un contrôle radiologique
pour mettre en évidence la récidive éventuelle d'un décollement.
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Ne faut jamais clamper un drain chez un patient au respirateur.
Après l'enlèvement du drain il faut réaliser une surveillance attentive du patient car il y a un
risque de récidive du pneumothorax :
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B. La chirurgie cardiaque
1. Rappel anatomique
Les différentes cavités cardiaques et les valves sont représentées sur le schéma suivant :
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Le cœur a d’énormes besoins métaboliques en O2 puisqu’il utilise 70 à 80 % de l’O2 qu’il reçoit
contrairement aux autres organes qui n’en utilisent que 25 %. La perfusion coronaire qui
alimente les cellules myocardiques a lieu à 90 % pendant la diastole, car durant la systole, la
résistance vasculaire coronaire est trop forte en raison de la contraction ventriculaire.
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2. La pathologie chirurgicale
a) La chirurgie coronarienne
On décompose la vascularisation coronaire en trois réseaux (les deux premiers naissant du tronc
commun de la coronaire gauche).
le réseau circonflexe (CX) donne naissance aux marginales circonflexes (ou latérales),
Tronc commun
Coronaire coronaire gauche
droite
Sténose coronaire
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La maladie coronarienne peut se manifester par :
l’infarctus du myocarde.
On parle maintenant de syndrome coronaire aigu (SCA). Dans lesquels on distingue 3 situations:
(2) Causes
- L’athérosclérose.
La chirurgie sera toujours indiquée après la réalisation d’une coronarographie. C’est l’examen
de référence pour définir l’existence, la topographie et l’étendue de la maladie coronaire (cfr
cours de nursing médical 3ème BSI).
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Une ventriculographie gauche est en général réalisée au cours de l’examen. Elle permet
d’évaluer la fonction ventriculaire gauche globale, reflétée par la valeur de la fraction d’éjection
ventriculaire gauche (normalement supérieure ou égale à 65%) et d’apprécier le retentissement
des sténoses coronaires sur la contractilité myocardique.
Les indications chirurgicales ont fortement évolué ces dernières années en fonction des progrès
de la cardiologie interventionnelle (placement de stent, dilatation).
Indications formelles
Indications en urgence
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Pontage avec veine saphène (PAC X3)
o L’artère mammaire interne : artère la plus utilisée. Elle est devenue le greffon de
choix vu sa longévité. De multiples études ont démontré la supériorité de ce
conduit par rapport au conduit veineux. A 15 ans on estime le taux de
perméabilité à 82%.
L’artère mammaire est une branche qui naît de l’artère sous clavière. Il est possible d’utiliser
l’artère mammaire interne gauche (LIMA) et l’artère mammaire interne droite (RIMA ).
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D’autres greffons artériels peuvent être utilisés (artère gastro-épiploïque, artère radiale) mais
c’est moins fréquent.
La technique utilisée pour la réalisation d’un PAC « classique » nécessite une CEC (voir plus loin).
Une autre technique consiste à réaliser le pontage sans CEC (off pump), c'est-à-dire sur un cœur
battant et sans hypothermie. Cette technique se réalise en utilisant un appareillage particulier
(octopus)qui permet de stabiliser la zone opérée.
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Résultats de la chirurgie pour PAC
b) La chirurgie valvulaire
La chirurgie valvulaire concerne les valves aortique, mitrale et de façon moins fréquente la valve
tricuspide (la chirurgie de la valve pulmonaire est exceptionnelle chez l’adulte).
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(1) Le remplacement valvulaire
L’inconvénient majeur de cette valve est la nécessité d’une anti-coagulation à vie sans laquelle
le patient est exposé à des risques thrombo-emboliques (embolies artérielles périphériques ou
cérébrales, thrombose de la valve,…).
ces valves sont indiquées chez tous les patients jeunes, à l’exception des personnes
présentant une contre-indication au traitement anticoagulant ( troubles hépatiques, souhait de
grossesse,…).
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Les prothèses dites biologiques (bioprothèse), constituées de valve d’origine animale,
soit de valves humaines cryopréservées.
Soit utilisation d’une hétérogreffe (origine animale), l’inconvénient majeur est la durée de vie
limitée à une dizaine d’années. Son principal intérêt est de ne pas nécessiter d’anticoagulation à
vie. Elles sont donc indiquées chez les personnes dont l’espérance de vie ne dépasse pas une
dizaine d’années et les personnes présentant une contre-indication absolue ou relative à
l’anticoagulation (femme ayant un désir de grossesse, dialysés chroniques,..).
Soit l’utilisation d’une homogreffe (valve issue d’un coeur humain). Elle est principalement
indiquée en position aortique chez les patients présentant une endocardite infectieuse.
Prothèse biologique
Annuloplastie : pose d’un anneau prothétique : A. Régurgitation de la Valve mitrale, B. Pose de l’anneau
prothétique ; C. Valvuloplastie terminée.
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Possibilités de réaliser une valvuloplastie mitrale avec cathéter à ballonnet (technique de
cathétérisme).
Les pathologies pouvant atteindre les valves aortique et mitrale sont soit le rétrécissement
(sténose) soit l’insuffisance (cfr. cours de pathologie).
3.1. La valve aortique
La chirurgie de la valve aortique est essentiellement représentée par le remplacement
valvulaire.
