Formation Artisans Assainissement Non Collectif

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Journée d’information

L’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF


Réglementation et règles de l’art

Version du lundi 26 novembre


2012
PROGRAMME

„ Le contexte réglementaire
„ Le contexte
„ Les nouveaux arrêtés
„ Les obligations et responsabilités des propriétaires
„ Role du SPANC
„ Les obligations et responsabilité des entrepreneurs

„ Les différents dispositifs d’assainissement autonome et leur mise en œuvre


„ Principe de fonctionnement
„ Les différentes techniques
„ Règles générales d’implantation et de conception
„ Règles générales de mise en oeuvre
„ Recommandations vis-à-vis des matériaux et matériels utilisés
„ Subventions aux particuliers

„ Les nouvelles filières agréées

„ Présentation des prétraitements (bac à graisses et séparateurs hydrocarbures)


Le contexte réglementaire

assainissement non collectif = solution à part entière


Loi sur l’eau 1992 prescription techniques applicables
arrêtés du 6 mai 1996 Normes: DTU 64-1 (révision prévu en 2012)

Contrôle généralisé des installations avant le 31/12/2012


Loi sur l’eau 31/12/2006 ; arrêtés Réhabilitation dans un délai de 4 ans (ou plus court) si
du 7 septembre 2009;arrêté du 22 risque de pollution et sanitaire
juin 2007 Insertion de nouvelles filières agréées
Délai maximal entre deux contrôles portait à 10 ans au lieu de 8 ans
Diagnostic obligatoire dans le cadre des ventes à partir du
01/01/2011 et mise en conformité par l’acquéreur dans un délai d’un
Loi Grenelle 2 du
an travaux de réhabilitation potentiel
12/07/2010 Avis du SPANC lors de l’instruction du permis de construire
(obligatoire depuis le 1er mars 2012)

Arrêté « contrôle » du 27 avril 2012


arrêté « prescriptions »du 7 mars Arrêtés permettant la mise en application
2012 modifiant l’arrêté du 7 de la loi grenelle 2
septembre 2009
Arrêtés du 7 septembre 2009 modifié par
l’arrêté du 7 mars 2012

Quelles évolutions ????

« Une installation d’ ANC doit être située à plus de 35 m d’un captage


déclaré d’eau destinée à la consommation humaine. Cette distance
peut être réduite pour des situations particulières permettant de garantir
une eau propre à la consommation »

• Intégration du problème des toilettes sèches et du devenir des eaux


ménagères, avec la possibilité de traiter séparément les 2 types d’eaux
usées (Art. 3)

• Art. 5 :
Ö Regards accessibles obligatoires
Ö Schéma à jour du dispositif d’ANC
Ö Dimensionnement : nombre d'équivalents-habitants est égal au nombre de
pièces principales au sens de l'article R. 111-1-1 du code de la construction et de l'habitation
Quelles évolutions (suite) ????

• Ni SPANC, Ni Bureaux d’études ne doivent plus désormais privilégier


les systèmes traditionnels utilisant le sol en place par rapport aux autres
filières (sauf réglementation locale)
Ö Cf. Art 7 ou titres des annexes

• Cependant, l’infiltration des eaux TRAITÉES dans le sol ou l’irrigation souterraine


de végétaux dans la parcelle doivent toujours être privilégiées (à condition que le sol
le permette). Dans le cas de l’irrigation, Les végétaux irrigués ne doivent pas être utilisés pour
la consommation humaine et toute stagnation en surface ou de ruissellement des eaux usées
traitées doit être exclue.

• Si impossibilité d’infiltrer ou d’irriguer, il peut alors être envisagé le rejet vers un exutoire
superficiel (fossé, mare, rivière…) à condition de démontrer l’impossibilité d’infiltrer via une étude
de filière

• Si impossibilité d’infiltrer, d’irriguer ou de rejeter vers le milieu superficiel, les


eaux usées traitées peuvent être dirigées vers le milieu hydraulique souterrain
(puits d’infiltrations) après autorisation du responsable du SPANC et basé sur
une étude hydrogéologique,
Arrêté du 27 avril 2012

Pour les installations neuves et réhabilitées :


1- Réaliser un examen préalable de la conception (étude sur dossier, complétée si
besoin par visite sur place)
9Adaptation du projet (type usage, contraintes sanitaires ou env., sensibilité du milieu, caractéristiques
du terrain et de la parcelle)
9 Conformité de l’installation (arrêtés du 22/06/2007 ou 07/09/2009)