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V.Lorent 2014 - 2015
(4) Les complications à long terme des
prothèses valvulaires
Elle est due au lâchage des points d’amarrage de la prothèse. Si elle est importante elle est
responsable d’une régurgitation massive de sang vers la cavité située en amont de la prothèse,
elle est alors responsable d’insuffisance cardiaque.
Elle est favorisée par la fragilisation des tissus sur lesquels on a inséré l’anneau de la prothèse
(c’est lié à l’étiologie, par exemple : endocardite bactérienne ou calcification).
Elle peut être précoce dans les 2 mois post opératoires et est liée à une contamination per-
opératoire. Les germes en cause sont souvent des Staphylocoques.
Elle peut être tardive avec des délais beaucoup plus longs. Les germes en cause sont les
Staphylocoque, Streptocoque et les Gram -.
Le traitement repose sur une antibiothérapie IV de longue durée. Si inefficace, chirurgie.
Mortalité > à 50%.
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4.4. Complications liées à l’usure de la valve (surtout pour les bioprothèses)
Cette usure nécessite une réintervention pour replacer une nouvelle valve.
C’est une hémolyse par destruction mécanique des globules rouges au contact de la valve.
Elle est favorisée par certains types de valves et elle est plus fréquente en position aortique et si
remplacement plurivalvulaire. Elle peut-être liée à une fuite paraprothétique.
Cette complication est moins fréquente avec les nouvelles valves utilisées.
Chirurgie thoracique, effectuée le plus souvent par sternotomie médiane, parfois par
thoracotomie
Chirurgie le plus souvent programmée, mais parfois pratiquée en urgence (Ex. si échec
de PTCA)
Chirurgie à risque hémorragique important et brutal. Ceci implique : la possibilité de
transfusions abondantes et rapides + l’utilisation de techniques d’épargne sanguine
(hémodilution, autotransfusion différée ou per opératoire).
Chirurgie longue, de 4 à 8 heures.
Chirurgie propre mais avec un risque infectieux grave, nécessitant l’emploi d’une
antibiothérapie préventive.
Chirurgie comptant souvent un temps de circulation extra-corporelle (CEC).
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La circulation extra-corporelle
C’est une technique de suppléance totale du coeur et des poumons, pour permettre une
intervention sur un coeur exsangue. Le sang veineux des deux veines caves est amené, par
l'intermédiaire de canules, à une pompe à galets. Celle-ci envoie le sang dans un oxygénateur
où il s'enrichit en O2 et perd son CO2 et ensuite le sang est réinjecté par une pompe dans
l'aorte. L'ensemble du circuit est hépariné pour éviter la formation de caillots.
Le problème persistant est le risque de lésion ischémique du myocarde à cause d'une perfusion
inadéquate des coronaires. Pour éviter ce risque, on recourt à l'hypothermie (une hypothermie
diminue le métabolisme basal de toutes les cellules et réduit les conséquences cellulaires de
l'hypoxie ou anoxie). On réalise cette réfrigération en abaissant la température du sang dans le
circuit de CEC (environ 30°).
La protection myocardique sera assurée grâce à la cardioplégie, elle consiste en une perfusion
sélective des coronaires à l'aide d'un liquide froid à 4° C de composition ionique (riche en K+)
et chimique spécifique, induisant un arrêt cardiaque électrique, une consommation énergétique
minimale et une hypothermie plus profonde du muscle cardiaque. Cet arrêt hypothermique est
entretenu par une réfrigération externe du coeur, le shumway qui consiste à immerger le
coeur dans un sérum physiologique à 4°C.
Les complications sont plus marquées et plus fréquentes quand la CEC est longue
(supérieure à 2 heures) ou chez les patients les plus âgés.
Complications hémorragiques.
Dysfonction rénale.
Embolie gazeuse.
Sensibilité accrue aux infections.
Réaction inflammatoire générale.
Dégradation des globules rouges.
Insuffisance hépato-cellulaire, pancréatite, ischémie intestinale.
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Schéma d’une CEC
La mise au point avant une intervention de chirurgie cardiaque peut comprendre la réalisation
de différents examens suivant la pathologie causale et le patient. Nous allons citer les examens
les plus fréquemment réalisés:
Examen clinique,
ECG,
Radio du thorax,
Echocardiographie
Coronarographie, aortographie, ventriculographie (systématique aussi bien si PAC que
chirurgie valvulaire).
Eventuellement scintigraphie du myocarde, épreuve d’effort.
Le bilan pré opératoire comprend aussi :
Examen des carotides ( si sténose significative, opération de la carotide dans le même
temps opératoire mais en commençant par la carotide) .
Epreuves fonctionnelles respiratoires, si la fonction respiratoire est trop atteinte, c’est
une contre-indication à la chirurgie.
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3. Le rôle de l’infirmière lors de chirurgie
coronaire ou valvulaire
Une sternotomie médiane est réalisée (abord habituel). Le médecin place les canules de la CEC
et procède à la mise en route de la CEC et à l’arrêt cardiaque. Il réalise ensuite les pontages et
/ou la chirurgie valvulaire. Lorsque l’intervention est réalisée, arrêt de la CEC, placement des
drains médiastinaux et pleuraux éventuellement et fermeture des différents plans.
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c) En phase post opératoire
Environ 30 minutes avant la fin de l'intervention, l'anesthésiste téléphone aux soins intensifs
pour donner des renseignements complémentaires (pace maker,…) et les drogues éventuelles
que le patient reçoit (Ex. Dobutrex®, Levophed®,…).
L'opéré cardiaque est ramené en USI en présence d'un anesthésiste et d'une infirmière :
Le patient remonte sur le brancard de salle d'opération et il est transféré sur son lit aux
soins intensifs. Pendant le transfert, le patient est ventilé (avec un respirateur portable)
et monitorisé ( ECG, TA, saturation).
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(1) Appareillage en post opératoire PAC ou
Valve
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(2) Installations du patient en USI
Ensuite :
5. La sonde urinaire est reliée à un sac collecteur gradué. Celui-ci sera remis à 0 dès
l'arrivée du patient. Ceci afin de pouvoir suivre de façon précise la diurèse horaire et
dépister rapidement un ralentissement de celle-ci.
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2. Un ECG 12 dérivations sera réalisé après installation du patient afin de mettre en
évidence des modifications du tracé et afin de le comparer aux tracés préopératoires. En
phase post opératoire, un ECG quotidien sera réalisé.
3. Un débit cardiaque sera également réalisé. Celui-ci est réalisé par le médecin pour
apprécier l'état hémodynamique et juger de la nécessité d'un remplissage, de
l'utilisation de drogues inotropes positives ou de drogues ayant un effet
vasoconstricteur.
4. Une radio thorax sera réalisée en postopératoire immédiat pour vérifier la bonne
position du tube endotrachéal, de la Swan Ganz, des drains médiastinaux et pour
apprécier l'état cardiaque et pulmonaire (épanchements). Une radiographie du thorax
sera réalisée une fois par jour pendant la durée de séjour en USI.
Au cours des 24 premières heures, la surveillance sera très fréquente pour rapidement dépister
les anomalies et pouvoir les corriger rapidement.
Les paramètres seront enregistrés tous les 1/4 d'heures pendant les 2 premières heures ensuite
toutes les 1/2 d'heures pendant les 2 heures suivantes et ensuite relevé horaire des paramètres.
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Il faut maintenir la TA entre 100 et 150 mm d'Hg maximum. Les hypotensions sont néfastes
pour les reins et le cerveau et une hypertension est mauvaise pour les sutures.
L’ECG 12 dérivations réalisés en post opératoire immédiat peut être répété si nécessaire. Il
permet de mettre en évidence des ischémies, une nécrose, des troubles de la conduction,…
L’ECG sera répété minimum 1X/jour.
Etant donné la courte durée d’action de l’Ultiva, 30 minutes avant le réveil, des
analgésiques seront administrés : Paracétamol 1 gr en IV - 1 ampoule de Dolzam +1
ampoule de Primpéran diluées dans 100 ml de LP + ½ ampoule de Dipidolordilué. L’extubation
précoce (dans les 6 heures post opératoires) diminue la durée de séjour en USI, ainsi que les
complications post opératoires.
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(c) Surveillance thermique
Au retour de salle d'opération, les patients sont hypothermes, la température est notée à
chaque prise de paramètre. Cela permet d'apprécier l'état de réchauffement qui conditionne
l'état hémodynamique.
La température peut augmenter très rapidement et entraîner une chute brutale de la tension
artérielle, il est alors nécessaire de remplir le patient (vasodilatation).
Les drains médiastinaux sont destinés à évacuer les épanchements liquidiens. Le débit de ces
drains est mesuré toutes les 1/2 heures, ceux-ci seront traits régulièrement pour éliminer les
caillots et pour les maintenir perméables (éviter l'accumulation de sang intra- péricardique).
1. Les hémorragies, on admet un débit de 200 cc les deux premières heures ensuite le
débit doit diminuer (50-60 cc/H), si celui-ci reste élevé, il faut avertir le médecin et faire
un contrôle de la coagulation.
des troubles de la coagulation (les plaquettes sont altérées avec le circuit de CEC, les
facteurs de coagulation aussi),
une recirculation d'Héparine®, (le circuit de CEC est hépariné, à la fin de la CEC l'héparine
est neutralisée par de la Protamine® mais lors du réchauffement il peut y avoir une
remise en circulation).
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Mise en place d’ une PEEP (5 ou 7.5 cm d'eau), celle-ci entraîne une diminution des
saignements.
Dans le cas où le saignement est très important et n'est pas du à un problème de coagulation,
le patient sera repris en salle d'opération pour une hémostase chirurgicale.
C'est une urgence, le patient doit retourner en salle d'opération car le coeur ne sait plus
fonctionner correctement. En salle d'opération, le chirurgien évacue les caillots.
Un bilan hydrique horaire est réalisé au cours des 24 premières heures. Celui-ci prend en
compte toutes les entrées (perfusion, dérivés sanguins,…) et les sorties (urinaires, drains
médiastinaux, drains de redon, SG).
Le traitement IV comprend :
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(4) Les soins le premier jour
postopératoire
Contrôle des paramètres hémodynamiques et des drains (FC, TAS et TAD, PVC, PAP, la
diurèse, la température et le débit des drains médiastinaux). Il faut réaliser la calibration
des transducteurs de la Swan et du cathéter artériel et fixer les alarmes du monitoring.