Réalisation d’un rapport d’examen de conception remis au propriétaire

2- Vérification de l’exécution (visite sur place avant remblaiement et contre visite si


avis non conforme)
= identification, localisation et caractérisations des dispositifs, accessibilité, vérification des prescriptions
réglementaires en vigueur.
Pour les installations existantes :
9 Vérifier existence d’une installation
9 Vérifier le bon fonctionnement et l’entretien de l’ANC
9 Évaluer dangers pour santé et environnement
9 Évaluer une éventuelle non-conformité

Si non existence d’éléments probants permettant de vérifier l’existence d’un ANC, possibilité pour
la commune (SPANC) de mise en demeure pour réaliser nouvel ANC.
Arrêté du 27 avril 2012

Obligation travaux avec délai (peu importe la zone d’implantation de l’ANC):


1- Absence d’installation = police du Maire ou du responsable du SPANC (cf infos OIEAU)
= Obligation de travaux avec mise en demeure (suivant l’enjeu engageant la police de la salubrité publique)
MAXI 4 ans
2- Contact eaux usées brutes ou prétraitées possible sur ou hors de la parcelle :
= Défaut sécurité sanitaire (danger pour la santé des personnes)
Délai 4 ans ou 1 an si vente
3- Nuisances olfactives récurrentes (constatation d’une nuisance olfactive pour l’occupant ou réception
d’une plainte par la commune ou le SPANC concernant les odeurs) :
= Défaut sécurité sanitaire (danger pour la santé des personnes)
Délai 4 ans ou 1 an si vente
(Suppression de la nuisance olfactive = obturation ventilation et regards)
4- Défaut sécurité (résistance des ouvrages, couvercle non sécurisé, dispositif électrique défectueux) :
= Défaut sécurité sanitaire (danger pour la santé des personnes)
Délai 4 ans ou 1 an si vente
5- Présence d’un puits (le puits dans le cadre de l’ANC n’est désormais plus un réelle contrainte vu les
facteurs à prendre en compte : distance 35 m, puits déclaré utilisé pour la consommation humaine (environ 95 %
des puits non potable (source LD14, amont hydraulique, impossibilité raccordement réseau publique)) :
= Défaut sécurité sanitaire (danger pour la santé des personnes)
Délai 4 ans ou 1 an si vente
Arrêté du 27 avril 2012

Dans le Calvados, pour le moment très peu voire aucune zone à enjeu sanitaire, ni
environnemental identifiées
Obligation travaux avec délai uniquement lors des ventes :

1- Si juste un système de prétraitement ou de traitement


2- Rejet d’eaux usées prétraitées dans un puisard
3- Rejet d’eaux usées prétraitées dans un cours d’eau ou une mare (prise en compte du
facteur dilution ?)

4- Évacuation d’eaux usées brutes dans un système d’épandage


5- Rejet de la totalité des eaux usées brutes à l’air libre (contact possible ???), dans un
puisard, un cours d’eau, une mare…
6- installation de prétraitement ou de traitement sous-dimensionnée par rapport au flux
de pollution = rapport de 1 à 2
7- Dysfonctionnements (prétraitement non étanche, système engorgé, micro station hors
service, constatation de départs de boues (micro station)…)
Objectifs (Arrêté 27 avril 2012)

Source OIE
Liste des points à contrôler a minima lors du contrôle des
installations d'assainissement non collectif, suivant les situations
(Annexe 1 arrêté du 27 avril 2012)

INSTALLATIONS NEUVES AUTRES


ou à réhabiliter installations

POINTS À CONTRÔLER A MINIMA


Vérification Vérification du
Vérification
de la fonctionnement
de l’exécution
conception et de l'entretien

Constater l'éventuel réaménagement du terrain sur et aux abords de


l'installation d'assainissement X

1 - Modifications de Constater la réalisation de travaux conformément aux indications du


l'installation suite à la rapport de vérification de l'exécution établi par la commune
dernière visite de la X
commune