La fréquence à laquelle les paramètres sont enregistrés varie selon l'état du patient.
Surveillance clinique du patient tout au long des soins: coloration, sudation, état d'éveil.
Réaliser la toilette complète et les soins annexes. La toilette doit être réalisée
soigneusement et de façon rapide afin de réduire la fatigue et l'inconfort du patient.
Réaliser un contrôle soigneux des différents points d'appui et réaliser une friction de
ceux-ci. Après la toilette, installer le patient confortablement en position semi assise +
Placer les bas TED + Réaliser un bain de bouche, les soins à la sonde vésicale (+ fixation
de celle-ci !!!).
Pendant la toilette, il faut expliquer au patient ce que l'on fait et le resituer dans le
temps et dans l'espace, car ils sont souvent désorientés.
Pas de perroquet.
Utilisation d’une poupée à placer au niveau du sternum, lors des mobilisations,
toux,…
Le patient ne peut pas appuyer sur les bras lors des mobilisations.
Remonter le patient en le soulevant et sans utiliser ses bras.
Soutien gorge si forte poitrine.
toutes ces précautions doivent être prises pendant 6 semaines.
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Administrer le traitement médicamenteux prévu aux heures prévues. Le traitement
comprend des apports hydro-électrolytiques, des antidouleurs + des antiagrégants
plaquettaires (Ex.Aspirine®) + des bétabloquants (Ex. Emconcor® ; diminution des
besoins en oxygène du myocarde).
Réaliser les biologies sanguines, + interprétation et corrections éventuelles des
anomalies de la biologie,
Réfection des différents pansements si nécessaire (cathéters, pansements de
sternotomie, drains médiastinaux, pansement de la jambe, souvent retrait des redons de
saphénectomie si débit < 200 cc).
Réalisation d'un débit cardiaque, d'un ECG, d'une RX thorax.
Le timing qui suit est donné à titre indicatif et peut varier d'une institution à l'autre et d’un
patient à l’autre.
Jour opératoire
o Retrait du redon saphénectomie (si débit < à 200 ml depuis le retour de salle
d’opération).
o Réalisation ECG 12 dérivations
o Le sevrage des médicaments sera fait progressivement lorsque les paramètres
hémodynamiques seront satisfaisants pour le patient concerné, avec un éventuel
relais peros de certains médicaments (Ex. Rydène®, Cordarone®).
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2eme jour post opératoire
a.1. Hypovolémie
causée par une hémorragie, une diurèse abondante ou un réchauffement rapide du
patient.
traitement par un remplissage adéquat en fonction de la cause.
Les états de chocs peuvent avoir différentes origines. En chirurgie cardiaque, ce son t
principalement les chocs hypovolémiques et cardiogéniques qui risquent d’apparaître.
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Pharmacologie des situations de choc
Surveillance
Surveillance
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a.3. Insuffisance cardiaque aiguë
- soit une IC droite soit une IC gauche (OAP).
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(c) Les complications rénales
o Infections de plaies.
o Infections sur cathéter.
o Infections urinaires.
o Infections pulmonaires.
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(f) Les complications liées à la CEC (voir
partie sur la CEC)
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Rappel pathologique - L’endocardite bactérienne
Les endocardites sont des infections des surfaces endo - cardiaques ou des valves cardiaques.
L'endocardite infectieuse associe un processus infectieux à des perturbations hémodynamiques,
consécutives aux dégâts anatomiques des valves. Elle reste une maladie grave puisque sa
mortalité globale est actuellement encore de 15 à 20 %.
C'est à partir d'un foyer, en règle générale muqueux, dentaire ou digestif le plus souvent, que
les germes pénètrent dans le sang (voie hématogène) et vont se greffer sur l'endocarde
habituellement préalablement lésé, où ils engendrent la lésion primitive de la maladie : c'est la
végétation.
Symptômes
Le syndrome infectieux peut dominer la scène clinique.
Conséquences - complications
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La fréquence de survenue des endocardites
o 1/3 des cas apparaissent sur une valvulopathie préexistante, (ex. insuffisance mitrale)
o 1/3 surviennent chez des patients sans antécédents valvulaires connus.
o 10% environ sur une cardiopathie congénitale,
o 10 à 30% chez des porteurs de prothèses valvulaires.
Classiques
o stomatologie (1/4 des cas).
o autres portes d’entrée : digestive, ORL, cutanée ou génitale.
Iatrogènes
o chirurgie cardiaque et surtout placement d’une prothèse valvulaire, cathéters,
chambres implantables, manœuvre de réanimation.
o Toxicomanie.
o Fistule artério-veineuse chez les dialysés (1/4des cas).
Le diagnostic
Le traitement
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C. La chirurgie pulmonaire
1. Rappel anatomique
2. La pathologie chirurgicale
a) Indications chirurgicales
La chirurgie pulmonaire est indiquée essentiellement dans les cas de cancers broncho-
pulmonaires primitifs.
A l’intérieur des cancers primitifs du poumon, l’examen des cellules cancéreuses permet de
distinguer 4 cancers principaux :
Le cancer à petites cellules, il est très invasif, tant au niveau local que dans le médiastin
ou à distance. La chirurgie est peu efficace. Le traitement associera de la chimiothérapie
et de la radiothérapie.