Constater la réalisation de travaux conformément aux indications du


rapport de visite établi par la commune X

Vérifier l'absence de contact direct possible avec des eaux usées non
traitées X

Vérifier l'absence de risque de transmission de maladies par des vecteurs


pour les zones de lutte contre les moustiques
2 - Présence de dangers X
pour la santé des
personnes et/ou de
risques avérés de Vérifier l'absence de nuisances olfactives
X
pollution de
l'environnement
Vérifier la sécurité des installations (notamment structure et fermeture des
parties de l'installation pouvant présenter un danger pour la sécurité des
personnes) X
INSTALLATIONS NEUVES AUTRES
ou à réhabiliter installations
POINTS À CONTRÔLER A MINIMA
Vérification Vérification Vérification
conception exécution fonctionnement

Vérifier la localisation éventuelle de l'installation en zone à enjeu environnemental


(article 2-(4)) X X

Vérifier l'existence d'une installation complète (article 2-(5)) X X X

2 - Présence de dangers Vérifier que le dimensionnement des installations est adapté, conformément à
pour la santé des l'article 5 de l'arrêté relatif aux prescriptions techniques
X X
personnes et/ou de
risques avérés de
pollution de Vérifier que le dimensionnement des installations est adapté, conformément à
l'environnement l'article 3 de l'arrêté relatif aux prescriptions techniques
X

Vérifier que les installations ne subissent pas de dysfonctionnement majeur (voir


point 4 de l'annexe 2) X X

Vérifier la bonne implantation de l'installation (distance minimale de 35 mètres par


rapport aux puits privés, respect des servitudes liées aux périmètres de protection X X X
des captages d'eau, ...)

Vérifier que les caractéristiques techniques des installations sont adaptées,


conformément à l'article 5 de l'arrêté relatif aux prescriptions techniques
X X

3 - Adaptation de
l'installation aux Vérifier que les caractéristiques techniques des installations sont adaptées,
contraintes sanitaires et conformément à l'article 3 de l'arrêté relatif aux prescriptions techniques
X
environnementales, au
type d'usage, à
l'habitation desservies et Vérifier la mise en œuvre des dispositifs de l'installation conformément aux
au milieu conditions d'emploi mentionnées par le fabricant (guide d'utilisation, fiches
X X
techniques)

Vérifier que l'ensemble des eaux usées pour lesquelles l'installation est prévue est
collecté, à l'exclusion de toutes autres et que les autres eaux, notamment les eaux
pluviales et les eaux de vidange de piscines, n'y sont pas dirigées X X
INSTALLATIONS NEUVES AUTRES
ou à réhabiliter installations

POINTS À CONTRÔLER A MINIMA


Vérification Vérification Vérification
conception conception fonctionnement

Vérifier le bon écoulement des eaux usées collectées jusqu'au dispositif d'épuration
et jusqu'à leur évacuation, l'absence d'eau stagnante en surface et l'absence
d'écoulement superficiel et de ruissellement vers des terrains voisins X X

4 - Bon fonctionnement
de l'installation Vérifier l'état de fonctionnement des dispositifs et l'entretien régulier sur la base des
documents attestant de celui-ci conformément aux conditions d'emploi mentionnées
par le fabricant (guide d'utilisation, fiches techniques) X X

Vérifier l'entretien régulier des installations conformément aux textes en vigueur :


accumulation des graisses et des flottants dans les installations, niveau de boues,
nettoyage des bacs dégraisseurs et des pré-filtres (dans le cas où la commune n'a
pas pris la compétence entretien et à la demande de l'usager) X

Vérifier la réalisation de la vidange par une personne agréée, la fréquence


d'évacuation par rapport aux guides d'utilisation des matières de vidange et la
destination de ces dernières avec présentation de justificatifs X
5 - Défauts
d'accessibilité, d'entretien
et d'usure
Vérifier le curage des canalisations (hors épandage souterrain) et des dispositifs le
cas échéant X X

Vérifier l'accessibilité et le dégagement des regards


X X

Vérifier l'état des dispositifs : défauts liés à l'usure (fissures, corrosion, déformation)
X X
Répercussion des nouveaux arrêtés pour les
installateurs

„ Filières compactes ( micro stations, filtre compact,….)


soumis à un agrément, les premières filières ont été
agréées en juin 2010.

„ L’installateur d’un assainissement non collectif doit


remettre obligatoirement au particulier un guide
d’utilisation rédigé en français.

„ Agrément préfectoral des vidangeurs obligatoire .


Obligations/responsabilités du propriétaire

„ Possède un assainissement aux normes (à l’époque de la


construction et adapté à la taille actuelle du logement) qui traite de
manière complète toutes les eaux usées.

„ Est responsable de la conception, de la réalisation et du financement des


études et travaux d’ANC.