Les cancers non à petites cellules, on en distingue 3 :
o Cancer épidermoïde, le plus fréquent, il touche les grosses bronches.
o Adénocarcinome, sa fréquence est croissante.
o Cancer à grandes cellules, il est le moins fréquent.
Pour que la chirurgie soit indiquée dans le cas d'un cancer pulmonaire, il faut que le patient soit
en bon état général et le cancer doit être limité.
Les causes des cancers pulmonaires sont les suivantes:
Le tabac, seul 1 % des non fumeurs est atteint par ce type de cancer (épidermoïde). La
survenue d'un adénocarcinome ou d'un cancer à grandes cellules est indépendante du
tabac.
Rôle des toxiques, par exemples: goudron, radio-isotopes, amiante, arsenic, nickel,
chrome, fer.
Il existe d'autres indications à la chirurgie pulmonaire, par exemples: les infections pulmonaires
avec formation d’abcès, le BK, les bronchectasies + les anomalies congénitales, les traumatismes
thoraciques.
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b) Symptômes des cancers
Ces cancers touchent plus fréquemment les hommes que les femmes.
Le cancer est parfois découvert de façon fortuite lors d’un examen de routine. Dans les autres
cas, les manifestations présentées sont :
Le cancer pulmonaire peut être classé selon sa taille, sa situation par rapport aux bronches et à
la carène et son extension vers les organes voisins (T).
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Classification du T
Statut T Description
Classification du N
Statut N Description
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Grâce à cette classification, différents stades sont décrits :
Stade 0 In situ
Stade 1a T1 N0 M0 >70 %
Stade 1b T2 N0 M0 60 %
a) En phase préopératoire
Identique aux autres interventions. Une attention particulière sera portée sur :
La préparation psychologique est très importante, les patients connaissent leur
pathologie. Il faut être attentif à leurs questions, aux manifestations d'anxiété. Il faut les
informer sur le déroulement de l'intervention, sur le séjour aux soins intensifs, sur la
convalescence.
La kinésithérapie respiratoire intensive en préopératoire est très importante. La
kinésithérapie respiratoire est indiquée afin d'améliorer la mécanique respiratoire et
d'éduquer le patient pour faciliter la rééducation postopératoire. Elle permet également
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d'éliminer les sécrétions, d'éduquer le patient à tousser correctement. Le
kinésithérapeute devra également faire prendre conscience au patient de sa ventilation
afin de lui en assure
le contrôle et lui permettre de corriger les asynergies ventilatoires grâce à une
rééducation appropriée.
Une thérapeutique médicamenteuse préopératoire sous forme de fluidifiant des
sécrétions ou de broncho-dilatateurs.
REM: il est demandé au patient d'arrêter le tabac, 1 à 3 semaines avant l'intervention.
Le jour même
b) En per opératoire
Dans le cadre de ce cours nous allons nous attarder essentiellement sur la lobectomie ou la bi-
lobectomie et sur la pneumonectomie.
L’intervention se réalise sous anesthésie générale.
Pendant l'intervention, le patient est placé en décubitus latéral sur le coté sain, le chirurgien réalise
ensuite une thoracotomie postéro-latérale (habituellement entre la 4 ème et la 5ème côte).
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La lobectomie consiste à retirer un lobe pulmonaire après ligature de son pédicule artériel et veineux,
puis en une section suivie d'une suture de sa bronche. Elle nécessite un drainage double de la cavité
pour reproduire la pression négative intra- pleurale de façon à permettre au poumon restant de s'étende
dans la cage thoracique.
La bi lobectomie consiste à retirer deux lobes (à droite seulement). La ré- expansion est beaucoup plus
difficile, le poumon restant étant très petit pour remplir la cavité.
La pneumonectomie (ou pneumectomie) est une résection totale d'un poumon, avec une suture
étanche de la bronche souche. La cavité de pneumonectomie va se remplir peu à peu avec des
transsudats plasmatiques, des suintements hémorragiques et lymphatiques. Progressivement, ce liquide
se transforme en fibrine. Il existe deux techniques différentes :
soit mise en place d'un drain (clampé ou mis en décharge SANS ASPIRATION). Ce drain
permettra d'éliminer l'excès de liquide contenu dans la cavité et mis en évidence par la RX
thorax. Habituellement alternance clampage du drain (50 minutes) et drain sous eau (déclampé
sans aspiration) pendant 10 minutes.
soit absence de drain. Dans ce cas on réalise des contrôles radiologiques fréquents et si
apparition d’un épanchement trop important dans la cavité de pneumonectomie, celui-ci sera
ponctionné (moins fréquent).
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c) En post opératoire
Il est porteur:
Si lobectomie: 2 DRAINS, un antérieur situé en haut et en avant du poumon pour évacuer l’air, + un
drain postérieur latéro-basal servant à l’évacuation du liquide (sang, lymphe) mis en aspiration.
Si pneumonectomie : un drain soit clampé soit relié à un bocal sous eau, mais jamais en aspiration.
Avant l’accueil d’un opéré pulmonaire, se renseigner sur le type de résection réalisée :
La surveillance et les complications étant différentes selon le type d'interventions, nous allons voir
séparément les soins postopératoires.
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(b) Soins et surveillance au jour 1 après
lobectomie
Contrôler les paramètres toutes les 2-3 heures si le patient est stable.
Contrôle de la respiration. Installer correctement le patient pour qu'il puisse bien
respirer et cracher. Il faut également l'encourager à faire ses exercices respiratoires.
Certains patients ont beaucoup de difficultés à expectorer et il est parfois nécessaire de
faire des aspirations. Il ne faut pas hésiter à demander la collaboration du
kinésithérapeute.
Faire le bilan hydrique.
Administrer la thérapeutique. S’assurer que le patient n’a pas de douleur (PCA +
analgésiques).
Toilette complète au lit et soins d'hygiène. Prévention des escarres.
Réfection du pansement. Contrôler l'aspect de la plaie. Il est préférable de refaire le
pansement lorsque le patient est tourné pour la toilette du dos, ça évite de devoir le
mobiliser 2 fois. !!! Préparer le matériel pour le pansement avant.
Réaliser les contrôles sanguins programmés.
Reprise d’une alimentation légère.
Les drains sont en général enlevés au troisième jour (après contrôle radiologique drain clampé).
Les fils sont ôtés au dixième jour.
La douleur, au retour de salle d'opération, la PCA seule n'est pas toujours suffisante,
dans ce cas le médecin prescrit l'association d'un autre antidouleur tel que le
Paracétamol. En aucun cas il ne faut laisser le patient avoir mal.
Hémorragie : elle est rare et survient dans le postopératoire immédiat. Elle se manifeste
par un débit élevé au niveau des drains. Le patient peut être repris au bloc opératoire
pour une hémostase chirurgicale.
Les infections: elles peuvent avoir 2 origines principales:
o l'encombrement bronchique, le patient présente alors un encombrement avec
hyperthermie. Le traitement consistera à calmer la douleur pour que le patient
puisse correctement cracher, à faire de la kinésithérapie, des aérosols. Une
culture bactériologique d'expectoration sera réalisée pour adapter
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l’antibiothérapie et si nécessaire une fibroscopie pulmonaire sera réalisée
notamment pour aspirer les sécrétions.
o une infection de la plaie, il faut réaliser un frottis pour adapter l'antibiothérapie
et faire les soins locaux en fonction de l'avis médical.
Le bullage du drain ( fuite gazeuse): celui-ci peut persister lors d'une lobectomie, cela
résulte de la lésion d'alvéoles lors de la dissection. Il faut alors attendre la cicatrisation
naturelle parfois tardive (dans certains cas il est nécessaire de ré- intervenir pour
colmater la brèche).
L'insuffisance respiratoire aiguë: elle est due à une atélectasie du poumon opéré ou une
non- ré- expansion du ou des lobes restants (phénomènes d'origines diverses), elle sera
en général traitée par la fibroscopie et la ventilation avec une CPAP et si nécessaire
recourir à la ventilation artificielle.
Les accidents thrombo-emboliques veineux sont toujours possibles en cas de chirurgie
thoracique.
- LE PATIENT EST PORTEUR D'UN DRAIN CLAMPE. IL NE FAUT PAS LE METTRE SOUS
ASPIRATION!!!
Administrer le traitement médicamenteux et les apports hydro-électrolytiques,
Réaliser les contrôles demandés, bilan sanguin (gaz sanguin), RX thorax et ECG.
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(a) Surveillance le jour opératoire
Le patient opéré pour une pneumonectomie peut sembler moins "lourd" car moins appareillé.
Néanmoins il nécessite une surveillance attentive de la part de l'infirmière car les complications
possibles sont nombreuses. En effet en cas de pneumonectomie, les modifications ventilatoires
et hémodynamiques (surcharge à droite) sont importantes.
De plus l'hémithorax vide va se remplir peu à peu de liquide (transsudat plasmatique,
suintement hémorragique et lymphatique plus ou moins rapide et plus ou moins important). Ce
liquide constitue un appel pour les germes et un bon milieu de culture.
La surveillance postopératoire est semblable à celle d'une lobectomie, mais les contrôles
radiologiques seront plus fréquents afin d'avoir des renseignements sur:
Importance de l'épanchement post-pneumonectomie,
Déplacement médiastinal éventuel,
Etat du poumon restant (encombrement, atélectasie, épanchement pleural),
Dilatation gastrique.
Les exercices respiratoires sont très importants, associés à des aérosols et de l'oxygène. Le rôle
du kinésithérapeute est très important.
Complications loco-régionales
o Hémorragie: Si elle est brutale, elle nécessite une reprise chirurgicale avec des
transfusions sanguines massives. Ca va se manifester par un état de choc. Si
l'hémorragie est progressive, elle va se traduire par un épanchement inhabituel.
Il faut absolument l'évacuer étant donné le risque de déplacement du médiastin.
o Déplacement médiastinal
Soit déviation médiastinale vers le poumon sain, due à un remplissage trop rapide de la
cavité de pneumonectomie en cas d'hémorragie. Il se manifeste par une dyspnée, une sensation
d'oppression, des sueurs, un emphysème sous cutané car l'air sous pression dans la cavité
s'évacue dans les tissus mous de voisinage, mais également par des modifications
hémodynamiques avec une chute de la TA et une tachycardie. Le traitement est l'évacuation du
liquide par l'intermédiaire du drain laissé en place.