„ Dispose d’une installation en bon état de fonctionnement, qui


n’occasionne pas de nuisances.

„ Paye la redevance liée au contrôle de conception.


Rôle du SPANC
(Service Public d’Assainissement Non Collectif)

„ Obligation de contrôle des ANC neufs et existants par les


communes ou groupements de communes et fourniture du
contrôle dâté de moins de trois ans dans le cadre de vente
depuis le 01/01/2011
„ Avis du SPANC obligatoire dans la demande de permis de
construire depuis le 1er mars 2012

„ Contrôle de conception, implantation et réalisation des ANC


neufs ou réhabilités
„ Pour les installations exisantes, contrôle diagnostic de bon
fonctionnement.
„ Contrôle périodique (fréquence maximum= 10 ans) du
fonctionnement et de l’entretien pour les installations ayant déjà
subit un contrôle
„ Conseils pour les usagers et les entrepreneurs.
Obligations/responsabilités du bureau d’études, de
l’architecte, ou du maître d’oeuvre
„ Mandaté par le propriétaire pour choisir et dimensionner la filière à mettre
en place (fonction de l’adéquation avec la nature du sol, la taille de
l’habitation, et les conditions environnementales).

„ Veiller au respect des règles de l’art par les entreprises.

„ Il est responsable en cas de mauvaise conception.

„ NB: Étude de filière rendue obligatoire par de nombreux SPANC

„ Cout d’une étude de filière compris entre 300 et 400 €


Obligations des entreprises
„ L’entrepreneur ou l’artisan:

„ Réalise une installation conforme au contrat et à l’étude de filière,


dans les délais prévus

„ respecte l’arrêté du 7 septembre 2009 (prescriptions techniques) et


les règles de l’art (Norme DTU 64-1 révision prévu en 2012)

„ Devoir d’information et conseil du client (entretien)

„ Responsable du choix des matériaux et matériels (= vices éventuels


sauf si faute fournisseur)

„ Assure la garantie décennale * sur l’ANC (garantie valable


uniquement si vice ou défaut caché sur l’ouvrage lors de la réception,
qui le rend impropre à sa destination),

* attention, vérifier avec votre assureur que la decennale couvre bien les dispositifs agréés
qui ne relèvent pas du DTU 64.1
La technique

„ Principe de fonctionnement
„ Les différentes techniques
„ Règles générales d’implantation et de conception
„ Règles générales de mise en oeuvre
„ Recommandations vis-à-vis des matériaux et
matériels utilisés
Principe de fonctionnement
d’un assainissement non collectif

„ La ventilation et la collecte
conduire les eaux usées collectées vers le
dispositif de prétraitement
évacuer les gaz produits par fermentation
dans la fosse toutes eaux pour éviter les
problèmes d’odeurs et de corrosion.
„ Le prétraitement
Retenir les matières solides et les déchets
flottants (mais n’épure pas l’eau)
éviter l’obstruction des canalisations et le
colmatage du dispositif de traitement
„ La répartition
Utiliser toute la surface disponible pour le
traitement
„ Le traitement
L’épuration s’effectue dans le sol (en place ou
reconstitué): l’effluent est dispersé, au cours
de l’infiltration, des micro-organismes
dégradent la pollution apportée
„ L’évacuation des eaux traitées dans
le milieu
soit par infiltration dans le sol ou à titre
exceptionnel,rejet vers un milieu hydraulique
superficiel (fossé, réseau pluvial)
Différents types de sols donc différentes techniques
d’assainissement

Le sol peut assurer L’épuration @ Épandage ou lit


La dispersion d’épandage

8Terrain plat ou en légère pente


8Bonne perméabilité du sol
! Profondeur maximum de la fouille = 1m !
8Absence d’eau dans le sol
8Surface disponible supérieure à 200 m2
Tranchées d’épandage
(syn.: tranchées d’infiltration)

„ Description
„Le sol en place est utilisé pour
épurer et disperser les eaux
prétraitées.
„ Existe version terrain pentu (>5%
ou <10%) ou lit d’épandage (si sol
trop sableux)
„ Dimensionnement
„ Suivant perméabilité du sol, 45 m
mini de tranchées + 6 m mini par
chambre suppl, plus suivant la
nature du sol.
„ 60 m2 mini + 20 m2 par chambre
suppl pour le lit d’épandage
Tranchées d’épandage
(syn.: tranchées d’infiltration)
Dimensionnement des tranchées:
Coefficient de perméabilité
Type de sol Longueur de tranchées (m)
K (mm/h)
Épandage souterrain non
Sol à dominante argileuse K < 15
réalisable
80 m de tranchées filtrantes
minimum sont nécessaires avec 16
Sol limoneux 15 < K < 30
m de tranchées par pièces
principales au-delà de 5
50 m de tranchées filtrantes
minimum sont nécessaires avec 10
30 < K < 50
Sol limono sableux m de tranchées par pièces
principales au-delà de 5