Soit, une déviation médiastinale vers la cavité de pneumonectomie, due à un remplissage insuffisant
de la cavité de pneumonectomie.
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L’insuffisance respiratoire aigue
Fistule bronchique
Il s'agit d'un lâchage de suture du moignon bronchique mettant en communication la cavité de
pneumonectomie avec l'arbre bronchique dont la conséquence est la surinfection du poumon
restant et l'infection du liquide de la cavité (la fistule peut se produire plus tardivement suite à
une infection ou à une récidive du processus néoplasique).
Elle est souvent précédée d'un syndrome bronchique infectieux et d'une altération de l'état
général. Elle s'accompagne de fièvre, d'une toux quinteuse et d'expectorations purulentes.
Elle nécessite un traitement chirurgical pour re-suturer le moignon bronchique.
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IV. Les stimulateurs cardiaques
A. Notions théoriques
1. Physiologie
l'excitabilité,
la conduction,
la contraction.
A l'état de repos (diastole), il existe une concentration d'ions potassium ( K+) à l'intérieur de la
cellule et des ions Na+ à l'extérieur. Ces gradients ioniques de part et d'autre de la membrane
sont responsables, en partie, d'une charge positive à l'extérieur et négative à l'intérieur. La
mesure de la différence de ces potentiels définit le potentiel de repos.
Si par une action mécanique, électrique ou chimique suffisante, la polarisation d'une partie de la
cellule est modifiée, ce changement va se propager tout le long de la membrane cellulaire. C'est
la dépolarisation qui va se transmettre de proche en proche. Les ions Na+ entrent dans la
cellule et les ions K+ en sortent. Ceci correspond à la contraction cardiaque ou systole.
Le retour à la situation initiale est la repolarisation, qui est suivie d'une période réfractaire
pendant laquelle un stimulus même important n'obtiendra aucune réponse.
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Le système de conduction intrinsèque du cœur comprend le nœud sinusal, le nœud auriculo-
ventriculaire (AV), le faisceau de His qui se divise en deux branches et se termine par les fibres
de Purkinje. (voir schéma page suivante).
2. Définition
Le pace maker ou stimulateur cardiaque est un appareil qui délivre une impulsion électrique
destinée à assurer un rythme cardiaque suffisamment élevé lorsque le rythme spontané du
patient est trop lent.
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Qu’est-ce qu’un pace maker ?
Un stimulateur cardiaque comporte :
une source d’énergie (pile au lithium).
une sonde munie à son extrémité d’une électrode placée au contact de la paroi
cardiaque. Ces électrodes peuvent être à fixation passive (sonde munie de barbillons
simplement placée au contact de l’endocarde) ou à fixation active (une vis incorporée
dans la sonde va être fixée « activement » dans le myocarde).
3. Types de stimulations
Il existe différents situations :
Lorsqu’une bradycardie excessive est due à un phénomène aigü, transitoire, la stimulation ne sera
utilisée que pendant quelques jours, temps nécessaire pour remédier au problème.
Exemples :
à une sonde endocavitaire introduite par une veine jugulaire ou sous clavière (Cordis), et
qui sera au contact du ventricule droit (voir schéma page suivante).
à des électrodes épicardiques, placées par le chirurgien en fin d'intervention de
chirurgie cardiaque. Ces électrodes pourront être reliées à un boitier externe en cas de
nécessité.
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b) Stimulation définitive – stimulateur interne
Lorsque le phénomène aigü persiste ou qu’il y a un risque important de récidive, on doit alors
recourir à un stimulateur définitif.
Exemples
BAV complet.
BAV du 2 ème degré de type Mobitz.
Bradycardie extrême.
Dysfonctionnement du nœud sinusal.
Fibrillation auriculaire avec réponse ventriculaire lente.
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Sonde auriculaire
Sonde ventriculaire
+ Pace défibrillant
Ce nouveau type de pace est implanté chez le patient survivant d’un arrêt cardiaque par tachycardie
ventriculaire (TV) ou fibrillation ventriculaire (FV) ou chez les patients présentant des TV mal supportées
et résistantes aux traitements médicamenteux.
Le boîtier peut être implanté au niveau abdominal ou au niveau pectoral. Le choc est d’environ 25 jouls.
Pace défibrillant
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Rappel – Troubles de la conduction
4. Modes de stimulation
Une convention internationale permet de caractériser tout stimulateur en se basant sur un code
à plusieurs lettres.
1ère lettre = la cavité stimulée
A = oreillette, V = ventricule, D = 2 chambres, O = pas de stimulation
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B. Les soins infirmiers
un ECG 12 dérivations.
un bilan sanguin.
une radiothorax.
un holter peut aussi être réalisé.
2. Techniques de placement
Soit par voie épicardique, uniquement si chirurgie cardiaque par exemple. Les électrodes
sont directement placées sur le péricarde en fin d'intervention.
Soit par voie endo - cavitaire. On place un introducteur dans la veine jugulaire ou sous
clavière. On introduit ensuite la sonde de stimulation qui est positionnée dans l’apex du
ventricule droit (ou dans l’oreillette).
Dans ces 2 cas, la sonde est connectée à un boîtier externe.