45 m de tranchées filtrantes mini + 6


m de tranchées par pièces
Sol à dominante sableuse K > 50 principales au-delà de 5
Si trop sableux: lit d’épandage
Épandage souterrain non
Sol fissuré ou perméable en grand Pas de valeur de K réalisable
Tranchées pour terrain en pente (5 à 10%)

Source = conseil général de l’Ain


Différents types de sols donc différentes techniques
d’assainissement

Le sol peut assurer L’épuration @ Épandage ou lit


La dispersion d’épandage

Le sol peut assurer La dispersion @ Filtre à sable vertical non


Mais pas L’épuration drainé

8Sol très perméable


8Couche imperméable de faible profondeur
8Absence d’eau dans le sol
8Surface nécessaire: 40 m2
Filtre à sable vertical non drainé
(syn: lit de sable, système filtrant à sol reconstitué )

„ Description
„Sable se substitue à sol en place pour l’épuration
„ Le sol disperse les effluents traités
„ Dimensionnement
„ 20 m2 jusqu’à 4 pièces principales + 5 m2 par pièce
supplémentaire
„ Réalisation
„ Largeur: 5 m
„ Longueur minimale: 4 m
„ Géogrille en fond de fouille si sol fissuré
Différents types de sols donc différentes techniques
d’assainissement

Le sol peut assurer L’épuration @ Épandage ou lit


La dispersion d’épandage

Le sol peut assurer La dispersion @ Filtre à sable vertical non


Mais pas L’épuration drainé

Le sol ne peut assurer ni L’épuration @ Filtre à sable vertical ou


ni La dispersion horizontal drainé

8Sol peu perméable (argiles, marnes,…)


8Traces d’hydromorphie
8Surface nécessaire: 40 m2
Lit filtrant drainé horizontal

„ Description
„Pas de dispersion dans le
sol, évacuation de l’eau
traitée vers milieu superficiel
ou souterrain
„ Dimensionnement
„ 33 m2 minimum jusqu’à 4
pièces
„ Réalisation
„ Largeur 6 m pour 4 PP puis 8
m pour 5 PP + 1 m par PP
supplémentaire
„ Longueur 5.5 m

Source: conseil genéral de l’Ain


Lit filtrant drainé vertical
(syn: filtre à sable drainé, filtre à sable étanche, lit à massif de sable)

„ Description
„Pas de dispersion dans le sol, évacuation de l’eau traitée
vers milieu superficiel ou souterrain
„ Dimensionnement
„ 20 m2 minimum jusqu’à 4 pièces puis 5 m2 par chambre
supplémentaire
„ Réalisation
„ Largeur 5m
„ Longueur 4 m mini
Différents types de sols donc différentes techniques
d’assainissement

Le sol peut assurer L’épuration @ Épandage ou lit


La dispersion d’épandage

Le sol peut assurer La dispersion @ Filtre à sable vertical non


Mais pas L’épuration drainé

Le sol ne peut assurer ni L’épuration @ Filtre à sable vertical ou


ni La dispersion horizontal drainé

Si la nappe d’eau est affleurante @ Tertre d’infiltration

8Présence d’eau (nappe phréatique)


8Terrain gorgé
8Zones inondables
Tertre d’infiltration

„ Description
„Même système que filtre à sable
„ Reçoit les effluents d’une habitation surélevée ou pompe de
relevage
„ Dimensionnement
„ 20 m2 mini au sommet + 5 m2 par pièce principal
„ L’angle entre le sol naturel et les parois du tertre doit être
inférieur à 30°
Dimensionnement d’un tertre :

Tan A = o/a C
Or o = 0.7 m de sable + 0.1 (drain) + 0.1 ((10/40) h
= 0.9 m
Soit a = 0.9 / tan A = 1.56 m
o
X = longueur du tertre au sommet
H = hauteur de sable + drains + graviers = 0.9 m B a A