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Patient monitorisé, le patient est soit en cardiologie avec une télémétrie soit en USI. Le
monitorage permet de contrôler la fréquence cardiaque et le rythme. On recherche
aussi la présence de spikes sur le tracé.
Réalisation d’un contrôle RX (face et profil) le 1er jour post-opératoire. Si OK, le patient peut se
lever.
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4. Complications
Exemples d’anomalies :
5. Suivi et conseils
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Activités de la vie quotidienne
Aucun danger
TV, radio, appareils électroménagers, four à micro-ondes, téléphones classiques,
Risques modérés
Risques potentiels
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V. Bibliographie
1. Alimi Y. Système vasculaire cérébral et accidents vasculaires cérébraux- Anatomie et
physiologie - Soins chirurgie N° 118/119 – Décembre 1990 - Janvier 1991, pages 4 à 8
4. Boccalon H., Guide pratique des maladies vasculaires - MMI Editions, 1997
5. Boissart M. et col - Soins d'urgence - Unité d'enseignement 4.3. - Référence IFSI - Vuibert
2013 319 pages
8. Carpentier P., Les maladies veineuses - Collection Envie de s’informer, Editions qui lira
verra, 1999
10. Fattorusso V., Ritter O., Vadémecum clinique du diagnostic au traitement - Masson,
20ème édition, 1998
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13. Folliguet T., Lagier A. Chirurgie cardiaque guide pour le praticien – Collection conduites
Doin – 1997 -159 pages
15. Goulon M. et col., Les urgences – Reconnaître, comprendre, traiter - Edisem, Maloine SA
Paris, 1990, pages 307-311, 315 à 321
17. Larcan A. et col. Urgences médicales - Masson, 3ème édition, 1987, pages103 à 107
18. Lewis S., Heitkemper M., Dirksen S ; Soins infirmiers médecine –chirurgie n2 : appareils
respiratoire et cardio-vasculaire, système hématologique et soins d’urgence –
Beauchemin - 2003 – pages 160 à 568
22. Puig M., Rôle de l’infirmière auprès du patient opéré de varices sous anesthésie locale -
Soins en chirurgie – N° 133 – Mars 1992, pages 27 et 28
26. Tranier P., La chirurgie carotidienne – Les résultats - Soins chirurgie N° 118/119 –
Décembre 1990 - Janvier 1991, pages 37 à 40
27. Vadon N ; Dubois Cl, L’opéré en chirurgie cardiaque – Masson – 1998 – 160 pages
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28. Vidal W. et col - Infectiologie et hygiène - Unité d'enseignement 2.10 - Référence IFSI -
Vuibert - 2013- 191 pages
29. Villard J. et col., Dossier – Maladies cardio-vasculaires et sujet âgé - Soins chirurgie – N°
159 – mai 1994- pages 4 à 39
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VI. Annexes
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B. Rappel système parasympathique et
sympathique
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Adrénaline = hormone du stress, Noradrénaline = neurotransmetteur du stress.
Adrénaline et Noradrénaline agissent sur des récepteurs « adrénergiques » de 2 types : β et α
Les récepteurs β2 prédominent dans les tissus musculaires lisses des vaisseaux et des bronches.
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C. Les différentes familles de médicaments
1. Les bétabloquants
Mécanisme d’action des β bloquants
Ce sont des molécules qui inhibent les effets du système sympathique en se fixant de manière spécifique
sur les β récepteurs, empêchant ainsi l’action des catécholamines. Ils sont donc sympatholytiques =
antagoniste du système sympathique.
Ils ont :
En résumé
β bloquants
la fréquence et la contractilité cardiaque
le débit cardiaque et la TA
les besoins en O2 du myocarde
Pharmacologie
Bisoprolol - emconcor
- Isoten
Metoprolol - Seloken -
selozok
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2. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion
(IEC)
Rappel physiologique
Les reins et le foie sont à l’origine de la fabrication des hormones du système RAA, mais les reins sont les
déclencheurs d’une cascade de réactions chimiques aboutissant à la sécrétion d’hormone active.
Le rein mesure en permanence la perfusion de sang qu’il reçoit. En cas de baisse de la perfusion, il
sécrète la rénine, qui est une enzyme capable de transformer l’angiotensinogène en angiotensine I.
L’enzyme de conversion de l’angiotensine transforme à son tour l’angiotensine I en angiotensine II.
Cette hormone :
- entraîne une vasoconstriction des artérioles augmentation de la PA.
- stimule la sécrétion d’Aldostérone, hormone sécrétée par les glandes surrénales qui provoque
une augmentation de la volémie par réabsorption de Sodium et d’eau au niveau des reins (et donc
augmentation de la pression et du volume sanguin).
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Pharmacologie
Captopril:
Capoten®
Perindopril :
Coversyl®
Ramipril :
Tritace®
Lisinopril:
Zestril®
Mécanisme d’action
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3. Les antagonistes des récepteurs de
l'angiotensine II
Mécanisme d’action
Indications
HTA
Infarctus du myocarde en présence de signes
d’insuffisance cardiaque et/ou de dysfonction
importante du ventricule gauche
Insuffisance cardiaque
Insuffisance rénale chez les diabétiques de type 2
(Néphropathie diabétique)
Losartan:
Cozaar®
Valsartan:
Diovane®
Candesartan :
Atacand®
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