Angle 30 ° Largeur Longueur B1 (m²) Largeur en Longueur B2 (m²)


en m au en m au m à la base en m à la
sommet sommet base
Nb de Surface Surface
chambres sommet base
2 5 4 20 8.2 7.2 59
3 5 5 25 8.2 8.2 67
4 5 6 30 8.2 9.2 75
5 5 7 35 8.2 10.2 84
Différents types de sols donc différentes techniques
d’assainissement
Le sol peut assurer L’épuration @ Épandage ou lit d’épandage
La dispersion

Le sol peut assurer La dispersion @ Filtre à sable vertical non


Mais pas L’épuration drainé

Le sol ne peut assurer ni L’épuration @ Filtre à sable vertical ou


ni La dispersion horizontal drainé

Si la nappe d’eau est affleurante @ Tertre d’infiltration

Cas particuliers: Réhabilitation, @ Filtre à massif de zéolite


manque de Ou système agrées
place, …
Filtre à massif de zéolite

5 m3

5 m2

5 m3
Cout sur 15 ans des filières traditionnelles
Les toilettes sèches

„ Autorisé dans la nouvelle réglementation : Article


17 de l’arrêté prescriptions techniques du 7
septembre 2009:
„ « les toilettes dites sèches (sans apport d’eau de dilution ou de
transport) sont autorisées, à la condition qu’elles ne génèrent aucune
nuisance pour le voisinage ni rejet liquide en dehors de la parcelle, ni
pollution des eaux superficielles ou souterraines. »

„ Seul les eaux vannes sont traitées par les


toilettes sèches
„ Filières classiques ou agréées redimensionner
pour traiter les eaux ménagères.
„ Création d’une aire étanche : « Les toilettes sèches sont
composées d’une cuve étanche recevant les fèces ou les urines. La cuve est
régulièrement vidée sur une aire étanche conçue de façon à éviter tout écoulement
et à l’abri des intempéries. »

Source: Photo J.C.Aiglehoux


Règles de base
Implantation

„ Hors zone de
circulation et
stationnement

„ Hors cultures
et plantations

„ Équipements
accessibles
pour l’entretien
Règles de base
réalisation

■ Respect des pentes entre chaque ouvrage

„ Pas de compactage au dessus des canalisations


„ Tampons de visites accessibles
„ Terrassement interdit en sol détrempé
„ les tuyaux d’épandage au plus près de la surface pour une bonne aération
„ Pas de remblaiement avant la vérification de la bonne exécution des travaux
par le SPANC
Collecte et ventilation des eaux usées
La collecte des eaux usées

„ Diamètre des conduites de 100 mm


minimum pour une évacuation rapide et
sans stagnation des eaux usées
provenant des appareils sanitaires et
ménagers.

„ Important: cote de sortie la moins


profonde possible afin d’éviter
l’installation d’une pompe de relevage (30
cm max).

„ Pente 2 à 4% jusqu’à la fosse


„ Précaution: éviter les coudes à 90° sans
regard de visite

„ 1 regard par arrivée d’EU ou par


changement de direction (= bon
écoulement, accès, vérification entretien)
Collecte avec contrainte de niveau :
poste de relevage des eaux

Points clés:
• volume utile de la bâchée (adaptée à la capacité du
système)
•Étanchéité du boitier électrique
•Existence d’une alarme si dysfonctionnement
•Clapet anti-retour sur refoulement
•Système pour remonter la pompe
•Ventilation si poste avant fosse toutes eaux
Dimensionnement:

3 chambres 80 L de volume Volume du


de bâchée poste > 100L

5 chambres 120 L de volume Volume du


de bâchée poste > 150L
La ventilation

„ Ventilation primaire: pour décompresser les tuyaux de


chute

„ Entrée d’air assurée par prolongation de la colonne


de chute des eaux usées, au dessus des locaux
habités.

„ Ventilation secondaire: extraction des gaz de la fosse


toutes eaux pour limiter la corrosion de la fosse toutes
eaux et du préfiltre.

„ et pour évacuer les odeurs.

„ Précautions: l’extraction des gaz est assurée par


une canalisation de diamètre égal à celui des
canalisations de collecte (mini 100 mm), prolongée
au dessus du toit (40 cm au dessus du faîtage), en
évitant les coudes à 90°. Éloigner l’extracteur d’un
mètre des fenêtres, prises d’air, lieux de vie et
toute autre ventilation…
DECOMPRESSION

EXTRACTION
ventilation Ex. de corrosion
Prétraitement: la fosse toutes eaux
Prétraitement: la fosse toutes eaux

„ Rôle?
„ Préparer les effluents pour l’épandage

„ Comment?
„ Décantation et flottation (rétention de la pollution particulaire)
Les matières légères s’accumulent en surface et forment le « chapeau »
Les plus lourdes décantent au fond de la fosse et forment les boues

„ Effet tampon de dilution (séjour de 3 à 5j):


le mélange des différentes eaux tout au long de la journée permet d’obtenir
un effluent assez homogène en qualité et en débit.

„ Liquéfaction des matières et des graisses, diminution des boues


résiduelles par fermentation (action des bactéries)

„ Dimensionnement?
„ Minimum 3 m3 (3 chambres, 5 pièces principales), + 1 m3 par chambre
supplémentaire
Prétraitement: la fosse toutes eaux
Conseils de pose

■ Fond de fouille plus grand (espace suffisant pour remblaiement latéral


symétrique entre fosse et parois)
■Lit de 10 cm de sable compacté parfaitement horizontal ou tout autre
matériaux suivant les prescriptions du constructeur.
■Remblayage latéral effectué symétriquement en couches successives
avec du sable
■Raccord des canalisations après mise en eau et stabilisation du sable
■Remblayage en surface avec terre végétale débarrassé de tous
éléments caillouteux ou pointus
Avant la fosse: le bac à graisses
(syn.: séparateur ou boîte à graisses, dégraisseur)

„ Évite l’obstruction des


canalisations et diminue la
couche flottée de la fosse.
„ Non obligatoire *.
„ Conseillé si fosse > 10-15 m de
l’habitation nettoyage fréquent et
désagréable (fermentations
organiques), ventilation de
l’ouvrage possible.

200 l cuisine seule


500 l EM
Pour les eaux ménagères uniquement
Après la fosse toutes eaux: le préfiltre
(syn.: décolloïdeur, filtre anti-colmatage ou indicateur de colmatage)

„ fusible protecteur de l’épandage

„ Très recommandé (sauf pour un


prétraitement séparé EV et EM ).
„ Doit être accessible
„ Pas de codifications. Conseillé 140 l
minimum (dont 30 à 35 l de matériaux
filtrants par usager, granulométrie mini
20, maxi 80).
„ Ne donne pas d’indications fiables sur le
fonctionnement de la fosse et ne permet
pas de compenser une mauvaise
hydraulique
Répartition des effluents
Le regard de répartition

„ Rôle : envoi homogène des effluents


prétraités dans les tuyaux d’épandage (3 à
6)

„ 2 types matériaux :
„ Béton : poids de 35 kg à 60 kg,
„ PE : moins stable

Joints souples et tuyaux pleins sur 1 m


obligatoires (= zone sèche autour du
regard),
Traitement des effluents
Regards de bouclage / collecte
Té et au minimum un regard de bouclage

ANC non drainé

Té et au minimum un regard de bouclage

Regard de collecte ou poste


de relevage

ANC drainé

Le regard de bouclage permet de vérifier l’infiltration et la pente des


drains. Celui de collecte ou un poste de relevage, la hauteur du filtre.
Évacuation des eaux traitées
ANC non drainés : l’infiltration ANC drainés : le rejet

Filtre à
sable
drainé
Tranchées ou lit d’épandage

Puits
d’infiltration

Tertre

Il s’effectue en milieu hydraulique « à titre


exceptionnel » (= à réserver en priorité à la
réhabilitation) après traitement complet des EU.
Il peut être :
Filtre à sable . superficiel (pluvial, fossé + exutoire,
mare, étang, cours d’eau, ...) avec accord
L’infiltration dans le sous-sol est le mode d’évacuation
de référence car il assure un complément de du propriétaire
. souterrain (= puits d’infiltration) autorisé
traitement et de dispersion efficace des rejets dans le
par le SPANC
milieu.
NB : si une pompe est nécessaire en sortie d’un ANC
Il peut être interdit dans les périmètres de captages drainé, la pose d’un clapet anti-retour est conseillée.
AEP
LES GEOSYNTHETIQUES (géotextile, grille, film)

Géotextile : (syn: feutre anticontaminant) 3 rôles


- Évite le mélange des matériaux (terre végétale, gravier, sable, sol naturel) et
limite la pénétration des racines de la couverture végétale.
- Stabilise le sol et en améliore sa portance
-N’est plus utilisé en fond de filtre depuis mars 2007
Géo-grille (maille 1 mm):
- remplace, dans le nouveau DTU, le géotextile bas pour le filtre à sable drainé
et le géotextile (roche fissuré) en fond de fouille pour le filtre à sable non drainé
- ne se colmate pas, mais est plus coûteuse.
Film plastique : (syn: film polyane 400 µm, film PEBD, film bâtiment)
protection parois latérales et fond de la fouille, en cas de roche fissurée (DTU)
étanchéification
Pour une réelle étanchéification, conseillez un matériau plus épais et
résistant
(bâche PVC agricole, bâche de bassin,géomenbrane …) et/ou si le risque
de poinçonnement est important, la pose d’un feutre protecteur.
Le DTU donne des caractéristiques précises de résistance et de perméabilité
Le sable
• importance du fuseau granulomètrique: ni trop grossier ( mauvaise filtration,circulation
rapide, épuration insuffisante), ni trop fin ( colmatage)
•Stable à l’eau ( = non calcaire) et absence de fines ( colmatage)

100
Fuseau Granulométrique
90

80

70
Passants cumulés en %

60

50

40

30

20

10

0
0

0,01

0,01

0,01

0,02

0,03

0,05

0,08

0,13

0,2

0,32

0,5

0,8

1,25

3,15

12,5

20

31,5

50

80
Dimension en mm
Fuseau granulomètrique proposé par le D.T.U. 64-1
Fuseau granulomètrique proposé par le CEMAGREF
SUBVENTIONS aux particuliers

„ Aides versées aux particuliers sous conditions de


ressources:
„ Aide aux logements (Conseil Général du Calvados)
„ Contact pour conditions et détails: Service du logement-aide à l’habitat du Conseil Général du
Calvados-CAD- rue Daniel Huet 14000 CAEN Tél. : 02.31.57.12.74
„ Aide de L’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) .
„ Contact pour conditions et détails :Hôtel de l’Equipement-La Pierre Heuzé-1 boulevard Général
Vanier 14035 CAEN cedex Tél : 02.31.43.16.13 ou sur le site www.anah.fr
„ Autres aides possibles:
„ Union Régionale PACT Basse Normandie 8, Boulevard du Gal Weygand - 14053 CAEN
CEDEX 4 Tél. : 02 31 86 70 50 - Fax : 02 31 86 00 74 [email protected]
„ - Aide de la CAF : prêt à un taux de 1 % dans la limite de 1067 € du montant des travaux.
Conditions et détails : www.caf.fr
„ - Aide des caisses de retraite : prêt pour l’amélioration de l’habitat (ex : CNAV,…).
„ - Aide du comité d’entreprise de votre employeur.
SUBVENTIONS aux particuliers

„ Aides versées aux particuliers sans conditions de


ressources:
„ Prêt à taux zéro nommé «éco-PTZ»: limité à 10 000 € pour les travaux de
réhabilitation de systèmes d'assainissement non collectif ne consommant pas
d'énergie. Contact pour conditions et détails : www.eco-ptz-travaux.fr

„ Politique d’aide à la réhabilitation du Conseil général : opérations


groupés, SPANC relais local de la politique du conseil général.
„ Conditions et détails des subventions du Conseil Général du Calvados :
SPANC local et Frédéric SAINT MARC - Conseil Général du Calvados-23,
boulevard Bertrand 14035 CAEN cedex Tel : 02 33 57 15 60
Site Internet Conseil Général du Calvados
http://www.calvados.fr/cms accès direct: eau et assainissement
Site Internet Conseil Général du Calvados
http://www.calvados.fr/cms rubrique : l’assainissement non collectif
Site Internet Conseil Général du Calvados
http://www.calvados.fr/cms rubrique : les journées d’information pour
les artisans installateurs
Site Internet Conseil Général du Calvados
diaporama
Site Internet du Ministère de l’Environnement
http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/
Agrément des vidangeurs
„ Retrait des dossiers en préfecture, informations disponibles sur le site de
la préfecture: http://www.calvados.equipement-agriculture.gouv.fr

Rubrique environnement/l’eaux et les milieux aquatiques/assainissement des


eaux usées/agrément des vidangeurs

„ Actuellement, 20 vidangeurs agréés sur le département, liste disponible


sur le site de la préfecture et du conseil général.

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